Известия (RUS)
Лидеры ЕС поддержали план по ускоренной передаче боеприпасов Украине
Лидеры ЕС на саммите в Брюсселе поддержали план по ускоренной передаче боеприпасов Украине, а также по совместным закупкам и наращиванию военного производства. Об этом в четверг, 23 марта, говорится в письменных выводах саммита.
«Евросовет приветствует достигнутое в Совете ЕС соглашение по срочным поставкам артиллерийских боеприпасов Украине, а также в случае необходимости ракет, в том числе через совместные закупки и посредством привлечения средств Европейского фонда мира», — сказано в документе.
Уточняется, что передача должна осуществляться без ущерба для обороноспособности отдельных европейских государств.
НАТО и порешили: альянс анонсировал новые поставки оружия Киеву
Есть ли у стран блока вооружения, способные переломить ситуацию, и как подобные решения влияют на перспективы переговорного процесса
Ранее, 20 марта, страны Евросоюза утвердили план передачи Украине 1 млн артиллерийских снарядов в ближайшие 12 месяцев. Как отметил глава евродипломатии Жозеп Боррель, план состоит из трех шагов: €1 млрд пойдет на немедленные поставки, €1 млрд — на совместные закупки, создание комиссии по резкому увеличению военных производственных возможностей.
В тот же день агентство France Presse сообщило, что страны Евросоюза пришли к соглашению по плану снабжения Киева боеприпасами на €2 млрд. Договоренность была достигнута во время заседания совета министров иностранных дел и обороны стран ЕС, на котором обсуждался план снабжения Киева.
14 марта Совет Европейского союза увеличил на €2,2 млрд объем Европейского фонда мира, из которого Евросоюз выделяет средства на оружие.
Страны Запада усилили военную и финансовую поддержку Украины на фоне спецоперации России по защите Донбасса, о которой власти РФ объявили 24 февраля 2022 года на фоне обострения ситуации в регионе из-за украинских обстрелов.
Москва неоднократно осуждала поставки вооружений Киеву. Так, в середине января официальный представитель Кремля Дмитрий Песков заявлял, что новый виток по поставкам на Украину более совершенного военного оборудования может «лишь затянуть всю историю».
Opex 360
Marine nationale : La DGA donne son feu vert à la production des sept dernières vedettes de soutien à la plongée
par Laurent Lagneau · 23 mars 2023
En décembre 2019, la Direction générale de l’armement [DGA] notifié au chantier naval Merré [filiale du groupe BMA] un contrat portant sur la livraison à la Marine nationale de huit Vedettes de soutien à la plongée [VSP] afin de compléter le Système de lutte anti-mine du futur [SLAM-F] et de remplacer les « Vedette d’Intervention Plongeurs Démineurs » [VIPD] mises en oeuvre par les trois Groupements de Plongeurs Démineurs [GPD] et l’École de plongée de Saint-Mandrier depuis les années 1990.
Mise à l’eau en avril 2022, la première unité de ce programme – appelée Ophrys – fit l’objet d’une campagne d’essais en mer, avant d’être remise à la DGA en novembre dernier. Et il ne restait plus à l’industriel d’attendre le feu vert pour lancer la construction des sept autres unités prévues.
Ce feu vert était en effet suspendu aux résultats de l’évaluation opérationnelle de l’Ophrys menée par la Marine nationale. Pour autant, bien qu’elle ne soit pas encore terminée, celle-ci a d’ores et déjà permis de confirmer les « bonnes qualités de manœuvre et de navigation de la VSP » et de vérifier son autonomie et son endurance ainsi que le bon fonctionnement de son caisson hyperbare de recompression.
« Elle a ainsi démontré aux groupes de plongeurs démineurs et à l’Ecole de plongée qu’ils pourront conduire leurs opérations subaquatiques en sécurité », a en effet souligné la DGA, qui a par conséquent lancé la production des sept autres VSP commandées.
La seconde vedettes devrait ainsi être livrée à la Marine nationale durant l’été 2024. « Les livraisons des VSP suivantes s’échelonneront tous les trois mois jusqu’au second trimestre 2026 », a précisé la DGA, ce 23 mars. « L’arrivée des VSP dans la Marine nationale complète le renouvellement des capacités navales de lutte contre les mines et les engins explosifs improvisés, tel que prévu par la loi de programmation militaire 2019-2025 », a-t-elle ajouté.
Pouvant être dépoyées dans les zones de faible profondeur [60 à 100 mètres], les VSP se verront confier plusieurs missions. Outre la lutte contre les mines [d’abord en complément des bâtiments bases pour plongeurs démineurs et des chasseurs de mines tripartites, puis du SLAM-F], elles seront utilisées pour la recherche par sonar remorqué, la formation, le soutien aux travaux sous-marins et l’intervention sur les coques de navires.
Construite en aluminium, une VSP affiche un déplacment de 87 tonnes, pour une longueur de 26,5. Dotée d’un moteur diesel et d’une propulsion électronique pour naviguer discrètement à vitesse réduite, son autonomie est de 450 km. Elle peut embarquer jusqu’à 30 plongeurs pour des « missions à la journée ». Enfin, elle est armée d’une mitrailleuse de 7,62 mm.
Opex 360
MBDA et Nexter ont été retenus par la DGA pour le développement de la munition téléopérée COLIBRI
par Laurent Lagneau · 21 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerEn mai 2022, l’Agence de l’innovation de Défense [AID] a lancé un appel à projets en vue de développer deux types de munitions téléopérées [encore appelées « rôdeuses »], dont l’efficacité, démontrée lors de la guerre du Haut-Karabakh d’octobre 2020, venait d’être confirmée dans les combats en Ukraine.
Le premier projet, appelé « LARINAE », vise mettre au point une munitions rôdeuse pouvant atteindre une cible potentielle dans un rayon de cinquante kilomètres. Quant au second, baptisé « COLIBRI », il consiste à développer un appareil du même genre, mais pour des objectifs situés à seulement cinq kilomètres de distance.
« Nous avons indiqué vouloir des solutions peu onéreuses, évidemment efficaces, prévoyant une autonomie fonction de la zone considérée et livrées très vite ; nous voulons aussi que les militaires soient capables de se former très rapidement », a récemment précisé Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement, à l’origine de ces deux appels projets puisqu’il dirigeait l’AID au moment de leur lancement.
L’enjeu de LARINAE et COLIBRI est de taille. Du moins il pourrait l’être… En effet, lors d’une audition parlementaire, en janvier, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé que les « munitions rôdeuses » constituaient une « capacité clé » et que, l’un des objectifs de la prochaine Loi de programmation militaire serait d’en acquérir « plusieurs milliers » pour les besoins de l’armée de Terre. Et d’expliquer : « que de faire des stocks [de munitions] de manière indifférenciée, on va aussi s’intéresser à la nature même des systèmes d’armes pour regarder ce dont on peut avoir besoin en fonction de la nature de l’engagement et de la réactivité que l’on doit avoir ».
Quoi qu’il en soit, ce 21 mars, l’AID a annoncé qu’elle venait de retenir deux consortiums pour le projet COLIBRI [elle n’a en revanche rien dit au sujet de LARINAE].
« Le projet porté par les sociétés MBDA et Novadem et le projet développé par Nexter et une société française de drones [Delair?] ont été retenus parmi 19 propositions industrielles », a en effet indiqué l’AID, via un communiqué.
La sélection de deux projets, décrits comme « complémentaires », permettra à la Direction générale de l’armement [DGA] d’explorer « plusieurs axes technologiques et opérationnels », afin de répondre rapidement et efficacement aux besoins exprimés par les forces.
Ainsi, la solution proposée par MBDA et Novadem repose sur un drone à voilure tournante, plus facile à utiliser et à manoeuvrer. Elle « permettra d’explorer des cas d’usages en environnement urbain ou moins ouvert », souligne l’AID. Quant à celle soumise par Nexter et son associé, elle consiste à adapter un drone de surveillance à voilure fixe », mieux adapté pour les environnements « ouverts et possiblement plus vastes ».
« Les deux projets intègrent une charge pyrotechnique. Les premières démonstrations de ces munitions télé-opérées sont envisagées pour fin 2023 », précise l’AID. Elles permettront « d’alimenter la connaissance des capacités de ces types de solutions d’un point de vue technique et opérationnel, ainsi que les aspects relatifs à la sécurité de mise en œuvre », ajoute-t-elle.
Cet appel à projets inaugure une nouvelle approche en matière de programme d’armement, dans la mesure où il se concentre sur les effets à produire et non pas sur les spécifications techniques, tout en prenant en compte différents facteurs [coût, délais, etc].
MBDA et Nexter ont été retenus par la DGA pour le développement de la munition téléopérée COLIBRI
par Laurent Lagneau · 21 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerEn mai 2022, l’Agence de l’innovation de Défense [AID] a lancé un appel à projets en vue de développer deux types de munitions téléopérées [encore appelées « rôdeuses »], dont l’efficacité, démontrée lors de la guerre du Haut-Karabakh d’octobre 2020, venait d’être confirmée dans les combats en Ukraine.
Le premier projet, appelé « LARINAE », vise mettre au point une munitions rôdeuse pouvant atteindre une cible potentielle dans un rayon de cinquante kilomètres. Quant au second, baptisé « COLIBRI », il consiste à développer un appareil du même genre, mais pour des objectifs situés à seulement cinq kilomètres de distance.
« Nous avons indiqué vouloir des solutions peu onéreuses, évidemment efficaces, prévoyant une autonomie fonction de la zone considérée et livrées très vite ; nous voulons aussi que les militaires soient capables de se former très rapidement », a récemment précisé Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement, à l’origine de ces deux appels projets puisqu’il dirigeait l’AID au moment de leur lancement.
L’enjeu de LARINAE et COLIBRI est de taille. Du moins il pourrait l’être… En effet, lors d’une audition parlementaire, en janvier, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé que les « munitions rôdeuses » constituaient une « capacité clé » et que, l’un des objectifs de la prochaine Loi de programmation militaire serait d’en acquérir « plusieurs milliers » pour les besoins de l’armée de Terre. Et d’expliquer : « que de faire des stocks [de munitions] de manière indifférenciée, on va aussi s’intéresser à la nature même des systèmes d’armes pour regarder ce dont on peut avoir besoin en fonction de la nature de l’engagement et de la réactivité que l’on doit avoir ».
Quoi qu’il en soit, ce 21 mars, l’AID a annoncé qu’elle venait de retenir deux consortiums pour le projet COLIBRI [elle n’a en revanche rien dit au sujet de LARINAE].
« Le projet porté par les sociétés MBDA et Novadem et le projet développé par Nexter et une société française de drones [Delair?] ont été retenus parmi 19 propositions industrielles », a en effet indiqué l’AID, via un communiqué.
La sélection de deux projets, décrits comme « complémentaires », permettra à la Direction générale de l’armement [DGA] d’explorer « plusieurs axes technologiques et opérationnels », afin de répondre rapidement et efficacement aux besoins exprimés par les forces.
Ainsi, la solution proposée par MBDA et Novadem repose sur un drone à voilure tournante, plus facile à utiliser et à manoeuvrer. Elle « permettra d’explorer des cas d’usages en environnement urbain ou moins ouvert », souligne l’AID. Quant à celle soumise par Nexter et son associé, elle consiste à adapter un drone de surveillance à voilure fixe », mieux adapté pour les environnements « ouverts et possiblement plus vastes ».
« Les deux projets intègrent une charge pyrotechnique. Les premières démonstrations de ces munitions télé-opérées sont envisagées pour fin 2023 », précise l’AID. Elles permettront « d’alimenter la connaissance des capacités de ces types de solutions d’un point de vue technique et opérationnel, ainsi que les aspects relatifs à la sécurité de mise en œuvre », ajoute-t-elle.
Cet appel à projets inaugure une nouvelle approche en matière de programme d’armement, dans la mesure où il se concentre sur les effets à produire et non pas sur les spécifications techniques, tout en prenant en compte différents facteurs [coût, délais, etc].
PartagezTweetezPartagezEnregistrerEn mai 2022, l’Agence de l’innovation de Défense [AID] a lancé un appel à projets en vue de développer deux types de munitions téléopérées [encore appelées « rôdeuses »], dont l’efficacité, démontrée lors de la guerre du Haut-Karabakh d’octobre 2020, venait d’être confirmée dans les combats en Ukraine.
Le premier projet, appelé « LARINAE », vise mettre au point une munitions rôdeuse pouvant atteindre une cible potentielle dans un rayon de cinquante kilomètres. Quant au second, baptisé « COLIBRI », il consiste à développer un appareil du même genre, mais pour des objectifs situés à seulement cinq kilomètres de distance.
« Nous avons indiqué vouloir des solutions peu onéreuses, évidemment efficaces, prévoyant une autonomie fonction de la zone considérée et livrées très vite ; nous voulons aussi que les militaires soient capables de se former très rapidement », a récemment précisé Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement, à l’origine de ces deux appels projets puisqu’il dirigeait l’AID au moment de leur lancement.
L’enjeu de LARINAE et COLIBRI est de taille. Du moins il pourrait l’être… En effet, lors d’une audition parlementaire, en janvier, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé que les « munitions rôdeuses » constituaient une « capacité clé » et que, l’un des objectifs de la prochaine Loi de programmation militaire serait d’en acquérir « plusieurs milliers » pour les besoins de l’armée de Terre. Et d’expliquer : « que de faire des stocks [de munitions] de manière indifférenciée, on va aussi s’intéresser à la nature même des systèmes d’armes pour regarder ce dont on peut avoir besoin en fonction de la nature de l’engagement et de la réactivité que l’on doit avoir ».
Quoi qu’il en soit, ce 21 mars, l’AID a annoncé qu’elle venait de retenir deux consortiums pour le projet COLIBRI [elle n’a en revanche rien dit au sujet de LARINAE].
« Le projet porté par les sociétés MBDA et Novadem et le projet développé par Nexter et une société française de drones [Delair?] ont été retenus parmi 19 propositions industrielles », a en effet indiqué l’AID, via un communiqué.
La sélection de deux projets, décrits comme « complémentaires », permettra à la Direction générale de l’armement [DGA] d’explorer « plusieurs axes technologiques et opérationnels », afin de répondre rapidement et efficacement aux besoins exprimés par les forces.
Ainsi, la solution proposée par MBDA et Novadem repose sur un drone à voilure tournante, plus facile à utiliser et à manoeuvrer. Elle « permettra d’explorer des cas d’usages en environnement urbain ou moins ouvert », souligne l’AID. Quant à celle soumise par Nexter et son associé, elle consiste à adapter un drone de surveillance à voilure fixe », mieux adapté pour les environnements « ouverts et possiblement plus vastes ».
« Les deux projets intègrent une charge pyrotechnique. Les premières démonstrations de ces munitions télé-opérées sont envisagées pour fin 2023 », précise l’AID. Elles permettront « d’alimenter la connaissance des capacités de ces types de solutions d’un point de vue technique et opérationnel, ainsi que les aspects relatifs à la sécurité de mise en œuvre », ajoute-t-elle.
Cet appel à projets inaugure une nouvelle approche en matière de programme d’armement, dans la mesure où il se concentre sur les effets à produire et non pas sur les spécifications techniques, tout en prenant en compte différents facteurs [coût, délais, etc].
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Le premier projet, appelé « LARINAE », vise mettre au point une munitions rôdeuse pouvant atteindre une cible potentielle dans un rayon de cinquante kilomètres. Quant au second, baptisé « COLIBRI », il consiste à développer un appareil du même genre, mais pour des objectifs situés à seulement cinq kilomètres de distance.
« Nous avons indiqué vouloir des solutions peu onéreuses, évidemment efficaces, prévoyant une autonomie fonction de la zone considérée et livrées très vite ; nous voulons aussi que les militaires soient capables de se former très rapidement », a récemment précisé Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement, à l’origine de ces deux appels projets puisqu’il dirigeait l’AID au moment de leur lancement.
L’enjeu de LARINAE et COLIBRI est de taille. Du moins il pourrait l’être… En effet, lors d’une audition parlementaire, en janvier, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé que les « munitions rôdeuses » constituaient une « capacité clé » et que, l’un des objectifs de la prochaine Loi de programmation militaire serait d’en acquérir « plusieurs milliers » pour les besoins de l’armée de Terre. Et d’expliquer : « que de faire des stocks [de munitions] de manière indifférenciée, on va aussi s’intéresser à la nature même des systèmes d’armes pour regarder ce dont on peut avoir besoin en fonction de la nature de l’engagement et de la réactivité que l’on doit avoir ».
Quoi qu’il en soit, ce 21 mars, l’AID a annoncé qu’elle venait de retenir deux consortiums pour le projet COLIBRI [elle n’a en revanche rien dit au sujet de LARINAE].
« Le projet porté par les sociétés MBDA et Novadem et le projet développé par Nexter et une société française de drones [Delair?] ont été retenus parmi 19 propositions industrielles », a en effet indiqué l’AID, via un communiqué.
La sélection de deux projets, décrits comme « complémentaires », permettra à la Direction générale de l’armement [DGA] d’explorer « plusieurs axes technologiques et opérationnels », afin de répondre rapidement et efficacement aux besoins exprimés par les forces.
Ainsi, la solution proposée par MBDA et Novadem repose sur un drone à voilure tournante, plus facile à utiliser et à manoeuvrer. Elle « permettra d’explorer des cas d’usages en environnement urbain ou moins ouvert », souligne l’AID. Quant à celle soumise par Nexter et son associé, elle consiste à adapter un drone de surveillance à voilure fixe », mieux adapté pour les environnements « ouverts et possiblement plus vastes ».
« Les deux projets intègrent une charge pyrotechnique. Les premières démonstrations de ces munitions télé-opérées sont envisagées pour fin 2023 », précise l’AID. Elles permettront « d’alimenter la connaissance des capacités de ces types de solutions d’un point de vue technique et opérationnel, ainsi que les aspects relatifs à la sécurité de mise en œuvre », ajoute-t-elle.
Cet appel à projets inaugure une nouvelle approche en matière de programme d’armement, dans la mesure où il se concentre sur les effets à produire et non pas sur les spécifications techniques, tout en prenant en compte différents facteurs [coût, délais, etc].
New York Times - World
France’s Pension Plan
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Strikes, Marches and Clashes in France as Pension Anger Persists
Labor unions want a show of strength after President Emmanuel Macron insisted that the new legal retirement age of 64 would be enforced. Protests turned violent in some cities
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By Catherine Porter and Aurelien Breeden
Reporting from Paris
Huge street protests and widespread strikes rocked France on Thursday as demonstrators mounted a fierce display of resistance to a new law raising the retirement age and of fury at President Emmanuel Macron, who bypassed a full vote in Parliament to force the measure through.
The outpouring of protest, marked by clashes with the police, came a day after Mr. Macron doubled down on pushing retirement back from 62 to 64, characterizing the reform as “unpopular” but “necessary.” But if he seemed determined not to back down, so did the protesters.
“The government was counting on the movement losing steam,” Philippe Martinez, the leader of the Confédération Générale du Travail, France’s second-largest union, told reporters at the start of the protest in Paris on Thursday.
“The determination is there,” Mr. Martinez said. “The willingness to fight is there, and the objective is the same: repeal the law.”
Though most marchers remained peaceful, there was a surge in violence in some cities, among them Paris, Nantes and Rennes, where groups of black-clad and masked protesters smashed windows, lit fires and threw cobblestones and bottles at the riot police, who responded with tear gas, water cannons and dispersal grenades. About 12,000 officers were deployed across France on Thursday to police the protests, including 5,000 in Paris.
The head of the country’s largest union condemned all violence.
“We have to keep public opinion with us until the end, Laurent Berger, the head of the French Democratic Confederation of Labor, warned at the march’s start.
By the time the march in Paris reached its final destination four hours later, protesters were coughing and sneezing through clouds of tear gas. The police had cordoned off most exits.
Across the country, daily life was disrupted.
One in five teachers was on strike, train service and regional flights were reduced, and many oil refineries and fuel depots were blocked by strikers, sparking fears of gas shortages. Famous tourist spots were shuttered, including the Eiffel Tower in Paris and the nearby Château de Versailles.
Students blocked access to dozens of high schools and universities, protesters blocked ports and roads, and electricity workers said they had briefly cut power to symbolic locations — like the president’s official summer residence in southern France.
It all amounted to what was clearly the biggest challenge Mr. Macron has faced since his re-election last year.
“It was a social crisis, and we have moved to a political crisis — one might even say a crisis of the regime, because the president is increasingly isolated,” said Karel Yon, a sociologist and expert on French unions and social movements at the University of Paris Nanterre.
Last week, Mr. Macron’s government survived a no-confidence vote in Parliament set off by his decision to push the retirement change through without a full vote — but Thursday made clear that the street is not done having its say.
Since then, France has thronged with protest, with organized union actions around the country and many smaller, spontaneous protests breaking out at night. These are led mostly by youths who chant and light afire the piles of garbage clogging the city because of strikes by garbage workers.
“The union marches have shown their limits,” said Hélène Aldeguer, a comic book artist who marched in all eight national union-organized protests before deciding to join in with the spontaneous ones. “People think that mode of protest doesn’t work.”
In his television interview on Wednesday, Mr. Macron characterized his decision to champion the retirement change as one of responsible governance. He said that he had known it would be unpopular, but that it would ensure the country’s pension system’s long-term viability. His only regret, he said, was that he hadn’t managed to get the country to agree with him.
While Mr. Macron said he was listening to anger rising off the street, he offered no concessions. “There aren’t 36 solutions,” he said. “This reform is necessary.”
Mr. Yon, the sociologist, said Mr. Macron’s inflexibility has “reactivated the feeling of a disconnect with the state and its institutions” that marked the Yellow Vest crisis of Mr. Macron’s first term. That protest movement emerged spontaneously, outside a union or political framework, amid anger over a fuel tax, then morphed into far broader and sometimes violent protests.
“The Yellow Vests were the only social movement of the past years that made the government back down,” Mr. Yon said.
That hope, along with fury at the intransigence of their president, is what drew thousands out to the streets on Thursday.
One protester, Christèle Le Manac’h, said she had been close to abandoning the fight. But then she saw Mr. Macron “smirking on national television yesterday,” she said.
“Smiles are not welcome these days,” said Ms. Le Manac’h, 57, an export controller, who was in a crowd of protesters in Paris dotted by giant union balloons and flags. “How can he just grin while talking about our pensions?”
Faced with enormous protests, she pointed out, the French government scrapped a youth-jobs contract in 2006 after it had become law. “It worked in 2006,” she said. “Why can’t it work now?”
The government’s critics say its response to the protests has worsened the crisis, as it did during the Yellow Vest protests. Once again, there have been accusations of police brutality and reports of the large-scale corralling of demonstrators and preventive arrests.
Claire Hédon, France’s defender of rights — an official ombudsman whom citizens can petition if they believe their rights have been violated — said this week that she was “worried” by videos circulating on social media and by reports of police misconduct. She pledged to “remain vigilant.”
Some believe that despite the fierce public passions, the retirement law’s opponents have already lost the battle.
“The unions did everything to maintain unity, to mobilize, and they did that very well,” said Guy Groux, a sociologist at Sciences Po who specializes in political activism and trade unions. “But the reform has been pushed through and will stand until the Constitutional Council rules on it in one month.”
Opponents of Mr. Macron have filed legal challenges against his pension overhaul with the council, which examines legislation to ensure it complies with the Constitution.
Mr. Groux predicted that, like past protests against changes to the much-lauded French retirement system, the movement new would fizzle — even the spontaneous protests — “and Macron will still have four more years as president of France.”
Even if that is the case, Mr. Macron’s party, Renaissance, and its centrist allies have only a slim majority in Parliament, and the dispute over pensions has added to doubts about his ability to get his policies enacted.
Already, the government has been forced to postpone an immigration bill that was supposed to come up for debate in the Senate, France’s upper house, next week, because it was unclear whether a majority of lawmakers will back it.
Mr. Macron’s allies say they are confident the turbulence is temporary.
Sacha Houlié, a Renaissance lawmaker who leads the National Assembly’s law committee, acknowledged that the government had failed to convince people about the merits of the pension law, but he noted that it had gotten other laws through the lower house despite its weak majority, like a new nuclear investment plan that was adopted with a large majority this week, one day after the cabinet narrowly survived the no-confidence vote.
“There are political difficulties that are significant, there is a social crisis which is important," Mr. Houlié said. “But the idea that we’re now blocked is false.”
Mr. Macron has asked his prime minister to seek out lawmakers from other parties still willing to work with his majority on some bills, but opponents do not seem eager to cooperate.
“Emmanuel Macron has brought the country into a political and social dead end,” Olivier Faure, the head of the Socialist Party, told the newspaper Libération on Thursday. “Who wants to govern with him?”
Constant Méheut, Tom Nouvian and Liz Alderman contributed reporting.
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Marine nationale : Le premier Bâtiment ravitailleur de forces a mis le cap vers son futur port d’attache
par Laurent Lagneau · 20 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerMis sur cale en décembre 2021, puis lancé en avril 2022, le premier Bâtiment ravitailleur de forces [BRF] du programme FLOTLOG [Flotte Logistique], le « Jacques Chevallier », a quitté le chantier naval de Saint-Nazaire dans la nuit du 19 au 20 mars, pour une nouvelle campagne d’essais en mer, à l’issue de laquelle il rejoindre la base navale de Toulon, son port d’attache, après un détour par Brest. C’est en effet ce que vient d’annoncer Naval Group.
En réalité, le départ du BRF « Jacques Chevallier » aurait dû avoir lieu plus tôt, c’est à dire après la première cérémonie des couleurs, au cours de laquelle le pavillon français a été hissé pour la première fois à son bord.
« C’est un jalon important dans la prise en main par la Marine d’un nouveau bâtiment. Elle suit la prise d’armement pour essais [PAE] à l’occasion de laquelle le capitaine de vaisseau Pierre Ginefri a été désigné commandant du premier équipage d’armement en janvier 2023 », avait expliqué la Marine nationale, le 3 mars dernier.
Seulement, le mouvement social contre la réforme des retraites a retardé d’une semaine le départ du navire pour son futur port d’attache.
Quoi qu’il en soit, souligne Naval Group, « le BRF ‘Jacques Chevallier’ a franchi une nouvelle étape en quittant son port constructeur avant sa réception par l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr], pour le compte de la Direction générale de l’armement [DGA], et sa livraison à la Marine nationale à l’été 2023 ».
Le BRF doit arriver à Toulon d’ici la fin du mois de mars. Avant cela, les essais en mer auxquels il sera soumis se concentreront sur son système de ravitaillement à la mer [fourni par les Chantiers de l’Atlantique] ainsi que sur son système de combat et de communication [livré par Naval Group].
« Nous nous félicitons de l’excellent résultat obtenu grâce à la bonne coopération de nos équipes et de celles de nos différents partenaires. Nous allons maintenant poursuivre cette collaboration de qualité jusqu’à la livraison du navire au mois de juillet à Toulon », a commenté Laurent Castaing, le directeur Général des Chantiers de l’Atlantique.
« Le départ du navire pour son port d’attache est un jalon important pour la DGA, la Marine nationale, les Chantiers de l’Atlantique, Naval Group et tous nos partenaires industriels. Nous sommes fiers de faire partie de ce programme européen et restons pleinement engagés à offrir à la DGA et à la Marine nationale les meilleures expertises des secteurs civil et militaire dans la construction des navires de fort tonnage », a fait valoir Olivier de la Bourdonnaye, Directeur Bâtiments de surface de Naval Group.
Pour rappel, le programme FLOTLOG a fait l’objet d’un contrat de 1,7 milliard d’euros, notifié à Naval Group et aux Chantiers de l’Atlantique par le ministère des Armées, via l’OCCAr. Quatre BRF doivent être construits, selon le modèle du LSS [Logistic Support Ship] A5335 Vulcano, du constructeur italien Fincantieri. La construction du second, le « Jacques Stosskopf » doit commencer à Saint-Nazaire d’ici environ un an, alors que la coupe de sa première tôle a été réalisée en février 2022 au chantier naval de Castellammare di Stabia [Italie].
D’une longueur de 194 mètres pour une largeur de 24 mètres et un déplacement de 31’000 tonnes en charge [16’000 tonnes à vide], les BRF auront une capacité d’emport de 1’500 tonnes de fret et de 13’000 m3 de carburants. D’une autonome de 8000 nautiques, ils seront mis en oeuvre par un équipage de 130 marins. Dotés d’une double coque, ils disposent d’une passerelle de navigation à 360°, de quatre mâts de ravitaillement polyvalents permettant le soutien simultané de deux navires et d’une plateforme aéronautique pouvant accueillir un hélicoptère NH-90 ainsi qu’un drone aérien. Leur armement repise sur deux systèmes RAPIDFire de 40 mm, fournis par Thales et Nexter.
Photo : Marine nationale
Marine nationale : Le premier Bâtiment ravitailleur de forces a mis le cap vers son futur port d’attache
par Laurent Lagneau · 20 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerMis sur cale en décembre 2021, puis lancé en avril 2022, le premier Bâtiment ravitailleur de forces [BRF] du programme FLOTLOG [Flotte Logistique], le « Jacques Chevallier », a quitté le chantier naval de Saint-Nazaire dans la nuit du 19 au 20 mars, pour une nouvelle campagne d’essais en mer, à l’issue de laquelle il rejoindre la base navale de Toulon, son port d’attache, après un détour par Brest. C’est en effet ce que vient d’annoncer Naval Group.
En réalité, le départ du BRF « Jacques Chevallier » aurait dû avoir lieu plus tôt, c’est à dire après la première cérémonie des couleurs, au cours de laquelle le pavillon français a été hissé pour la première fois à son bord.
« C’est un jalon important dans la prise en main par la Marine d’un nouveau bâtiment. Elle suit la prise d’armement pour essais [PAE] à l’occasion de laquelle le capitaine de vaisseau Pierre Ginefri a été désigné commandant du premier équipage d’armement en janvier 2023 », avait expliqué la Marine nationale, le 3 mars dernier.
Seulement, le mouvement social contre la réforme des retraites a retardé d’une semaine le départ du navire pour son futur port d’attache.
Quoi qu’il en soit, souligne Naval Group, « le BRF ‘Jacques Chevallier’ a franchi une nouvelle étape en quittant son port constructeur avant sa réception par l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr], pour le compte de la Direction générale de l’armement [DGA], et sa livraison à la Marine nationale à l’été 2023 ».
Le BRF doit arriver à Toulon d’ici la fin du mois de mars. Avant cela, les essais en mer auxquels il sera soumis se concentreront sur son système de ravitaillement à la mer [fourni par les Chantiers de l’Atlantique] ainsi que sur son système de combat et de communication [livré par Naval Group].
« Nous nous félicitons de l’excellent résultat obtenu grâce à la bonne coopération de nos équipes et de celles de nos différents partenaires. Nous allons maintenant poursuivre cette collaboration de qualité jusqu’à la livraison du navire au mois de juillet à Toulon », a commenté Laurent Castaing, le directeur Général des Chantiers de l’Atlantique.
« Le départ du navire pour son port d’attache est un jalon important pour la DGA, la Marine nationale, les Chantiers de l’Atlantique, Naval Group et tous nos partenaires industriels. Nous sommes fiers de faire partie de ce programme européen et restons pleinement engagés à offrir à la DGA et à la Marine nationale les meilleures expertises des secteurs civil et militaire dans la construction des navires de fort tonnage », a fait valoir Olivier de la Bourdonnaye, Directeur Bâtiments de surface de Naval Group.
Pour rappel, le programme FLOTLOG a fait l’objet d’un contrat de 1,7 milliard d’euros, notifié à Naval Group et aux Chantiers de l’Atlantique par le ministère des Armées, via l’OCCAr. Quatre BRF doivent être construits, selon le modèle du LSS [Logistic Support Ship] A5335 Vulcano, du constructeur italien Fincantieri. La construction du second, le « Jacques Stosskopf » doit commencer à Saint-Nazaire d’ici environ un an, alors que la coupe de sa première tôle a été réalisée en février 2022 au chantier naval de Castellammare di Stabia [Italie].
D’une longueur de 194 mètres pour une largeur de 24 mètres et un déplacement de 31’000 tonnes en charge [16’000 tonnes à vide], les BRF auront une capacité d’emport de 1’500 tonnes de fret et de 13’000 m3 de carburants. D’une autonome de 8000 nautiques, ils seront mis en oeuvre par un équipage de 130 marins. Dotés d’une double coque, ils disposent d’une passerelle de navigation à 360°, de quatre mâts de ravitaillement polyvalents permettant le soutien simultané de deux navires et d’une plateforme aéronautique pouvant accueillir un hélicoptère NH-90 ainsi qu’un drone aérien. Leur armement repise sur deux systèmes RAPIDFire de 40 mm, fournis par Thales et Nexter.
Photo : Marine nationale
PartagezTweetezPartagezEnregistrerMis sur cale en décembre 2021, puis lancé en avril 2022, le premier Bâtiment ravitailleur de forces [BRF] du programme FLOTLOG [Flotte Logistique], le « Jacques Chevallier », a quitté le chantier naval de Saint-Nazaire dans la nuit du 19 au 20 mars, pour une nouvelle campagne d’essais en mer, à l’issue de laquelle il rejoindre la base navale de Toulon, son port d’attache, après un détour par Brest. C’est en effet ce que vient d’annoncer Naval Group.
En réalité, le départ du BRF « Jacques Chevallier » aurait dû avoir lieu plus tôt, c’est à dire après la première cérémonie des couleurs, au cours de laquelle le pavillon français a été hissé pour la première fois à son bord.
« C’est un jalon important dans la prise en main par la Marine d’un nouveau bâtiment. Elle suit la prise d’armement pour essais [PAE] à l’occasion de laquelle le capitaine de vaisseau Pierre Ginefri a été désigné commandant du premier équipage d’armement en janvier 2023 », avait expliqué la Marine nationale, le 3 mars dernier.
Seulement, le mouvement social contre la réforme des retraites a retardé d’une semaine le départ du navire pour son futur port d’attache.
Quoi qu’il en soit, souligne Naval Group, « le BRF ‘Jacques Chevallier’ a franchi une nouvelle étape en quittant son port constructeur avant sa réception par l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr], pour le compte de la Direction générale de l’armement [DGA], et sa livraison à la Marine nationale à l’été 2023 ».
Le BRF doit arriver à Toulon d’ici la fin du mois de mars. Avant cela, les essais en mer auxquels il sera soumis se concentreront sur son système de ravitaillement à la mer [fourni par les Chantiers de l’Atlantique] ainsi que sur son système de combat et de communication [livré par Naval Group].
« Nous nous félicitons de l’excellent résultat obtenu grâce à la bonne coopération de nos équipes et de celles de nos différents partenaires. Nous allons maintenant poursuivre cette collaboration de qualité jusqu’à la livraison du navire au mois de juillet à Toulon », a commenté Laurent Castaing, le directeur Général des Chantiers de l’Atlantique.
« Le départ du navire pour son port d’attache est un jalon important pour la DGA, la Marine nationale, les Chantiers de l’Atlantique, Naval Group et tous nos partenaires industriels. Nous sommes fiers de faire partie de ce programme européen et restons pleinement engagés à offrir à la DGA et à la Marine nationale les meilleures expertises des secteurs civil et militaire dans la construction des navires de fort tonnage », a fait valoir Olivier de la Bourdonnaye, Directeur Bâtiments de surface de Naval Group.
Pour rappel, le programme FLOTLOG a fait l’objet d’un contrat de 1,7 milliard d’euros, notifié à Naval Group et aux Chantiers de l’Atlantique par le ministère des Armées, via l’OCCAr. Quatre BRF doivent être construits, selon le modèle du LSS [Logistic Support Ship] A5335 Vulcano, du constructeur italien Fincantieri. La construction du second, le « Jacques Stosskopf » doit commencer à Saint-Nazaire d’ici environ un an, alors que la coupe de sa première tôle a été réalisée en février 2022 au chantier naval de Castellammare di Stabia [Italie].
D’une longueur de 194 mètres pour une largeur de 24 mètres et un déplacement de 31’000 tonnes en charge [16’000 tonnes à vide], les BRF auront une capacité d’emport de 1’500 tonnes de fret et de 13’000 m3 de carburants. D’une autonome de 8000 nautiques, ils seront mis en oeuvre par un équipage de 130 marins. Dotés d’une double coque, ils disposent d’une passerelle de navigation à 360°, de quatre mâts de ravitaillement polyvalents permettant le soutien simultané de deux navires et d’une plateforme aéronautique pouvant accueillir un hélicoptère NH-90 ainsi qu’un drone aérien. Leur armement repise sur deux systèmes RAPIDFire de 40 mm, fournis par Thales et Nexter.
Photo : Marine nationale
PartagezTweetezPartagezEnregistrerPartagezPartagezTweetezTweetezPartagezPartagezEnregistrerEnregistrerMis sur cale en décembre 2021, puis lancé en avril 2022, le premier Bâtiment ravitailleur de forces [BRF] du programme FLOTLOG [Flotte Logistique], le « Jacques Chevallier », a quitté le chantier naval de Saint-Nazaire dans la nuit du 19 au 20 mars, pour une nouvelle campagne d’essais en mer, à l’issue de laquelle il rejoindre la base navale de Toulon, son port d’attache, après un détour par Brest. C’est en effet ce que vient d’annoncer Naval Group.
En réalité, le départ du BRF « Jacques Chevallier » aurait dû avoir lieu plus tôt, c’est à dire après la première cérémonie des couleurs, au cours de laquelle le pavillon français a été hissé pour la première fois à son bord.
« C’est un jalon important dans la prise en main par la Marine d’un nouveau bâtiment. Elle suit la prise d’armement pour essais [PAE] à l’occasion de laquelle le capitaine de vaisseau Pierre Ginefri a été désigné commandant du premier équipage d’armement en janvier 2023 », avait expliqué la Marine nationale, le 3 mars dernier.
Seulement, le mouvement social contre la réforme des retraites a retardé d’une semaine le départ du navire pour son futur port d’attache.
Quoi qu’il en soit, souligne Naval Group, « le BRF ‘Jacques Chevallier’ a franchi une nouvelle étape en quittant son port constructeur avant sa réception par l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr], pour le compte de la Direction générale de l’armement [DGA], et sa livraison à la Marine nationale à l’été 2023 ».
Le BRF doit arriver à Toulon d’ici la fin du mois de mars. Avant cela, les essais en mer auxquels il sera soumis se concentreront sur son système de ravitaillement à la mer [fourni par les Chantiers de l’Atlantique] ainsi que sur son système de combat et de communication [livré par Naval Group].
« Nous nous félicitons de l’excellent résultat obtenu grâce à la bonne coopération de nos équipes et de celles de nos différents partenaires. Nous allons maintenant poursuivre cette collaboration de qualité jusqu’à la livraison du navire au mois de juillet à Toulon », a commenté Laurent Castaing, le directeur Général des Chantiers de l’Atlantique.
« Le départ du navire pour son port d’attache est un jalon important pour la DGA, la Marine nationale, les Chantiers de l’Atlantique, Naval Group et tous nos partenaires industriels. Nous sommes fiers de faire partie de ce programme européen et restons pleinement engagés à offrir à la DGA et à la Marine nationale les meilleures expertises des secteurs civil et militaire dans la construction des navires de fort tonnage », a fait valoir Olivier de la Bourdonnaye, Directeur Bâtiments de surface de Naval Group.
Pour rappel, le programme FLOTLOG a fait l’objet d’un contrat de 1,7 milliard d’euros, notifié à Naval Group et aux Chantiers de l’Atlantique par le ministère des Armées, via l’OCCAr. Quatre BRF doivent être construits, selon le modèle du LSS [Logistic Support Ship] A5335 Vulcano, du constructeur italien Fincantieri. La construction du second, le « Jacques Stosskopf » doit commencer à Saint-Nazaire d’ici environ un an, alors que la coupe de sa première tôle a été réalisée en février 2022 au chantier naval de Castellammare di Stabia [Italie].
D’une longueur de 194 mètres pour une largeur de 24 mètres et un déplacement de 31’000 tonnes en charge [16’000 tonnes à vide], les BRF auront une capacité d’emport de 1’500 tonnes de fret et de 13’000 m3 de carburants. D’une autonome de 8000 nautiques, ils seront mis en oeuvre par un équipage de 130 marins. Dotés d’une double coque, ils disposent d’une passerelle de navigation à 360°, de quatre mâts de ravitaillement polyvalents permettant le soutien simultané de deux navires et d’une plateforme aéronautique pouvant accueillir un hélicoptère NH-90 ainsi qu’un drone aérien. Leur armement repise sur deux systèmes RAPIDFire de 40 mm, fournis par Thales et Nexter.
Photo : Marine nationale
BBC
Ukraine war: The front line where Russian eyes are always watching
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Watch: Quentin Sommerville and cameraman Darren Conway on the front lines during a Russian attack
The line of trees appears to fragment and disappear as it winds its way towards the Russian positions on the outskirts of the small town of Velyka Novosilka.
Dima, a Ukrainian army infantryman with the 1st Separate Tank Brigade, treads carefully along a path where army boots have worn through the spring clover. The zero line - the final trench - lies ahead. Russian troops are only 700m away.
Further north in Bakhmut, the Ukranians have been losing ground. But here in the south of Donetsk province, Ukrainian tanks and infantrymen are standing firm.
Despite months of vicious Russian attacks, Dima says the brigade has lost less than 10m of territory. Russian forces, he says, have sustained heavy losses.
It is a stricken landscape, where trenches lie exposed to Russian observation posts and surveillance drones. On this front line, Russian eyes are always watching, waiting for an opportunity to attack.
As we pass the infantry trenches, the clover begins to vanish, replaced by mud and bomb craters. Landmines and unexploded shells litter the ground. The treetops, still bare from winter, are now split and shattered. "There was a tank battle here recently," says Dima, "we drove them back".
A soldier in a trench shovels soft, red soil, hardly making a sound. From a nearby village, the patter of automatic gunfire catches the breeze.
"There were often battles in the village. Sometimes the whole village was on fire. They threw phosphorus, or I don't even know what they threw," Dima explains. He is over 6'4'' tall with pale blue eyes made brighter by the dark circles under them. His AK-47 is slung over his shoulder; on his body armour hangs a spoon, a can opener, and a small pair of pliers.
The danger here lies outside the trenches. A moment's inattention while smoking a cigarette can end in death if a mortar or grenade lands nearby. "Generally, they shell every day," says Dima, indicating Russian positions. These men took casualties recently, but they are a fraction of the Ukrainian losses from the close-quarter fighting in Bakhmut.
Suddenly a shell whines overhead, landing to the left of our group. The six of us run for cover and hit the ground. I lose sight of Dima, but someone shouts that a Russian tank is firing. A second explosion hits, covering me in dirt. It was closer this time, perhaps 10ft away. I head for cover and see Dima standing tall in a trench. Inside is a timber-covered shelter, which four of us cram inside. As Dima lights a cigarette, there is another explosion nearby.
"They simply have an unlimited amount of shells," he says. "They have entire warehouses full of [them]. They can shoot all day, and they won't run out of shells. But us? We'd run out of shells this year. So we're forming various assault brigades and we've been given tanks. I think with those we'll win. We're Cossacks. So, brave guys, we can handle it."
When their positions are under attack, he explains, they take cover in trench dugouts, while one soldier stays on watch looking for enemy infantry and drones. He has learned to cope, he says. "There was fear for the first few times. When I first came. Now it has all, somehow, faded away. It's become as solid as a rock. Well, there are some fears - everyone has them".
Another shell lands close enough to knock him off his feet. "That was a good one," he says, shaking his head and dusting himself off.
Dima is only 22 years old and from the central industrial city of Kremenchuk. He worked in a petro-chemical factory before the war, and like many of the soldiers fighting here, his adult life has barely started. When I ask what he tells his family, he responds, "I don't have a family yet. I have my mum - I don't have anyone else for now." He calls home twice a day, in the morning and evening. "She doesn't know much - I don't tell her everything," he says, his voice trailing off.
Among the soldiers there is disagreement over what the Russians are firing. It could be tank fire, mortars or grenades working on the Ukrainian positions - or a combination of all three. A bearded soldier, grimy with days at the front, enters the dugout and makes a whirling motion with his finger. A Russian drone is overhead. Even here there is uncertainty, it could be armed, or it could be a reconnaissance drone. There is nothing to do but to wait until the barrage is over, or it gets dark.
I leave the men just after sunset. The brigade's tanks are firing back at the Russians now, and as I return, a fresh shift of soldiers takes up positions along the trenches. I'm mindful in the fading light of where I step, remembering the anti-personnel mines on the route in.
Tanks and artillery dominate here, with the brigade's Ukrainian-made T64 Bulat tanks operating every day. "Tankers are like the older brother of infantry," says tank commander Serhii. "When the infantry is being hurt, the tankers are coming. But the problem is that we can't always come."
The 1st Separate Tank Brigade is one of the most decorated in the army. Its commander Col Leonid Khoda is awaiting the arrival of Western tanks, including the British Challenger II, and has already sent men for training on German Leopard tanks.
The enemy "has a completely different goal," he says. "We protect our state, our land, our relatives, we have a different motivation. They have no way out. Their leadership, their party said, no step back. Because to retreat means prison, means execution. So they are moving forward like a lamb to the slaughter."
In February, the Russians tried to break through the front line 30km away, a bold move that would have put the rest of unoccupied Donetsk at risk. The advance ended in catastrophe, with hundreds of Russians dead, dozens of their tanks lost, and an armoured brigade all but annihilated.
Recalling one of February's attacks around the town of Vuhledar 13km away, Col Leonid Khoda, describes it as "an act of desperation". The enemy brigade was in effect, wiped out, he says. "But lately they've started to change tactics."
Much of Donbas is rough with grit of the industrial age. Great abandoned factories and monumental slag heaps dominate the landscape, but not here. The land Col Khoda's men are protecting specifically is the market town of Velyka Novosilka.
Before the war, the town had a modern school, a tidy fire station and a three-storey kindergarten. All now stand forlorn and battered.
The army driver bringing us to the town swerves to avoid a rocket embedded in the road. Another Russian shell lands in a nearby neighbourhood, sending a long arc of dirt into the grey sky. The small homes and cottages of the town speed past the window, and even as broken as they are, it's plain to see this was a prosperous town before the war.
Some 10,000 people used to live here - now there are fewer than 200. "Only mice, cats and dogs thrive here now and they also hide from the shelling," one of the soldiers in the car says.
At one of the shelters I meet Iryna Babkina, the local piano teacher who is trying to hold together the remaining threads of her town. With blazing red hair, she is quietly determined to remain in the town. A few dozen residents live in the cold, damp shelter, and Iryana helps care for the older ones.
She describes what has happened to the town as akin to a feeling of "grief". "It used to be such a beautiful place," she says. "It's [now] more of a sadness - the sadness of how it used to be, the sadness of what it is now."
Russian bombs often add to the mountain of grief. In the dimly lit basement shelter warmed by a wood-burning stove, I hear a voice. Sitting alone on a bed is Maria Vasylivna, 74.
Before Iryna introduces us, she whispers, "It's difficult for her to speak, her husband was killed by shrapnel recently."
Maria takes my hands. "Oh you are cold," she says, warming them between hers.
Her husband, Sergiy, 74, was too ill to come to the shelter, and remained in their home even as Russian bombs fell across the neighbourhood.
In a soft voice she tells me, "He bled to death overnight. I was here and he was at home. I came in the morning, and he was gone. We buried him and that's it." They had been married 54 years.
Before I leave, Iryna takes me through the town's school. Its lilac-painted corridors are scattered with debris, and the windows have been blown in by Russian bombs. Children's jackets still hang on coat pegs and homemade Christmas decorations stand uncollected on a shelf.
On a wall above a pale blue radiator, a group picture shows the kids football team celebrating a win. Outside the window, the same pitch is cratered, and the nearby climbing frames mangled by shelling. The tail fin of an unexploded Russian rocket sticks out from the playground asphalt.
A piano stands in the corridor and Iryna sits down to play. But no tune comes, the piano is too badly damaged. She has no music to play and no children to teach. The last of them were forcibly evacuated from the town by police last month and taken to somewhere safer. Her own daughter was among them.
"There's only the sounds of shells," she says. "The school is smashed, instruments are ruined, but it is fine, we will rebuild it, and the music will sound again - along with the children's laughter."
These are the ties that bind people here, whether civilian or soldier. The determination to resist is the enduring weapon in Ukraine's arsenal, as vital to the country's survival as any armoured tank or infantry trench.
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L’Union européenne débloque deux milliards d’euros pour livrer des munitions à l’Ukraine
par Laurent Lagneau · 20 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerSi le sujet des avions de combat a donné lieu à maints débats au cours de ces dernières semaines, les forces ukrainiennes ont des besoins beaucoup plus urgents à satisfaire pour contrer l’offensive russe. Outre les systèmes de défense aérienne, celles-ci doivent impérativement refaire leurs stocks de munitions, notamment d’obus de 155 mm. Et pour cause : en moyenne, elles en tirent entre 10’000 et 20’000 par jour.
D’ailleurs, Kiev a dit vouloir 350’000 obus par mois pour permettre à ses troupes de contenir les assauts russes maus aussi permettre à ces dernières de lancer des contre-offensives.
D’où le plan de l’Union européenne [UE], qui, doté de deux milliards d’euros, vise à livrer au moins un million d’obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et à regarnir les stocks des pays membres, dont certains sont déjà presque épuisés.
Ce plan a fait l’objet d’un accord de principe, ce 20 mars, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept. Mais il doit encore être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement, lors du Conseil européen des 23 et 24 mars.
Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement…
Ensuite, un second milliard d’euros sera utilisé pour un achat mutualisé de munitions d’artillerie destinés aux forces ukrainiennes. Au regard des tarifs actuels, cette enveloppe permettra de livrer 250’000 obus à ces dernières. Soit de quoi tenir entre 12 et 25 jours… si la consommation observée jusqu’alors est la même.
À noter que que le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a affirmé que l’objectif de fournir un million de munitions au cours de l’année prochaine n’était pas gravé dans le marbre » car « il est possible que nous ne puissions pas l’atteindre ».
D’où le troisième volet de ce plan, lequel parle d’augmenter les capacités de production des industriels européens afin de « reconstituer les stocks des pays de l’UE et continuer à approvisionner les forces ukrainiennes ».
More artillery ammunition for Ukraine as fast as possible. This was the main focus of today’s EU Foreign Affairs Council. I anticipate the swift adoption of big decisions which will bolster Ukraine’s capabilities on the battlefield. pic.twitter.com/oQpIZDa3EJ
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) March 20, 2023
« Plus de munitions d’artillerie pour l’Ukraine aussi vite que possible. C’était l’objet principal du Conseil des affaires étrangères de l’UE d’aujourd’hui. Je m’attends à l’adoption rapide de grandes décisions qui renforceront les capacités de l’Ukraine sur le champ de bataille », s’est félicité Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne.
Les deux milliards d’euros de ce plan proviendront de la Facilité européenne pour la paix [FEP], un fonds abondé par les États membres en fonction de leur PIB. À que l’Autriche, Malte et l’Irlande ne participent au financement de livraisons d’armes. Un accord de principe a également été trouvé pour augmenter de 3,5 milliards d’euros la dotation de cette FEP.
Cela étant, livrer des obus est une chose… Mais s’assurer que les forces ukrainiennes ont les moyens de les tirer en est une autre. En clair, le maintien en condition opérationnelle [MCO] des pièces d’artillerie qui leur ont été livrées [et d’autres doivent l’être encore] est crucial. Et celui-ci ne sera pas forcément aisé à assurer, compte-tenu de la diversité des canons donnés à Kiev.
L’Union européenne débloque deux milliards d’euros pour livrer des munitions à l’Ukraine
par Laurent Lagneau · 20 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerSi le sujet des avions de combat a donné lieu à maints débats au cours de ces dernières semaines, les forces ukrainiennes ont des besoins beaucoup plus urgents à satisfaire pour contrer l’offensive russe. Outre les systèmes de défense aérienne, celles-ci doivent impérativement refaire leurs stocks de munitions, notamment d’obus de 155 mm. Et pour cause : en moyenne, elles en tirent entre 10’000 et 20’000 par jour.
D’ailleurs, Kiev a dit vouloir 350’000 obus par mois pour permettre à ses troupes de contenir les assauts russes maus aussi permettre à ces dernières de lancer des contre-offensives.
D’où le plan de l’Union européenne [UE], qui, doté de deux milliards d’euros, vise à livrer au moins un million d’obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et à regarnir les stocks des pays membres, dont certains sont déjà presque épuisés.
Ce plan a fait l’objet d’un accord de principe, ce 20 mars, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept. Mais il doit encore être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement, lors du Conseil européen des 23 et 24 mars.
Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement…
Ensuite, un second milliard d’euros sera utilisé pour un achat mutualisé de munitions d’artillerie destinés aux forces ukrainiennes. Au regard des tarifs actuels, cette enveloppe permettra de livrer 250’000 obus à ces dernières. Soit de quoi tenir entre 12 et 25 jours… si la consommation observée jusqu’alors est la même.
À noter que que le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a affirmé que l’objectif de fournir un million de munitions au cours de l’année prochaine n’était pas gravé dans le marbre » car « il est possible que nous ne puissions pas l’atteindre ».
D’où le troisième volet de ce plan, lequel parle d’augmenter les capacités de production des industriels européens afin de « reconstituer les stocks des pays de l’UE et continuer à approvisionner les forces ukrainiennes ».
More artillery ammunition for Ukraine as fast as possible. This was the main focus of today’s EU Foreign Affairs Council. I anticipate the swift adoption of big decisions which will bolster Ukraine’s capabilities on the battlefield. pic.twitter.com/oQpIZDa3EJ
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) March 20, 2023
« Plus de munitions d’artillerie pour l’Ukraine aussi vite que possible. C’était l’objet principal du Conseil des affaires étrangères de l’UE d’aujourd’hui. Je m’attends à l’adoption rapide de grandes décisions qui renforceront les capacités de l’Ukraine sur le champ de bataille », s’est félicité Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne.
Les deux milliards d’euros de ce plan proviendront de la Facilité européenne pour la paix [FEP], un fonds abondé par les États membres en fonction de leur PIB. À que l’Autriche, Malte et l’Irlande ne participent au financement de livraisons d’armes. Un accord de principe a également été trouvé pour augmenter de 3,5 milliards d’euros la dotation de cette FEP.
Cela étant, livrer des obus est une chose… Mais s’assurer que les forces ukrainiennes ont les moyens de les tirer en est une autre. En clair, le maintien en condition opérationnelle [MCO] des pièces d’artillerie qui leur ont été livrées [et d’autres doivent l’être encore] est crucial. Et celui-ci ne sera pas forcément aisé à assurer, compte-tenu de la diversité des canons donnés à Kiev.
PartagezTweetezPartagezEnregistrerSi le sujet des avions de combat a donné lieu à maints débats au cours de ces dernières semaines, les forces ukrainiennes ont des besoins beaucoup plus urgents à satisfaire pour contrer l’offensive russe. Outre les systèmes de défense aérienne, celles-ci doivent impérativement refaire leurs stocks de munitions, notamment d’obus de 155 mm. Et pour cause : en moyenne, elles en tirent entre 10’000 et 20’000 par jour.
D’ailleurs, Kiev a dit vouloir 350’000 obus par mois pour permettre à ses troupes de contenir les assauts russes maus aussi permettre à ces dernières de lancer des contre-offensives.
D’où le plan de l’Union européenne [UE], qui, doté de deux milliards d’euros, vise à livrer au moins un million d’obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et à regarnir les stocks des pays membres, dont certains sont déjà presque épuisés.
Ce plan a fait l’objet d’un accord de principe, ce 20 mars, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept. Mais il doit encore être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement, lors du Conseil européen des 23 et 24 mars.
Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement…
Ensuite, un second milliard d’euros sera utilisé pour un achat mutualisé de munitions d’artillerie destinés aux forces ukrainiennes. Au regard des tarifs actuels, cette enveloppe permettra de livrer 250’000 obus à ces dernières. Soit de quoi tenir entre 12 et 25 jours… si la consommation observée jusqu’alors est la même.
À noter que que le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a affirmé que l’objectif de fournir un million de munitions au cours de l’année prochaine n’était pas gravé dans le marbre » car « il est possible que nous ne puissions pas l’atteindre ».
D’où le troisième volet de ce plan, lequel parle d’augmenter les capacités de production des industriels européens afin de « reconstituer les stocks des pays de l’UE et continuer à approvisionner les forces ukrainiennes ».
More artillery ammunition for Ukraine as fast as possible. This was the main focus of today’s EU Foreign Affairs Council. I anticipate the swift adoption of big decisions which will bolster Ukraine’s capabilities on the battlefield. pic.twitter.com/oQpIZDa3EJ
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) March 20, 2023
« Plus de munitions d’artillerie pour l’Ukraine aussi vite que possible. C’était l’objet principal du Conseil des affaires étrangères de l’UE d’aujourd’hui. Je m’attends à l’adoption rapide de grandes décisions qui renforceront les capacités de l’Ukraine sur le champ de bataille », s’est félicité Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne.
Les deux milliards d’euros de ce plan proviendront de la Facilité européenne pour la paix [FEP], un fonds abondé par les États membres en fonction de leur PIB. À que l’Autriche, Malte et l’Irlande ne participent au financement de livraisons d’armes. Un accord de principe a également été trouvé pour augmenter de 3,5 milliards d’euros la dotation de cette FEP.
Cela étant, livrer des obus est une chose… Mais s’assurer que les forces ukrainiennes ont les moyens de les tirer en est une autre. En clair, le maintien en condition opérationnelle [MCO] des pièces d’artillerie qui leur ont été livrées [et d’autres doivent l’être encore] est crucial. Et celui-ci ne sera pas forcément aisé à assurer, compte-tenu de la diversité des canons donnés à Kiev.
PartagezTweetezPartagezEnregistrerPartagezPartagezTweetezTweetezPartagezPartagezEnregistrerEnregistrerSi le sujet des avions de combat a donné lieu à maints débats au cours de ces dernières semaines, les forces ukrainiennes ont des besoins beaucoup plus urgents à satisfaire pour contrer l’offensive russe. Outre les systèmes de défense aérienne, celles-ci doivent impérativement refaire leurs stocks de munitions, notamment d’obus de 155 mm. Et pour cause : en moyenne, elles en tirent entre 10’000 et 20’000 par jour.
D’ailleurs, Kiev a dit vouloir 350’000 obus par mois pour permettre à ses troupes de contenir les assauts russes maus aussi permettre à ces dernières de lancer des contre-offensives.
D’où le plan de l’Union européenne [UE], qui, doté de deux milliards d’euros, vise à livrer au moins un million d’obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et à regarnir les stocks des pays membres, dont certains sont déjà presque épuisés.
Ce plan a fait l’objet d’un accord de principe, ce 20 mars, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept. Mais il doit encore être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement, lors du Conseil européen des 23 et 24 mars.
Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement…
Ensuite, un second milliard d’euros sera utilisé pour un achat mutualisé de munitions d’artillerie destinés aux forces ukrainiennes. Au regard des tarifs actuels, cette enveloppe permettra de livrer 250’000 obus à ces dernières. Soit de quoi tenir entre 12 et 25 jours… si la consommation observée jusqu’alors est la même.
À noter que que le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a affirmé que l’objectif de fournir un million de munitions au cours de l’année prochaine n’était pas gravé dans le marbre » car « il est possible que nous ne puissions pas l’atteindre ».
D’où le troisième volet de ce plan, lequel parle d’augmenter les capacités de production des industriels européens afin de « reconstituer les stocks des pays de l’UE et continuer à approvisionner les forces ukrainiennes ».
More artillery ammunition for Ukraine as fast as possible. This was the main focus of today’s EU Foreign Affairs Council. I anticipate the swift adoption of big decisions which will bolster Ukraine’s capabilities on the battlefield. pic.twitter.com/oQpIZDa3EJ
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) March 20, 2023
More artillery ammunition for Ukraine as fast as possible. This was the main focus of today’s EU Foreign Affairs Council. I anticipate the swift adoption of big decisions which will bolster Ukraine’s capabilities on the battlefield. pic.twitter.com/oQpIZDa3EJ
pic.twitter.com/oQpIZDa3EJ— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) March 20, 2023
March 20, 2023
« Plus de munitions d’artillerie pour l’Ukraine aussi vite que possible. C’était l’objet principal du Conseil des affaires étrangères de l’UE d’aujourd’hui. Je m’attends à l’adoption rapide de grandes décisions qui renforceront les capacités de l’Ukraine sur le champ de bataille », s’est félicité Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne.
Les deux milliards d’euros de ce plan proviendront de la Facilité européenne pour la paix [FEP], un fonds abondé par les États membres en fonction de leur PIB. À que l’Autriche, Malte et l’Irlande ne participent au financement de livraisons d’armes. Un accord de principe a également été trouvé pour augmenter de 3,5 milliards d’euros la dotation de cette FEP.
Cela étant, livrer des obus est une chose… Mais s’assurer que les forces ukrainiennes ont les moyens de les tirer en est une autre. En clair, le maintien en condition opérationnelle [MCO] des pièces d’artillerie qui leur ont été livrées [et d’autres doivent l’être encore] est crucial. Et celui-ci ne sera pas forcément aisé à assurer, compte-tenu de la diversité des canons donnés à Kiev.
France24 - Monde
Au Sénégal, Macky Sall exige des mesures pour "préserver l'ordre public"
Publié le : 23/03/2023 - 01:47
FRANCE 24
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Alors que le Sénégal est secoué par des troubles depuis le 16 mars, jour du début du procès pour diffamation de l'opposant Ousmane Sonko, le président du Sénégal, Macky Sall, a exigé, mercredi, que le gouvernement prenne des mesures pour "préserver l'ordre public".
Le président sénégalais, Macky Sall, a demandé, mercredi 22 mars, au gouvernement des mesures pour "préserver l'ordre public", après des troubles liés à un procès de l'opposant Ousmane Sonko qui ont fait au moins un mort.
Macky Sall "a demandé au gouvernement de prendre toutes les mesures idoines pour assurer la sécurisation absolue des biens et des personnes", selon un communiqué officiel. Il a parlé de "l'impératif de préserver les acquis démocratiques et l'ordre public au Sénégal", pays qui a la réputation d'être un rare îlot de stabilité dans une région troublée.
Un homme a été tué mardi en Casamance (sud) dans des heurts entre partisans d'Ousmane Sonko et forces de l'ordre, selon un élu local et un responsable administratif.
>> Sénégal : troubles à Dakar pendant le procès de l'opposant Ousmane Sonko
Depuis le 16 mars, jour du début du procès d'Ousmane Sonko, poursuivi en diffamation par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, des incidents ont éclaté dans plusieurs villes. L'audience a été renvoyée au 30 mars.
Malaise dû à un "produit toxique"
Ousmane Sonko a quitté mardi la clinique privée de Dakar où il était hospitalisé depuis cinq jours, a-t-on appris mercredi auprès de son parti. Il a déclaré y avoir reçu des soins après un malaise dû à un "produit toxique" dont il dit avoir été aspergé lors de son transfert contraint par les forces de l'ordre vers le tribunal de Dakar pour son procès.
Par ailleurs, la police a placé mercredi soir en garde à vue le responsable de la communication du parti d'Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye, pour "diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions", a annoncé à l'AFP un responsable de la formation politique, Ousseynou Ly. Il lui est reproché une publication sur Facebook parlant d'une "substance inconnue" qui aurait été "aspergée" sur Ousmane Sonko, a indiqué Ousseynou Ly.
Le ministre Niang poursuit Ousmane Sonko pour diffamation, injures et faux. Il lui reproche d'avoir déclaré qu'il avait été épinglé par un rapport d'une institution de contrôle pour sa gestion d'un fonds pour l'emploi des jeunes dans l'agriculture.
>> Sénégal : que reproche-t-on à Ousmane Sonko, leader de l'opposition, et que risque-t-il ?
L'enjeu dépasse largement la réputation du ministre. Les textes en vigueur prévoient une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans certains cas de condamnation. Ousmane Sonko risque donc d'être déclaré inéligible pour la présidentielle de 2024. Macky Sall a maintenu ouverte la question de sa candidature à un troisième mandat en 2024, dans un entretien au magazine français L'Express lundi.
Ousmane Sonko et ses supporteurs dénoncent une instrumentalisation de la justice par le pouvoir pour l'éliminer politiquement. En mars 2021, la mise en cause d'Ousmane Sonko dans une autre affaire de viols présumés et son arrestation avaient contribué à déclencher les plus graves émeutes depuis des années au Sénégal, qui avaient fait au moins une douzaine de morts. Le procès n'a pas encore eu lieu.
Avec AFP
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Sénégal : renvoi du procès pour diffamation d’Ousmane Sonko, des heurts à Dakar
Sénégal : l'opposant Ousmane Sonko bloqué à Dakar, des élus visés par des gaz lacrymogènes
Au Sénégal, l'opposant Ousmane Sonko dénonce une tentative d'assassinat
Opex 360
La réparation du porte-avions HMS Prince of Wales risque de coûter plus cher que prévu
par Laurent Lagneau · 20 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerDepuis son admission au service, en décembre 2019, le second porte-avions britanniques, le HMS Prince of Wales, n’a pas été épargné par les avaries, avec notamment deux inondations de ses compartiments [dont une qui endommagea sérieusement son installation électrique, en octobre 2020]. La dernière en date est survenue en août dernier, avec une rupture d’un accouplement SKF au niveau de sa ligne d’arbres d’hélice à tribord, alors qu’il s’apprêtait à assurer la mission Westlant 22, en Amérique du Nord.
Depuis, le porte-avions est en cale sèche, au chantier naval de Rosyth [Écosse]. Début janvier, la Royal Navy avait dit que les réparations seraient terminées d’ici le printemps. Et de préciser que le HMS Prince of Wales entrerait dans une « autre période de maintenance » portant sur ses installations aéronautiques avant d’être de nouveau opérationnel.
Seulement, en février, il est apparu que la ligne d’arbre d’hélices à babord présentait aussi des signes de fatigue… D’où la décision d’effectuer des réparations à titre préventif. Évidemment, cela n’est pas sans conséquence, à la fois sur la facture du chantier ainsi que sur la disponibilité du navire.
En effet, selon l’édition dominicale du quotidien The Times, le coût des réparations s’éleverait désormais à 20 millions de livres… et le porte-avions devrait quitter Rosyth à la fin du mois de mai.
Une source du ministère de la Défense [MoD] a « déclaré que prolonger le séjour d’un porte-avions en cale sèche est extrêmement coûteux et a confirmé que la facture des réparations s’élevait désormais à 20 millions de livres sterling, alors que les estimations précédentes avançaient un montant de 3 millions de livres sterling », écrit le Sunday Times.
Reste à savoir qui va payer la facture… alors que le consortium « Aircraft Carrier Alliance », créé par BAE Systems, Babcock et Thales pour la contruction des deux porte-avions de la Royal Navy, a été dissous.
Pour le moment, l’enquête sur les causes de cette avarie subie par le HMS Prince of Wales n’a pas encore livré ses conclusions. Cependant, à en croire le journal britannique, les tests des lignes d’arbre – fournies par le norvégien Kongsberg – effectués lors de la construction du navire n’avaient identifié aucun problème.
Quoi qu’il en soit, pour un ancien officier de la Royal Navy, cité par le Sunday Times, « quelqu’un a fait une grosse erreur dans le processus de construction, puis, dans le processus d’essai quelqu’un a accepté le risque que cette erreur représenterait pour le fonctionnement du navire ».
La réparation du porte-avions HMS Prince of Wales risque de coûter plus cher que prévu
par Laurent Lagneau · 20 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerDepuis son admission au service, en décembre 2019, le second porte-avions britanniques, le HMS Prince of Wales, n’a pas été épargné par les avaries, avec notamment deux inondations de ses compartiments [dont une qui endommagea sérieusement son installation électrique, en octobre 2020]. La dernière en date est survenue en août dernier, avec une rupture d’un accouplement SKF au niveau de sa ligne d’arbres d’hélice à tribord, alors qu’il s’apprêtait à assurer la mission Westlant 22, en Amérique du Nord.
Depuis, le porte-avions est en cale sèche, au chantier naval de Rosyth [Écosse]. Début janvier, la Royal Navy avait dit que les réparations seraient terminées d’ici le printemps. Et de préciser que le HMS Prince of Wales entrerait dans une « autre période de maintenance » portant sur ses installations aéronautiques avant d’être de nouveau opérationnel.
Seulement, en février, il est apparu que la ligne d’arbre d’hélices à babord présentait aussi des signes de fatigue… D’où la décision d’effectuer des réparations à titre préventif. Évidemment, cela n’est pas sans conséquence, à la fois sur la facture du chantier ainsi que sur la disponibilité du navire.
En effet, selon l’édition dominicale du quotidien The Times, le coût des réparations s’éleverait désormais à 20 millions de livres… et le porte-avions devrait quitter Rosyth à la fin du mois de mai.
Une source du ministère de la Défense [MoD] a « déclaré que prolonger le séjour d’un porte-avions en cale sèche est extrêmement coûteux et a confirmé que la facture des réparations s’élevait désormais à 20 millions de livres sterling, alors que les estimations précédentes avançaient un montant de 3 millions de livres sterling », écrit le Sunday Times.
Reste à savoir qui va payer la facture… alors que le consortium « Aircraft Carrier Alliance », créé par BAE Systems, Babcock et Thales pour la contruction des deux porte-avions de la Royal Navy, a été dissous.
Pour le moment, l’enquête sur les causes de cette avarie subie par le HMS Prince of Wales n’a pas encore livré ses conclusions. Cependant, à en croire le journal britannique, les tests des lignes d’arbre – fournies par le norvégien Kongsberg – effectués lors de la construction du navire n’avaient identifié aucun problème.
Quoi qu’il en soit, pour un ancien officier de la Royal Navy, cité par le Sunday Times, « quelqu’un a fait une grosse erreur dans le processus de construction, puis, dans le processus d’essai quelqu’un a accepté le risque que cette erreur représenterait pour le fonctionnement du navire ».
PartagezTweetezPartagezEnregistrerDepuis son admission au service, en décembre 2019, le second porte-avions britanniques, le HMS Prince of Wales, n’a pas été épargné par les avaries, avec notamment deux inondations de ses compartiments [dont une qui endommagea sérieusement son installation électrique, en octobre 2020]. La dernière en date est survenue en août dernier, avec une rupture d’un accouplement SKF au niveau de sa ligne d’arbres d’hélice à tribord, alors qu’il s’apprêtait à assurer la mission Westlant 22, en Amérique du Nord.
Depuis, le porte-avions est en cale sèche, au chantier naval de Rosyth [Écosse]. Début janvier, la Royal Navy avait dit que les réparations seraient terminées d’ici le printemps. Et de préciser que le HMS Prince of Wales entrerait dans une « autre période de maintenance » portant sur ses installations aéronautiques avant d’être de nouveau opérationnel.
Seulement, en février, il est apparu que la ligne d’arbre d’hélices à babord présentait aussi des signes de fatigue… D’où la décision d’effectuer des réparations à titre préventif. Évidemment, cela n’est pas sans conséquence, à la fois sur la facture du chantier ainsi que sur la disponibilité du navire.
En effet, selon l’édition dominicale du quotidien The Times, le coût des réparations s’éleverait désormais à 20 millions de livres… et le porte-avions devrait quitter Rosyth à la fin du mois de mai.
Une source du ministère de la Défense [MoD] a « déclaré que prolonger le séjour d’un porte-avions en cale sèche est extrêmement coûteux et a confirmé que la facture des réparations s’élevait désormais à 20 millions de livres sterling, alors que les estimations précédentes avançaient un montant de 3 millions de livres sterling », écrit le Sunday Times.
Reste à savoir qui va payer la facture… alors que le consortium « Aircraft Carrier Alliance », créé par BAE Systems, Babcock et Thales pour la contruction des deux porte-avions de la Royal Navy, a été dissous.
Pour le moment, l’enquête sur les causes de cette avarie subie par le HMS Prince of Wales n’a pas encore livré ses conclusions. Cependant, à en croire le journal britannique, les tests des lignes d’arbre – fournies par le norvégien Kongsberg – effectués lors de la construction du navire n’avaient identifié aucun problème.
Quoi qu’il en soit, pour un ancien officier de la Royal Navy, cité par le Sunday Times, « quelqu’un a fait une grosse erreur dans le processus de construction, puis, dans le processus d’essai quelqu’un a accepté le risque que cette erreur représenterait pour le fonctionnement du navire ».
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Depuis, le porte-avions est en cale sèche, au chantier naval de Rosyth [Écosse]. Début janvier, la Royal Navy avait dit que les réparations seraient terminées d’ici le printemps. Et de préciser que le HMS Prince of Wales entrerait dans une « autre période de maintenance » portant sur ses installations aéronautiques avant d’être de nouveau opérationnel.
Seulement, en février, il est apparu que la ligne d’arbre d’hélices à babord présentait aussi des signes de fatigue… D’où la décision d’effectuer des réparations à titre préventif. Évidemment, cela n’est pas sans conséquence, à la fois sur la facture du chantier ainsi que sur la disponibilité du navire.
En effet, selon l’édition dominicale du quotidien The Times, le coût des réparations s’éleverait désormais à 20 millions de livres… et le porte-avions devrait quitter Rosyth à la fin du mois de mai.
Une source du ministère de la Défense [MoD] a « déclaré que prolonger le séjour d’un porte-avions en cale sèche est extrêmement coûteux et a confirmé que la facture des réparations s’élevait désormais à 20 millions de livres sterling, alors que les estimations précédentes avançaient un montant de 3 millions de livres sterling », écrit le Sunday Times.
écritReste à savoir qui va payer la facture… alors que le consortium « Aircraft Carrier Alliance », créé par BAE Systems, Babcock et Thales pour la contruction des deux porte-avions de la Royal Navy, a été dissous.
Pour le moment, l’enquête sur les causes de cette avarie subie par le HMS Prince of Wales n’a pas encore livré ses conclusions. Cependant, à en croire le journal britannique, les tests des lignes d’arbre – fournies par le norvégien Kongsberg – effectués lors de la construction du navire n’avaient identifié aucun problème.
Quoi qu’il en soit, pour un ancien officier de la Royal Navy, cité par le Sunday Times, « quelqu’un a fait une grosse erreur dans le processus de construction, puis, dans le processus d’essai quelqu’un a accepté le risque que cette erreur représenterait pour le fonctionnement du navire ».
New York Times - World
Russia-Ukraine War
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‘Give Me an Abrams!’ Ukrainian Tank Commanders Grow Impatient.
For now, they are holding on with inferior Soviet-era tanks, but relish the idea of taking on the Russians with modern Western battle tanks.
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By Carlotta Gall
Photographs by Daniel Berehulak
OUTSKIRTS OF BAKHMUT, Ukraine — Large snowflakes drifted silently through the trees as two Soviet-era tanks roared to life and churned through the mud up the hill. It was daybreak on one of the last days of winter, and the tank commander and his deputy tramped through the snow checking on the men as they readied for battle.
“The snow will give us cover,” said the commander, Poltava, explaining that Russian reconnaissance Orlan-10 drones that frequently fly over Ukrainian positions would be hampered by the weather. “We will bear it. The main thing is for our enemy to have a hard time and go home.”
Like other members of the Ukrainian military in this article, he insisted on being identified only by his code name.
Equipped with Soviet-era tanks and relying on decades-old training, Poltava, 51, and his deputy, Chancellor, 57, embody the resilience of the Ukrainian Army. Trained at Ukraine’s Kharkiv Tank Institute more than 30 years ago, they were plucked from the ranks of volunteers soon after Russia invaded Ukraine last year and sent to lead a tank company. They have been fighting ever since.
Their training has kept the men alive and their unit operational month after month. They even expanded their arsenal with a Russian T-72 tank captured in a battle in the northeastern city of Kharkiv, though they expressed frustration with the slow pace of deliveries of promised Western battle tanks that would enable them to take the battle to the Russians.
“We need Western equipment so that we can go out at night,” Chancellor said, “and good communication and good optics. Here, it’s all old.”
In a tough war of attrition, though, their personal history casts light on the broader strength of the Ukrainian resistance.
The two men graduated from the tank academy within a few years of each other — Chancellor in 1988 and Poltava in 1992. It was a tumultuous time, with the breakup of the Soviet Union and more than a dozen former Communist countries and Soviet republics gaining independence, and neither continued his military career for long.
Poltava recalled a defining moment when he was a young officer serving under contract with the Russian military in Georgia. During the Russian intervention to annex the Abkhazia region, he was approached by an older Georgian man who asked him what he was doing there.
The State of the War
“I’m standing there, a young officer, and I say, ‘I’m defending the motherland,’” Poltava recalled. “He looks into my eyes. ‘Son, where is your motherland? Where are you from?’ I say, ‘I’m from Kharkiv, Ukraine.’ And he says, ‘And this is Poti, Georgia.’ And he spits in my face. It was like a smack. I was taken aback. And then I thought, ‘Really, what am I doing here?’”
Later, he was deployed to Mozdok in the Caucasus republic of North Ossetia, which Russia used as a base for its wars in Chechnya.
“I was tricked,” Poltava said. “They said I was appreciated as an officer, and sent for promotion, but I realized that it was not my thing.” He left and returned home to Ukraine.
Fighting against the Russian Army has made him reflect on the many untruths he was taught at the Soviet military college, including that Soviet tanks were superior to the American Abrams tanks.
“Now we are facing them and we see it’s like heaven and earth,” Poltava said, “and we understood how much they brainwashed us.”
“We were always told that the U.S. and NATO were our enemy, and it turned out the opposite,” he said. “Those who we thought were our friends stabbed us in the back.”
His deputy, Chancellor, said he had never believed the Soviet propaganda. Both sides of his family had been oppressed under Stalin; his grandfather on his father’s side was executed in 1939, and his mother and her family were dispossessed and deported from Poland in 1945. His parents built a life in Luhansk, in eastern Ukraine, where Chancellor grew up, but they lost their home in 2014, when Russian-backed separatists seized control of the area.
“My parents were orphans and now Russia wants to destroy my family again,” he said. When Russia invaded Ukraine, he left his job in Germany, sent his four children abroad for safety and signed up to fight. “That’s my story,” he shrugged, “but everyone has a story like this.”
The two commanders were grateful for Western support to Ukraine in the war against Russia, but they are still struggling with the Soviet-era equipment, which needs frequent maintenance. This month, one of their tanks, returning from battle in the evening, stalled repeatedly, belching white smoke. And they had to buy their own radios, which they wear strapped to their chests.
Like many of the Ukrainian units that have been battling to hold the city of Bakhmut from a monthslong Russian offensive, they are hoping the Western tanks will give them the upper hand against the Russians, who have a numerical advantage in equipment and personnel. Yet, even as they have heard promises from Western capitals of British Challengers, German Leopards and American Abrams tanks, they have been told to hold the lines with the tanks they have.
“We realize that while our colleagues are training on new equipment, we have to hold,” Poltava said. “But we have a reasonable hope.”
His deputy is more impatient.
“You wake up and you think, Oh damn, I woke up in the war again,” he said. “Give me an Abrams or get me out of here!”
Their position had been shelled overnight, he said, and a few days earlier he and Poltava had narrowly escaped injury in an artillery strike.
“I’m standing there, and right behind the tank — WHAM!” he said. “Two and a half hours we were sitting in a hole. Commander, me and a dog.”
Joking apart, the two commanders showed no signs of giving up the fight against Russia.
“They will not withdraw from Ukraine just like that,” Poltava said.
Chancellor said Ukrainians would fight even without Western assistance. “We will beat them even with stones, but it will take longer,” he said. “We will beat them with sticks.”
For all their difficulties, motivation remains high because Ukrainians have more reason to fight than the Russians do, Poltava said: “We are at home. We didn’t invite anyone to come here with weapons.”
Members of his tank crews, their faces grimy from days without a break on the front lines, made light of their lot, too. Some of the men jumped down from their vehicles for a smoke and suddenly cracked up in laughter over a shared joke.
“They are about to go into battle and they are laughing like horses,” Poltava said. “Morale, psychology is OK. They are tired, but they still have a sense of humor.”
The tank unit spends most days lying in wait to ambush Russian troops and engaging them in direct fire fights. “It’s hunting the hunter,” a tank commander, Svyatosha, 38, said with a grin.
“It’s the best job,” he said. “They feed you, dress you, give you an expensive tank, fuel it, give you ammunition. And they don’t charge you money for that. What’s not to like?”
Oleksandr Chubko contributed reporting.
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New York Times - World
The Latest: War in UkraineZelensky Tours Kherson as Ukraine Tries to Raise Pressure on Russian Forces
Kyiv March 23, 9:21 p.m.
Moscow March 23, 10:21 p.m.
Washington March 23, 3:21 p.m.
Here’s what we know:
The Ukrainian president toured parts of southern Ukraine affected by Russian strikes, a day after he met with troops near the embattled eastern city of Bakhmut. Here is what we’re covering:
Zelensky visits the Kherson region, his second straight day traveling near a frontline area.
Ukraine’s recovery from a year of war will cost $411 billion, the World Bank says.
Slovakia makes its first delivery of pledged Soviet-era fighter jets to Ukraine.
Health care services in Ukraine are being destroyed, a report from Doctors Without Borders finds.
E.U. leaders give final approval to sending a million artillery shells to Ukraine.
Canada extends the deadline for Ukrainians to apply for a temporary visa program.
The situation at the Zaporizhzhia nuclear plant remains perilous, the U.N. says.
President Volodymyr Zelensky of Ukraine visited the southern Ukrainian region of Kherson, touring areas affected by Russia’s full-scale invasion and its monthslong campaign to destroy Ukraine’s energy infrastructure, he said on Thursday.
“We have to ensure full restoration and protection of our energy sector!” Mr. Zelensky said in a post on Telegram, the social messaging app. “I am grateful to everyone who works for this and returns the light to our people!”
The visit was Mr. Zelensky’s second to a frontline area in two days. On Wednesday, he made a defiant trip to the area around the devastated eastern city of Bakhmut, which has become a potent symbol of Ukrainian resistance as Kyiv’s forces battle to hold off a relentless Russian onslaught.
Mr. Zelensky’s travels to regions partly occupied by Russia come as Western allies ramp up supplies of weapons and ammunition to Ukraine, which is preparing for an anticipated counteroffensive that could include a push to retake captured territory.
Though Ukraine recaptured the city of Kherson, the regional capital, from Russian forces last November in one of its most significant victories of the yearlong war, Moscow still controls territory in the wider Kherson Province. Russian forces have used positions on the eastern bank of the Dnipro River to shell the city of Kherson on the opposite side of the waterway, preventing Kyiv from being able to restore a sense of normality in the city.
On Thursday, Ukraine’s Armed Forces said they were escalating artillery strikes against Russian positions east of the Dnipro. “We are working to make the enemy feel our presence, our pressure,” Natalia Humeniuk, a spokeswoman for the Ukrainian military’s southern command, said on national television.
Russia has sought to toughen its defenses, and there was no immediate indication that shelling of the city of Kherson had lessened. Vladimir Saldo, the Russian-appointed governor of Kherson, said on Russian television this week that Moscow’s forces had “strengthened by a factor of three the line of defense” on the eastern side of the river.
Over the winter months, parts of the Kherson region endured weeks without access to electricity and water, as Russian forces rained missiles, rockets and drones down on energy infrastructure targets in an apparent bid to freeze residents.
During the trip on Thursday, Mr. Zelensky said he visited Posad-Pokrovske, a farming village that was largely destroyed during the fight for the city of Kherson, which is about 20 miles away. “Currently, the restoration of electricity and water supply is underway here, the medical clinic is being rebuilt, and people are returning,” Mr. Zelensky said on Telegram.
His trips have come days after Russia’s president, Vladimir V. Putin, visited the southern Ukrainian city of Mariupol, about 50 miles southeast of the Ukrainian-controlled town of Vuhledar — where Russian forces sustained heavy losses just weeks ago and where fighting continues. It is believed to be the closest the Russian leader has come to the front line since his forces’ invasion last year.
— Enjoli Liston
Rebuilding Ukraine after one year of Russia’s war will cost $411 billion, with the conflict’s cost growing as it continues, the World Bank said in a report released Thursday.
The new figure represents a substantial increase from one the bank released in September, when it estimated the cost of rebuilding at $349 billion. Since fall, Russia has stepped up targeted attacks on Ukraine’s infrastructure, leaving civilians without access to power, heating or water.
Destruction from the war and the loss of lives and livelihoods have pushed more than seven million Ukrainians into poverty, undoing 15 years of development, according to the report. The segment of the population living in poverty increased to 24 percent from 5.5 percent in the first year of war, the bank said.
High inflation, particularly for food costs, disproportionately affects low-income households, the report said. In the Kherson region on the front lines along the Black Sea coast, the price of food and nonalcoholic beverages had increased 74 percent in December compared with a year earlier, the report said.
The financial assessment is “just the beginning of the estimation of loss. But some things can’t be rebuilt,” Denise Brown, the United Nations’ resident coordinator in Ukraine, said in a statement. “Behind every home or hospital or school destroyed, a Ukrainian life is affected.”
Direct damage to sectors including housing, transport and energy amount to $135 billion. Disruption to production and other indirect losses total $290 billion, according to the report, a joint effort by the World Bank, the Ukrainian government, the European Commission and the United Nations.
The most urgent needs for 2023 — including energy, housing, critical infrastructure and basic services — will cost $14 billion, the report estimated. This week, the International Monetary Fund said it had reached a preliminary agreement to provide Ukraine with a $15.6 billion financing package over four years to help close a fiscal deficit and pay for recovery efforts.
— Victoria Kim
The State of the War
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The first four of the 13 Soviet-designed fighter jets Slovakia pledged to send to Ukraine have been delivered, and the remaining will arrive in the coming weeks, the Slovak defense ministry said on Thursday.
Poland, which has led efforts to break NATO’s resistance to sending warplanes to help Ukraine defend itself against Russia, became the first country to pledge MIG-29 fighters last week. Slovakia’s pledge followed just one day later.
The arrival of the MIG-29s is not expected to significantly change battlefield dynamics. Many of the aging Slovak jets are in need of repairs, the country’s defense minister, Jaroslav Nad, said in a statement. They will likely be used to provide spare parts for Ukraine’s own Soviet-era jets.
Poland’s campaign for warplanes has resembled its pressure campaign earlier this year to get allies to send advanced battle tanks to Ukraine. Those efforts succeeded in persuading several countries, including Britain, Germany, the United States and Finland, which announced on Thursday that it would send Ukraine a second package of Leopard 2 tanks.
In an interview with The Guardian published on Wednesday, the NATO secretary general Jens Stoltenberg did not rule out the possibility of member nations sending Western jets to Ukraine, saying no decisions on the American-made F-16 fighter planes Ukraine has been pleading had been made.
However, the United States and the U.K. have so far demurred on the question of sending their own warplanes to Ukraine, and a White House spokesman insisted last week that sending the American-made F-16 fighter planes Ukraine has been pleading for was “not on the table right now.”
Instead, the United States has offered help to Slovakia and the U.K. has offered assistance to Poland after their pledges to send MIGs.
The United States offered Slovakia new AH-1Z Viper attack helicopters and AGM-114 Hellfire II air-to-surface missiles as compensation for sending its MIGs, the Slovak defense ministry said on Wednesday.
The U.S. offer could also be understood as compensation for its delay in delivering the 14 F-16s that Slovakia ordered in 2019, Mr. Nad, the defense minister, said.
On Monday, the British armed forces minister, James Heappey, told the German news organization Welt that the U.K. was prepared to help Poland fill gaps in its air defense left by its pledge to send MIGs to Ukraine.
— Anushka Patil
Chronic diseases have gone untreated. Villagers have not been allowed to leave their homes to obtain much-needed medicines. With their closest medical center destroyed, some Ukrainians have been forced to take perilous journeys through risky terrain to obtain care. And some hospitals abandoned by Russian troops have had land mines planted inside them.
These are among the ways that medical services have been subjected to “massive and widespread destruction” in Ukraine, directly putting people at risk even away from the front lines of the battlefield, according to a report released on Thursday by the aid group Doctors Without Borders, also widely known by its French name, Médecins Sans Frontières.
The group, a nongovernmental organization that offers humanitarian medical care, said its teams have been able to work only in areas under Ukrainian control, despite requesting to work in Russian-controlled areas. Russia has seized a wide swath of land in southern and eastern Ukraine since it began its full-scale invasion in February last year.
In Ukrainian-held areas, the group has observed hospitals shut down after Russian aerial attacks and said that on three occasions its staff members found land mines inside functional hospitals that had previously been occupied by Russia.
The group said its teams “discovered the presence of antipersonnel land mines inside functioning hospitals” on Oct. 8, 11, and 15, in areas previously under Russian occupation in the Kherson and Donetsk regions and in the northeastern city of Izium.
“The use of land mines is widespread in frontline areas, but to see them placed in medical facilities is shocking: a remarkable act of inhumanity,” Vincenzo Porpiglia, a project coordinator for the group in the Donetsk region, said in a statement. “It sends a clear message to those who come in search of medicines or treatments: hospitals are not a safe place.”
Even in the Ukrainian capital, Kyiv, far from the front lines, Russia’s attacks on the country’s energy grid have disrupted operations in medical facilities, with surgeons at times working in the dark. Dozens of medical facilities have been targeted in attacks across the country, with doctors and ambulance workers among those killed.
The hospitals that remain open are often working with skeleton crews and are overwhelmed with patients, the report said.
In areas once controlled by Russia but retaken by Ukraine forces, the group found that access to health care during the occupation had depended on the unpredictable behavior of individual Russian troops, with some treating wounded civilians and others looting medical facilities. Food shortages had prevented people from maintaining healthy diets, leading to a variety of health problems, the group said.
Ukrainian doctors and nurses in Russian-held areas of the southern Kherson and Zaporizhzhia regions had repeatedly requested essential medicines from the aid group, which it was partially able to provide from May until September through a single authorized frontline crossing point in the Zaporizhzhia region, it said. But that channel was shut down, and the group “had no option but to stop sending medical supplies,” it said.
“We urge all warring parties to uphold international humanitarian law and their obligations to protect civilians and civilian infrastructure and to ensure unhindered access to lifesaving medicines and medical supplies for people in need,” the group said in a statement.
— Daniel Victor
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BRUSSELS — European Union leaders signed off on plans to provide Kyiv with one million artillery shells on Thursday, the first day of a two-day summit in Brussels to discuss aid to Ukraine and Europe’s competitiveness in the global economy.
The meeting came against the backdrop of growing military demands from Kyiv, which continues to defend itself in a war with Russia that has no end in sight.
The E.U. leaders are also grappling with the repercussions of the visit by China’s leader, Xi Jinping, to Moscow this week. In a joint statement, they said that the bloc “urges all countries not to provide material or other support for Russia’s war of aggression.”
Earlier on Thursday, President Volodymyr Zelensky of Ukraine spoke to the gathering of the 27 E.U. heads of state virtually, pleading for more support as he toured devastated areas near the front line in southern Ukraine.
Mr. Zelensky, speaking from a moving train car, expressed gratitude for the assistance delivered so far but also made the case for more. He said Ukraine needed long-range missiles and modern fighter jets, and urged the leaders to impose more sanctions on Russia and to make faster progress on letting Ukraine join the bloc.
The E.U. leaders gave final approval to the bloc’s pledge to supply Kyiv with one million rounds of ammunition for artillery over the next 12 months, as well as plans to jointly procure artillery shells.
“The European Union and Member States are increasing their efforts to help meet Ukraine’s pressing military and defense needs,” the bloc’s statement said.
The plans, which were initally agreed on this week, contain caveats but represent a significant step in military aid by the bloc, which has traditionally promoted peace. Ukrainian officials say they urgently need the ammunition, which consists of 155-millimeter shells to be used in Western guns, as they try to hold off an intensified Russian assault in eastern Ukraine and prepare for an anticipated counteroffensive aimed at retaking seized territory.
Other items on the agenda include aid measures aimed at tackling inflation, as well as taking stock of energy reserves ahead of next winter.
— Monika Pronczuk
The Canadian immigration ministry is extending the deadline on a visa program that allows Ukrainians to become temporary residents of Canada.
The deadline had been set for this month, but now Ukrainians and their families have until July 15 to apply for a visa in the program. Those with visas will be allowed to travel to Canada until March 31, 2024, and be able to “extend or adjust their temporary status” until then, according to a statement from the ministry issued on Wednesday.
“We continue working to provide Ukrainians with a temporary safe haven and the vital settlement services and supports they need to thrive in communities across Canada,” Sean Fraser, Canada’s immigration minister, said in the statement.
The visa program, which began last year shortly after Russia’s full-scale invasion of Ukraine, eliminates many requirements and lifts limits on how many Ukrainians can apply for visas. This month, the Biden administration extended the amount of time that Ukrainians who fled the war can stay in the United States.
At least eight million people have left Ukraine as refugees since Russia invaded in February 2022, according to the United Nations, and five million more have been displaced inside Ukraine. That has fueled one of the biggest refugee crises since World War II in Europe.
Canada has long pursued a strategy of recruiting immigrants to make up for its aging native-born population and low birthrate, and the strategy has broad public support. The country has set record targets, aiming to attract 1.45 million immigrants from 2023 to 2025. In October, the census agency said that more than one in five Canadians was an immigrant.
The program for Ukrainians allows visa holders to stay in Canada as temporary residents for three years, according to the ministry. The Ukrainians are eligible to apply to work and study permits, financial support and “emergency accommodations” for two weeks after they arrive in the country.
The humanitarian program may also help address Canada’s labor shortage, which has spawned efforts to increase the country’s population, including incentivizing immigration.
“Look, folks, it’s simple to me: Canada needs more people,” Mr. Fraser said during a news conference about efforts to increase immigration in November. “Canadians understand the need to continue to grow our population if we’re going to meet the needs of the labor force, if we’re going to rebalance a worrying demographic trend and if we’re going to continue to reunite families.”
Vjosa Isai contributed reporting.
— Carly Olson
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The Zaporizhzhia Nuclear Power Plant in southern Ukraine could soon be plunged into a blackout for the seventh time as conditions at the facility continue to deteriorate, the United Nations’ nuclear watchdog has warned.
Rafael Mariano Grossi, the director general of the watchdog, the International Atomic Energy Agency, said in a statement on Wednesday that the situation remained perilous. He said that the plant’s reduced staffing levels along with the “psychological stress from the ongoing military conflict” could lead to catastrophe.
The Zaporizhzhia facility, Europe’s largest nuclear power plant, has been under Russian military occupation for more than a year. It is now being managed solely by the Russian nuclear energy conglomerate, Rosatom.
The most immediate concern remains the power supply to the plant. Although all six of its reactors are shut down, it needs power for essential safety and security measures, such as the cooling of reactors. Each time the plant is disconnected from the Ukrainian power grid as a result of nearby military attacks, it relies on diesel generators to prevent a meltdown and a release of radiation.
The plant last lost all off-site power for 11 hours on March 9, the sixth blackout it has endured.
The plant’s only backup power line remains disconnected from the energy grid, leaving the facility with a single high-voltage cable to draw the energy needed to keep cooling and safety equipment running, the United Nations’ atomic agency said. “Without the backup line, any damage to the 750 kV line will result in total loss of all off-site power to the plant,” it said.
That line has been damaged repeatedly and now “may be disconnected for an unknown period of time to perform maintenance/repairs,” the agency said, warning that poor coordination and communication between the Russian operators of the plant and the Ukrainian electrical grid operators could lead to further complications.
Safety at the facility “remains in a precarious state,” Mr. Grossi said. “I once again call for a commitment from all sides to secure nuclear safety and security protection at the plant.”
— Marc Santora
Prince William of Britain met with President Andrzej Duda of Poland on Thursday during a two-day visit to Poland intended to highlight Britain’s support for Ukraine.
He thanked the president for “the ongoing generosity and hospitality of the Polish people,” in a tweet, a day after he said he wanted to “personally thank” British and Polish troops supporting Ukraine’s armed forces.
Earlier on Thursday, William laid a wreath at Warsaw’s Tomb of the Unknown Soldier, just as Queen Elizabeth II and Prince Philip did in 1996.
William arrived in Warsaw on Wednesday on a visit that had been unannounced. He then traveled to the southeastern city of Rzeszow, roughly 50 miles from Poland’s border with Ukraine, where he told troops that “everyone back home thoroughly supports you.”
The Prince of Wales has visited British troops in Rzeszow, Poland near the border of Ukraine to hear about the work they have been doing alongside the Polish Armed Forces. He personally thanked them for "defending our freedoms". pic.twitter.com/AF2kkcxced
He also met with the Polish defense minister, Mariusz Blaszczak, who called the visit a “great honor” and emphasized that British and Polish troops were working “side by side” to strengthen not just Poland’s security, but also the security of NATO’s entire eastern flank.
Poland and Britain have been at the forefront of countries providing aid to Ukraine. Each pledged this year to send Western battle tanks in an effort to coax other allies into doing the same, a move that proved successful. Mr. Duda also said last week that his country would be the first NATO nation to give Ukraine fighter jets.
William was the latest high-profile figure to visit Rzeszow during the war. The city serves as a vital hub of Western military and humanitarian aid. President Biden visited American troops stationed there last year and traveled through the city’s airport on his way to Kyiv in February. And President Volodymyr Zelensky of Ukraine has visited as well, bestowing the honorary title of “Rescuer City” on Rzeszow for its role in supporting Ukraine.
William also met with refugees from Ukraine, including children, and said in a tweet after a visit to an accommodation center that from “the welcoming community and supportive volunteers,” it was “clear to see how the 300 Ukrainian women and children staying here can remain so positive having experienced such hardship.”
— Anushka Patil
France24 - Monde
🔴 En direct : 1,08 million de manifestants en France selon l'Intérieur, 3,5 millions selon la CGT
Publié le : 23/03/2023 - 09:53Modifié le : 23/03/2023 - 19:16
FRANCE 24
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Un total de 1,08 million de manifestants ont défilé jeudi en France, dont 119 000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur, pour la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, marquée par un net rebond de la participation. La CGT annonce de son côté 3,5 millions de manifestants en France, dont 800 000 à Paris. Suivez notre direct sur la mobilisation.
L'intervention télévisée du chef de l'État n'a pas apaisé la colère de la rue. Pour la neuvième journée de mobilisation, la première organisée au niveau national après l'adoption de la loi via l'arme constitutionnelle du 49.3, les opposants en France à la réforme des retraites ont affiché une nouvelle fois leur détermination à faire plier le gouvernement avec un net regain de la mobilisation, mais aussi une radicalisation du mouvement avec de nombreux affrontements entre manifestants et forces de l'ordre dans plusieurs villes. Suivez cette nouvelle journée de grève sur notre liveblog.
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manifestations
Retraites : une 8e journée de mobilisation marquée par l'accord parlementaire sur la réforme
Mobilisation contre la réforme des retraites en net recul, Macron appelé à "consulter le peuple"
New York Times - World
In Israel, Another Divisive Law on Another Day of Mass Protest
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Amid a national crisis over a planned judicial overhaul, Parliament approved a bill protecting the prime minister from being declared unfit to govern.
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By Isabel Kershner
Reporting from Jerusalem
Israel’s Parliament passed legislation early Thursday that would make it more difficult to declare prime ministers incapacitated and remove them from office, a move that critics said was aimed at protecting the country’s leader, Benjamin Netanyahu, who is on trial for corruption.
Under the legislation, the latest in a series of divisive bills pursued by the government, a sitting prime minister could only be declared incapacitated on physical or mental health grounds.
The bill, passed by a bare majority of 61 in the 120-seat Parliament, came just before tens of thousands of Israelis took to the streets for another stormy day of protest against the government plan for a broad overhaul of the judiciary.
Opponents of the plan, which would give the government more control over judicial appointments and weaken the Supreme Court by severely restricting judicial review of legislation, say that it would subvert the country’s democratic system.
Later Thursday, Mr. Netanyahu made a televised speech in which he said that he would now intervene more directly to find a solution to the standoff but stopped short of announcing a compromise or a pause to the overhaul.
The speech came after he met with the defense minister, Yoav Gallant, who warned him about the effect the turmoil has had on the military. The number of reservists reporting for duty this month has declined, the military confirmed on Wednesday, amid widespread concerns among reservists about the effects of the plan.
The bill that was passed earlier Thursday detailed more exactly the grounds upon which a prime minister could be removed. Previously, the law did not specify what constituted incapacity or the basis upon which incapacity could be declared, though it did imply that reasons other than health could be used.
The new bill takes the power of removal out of the hands of the attorney general and the court and puts it in the hands of Parliament. If a prime minister were unwilling to be removed from office, even temporarily, a vote of three-quarters of cabinet ministers and a supermajority of 80 lawmakers would be required.
Mr. Netanyahu went on trial in 2021 after his indictment on charges of bribery, fraud and breach of trust.
The attorney general has barred him from involvement in the plans for the judicial overhaul, citing a conflict of interest. Critics of the proposed judicial changes have accused Mr. Netanyahu of promoting them as a means of extricating himself from his legal troubles. Mr. Netanyahu has denied any such intentions.
The so-called incapacitation law is the latest in a slew of contentious legislation being advanced by Mr. Netanyahu’s three-month-old government — the most right-wing and religiously conservative in Israel’s history — and it is likely to be challenged in the Supreme Court. That could lead Israel closer to a constitutional crisis, and bring the government into direct confrontation with the courts.
“Like thieves in the night, the coalition has now passed an obscene and corrupt personal law,” the centrist leader of the opposition, Yair Lapid, said of the latest legislation.
The legislation passed on Thursday, an amendment to an existing law, is not part of the core package of the overhaul plan, but it is related.
Some opponents of the judicial overhaul have argued that Mr. Netanyahu is inherently in a conflict of interest because of his corruption trial and have called on the attorney general to remove him. There has been no indication that the attorney general intended, or even had the clear authority, to take any such action.
The new bill feeds the widespread public anger about the proposed judicial changes. The core of that legislation is aimed at giving the government more influence in the choice of new judges, and it would severely restrict the Supreme Court’s ability to strike down laws, practically ending judicial review, while allowing Parliament to override court decisions with a bare majority of 61.
Its supporters say change is essential to restore a correct balance of power between the elected government and an overactive judiciary that has granted itself increased authority over the years. Opponents say the proposed changes will remove any check on government power and any protection for minorities, and will lead to rule by the majority.
The planned day of protest on Thursday, which organizers called a day of “national paralysis,” involves a growing circle of Israelis from different walks of life. Thousands of demonstrators blocked major highways around the country. The police in Tel Aviv turned a water cannon on protesters who had blocked a main road for hours.
A group of surgeons protested by occupying helipads around the coastal town of Caesarea, where Mr. Netanyahu and his family have a luxury private home. The protesters marched in a circle with flags surrounded by large banners reading, “Fighting for democracy” and “One must resist dictatorship,” according to drone footage distributed by the demonstration’s organizers.
Elsewhere, navy veterans blocked an entrance to the port in Ashdod with burning tires, staff and retirees of Israel’s military industries protested outside a weapons manufacturer in northern Israel, and groups showed up outside lawmakers’ homes around the country and blocked access to a site near Ben-Gurion International Airport, where government ministers were scheduled to attend a ceremony.
Later Thursday, protesters marched to Bnei Brak, a Tel Aviv suburb predominantly inhabited by ultra-Orthodox Jews, where local residents threw fireworks out of apartment buildings at the demonstrators. There were no immediate reports of injuries.
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France24 - Monde
🔴 En direct : Zelensky exhorte à nouveau les Européens à fournir missiles et avions de combats
Publié le : 23/03/2023 - 08:43Modifié le : 23/03/2023 - 19:10
FRANCE 24
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Les quatre premiers chasseurs MiG-29 slovaques ont été livrés à l'Ukraine, a déclaré une porte-parole du ministère slovaque de la Défense. Il s'agit du deuxième pays membre de l'Otan, après la Pologne, à fournir des avions de combat à Kiev. Suivez les derniers développements de la guerre en Ukraine heure par heure.
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19 h 06 : l'Ukraine dit s'être trompée en annonçant un retrait russe d'une ville près de Kherson
L'armée ukrainienne a reconnu s'être trompée en annonçant un retrait des forces russes de la ville de Nova Kakhovka près de Kherson, dans le sud du pays, affirmant avoir mal analysé les informations reçues.
"Les occupants se trouvent encore temporairement à Nova Kakhovka. L'information sur le supposé retrait de l'ennemi de cette localité a été rendue publique à la suite d'une utilisation incorrecte des données disponibles", a indiqué l'état-major ukrainien sur Telegram.
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18 h 47 : l'occupation russe dément tout retrait russe d'une ville près de Kherson
Un responsable de l'occupation russe dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a démenti tout retrait de l'armée russe de la ville de Nova Kakhovka, comme annoncé par le ministère de la Défense ukrainien.
"Je déclare officiellement que tout le personnel militaire russe à Nova Kakhovka, ainsi que dans d'autres endroits sur la rive gauche du Dniepr, reste sur ses positions", a indiqué sur Telegram Vladimir Saldo.
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18 h 03 : Russes et Bélarusses restent "exclus" des compétitions internationales d'athlétisme
Les Russes et Bélarusses resteront "exclus" des compétitions internationales d'athlétisme dans un "futur proche" en raison de l'invasion russe en Ukraine, a indiqué le président de World Athletics Sebastian Coe, à un an et demi des Jeux olympiques de Paris.
Sur un autre volet, le Conseil de la fédération internationale a décidé de réintégrer la Fédération russe d'athlétisme, qui était suspendue suite à un vaste scandale de dopage depuis plus de sept ans. Ce qui ne change rien concernant leur participation immédiate à des compétitions.
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17 h 58 : les troupes russes se sont retirées d'une ville près de Kherson, selon l'armée ukrainienne
L'armée ukrainienne a affirmé que les troupes russes se sont retirées de la ville de Nova Kakhovka, située de l'autre côté du Dniepr, dans la région de Kherson, dans le Sud de l'Ukraine.
"Le 22 mars 2023 (mercredi), toutes les unités de l'armée d'occupation stationnées dans la localité de Nova Kakhovka, dans la région de Kherson, ont quitté la ville", a indiqué sur Telegram le ministère ukrainien de la Défense.
Cette information était invérifiable de source indépendante dans l'immédiat.
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16 h 46 : Zelensky exhorte les Européens à fournir missiles et avions de combats
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré aux leaders européens que les "retards" dans l'envoi d'avions de combat et de missiles longue portée pourraient prolonger la guerre, a affirmé un responsable européen.
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15 h 36 : la Finlande envoie trois chars démineurs Leopard supplémentaires
Le ministre finlandais de la Défense, Antti Kaikkonen, a annoncé l'envoi de trois chars de déminage Leopard 2 à l'Ukraine, en plus des trois précédemment envoyés. "La Finlande livre trois véhicules blindés de déminage Leopard 2", a déclaré le ministre Kaikkonen aux journalistes à Helsinki.
Les chars, équipés de mitrailleuses à la place du canon habituel, sont conçus pour neutraliser les mines et autres engins explosifs. En février, la Finlande a annoncé qu'elle envoyait trois chars de combat Leopard de déminage en Ukraine.
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14 h 38 : les quatre premiers MiG-29 slovaques livrés à l'Ukraine
Les quatre premiers chasseurs MiG-29 slovaques ont été livrés à l'Ukraine, a déclaré une porte-parole du ministère slovaque de la Défense.
"Les quatre premiers avions de combat MiG-29 ont été remis aux forces armées ukrainiennes", a indiqué dans un communiqué Martina Kakascikova, assurant que les neuf autres appareils promis seront transférés "dans les prochaines semaines".
Selon ce texte, le transfert a été effectué "par des pilotes ukrainiens, avec l'aide de l'armée de l'air slovaque".
Sur l'ensemble des treize chasseurs slovaques, trois seront utilisés pour fournir des pièces détachées. Bratislava avait déclaré auparavant qu'il livrera à Kiev aussi une partie du système de défense anti-aérienne Koub.
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12 h 19 : Volodymyr Zelensky promet de "tout restaurer" à Kherson
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a posté des images de sa visite dans la région de région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, où il a promis de "tout restaurer" après l'invasion russe.
Lors de sa visite, il est également allé, selon des images de la présidence, à Possad-Pokrovské, une localité qui a subi d'importantes destructions et a été aux mains de l'armée russe jusqu'à son retrait à l'automne 2022.
Volodymyr Zelensky a également visité une station électrique endommagée pendant la vague de frappes contre les installations énergétiques ukrainiennes tout au long de l'hiver.
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11 h 03 : des équipages ukrainiens formés à la défense sol-air en France
Des aviateurs ukrainiens sont formés en France à la défense sol-air ainsi qu'à la survie en cas d'éjection en terrain hostile, a annoncé le ministère français des Armées.
"Nous formons des équipages ukrainiens en France notamment à la défense sol-air et à la survie au cas où leur appareil serait abattu", a détaillé le délégué adjoint à l'information et à la communication de la défense, le général Yann Gravêthe, lors d'un point presse hebdomadaire.
En revanche, "nous ne formons pas de pilotes ukrainiens, ni au pilotage, ni à l'usage de système d'armes", a-t-il précisé, démentant ainsi une information du Figaro faisant état de la formation sur Mirage 2000 de pilotes ukrainiens sur le sol français.
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9 h 56 : la visite du président chinois à Moscou a "enhardi" Poutine, au moins en apparence
"La visite de Xi a enhardi Poutine", a estimé Liana Fix, experte au Council on Foreign Relations (CFR), un centre de réflexion américain, soulignant que cette visite s'est déroulée quelques jours après l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) d'un mandat d'arrêt international visant le président russe.
Cette visite a été "perçue par le monde non-occidental comme un contrepoids à la décision" de la CPI, poursuit Alexandre Baounov, expert de la Fondation Carnegie. C'est "comme si le dirigeant chinois avait brisé la malédiction sur Poutine".
Pour l'experte du CFR, du point de vue de Moscou, cette visite signale "le soutien implicite - même si ce n'est pas un soutien proactif de la Chine -" pour continuer à se battre en Ukraine. Et preuve que Xi souhaite donner une place de choix au président russe : il l'a invité à lui rendre visite à Pékin.
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9 h 31 : l'Ukraine compte "très bientôt tirer parti" de la fatigue russe à Bakhmout
L'Ukraine a indiqué compter "très bientôt tirer parti" de la fatigue russe à Bakhmout, épicentre des combats dans l'est du pays depuis plusieurs mois et où les forces russes, avec le groupe paramilitaire Wagner en première ligne, ont subi d'importantes pertes.
"L'agresseur ne désespère pas de prendre Bakhmout à tout prix, malgré les pertes en hommes et en matériel", a indiqué sur Telegram le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky. "Très bientôt, nous tirerons parti de cette opportunité, comme nous l'avons fait autrefois près de Kiev, Kharkiv, Balakliïa et Koupiansk", a-t-il dit, citant de précédentes victoires militaires ukrainiennes.
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8 h 26 : une arrestation de Poutine par la CPI serait une "déclaration de guerre", prévient un responsable russe
Une arrestation de Vladimir Poutine par un pays étranger à la suite du mandat d'arrêt émis la semaine dernière par la Cour pénale internationale reviendrait à "déclarer la guerre" à Moscou, a mis en garde un haut responsable russe.
"Imaginons la chose (...) Le chef de l'État d'une puissance nucléaire se rend disons, par exemple, en Allemagne et est arrêté. Qu'est-ce que cela ? Une déclaration de guerre contre la Russie", a déclaré, mercredi soir, l'ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe.
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3 h 50 : l'Ukraine à l'agenda du sommet de l'Union européenne
Les dirigeants des Vingt-Sept, qui arriveront à Bruxelles à partir de 10 h 30 (09 h 30 GMT), doivent discuter de l'Ukraine et des moyens de renforcer la compétitivité de l'économie européenne, selon les points officiellement évoqués à l'agenda du sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'UE jeudi et vendredi.
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3 h 47 : la sûreté de la centrale nucléaire de Zaporijjia dans un état "précaire", alerte l'AIEA
La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un "état précaire", a mis en garde le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué.
Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.
La centrale dépend depuis trois semaines de l'électricité fournie par une seule ligne externe principale de 750 kV, et "tout dommage (sur cette ligne) entraînera la perte totale de toute l'alimentation hors site de la centrale".
"La sûreté nucléaire au sein de la (centrale) reste dans un état précaire", a déclaré Rafael Grossi. "J'appelle une fois de plus toutes les parties à s'engager à garantir la sûreté nucléaire et la protection de la sécurité de la centrale."
Avec AFP et Reuters
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LE FIL DU 18 MARS
Ukraine : Vladimir Poutine en visite en Crimée, jour de l'anniversaire de l'annexion
LE FIL DU 17 MARS
Guerre en Ukraine : La CPI émet un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine
LE FIL DU 21 MARS
Zelensky salue des discussions "productives" avec le Premier ministre japonais
France24 - Monde
Décès du glaciologue Claude Lorius, pionnier de la climatologie
Publié le : 23/03/2023 - 17:51
FRANCE 24
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Le glaciologue Claude Lorius s'est éteint mardi à l'âge de 91 ans. Il a notamment été l'un des premiers à avoir démontré le rôle du CO2 dans le réchauffement climatique et a participé à la reconstitution des climats du passé grâce à des études menées en Antarctique.
Le glaciologue français Claude Lorius, l'un des premiers à avoir établi le rôle du dioxyde de carbone (CO2) dans le réchauffement climatique, est mort mardi à l'âge de 91 ans, a appris l'AFP jeudi 23 mars auprès de son éditeur et d'un chercheur du CNRS de son entourage.
Ce pionnier des expéditions polaires, qui aura vécu six années en cumulé dans l'Antarctique depuis sa première mission en 1957, a contribué à fonder la climatologie, reconstituant le climat du passé grâce à l'étude des bulles d'air piégées dans les carottes de glace sur des millénaires.
"Les éditions Arthaud ont le regret d'annoncer le décès de leur auteur Claude Lorius", qui avait raconté sa vie de glaciologue dans ses "Mémoires sauvées des glaces".
"Claude Lorius est mort mardi matin" en Bourgogne, a confirmé à l'AFP le paléoclimatologue du CNRS Jérôme Chappellaz, chercheur et ancien collaborateur de Claude Lorius, qui est proche de la famille. "Claude était aussi de la trempe des aventuriers de l'exploration polaire", a de son côté salué l'explorateur Jean-Louis Étienne, dans une vidéo publiée sur Twitter.
Missions en Antarctique
Né à Besançon le 27 février 1932, Claude Lorius, à peine diplômé, était tombé sur une annonce : "Recherche étudiants pour participer à l'Année géophysique internationale", en Antarctique. Il restera un an, en 1957, dans des conditions extrêmes, à la base Charcot, sur ce continent blanc où il n'aura de cesse de vouloir revenir.
Devenu chercheur au CNRS en 1961, il est de retour en terre Adélie en 1965. Là, il décide de s'intéresser aux bulles d'air de la glace, autant d'échantillons d'atmosphère pouvant renseigner sur les interactions avec le climat. Dès les années 1970, il commence à soupçonner le rôle des activités humaines dans le réchauffement planétaire.
En 1977-1978, après trois ans de repérage et dix de préparation, lui et son équipe entament un forage profond du Dôme C (sud-est de l'Antarctique). Ils creusent jusqu'à 900 mètres, prouesse permettant de retracer 40 000 ans d'histoire climatique.
En 1984 une mission sur la base russe de Vostok (1 500 km à l'intérieur de l'Antarctique) lui permet de remonter des glaces de 150 000 ans.
Pouvant ainsi reconstituer un cycle climatique complet, il constate que les courbes de températures suivent des rythmes réguliers, avant de s'emballer en même temps que celles du CO2 depuis le milieu du XIXe siècle et la Révolution industrielle. Ces résultats seront publiés en 1987 dans la revue Nature.
Le chercheur, membre de l'Académie des sciences, s'emploiera ensuite à mobiliser pour la lutte contre le réchauffement mondial. En 2002, il reçoit la médaille d'or du CNRS avec son confrère et ami Jean Jouzel. Le réalisateur oscarisé Luc Jacquet lui a consacré en 2015 un film, "La Glace et le ciel".
Avec AFP
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Rapport du Giec
Un réchauffement de + 1,5 °C en 2030, et après ? Pourquoi "chaque dixième de degré compte"
CHANGEMENT CLIMATIQUE
En Antarctique, les jours du "glacier de l’Apocalypse" sont comptés
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Accélération de la fonte des glaces, avec des conséquences bien visibles
France24 - Monde
France: "Je serai un capitaine différent", affirme Kylian Mbappé
Publié le : 23/03/2023 - 20:10Modifié le : 23/03/2023 - 20:13
Paris (AFP) – Successeur de Hugo Lloris, Kylian Mbappé a affirmé jeudi vouloir être un "capitaine différent" tout en étant "fédérateur", lors de sa première prise de parole depuis sa nomination par le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps.
Q: C'est quoi être un bon capitaine et quel type de capitaine voulez-vous être?
R: "Un bon capitaine c'est quelqu'un qui est avant tout tourné vers l'équipe, qui est capable d'être rassembleur, fédérateur et d'emmener les autres dans son sillage. Il y a des fondamentaux en tant que capitaine. Mais c'est aussi en fonction des personnalités de chacun. Je vais être tourné vers les autres. Je n'ai pas une grande expérience du capitanat et on a des joueurs importants dans l'équipe. Je n'ai pas envie de décider, d'imposer, j'ai envie d'ouvrir la possibilité aux autres de s'exprimer. On est un groupe uni et on a montré lors de nos grandes performances que quand on était tous ensemble et que chacun avait sa place, on était capable de faire de grandes choses. Ce serait une erreur pour moi de bouleverser tout ça."
Q: Comment être un capitaine rassembleur quand on est plutôt tourné vers soi-même?
R: "Je ne vais pas me transformer. J'ai une parole qui est quand même écoutée dans le vestiaire. Il faut juste l'utiliser de la meilleure des façons. Il faut penser au collectif, emmener les autres dans son sillage et être tourné vers le même objectif, qu'il n'y ait pas un décalage entre moi et mes coéquipiers, qu'on forme un seul groupe, que l'on soit unis."
Q: Antoine Griezmann semble déçu de ne pas avoir été désigné capitaine. Avez-vous échangé avec lui?
Q: Comment avez-vous réagi à l'annonce de Didier Deschamps de vous nommer capitaine?
R: "C'est avant tout un kiff. Je suis capitaine de mon pays, on ne peut pas l'éluder. J'ai été très content quand il me l'a annoncé. Mais c'est une nouvelle responsabilité, quelque chose que je vais assumer sereinement. Je ne vais pas me mettre de pression, cela ne va pas changer ma manière de jouer, de me comporter. Il faudra être encore plus tourné vers les autres. Je vais affronter cette épreuve avec bienveillance et positivité."
Q: Vos prises de position multiples ont parfois une grande résonance. Est-ce que vous allez désormais mesurer et limiter votre parole?
R: "Pourquoi voulez-vous que ça change? Chacun est capitaine en fonction de sa personnalité. Je ne suis pas comme Hugo (Lloris, ndlr) et Hugo n'est pas comme moi. Chacun a été un capitaine différent et je serai un capitaine différent. Je ne pense pas que le coach m'a mis capitaine en pensant que j'allais faire la même chose que Hugo."
afptv-kn/cpb/
© 2023 AFP
France24 - Monde
En plein conflit social, le maintien de l’ordre à la française pointé du doigt
Publié le : 23/03/2023 - 06:39
David RICH
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Interpellations abusives, usage disproportionné de la violence, encerclement de foules… Alors que se multiplient ces derniers jours les manifestations spontanées contre la réforme des retraites, le débat sur les violences policières en France refait surface, alimenté par la publication de vidéos choquantes sur les réseaux sociaux.
"La détermination qui s’exprime dans la rue est en train de se transformer en colère", avait alerté le 12 mars le leader syndical Laurent Berger, espérant dissuader le gouvernement de recourir à l'article 49.3 de la Constitution.
Après le passage en force de la réforme des retraites jeudi dernier avec cette procédure sans vote à l’Assemblée nationale, les événements ont donné raison au secrétaire général de la CFDT. Suite aux deux mois de manifestations pacifiques contre le projet du gouvernement, des rassemblements spontanés ont éclaté à travers la France, marqués par une escalade notable des incidents.
À l'aube de la neuvième journée de grève et d’action décidée par l’intersyndicale jeudi 23 mars, la tension laisse craindre de nouvelles violences alors que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé d'importants renforts policiers.
En parallèle, les critiques fusent contre la gestion du maintien de l’ordre lors de ces récents rassemblements. L’opposition de gauche ainsi que des magistrats et des défenseurs des droits de l’Homme dénoncent une répression excessive, visant à intimider les manifestants.
Détentions arbitraires et vidéos de violences
Lundi, le Syndicat de la magistrature est monté au créneau, accusant le gouvernement d’instrumentaliser la justice. "Sur 292 gardes à vue de manifestant·es, seules neuf ont donné lieu à des poursuites pénales" après la manifestation de jeudi place de la Concorde, a-t-il déploré, fustigeant une utilisation "très abusive" de la garde à vue et rappelant que "l'autorité judiciaire n'est pas au service de la répression du mouvement social".
Selon le dernier bilan consolidé du parquet de Paris, 425 personnes ont été placées en détention provisoire lors des trois premières soirées de manifestations spontanées, alors que seulement 52 d’entre elles ont finalement fait l'objet de poursuites.
Il n’y a "pas d'interpellations injustifiées", a réagi lundi le préfet de police Laurent Nuñez, expliquant qu’il n’est pas toujours possible de matérialiser l’infraction dans le délai des 48 heures de garde à vue. "On interpelle pour des infractions qui, à nos yeux, sont constituées", a-t-il insisté.
"Il y a eu 1 200 manifestations non déclarées, il faut savoir qu'être dans une manifestation non déclarée est un délit et mérite une interpellation", a pour sa part déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Une contre-vérité puisque la Cour de cassation a rappelé que la participation à un rassemblement non déclaré ne saurait être un motif d’arrestation.
Au cours du week-end, plusieurs vidéos devenues virales ont suscité une vive indignation quant au comportement présumé de certains policiers durant ces manifestations.
Dans l’une d’entre elles, un membre des forces de l’ordre assène un violent coup de poing au visage d’un manifestant, qui chute inanimé au sol. Un geste en apparence "inadapté", a reconnu le préfet de police, alors que le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire.
un membre de la #BRAV vient de mettre une droite à un manifestant #ReformeDesRetraites #directAN #greve20mars #manif20mars #Manifestations #MacronDestitution #MotionDeCensureTransPartisane #Borne #Macron pic.twitter.com/PQPn4n6fuG
March 20, 2023
Une autre vidéo massivement partagée montre un policier tirer au lanceur de balles de défense (LBD) en direction d’un manifestant en fuite, en proférant des insultes.
« Tiens ramasse tes couilles enculé ! » crie un policier après avoir tiré au LBD sur un manifestant (@blast_france)#MotionDeCensureTransPartisane #Revolution #greve20mars #manifestations#ReformesDesRetraites pic.twitter.com/vu1OFhIMkx
March 20, 2023Deux exemples parmi d’autres captés par des vidéastes amateurs et des journalistes. Des comportements qui interrogent et ont même entraîné un commentaire de l’ONU. "Je suis de très près les manifestations en cours et rappelle que les manifestations pacifiques sont un droit fondamental", a alerté lundi son rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'association.
#France - Je suis de très près les manifestations en cours et rappelle que les manifestations pacifiques sont un droit fondamental que les autorités doivent garantir &protéger. Les agents des forces de l’ordre doivent les faciliter et éviter tout usage excessive de la force. 🧵 pic.twitter.com/2NILUyz15M
March 20, 2023
Retour au "schéma classique" du maintien de l’ordre
Ces débordements marquent un tournant dans le mouvement social contre la réforme des retraites après deux mois de manifestations massives et pacifiques contre le projet impopulaire du gouvernement.
Pour Christian Mouhanna, chargé de recherches au CNRS spécialiste des politiques de sécurité, ce regain de violences illustre un retour à un schéma du maintien de l’ordre finalement "assez classique". "Depuis les attentats de 2015, il y a eu un durcissement évident de la gestion du maintien de l’ordre, plus offensif et moins tourné vers la négociation. Celui-ci s’est manifesté d’abord lors des manifestations contre la loi Travail puis lors des rassemblements étudiants contre Parcoursup, avant de se cristalliser lors du mouvement des Gilets jaunes", rappelle-t-il.
"Bien sûr, il est plus dur de gérer des mouvements sans organisateurs identifiés mais les autorités ont tendance à minimiser les débordements policiers lorsqu’ils se produisent, ce qui a pour effet d’encourager les éléments les plus répressifs au sein des forces de l’ordre."
Tactiques policières décriées
Au cours des dernières années, la gestion du maintien de l’ordre à la française a suscité d'intenses débats dans l’Hexagone, notamment sur l’utilisation du LBD, interdit dans de nombreux pays car jugé trop dangereux. Le retrait de cette arme avait été demandé en 2017 par le défenseur des droits mais rejeté deux ans plus tard par le Conseil d'État.
Les vidéos publiées ces derniers jours ont également relancé le débat sur les "nasses", une pratique consistant à bloquer des manifestants dans un périmètre. En 2021, le Conseil d’État avait sévèrement critiqué cette technique, jugeant qu’elle pouvait constituer une entrave importante à la liberté de manifestation.
"Cette stratégie crispe tout le monde car elle empêche la fluidité des mouvements de foules et constitue bien souvent un facteur d’aggravation", analyse Christian Mouhanna. "Elle est souvent utilisée comme une arme préventive très discutable. Comment expliquer qu’elle n’ait pas été employée lors des énormes mobilisations syndicales mais plusieurs fois ces derniers jours lors de manifestations rassemblant seulement quelques milliers de personnes ? On voit bien qu’elle est utilisée pour impressionner."
Enfin, le scandale suscité par la vidéo du policier assénant un coup de poing au visage donne une image peu reluisante de l’action des Brigades de répression de l'action violente motorisées (Brav-M), créées début 2019 dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes et dont les méthodes avaient alors fait l’objet de nombreuses polémiques. Des critiques d’autant plus vives que ces méthodes rappellent celles des "voltigeurs", une brigade dissoute en 1986 après la mort de Malik Oussekine.
Ces unités, composées en partie de forces issues de brigades anticriminalité (BAC), ne sont pas permanentes, intervenant de manière ponctuelle lors de manifestations. "Ces policiers ne sont pas des professionnels du maintien de l’ordre, et leurs actions génèrent parfois de fortes tensions, y compris avec les CRS et les gendarmes mobiles qui sont eux les vrais spécialistes du domaine", affirme Christian Mouhanna.
Les JO en ligne de mire
Cette vive polémique quant à la gestion sécuritaire des mouvements sociaux intervient alors que la France se prépare à accueillir deux événements sportifs majeurs : la Coupe du monde de rugby à l’automne 2023 puis les Jeux olympiques de Paris durant l’été 2024. Or le monde du sport, lui non plus, n’échappe pas aux critiques sur la gestion du maintien de l’ordre.
Le mois dernier a ainsi été publié un rapport indépendant accablant sur les débordements lors de la finale de la Ligue des champions de mai 2022 au Stade de France, en banlieue parisienne. Il fustige l’approche sécuritaire de la police française et notamment l'utilisation de gaz lacrymogènes et de sprays au poivre, qui "n’ont pas leur place dans une fête du football". De quoi inciter le gouvernement à revoir sa copie sécuritaire, au risque de laisser son image se dégrader à l’international.
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Retraites : des policiers accusés de violence et des gardes à vue "arbitraires" critiquées
LE FIL DU 21 MARS
Pour Emmanuel Macron, "la foule" n'a pas de "légitimité" face aux élus
Retraites : l'opposition et les syndicats dénoncent "le mépris" d'Emmanuel Macron
New York Times - World
Migration Tops Agenda as Biden Visits Canada
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As migration has swelled at Canada’s border, the country is seeking a renegotiation of an agreement with the United States that binds it to accept asylum seekers at unofficial crossing points.
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By Ian Austen and Vjosa Isai
OTTAWA — Nearly every day at Roxham Road, people cross over from the United States into the arms of the Canadian police and ask for asylum.
When President Biden arrives in Canada’s capital on Thursday for his first visit to the country since taking the Oval Office, the influx of migrants at that road, an unofficial border crossing on a country lane in Quebec, will be near the top of the agenda for his meetings with Prime Minister Justin Trudeau.
Mr. Trudeau’s government has welcomed refugees from Syria and elsewhere, and has pledged striking increases in immigration to the country, earning Canada a reputation as being more open to migrants than many other Western nations. But over the past year, as migration has swelled at Canada’s border, with a surge of asylum seekers walking into Roxham Road from a sleepy village in New York State, there are signs that Canada’s famed hospitality toward migrants may be fraying.
The surge of nearly 40,000 migrants who crossed into the country last year — more than double the number in 2019 — has given Canada a small taste of the challenges that other Western countries have faced in settling refugees and has prompted Mr. Trudeau’s opponents to call for him to renegotiate a key agreement on asylum seekers with the United States. The number arriving each month has spiked, with almost 5,000 people arriving in January.
Mr. Trudeau has vowed to hammer out changes to the agreement with the United States that his political opponents say is fueling the surge. On Wednesday, Mr. Trudeau suggested that a deal may be announced before Mr. Biden returns to Washington on Friday evening.
“We’ve been working very closely with the Americans for many months, and we hope to have an announcement soon,” he told reporters.
A Canadian government official, who spoke about the talks on the condition that he not be identified, said that the United States was interested in reworking the agreement because it is facing a growing number of people headed the other way, from Canada into the United States.
Under the pact, the Safe Third Country Agreement, which was signed by Canada in 2002, asylum seekers who enter Canada at regular land crossings with the United States can be sent back there immediately. But those who make their way in by simply crossing anywhere else along the 8,890-kilometer border (about 5,517 miles) — the longest land border in the world — can make a claim and remain in Canada until an immigration hearing determines their final status.
(Asylum seekers who come from other countries on planes or by ships are not covered by the agreement regardless of where they enter. They are comparatively few in number and, in many cases, are detained until their hearings.)
More on U.S. Immigration
But several Canadian immigration and legal experts say that even if changes are made to the agreement, the problem will persist and possibly get worse by pushing the border crossings underground, making them more dangerous. It is also possible that the agreement will ultimately be struck down by a pending ruling from the Supreme Court of Canada, which may, as the Federal Court of Canada has done, declare it a violation of Canada’s Constitution as well as of its obligation to receive refugees under international treaties.
“The Canadian government and the minister of immigration are in a difficult position: The politics of this are such that the government must be seen to be doing something,” said Audrey Macklin, a professor of law at the University of Toronto who studies migration issues. “But they have to know that anything that closes off ways of entering only amounts to a job-creation program for smugglers and a kind of stimulus package for militarizing the border.”
Most migrants who walk into Canada from the United States trudge there by the unofficial crossing from New York State to Roxham Road in Saint-Bernard-de-Lacolle, Quebec. The road’s improbable rise to national prominence started about 2016, ebbed during much of the pandemic and came roaring back about 15 months ago.
Its role as a conduit of migrants stems from what Mr. Trudeau’s political opponents characterize as a loophole in the agreement, a pact that went into effect in 2004 and that came largely at Canada’s request and was part of a wide array of new border measures that followed the Sept. 11 terrorist attacks on the United States.
The steady stream of migrants who come to Roxham Road are met by members of the Royal Canadian Mounted Police who now almost ritualistically warn them that they will be arrested and charged with unlawfully entering Canada.
Those who cross are quickly processed, released from detention and generally bused to Montreal. Not long afterward, they are allowed to work and receive health care and other social benefits while they wait for their applications to be processed. Many are placed in hotels or other accommodations at government expense, and their children attend public schools.
François Legault, the premier of Quebec, has complained that the surge is overwhelming his province. And many of the people now coming across are being sent to other provinces, particularly Ontario.
Political opponents, including Mr. Legault, have been pressing Mr. Trudeau to close the informal crossing at Roxham Road and for the agreement to be reworked to allow Canada to send all asylum seekers back to the United States regardless of where they come into the country.
Mr. Trudeau has agreed to rework the agreement.
“The only way to effectively shut down not just Roxham Road but the entire border to these irregular crossings is to renegotiate the Safe Third Country Agreement, which is serious work that we are doing as a government right now,” Mr. Trudeau said last month.
Hundreds of the migrants who flow through Roxham Road end up in the halls of the Refugee Center, a legal clinic in Montreal that has had to turn people away, said Abdulla Daoud, the clinic’s executive director.
Mr. Daoud said the influx of migrants at Roxham Road could be reduced if the agreement were changed to allow migrants from specific countries to come into Canada at regular border areas without fear that they will be tossed back to the United States. Canadian statistics show that last year 30 percent of asylum seekers who came through irregular entry points, like Roxham Road, were Haitian, and 23 percent were Turkish.
“I think that’s something realistically that can be done through negotiations with Biden,” Mr. Daoud said.
Canada’s population increased by a record of more than 1.05 million people last year, according to a report published on Wednesday by the national census agency, which said the population growth rate of 2.7 percent was largely exceeded only by some African nations.
While Canada committed to accepting 1.5 million newcomers by 2025 under its regular immigration system, its geographic isolation from everywhere except the United States allows it to largely control who comes to the country as a refugee. The wave of more than 61,000 Syrian refugees who started coming in 2015, the first of whom Mr. Trudeau greeted at the airport when they arrived, were all selected by Canadian immigration officials and brought to Canada on government chartered flights.
Professor Macklin said that it was not obvious why the United States would be interested in changing the agreement to allow Canada to return asylum seekers.
While Canada has not detailed its talks with the United States, there has been widespread speculation in immigration circles that Canada may be prepared to help the United States alleviate the ever-expanding migrant issue on the American border with Mexico.
In exchange for a new Safe Third Country Agreement, several immigration experts speculate, Canada might be prepared to send immigration officers down to Mexico to select refugee claimants and bring them north.
Rights activists such as Ketty Nivyabandi, secretary general of Amnesty International Canada — one of the organizations that filed the lawsuit now before the Supreme Court — said the group would like to see the agreement scrapped entirely, if not by the government, then by the Supreme Court, and for Canada to again accept migrants no matter where they enter.
Closing Roxham Road is not the answer, she said.
“We’re pushing them to much more inhumane ways and dangerous roads in which to make their way to Canada,” Ms. Nivyabandi said, “because the circumstances that have pushed them to come are not going away.”
Ian Austen reported from Ottawa, and Vjosa Isai from Toronto.
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France24 - Monde
World athletics exclut les athlètes transgenres de la catégorie féminine
Publié le : 23/03/2023 - 19:40Modifié le : 23/03/2023 - 20:09
Paris (AFP) – La Fédération internationale d'athlétisme a pris un important virage dans sa politique vis-à-vis des athlètes transgenres en les excluant de la catégorie féminine, qu'elle entend "protéger", a annoncé son président Sebastian Coe jeudi.
"Le conseil (de World Athletics) a décidé d'exclure des compétitions féminines internationales les athlètes transgenres hommes et femmes qui ont connu une puberté masculine", a annoncé Coe à l'issue de trois jours de réunion du Conseil.
"Le Conseil de World Athletics a pris des mesures claires pour protéger la catégorie féminine de notre sport", a estimé le Britannique, précisant que la mesure s'appliquerait à partir du 31 mars.
L'annonce a surpris alors que l'instance avait indiqué fin janvier étudier une "option prioritaire", pour durcir le règlement actuel désormais obsolète, qui encadrait la participation des transgenres en leur demandant de réguler leur taux de testostérone.
"Pour beaucoup, les preuves que les femmes trans ne conservent pas un avantage sur les femmes biologiques sont insuffisantes. Ils veulent plus de preuves (...) avant de prendre en considération l'option d'une inclusion dans la catégorie féminine", a détaillé Sebastian Coe.
"Nous ne disons pas +non+ à tout jamais", a-t-il nuancé, indiquant qu'un groupe de travail spécifique allait être créé pendant un an pour étudier de futurs développements scientifiques et "considérer plus tard une possible inclusion".
"Nous avons besoin d'en savoir plus dès maintenant", a ajouté Coe, précisant qu'il n'y avait actuellement "aucune athlète transgenre de haut niveau", limitant les données disponibles.
Le Comité international olympique (CIO) avait demandé aux fédérations sportives en novembre 2021 d'établir leurs propres critères pour permettre aux personnes transgenres et intersexes de concourir à haut niveau.
Règlement durci pour les intersexes
World Athletics a par ailleurs encore durci jeudi son règlement pour les athlètes intersexes comme Caster Semenya, qui doivent désormais maintenir leur taux de testostérone sous le seuil de 2,5 nmol/L pendant 24 mois, au lieu de 5 nmol/L pendant 6 mois pour concourir dans la catégorie féminine.
Surtout, le règlement s'applique désormais à toutes les disciplines et plus seulement aux courses allant du 400 m au mile (1.610 m), comme c'était le cas depuis 2018.
Cette règle avait été dénoncée par l'emblématique sud-africaine Caster Semenya, double championne olympique du 800 m, qui refuse toujours de s'y plier avec un traitement hormonal ou une opération, après avoir perdu les recours intentés notamment devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
World Athletics propose aux treize athlètes intersexes qui concourent actuellement selon elle un règlement "temporaire" en faisant baisser leur taux de testostérone pendant 6 mois au lieu de 24. Elles sont ainsi exclues des Mondiaux de Budapest (19-27 août 2023) mais pourraient participer aux JO de Paris, a précisé Coe.
Toutes ont cependant refusé ces dernières années de prendre un traitement hormonal, préférant s'aligner sur des épreuves qui étaient autorisées jusqu'à aujourd'hui.
Les Russes toujours exclus
Au cours de trois jours de réunion chargés, le Conseil de World Athletics s'est aussi doublement prononcé sur la question russe.
Les athlètes russes et bélarusses restent exclus "dans un futur proche" de toute compétition internationale, et donc des Mondiaux de Budapest, comme c'est le cas depuis l'invasion de l'Ukraine début 2022.
La position du sport olympique N.1 était particulièrement attendue, alors que le débat enfle sur leur réintégration dans le sport mondial à un an et demi des Jeux olympiques de Paris, pour lesquels les qualifications ont déjà débuté.
La Russie devra-t-elle quitter l'Ukraine pour que l'athlétisme mondial change d'avis? "C'est ce que me dit mon instinct", a répondu Coe, précisant toutefois qu'un groupe de travail serait créé pour plancher sur ce dossier et faire ses recommandations.
World Athletics a par ailleurs décidé de réintégrer la Fédération russe d'athlétisme (Rusaf), qui était suspendue depuis plus de sept ans suite à un vaste scandale de dopage.
Un moment important pour l'athlétisme international après un processus de réintégration interminable, qui ne change toutefois rien à la situation actuelle des athlètes russes, toujours privés de compétition.
© 2023 AFP
BBC
World Athletics bans transgender women from competing in female world ranking events
Last updated on 58 minutes ago58 minutes ago.From the section Athletics
World Athletics has banned transgender women from competing in the female category at international events.
The governing body's president, Lord Coe, said no transgender athlete who had gone through male puberty would be permitted to compete in female world ranking competitions from 31 March.
A working group will be set up to conduct further research into the transgender eligibility guidelines.
"We're not saying no forever," he said.
Under previous rules, World Athletics required transgender women to reduce their amount of blood testosterone to a maximum of 5nmol/L, and stay under this threshold continuously for a period of 12 months before competing in the female category.
Lord Coe added the decision was "guided by the overarching principle which is to protect the female category".
He noted that there are currently no transgender athletes competing internationally in the sport.
The World Athletics Council also voted to reduce the amount of blood testosterone permitted for athletes with differences in sex development (DSD), such as South Africa's Caster Semenya.
DSD athletes will be required to reduce their blood testosterone level to below 2.5 nanomoles per litre, down from five, and must remain under this threshold for two years in order to compete internationally in the female category in any track and field event.
Under previous regulations, DSD athletes were only restricted in events ranging from 400m to a mile.
Interim provisions will be introduced for DSD athletes already competing in previously unrestricted events, requiring them to suppress their testosterone levels below 2.5nmol/L for a minimum of six months before they are allowed to compete again.
"Decisions are always difficult when they involve conflicting needs and rights between different groups, but we continue to take the view that we must maintain fairness for female athletes above all other considerations," said Lord Coe.
"We will be guided in this by the science around physical performance and male advantage which will inevitably develop over the coming years. As more evidence becomes available, we will review our position, but we believe the integrity of the female category in athletics is paramount."
The Council agreed to set up a working group for 12 months to "further consider the issue of transgender inclusion".
An independent chair will lead the group, while it will also include up to three council members, two athletes from the Athletes' Commission, a transgender athlete, three representatives of World Athletics' member federations and representatives of the World Athletics health and science department.
It will consult specifically with transgender athletes, as well as review and commission research and put forward recommendations to the Council.
As recently as January, World Athletics said its "preferred option" was to continue to allow transgender women to compete in the female category but to tighten the sport's eligibility rules, still using testosterone limits as the basis for inclusion.
It had proposed that transgender women would have to reduce their blood testosterone level to below 2.5nmol/L for two years, bringing it in line with amendments made last year by the UCI, cycling's world governing body.
However, World Athletics said there was "little support" for this option when it was presented to stakeholders, who included member federations, athletes, coaches, and the International Olympic Committee (IOC), as well as representative transgender and human rights groups.
Many argue that transgender women should not compete in elite women's sport because of any advantages they may retain - but others argue that sport should be more inclusive.
The debate centres on the balance of inclusion, sporting fairness and safety in women's sport - essentially, whether transgender women can compete in female categories without an unfair advantage.
The IOC's framework on transgender athletes - released in November 2021 - states that there should be no assumption that a transgender athlete automatically has an unfair advantage in female sporting events, and places responsibility on individual federations to determine eligibility criteria in their sport.
In February, UK Athletics said it wanted a change in legislation to ensure the women's category is lawfully reserved for competitors who are recorded female at birth.
The governing body said all transgender athletes should be allowed to compete with men in an open category to "ensure fairness" in women's competition.
In June 2022, Lord Coe welcomed the move by Fina - swimming's world governing body - to stop transgender athletes from competing in women's elite races if they had gone through any part of the process of male puberty, insisting "fairness is non-negotiable".
Fina's decision followed a report by a taskforce of leading figures from the world of medicine, law and sport that said going through male puberty meant transgender women retained a "relative performance advantage over biological females", even after medication to reduce testosterone.
Fina also aimed to establish an 'open' category at competitions, for swimmers whose gender identity is different than their sex observed at birth.
In 2022, British Triathlon become the first British sporting body to establish a new 'open' category in which transgender athletes can compete.
The Rugby Football League and Rugby Football Union also banned transgender women from competing in female-only forms of their games.
It followed World Rugby becoming the first international sports federation to say transgender women cannot compete at the elite and international level of the women's game in 2020.
Some critics have said that these rules are discriminatory.
Olympic diving champion Tom Daley said he was "furious" at Fina's decision to stop transgender athletes from competing in women's elite events, saying: "Anyone that's told that they can't compete or can't do something they love just because of who they are, it's not on."
France24 - Monde
Le glaciologue Claude Lorius, pionnier de la climatologie, est mort mardi à l'âge de 91 ans
Publié le : 23/03/2023 - 19:30
Paris (AFP) – Le glaciologue français Claude Lorius, l'un des premiers à avoir établi le rôle du dioxyde de carbone (CO2) dans le réchauffement climatique, est mort mardi à l'âge de 91 ans, a appris l'AFP jeudi auprès de son éditeur et d'un chercheur du CNRS de son entourage.
Ce pionnier des expéditions polaires, qui aura vécu six années en cumulé dans l'Antarctique depuis sa première mission en 1957, a contribué à fonder la climatologie, reconstituant le climat du passé grâce à l'étude des bulles d'air piégées dans les carottes de glace sur des millénaires.
"Les éditions Arthaud, ont le regret d’annoncer le décès de leur auteur Claude Lorius", qui avait raconté sa vie de glaciologue dans ses "Mémoires sauvées des glaces".
"Claude Lorius est mort mardi matin" en Bourgogne, a confirmé à l'AFP le paléoclimatologue du CNRS Jérôme Chappellaz, chercheur et ancien collaborateur de Claude Lorius, qui est proche de la famille.
"Claude était aussi de la trempe des aventuriers de l'exploration polaire", a salué l'explorateur Jean-Louis Etienne, dans une vidéo publiée sur Twitter.
Né à Besançon le 27 février 1932, Claude Lorius, à peine diplômé, était tombé sur une annonce: "Recherche étudiants pour participer à l'Année géophysique internationale", en Antarctique. Il restera un an, en 1957, dans des conditions extrêmes, à la base Charcot, sur ce continent blanc où il n'aura de cesse de vouloir revenir.
Devenu chercheur au CNRS en 1961, il est de retour en Terre Adélie en 1965. Là, il décide de s'intéresser aux bulles d'air de la glace, autant d'échantillons d'atmosphère pouvant renseigner sur les interactions avec le climat.
Dès les années 70, il commence à soupçonner le rôle des activités humaines dans le réchauffement planétaire.
En 1977-1978, après trois ans de repérage et dix de préparation, lui et son équipe entament un forage profond du Dôme C (sud-est de l'Antarctique). Ils creusent jusqu'à 900 m, prouesse permettant de retracer 40.000 ans d'histoire climatique.
En 1984 une mission sur la base russe de Vostok (1.500 km à l'intérieur de l'Antarctique) lui permet de remonter des glaces de 150.000 ans.
Pouvant ainsi reconstituer un cycle climatique complet, il constate que les courbes de températures suivent des rythmes réguliers, avant de s'emballer en même temps que celles du CO2 depuis le milieu du 19e siècle et la Révolution industrielle. Ces résultats seront publiés en 1987 dans la revue Nature.
Le chercheur, membre de l'Académie des sciences, s'emploiera ensuite à mobiliser pour la lutte contre le réchauffement mondial.
En 2002, il reçoit la médaille d'or du CNRS avec son confrère et ami Jean Jouzel.
Le réalisateur oscarisé Luc Jacquet lui a consacré un film, "La Glace et le ciel".
© 2023 AFP
France24 - Monde
Entre Paris et Berlin, les divisions sur l'automobile et le nucléaire bousculent le sommet de l'UE
Publié le : 23/03/2023 - 16:23
Barbara GABEL
Les divisions entre la France et l'Allemagne autour de la fin du moteur thermique en 2035 et de l’avenir de l’énergie nucléaire s’invitent au sommet européen, lancé jeudi à Bruxelles, sur fond de lutte contre le réchauffement climatique et de guerre en Ukraine qui poussent l’Europe à se défaire des énergies fossiles.
Les discussions s'annoncent ardues. Les disputes franco-allemandes sur la place du nucléaire dans la lutte contre le changement climatique et l'interdiction des moteurs thermiques en 2035 jettent une ombre sur le sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'UE, qui se tient à Bruxelles jeudi 23 et vendredi 24 mars.
L'Ukraine, mais aussi les moyens de renforcer la compétitivité de l'économie européenne, sont à l'agenda des discussions. Dès son arrivée, Xavier Bettel, Premier ministre du Luxembourg, allié de Berlin dans le rejet de l'atome, a défendu sa position. "L'énergie nucléaire ? Elle n'est pas sûre, pas rapide, pas bon marché et elle n'est pas respectueuse du climat. Avec des drapeaux européens dessus, ce serait une arnaque", a-t-il lancé.
L'affrontement sur le nucléaire fait rage
Une réunion bilatérale entre la France et l'Allemagne est prévue vendredi matin, alors que les relations entre les deux puissances européennes sont tendues depuis des mois.
Le contexte est difficile pour le président français Emmanuel Macron, arrivé en toute discrétion avec trois heures de retard jeudi, après deux mois de contestation massive contre sa réforme des retraites. De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz est également en difficulté dans les sondages et empêtré dans les divisions de sa coalition.
Paris et Berlin ne cessent de batailler sur la question du nucléaire depuis que l'Allemagne a décidé d'en sortir après la catastrophe de Fukushima en 2011. La semaine dernière encore, le couple franco-allemand s'était affronté sur la place du nucléaire dans une proposition de règlement de la Commission européenne en matière de politique industrielle.
La France et une dizaine d'États qui misent sur cette technologie souhaitaient obtenir la reconnaissance de l'atome dans les moyens à soutenir pour décarboner l'économie, contre l'avis de l'Allemagne et d'une poignée de pays antinucléaires.
>> À lire aussi : Face à l'adhésion croissante au nucléaire en France, les écologistes contre-attaquent
Finalement, Paris a obtenu que le nucléaire soit mentionné, décrochant une victoire symbolique. Mais, en pratique, la filière ne bénéficiera quasiment d'aucun des avantages prévus par le texte, comme l'accélération des procédures d'autorisation de projets ou les facilités de financements qui profiteront aux énergies renouvelables.
La querelle des moteurs thermiques
Autre point de discorde : l'automobile. Le gouvernement allemand a choqué ses partenaires début mars en bloquant un texte clé du plan climat de l'UE sur les émissions de CO2 des voitures, qu'elle avait pourtant déjà approuvé.
Ce texte, qui imposera de fait les motorisations 100 % électriques pour les véhicules neufs à partir de 2035, avait fait l'objet en octobre d'un accord entre États membres et négociateurs du Parlement européen, et avait été formellement approuvé mi-février par les eurodéputés réunis en plénière.
>> À lire aussi : Fin des voitures thermiques en 2035 : "une bonne nouvelle" même si "le véhicule propre n'existe pas"
Mettant en avant les carburants synthétiques (ou "e-fuels") comme solution après 2035, l'Allemagne a réclamé de la Commission européenne qu'elle présente une proposition ouvrant la voie aux véhicules fonctionnant aux carburants de synthèse, une disposition pourtant déjà prévue dans l'accord conclu l'an dernier.
Cette technologie, encore en développement, consisterait à produire du fuel à partir de CO2 issu des activités industrielles en utilisant de l'électricité bas-carbone. Défendue notamment par des constructeurs de véhicules haut de gamme allemands et italiens, elle permettrait de prolonger l'utilisation de moteurs thermiques après 2035.
"L'Allemagne est très dépendante du secteur automobile, et donc des moteurs thermiques", rappelle Rémi Bourgeot, économiste principal au conférence Board, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), sur France 24. Selon l'expert, le passage au 100 % électrique relève d'un "défi très important". "Les constructeurs européens partent de loin et ne sont pas bien positionnés dans l'offre de véhicules électriques." La question des batteries et de la dépendance à l'Asie et à la Chine se pose également. "On peut craindre que l'Europe n'arrive pas à bâtir une autonomie dans ce domaine."
L'exécutif européen mène des discussions complexes avec Berlin pour trouver une issue. L'idée est qu'elle précise, dans un texte séparé, comment l'UE pourra accorder à l'avenir un feu vert aux carburants de synthèse, sans remettre en cause ses objectifs de réduction de CO2.
Mais cette technologie est vivement contestée par les ONG environnementales. "Les carburants synthétiques sont chers en raison de leur processus de production coûteux et énergivore", dénonce notamment la Fédération européenne pour le transport et l'environnement sur son compte Twitter. "Le coût sera répercuté sur les automobilistes et seuls les riches pourront payer la facture."
E-fuels are expensive due to their costly & energy intensive production process.The cost will get passed onto drivers & only the wealthy will be able to foot the bill.Some drivers who buy new ICEs will be pushed into circumventing the rules & buying fossil petrol instead.2/5
March 23, 2023Plusieurs responsables s'inquiètent d'une remise en cause des procédures de l'UE qui pourrait faire dérailler de nombreux textes, notamment du plan climat européen, si d'autres États devaient suivre cet exemple.
"Toute l'architecture européenne de prise de décision s'écroulerait si nous agissions tous comme ça", a critiqué le Premier ministre letton, Krisjanis Karins.
"La plupart des pays disent : 'On a pris ce cap [du véhicule électrique], ne changeons pas de cap'", a souligné le chef du gouvernement belge, Alexander De Croo.
"On ne souhaite pas revenir sur la date de 2035", a souligné de son côté l'Élysée.
Avec AFP
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.cls-6{fill:#fff;stroke:#fff;stroke-miterlimit:10;stroke-width:.2px} France24 - Monde
La Bourse de Paris finit sur une note prudente
Publié le : 23/03/2023 - 19:26
Paris (AFP) – La Bourse de Paris s'est stabilisée jeudi, certains intervenants de marché considèrant que la fébrilité du secteur bancaire pourrait inciter prochainement les banques centrales à desserrer un peu la vis monétaire.
Après une ouverture en baisse, l'indice vedette CAC 40 a fini proche de l'équilibre (+0,11%) à 7.139,25 points, signant ainsi quatre séances dans le vert depuis le début de la semaine et portant sa performance hebdomadaire à plus de 3%.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a relevé mercredi d'un quart de point de pourcentage seulement son taux directeur dans un contexte miné par la crise bancaire.
Et pour la suite, la majorité des 18 responsables de la Fed anticipent une hausse des taux supplémentaire d'un quart de point.
Toutefois, de nombreux acteurs du marché font valoir que les perturbations que traversent le secteur bancaire vont de facto durcir les conditions financières, ce qui devrait réduire la nécessité pour les banques centrales d'aller plus loin dans les hausses de taux destinées à combattre l'inflation.
"Les projections de membres de la Fed sur le niveau des taux n'ont pas évolué à la hausse depuis les dernières projections de décembre", constate Alexandre Baradez, analyste chez IG France, ce qui donne, selon lui "une indication que la Fed n'ira pas beaucoup plus haut" dans son resserrement monétaire (augmentation des taux) en cours.
"En raison du stress bancaire, les banques centrales seront beaucoup moins obligées à aller plus loin sur les taux", ajoute-t-il, en référence à des propos tenus par le président de la Fed faisant écho à ceux de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), selon lesquels les tensions actuelles pourraient accentuer mécaniquement le renchérissement du coût du crédit.
Du côté des valeurs, l'action Sanofi a grimpé de 5,48% à 95,84 euros, finissant en tête du CAC 40.
Le géant pharmaceutique a annoncé cette semaine plusieurs nouvelles susceptibles d'élargir encore le marché de Dupixent, son médicament phare, et notamment des résultats favorables contre une maladie pulmonaire courante.
Le titre Teleperformance a lui glissé de 2,59% à 214,80 euros.
Le géant français des centres d'appels a annoncé mercredi qu'il allait revenir à la modération de contenus choquants sur internet. La décision d'arrêter cette activité était tombée en novembre, au terme d'un scandale déclenché par une enquête de journalistes auprès de ses salariés en Colombie, "traumatisés" par des visionnages de nombreuses vidéos éprouvantes.
© 2023 AFP
France24 - Monde
Affaire M'Barki: une enquête et des zones d'ombre
Publié le : 23/03/2023 - 19:14Modifié le : 23/03/2023 - 19:21
Paris (AFP) – Une enquête ouverte par la justice, un journaliste de la première chaîne info de France qui nie avoir été le jouet d'ingérences étrangères, un lobbyiste entreprenant: l'affaire Rachid M'Barki n'a pas encore livré tous ses secrets.
Une enquête préliminaire a été ouverte à Paris après la plainte contre X déposée par BFMTV pour des soupçons d'ingérence dans le travail de M. M'Barki, licencié depuis, a appris jeudi l'AFP de sources proches du dossier.
L'enquête a été ouverte "récemment", a précisé l'une de ces sources, et confiée à la sous-direction des affaires économiques et financières de la police judiciaire parisienne.
Le parquet national financier (PNF), qui n'a pas souhaité confirmer l'information, a seulement indiqué à l'AFP avoir reçu "un dessaisissement du parquet de Paris".
Cette enquête donne un tour judiciaire à une affaire qui ressemblait jusque-là au scénario d'un film d'espionnage.
Présentateur des journaux de la nuit de BFMTV et de "Faites entrer l'accusé" sur RMC Story, Rachid M'Barki a été licencié en février pour faute grave par le groupe Altice, auquel appartiennent ces chaînes. Une plainte contre X pour corruption passive et abus de confiance a été déposée.
En cause, des soupçons d'ingérence étrangère dans son travail de présentateur des journaux de la nuit sur BFMTV. Cela concerne une douzaine de brèves illustrées en image, ayant notamment trait aux oligarques russes, au Qatar ou au Sahara occidental.
Le journaliste de 54 ans a été mis en cause dans une enquête internationale du collectif de journalistes Forbidden Stories, à laquelle ont contribué pour la France la cellule investigation de Radio France et Le Monde.
Désinformation
Parue mi-février, cette enquête pointait les activités d'une société israélienne, surnommée "Team Jorge", spécialisée dans la désinformation au profit de différents clients, dont des Etats.
"Il m'est reproché d'avoir failli à ma déontologie professionnelle en passant des informations non vérifiées à l'antenne et en laissant supposer que j'aurais été rémunéré pour cela. Tout cela est faux et relève de la calomnie pure", a assuré M. M'Barki mercredi lors de son audition par une commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères.
En déplorant un "lynchage médiatique", il a toutefois admis avoir fait passer à l'antenne des images fournies à sa demande par l'un de ses "informateurs", un lobbyiste nommé Jean-Pierre Duthion, dont le nom apparaît dans l'enquête de Forbidden Stories.
Parmi ces images, certaines avaient trait à un forum économique entre le Maroc et l'Espagne organisé en juin dans le Sahara occidental.
"C'était des images neutres", a fait valoir M. M'Barki, en niant avoir jamais été payé par M. Duthion.
Le journaliste d'origine marocaine a assuré n'avoir eu "à aucun moment l'impression" que M. Duthion "pouvait travailler pour quelqu'un qui essayait de manipuler une information".
Entendu jeudi par la même commission d'enquête parlementaire, le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel, a toutefois déclaré que ce lobbyiste avait tenté en vain d'influer sur le travail d'un autre journaliste de la chaîne, contre rétribution.
"M. Duthion a essayé de contacter d'autres journalistes de BFMTV après le départ de Rachid M'Barki (...) pour leur proposer d'autres types d'informations, entre guillemets, qui n'ont pas retenu leur intérêt", a révélé M. Fogiel.
Il dit avoir été prévenu par ces journalistes puis avoir répercuté l'information lors de l'enquête interne.
"A l'un (des journalistes) a été proposée une rétribution à ce moment-là", a-t-il ajouté. "Je ne dis pas que M. M'Barki a été rétribué, je n'ai aucun élément, ou même si ça lui a été proposé je n'en sais rien".
jpa-alh-fbe-pr/may/mpm
© 2023 AFP
France24 - Monde
L'Ukraine "répondra à toutes les attaques" de Moscou, réitère Volodymyr Zelensky
Publié le : 22/03/2023 - 07:28Modifié le : 22/03/2023 - 22:29
FRANCE 24
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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est rendu sur le front près de Bakhmout, tandis que la marine russe dit avoir contré une attaque de drone, mercredi, sur le port de Sébastopol, en Crimée, péninsule annexée par Moscou. Voici le fil du 22 mars 2023.
Cette page n’est plus mise à jour. Retrouvez plus d’informations sur l'Ukraine en cliquant ici
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3 h 47 : la sûreté de la centrale nucléaire de Zaporijjia dans un état "précaire", alerte l'AIEA
La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un "état précaire", a mis en garde mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, dans un communiqué.
Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.
La centrale dépend depuis trois semaines de l'électricité fournie par une seule ligne externe principale de 750 kV, et "tout dommage (sur cette ligne) entraînera la perte totale de toute l'alimentation hors site de la centrale".
"La sûreté nucléaire au sein de la (centrale) reste dans un état précaire", a déclaré Rafael Grossi. "J'appelle une fois de plus toutes les parties à s'engager à garantir la sûreté nucléaire et la protection de la sécurité de la centrale."
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22 h 17 : Washington rejette les plaintes de Moscou sur la livraison d'obus à uranium appauvri à Kiev
Les États-Unis ont rejeté mercredi les plaintes de la Russie, qui a critiqué l'annonce, par la Grande-Bretagne, de la livraison prochaine de munitions contenant de l'uranium appauvri à l'Ukraine. Moscou avait jugé qu'un tel choix représenterait une "aggravation sérieuse" du conflit, menaçant de "répliquer".
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a estimé que les arguments russes étaient "fallacieux".
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19 h 22 : l'Ukraine "répondra à toutes les attaques" de Moscou, assure Volodymyr Zelensky
L'Ukraine "répondra à toutes les attaques" russes, a lancé mercredi soir Volodymyr Zelensky, après une attaque de Moscou aux drones qui a fait au moins sept morts dans la région de Kiev, et une frappe contre un immeuble à Zaporijjia (centre-est).
"Nous répondrons de façon certaine à l'occupant à toutes les attaques contre nos villes (...) Toutes les frappes russes recevront une réponse militaire, politique et juridique", a-t-il assuré dans son allocution quotidienne, à l'issue d'un déplacement près de Bakhmout, sur le front, puis à Kharkiv (nord-est).
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17 h 16 : la Cour pénale internationale rejette les "menaces" suite au mandat d'arrêt contre Poutine
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté mercredi les "menaces" et les mesures annoncées contre son procureur et les juges impliqués dans la délivrance d'un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre lors de l'invasion russe.
La Présidence de l'Assemblée des États parties de la Cour, qui constitue son organe législatif, "déplore ces tentatives d'entrave des efforts internationaux visant à garantir la responsabilité des actes interdits par le droit international général", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
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15 h 56 : le comité du Nobel de la paix condamne les poursuites contre le lauréat Memorial
Le comité remettant le Nobel de la paix a condamné mercredi les perquisitions et les arrestations "infondées" en Russie visant l'ONG Memorial, colauréate du prix 2022.
Le comité norvégien "déplore l'arrestation et les poursuites visant Ian Ratchinski et d'autres membres éminents de Memorial. Les accusations à leur encontre sont infondées et doivent être abandonnées", a affirmé dans un communiqué sa présidente, Berit Reiss-Andersen.
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15 h 54 : la Chine n'a pas encore "franchi la ligne" de livraison d'armes létales à la Russie, assure Blinken
La Chine n'a pas encore "franchi la ligne" consistant à livrer des armes létales à la Russie en pleine guerre en Ukraine, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. "À ce jour, nous ne les avons pas vus franchir cette ligne", a-t-il déclaré en réponse à une question lors d'une audition devant le Sénat à Washington.
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15 h 50 : l'Ukraine aura besoin de 411 milliards de dollars pour son redressement et sa reconstruction
L'Ukraine aura besoin de 411 milliards de dollars pour son redressement et sa reconstruction après la première année du conflit provoqué par l'invasion russe, lancée le 24 février 2022, selon une estimation publiée mercredi par la Banque mondiale (BM), l'ONU, l'Union européenne et le gouvernement ukrainien.
Alors que les combats se poursuivent, ces organisations et institutions anticipent un besoin immédiat de 14 milliards de dollars dès cette année, afin de réaliser "les investissements critiques et prioritaires" permettant de démarrer la reconstruction.
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13 h 50 : la Slovaquie reçoit une offre d' armes américaines d'une valeur d'un milliard de dollars
La Slovaquie a indiqué avoir obtenu des États-Unis une offre pour des armes d'une valeur de plus d'un milliard de dollars, à taux réduit, en compensation de ses treize chasseurs MiG-29 promis à l'Ukraine.
"La valeur de ce matériel est légèrement supérieure à un milliard de dollars (...) La Slovaquie paierait environ 340 millions de dollars", a déclaré sur Facebook le ministre slovaque de la Défense Jaroslav Nad, en ajoutant que l'offre américaine était proposée en échange "de 13 vieux MiG et d'une partie du système de défense aérienne".
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13 h 14 : la livraison d'obus à uranium appauvri serait une aggravation "sérieuse" du conflit, prévient Moscou
La livraison par Londres à l'Ukraine de munitions contenant de l'uranium appauvri, récemment évoquée par une responsable britannique, représenterait une "aggravation sérieuse" du conflit, a mis en garde le chef de la diplomatie russe.
"C'est un pas vers une aggravation supplémentaire, une aggravation sérieuse" du conflit, a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à Sotchi, dans le sud de la Russie, évoquant notamment des conséquences sur la santé de la population et un risque de contamination des sols.
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13 h 04 : un mort et 25 blessés dans une frappe russe sur un immeuble d'habitation à Zaporijjia, selon le maire
Au moins une personne a été tuée et 25 blessées dans une frappe russe sur un immeuble d'habitation à Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, a annoncé le maire de la ville.
"Malheureusement, une personne blessée, qui se trouvait dans un état grave, est décédée. Selon des informations actualisées, 25 personnes sont actuellement hospitalisées", a indiqué sur Telegram Anatoli Kourtiev. Le président Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de "bombarder la ville avec une sauvagerie bestiale".
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12 h 33 : la Russie veut moderniser la défense antiaérienne de la ville de Moscou
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé mercredi prévoir cette année la modernisation de la défense antiaérienne de la capitale, Moscou, alors que les attaques de drones ukrainiens visant le territoire russe se multiplient.
"Cette année, nous achèverons la modernisation du système de défense antimissile de Moscou", a déclaré M. Choïgou, cité par les agences de presse russes.
Selon lui, deux nouvelles unités de défense antiaérienne seront notamment formées et dotées de systèmes de missiles air-sol de nouvelle génération S-350.
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12 h 21 : le président ukrainien Volodymyr Zelensky visite le front près de Bakhmout
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi sur la ligne de front dans la zone de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, a annoncé son service de presse.
"Région de Donetsk. Positions de première ligne des militaires ukrainiens en direction de Bakhmout. Honoré d'y être aujourd'hui et de décorer nos héros", a déclaré Volodymyr Zelensky dans un message sur Telegram en publiant une vidéo de ce déplacement.
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11 h 55 : la Pologne qualifie de "dangereux" l'axe Chine-Russie
Le Premier ministre polonais a qualifié de "dangereux" l'axe Chine-Russie, après que le dirigeant chinois Xi Jinping a achevé son séjour à Moscou.
La visite du dirigeant chinois "nous remplit d'inquiétude" car "l'axe Chine-Moscou est dangereux", a déclaré mercredi le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue japonais, Fumio Kishida.
Xi Jinping a quitté la Russie mercredi matin après un sommet avec le président russe Vladimir Poutine, les deux ayant loué mardi l'entrée dans une "nouvelle ère" de leur relation "spéciale" face aux Occidentaux.
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11 h 53 : des missiles de défense côtière russes déployés sur les îles Kouriles
Sergei Shoigu a déclaré qu'une division de systèmes de missiles de défense côtière Bastion avait été déployée à Paramushir, l'une des îles Kouriles, dont une partie est revendiquée par le Japon.
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11 h 22 : le bilan de l'attaque de drones russe passe à quatre morts
L'attaque de drones russe sur un lycée professionnel de Kiev a fait quatre morts, selon un dernier bilan.
"Plus de vingt drones meurtriers iraniens" lancés contre l'Ukraine, "ainsi que des missiles, de nombreux bombardements. Tout cela, c'est juste la dernière nuit de terreur russe", a dénoncé sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui condamne des "frappes criminelles".
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10 h 46 : le Kremlin pas surpris par la réaction "hostile" des Occidentaux au sommet Poutine-Xi
"En ce qui concerne la réaction des pays de l'Occident collectif, le fait que leur réaction sur tous les sujets était de nature inamicale et hostile n'est une nouvelle pour personne", a jugé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, après le sommet russo-chinois lors duquel Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché leur alliance.
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9 h 32 : la marine russe dit avoir "repoussé" une attaque de drones sur Sébastopol
"La flotte de la mer Noire a repoussé une attaque de drones de surface contre (le port de Crimée de) Sébastopol", a déclaré sur Telegram le gouverneur de la ville, Mikhaïl Razvojaïev, installé par la Russie.
"Au total, trois objets ont été détruits", a-t-il ajouté, assurant que "la situation est sous contrôle". Selon lui, il n'y a eu aucune victime ni aucun navire endommagé, mais les explosions ont brisé des fenêtres dans des immeubles avoisinants. Parmi ces bâtiments figure un centre culturel appelé "La maison de Moscou", situé à côté du port et très connu en ville.
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8 h 31 : trois morts dans une attaque de drones russe dans la région de Kiev
Trois personnes ont été tuées dans une attaque de drones russe ayant touché un lycée professionnel dans la région de Kiev dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé le service d'État des situations d'urgence.
Vers 07H00 (06H00 GMT) "trois personnes sont mortes, deux personnes ont été blessées et une personne a été sauvée", a indiqué sur Telegram le service d'État des situations d'urgence (DSNS), ajoutant que "quatre personnes se trouvent probablement sous les décombres".
L'administration militaire de la région de Kiev a fait état de son côté sur Telegram de trois morts et sept blessés dans une attaque sur un "site civil", sans donner plus de détails.
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7 h : Xi Jinping quitte Moscou après son sommet avec Poutine
Xi Jinping a quitté Moscou après avoir loué avec Vladimir Poutine l'entrée dans une "nouvelle ère" de leur relation "spéciale" face aux Occidentaux. Le président russe a prudemment appuyé le plan chinois pour régler le conflit en Ukraine, tout en accusant Kiev de le rejeter.
L'initiative chinoise, qui préconise des pourparlers de paix, comporte des éléments qui peuvent "servir de base à un règlement pacifique (du conflit), quand ils y seront prêts en Occident et à Kiev", a lancé Vladimir Poutine.
"Right now there are changes, the likes of which we haven't seen for 100 years," Mr. Xi told Mr. Putin through an interpreter after the state dinner as the leaders bid farewell. "And we are the ones driving these changes together.” pic.twitter.com/0Q9cGfWLKl
March 21, 2023
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22 h 22 : l'Ukraine obtient un plan d'aide de 15,6 milliards de dollars du FMI
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé être parvenu à un accord avec le gouvernement ukrainien eu vue de la mise en place d'un plan d'aide d'un montant total de 15,6 milliards de dollars.
Le plan doit permettre de "soutenir la reprise économique graduelle tout en créant les conditions d'une croissance de long terme dans un contexte de reconstruction après le conflit et sur le chemin de l'adhésion à l'Union européenne" (UE), a précisé le FMI dans un communiqué.
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22 h 15 : Zelensky salue des discussions "productives" avec le Premier ministre japonais
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est réjoui de discussions "productives" avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, en visite à Kiev, en louant la "volonté très concrète" de Tokyo de "protéger" l'Ukraine face à "la terreur russe".
"Etant donné la puissance du Japon, de son leadership en Asie pour la défense de la paix et l'ordre international fondé sur des règles, ainsi que sa responsabilité en tant que président (tournant) du G7, les discussions d'aujourd'hui peuvent avoir un résultat mondial", a estimé M. Zelensky, dans son message vidéo quotidien.
Avec AFP et Reuters
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LE FIL DU 18 MARS
Ukraine : Vladimir Poutine en visite en Crimée, jour de l'anniversaire de l'annexion
LE FIL DU 17 MARS
Guerre en Ukraine : La CPI émet un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine
LE FIL DU 21 MARS
Zelensky salue des discussions "productives" avec le Premier ministre japonais
France24 - Monde
Poutine - Xi Jinping : amis indéfectibles ? La visite du président chinois à Moscou se poursuit
Publié le : 21/03/2023 - 20:26
Stéphanie ANTOINE
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Stéphanie ANTOINE
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Xi Jinping est en Russie ! Vladimir Poutine a accueilli le président chinois pour un sommet consacré au conflit en Ukraine et aux relations bilatérales entre Moscou et Pékin. Les deux chefs d'État ont mis en scène leur entente forgée sur leur rivalité réciproque face à l'Occident. Le président russe s'est dit prêt à discuter d'un plan de paix sur l'Ukraine présenté par Pékin. En Ukraine justement, le Premier ministre japonais a effectué une visite à Boutcha et Kiev, qualifiée d'"historique".
Une émission préparée par Élise Duffau, Léonore Jaury et Morgane Minair.
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Jean-Maurice RIPERT, Ancien ambassadeur de France en Chine et en Russie, ancien secrétaire général adjoint de l'ONU
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Jean-Paul TCHANG, Économiste spécialiste de la Chine
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Thierry WOLTON, Essayiste spécialiste des sociétés communistes et postsoviétiques, auteur de "Penser le communisme" (éditions Grasset, octobre 2021) et de "Histoire mondiale du communisme"
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Cyril PLUYETTE, Rédacteur en chef adjoint au service Monde de l'Express, ancien correspondant en Chine
France24 - Monde
Le FMI promet 15,6 milliards de dollars à l'Ukraine : une plan d'aide inédit pour un pays en guerre
Publié le : 22/03/2023 - 10:43
Line RIFAI
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Le FMI vient de parvenir à un accord avec le gouvernement ukrainien qui porte sur un plan d'aide de 15,6 milliards de dollars pour l'Ukraine. Il doit permettre de "soutenir la reprise économique graduelle tout en créant les conditions d'une croissance de long terme dans un contexte de reconstruction après le conflit et sur le chemin de l'adhésion à l'UE". C'est la première fois que le Fonds monétaire international accord une telle aide à un pays encore en guerre.
LE FIL DU 20 MARS
Les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l'Ukraine
Focus
Ukraine : malgré le danger, les agriculteurs travaillent leurs champs minés
"Le Verdun ukrainien"
La bataille de Bakhmout, enjeu symbolique ou stratégique ?
France24 - Monde
Le Liban vit un "moment très dangereux", selon le Fonds monétaire international
Publié le : 23/03/2023 - 15:53
FRANCE 24
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Un responsable du FMI a alerté jeudi sur la situation au Liban, confronté depuis près de quatre ans à une grave crise économique. La monnaie du pays a perdu 98 % de sa valeur.
Le Liban vit "un moment très dangereux". C'est ce qu'a indiqué, jeudi 23 mars, un responsable du Fonds monétaire international (FMI), alors que la crise économique dans le pays du Cèdre s'aggrave de jour en jour. Ce même responsable déplorait dans le même temps la lenteur de la mise en œuvre des réformes par les responsables politiques.
"Nous pensons que le Liban se trouve à un moment très dangereux, à la croisée des chemins", a déclaré lors d'une conférence de presse Ernesto Ramirez Rigo, au terme d'une mission à Beyrouth. "Le processus de mise en œuvre" des réformes nécessaires "a été très lent", a ajouté le responsable, prévenant que "la politique d'inaction va laisser le Liban plongé dans une crise sans fin".
Le FMI a annoncé en avril 2022 un accord de principe avec Beyrouth pour une aide de trois milliards de dollars, échelonnée sur quatre ans mais conditionnée à la mise en œuvre de réformes, dont une évolution de la loi sur le secret bancaire ou une restructuration du secteur bancaire ainsi qu'une loi sur le contrôle des capitaux.
Ce n'est pas la première fois que le FMI dénonce la lenteur des autorités libanaises dans la mise en place de ces réformes. "Le temps passe, cela fait presque un an que nous sommes parvenus à un accord", a déploré le responsable du FMI. "Les Libanais ont fait des progrès, mais malheureusement ces progrès sont très lents".
La monnaie perd 98 % de sa valeur par rapport au dollar
Depuis 2019, le Liban est plongé dans une profonde crise économique imputée par une grande partie de la population à la mauvaise gestion, la corruption, la négligence et l'inertie d'une classe dirigeante en place depuis des décennies.
La monnaie locale a perdu plus de 98 % de sa valeur par rapport au dollar sur le marché parallèle, tandis que des restrictions bancaires draconiennes empêchent les épargnants d'avoir librement accès à leur argent.
Mercredi, des centaines de Libanais, dont un grand nombre de militaires à la retraite, ont manifesté à Beyrouth contre la détérioration des conditions de vie et l'effondrement vertigineux de la monnaie nationale, avant d'être dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre.
Avec AFP
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.cls-6{fill:#fff;stroke:#fff;stroke-miterlimit:10;stroke-width:.2px} France24 - Monde
Dépôts pétroliers, routes, trains : nouvelles actions de blocage contre la réforme des retraites
Publié le : 23/03/2023 - 07:08Modifié le : 23/03/2023 - 18:45
FRANCE 24
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Les grèves contre la réforme des retraites se poursuivent en France, jeudi, avec de multiples actions de blocage entamées la veille. Le trafic routier, ferroviaire, aérien est affecté. Le ramassage des ordures est toujours perturbé, notamment à Paris. Le mouvement touche aussi certaines universités françaises bloquées par des étudiants.
Plusieurs actions de blocage contre la réforme des retraites, qui touchent les dépôts pétroliers, les ports, les routes, le transport aérien, le secteur gazier et des universités, ont débuté dès mercredi à travers la France. Certaines se poursuivent pour la 9e journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites ce jeudi 23 mars.
Au niveau national, la situation se dégrade légèrement, avec 14,30 % des stations-service en pénurie d'au moins un type de carburant contre 12 % mardi, et 7,13 % sont à sec, contre 6 % mardi.
Dans le Sud-Est, les Alpes-Maritimes ont annoncé un rationnement des quantités de carburant disponibles à la pompe, comme précédemment le Gard, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence ou le Var.
En France seule une raffinerie TotalEnergies sur quatre est en fonctionnement. Les deux raffineries d'Esso-ExxonMobil tournent encore : celle de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), qui fonctionne en débit minimal, et celle de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime). Cependant les expéditions de carburants restent bloquées dans les deux sites.
Côté dépôts pétroliers celui de Puget-sur-Argens (Var), a été bloqué mercredi pendant sept heures. Deux actions simultanées de blocage sur deux ronds-points desservant deux dépôts pétroliers ont par ailleurs été menées au nord de Bordeaux. Sur le port de Lorient (Morbihan), les deux entrées qui mènent au dépôt pétrolier ont été bloquées dans la matinée par une centaine de manifestants, qui ont été repoussés par les forces de l'ordre.
Les ports de Marseille-Fos et de Brest étaient totalement bloqués mercredi dans le cadre d'une journée d'action "ports morts" à l'appel du syndicat CGT.
Par ailleurs, dans la zone portuaire de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), des manifestants ont mené dans la matinée une action coup de poing, allumant des brasiers sur les accès menant au port.
Des feux de palettes et de pneus allumés par des manifestants ont conduit à la fermeture pendant plus de huit heures de l'A55 dans le sens Fos-Marseille, causant d'importants bouchons.
En Savoie, une centaine de manifestants ont mené deux opérations péage gratuit entre 7 h 00 et 9 h 00 sur l'A43 et l'A430 au niveau des péages de Chambéry Nord (sans Lyon-Chambéry) et de celui de Saint-Hélène-sur-Isère.
À Saint-Nazaire, une centaine de manifestants ont bloqué le pont de Saint-Nazaire à de 06 h 00 à 14 h 30.
Le trafic ferroviaire a été interrompu mercredi dans plusieurs gares du sud de la France après l'intrusion de manifestants sur les voies. Comme à Toulouse, Montpellier ou encore Nîmes.
Jeudi la SNCF ne sera en mesure de faire rouler que la moitié de ses TGV Inoui et Ouigo et le tiers de ses TER.
Selon plusieurs sources syndicales, le taux de déclaration d'intention, qui concerne les salariés obligés de se déclarer grévistes 48 heures à l'avance pour permettre d'organiser le plan de transports, atteint 35% à la SNCF.
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Métro et RER "très perturbés"
Le trafic du métro parisien et du RER sera "très perturbé" jeudi avec des lignes partiellement fermées et des stations où les rames ne s'arrêteront pas. Seules les lignes automatisées (1 et 14) circuleront normalement, et la 4 presque normalement, tandis que les autres rouleront à des horaires variables pendant la journée.
Côté RER, la RATP prévoit un train sur deux sur les lignes A et B. La station Auber sera fermée. 80 % des bus seront en circulation et un trafic quasi normal est prévu pour les tramways.
[#MouvementSocial] À la suite d’un préavis appelant à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 23 mars, la #RATP prévoit un trafic très perturbé sur les réseaux RER et Métro. Le trafic sera quasi normal sur les réseaux Bus et Tramway. ⤵️ pic.twitter.com/ZVF3epc4Qa
March 22, 2023
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25 % de grévistes à la SNCF à midi
Le taux provisoire de grévistes atteignait 25 % jeudi midi à la SNCF, selon une source syndicale qui évoque une participation moindre qu'au début du mouvement mais qui reprend de la vigueur.
Dans le détail, on compte 56 % de grévistes chez les conducteurs, 39 % chez les contrôleurs, 26,5 % chez les aiguilleurs, 31 % au matériel et 14 % chez les cadres, a-t-elle précisé.
Ce taux de participation est bien supérieur aux 15 % de grévistes comptabilisés à la mi-journée lors de la précédente journée interprofessionnelle de mobilisation, le 15 mars, mais nettement inférieur aux 39 % comptabilisés lorsque les syndicats de la SNCF avaient entamé une grève reconductible pour protester contre la réforme gouvernementale, le 7 mars.
Vendredi, le trafic devrait rester "perturbé" en Île-de-France, a indiqué la SNCF.
Selon la CGT, les gaziers du terminal de Dunkerque (Nord) ont décidé de fermer les vannes jeudi et de réduire le débit au minimum technique pendant 24 heures avant une assemblée générale vendredi matin "pour voir comment ils envisagent de continuer l'action".
Dans les dépôts de gaz, comme celui de Gournay-sur-Aronde (Oise), des salariés évoquent l'idée de "sécher le réseau", une action pour l'instant écartée car une remise en service prend des mois.
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25 % de grévistes chez EDF à midi
Un peu plus d'un quart des salariés d'EDF (25,3 %) ont cessé le travail jeudi à la mi-journée, selon la direction.
Cette participation est en légère hausse par rapport à la précédente journée de mobilisation en semaine, le 15 mars, lors de laquelle la direction avait comptabilisé 22,45 % de grévistes à mi-journée par rapport aux effectifs totaux de l'entreprise.
Plusieurs universités sont bloquées par des étudiants. Sur le site de Bron de l'université Lyon 2, la direction de la faculté a annoncé qu'aucune activité n'aurait lieu ce mercredi.
À Saint-Etienne, le blocage de l'université, qui a démarré lundi à l'appel du syndicat étudiant OSE (Organisation Solidarité étudiante) a été étendu mercredi. Une soixantaine d'étudiants en grève bloquent les accès à quatre sites. Un site de l'université à Roubaix (Nord) est bloqué, ainsi que le site de Sciences Po Lille.
À Toulouse, mercredi soir, un millier d'étudiants se sont réunis pour la première fois en assemblée générale et ont voté le blocage des trois universités de la ville à partir de jeudi, un blocage reconductible.
La grève des éboueurs parisiens engagée le 6 mars contre la réforme des retraites est reconduite jusqu'à lundi, selon les responsables de la CGT qui bloquent l'accès à l'usine d'incinération d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Mercredi, selon la mairie de Paris, 9 500 tonnes jonchaient les trottoirs, une estimation en légère augmentation pour la première fois depuis le début des réquisitions décidées jeudi par la préfecture de police.
EN COURS À AUBERVILLIERS: plusieurs charges des forces de l’ordre repoussées par les manifestant.e.s déterminé.e.s à tenir le #blocage du garage de camions à benne #Greve23Mars pic.twitter.com/P2P6lna977
March 23, 2023Les usines d'incinération d'Ivry-sur-Seine et d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) étaient toujours bloquées, celle de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) fait l'objet d'un barrage filtrant et le site d'évacuation de Romainville (Seine-Saint-Denis) a de nouveau été débloqué par les forces de l'ordre, selon le syndicat Syctom.
À Lyon, huit camions à benne appartenant aux services techniques de la métropole ont été sabotés dans la nuit de mardi à mercredi.
À l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, un mouvement de grève "inopiné" du contrôle aérien a provoqué mercredi l'annulation d'une trentaine de vols et "quelques retards", a déclaré une porte-parole de l'aéroport.
En France pour jeudi la direction générale de l'Aviation civile (DGAC) demande aux compagnies aériennes d'annuler 30 % de leurs vols à Paris-Orly et 20 % dans d'autres aéroports.
Les plateformes Marseille-Provence, Toulouse-Blagnac et Lyon-Saint-Exupéry sont concernées par la suppression d'un vol sur cinq au départ ou à l'arrivée. Ces consignes semblent traduire une mobilisation plus importante des aiguilleurs du ciel que celle observée ces derniers jours.
Avec AFP
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LE FIL DU 22 MARS
Réforme des retraites : après l’interview d’Emmanuel Macron, la colère ne faiblit pas
FACT-CHECKING
Réforme des retraites : les contre-vérités d’Emmanuel Macron
Réforme des retraites
En plein conflit social, le maintien de l’ordre à la française pointé du doigt
France24 - Monde
Réforme des retraites : les contre-vérités d’Emmanuel Macron
Publié le : 22/03/2023 - 21:02
Romain BRUNET
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Le président de la République a défendu sa réforme des retraites, mercredi, en usant de plusieurs contre-vérités pour justifier les options prises par son gouvernement. France 24 fait le point sur ces affirmations trompeuses.
Emmanuel Macron a reconnu, mercredi 22 mars, demander "des efforts" aux Français avec sa réforme des retraites qui prévoit de reculer l’âge légal de départ de 62 ans à 64 ans et a déclaré comprendre leur "colère légitime". Un aveu qui tranche avec la présentation de la réforme faite début janvier par sa Première ministre, Élisabeth Borne, qui parlait alors d’une "réforme de justice" et de "progrès".
En revanche, le chef de l’État a multiplié les contre-vérités et autres approximations pour justifier sa réforme et les options choisies. France 24 en dresse la liste et apporte les précisions nécessaires.
>> À lire : Retraites, pénibilité, Borne, dialogue social... L'essentiel de l'interview d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron s’appuie sur la démographie comme principale raison pour justifier sa réforme des retraites. Si ses chiffres sont exacts – il y avait bien autour de 10 millions de retraités lorsqu’il est sorti de l’ENA en 2004 et il devrait effectivement y avoir environ 20 millions de retraités en 2030 –, la nécessité d’une nouvelle réforme en raison de l’accroissement du nombre de retraités n’est pas avancée par le Conseil d’orientation des retraites (COR).
Si un déficit à venir de 0,1 % du PIB en 2023 à 0,8 % du PIB en 2050 est effectivement annoncé dans le dernier rapport du COR, publié en septembre 2022, celui-ci souligne toutefois : "Les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite." Une affirmation répétée début 2023, à la fois à l’Assemblée nationale et au Sénat, par le président de cette institution, Pierre-Louis Bras.
Et pour cause, la dynamique démographie n’est pas nouvelle. Les précédentes réformes des retraites, et en particulier celles de 2010 et de 2014, en tenaient déjà compte. C’est ainsi que la part des dépenses de retraites dans le produit intérieur brut (PIB) devrait rester à peu près stable dans l’avenir, selon le COR. Même sans réforme, ces dépenses passeraient de 13,8 % du PIB en 2021 à 13,9 % en 2027, avant d'atteindre une fourchette de 14,2 % à 14,7 %, selon les scénarios, de 2028 à 2032. À plus long terme, entre 2032 et 2070, la part qu'elles représentent par rapport à la richesse nationale "serait stable ou en diminution", "dans une fourchette allant de 12,1 % à 14,7 %" en 2070, anticipe le COR.
Pour autant, le système de retraite sera bel et bien déficitaire dans les années à venir, ce qui peut justifier, politiquement, la nécessité de mener une réforme. Mais rien n’obligeait à changer l’âge de départ légal à la retraite.
>> À lire : Réforme des retraites : une communication gouvernementale souvent épinglée
Emmanuel Macron évoque justement les principaux autres leviers à sa disposition pour combler le déficit du système des retraites, se laissant aller, là aussi, à quelques inexactitudes. Si les ménages faisant partie des 10 % les plus pauvres touchent en moyenne une pension de 790 euros par mois, rappelons que les ménages parmi les 10 % les plus aisés reçoivent en moyenne une pension de 4 040 euros par mois, selon l'Observatoire des inégalités. Tous les retraités ne sont donc pas logés à la même enseigne.
Concernant les cotisations salariales, le chef de l’État a mis en avant les problèmes de pouvoir d’achat des Français pour justifier son refus d’explorer cette piste. Pourtant, 59 % des Français se disent prêts à cotiser davantage pour éviter de travailler plus longtemps, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche publié en janvier 2023.
Surtout, Emmanuel Macron exclut de demander le moindre effort aux entreprises, affirmant que "ce n’est pas comme ça que marchent les retraites". Faux : les pensions de retraites sont financées par les cotisations salariales et patronales, la part patronale étant même supérieure (60 %) à la part salariale (40 %).
>> À lire : Réforme des retraites : qui sont les gagnants et les perdants ?
Emmanuel Macron s’est efforcé durant toute son interview d’apparaître comme un président "responsable" qui accepte de mener "une réforme impopulaire" pour l’intérêt général des Français. Il a de surcroit regretté que les oppositions fassent le choix de laisser filer les déficits.
Tous les partis d’opposition s'accordent sur la réalité des déficits à venir du système de retraite, toutefois leurs solutions ne reposent pas sur la dette. Ainsi, les partis de la Nupes (La France insoumise, Parti socialiste, Europe Écologie-Les Verts, Parti communiste), favorables à la retraite à 60 ans avec 40 années de cotisation, proposent de financer le système en augmentant les salaires – ce qui aurait pour effet d’augmenter les recettes de cotisations –, en imposant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, en créant un million d’emplois, en augmentant les cotisations des hauts revenus et en supprimant la plupart des exonérations de cotisations.
Le Rassemblement national, qui souhaite maintenir l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans mais avec la possibilité de partir à 60 ans pour les carrières longues, propose de son côté de financer le système grâce à un encouragement de la natalité, la réindustrialisation de la France et l’augmentation des salaires.
Si les propositions des oppositions sont ouvertes au débat et à la critique, il est toutefois notable qu’aucun parti d’opposition n’invoque le déficit pour financer les retraites.
>> À lire : Retraites : Les Républicains, nouvelle aile gauche de la macronie ?
Le président de la République est venu avec un graphique du journal Le Parisien pour montrer que les Français partent plus tôt à la retraite que leurs voisins européens. Si Emmanuel Macron a raison, il convient toutefois de nuancer cette affirmation.
Si la comparaison de l’âge légal de départ à la retraite montre effectivement de grandes disparités, il est préférable de comparer l’âge effectif de départ. Car pour avoir une retraite complète, les Français doivent actuellement cotiser 42 ans et sont donc souvent contraints de travailler au-delà de 62 ans – nombre d’entre eux ayant des carrières incomplètes doivent même aller jusqu’à 67 ans, âge d’annulation de la décote. Au contraire, les Allemands, par exemple, dont l’âge de départ est fixé à 66 ans, préfèrent souvent partir plus tôt, quitte à toucher une pension plus faible.
Ainsi, selon un rapport dressant un "panorama des systèmes de retraite en France et à l’étranger" publié en 2022 par le COR, l’âge moyen de liquidation des droits à la retraite en France était en 2019 de 62,6 ans pour les femmes et de 62,0 ans pour les hommes. La même année, cette moyenne était, pour les femmes, de 63,3 ans en Italie, 63,7 ans en Belgique, 64,3 ans en Espagne, 64,4 ans en Allemagne et en Suède et de 66,0 ans aux Pays-Bas. Pour les hommes, elle était de 62,5 ans en Belgique, 63,1 ans en Italie, 63,7 ans en Espagne, 64,0 ans en Allemagne, 64,4 ans en Suède et 66,0 ans aux Pays-Bas.
Un écart qui continue de se resserrer puisque la réforme Touraine de 2014 allonge progressivement la durée de cotisation à 43 annuités – l’actuelle réforme vise à accélérer ce processus – et que l’âge de départ effectif moyen à la retraite en France s’acheminait déjà, d’ici la fin des années 2030, vers les 64 ans, selon le COR.
>> À lire : Réforme des retraites : le 47.1, l’arme du gouvernement pour éviter l’obstruction
Emmanuel Macron a accusé les syndicats, et en particulier la CFDT, de n’avoir proposé aucun "compromis" sur sa réforme des retraites et d’avoir joué la politique de la chaise vide. "Déni" et "mensonge", a répondu Laurent Berger, le patron de la CFDT, "sur le fait qu'il n'y aurait de la responsabilité que dans un camp, sur le fait que la CFDT aurait proposé à son congrès une augmentation de la durée de cotisation, (...) sur le fait qu'on [n'aurait] pas fait de contre-propositions".
Si les syndicats sont unanimes pour s’opposer au recul de l’âge légal de départ à la retraite, ils défendent en revanche des propositions différentes. La CGT est ainsi favorable à un retour à la retraite à 60 ans, tandis que la CFDT propose un régime universel à points. Ils ont toujours été ouverts au dialogue depuis le début des discussions, à l’automne dernier, avec le gouvernement, mais ont déploré l’inflexibilité de l’exécutif sur les 64 ans.
Il est toutefois vrai que lors du Congrès de Lyon, en juin 2022, la direction de la CFDT avait essuyé un camouflet en étant contrainte par un vote interne de durcir sa résolution générale. Les délégués avaient adopté un amendement affirmant que "l'allongement de l'espérance de vie ne peut justifier une augmentation de l'âge moyen de liquidation", prenant ainsi le contre-pied de la formulation initiale, qui affirmait que "l'allongement de l'espérance de vie peut justifier une augmentation de l'âge moyen de liquidation".
>> À lire : Réforme des retraites : "Il arrive parfois que la rue gouverne"
Le président de la République a jugé que la contestation contre sa réforme des retraites était moins forte que les précédentes. C’est faux. Avec 1,28 million de manifestants partout en France le 7 mars, selon le ministère de l’Intérieur, et 3,5 millions selon la CGT, il s’agit – quelque soit le chiffre choisi – de la plus forte mobilisation de l’histoire de la Ve République.
En comparaison, la mobilisation contre la réforme des retraites de 2010 a rassemblé le 12 octobre entre 1,23 et 3,5 millions de personnes. Le 13 mai 2003, entre un million, selon les autorités, et deux millions, selon les syndicats, ont manifesté contre la réforme Fillon. Et en 1995, les manifestations contre le plan Juppé ont rassemblé à leur apogée, le 12 décembre, entre un million, selon les autorités, et deux millions de personnes, selon les syndicats.
Il est à noter que si les réformes de 2003 et 2010 sont effectivement entrées en vigueur, les mesures de 1995 liées aux retraites furent finalement abandonnées par le Premier ministre Alain Juppé. Les réformes de 1993 et de 2014 n’ont, elles, pas suscité de fortes contestations dans la rue.
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LE FIL DU 22 MARS
Réforme des retraites : après l’interview d’Emmanuel Macron, la colère ne faiblit pas
Retraites : l'opposition et les syndicats dénoncent "le mépris" d'Emmanuel Macron
Reforme des retraites
Retraites, pénibilité, Borne, dialogue social... L'essentiel de l'interview d'Emmanuel Macron
France24 - Monde
Projet de loi olympique : les députés adoptent un article controversé sur la vidéosurveillance
Publié le : 23/03/2023 - 13:59
FRANCE 24
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L'Assemblée nationale a donné jeudi raison au gouvernement français, qui souhaite expérimenter la vidéosurveillance basée sur des algorithmes avant et pendant les JO-2024. La gauche et Amnesty international craignent des dérives sécuritaires.
Un pas vient d'être franchi. L'Assemblée nationale a approuvé, jeudi 23 mars, le recours à de la vidéosurveillance dite "intelligente", basée sur des algorithmes. Un dispositif inédit que l'exécutif veut expérimenter avant et pendant les JO-2024, malgré les craintes de dérives sécuritaires exprimées par la gauche.
Adopté avec 59 voix pour (majorité présidentielle - LR - RN) face à 14 contre (Nupes), l'article 7 du projet de loi sur les Jeux olympiques prévoit la possibilité d'expérimenter, dès la promulgation de la loi, l'analyse au moyen d'algorithmes d'images de caméras et de drones lors de grands événements, afin d'alerter les autorités sur des faits et gestes potentiellement à risque.
"Voté en l’état, ce projet de loi marquerait une première étape dangereuse pour les droits humains, dont le droit à la vie privée" avait également critiqué l'ONG Amnesty international en janvier, dénonçant un projet qui "comporte de graves dangers pour nos droits". Le Conseil national des barreaux s'est également prononcé contre cette mesure.
"Pas les sweats à capuche" dans les algorithmes
Les Jeux olympiques sont en ligne de mire mais l'expérimentation, qui doit s'arrêter fin 2024, pourrait démarrer dès la promulgation de la loi, et concerner par exemple la prochaine Coupe du monde de rugby à l'automne.
La liste des "événements" à détecter doit être fixée par décret, après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Lors des débats, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a cité en exemples "un départ de feu, des goulots d'étranglement de population, un colis ou un sac abandonné". Mais "pas les sweats à capuche", a-t-il assuré, pressé de questions par la gauche.
>> À lire : Sécurité des JO de Paris-2024 : dernière ligne droite avant une cérémonie d'ouverture hors normes
Les députés de la Nupes s'inquiètent du possible dévoiement de cette technologie, craignant que les Jeux ne servent que de tremplin pour généraliser par la suite ce type de surveillance à la population.
L'exécutif insiste sur les garde-fous, l'absence de reconnaissance faciale, et sur la nécessité de sécuriser les Jeux et les millions de spectateurs attendus. "Les événements prédéterminés concernent non pas des personnes, mais des situations", a insisté Gérald Darmanin, sans les convaincre
Un traitement des données sous-traité au privé ?
Lors de l'examen du projet de loi à l'Assemblée, les débats ont beaucoup tourné autour du caractère "biométrique" ou non des données, dans le cas par exemple où il est nécessaire d'isoler et de suivre une personne. La majorité et le gouvernement assurent qu'elles ne revêtent pas ce caractère. "Ce seront forcément des données biométriques", a insisté Sandra Regol (écologiste).
Les députés de l'opposition ont tenté de circonscrire davantage l'expérimentation, de la cantonner aux abandons de bagage, ou d'imposer le fait que l'État soit seul responsable de l'analyse des données, sans recourir au privé, mais sans succès.
>> À lire : JO-2024 : Paris est-il prêt face au défi des transports ?
Un amendement du RN Aurélien Lopez-Liguori, président du groupe d'étude sur la sécurité et la souveraineté numériques, a été adopté. Il entend prioriser le recours à des entreprises européennes. Mais le fait que des députés de la majorité, membres du groupe d'étude, ont cosigné ou sous-amendé un amendement RN, a indigné à gauche.
Avec AFP
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LOGISTIQUE
JO-2024 : Paris est-il prêt face au défi des transports ?
Sécurité des JO de Paris-2024 : dernière ligne droite avant une cérémonie d'ouverture hors normes
Sécurité, transports... À 500 jours des JO de Paris, Emmanuel Macron enclenche le décompte
France24 - Monde
Le président Kaïs Saïed ravive une controverse frontalière avec la Libye
Publié le : 22/03/2023 - 11:53
Marc DAOU
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Calcul politique ? Rodomontade populiste ? Tunisiens et Libyens continuent de s’interroger sur la dernière polémique en date provoquée la semaine dernière par les propos du président Kaïs Saïed sur les bénéfices du champ pétrolier libyen de Bouri et un litige frontalier réglé dans les années 1980 par la Cour de justice internationale, à la demande des deux voisins.
Après avoir provoqué un tollé en février en dénonçant la présence de "hordes de migrants clandestins" en Tunisie – des propos à l’origine de violences contre les migrants d'origine subsaharienne dans le pays –, le président Kaïs Saïed a suscité la semaine dernière une nouvelle controverse, cette fois avec la Libye voisine.
Lors d’une visite effectuée le 16 mars dans les locaux de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (Etap), le chef de l’État a rouvert un dossier tombé dans les oubliettes de l’Histoire : celui du champ offshore libyen de Bouri, situé à 120 km au nord de la Libye et considéré comme l’un des plus grands gisements pétroliers en activité en Méditerranée. Selon la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’Unesco, ses réserves contiennent "4,5 milliards de barils de pétrole brut récupérable et 3,5 billions de pieds cubes de gaz naturel associé".
Un litige frontalier réglé… en 1985
Dans une vidéo diffusée par le site de la présidence tunisienne, Kaïs Saïed apparaît flanqué de la PDG de l’Etap, Dalila Chabbi Bouattour, avec laquelle il tient, face caméra, une carte des réserves d’hydrocarbures du pays. Pointant du doigt directement le champ offshore libyen, le président déplore que la Tunisie n’a reçu que des "miettes de Bouri", alors qu’un partage équitable de ses revenus pourrait "répondre à tous les besoins de la Tunisie et plus encore". Et ce, alors que le litige autour de la zone maritime frontalière entre la Libye et la Tunisie a été tranché en faveur de Tripoli par la Cour internationale de justice (CIJ) en 1982. Une décision confirmée trois ans plus tard par l’instance qui siège à La Haye.
Kaïs Saïed rappelle ensuite qu’il existait, dans les années 1970, bien avant le recours à la CIJ, une intention de diviser le champ en deux moitiés égales avec la Libye, mais que cette solution avait été rejetée par la Tunisie alors présidée par Habib Bourguiba, au pouvoir entre 1957 et 1987.
Sans surprise, ces propos à la fois critiques contre le premier président de la République tunisienne et semblant remettre en question la décision rendue par la CIJ ont provoqué un tollé au sein de la classe politique libyenne et sur les réseaux sociaux.
"Les richesses de la Libye appartiennent au peuple libyen", a tonné le président de la commission de l’énergie au sein du Parlement libyen, Aïssa Aribi, dans une déclaration relayée dimanche par l’Agence de presse libyenne.
Pour sa part, le ministre libyen du Pétrole et du Gaz, Mohamed Aoun, s’est contenté de rappeler dans un communiqué de presse que la CIJ avait tranché le litige frontalier en faveur de la Libye, et que le président tunisien était "dans l’erreur".
Du côté des médias tunisiens, d’aucuns questionnent le timing et le but de la sortie présidentielle. "Il reste à s’interroger sur les motivations du président tunisien qui a cru devoir remettre sur le tapis cette affaire réglée depuis longtemps, écrit le site d’information en ligne Kapitalis. Que cherche-t-il à prouver ou à provoquer ? Sachant que les relations tuniso-libyennes, sans être vraiment au beau fixe, ne sont pas non plus à leur plus bas niveau et que les deux pays, qui font face à des tensions internes, se passeront volontiers de polémiques d’autant plus improductives qu’elles sont anachroniques voire insensées."
Les experts eux aussi s'interrogent, confie un historien basé à Tunis, qui a requis l'anonymat par crainte de représailles professionnelles. "Les spécialistes des frontières terrestres et maritimes de la Tunisie se demandent encore quelle mouche a piqué Kaïs Saïed, rapporte-t-il. Même si, hélas, les Tunisiens sont désormais habitués à ce qu’il jette des anathèmes et des jugements à l’emporte-pièce."
Et de poursuivre : "Heureusement que les Libyens sont restés sobres dans leurs réactions en rappelant leur droit souverain sur cette zone, car c’est ce qui permet, pour l’instant, de ne pas transformer cette polémique un peu absurde en crise diplomatique majeure, estime l’universitaire. À l’époque, la Libye et la Tunisie s’étaient accordées pour trancher leur litige en portant la question devant la justice internationale. Or lorsqu’on accepte la logique d’un compromis, on accepte la sentence de la Cour."
"Lui seul décide de tout"
Selon l’universitaire, cette "énième" polémique est le fruit "d’un calcul politique motivé par des raisons personnelles" puisque les déclarations du président lui semblent avoir été préparées, carte à l’appui.
"Il a peut-être voulu montrer à l’opinion qu’il a hérité des erreurs du passé sur des questions clés comme les hydrocarbures, mais je vois surtout une manière pour lui de se distancer des problèmes actuels et de rehausser sa stature auprès de la population, ajoute l’universitaire. On ne peut même pas blâmer ses conseillers de ne pas l'avoir dissuadé de rouvrir ce dossier parce que lui seul décide de tout, au point même de se permettre de réécrire l’Histoire et de construire un nouveau récit nationaliste dans le but de construire sa propre image."
Quitte, insiste-t-il, "à essayer, dès qu’il le peut, de ternir l’image de Habib Bourguiba, qui reste un chef historique et charismatique aux yeux des Tunisiens".
>> À lire aussi : "Discours antimigrants en Tunisie : 'Une façon de faire oublier les problèmes du pays'"
Critiqué à l’international, le président tunisien, qui s'est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021, est sous pression. Quelques semaines après l'Union africaine - qui avait condamné ses déclarations "choquantes" sur les migrants subsahariens -, c’est l’Union européenne qui s'est inquiétée ces derniers jours de la détérioration de la situation politique et économique dans le pays, où l'opposition dénonce un recul des droits et des libertés depuis le coup de force présidentiel.
"Cette polémique inutile tombe mal alors que la Tunisie peine à se sortir de la crise internationale suscitée par les propos du président sur les migrants subsahariens. Nous ne pouvons pas nous offrir le luxe d’une nouvelle crise diplomatique, a fortiori avec le voisin libyen, conclut l’universitaire basé à Tunis. D’autant plus que le pays est assez isolé sur le plan régional et international à cause de nos difficultés à la fois politiques à l’intérieur, mais aussi économiques et financières."
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Focus
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France24 - Monde
Le procureur Alvin Bragg vs Donald Trump : l'affrontement de deux Amériques
Publié le : 21/03/2023 - 18:14
Sébastian SEIBT
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Alvin Bragg pourrait devenir, dès mardi, le premier procureur à inculper un ex-président des États-Unis. En charge de l’affaire des pots-de-vin de l’ex-star du porno Stormy Daniels, il apparaît comme une sorte d’antithèse de Donald Trump.
Il va peut-être marquer l’histoire américaine. De nouveau. Après être devenu en 2022 le premier procureur noir de New York, Alvin Bragg s’apprêterait à inculper Donald Trump. Ce serait alors la première fois qu’un ex-président se retrouve poursuivi au pénal aux États-Unis.
C’est Donald Trump lui-même qui a accrédité la possibilité d'un tel scénario dès samedi 18 mars dans son style inimitable. En parlant de lui à la troisième personne, il a annoncé que “le principal candidat républicain et ancien président des États-Unis va être arrêté mardi [21 mars]”.
Harlem à l’époque de l’épidémie de crack
De multiples médias ont alimenté cette idée selon laquelle le bureau d’Alvin Bragg envisageait d'inculper Donald Trump dans l’affaire des pots-de-vin versés en 2016 à l’ancienne actrice pornographique Stormy Daniels.
Parmi les multiples épées de Damoclès judiciaires suspendues au-dessus de la tête de Donald Trump, le fameux chèque de 160 000 dollars versé à l’ex-star du X pour la dissuader d'étaler leur relation en pleine campagne électorale est celle qui s’abat la première.
Ce procureur, qui serait donc le premier à franchir le Rubicon d’une inculpation, présente un profil qui s’apparente, sous bien des aspects, à l’antithèse de Donald Trump.
Car Alvin Bragg, outre sa couleur de peau, est aussi un progressiste assumé, qui a gravi tous les échelons de l’ascenseur social et assure ne vouloir entretenir aucune relation avec la politique.
Sa trajectoire commence cependant dans la même ville : New York. Mais si le magnat de l’immobilier grandit dans un grand manoir d’un quartier huppé, le jeune Alvin Bragg habite, lui, à Harlem, en pleine épidémie du crack dans les communautés afro-américaines de New York.
Le futur procureur new-yorkais a d’ailleurs souvent rappelé qu’avant ses 21 ans il avait déjà été mis en joue six fois, “trois fois par des policiers et trois fois par d’autres individus”. Il a aussi raconté comment il avait retrouvé une victime d’homicide sur le seuil de son appartement un peu plus tard.
Ses parents – issus de la classe moyenne – ont tout fait pour le sortir de cet environnement. Ils ont notamment inscrit Alvin Bragg à Trinity School, l’une des écoles privées les plus prisées de New York, dès l’âge de quatre ans.
“L’élu”
Le jeune homme s’est frayé un chemin jusqu’à la non moins prestigieuse université de Harvard où il s’est formé au droit. À sa sortie, le Harvard Crimson – principal journal de l’université – a rédigé un panégyrique du jeune diplômé, sobrement intitulé “The anointed one” (l’élu ou celui qui est promis à un grand avenir).
En tant qu’avocat, Alvin Bragg va alors se spécialiser dans les affaires de crimes en col blanc et dans la défense des droits civils. En 2021, ce sont aussi les idées qu'il mettra en avant en briguant le poste de procureur pour tout le comté de New York, l’une des juridictions les plus importantes du pays.
Il remporte le vote en dominant notamment la favorite du camp démocrate new-yorkais : Tali Farhadian Weinstein, très connectée à l’élite intellectuelle de Manhattan et les milieux financiers de New York.
Arrivé à son poste grâce au soutien des classes populaires, il s’engage alors à combattre “la justice à deux vitesses” et à prendre en compte en priorité les besoins des milieux défavorisés. D’entrée il tape fort – trop fort pour certains : il tente d’imposer une politique de peines alternatives pour certains délits mineurs (comme la simple détention d’arme sans permis) afin de lutter contre la surpopulation carcérale.
Mais face à une levée de boucliers de la police, des médias conservateurs et d’une partie des démocrates modérés de New York, il fait volte-face en 2022. C’est l’un des rares revirements d’un homme souvent décrit comme “imperturbable” et “imperméable à la pression politique”, souligne le site Politico.
Ce profil d’homme du peuple obsédé par le sentiment d’impunité des riches et puissants fait que “le face à face avec Donald Trump était inévitable”, estime la chaîne CNN.
L’affaire Stormy Daniels n’est d’ailleurs pas le premier dossier dans lequel les deux hommes s’affrontent. Alvin Bragg s’est vanté d’avoir travaillé “sur plus de 100 dossiers mettant en cause Donald Trump et son administration à l’époque où il était président”, souligne la chaîne britannique BBC.
Parmi ses principaux faits d’armes, ce procureur a réussi, en 2019, à faire payer Donald Trump deux millions de dollars pour des fraudes orchestrées par la Fondation Donald J.Trump. La même année, il fait tomber Allen Weisselberg, le directeur financier de tout l’empire Trump, pour fraude. En 2022, Alvin Bragg a aussi fait condamner Steve Bannon, l’un des principaux conseillers politiques de Donald Trump pour détournement de fonds.
“Woke” et “agent de Soros” pour l’extrême droite
L’ex-président a donc toutes les raisons de craindre une offensive d’Alvin Bragg. Il a ainsi lancé une offensive médiatique éclair pour tenter de discréditer le procureur qu’il qualifie de “raciste” (sic) et de “woke” (terme péjoratif pour les conservateurs afin de désigner les progressistes).
Des insultes reprises par les médias ultra-conservateurs, qui y ont parfois ajouté une pincée de conspirationnisme. C’est ainsi qu’Alvin Bragg se retrouve réduit à un “agent de [George] Soros” pour le site Washington Examiner. Le milliardaire philanthrope hongrois d’origine juive est l’une des figures centrales de nombreuses théories de complot d’extrême droite aux relents antisémites.
Mais les extrémistes pro-Trump ne sont pas les seuls à s'en prendre à Alvin Bragg. Une partie des milieux modérés, conservateurs comme démocrates, regrette aussi que Donald Trump ne soit rattrapé avant tout par une histoire de sexe.
Dans la galaxie des casseroles judiciaires de l’ex-président, le dossier Stormy Daniels peut sembler secondaire. Donald Trump est, en effet, aussi accusé d’avoir incité un soulèvement contre le Capitole et d’avoir emporté illégalement chez lui des documents classés “secret défense” après avoir quitté la Maison Blanche. Un éditorial du Wall Street Journal trouve ainsi la croisade anti-Trump d'Alvin Bragg déplacée et politiquement malvenue.
Pour le prestigieux quotidien économique, une première inculpation de l’ex-président dans cette affaire “donnerait lieu à un cirque médiatique où le principal témoin de l’accusation – Michael Cohen – est l’ancien avocat discrédité de Donald Trump”. Un champ de bataille qui, pour le journal, conviendrait parfaitement à l’ex-président.
Mais pour Kim Foxx, procureure du comté de Cook (qui comprend Chicago), ce genre de calcul politique échapperait à Alvin Bragg. Pour lui tout serait une “question d’équité et d’égalité devant la justice”, assure-t-elle au New York Times. Il voudrait ainsi prouver, selon elle, que personne n’est au-dessus des lois.
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À la grand-messe des conservateurs américains, Donald Trump affirme sa différence sur l'Ukraine
Les États-Unis suspendus à une possible arrestation de Donald Trump mardi
Donald Trump assure qu'il va être "arrêté" le 21 mars et appelle à manifester
France24 - Monde
Manifestations, Conseil constitutionnel, référendum… Quelle suite à la réforme des retraites ?
Publié le : 20/03/2023 - 20:35Modifié le : 20/03/2023 - 21:52
Cyrielle CABOT
Romain HOUEIX
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Après le 49.3 utilisé par le gouvernement Borne pour faire adopter la réforme des retraites, et le rejet des deux motions de censure déposées contre le gouvernement, quelles sont les suites à attendre ? Manifestations, hypothèse de dissolution, référendum d'initiative partagée et recours au Conseil constitutionnel… France 24 fait le point sur les prochaines étapes pour Emmanuel Macron et ses oppositions.
Malgré le rejet lundi 20 mars des deux motions de censure déposées à l'Assemblée nationale après le recours du gouvernement au 49.3, les oppositions au projet de loi pour réformer les retraites ne désarment pas. Elles espèrent toujours faire reculer le gouvernement avant la promulgation de sa loi.
À l'image de la coalition de gauche Nupes, elles souhaitent continuer à utiliser "tous les moyens à disposition" pour faire échouer cette réforme contestée des retraites, du soutien au mouvement social à un référendum d'initiative partagée en passant par le Conseil constitutionnel.
• La rue ne désarme pas : un scénario CPE ?
La suite pour la réforme des retraites pourra se jouer dans la rue. Dès la décision du gouvernement de recourir au 49.3 pour faire adopter son projet de loi, de nombreuses manifestations spontanées ont eu lieu dans plusieurs villes en France, notamment sur la place de la Concorde, à Paris pour dénoncer "un déni de démocratie" et un passage "en force" du projet. Après des semaines de mobilisation dans le calme, ces dernières ont souvent été émaillées de violences – signe d'un durcissement du mouvement.
Outre la grogne populaire, du côté des syndicats et de l'opposition, les appels à continuer la mobilisation se poursuivent aussi. Alors que l'intersyndicale a d'ores et déjà lancé un nouvel appel à la mobilisation le jeudi 23 mars, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a, de son côté, appelé à "passer à la censure populaire", "en tout lieu et en toute circonstance".
"Je forme le vœu que cette censure populaire s'exprime massivement, en tout lieu en toute circonstance, et qu'elle nous permette d'obtenir le retrait du texte", a-t-il déclaré lors d'un point presse près de l'Assemblée nationale.
Une forte mobilisation pourrait-elle suffire ? L'opposition brandit régulièrement l’exemple du contrat de première embauche (CPE) de 2006. Cette loi, qui prévoyait un CDI spécial jeunes avec une période d’essai de deux ans avait aussi été adoptée avec une utilisation du 49.3 par Dominique de Villepin. Cela avait entraîné plusieurs semaines de blocage dans des lycées et universités et des manifestations réunissant jusqu'à trois millions de manifestants. La loi a finalement été suspendue puis supprimée par un nouveau vote.
• L'étape suivante : le Conseil constitutionnel
Outre le 49.3, les députés disposent d'autres outils pour lever le projet de loi. Parmi eux : le recours au Conseil constitutionnel. "Il y en aura plusieurs contre ce texte s’il est voté", assurait ainsi dès mardi 14 mars, Charles de Courson, député centriste du groupe Liot.
Les députés opposés à la réforme comptent s’appuyer sur l’avis du Conseil d’État, qui avait alerté le gouvernement d’un risque d’inconstitutionnalité de certaines mesures de son projet et notamment son manque de chiffrage clair, celui présenté initialement par le gouvernement ayant été battu en brèche au fur et à mesure des débats.
Il est…éclairant sur les fragilités juridiques de la réforme
March 17, 2023La cheffe de fil des Insoumis à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, a promis que la gauche saisirait le Conseil constitutionnel, de même que le groupe Rassemblement national.
La saisine du Conseil constitutionnel permet par ailleurs de suspendre le délai de promulgation de la loi et doit être examinée dans un délai d’un mois. Grâce à l’article 61.3 de la Constitution, le gouvernement peut cependant demander au Conseil constitutionnel d’examiner le texte en urgence, ce qui réduit le délai à huit jours.
Elisabeth Borne a d'ailleurs annoncé qu'elle allait saisir "directement le Conseil constitutionnel" pour un examen "dans les meilleurs délais", a indiqué lundi soir Matignon. La Première ministre souhaite ainsi que "tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés".
• Vers un référendum d'initiative partagée ?
Une demande de référendum d'initiative partagée (RIP) a aussi été soumise lundi au Conseil constitutionnel. Arme constitutionnelle à la disposition des parlementaires, le RIP prévoit la possibilité d'organiser une consultation populaire sur une proposition de loi "à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement", soit au moins 185 des 925 parlementaires (577 députés, 348 sénateurs). Elle doit aussi être "soutenue par un dixième des électeurs", soit 4,87 millions de personnes, dont les signatures doivent être recueillies dans un délai de neuf mois.
Quelque 250 parlementaires, députés et sénateurs principalement de gauche, l'ont déposée sur le bureau de la présidente de l'Assemblée nationale vendredi 17 mars. Et alors que la réforme venait d'être adoptée au Parlement, cette demande a été transmise au Conseil constitutionnel qui doit désormais en vérifier la recevabilité.
Pour Valérie Rabault, vice-présidente socialiste de l'Assemblée nationale, la procédure permettrait de "bloquer pendant neuf mois la mise en œuvre de cette réforme". Mais "si un RIP est déclenché sur les retraites, il faut qu'il le soit avant la promulgation de la loi".
• "Une seule solution, la dissolution" ?
Le slogan fait florès dans les cortèges. La dissolution est agitée par Emmanuel Macron comme une menace récurrente depuis que les élections législatives de juin 2022 ne lui ont laissé qu'une majorité relative pour gouverner. Elle l'était encore à la veille du 49.3 pour espérer faire rentrer dans le rang les Républicains réticents à voter la réforme.
Si ce scénario s'éloigne après le rejet des deux motions de censure, dans les rangs des soutiens de l'exécutif, les nouvelles législatives apparaissent comme une solution. Un responsable du groupe majoritaire affirmait ainsi récemment, sous couvert d'anonymat, que la séquence des retraites et le 49-3 est "un crash. Il faut une dissolution". Et repartir du bon pied en gagnant les élections qui reboosteraient le capital politique de la macronie.
Reste que la manœuvre est hasardeuse. En 1997, Jacques Chirac avait tenté l'opération qui lui avait coûté sa majorité. Une éventuelle dissolution de 2023 pourrait aboutir aux mêmes conséquences…
Sans boule de cristal, difficile de prédire qui pourrait sortir gagnant de ces hypothétiques législatives : la Nupes, à condition de s'entendre sur les investitures, pourrait faire un bond en capitalisant sur le mouvement social réussi. Mais les observateurs alertent sur le fait que le gagnant le plus probable risque d'être le RN, prospérant sur le mécontentement grandissant de la société française. L'Assemblée nationale risquerait alors d'être plus morcelée que jamais, rendant improbable l'existence d'une majorité.
A minima, la séquence des retraites pourrait coûter son poste à Élisabeth Borne. Le président Emmanuel Macron pourrait changer de Premier ministre pour tenter de donner une nouvelle impulsion à son nouveau quinquennat. En attendant sa décision, Élisabeth Borne s'est dite lundi soir "déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires" au pays, après l'adoption par le Parlement de sa réforme très contestée des retraites.
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REVUE DE PRESSE
Retraites : le 49.3, un "coup dur au leadership" d'Emmanuel Macron
DANS LE RÉTRO
Réforme des retraites : "Il arrive parfois que la rue gouverne"
La question qui fâche
Retraites : un déni de démocratie ?
France24 - Monde
Pékin dit avoir chassé un navire américain en mer de Chine méridionale, Washington dément
Publié le : 23/03/2023 - 06:24
FRANCE 24
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Alors que la lutte d'influence entre Pékin et Washington est de plus en plus intense, la Chine a affirmé, jeudi, avoir chassé un destroyer américain qui avait "pénétré illégalement" dans les eaux des Paracels, un archipel qu'elle contrôle en mer de Chine méridionale. Les États-Unis accusent la Chine de déclaration "mensongère".
Regain de tension entre Pékin et Washington. L'armée chinoise a indiqué, jeudi 23 mars, avoir chassé un navire de guerre américain ayant "pénétré illégalement" dans un archipel qu'elle contrôle en mer de Chine méridionale, un compte-rendu des faits jugé "mensonger" par les États-Unis.
Cet incident survient dans un contexte de lutte d'influence entre Pékin et Washington dans cette zone maritime et de forte rivalité sur plusieurs autres dossiers : Taïwan, TikTok, traitement de la minorité ouïghoure ou encore commerce.
Le destroyer USS Milius a "pénétré illégalement" jeudi "sans l'approbation des autorités chinoises" dans les eaux des Paracels, a indiqué dans un bref communiqué Tian Junli, porte-parole du théâtre d'opération sud de l'armée chinoise.
"Des forces navales et aériennes ont été mobilisées pour suivre et surveiller ce navire, ainsi que lui lancer un avertissement et le faire quitter la zone", a-t-il souligné.
Il a dénoncé une manœuvre américaine qui "compromet la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale" et assuré que l'armée "reste sur ses gardes et prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder avec fermeté la souveraineté nationale".
Un territoire disputé
Les Paracels, un archipel situé à équidistance des côtes chinoises et vietnamiennes, sont disputées entre Pékin et Hanoï. La marine chinoise a repris le contrôle de l'ensemble des îles en 1974 à la suite d'un conflit naval.
"La déclaration de la RPC (République populaire de Chine) est mensongère", a indiqué un porte-parole du commandement Indo-Pacifique de l'armée américaine.
"L'USS Milius (...) mène des opérations de routine en mer de Chine méridionale et n'a pas été refoulé. Les États-Unis continueront de voler, naviguer et opérer là où le droit international le permet", a-t-il souligné.
>> Le canal de Bashi : l’autre rivalité sino-américaine en mer de Chine
La Chine affirme avoir été la première nation à découvrir et nommer les îles de la mer de Chine méridionale, par laquelle transite aujourd'hui une grande partie du commerce entre l'Asie et le reste du monde.
Elle revendique ainsi une grande partie des îles de cette zone maritime. Mais d'autres nations riveraines (Philippines, Vietnam, Malaisie, Brunei) ont des prétentions de souveraineté concurrentes.
Chaque pays contrôle plusieurs îles et atolls, notamment dans l'archipel des Spratleys, plus au sud, où les incidents sont bien plus fréquents que dans les Paracels.
Les États-Unis mènent régulièrement en mer de Chine méridionale des opérations baptisées "liberté de navigation", en envoyant des navires de guerre afin de contester les prétentions chinoises.
Avec AFP
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Taïwan annonce le renforcement de ses liens militaires avec les États-Unis
Ballon chinois : Joe Biden assure "ne pas chercher le conflit" avec Pékin
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France24 - Monde
Une mèche de cheveux de Beethoven lève le voile sur la mort du compositeur
Publié le : 23/03/2023 - 08:25Modifié le : 23/03/2023 - 08:52
FRANCE 24
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Des chercheurs sont parvenus à retrouver les causes de la mort du grand compositeur de musique classique, Ludwig van Beethoven, en analysant son ADN à partir de plusieurs mèches de cheveux, préalablement authentifiées comme étant celles du célèbre musicien. Ils ont révélé, mercredi, les résultats de cet ambitieux projet débuté en 2014.
Il y a quasiment deux siècles, le 26 mars 1827, l'un des plus influents compositeurs de musique classique, Ludwig van Beethoven, décédait à Vienne à l'âge de 56 ans. Mais depuis, les débats autour des raisons exactes de sa mort n'ont jamais cessé entre les spécialistes.
Des chercheurs ont aujourd'hui utilisé une technique inédite pour apporter un nouvel éclairage sur la disparition prématurée du compositeur allemand. Ils ont analysé son ADN à partir de mèches de ses cheveux.
Leur étude, publiée mercredi 22 mars dans la revue scientifique Current Biology, a révélé de fortes prédispositions génétiques aux maladies du foie, ainsi qu'une infection au virus de l'hépatite B à la fin de sa vie. Ces deux facteurs ont vraisemblablement contribué à sa mort, très certainement d'une cirrhose, aggravée par la consommation d'alcool.
Scientists have sequenced Ludwig van Beethoven’s genome from locks of his hair, revealing clues to the great composer’s health and his family history.The study's lead author, Tristan Begg from @UCamArchaeology @ClareHall_Cam, explains how they did it and what they discovered 👇
March 22, 2023Mais ils n'ont malheureusement pas pu expliquer la cause de sa surdité progressive, qui causait tant de peine à l'auteur de la 9e Symphonie.
En 1802, le compositeur avait fait part de sa volonté, dans une lettre à ses frères rédigée dans un moment de désespoir, que sa maladie soit décrite après sa mort et rendue publique. "Nous avons cherché à répondre à ce souhait", a déclaré lors d'une conférence de presse Tristan Begg, chercheur à l'université de Cambridge et auteur principal de l'étude.
Et même si le mystère perdure encore autour de certaines des nombreuses pathologies dont souffrait Beethoven, "nous avons été extrêmement chanceux (...) d'obtenir des résultats si fascinants", a déclaré le scientifique à l'origine de ce projet démarré en 2014.
Authenticité des cinq mèches de Beethoven
Jusqu'ici, les recherches sur la santé de Beethoven émanaient surtout de ses correspondances, son journal, des notes de ses médecins, ou encore d'un rapport d'autopsie.
Cette fois, les scientifiques se sont penchés sur huit mèches de cheveux présentées comme appartenant à Beethoven, et issues de collections publiques ou privées. Ils ont déterminé que cinq d'entre elles provenaient d'un même individu masculin, avec des altérations montrant qu'elles dataient bien du début du 19e siècle.
Parmi ces cinq mèches, l'histoire de transmission depuis deux siècles est ininterrompue pour deux d'entre elles, et soutenue par une riche documentation. L'une a été offerte en 1826 par Beethoven lui-même à un ami musicien, et la seconde provient d'un ami de la famille ayant organisé ses funérailles.
>> À lire : Une "photo de famille" de Néandertaliens dévoilée par la génétique
Ces cinq mèches, qui couvrent les sept dernières années de vie de Beethoven, sont de façon quasi-certaine authentiques, selon les chercheurs. Trois autres ont en revanche été disqualifiées, dont une qui avait été utilisée pour soutenir l'hypothèse d'une mort par intoxication au plomb, mais appartenant en fait à une femme.
Le séquençage de l'ADN a ensuite eu lieu en Allemagne, dans le laboratoire de l'Institut Max-Plank d'anthropologie à Leipzig, où sont habituellement plutôt étudiés des hommes préhistoriques.
Avec AFP
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DES SOURIS ET DES HOMMES
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ESPACE
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France24 - Monde
Naufrage meurtrier d'une embarcation de migrants au large de la Tunisie
Publié le : 23/03/2023 - 01:29
FRANCE 24
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Selon une ONG, cinq migrants sont morts noyés mercredi et 28 sont portés disparus après le naufrage de leur embarcation "surchargée" au large de la Tunisie. Cinq personnes ont pu être secourues. La plupart des passagers étaient originaires de Côte d'Ivoire.
Cinq migrants d'origine sub-saharienne se sont noyés, mercredi 22 mars, et 28 autres sont portés disparus après le naufrage de leur embarcation au large de la Tunisie, a indiqué un groupe de défense des droits humains.
"Les corps de cinq migrants ont été retrouvés et cinq autres ont été secourus, mais 28 sont toujours portés disparus", a déclaré Romdhane Ben Amor, du Forum tunisien pour les droits sociaux et économiques (FTDES). Il a précisé que l'embarcation avait coulé "parce qu'elle était surchargée" avec 38 passagers, pour la plupart originaires de Côte d'Ivoire.
Le bateau avait quitté la région côtière de Sfax pour tenter d'atteindre l'île italienne de Lampedusa.
Discours incendiaire du président tunisien
Ce naufrage est la dernière tragédie de ce type survenue en Méditerranée centrale, connue pour être la route migratoire la plus meurtrière au monde.
Il survient un mois après le discours incendiaire du président tunisien, Kaïs Saïed, qui a accusé les migrants d'Afrique subsaharienne de représenter un "complot" contre la Tunisie et d'être à l'origine d'une vague de criminalité. Ses propos ont déclenché des violences à l'encontre des migrants noirs et les propriétaires, craignant des amendes, ont expulsé des centaines de personnes qui campent désormais dans les rues de Tunis.
Quelque 21 000 migrants venant d'Afrique sub-saharienne sont présents en Tunisie, pays de douze millions d’habitants, selon des estimations.
Avec AFP
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Reportage
Migrants illégaux fuyant la Tunisie : "Je me sentais tellement heureux ici"
Le président tunisien prône des "mesures urgentes" contre l'immigration subsaharienne
France24 - Monde
Les banques centrales, ces pompières pyromanes de la crise
Publié le : 22/03/2023 - 17:45
Sébastian SEIBT
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La Réserve fédérale américaine doit décider, mercredi, si elle acte une nouvelle hausse des taux pour lutter contre l’inflation. Une option potentiellement explosive dans le contexte de la crise bancaire que les banques centrales cherchent pourtant à éteindre.
Tous les regards sont tournés vers elles. Des faillites de banques régionales aux États-Unis au sauvetage de Credit Suisse en Europe, les banques centrales sont attendues à chaque tournant de la crise qui secoue le système financier mondial depuis deux semaines.
La Reserve fédérale (Fed) américaine a été au cœur du plan d’action pour garantir les dépôts des clients de banques comme Silicon Valley Bank (SVB) ou First Republic Bank et renflouer autant que possible les établissements en difficulté. La Banque centrale européenne (BCE), de son côté, multiplie ces derniers jours les déclarations pour tenter de convaincre que Credit Suisse était un vilain petit canard dans un océan de banques européennes solides et en bonne santé.
Faire pleuvoir l'argent
Surtout, elles ont rouvert en grand les robinets à liquidités pour s’assurer que les caisses des banques restent bien remplies. “Aux États-Unis, par exemple, la Fed a déjà ajouté 300 milliards de dollars à son bilan depuis le début de cette crise”, souligne Alexandre Baradez, analyste financier pour IG France. Concrètement, cela signifie que la Réserve fédérale est prête à avancer sans attendre jusqu'à 300 milliards de dollars au total aux banques qui en feraient la demande.
Les principales banques centrales mondiales – Fed, BCE, Bank of England et Banque centrale du Japon – se sont aussi mises d’accord, dimanche 19 mars, pour agir de concert afin de faciliter l’accès aux liquidités en dollars au niveau mondial. “C’est le même type de dispositif qui avait été mis en place après la chute de Lehman Brothers en 2008 et à l’époque de la crise de la dette souveraine en Europe au début des années 2010”, note Alexandre Baradez.
Et les banques ne se sont pas fait prier. Rien qu’aux États-Unis, elles ont emprunté 150 milliards de dollars en à peine une semaine, entre jeudi 9 et mercredi 14 mars. Une ruée vers les fonds “qui n’a pas d’équivalent, même en remontant à la crise des subprimes”, constate Alexandre Baradez. C’est dire s’il y avait une demande parmi les banquiers américains, inquiets de se retrouver à nu si tous leurs clients voulaient retirer en même temps leurs fonds – comme cela a été le cas avec Silvergate ou SVB.
>> À lire aussi sur France 24 : Silvergate, vie et mort d’une banque accro aux cryptos
Surtout, cette “capacité de réaction des banques centrales est phénoménale. Cette séquence prouve qu’elles semblent vraiment n’avoir aucune limite dans la création monétaire pour sauver des banques qu’elles jugent d’importance systémique”, note Alexandre Baradez.
Peut-être se sentent-elles aussi un peu responsables. Ces super-pompiers financiers sont en effet montés au créneau pour éteindre un feu qu’ils ont contribué à allumer il y a un peu plus de deux ans.
Victimes des Banques centrales ?
Le contexte ? La pandémie de Covid-19 et la grande inconnue de ses conséquences économiques. Face à cette situation inédite, “les banques centrales ont injecté des sommes massives dans l’économie. C’est grâce à l’argent qu’elles ont prêté aux États à des taux très bas que les gouvernements ont pu mettre en place leurs plans d’urgence permettant à leurs économies de survivre au choc”, souligne Alexandre Baradez.
Les banques ont dû s'adapter à cette politique des taux bas sur les prêts à court terme. “Comme ces titres ne rapportaient plus rien, les banques se sont tournées vers des obligations à beaucoup plus long terme, qui demeuraient plus rémunératrices”, note Nathalie Janson, spécialiste des questions financières à la Neoma Business School.
Ce qui explique pourquoi toutes les banques américaines en difficulté aux États-Unis avaient placé la quasi-totalité de leurs actifs dans ce type de produits financiers.
Sauf que cette politique d’argent facile a engendré une forte inflation. Et quand les banques centrales ont décidé de mettre les prix au pas, elles n’y sont pas allées de main morte. Elles ont fermé le robinet à prêts et décidé de hausses des taux à une vitesse inédite. “Ce resserrement monétaire a été plus violent que celui démarré en 2014 pour mettre fin à la politique d’argent facile mise en place après la crise des subprimes”, remarque Alexandre Baradez.
“Il était normal que ce revirement brutal fasse des victimes parmi les banques”, assure Nathalie Janson. La hausse rapide des taux d’intérêt depuis un an a rendu les placements à court terme bien plus rémunérateurs pour les investisseurs, qui se sont donc détournés des obligations à long terme, leur faisant perdre beaucoup de valeur. Conséquence : “Ceux qui avaient essentiellement des titres à long terme ont perdu beaucoup d’argent, à tel point que certains ont fait faillite”, résume le Financial Times.
“La politique des banques centrales a créé un contexte favorable à cette crise, mais les établissements qui ont fait faillite ont aussi commis l’erreur de ne pas diversifier leurs placements pour couvrir le risque de cette hausse des taux d’intérêt”, pointe Nathalie Janson.
Lutte contre l'inflation ou sauvetage des banques ?
Les efforts des banques centrales semblent avoir porté leurs fruits. Les Bourses mondiales sont reparties à la hausse mardi, suggérant que les marchés financiers avaient digéré le rachat en urgence de Credit Suisse par UBS et semblaient rassurés par les mesures prises pour renflouer les banques régionales américaines.
Mais le plus dur reste peut-être encore à faire. L’inflation n’a pas disparu et les banques centrales “risquent de se retrouver dans le rôle du pompier pyromane sans le vouloir”, souligne Nathalie Janson.
En effet, après l’opération “sauvez le soldat bancaire”, elles pourraient être tentées de reprendre le chemin de la hausse des taux pour contenir la hausse des prix. C’est ce que la BCE a déjà commencé à faire vendredi, arguant que les batailles contre l’inflation et pour la stabilité financière pouvaient être menées de front.
La Fed, amenée à trancher cette question mercredi, et la Bank of England, dont la décision sur une hausse des taux est attendue jeudi, vont-elles suivre l’exemple de la BCE ? “Surtout pas de hausse supplémentaire maintenant”, réclame le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung dans un éditorial publié mardi. Nul ne sait vraiment s’il n’y a pas d’autres banques au bord du précipice financier qui pourraient chuter en cas de nouveau resserrement monétaire.
Mais le scénario d’une pause prolongée dans la politique de hausse des taux risque “d’installer les banques centrales dans un cycle sans fin d’injection de liquidités”, estime Nathalie Janson. Dans ce scénario, le pompier bancaire jetterait de l’huile sur le feu de l’inflation. “Et actuellement, on n’a pas d’autres solutions pour lutter contre l’inflation que d’utiliser le levier des taux directeurs”, précise cette spécialiste.
Un refus d’augmenter les taux “pourrait aussi être interprété par les marchés financiers comme le signe que les banques centrales estiment que le système bancaire est encore trop fragile”, note le Wall Street Journal. Certainement pas le message que les banquiers centraux voudraient faire passer à des Bourses qui recommencent à peine à avoir confiance dans le système bancaire.
C’est pourquoi “les banques centrales vont probablement décider d’une hausse des taux, mais moins forte que ce à quoi on aurait pu s’attendre s’il n’y avait pas eu ces faillites”, juge Alexandre Baradez. Le pari, expliqué par le Financial Times, est que les banques, échaudées par cette crise, vont de toute façon prêter moins d’argent, ce qui va ralentir l’activité économique et, tout naturellement, faire baisser l’inflation. Mais c’est le scénario rêvé d’un plan qui se déroulerait sans le moindre accroc.
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Crise bancaire : UBS va racheter Credit Suisse pour trois milliards de francs suisses
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Credit Suisse, la banque qui paie le prix de ses 1 001 scandales
La chronique de l’éco
Après la faillite de la banque SVB, le casse-tête de la Fed face à la hausse des taux
France24 - Monde
États-Unis : le spectre d'une arrestation s'éloigne pour Donald Trump
Publié le : 22/03/2023 - 21:36
FRANCE 24
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L'éventuelle inculpation pénale de Donald Trump, dans le cadre d'une affaire de paiement de 130 000 dollars à une actrice de films X, Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une liaison, semble s'éloigner mercredi après l'annulation du grand jury qui devait voter sur la question.
Nouveau coup de théâtre à New York : la justice a repoussé, peut-être jusqu'à la semaine prochaine, l'éventuelle inculpation pénale de l'ancien président des États-Unis Donald Trump, rapportent mercredi 22 mars plusieurs médias.
Le milliardaire républicain de 76 ans, qui rêve de "regagner" la Maison Blanche en novembre 2024, doit répondre devant la justice de l'État de New York d'une affaire de paiement de 130 000 dollars, juste avant sa victoire à la présidentielle de novembre 2016, à une actrice de films X, Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une liaison.
Après des années d'enquête par le parquet de Manhattan, son procureur Alvin Bragg, un élu démocrate, semblait le 13 mars dernier tout près d'annoncer une inculpation au pénal – qui serait historique – du 45e président américain (2017-2021).
C'est Donald Trump qui, depuis sa résidence de Mar-a-Lago (Floride), a déclenché samedi une tempête médiatique et politique en écrivant en majuscules sur son réseau Truth Social qu'il serait inculpé et "arrêté" mardi. Mais le procureur Bragg est resté mutique et rien ne s'est passé comme annoncé par l'ancien chef d'État.
Réunion du grand jury annulée
Mercredi matin, des médias américains, qui font le siège du palais de justice de Manhattan, spéculaient sur l'hypothèse qu'un grand jury – un panel de citoyens aux larges pouvoirs d'enquête qui travaille avec le procureur Bragg – vote une inculpation dans l'après-midi.
>> À lire aussi : Le procureur Alvin Bragg vs Donald Trump : l'affrontement de deux Amériques
Mais à en croire le New York Times et le média en ligne Insider, qui s'appuient sur deux sources judiciaires, la réunion du grand jury ce mercredi a été annulée. Insider avance que ce panel ne votera pas avant la fin de la semaine, même s'il devait se réunir jeudi. Le grand jury siège les lundis, mercredis et jeudis.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole du procureur a refusé de "confirmer ou de commenter les questions liées au grand jury".
Et même inculpé, Donald Trump ne serait pas "arrêté" dans l'immédiat. Il faudrait attendre plusieurs jours pour qu'il comparaisse à Manhattan. Dans ce cas, après s'être volontairement "rendu" à la justice, il se ferait signifier les poursuites et serait, éventuellement et symboliquement, placé quelques minutes en état d'arrestation.
L'ancien président, qui a bouleversé l'équilibre des pouvoirs aux États-Unis depuis 2016, serait alors photographié, ses empreintes digitales relevées et il pourrait même être brièvement menotté.
New York se prépare
En attendant, New York se prépare. Tranquillement. Des manutentionnaires de la police de New York (NYPD) ont installé mardi des barrières métalliques devant le palais de justice et la Trump Tower de Manhattan.
Et, pour prévenir tout risque d'affrontements dans une ville à l'histoire violente, le NYPD a prévenu que "la présence de policiers en tenue allait augmenter dans les cinq arrondissements de la mégapole", même s'il n'y a "actuellement aucune menace crédible à New York".
Donald Trump, cerné par plusieurs dossiers judiciaires, assure, lui, n'avoir commis "aucun délit" et être victime d'une "chasse aux sorcières" menée par les démocrates.
L'affaire de l'actrice pornographique Stormy Daniels est juridiquement complexe. La justice new-yorkaise cherche à déterminer si Donald Trump est coupable de fausses déclarations, une infraction, ou de manquement aux lois sur le financement électoral, un délit pénal, en ayant versé de l'argent à cette femme, de son vrai nom Stephanie Clifford, juste avant la présidentielle de 2016, que le républicain avait remportée.
Dans quel but ? Pour qu'elle taise une supposée relation extraconjugale dix ans plus tôt, selon l'accusation. L'enquête s'était accélérée la semaine dernière. Michael Cohen, ancien avocat et désormais ennemi de Trump ayant payé Stormy Daniels, avait témoigné devant le grand jury. L'actrice a aussi coopéré avec les procureurs et ce même panel.
Donald Trump avait également été invité à s'exprimer devant ce grand jury, selon le New York Times et le Washington Post.
Il avait appelé samedi ses partisans à "manifester" et leur a donné rendez-vous à la prochaine présidentielle du 5 novembre 2024 pour "regagner" la Maison Blanche.
Il y a eu pour l'instant quelques dizaines de manifestants devant le palais de justice et la Trump Tower de New York, et à Palm Beach en Floride.
La principale crainte des autorités est une répétition des violences de l'assaut du Capitole à Washington le 6 janvier 2021, lorsque Donald Trump, battu dans les urnes en novembre 2020, avait appelé ses partisans à contester les résultats.
Il affirme toujours, sans fondement, que la victoire lui a été "volée" par le président Joe Biden.
Avec AFP
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Les États-Unis suspendus à une possible arrestation de Donald Trump mardi
PORTRAIT
Le procureur Alvin Bragg vs Donald Trump : l'affrontement de deux Amériques
Donald Trump assure qu'il va être "arrêté" le 21 mars et appelle à manifester
France24 - Monde
Haïti plongé dans le chaos des gangs : l'ONU appelle la communauté internationale à réagir
Publié le : 23/03/2023 - 11:24
Elisabeth ALLAIN
Laura WELFRINGER
Claire HOPES
Sonia BARITELLO
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En Haïti, où la situation ne cesse de se dégrader. 531 personnes ont été tuées depuis le début de l'année lors de violences entre gangs. Ce décompte est établi par les Nations unies, qui appellent la communauté internationale à "envisager d'urgence le déploiement d'une force d'appui spécialisée" pour lutter contre "l’extrême violence qui continue d’échapper à tout contrôle". L'idée est d'appuyer les forces haïtiennes dans leur combat contre les gangs qui sèment le chaos sur l'île.
Donald Trump sera-t-il inculpé pour avoir acheté le silence d'une actrice porno ? C'est ce que pense la presse américaine, qui affirme que le parquet de New-York se préparerait à une inculpation imminente de l'ancien président des États-Unis. Il aurait versé 130 000 dollars à Stormy Daniels pour qu'elle taise leur supposée relation extraconjugale. L'intéressé dénonce une nouvelle "chasse aux sorcières".
Le jaguar, félin prestigieux considéré comme un dieu par les Aztèques et les Mayas, est une espèce sauvage en danger. S'il a été capable, jusqu'à présent, de s’adapter à presque tous les climats, cet animal prestigieux est extrêmement convoité, notamment par les narcotrafiquants chez qui il est devenu un animal de compagnie prisé. Dans les montagnes de Oaxaca au Mexique, un sanctuaire tente de sauver ce félin menacé d'extinction. Reportage de Laurence Cuvillier et Quentin Duval.
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PORTRAIT
Le procureur Alvin Bragg vs Donald Trump : l'affrontement de deux Amériques
Focus
Brésil : les eaux polluées de la baie de Guanabara, loin du cliché touristique
États-Unis : Joe Biden promulgue une loi de transparence sur les origines du Covid-19
France24 - Monde
"Extrapolations", une terrifiante série sur le réchauffement climatique avec Marion Cotillard
Publié le : 23/03/2023 - 16:17
Renaud LEFORT
Marion CHAVAL
Nina MASSON
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Magali FAURE
Louise DUPONT
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Dans ce numéro 100 % séries, Louise Dupont et Nina Masson se penchent sur "Extrapolations" de Scott Burns, une série glaçante sur le réchauffement climatique qui tente d’imaginer ce qu’il se passerait si les hommes ne changent pas leur comportement. Avec un casting de haute volée : Marion Cotillard, Meryl Streep, Tahar Rahim, Edward Norton... Également au programme, "Esterno Notte", chef-d’œuvre de Marco Bellocchio sur l’enlèvement et l’assassinat en 1978 de l’homme politique Aldo Moro. Et Brian Cox, génial patriarche de la série culte "Succession", dont le premier épisode de l’ultime saison a été la star du Festival Séries Mania.
Rapport du Giec
Un réchauffement de + 1,5 °C en 2030, et après ? Pourquoi "chaque dixième de degré compte"
Une crise mondiale de l'eau est "imminente", alerte l'ONU
Revue de presse
Arrestation en France d'ex-militants d’extrême gauche italiens : "Les années de plomb, dernier acte"
France24 - Monde
Semaine de la francophonie : à la Nouvelle-Orléans, le français louisianais en pleine renaissance
Publié le : 23/03/2023 - 13:57Modifié le : 23/03/2023 - 14:04
FRANCE 2
Alors que se déroule la semaine de la langue française et de la francophonie, cap sur la Louisiane, dans un coin francophone moins connu outre-Atlantique que le Canada ou Haïti. À la Nouvelle-Orléans, la plus française des villes américaines, certains souhaitent préserver cet héritage colonial. Ils s'efforcent notamment de sauvegarder le cadien, un français directement hérité des premiers habitants francophones de cette ville située sur les bords du Mississipi.
La francophonie rassemblée pour son cinquantenaire en Tunisie sur fond de crises multiples
Francophonie
Reportage : en Louisiane, l'héritage français est toujours bien vivant
FRANCOPHONIE
En net recul dans le monde, la langue française à l’heure de la "reconquête"
France24 - Monde
Éthiopie : le Parlement retire le TPLF de la liste des groupes terroristes
Publié le : 22/03/2023 - 22:20
Elom TOBLE
Meriem AMELLAL
Nouvelle étape dans le processus de paix en Éthiopie avec le retrait par le Parlement du Front de Libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti des autorités rebelles de cette région du nord éthiopien, de la liste des entités terroristes. Il s'agit d'une avancée majeure dans l’application de l’accord de paix conclu en novembre 2022 qui a permis de mettre fin à deux ans de conflit entre le TPLF et le gouvernement fédéral.
Au Togo, la coalition de la société civile "Veille Economique", composée de douze organisations, a déposé plainte contre X après la publication d'un rapport de la Cour des comptes qui épingle la gestion de l’argent public alloué à la lutte contre le Covid en 2020..
Pour la première fois, Adama Sylla, l'un des doyens de la photographie ouest-africaine, est exposé en France. Ce Sénégalais de 89 ans, méconnu hors de son pays, a documenté pendant près d’un demi-siècle la société de sa ville d’origine, Saint-Louis, située dans le nord du Sénégal. Ses œuvres sont présentées en plein coeur de Paris jusqu’au 22 avril dans les galeries Talmart et La La Lande.
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Le Parlement éthiopien retire le TPLF, parti des rebelles du Tigré, des entités terroristes
Au Sénégal, Macky Sall exige des mesures pour "préserver l'ordre public"
En Éthiopie, Antony Blinken appelle à "enraciner" la paix au Tigré
France24 - Monde
Falloujah : l'héritage d'une guerre aveugle en Irak
Publié le : 17/03/2023 - 12:14
Lucile WASSERMANN
Falloujah est l’une des villes qui a payé le plus lourd tribut à l'invasion de l'Irak il y a 20 ans. Largement acquise à l’ex-dictateur Saddam Hussein, elle est vite devenue le bastion d’une guérilla sunnite opposée aux Américains. L'instabilité vécue pendant ces années de guerre aura des conséquences bien au-delà du conflit. Elle cultivera un terreau fertile au jihadisme : Al-Qaïda en Irak se fera connaître avant de devenir le groupe État islamique (Daech). Un reportage de Lucile Wassermann.
Le 20 mars 2003, le président des États-Unis George W. Bush lançait le début de l’opération "Iraqi Freedom" pour faire tomber le régime de Saddam Hussein. Une invasion jugée illégale par les Nations unies, et qui, on le sait aujourd’hui, reposait sur un mensonge d’État : la soi-disant possession d’armes de destruction massive par Saddam Hussein. Ces armes n’ont jamais été retrouvées depuis. Cette guerre, qui ne devait durer que quelques mois, se prolongera finalement jusqu’en 2011, provoquant la mort de centaines de milliers de personnes.
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EXPRESS ORIENT
Irak : un pays dans l'impasse, 20 ans après l'invasion américaine
L’invité du jour
Feurat Alani : l'invasion américaine de l'Irak "a ouvert les portes de l'enfer au Moyen-Orient"
BILLET RETOUR
Irak : vingt ans après la chute de Tikrit, ville natale de Saddam Hussein
France24 - Monde
Attention à ces deux vidéos complotistes autour du vol MH370 qui refont surface
Publié le : 22/03/2023 - 15:03
Alexandre Capron
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Le vol MH370 de la Malaysia Airlines a disparu le 8 mars 2014. Un documentaire de Netflix sur le sujet, diffusé depuis mi-février, fait polémique en accordant la part belle à des théories complotistes autour du crash. À cette occasion, des vidéos manipulatrices autour de ce vol refont surface. La rédaction des Observateurs de France 24 analyse deux d’entres elles qui circulent notamment sur TikTok.
La vérification en bref :
- Une vidéo vue sur TikTok plus de 5 millions de fois prétend montrer, grâce à un zoom sur Google Earth, l’endroit où l’avion du vol MH370 de la Malaysia Airlines se trouverait. Il s’agit en fait d’une image satellitaire "fantôme" montrant un avion survolant la Thaïlande.
- Une autre vidéo sur TikTok vue plus de 1,3 million de fois affirme montrer que le vol MH370 aurait été entouré par trois objets sphériques avant de disparaître. L’origine de la vidéo n’a pourtant aucun rapport avec ce vol, et des analyses graphiques indiquent qu’il s’agit d’un montage.
La série documentaire de Netflix consacrée à la disparition de l'avion de la Malaysia Airlines et des 239 personnes à son bord en mars 2014 fait polémique depuis sa sortie mi-février 2023. Elle est notamment critiquée par plusieurs experts aéronautiques pour faire la part belle à des théories complotistes, comme celle du détournement du vol par des avions américains ou par des pirates russes.
Dans le sillage du documentaire, deux vidéos repérées par la rédaction des Observateurs de France 24 sont apparues sur TikTok, prétendant montrer les circonstances du crash ou l'endroit où l’avion s’est écrasé.
Le vol MH370 de la Malaysia Airlines retrouvé sur Google Earth ?
Une vidéo sur TikTok a engrangé plus de 5 millions de vues après avoir répondu à une question en anglais : "Pouvez-vous nous aider à retrouver l’avion disparu du vol MH370 de la Malaysia Airlines à Diego Garcia, qui a été détourné il y a neuf ans ?" (sic)
La question reprend deux thématiques complotistes autour de ce vol, relayant qu’il aurait été abattu autour de l’île britannique de Diego Garcia où se trouve une base militaire américaine, ainsi que le fait que l’avion aurait été détourné par des pirates de l’air, deux versions non corroborées par les éléments connus de l’enquête.
Vidéo archivée ici par la rédaction des Observateurs de France 24.
Le zoom effectué par cet utilisateur est bien authentique, mais il ne montre pas la base de Diego Garcia : il l’a effectué sur la partie sud-ouest de la Thaïlande. La rédaction des Observateurs de France 24 a pu retrouver cette image satellitaire en faisant le même zoom ici. Il est donc exact qu’un avion soit visible à cet endroit sur Google Earth.
Cependant, un détail a son importance : les images satellitaires permettant de voir cet avion datent du 5 mars 2018. Avant cette date, le 3 mars 2018, l’avion n’est pas visible, et après cette date, la première image satellitaire disponible en mars 2020 ne permet pas non plus de voir un avion.
Or, début mars 2018, aucun article de média ou aucune information documentée ne fait état d’un crash d’avion dans cette partie de la Thaïlande.
Une "image fantôme" satellitaire
Mais alors, pourquoi voit-on un avion qui semble posé au milieu de la forêt ?
Contacté, le service de presse de Google nous a renvoyés vers un article (en anglais) présentant une interview de Matt Manolides, un des experts en images satellitaires de l’entreprise. Il explique :
La manière dont les images satellitaires sont collectées peut créer des illusions d'optique. [...] Comme les caméras satellite prennent plusieurs photos en même temps, mais dans des spectres différents de couleurs, un objet se déplaçant rapidement, comme un avion, peut sembler étrange, comme plusieurs avions identiques mais de couleurs différentes volant les uns sur les autres.
Le halo "arc-en-ciel" visible autour de l’avion est effectivement typique de ce que les spécialistes de l’imagerie satellitaire appellent une "image fantôme" : ce phénomène apparaît lorsque plusieurs calques de photos satellitaires se superposent alors qu’un avion a été photographié dans une zone donnée. Le phénomène s’est déjà produit par le passé en Australie ou en Écosse, suscitant beaucoup de réactions d’internautes pensant avoir trouvé un avion abandonné voire même immergé.
Comment prouver que cet avion ne se trouvait pas à cet endroit ?
Pour prouver que la présence de cet avion n’est que le fruit d’un hasard de photos satellitaires, la rédaction des Observateurs de France 24 a contacté Sérgio Volkmer de la société d’images satellite Soar. Il détaille :
La principale façon de vérifier si cet avion est vraiment écrasé au sol est de comparer les images du même lieu à différentes dates : il faut d’abord récupérer les coordonnées pour géolocaliser l’endroit. Puis rechercher cet endroit et vérifier ce que donnent les images de satellites gratuits [comme ceux de la NASA, NDLR].
En procédant ainsi, on voit qu’il n’y a aucun signe d'accident dans cette forêt juste après la date supposée [le 5 mars 2018, NDLR]. La raison est simple : on sait que l’avion ne s’est pas écrasé en forêt, et que des débris ont été trouvés sur la côte de l'Afrique.
Retrouvez la vérification de cet exemple résumée en 60 secondes dans la vidéo ci-dessous.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Les Observateurs - France 24 (@observateursf24)
Une vidéo montrant la disparition du vol MH370 à cause de trois sphères ?
Une vidéo publiée sur TikTok et cumulant 1,3 million de vues au 20 mars prétend montrer une séquence exclusive documentant la disparition du vol MH370.
On y voit des images de caméra thermique montrant un avion entouré de trois formes sphériques volant autour de lui. Au bout de quelques secondes, les trois sphères entrent en collision avec l’engin, qui disparaît instantanément.
Un texte lu par voix automatisée commente la vidéo en français : "Netflix qui sort un documentaire sur le vol MH370, mais qui ne montre même pas cette vidéo déclassifier (sic) par le FBI." Le compte TikTok publie une autre vidéo montrant la même scène, mais filmée sans caméra thermique ici.
Vidéo archivée ici par la rédaction des Observateurs de France 24.
Une vidéo présente sur Internet depuis 2014 sans mention du vol MH370
Ces vidéos sont loin d’être récentes, puisqu’on retrouve leur trace dès mai et juin 2014 sur YouTube. Elles avaient été publiées par le compte YouTube "RegicideAnon", depuis supprimé. Une archive de la première vidéo est visible ici et l’autre est disponible ici.
Lors des publications initiales, les titres des deux vidéos font référence à "Airliner and UFOs" soit "avion de ligne et ovnis". Aucune mention du vol MH370 n’est faite dans les légendes des deux vidéos.
La rédaction des Observateurs de France 24 a montré la vidéo à trois spécialistes des vidéos d’ovnis et des spécialistes des canulars sur Internet. Si aucun d’entre eux ne connaît avec certitude la source exacte, tous trois affirment connaître la vidéo et expliquent que tous les éléments pointent vers une vidéo inauthentique.
Une probable création graphique
Pour Scott Brando du compte Twitter spécialiste des vérifications d’objets volants non identifiés @Ufoofinterest, la vidéo est probablement une création graphique. Ce dernier a notamment retrouvé une version de la vidéo publiée sur Vimeo en août 2014 par un compte espagnol de passionnés de vidéos d’ovnis.
Celui-ci précise dans sa légende "Un passionné de montage a créé une vidéo montrant comment aurait pu se passer la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines dans laquelle 239 âmes ont disparu le 8 mars 2014."
Si cette légende ne peut constituer une preuve, la vidéo semble ainsi avoir circulé dans les sphères ufologiques en étant présentée comme une création graphique.
Des incohérences dans l’image et dans la légende
Pour Pascal Fechner, du média collaboratif Maybe Planet traitant des sujets parascientifiques, les affirmations présentes dans la vidéo sur Tiktok sont fantaisistes et attestent d’un "bien mauvais montage qui cherche à surfer sur la tragédie du vol MH370" :
La vidéo mentionne des Awacs [des avions-radars destinés à surveiller un large espace aérien, NDLR] qui auraient filmé cette scène. C’est une référence directe à une théorie émise par la journaliste Florence de Changy [selon laquelle les Américains auraient volontairement brouillé les communications du vol MH370 pour empêcher une livraison d’armes en Chine, NDLR] mais qui a été réfutée par les connaisseurs du dossier.
D’abord, un Awacs ne vole pas en stationnaire. Nous devrions avoir a minima un effet parallaxe avec les nuages. Or, là, on a une image fixe, ce n’est pas cohérent.
Ensuite, si cette vidéo avait été déclassifiée [comme le compte TikTok l’affirme, NDLR], elle l'aurait été par le ministère de la Défense ou le Pentagone, pas par le FBI... Le FBI s'occupe des affaires internes aux États-Unis. Et si elle avait été déclassifiée, elle aurait depuis fort longtemps fait le tour de tout le monde ufologique, et des grands médias américains. Ce n'est pas le cas."
Des détails eux aussi incohérents
De son côté, Janne Ahlberg du compte Twitter @hoaxeye, qui a également vu circuler la vidéo, s’est penché plus en détail sur la vidéo publiée en 2014. Il estime que plusieurs détails plaident pour une vidéo montée de toutes pièces.
J'ai téléchargé une copie haute résolution de la première vidéo, une prétendue séquence satellite où on voit en bas à gauche des lettres et des chiffres à moitié visibles sur l'écran [vidéo visible également ici, NDLR]. Je suis presque sûr que le vidéaste voulait que le spectateur croie que le satellite est le NROL-33 sur la base de ce que nous pouvons voir sur ce clip.
NROL-33 est un véritable satellite militaire mais il a été lancé le 22 mai 2014 – soit après l'incident du vol MH370. Donc, si le vidéaste voulait que les téléspectateurs croient que les images proviennent du satellite NROL-33, cela ne peut pas être vrai.
La personne qui a publié la vidéo supposée originale affirme que la vidéo viendrait d’un satellite. Or, aucun satellite n'est capable de prendre des vidéos comme celle-là. Supposons alors que la vidéo est faite à partir de photos satellite : je ne connais aucun satellite qui prendrait autant d'images d'un endroit sous la forme d'une séquence.
Malgré de multiples éléments plaidant pour une vidéo fabriquée, celle-ci continue toujours à circuler en 2023.
Mais selon HoaxEye, les récits autour de cette vidéo ont trop changé avec le temps pour en faire un contenu crédible.
Ce qui est intéressant, c’est que beaucoup de versions de la vidéo qu’on retrouve sur Internet ont rogné ces chiffres. D'autres ont affirmé qu’un drone aurait pris la vidéo, ce qui est impossible à une telle altitude. D’autres encore assurent que la vidéo aurait été filmée au niveau du sol, ce qui a plus de sens, mais contredit la version originale de 2014. Il semble tout simplement que les gens ont changé le récit autour de cette vidéo parce qu'ils ont réalisé que l'histoire du satellite ne pouvait pas être vraie.
Si vous avez repéré d’autres vidéos autour du vol MH370 refaisant surface récemment, n’hésitez pas à la soumettre à nos équipes via le compte Twitter @InfoIntoxF24.
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Cinéma : l'Arabie saoudite tisse sa toile
Publié le : 17/03/2023 - 15:08Modifié le : 17/03/2023 - 15:13
Thomas PAGA
Mathieu BEAUDOUIN
Tournages, festivals avec pléiade de stars, studios modernes : la très rigoriste Arabie Saoudite ne lésine pas sur les moyens pour devenir une terre de cinéma. Montrer les beautés du pays permet aussi d'attirer des touristes et de s'offrir une image moderne, à l’opposé des graves atteintes aux libertés coutumières dans le royaume. La jeunesse se rue vers les cinémas créés dans tout le pays, accueillant aussi des spectatrices, une situation impensable voilà cinq ans. Un reportage de Thomas Paga et Mathieu Beaudouin.
En Arabie saoudite, 70 % de la population a moins de 30 ans. Ces jeunes s’emparent d'un nouvel espace de liberté. Ils voient s’ouvrir de nouveaux secteurs du divertissement, à l’instar du festival de musique MDLBeast Soundstorm. Cet événement contribue, lui aussi, à forger une autre image de ce pays dirigé par le Premier ministre Mohammed ben Salmane.
Mais cet agenda culturel ne suffit pas à faire oublier la nature liberticide du régime saoudien, régulièrement épinglé pour le non-respect des droits de l’homme. Selon un rapport récemment publié, les exécutions en Arabie saoudite ont ainsi presque doublé, avec plus de 1 000 condamnations à mort appliquées depuis l'accession au pouvoir du roi Salmane en 2015.
#REPORTERS - L'#ArabieSaoudite 🇸🇦 fait son cinéma🎬 !Montrer les beautés du pays sur grand écran, c’est attirer de futurs touristes et s’offrir une image moderne.🎥 Le reportage de @ThomasPaga et @beaudouinmath ce soir à 21h10 sur #FRANCE24 ➡️ https://t.co/hc4BkDvdgS pic.twitter.com/tSve8QxsU5
March 18, 2023Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
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ARABIE SAOUDITE
Affaire Khashoggi : la lune de miel entre Hollywood et l'Arabie saoudite est-elle finie ?
ARABIE SAOUDITE
L'Arabie saoudite mise sur le secteur du divertissement et du cinéma en particulier
ARABIE SAOUDITE
Arabie saoudite : première projection cinéma depuis trente-cinq ans à Riyad
France24 - Monde
Retraites, pénibilité, Borne, dialogue social... L'essentiel de l'interview d'Emmanuel Macron
Publié le : 22/03/2023 - 14:15Modifié le : 22/03/2023 - 14:51
FRANCE 24
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Lors de son interview mercredi sur France 2 et TF1, Emmanuel Macron a souhaité que la réforme des retraites entre en vigueur d'ici la fin de l'année. Le président a dit entendre la "colère légitime" des Français et souhaiter "l'apaisement". Voici les points essentiels abordés pendant ces 35 minutes.
Emmanuel Macron persiste et signe. Lors de l'interview accordée à TF1 et France 2, mercredi 22 mars, le président a confirmé que la reforme des retraites irait jusqu'au bout du "processus démocratique".
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La réforme des retraites doit entrer en vigueur d'ici la fin de l'année
Le chef de l'État a ainsi réassuré vouloir maintenir la réforme des retraites et souhaiter son entrée en vigueur "d'ici la fin de la d'année".
"Cette réforme, elle est nécessaire ça ne me fait pas plaisir, j'aurais voulu ne pas la faire, mais c'est pour ça aussi que j'ai pris l'engagement de la faire", a déclaré le chef de l'État. Selon lui, l'entrée en vigueur en fin d'année est nécessaire "pour que les choses rentrent en place", notamment que 1,8 million de retraités "commencent à être augmentés d'environ 600 euros par an en moyenne" et qu'"on commence à décaler l'âge légal de trois mois supplémentaires".
Emmanuel Macron a cependant affirmé attendre la décision du Conseil constitutionnel pour promulguer la loi, conformément aux dispositions de la Constitution.
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Prêt à endosser l'impopularité
"S'il faut endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai", a aussi assumé le chef de l'État. "Moi, je ne cherche pas être réélu (...), mais entre les sondages de court terme et l'intérêt général du pays, je choisis l'intérêt général du pays", a-t-il assuré, ajoutant que "s'il faut derrière endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai".
"Jamais les smicards n’ont autant vu leur pouvoir d’achat augmenter ces dernières années", poursuit le chef de l'État. "Il y a des gens en colère mais il y a des choses qui marchent. On ne peut pas regarder que ce qui ne marche pas", a-t-il complété, dans un contexte de forte inflation et de baisse du chômage.
Emmanuel Macron s'est cependant dit prêt à rouvrir la question de la pénibilité. "62 ou 64 ans, ce n'est pas le sujet" face à un travail pénible, "c'est 55 ou 58 ans", a-t-il affirmé. "L'usure professionnelle, la reconversion de fin de carrière", il faut, estime le président, en reparler avec les organisations syndicales.
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"Réengager" un dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail
Emmanuel Macron a dit entendre "le besoin de justice" exprimé dans les manifestations contre sa réforme des retraites. Il a cependant "regretté qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis".
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Confiant en la Première ministre Élisabeth Borne
Alors qu'Élisabeth Borne est sous le feu des critiques, Emmanuel Macron a assuré que la Première ministre avait toujours sa confiance "pour conduire cette équipe gouvernementale". Il l'a appelée à "bâtir un programme législatif, un programme de gouvernement (...) pour avoir à la fois moins de textes de loi, des textes plus courts, plus clairs, pour aussi changer les choses pour nos compatriotes de manière plus tangible".
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Tolérance zéro pour la violence
Emmanuel Macron est aussi revenu sur ses déclarations de mardi, à l'Élysée, devant des parlementaires de sa majorité lorsqu'il a assuré que "la foule" n'a "pas de légitimité face au peuple qui s'exprime, souverain, à travers ses élus" - une réaction aux nombreuses manifestations spontanées organisées dans le pays depuis le passage en force de la réforme des retraites, et souvent émaillées de violences.
Des propos qui visaient les élus ciblés par les violences, a-t-il assuré mercredi, citant l'invasion du Capitole par les partisans de Donald Trump et des lieux de pouvoirs à Brasilia par ceux de Jair Bolsonaro. "On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions", a-t-il martelé. "On ne tolèrera aucun débordement" face aux "groupes qui utilisent la violence".
Le chef de l'État a également dénoncé les "agressions inacceptables" subies par des élus, notamment des parlementaires, dénonçant chez des manifestants des "groupes qui utilisent la violence".
Une neuvième journée de mobilisation interprofessionnelle est prévue jeudi à l'appel de l'intersyndicale.
Avec AFP et Reuters
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REVUE DE PRESSE
Retraites : le 49.3, un "coup dur au leadership" d'Emmanuel Macron
Réforme des retraites : manifestations et tensions en France après le recours au 49.3
Lutte sociale
Enseignants contre la réforme des retraites : "Après la sidération du 49.3, la colère monte"
France24 - Monde
Retraites : l'opposition et les syndicats dénoncent "le mépris" d'Emmanuel Macron
Publié le : 22/03/2023 - 16:00
FRANCE 24
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Le chef de l'État s'est exprimé pour la première fois mercredi depuis l'adoption de la réforme des retraites par 49.3. Il a affirmé vouloir une entrée en vigueur de la loi "d'ici la fin de l'année" et être prêt à "endosser l'impopularité" de la réforme des retraites. Des propos qui ont tout de suite provoqué l'ire de l'opposition et des syndicats.
Immédiatement après l'interview télévisée d'Emmanuel Macron, mercredi 22 mars, pendant laquelle il a justifié ses choix face à la controversée réforme des retraites, les critiques ont fusé de toute part du côté de l'opposition.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les "traditionnelles marques de mépris" du chef de l'État. "La foule est au peuple ce que le cri est à la voix", a déclaré le leader des Insoumis en référence à un propos du président sur la "foule" qui n'aurait "pas de légitimité face au peuple qui s'exprime à travers ses élus".
"Il vit en dehors de toute réalité", a ajouté l'ancien candidat à la présidentielle dans une conférence de presse à Toulouse, brocardant "l'arrogance" de parler de pénibilité "alors même qu'il vient de retirer des critères de pénibilité". "On a une fois de plus entendu la comédie des gens qui ne feraient rien" au chômage, "une fois de plus les menaces contre les gens qui hélas vivent au RSA", a-t-il encore déploré.
"Le président n'est pas là pour jeter des barils sur le feu. Ce n'est jamais de sa faute. Les syndicats sont contre ? C'est parce qu'ils ne voulaient pas discuter. Les Français sont contre ? C'est parce qu'ils n'ont pas compris le génie présidentiel ? Les oppositions sont contre ? Elles sont incapables de faire des propositions. Il faut arrêter avec ça", a fustigé quant à lui Manuel Bompard, coordinateur de la France insoumise à l'Assemblée nationale.
#Macron a donc choisi le passage en force plutôt que d’écouter l’immense majorité des français et l’ensemble des syndicats. Le bras de fer aura donc lieu dans la rue et dans la grève.Déferlons par millions demain dans les rues de France !
March 22, 2023"Emmanuel Macron est un tricheur et un menteur. Ils ont utilisé le 47-1 spécifiquement pour pouvoir utiliser le 49.3. Ils l'avaient en tête dès le début. Ils ont floué tout le monde", a embrayé Raquel Garrido, députée Insoumise.
Emmanuel Macron est un tricheur et un menteur. Ils ont utilisé le 47-1 spécifiquement pour pouvoir utiliser le 49.3. Ils l'avaient en tête dès le début. Ils ont floué tout le monde.RDV demain dans les rues du pays tout entier. #Macron13h pic.twitter.com/LGueyaHiLK
March 22, 2023"Plus d'explosif sur un brasier déjà bien allumé"
Pour sa part, le socialiste Olivier Faure a regretté qu'Emmanuel Macron ait "mis plus d'explosif sur un brasier déjà bien allumé". "C'est hallucinant, il est dans un déni absolu", a-t-il ajouté depuis l'Assemblée nationale.
Marine Tondelier s'est dite pour sa part sur Twitter "glacée par la démonstration d'autosatisfaction du président" qui, à ses yeux, a tenu des "propos offensants".
Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a vu dans l'intervention du président "rien à même d'apaiser la colère légitime qui s'exprime contre la retraite à 64 ans". "Nous appelons au changement, au respect du monde du travail et de la démocratie sociale", a ajouté le communiste. "Nous, forces de gauche et écologistes, sommes prêts à gouverner".
"Comment ignorer à ce point les Français ?"
À droite aussi, les réactions se sont rapidement multipliées. Bruno Retailleau, patron des sénateurs Les Républicains a ainsi estimé que Macron avouait une "impuissance politique". "En contournant le Parlement dont il a peur parce qu'il y est minoritaire, le président de la République avoue son impuissance politique", a-t-il écrit sur Twitter.
"Emmanuel Macron ne comprend pas. Il ne comprend pas les fractures immenses de la Nation. Il ne comprend pas que son autosatisfaction est une provocation de plus. Ne rien changer, attendre, bidouiller, c'est jouer avec le feu. Comment ignorer à ce point les Français ?", a de son côté fustigé le LR Aurélien Pradié.
Le président des Républicains Eric Ciotti a estimé que les solutions proposées par Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée mercredi n'étaient "pas à la hauteur de la crise politique et économique que nous vivons".
"La seule vraie annonce de cette allocution est que le combat contre l'immigration de masse n'est plus une priorité pour le gouvernement" et "c'est une faute", a estimé dans un communiqué le député des Alpes-Maritimes en déplorant que le chef de l'État n'ait "pas su convaincre les Français" de la nécessité d'une réforme des retraites.
La seule vraie annonce de cette allocution est que le combat contre l’immigration de masse n’est plus une priorité pour le gouvernement. C’est une faute. Le projet de loi est enterré alors que jamais la situation n’a été aussi grave.
March 22, 2023Marine Le Pen, quant à elle, a estimé mercredi que le président Emmanuel Macron, "un homme de plus en plus seul", avait "conforté le mépris" des Français. La patronne des députés RN à l'Assemblée nationale a reproché au président d'avoir accordé cet entretien à 13 h et d'avoir ainsi "défié symboliquement la France qui travaille (et) confortant ainsi le sentiment de mépris". "Il dit qu'il respecte, mais il insulte. Tous les Français, tout le temps", a-t-elle ajouté, accusant notamment le président "d'anti-parlementarisme".
"Déni et mensonge"
L'entretien présidentiel a aussi immédiatement fait bondir les organisations syndicales, qui préparent une 9e journée de grèves et de mobilisations jeudi.
"Du foutage de gueule et du mépris pour les millions de personnes qui manifestent", a cinglé le patron de la CGT, Philippe Martinez.
"Déni et mensonge", a fulminé Laurent Berger, alors qu'Emmanuel Macron venait d'affirmer que le patron de la CFDT avait proposé "d'augmenter les durées" de travail lors du dernier congrès de la centrale de Belleville.
Emmanuel Macron a affirmé que la réforme repoussant l'âge de départ à la retraite à 64 ans doit être appliquée "avant la fin de l'année", sur TF1 et France 2, acceptant "d'endosser l'impopularité" et campant sur sa ligne de fermeté face aux débordements dans la rue.
Incidents limités dans la rue
Dans la soirée de mercredi, des déambulations spontanées de quelques centaines de personnes se sont déroulées dans plusieurs villes, comme tous les soirs depuis bientôt une semaine, mais les incidents ont été limités.
Selon les autorités, les manifestants étaient 300 au plus fort de la soirée à Paris, 600 à Lyon, près d'un millier à Lille où une source policière a fait état de deux interpellations pour des dégradations et de deux policiers légèrement blessés.
À Lyon, du mobilier urbain a été dégradé et utilisé pour entraver la circulation sur les quais du Rhône.
Mercredi, le port de Marseille-Fos était totalement bloqué dans le cadre d'une journée "ports morts" à l'appel de la CGT, tandis que des actions coup de poing ont également été menées aux abords de la zone portuaire de Capécure, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Le dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens (Var) est bloqué par des manifestants, de même que deux ronds-points desservant deux dépôts pétroliers au nord de Bordeaux, tandis qu'au niveau national, 14,3 % des stations-services connaissent une pénurie d'au moins un type de carburant. Plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées dans la soirée devant la raffinerie TotalEnergies de Normandie pour s'opposer à des réquisitions de grévistes, selon la CGT.
Avec AFP
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Retraites : après le rejet des motions de censure, nuit de colère en France
Retraites : des rassemblements partout en France, barricades et charges à Paris
CLIMAT SOCIAL
Réforme des retraites : motions de censure et actions de colère après le 49.3
France24 - Monde
Partygate : devant une commission parlementaire, Boris Johnson assure "ne pas avoir menti"
Publié le : 22/03/2023 - 20:10
FRANCE 24
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Prudent mais combatif, Boris Johnson s'est battu pied à pied mercredi pour convaincre de sa bonne foi la commission d'enquête parlementaire qui l'a pressé de questions pendant trois heures dans l'affaire du partygate.
L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé mercredi 22 mars, "la main sur le cœur", qu'il n'avait pas menti au parlement, lors d'une audition décisive pour son avenir politique devant une commission parlementaire enquêtant sur le partygate, ces fêtes à Downing Street en pleine pandémie.
"Je suis ici pour vous dire, la main sur le cœur, que je n'ai pas menti au parlement", a affirmé l'ancien leader conservateur de 58 ans au début de cette audition télévisée durant laquelle il n'a rien lâché pendant plus de trois heures, face au barrage de questions auquel il était soumis.
L'enjeu est considérable pour le tonitruant dirigeant désormais simple député : si la commission de sept députés, dont quatre conservateurs, conclut qu'il a intentionnellement menti au parlement sur les fêtes à Downing Street durant le confinement, Boris Johnson risque de perdre son siège de député, compromettant la suite de sa carrière politique.
>> À lire aussi : Partygate : les dates du scandale qui affaiblit Boris Johnson
"J'ai été entièrement transparent au parlement"
La commission a diffusé des photos des rassemblements à Downing Street, des témoignages, des extraits des déclarations de l'époque de Boris Johnson, le mettant face à ses contradictions. Devant les preuves avancées, il a tenté de répondre point par point, malgré quelques silences et hésitations.
"En tout temps, j'ai été entièrement transparent au parlement", a-t-il affirmé. "Je m'excuse d'avoir induit le parlement en erreur par inadvertance, mais dire que je l'ai fait délibérément est totalement faux". Boris Johnson s'est volontiers défaussé sur ses anciens conseillers.
Les fêtes arrosées à Downing Street pendant le Covid, révélées dans la presse pendant des mois, avaient suscité la colère des Britanniques, pour leur part strictement confinés, qui avaient dénoncé un "deux poids deux mesures" intolérable.
La commission parlementaire, accusée par les partisans de Boris Johnson de s'être lancée dans une chasse aux sorcières, doit déterminer s'il a menti délibérément à la chambre des Communes, notamment lorsqu'il a affirmé en décembre 2021 devant les députés que "les règles ont tout le temps été respectées" à Downing Street pendant la pandémie.
"Notre démocratie dépend de la certitude que ce que les ministres disent aux députés au parlement est la vérité. Et sans cette confiance, notre entière démocratie parlementaire est minée", a souligné la présidente de la commission Harriet Harman.
"J'accepte qu'une parfaite distanciation sociale n'était pas respectée (à Downing Street), mais cela ne veut pas dire, que ce que nous faisions était incompatible avec les règles", a tenté Boris Johnson, qui n'a exprimé aucun regret.
À propos d'une photo prise lors d'un rassemblement pour le départ d'un membre de son équipe, il s'est défendu: "Je comprends que les gens qui regardent cette photo penseront qu'il s'agissait d'un événement social. (...) Ce n'était pas un événement social. (...) Ce n'était pas une fête".
"S'il avait du respect, il démissionnerait"
Avant l'audition, la commission avait, dans un document de 110 pages, retracé les déclarations officielles de Boris Johnson et ce qui se passait alors à Downing Street.
En mai 2020, il demande à "l'ensemble du pays d'obéir aux règles", mais participe quelques jours plus tard à une garden party à Downing Street. Le 10 juin, il "exhorte tout le monde à continuer de faire preuve de retenue et de respecter les règles" et participe le 19 à une fête d'anniversaire organisée pour lui par son épouse Carrie.
Et en novembre 2020, à l'occasion d'une petite fête, toujours à Downing Street, il ironise sur le fait que "c'est probablement le rassemblement le moins respectueux de la distanciation sociale dans tout le Royaume-Uni".
Boris Johnson, tout au long de l'audition, a plaidé la bonne foi. Sa défense, assurée notamment par David Pannick, l'un des avocats les plus célèbres du pays, a coûté aux contribuables plus de 220 000 livres sterling (249 540 euros), selon les médias britanniques.
Les députés voteront sur les sanctions qu'il pourrait encourir, y compris une suspension qui, si elle dépasse 10 jours, pourrait déclencher une élection partielle dans sa circonscription, où sa majorité est faible.
Les déclarations de Boris Johnson ont déclenché la colère des familles de victimes de la pandémie, qui a fait plus de 220 000 morts au Royaume-Uni, le bilan le plus élevé en Europe après la Russie.
"S'il avait du respect, il démissionnerait de son siège de député et réfléchirait calmement à la douleur et à la souffrance qu'il a infligées", a commenté l'association "Bereaved Families for Justice".
Avec AFP
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Royaume-Uni : après le Partygate, Boris Johnson face à un vote de défiance de son parti
ANALYSE
Royaume-Uni : malgré l'échec du vote de défiance, le "début de la fin" pour Boris Johnson ?
FIN DE RÈGNE
Royaume-Uni : Boris Johnson, la machine à scandales
France24 - Monde
Réforme des retraites : après l’interview d’Emmanuel Macron, la colère ne faiblit pas
Publié le : 22/03/2023 - 10:51Modifié le : 22/03/2023 - 19:50
FRANCE 24
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À la veille d'une journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a souhaité mercredi que la réforme des retraites entre en vigueur en France d'ici la fin de l'année, lors d'une interview télévisée sur France 2 et TF1. Le président a estimé que la réforme, qui reporte notamment l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, n'était "pas un plaisir ni un luxe" mais une "nécessité". Des propos qui n'ont pas apaisé la colère des opposants à la réforme. Revivez cette journée sur notre liveblog.
Emmanuel Macron droit dans ses bottes. Lors de l'interview accordée à TF1 et France 2, mercredi 22 mars, le président a réitéré son souhait que la réforme des retraites entre en vigueur avant la fin de l'année.
Voici ce qu'il faut retenir de cette journée :
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Emmanuel Macron a souhaité que la réforme des retraites entre en vigueur en France d'ici la fin de l'année.
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Il a appelé à "réengager" un dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail
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Le président a réitéré sa confiance en la Première ministre Élisabeth Borne. Elle devra "bâtir un programme de gouvernement" et "élargir" la majorité.
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L'intervention du chef de l'État, attendue depuis des semaines, n'a pas produit dans l'immédiat l'effet d'apaisement escompté par l'Élysée, la CGT et surtout la CFDT fustigeant "mépris" et "mensonge" de sa part, tandis que l'opposition redoublait de critiques.
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Pour l'heure, l'intersyndicale n'est pas disposée à tourner la page de la réforme des retraites, avec une neuvième journée de mobilisation massive prévue jeudi.
Ce liveblog est désormais terminé. Suivez l'actualité sur la réforme des retraites ici.
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REVUE DE PRESSE
Retraites : le 49.3, un "coup dur au leadership" d'Emmanuel Macron
Réforme des retraites : manifestations et tensions en France après le recours au 49.3
Lutte sociale
Enseignants contre la réforme des retraites : "Après la sidération du 49.3, la colère monte"
France24 - Monde
Les manifestations en France risquent de perturber la visite de Charles III
Publié le : 22/03/2023 - 18:02
FRANCE 24
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Alors que le roi Charles III doit effectuer une visite en France du 26 au 29 mars, sa première visite d'État en temps que monarque, des inquiétudes grandissent que son déplacement ne soit perturbé par la mobilisation contre la réforme des retraites.
Le mouvement social en France contre la réforme des retraites pourrait avoir des conséquences sur l'organisation de la visite du roi Charles d'Angleterre du 26 au 29 mars, a déclaré mercredi 22 mars une source au palais de Buckingham.
"Nous suivons de près la situation et nous prenons conseil auprès du FCDO (Foreign, Commonwealth and Development Office) et de la partie française", a dit cette source. "Il pourrait y avoir un impact sur la logistique."
"Le programme est toujours en cours d'élaboration avec les deux parties", commente-t-on à l'Élysée.
Musée d'Orsay, château de Versailles et vignobles
Charles III est attendu pour une visite d'État en France du 26 au 29 mars. Le programme jusqu'ici dévoilé comprend une visite au musée d'Orsay, un dîner au château de Versailles, une cérémonie à l'Arc de Triomphe ainsi qu'un entretien au palais de l'Élysée.
Le couple royal doit également se rendre dans la région de Bordeaux pour visiter un vignoble biologique et observer les dégâts causés par les feux de forêt l'an dernier.
Plusieurs voix dans l'opposition ont appelé à l'annulation de cette visite de Charles III en raison du mouvement de contestation contre la réforme des retraites, qui s'est amplifié depuis le recours du gouvernement au 49.3 pour faire adopter la loi sans vote.
Des grèves reconductibles et des actions de blocage sont organisées dans plusieurs secteurs comme l'énergie ou les transports et des manifestations ont lieu quotidiennement pour demander le retrait du texte. L'intersyndicale a appelé à une neuvième journée de mobilisation nationale jeudi.
"Incroyable !", a réagi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur BFM TV. "On va avoir Emmanuel Macron, le monarque républicain, qui va recevoir Charles III, qui va descendre les Champs-Élysées, qui va dîner à Versailles pendant que le peuple est en train de manifester dans la rue."
"Bien sûr, qu'il annule cette visite ! (...) Il se passe quelque chose dans le pays. Est-ce que vraiment la priorité c'est de recevoir Charles III à Versailles ?"
Avec AFP
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FACE À FACE
Emmanuel Macron s'adresse aux Français : le chef de l'État tente de reprendre la main
Retraites : des policiers accusés de violence et des gardes à vue "arbitraires" critiquées
Retraites : des rassemblements partout en France, barricades et charges à Paris
France24 - Monde
"Je ne veux pas me cacher" : Diomande dénonce l'exploitation des sans-papiers dans le BTP
Publié le : 22/03/2023 - 18:27Modifié le : 22/03/2023 - 18:48
Alexandra RENARD
Samia METHENI
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Depuis le printemps 2022, l'inspection du travail a révélé de nombreux cas de travailleurs sans-papiers sur les chantiers des futurs JO de Paris. Une situation qui a mis en lumière l'apport de cette main-d’œuvre clandestine dans le secteur du bâtiment. France 24 est partie à la rencontre de Diomande, un sans-papiers travaillant dans le bâtiment depuis quatre ans.
France24 - Monde
Violences des gangs en Haïti : le point sur la situation
Publié le : 22/03/2023 - 17:17
Laura MOUSSET
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Selon les Nations unies, plus de 530 personnes ont été tuées par les gangs depuis janvier en Haïti, des violences qui se sont aggravées depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021. Désormais, les groupes criminels contrôlent plus de la moitié du pays le plus pauvre des Amériques. Ils font régner la terreur, obligeant des milliers de personnes à fuir.
France24 - Monde
Cambodge : les "toilettes flottantes", un équipement vital pour les populations du lac Tonlé Sap
Publié le : 21/03/2023 - 17:54
Laura MOUSSET
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Au Cambodge, 100 000 personnes vivent dans des maisons flottantes sur le lac Tonlé Sap, sans système d’assainissement. Les habitants se lavent, cuisinent et boivent l’eau dans laquelle ils font également leurs besoins. Cette eau souillée provoque des maladies, en particulier parmi les jeunes enfants. Pour répondre à ce danger sanitaire, des toilettes flottantes ont été installées. Mais cet équipement coûteux peine encore à se généraliser.
France24 - Monde
Un réchauffement de + 1,5 °C en 2030, et après ? Pourquoi "chaque dixième de degré compte"
Publié le : 22/03/2023 - 07:02
Cyrielle CABOT
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat, publiée lundi, est venue rappeler la nécessité d'agir rapidement contre le dérèglement climatique. Alors que la possibilité de maintenir le réchauffement sous la barre des 1,5 °C semble s'éloigner, les experts rappellent que "chaque dixième de degré compte".
"L'humanité marche sur une fine couche de glace et cette glace fond vite", alertait le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lundi 20 mars. Et cette glace fond d'autant plus vite que le réchauffement climatique s'accélère. D'ici aux années 2030-2035, il atteindra 1,5 °C par rapport à l'ère pré-industrielle, ont confirmé lundi 20 mars les experts du Giec dans leur nouveau rapport de synthèse, la somme des neuf dernières années de recherche représentant le consensus scientifique le plus à jour sur le climat.
Une annonce qui apparaît comme une énième mauvaise nouvelle pour la planète alors que depuis la COP21 de 2015 en France ce seuil des + 1,5 °C était brandi comme une boussole des politiques climatiques. "Depuis les Accords de Paris, l'objectif affiché des États est de maintenir le réchauffement climatique bien en dessous de 2 °C par rapport à l'ère pré-industrielle et de multiplier les efforts pour le limiter à 1,5 °C", rappelle Wolfgang Cramer, directeur de recherches au CNRS à l'Institut méditerranéen de biodiversité d'écologie marine et continentale. "Cela donnait un horizon et une cible précis pour les politiques climatiques."
"Et effectivement, aujourd'hui, en regardant les différentes trajectoires possibles et les faibles efforts mis en place par les gouvernements, il paraît très difficile de tenir ce second objectif", poursuit le spécialiste, qui avait été l’un des auteurs principaux d'un précédent rapport du Giec publié en février 2022.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Aujourd'hui, selon la synthèse publiée lundi, pour avoir une chance de maintenir le réchauffement à 1,5 °C, il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre d'environ 45 % d'ici 2030 par rapport à aujourd'hui. Cela reviendrait à connaître chaque année la même baisse que celle vécue en 2020, en pleine pandémie de Covid-19, lorsque les économies du monde entier étaient à l'arrêt.
Une baisse colossale alors que la planète semble pour le moment prendre la trajectoire inverse. Selon le Giec, elle se dirige vers un réchauffement de 2,5 °C à la fin du siècle si les promesses faites par les États sont respectées, 2,8 °C en suivant leurs politiques actuelles.
>> À lire aussi : "Rapport du Giec : les chiffres clés d'une "bible" du climat qui ne voit pas tout en noir"
Le réchauffement climatique, la "fièvre" de la planète
Mais pour autant, il ne faut pas tomber dans le fatalisme, s'accordent à dire les experts. "Car nos actions actuelles vont aussi déterminer l'ampleur du dérèglement climatique à plus long terme", explique Wolfgang Cramer. "L'objectif, toujours, c'est de parvenir à rester le plus bas possible."
"Cet objectif, de toute façon, c'était déjà trop… Nous le voyons aujourd'hui : nous sommes déjà à 1,2 °C de réchauffement et nous en subissons les conséquences avec la multiplication des canicules, sécheresses, inondations… ", poursuit-il.
Pour comprendre l'importance de ces fractions de degrés supplémentaires, le spécialiste établit un parallèle avec un humain souffrant de fièvre. Habituellement, la température corporelle d'un individu est de 37 °C. Si on y ajoute 1 °C, il sera souffrant et aura légèrement mal à la tête. À 2 °C, il souffrira encore davantage. Mais à 3 °C, cela peut devenir dangereux, surtout si la personne est vulnérable.
Il en va de même pour la planète. "Les conséquences ne seront pas les mêmes à chaque degré et dans les différentes parties du globe. Pour les plus vulnérables, les conséquences seront bien plus importantes que pour celles qui le sont moins", explique-t-il. "1,5 °C vaudra toujours mieux que 1,6 °C, qui sera toujours préférable à 1,7 °C. Chaque dixième de degré compte".
Première menace sur la biodiversité
Les illustrations des conséquences de cette "fièvre" de la planète sont nombreuses. Parmi elles : l'extinction de la biodiversité. Le Melomys de Bramble Cay, un petit rongeur qui vivait sur de petites îles entre l'Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée a ainsi déjà disparu à cause du réchauffement climatique. "Les scientifiques ont montré que sa disparition est due à la submersion de son habitat", détaillait à France 24 en décembre dernier Camille Parmesan, directrice de recherche au CNRS et spécialiste des liens entre biodiversité et climat. "Nous avons aussi relevé la disparition de 92 espèces d'amphibiens, tués à cause de la prolifération d'un champignon. On a la preuve que celui-ci s'est développé parce que le dérèglement climatique, en modifiant les écosystèmes, lui a offert des conditions propices." Autre exemple flagrant : les coraux. À 1,5 °C, 70 à 90 % d’entre eux pourraient disparaître. À 2 °C, le chiffre monte à 99 %.
Aujourd'hui, selon l'IPBES – les experts biodiversité de l'ONU – plus d'un million d'espèces sont menacées de disparition et "le dérèglement climatique est en passe de devenir la menace la plus importante qui pèse sur elles". "Plus il s'accentue, plus les écosystèmes sont perturbés, avec des conséquences sur la faune et la flore", notent-ils dans un rapport publié en 2021.
>> À lire aussi : "La biodiversité, à la fois victime et outil de lutte contre le réchauffement climatique"
"Des phénomènes météorologiques plus nombreux et plus intenses"
"Chaque degré supplémentaire se traduira aussi par des phénomènes météorologiques plus nombreux et plus intenses", insiste encore Wolfgang Cramer. "Avec toujours plus d'impacts pour les 3,3 milliards de personnes qui vivent dans des zones vulnérables."
Depuis quelques années, certains scientifiques travaillent en effet à la "science de l'attribution", qui vise à étudier les liens entre des phénomènes météorologiques extrêmes et le dérèglement climatique. À travers leurs travaux, ils confirment que les canicules, inondations ou ouragans augmentent en intensité, en ampleur ou encore en fréquence en lien avec le réchauffement climatique. Ils estiment, par exemple, que cela a rendu la canicule qui a touché l'Inde et le Pakistan en mars et en avril 2022 trente fois plus probable.
"Face à ces menaces, nos efforts doivent aussi permettre de ralentir au maximum le réchauffement", abonde de son côté Gerhard Krinner, glaciologue et l’un des auteurs du résumé à l’intention des décideurs publié lundi. "C'est tout aussi important. Plus le réchauffement ira vite, moins la population aura de temps pour s'adapter. Cela augmentera le risque de pénuries, de famines ou de conflits."
Sans compter, note le glaciologue, que certains changements seront irréversibles et doivent donc intervenir "le plus tard possible". "Une espèce éteinte, par exemple, ne pourra pas réapparaître", cite-t-il. "Un glacier fondu aura énormément de mal à se recréer. La montée des eaux, quant à elle, va se poursuivre pendant des siècles plus ou moins vite en fonction du réchauffement."
La peur des points de bascule
Enfin, les deux spécialistes mettent en garde contre les "points de bascule". "Ces événements, dont il est très difficile de savoir à quel stade du réchauffement climatique ils pourraient survenir et qui auraient des conséquences majeurs pour la planète", insiste Wolfgang Cramer.
"C'est le cas, par exemple, de la déstabilisation de la calotte glaciaire antarctique. La probabilité que cela arrive aujourd'hui est faible mais augmente avec le réchauffement avec des réels risques d'une accélération énorme de la hausse du niveau de la mer entre 1,5°C et 2°C." Concrètement, si les sols gelés (le pergélisol) de l'Antarctique venait à fondre, il libèrerait des milliards de gaz à effet de serre stockés dans sa glace. Cela réchaufferait alors la planète et accélérerait encore la fonte de la glace – un cercle vicieux. Parmi les autres exemples souvent cités : la transformation de la forêt amazonienne en savane ou encore la fonte de la calotte du Groënland.
Tous ces scénarios peuvent être évités, martèlent les deux spécialistes. "Aujourd'hui, nous avons de nombreuses solutions en main, qui sont disponibles et efficaces, pour ralentir et limiter le dérèglement climatique. Les obstacles ne sont plus de l'ordre de l'innovation mais politiques", termine Wolfgang Cramer. "Les efforts que nous faisons maintenant feront toute la différence à long terme et peuvent encore nous éviter ces dixièmes de degrés supplémentaires", termine Gerhard Krinner.
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COP15
La biodiversité, à la fois victime et outil de lutte contre le réchauffement climatique
Réchauffement climatique
Rapport du Giec : les chiffres clés d'une "bible" du climat qui ne voit pas tout en noir
L’invité du jour
François Gemenne : "Il faut se battre pour chaque dixième de degré" de réchauffement du climat
France24 - Monde
Rapport du Giec : les chiffres clés d'une "bible" du climat qui ne voit pas tout en noir
Publié le : 20/03/2023 - 16:06
Sébastian SEIBT
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FRANCE 2
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a publié, lundi, sa très attendue synthèse du sixième rapport d'évaluation sur les changements climatiques. Un document d'une trentaine de pages qui souligne les dégâts déjà causés par le réchauffement de la planète et la difficulté d'atteindre l'objectif de limiter la hausse des températures. Mais les travaux des scientifiques démontrent aussi que l'effort en vaut la peine, y compris économiquement.
C’est la nouvelle “bible” du changement climatique. La synthèse du sixième rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a été publiée lundi 20 mars et devient la référence en matière de connaissances scientifiques sur le réchauffement de la planète et ses conséquences.
Ce document est le résultat d’une compilation de milliers d’études et de recherches dans ce domaine menée depuis fin 2014 et la publication de la précédente synthèse des experts du Giec.
Les auteurs de ce “résumé pour les décideurs” constatent l’ampleur des dégâts déjà occasionnés par ces changements du climat dans un monde soumis à des températures qui ont déjà augmenté de 1,1 °C par rapport à la période de référence, de 1850 à 1900.
Ils soulignent aussi l’insuffisance des efforts consentis par les États pour tenir les engagements pris à l’occasion des différents sommets sur le climat. L’objectif de rester dans les clous d’une hausse des températures comprise entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100 semble de plus en plus inatteignable. Ainsi, “la hausse des températures pourrait dépasser les 1,5 °C d’ici dix ans si les émissions annuelles de CO2 restent au niveau actuel”, explique Gerhard Krinner, chercheur à l'Institut des géosciences de l'environnement et l’un des auteurs du rapport du Giec.
"Les bénéfices compensent largement les coûts"
Mais tout n’est pas noir dans ce document hautement sensible politiquement et dont chaque phrase a été soigneusement soupesée en amont de la publication. “Il y a de multiples options disponibles et efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et permettre d’adapter [le monde] au changement climatique causé par l’Homme”, affirme même le Giec en préambule de ce document.
C’est, notamment, “la première fois que le Giec prend position et juge bénéfique de manière générale un effort pour maintenir les températures sous le seuil d’une hausse de 2 °C”, souligne Jean-Charles Hourcade, économiste du climat au CNRS qui a participé à l’élaboration du rapport.
En effet, jusqu’à présent, ces scientifiques se contentaient seulement d’évaluer comment atteindre les objectifs climatiques et d’estimer à quel point c’était réaliste. Cette fois-ci, “ils affirment que les bénéfices des politiques pour limiter la hausse des températures compensent largement les coûts”, affirme Jean-Charles Hourcade.
Une prise de position qui vise clairement à pousser les décideurs à s’engager davantage sur la voie des réformes et des investissements pour un avenir plus vert. Même si, à court terme, ces changements provoqueront des bouleversements sociétaux profonds.
Le meilleur programme d’action, d’après le Giec, “serait de réorienter l’essentiel des investissements [environnementaux] vers les pays en développement”, assure Jean-Charles Hourcade. C’est dans ces zones que chaque dollar investi aura le meilleur retour sur investissement pour la planète et l’économie.
Les chiffres clés du rapport du Giec
1,1 °C. Entre 2011 et 2020, la température mondiale a été 1,1 °C au-dessus de celle entre 1850-1900. C’est cette dernière période qui sert de référence à tous les modèles élaborés par les scientifiques pour calculer notre trajectoire climatique et établir si, par exemple, nous pourrons contenir la hausse des températures à 1,5 °C ou 2 °C.
3,2 °C. C’est la hausse médiane des températures prévue d’ici à 2100, en prenant en compte toutes les mesures déjà mises en œuvre par les États pour limiter leurs émissions.
En fait, elle devrait se situer entre 2,2 et 3,5 °C d’après les calculs des scientifiques du Giec. Dans tous les cas, les efforts consentis jusqu’à présent sont loin de suffire pour atteindre l'objectif d’une hausse de 2 °C maximum fixé en 2015 lors de la COP21 à Paris.
0,45 °C. Le Giec affirme que l'émission de 1 000 milliards de tonnes de CO2 en raison de l’activité humaine entraîne à chaque fois une hausse des températures globales de 0,45 °C.
En se fondant sur les seules émissions de CO2 en 2018 – 38 milliards de tonnes –, la hausse des températures dépasserait les 1,5 °C d’ici 23 ans. Mais en réalité, ce seuil risque d’être atteint d’ici dix ans en raison des autres gaz à effet de serre comme le méthane qui contribuent aussi au réchauffement climatique.
3,7 mm. C’est la hausse annuelle du niveau des mers en raison du réchauffement climatique entre 2006 et 2018, constate le Giec. La vitesse de ce phénomène s’est considérablement accélérée puisqu’entre 1971 et 2006, cette hausse annuelle était près de deux fois moins rapide.
En tout, le niveau de la mer a déjà augmenté de 20 cm depuis le début du XXe siècle. Autrement dit, près d’un cinquième de la hausse globale a eu lieu entre 2006 et 2018 (4,4 cm).
6 mètres. Sur le très long terme, le niveau des océans pourrait s’élever de près de 6 mètres, même si l’humanité parvient à maintenir la hausse des températures à 2 °C au maximum.
Le rapport du Giec indique, en effet, que dans ce scénario, le niveau des eaux devrait augmenter de 3 à 6 mètres durant les 2 000 prochaines années. De quoi changer dramatiquement la géographie du globe et faire disparaître une partie des terres aujourd’hui émergées.
Même en limitant la hausse des températures à 1,5 °C, le niveau des mers augmenterait encore fortement – entre 2 et 3 mètres – en 2 000 ans.
Entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes vivent dans des contextes qui les rendent très vulnérables aux effets du réchauffement climatique. Près de la moitié de la population mondiale est donc susceptible d’être affectée par des événements météo extrêmes, comme les sécheresses, les pluies torrentielles ou encore les séismes.
Ce sont les populations vivant dans les pays les plus pauvres qui sont le plus à risque, soulignent à nouveau les scientifiques du Giec. Entre 2010 et 2020, la mortalité liée à des inondations, des sécheresses ou encore des ouragans était 15 fois plus forte dans les pays les plus pauvres par rapport aux régions où se trouvent les pays dits riches.
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CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE
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France24 - Monde
Projet pétrolier Willow en Alaska : les écologistes dénoncent "l’effroyable trahison" de Joe Biden
Publié le : 13/03/2023 - 22:31Modifié le : 13/03/2023 - 22:34
David RICH
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Alors qu’il avait promis de ne pas autoriser de nouveaux forages pétroliers sur les terres fédérales, le président américain, Joe Biden, a donné, lundi, son accord à un projet d’extraction controversé dans le nord de l’Alaska, malgré l’intense mobilisation des écologistes. Une décision qui illustre les paradoxes de la politique américaine en matière climatique.
Pour les défenseurs du climat aux États-Unis, c’est une trahison. Malgré la campagne acharnée menée par ces derniers contre le méga projet pétrolier Willow, dans le nord de l’Alaska, le président américain a donné son feu vert, lundi 13 mars, au géant du secteur ConocoPhillips pour procéder à plusieurs forages dans cette région, particulièrement affectée par le réchauffement climatique.
Fustigé pour son impact catastrophique sur l'environnement, le projet est néanmoins soutenu par une partie de la population locale, qui y voit une importante manne financière et des retombées bénéfiques en matière d’emplois. Tiraillé entre la défense des intérêts économiques et celle du climat, Joe Biden a finalement approuvé trois zones de forage contre les cinq initialement demandées par l'entreprise.
L’or noir de l’Arctique
La controverse autour du méga projet de forage dans l’Alaska débute en 2017. Suite à la découverte d’importants gisements de pétrole dans le nord-ouest de cet État, l’entreprise ConocoPhillips annonce un projet d’extraction ambitionnant d’atteindre jusqu’à 180 000 barils par jour. Problème, la zone en question, des terres fédérales qui portent l’appellation trompeuse de Réserve nationale de pétrole en Alaska, est en fait une vaste zone sauvage considérée comme un havre de paix pour la biodiversité et notamment les oiseaux migrateurs.
Elle se situe par ailleurs dans l’Arctique, frappée de plein fouet par les effets du dérèglement climatique. "L'Alaska s'est réchauffé deux fois plus vite que le reste du pays, ce qui a eu des répercussions considérables" alertent les chercheurs du programme fédéral Global Change Research (USGCRP) dans un rapport, citant en exemple la disparition d’espèces sauvages ou bien encore la recrudescence des incendies de forêt.
Bataille judiciaire
En 2020, le président Donald Trump avait donné son accord à l’entreprise ConocoPhillips pour trois sites de forage. Mais trois organisations de défense de l’environnement avaient saisi la justice, et obtenu en août 2021 l’interruption du projet au motif que son impact sur les ours polaires n’avait pas été correctement évalué.
Début février, le Bureau de gestion du territoire avait publié une nouvelle analyse environnementale du projet, privilégiant à nouveau l’option de trois sites de forage, finalement retenue par Joe Biden.
Durant la campagne, le président américain avait fustigé à de nombreuses reprises le climato-scepticisme de Donald Trump et promis de ne pas autoriser de nouveaux forages pétroliers sur les terres fédérales. Mais le projet de ConocoPhillips suscite un fort engouement en Alaska, en proie à d’importantes difficultés économiques et dont les revenus reposent en grande partie sur l’industrie pétrolière. Ses défenseurs insistent par ailleurs sur l'importance d'assurer l'indépendance énergétique du pays dans le contexte de crise provoqué par l'offensive russe en Ukraine.
"J'ai le sentiment que les habitants de l'Alaska ont été entendus", s’est félicité Mary Peltola, représentante démocrate de l'Alaska, lundi, suite à l’annonce de la décision. "L'État de l'Alaska ne peut pas porter seul le fardeau de la résolution des problèmes liés au réchauffement climatique."
"Bombe climatique"
Pour faire passer la pilule auprès des défenseurs de l’environnement, le gouvernement américain a annoncé travailler sur des protections supplémentaires pour une vaste zone de la réserve nationale de pétrole. Il a également annoncé vouloir interdire de façon permanente les forages sur une grande zone de l'océan Arctique, bordant cette réserve.
Mais des ONG dénoncent les contradictions de la politique de Joe Biden, qui a promulgué en août un plan de 370 milliards d’euros pour la transition énergétique tout en poursuivant les investissements dans les énergies fossiles.
"Malgré le leadership historique du président en matière de climat, son héritage comprendra désormais l'approbation d'une bombe climatique qui garantira des décennies d'émissions de gaz à effet de serre alors que le monde devrait s'éloigner des combustibles fossiles", a déclaré Karlin Itchoak, directeur régional principal de la Wilderness Society pour l'Alaska.
Arctic protections need to fulfill @POTUS commitments to climate, biodiversity, and frontline communities. We stand w/ millions of climate allies speaking out to #StopWillow & will not back down until the Arctic is protected once and for all. pic.twitter.com/ytoKzHUgsT
March 13, 2023"Willow est une effroyable trahison" fustige pour sa part la présidente du think tank The Climate Center, Ellie Cohen, estimant que le projet émettrait à lui seul 280 millions de tonnes de CO2 au cours des 30 prochaines années, soit l'équivalent de l'introduction de près de 2 millions de voitures neuves à essence par an.
Ces dernières semaines, une vague de vidéos d'opposition au projet avait notamment déferlé sur le réseau social TikTok, alors qu’une pétition en ligne a recueilli plus de 3,3 millions de signatures. Plusieurs organisations ont déjà laissé entendre envisager un nouveau recours en justice pour barrer la route au projet Willow.
Avec AFP
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Les États-Unis puiseront une nouvelle fois dans leurs réserves de pétrole
Le fil du 27 décembre
La Russie ne vendra plus son pétrole aux pays utilisant le prix plafond
STOCKS D'ÉNERGIES
Ce qu'il faut savoir sur les réserves stratégiques de pétrole
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Une crise mondiale de l'eau est "imminente", alerte l'ONU
Publié le : 22/03/2023 - 01:48
FRANCE 24
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Une centaine de ministres et une douzaine de chefs d'État et de gouvernement se réunissent jusqu'à vendredi à New York au sujet des ressources en eau qui s'épuisent. Dans un rapport publié mardi, l'ONU prévient l'humanité "vampirique" qu'une crise mondiale est "imminente", alors que les pénuries d’eau "tendent à se généraliser".
L'humanité "vampirique" épuise "goutte après goutte" les ressources en eau de la planète, a alerté l'ONU avant le début mercredi 22 mars d'une conférence pour tenter de répondre aux besoins de milliards de personnes, en danger face à une crise mondiale de l'eau "imminente".
"Une surconsommation et un surdéveloppement vampiriques, une exploitation non durable des ressources en eau, la pollution et le réchauffement climatique incontrôlé sont en train d'épuiser, goutte après goutte, cette source de vie de l'humanité", s'alarme le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dans l'avant-propos d'un rapport publié à quelques heures de cette conférence des Nations unies sur l'eau, inédite depuis près d'un demi-siècle. "L'humanité s'est engagée aveuglément sur un chemin périlleux", souligne-t-il. Et "nous en subissons tous les conséquences".
Pas assez d'eau par endroits, trop à d'autres où les inondations se multiplient, ou de l'eau contaminée : si les situations dramatiques sont légion dans de nombreux endroits de la planète, le rapport de l'ONU-Eau et de l'Unesco publié mardi souligne le "risque imminent d'une crise mondiale de l'eau".
"Combien de personnes seront touchées par cette crise mondiale de l'eau est une question de scénario", explique à l'AFP son auteur principal Richard Connor. "Si rien n'est fait, entre 40 et 50 % de la population continuera à ne pas avoir accès à des services d'assainissement et environ 20-25 % à de l'eau potable", note-t-il. Et même si les pourcentages ne changent pas, la population mondiale grossit et le nombre de personnes touchées avec.
>> À lire aussi : Agriculture, centrales nucléaires… Comment l'eau est consommée en France
Pour tenter d'inverser la tendance et espérer garantir d'ici 2030 l'accès pour tous à de l'eau potable ou à des toilettes, objectifs fixés en 2015, quelque 6 500 participants, dont une centaine de ministres et une douzaine de chefs d'État et de gouvernement se réunissent jusqu'à vendredi à New York, appelés à venir avec des engagements concrets. Mais déjà, certains observateurs s'inquiètent de la portée de ces engagements et de la disponibilité des financements nécessaires pour les mettre en œuvre.
Inégalités
Pourtant, "il y a beaucoup à faire et le temps ne joue pas en notre faveur", commente Gilbert Houngbo, président de l'ONU-Eau, plateforme qui coordonne le travail des Nations Unies qui ne comptent aucune agence dédiée sur ce sujet. Aucune conférence de cette ampleur n'avait été organisée depuis 1977 sur cette question vitale mais trop longtemps ignorée.
Dans un monde où lors des 40 dernières années, l'utilisation de l'eau douce a augmenté de près de 1 % par an, le rapport de l'ONU-Eau met en premier lieu en avant les pénuries d’eau qui "tendent à se généraliser", et à s'aggraver avec l'impact du réchauffement, jusqu'à frapper prochainement même les régions aujourd'hui épargnées en Asie de l'Est ou en Amérique du Sud.
Ainsi, environ 10 % de la population mondiale vit dans un pays où le stress hydrique atteint un niveau élevé ou critique. Et selon le rapport des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi, "environ la moitié de la population mondiale" subit de "graves" pénuries d'eau pendant au moins une partie de l'année.
Une situation qui met aussi en lumière les inégalités. "Où que vous soyez, si vous êtes assez riches, vous arriverez à avoir de l'eau", note Richard Connor. "Plus vous êtes pauvres, plus vous êtes vulnérables à ces crises."
"Maintenant ou jamais"
Le problème n'est pas seulement le manque d'eau, mais la contamination de celle qui peut être disponible, en raison de l'absence ou de carences des systèmes d'assainissement. Au moins deux milliards de personnes boivent de l'eau contaminée par des excréments, les exposant au choléra, la dysenterie, la typhoïde et à la polio. Sans oublier les pollutions par les produits pharmaceutiques, chimiques, pesticides, microplastiques ou nanomatériaux. Pour assurer l’accès de tous à l’eau potable d'ici à 2030, il faudrait multiplier les niveaux d’investissement actuels par trois au moins, estime l'ONU-Eau.
Et ces pollutions menacent aussi la nature. Les écosystèmes d'eau douce qui rendent des services inestimables à l'humanité, notamment en aidant à lutter contre le réchauffement et ses impacts, sont "parmi les plus menacés au monde" selon le rapport.
"Nous avons brisé le cycle de l'eau", résume à l'AFP Henk Ovink, envoyé spécial pour l'eau des Pays-Bas, co-organisateurs avec le Tadjikistan de cette conférence. "Nous devons agir maintenant parce que l'insécurité liée à l'eau sape la sécurité alimentaire, la santé, la sécurité énergétique ou le développement urbain et les problèmes sociaux", a-t-il ajouté. "C'est maintenant ou jamais, l'opportunité d'une génération."
Avec AFP
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Présidentielle en Turquie : le parti prokurde apporte un soutien tacite à l'alliance de l'opposition
Publié le : 22/03/2023 - 11:17
FRANCE 24
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Le parti prokurde HDP, troisième force politique turque, a annoncé mercredi qu'il ne présentera pas de candidat à la présidentielle du 14 mai. Une absence de candidature qui sonne comme un soutien tacite au candidat de l'alliance de l'opposition qui défiera l'actuel président Recep Tayyip Erdogan.
Pas de candidat prokurde à la présidentielle turque. Le Parti démocratique des peuples (HDP), troisième force politique turque, a indiqué mercredi 22 mars qu'il ne présenterait pas de candidat à la présidentielle du 14 mai, une décision interprétée comme un soutien tacite au candidat de l'alliance de l'opposition qui défiera le président Recep Tayyip Erdogan.
"Nous ne présenterons pas de candidat à la prochaine élection présidentielle", a déclaré la coprésidente du HDP Pervin Buldan, lors d'une conférence de presse. "La Turquie a besoin de réconciliation, pas de conflit", a lancé Pervin Buldan.
Le HDP, dont le candidat à la présidentielle de 2018 avait terminé troisième avec 8,4 % des suffrages exprimés, est considéré comme le faiseur de rois du scrutin de mai que les sondages prédisent disputé.
À l’écart
La formation prokurde, elle-même alliée à des micro-partis de gauche et d'extrême gauche, a été tenue à l'écart de la coalition de l'opposition, qui réunit six formations politiques, de par la présence en son sein du Bon Parti (nationaliste).
À moins de huit semaines de la présidentielle, l'annonce du HDP est vue comme susceptible de fragiliser les chances de réélection du président Erdogan, qui s'est maintenu au pouvoir depuis vingt ans en profitant des divisions de l'opposition.
Le chef de l'État doit en outre affronter les conséquences du séisme dévastateur du 6 février qui a fait plus de 50 000 morts dans le pays.
Le candidat de l'alliance de l'opposition, Kemal Kiliçdaroglu, patron du CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), avait multiplié ces derniers mois les contacts avec les cadres du HDP.
Le "problème kurde"
Lundi, il s'était entretenu avec ses deux coprésidents, Mithat Sancar et Pervin Buldan, s'engageant à l'issue de leur rencontre à résoudre le "problème kurde" une fois élu.
Kemal Kiliçdaroglu a notamment dénoncé les "discriminations" contre la langue kurde en Turquie, ainsi que le remplacement dans le sud-est à majorité kurde du pays de dizaines de maires HDP par des administrateurs nommés par le gouvernement.
Le HDP est accusé par le gouvernement turc d'être lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), groupe armé qualifié de "terroriste" par Ankara et ses alliés occidentaux, et se trouve sous le coup d'une menace d'interdiction pour "terrorisme".
Selahattin Demirtas, sa figure de proue, est lui-même emprisonné depuis fin 2016 pour "propagande terroriste".
Avec AFP
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La Corée du Nord envoie des missiles de croisière au large de sa côte est
Publié le : 22/03/2023 - 10:22Modifié le : 22/03/2023 - 11:02
FRANCE 24
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L'agence de presse sud-coréenne Yonhap a rapporté mercredi que la Corée du Nord aurait tiré plusieurs missiles de croisière au large de sa côte orientale.
Nouvelle salve de missiles en provenance de la Corée du Nord. Le régime de Pyongyang aurait tiré plusieurs missiles de croisière au large de sa côte orientale mercredi 22 mars, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
"L'armée sud-coréenne a détecté plusieurs missiles de croisière lancés en mer de l'Est" par la Corée du Nord, a indiqué l'état-major interarmées sud-coréen (JCS), en référence au nom coréen de la mer du Japon. "Les caractéristiques détaillées sont en cours d'analyse par les services de renseignement sud-coréens et américains", a ajouté le communiqué.
Le nombre de projectiles tirés n'était pas connu dans l'immédiat mais selon Yonhap, il pourrait s'agir de missiles de croisière stratégiques à longue portée.
La Corée du Nord a multiplié les essais militaires ces dernières semaines. Elle a tiré un missile balistique intercontinental la semaine dernière et lancé une simulation de contre-attaque nucléaire contre les États-Unis et la Corée du Sud au cours du week-end.
"Freedom Shield"
Après une année record d'essais d'armes et de menaces nucléaires croissantes de Pyongyang, Séoul et Washington ont renforcé leur coopération en matière de défense et ont donné le 13 mars le coup d'envoi de leurs exercices militaires conjoints les plus importants depuis cinq ans. Baptisées "Freedom Shield", ces manœuvres doivent s'achever jeudi.
L'armée sud-coréenne a affirmé qu'elle "mènerait à bien les exercices conjoints prévus dans le cadre de Freedom Shield, en adoptant une position de défense conjointe ferme".
La Corée du Nord considère tous les exercices de ce genre comme les répétitions d'une invasion de son territoire et a averti à plusieurs reprises qu'elle y répondrait de manière "écrasante".
Le lancement de mercredi intervient environ une semaine après que Pyongyang a procédé au tir d'essai de son missile le plus puissant, le Hwasong-17, son deuxième test de missile balistique intercontinental (ICBM) en 2023.
Les médias d'État du Nord ont décrit le lancement de l'ICBM comme une réponse aux exercices "frénétiques" en cours entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.
En 2022, Pyongyang a qualifié d'"irréversible" son statut de puissance nucléaire. Le leader nord-coréen Kim Jong Un a récemment appelé à une augmentation exponentielle de sa production d'armes, y compris d'armes nucléaires tactiques.
Début mars, il a également ordonné à son armée d'intensifier ses manœuvres militaires en vue d'une "guerre réelle".
Avec AFP
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Corée du Nord : Kim Jong-un a dirigé une simulation de "contre-attaque nucléaire"
La Corée du Nord lance un missile balistique vers la mer du Japon
La Corée du Nord tire un nouveau missile intercontinental
France24 - Monde
Le Parlement éthiopien retire le TPLF, parti des rebelles du Tigré, des entités terroristes
Publié le : 22/03/2023 - 11:40
FRANCE 24
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La Chambre basse du Parlement éthiopien a annoncé que les députés éthiopiens avaient retiré mercredi le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti des autorités rebelles de cette région du nord éthiopien, de la liste des organisations terroristes.
Le TPLF n'est plus considéré comme un parti terroriste en Éthiopie. Les députés ont retiré mercredi 22 mars le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti des autorités rebelles de cette région du nord éthiopien, de la liste des entités terroristes, a annoncé la Chambre basse du Parlement éthiopien.
"La Chambre (...) a adopté la décision de retirer la désignation terroriste du TPLF à la majorité" des voix, indique la Chambre des représentants du Peuple d'Éthiopie sur son compte Facebook. Le TPLF était classé terroriste depuis le 6 mai 2021, plusieurs mois après le début d'un conflit avec le gouvernement fédéral, auquel a mis fin un accord de paix signé en novembre dernier.
La pression américaine
En visite à Addis-Abeba le 15 mars, Anthony Blinken avait lié la reprise d'un plus grand partenariat économique avec l'Éthiopie, interrompu à cause du conflit au Tigré, à "la réconciliation et l'établissement des responsabilités" dans les atrocités qui y ont été commises.
Mardi à Genève, au lendemain des déclarations de M. Blinken, la commission de l'ONU chargée d'enquêter sur les accusations de violations répétées des droits humains commises ces dernières années au Tigré a souligné que l'accord de paix de l'an dernier ne devait pas empêcher d'enquêter sur les crimes de guerre et contre l'humanité.
Cela "reste plus importante que jamais pour instaurer une paix durable dans le plein respect des droits humains", a déclaré le président de ce groupe d'enquêteurs, Mohamed Chande Othman, devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
>> À lire aussi : En Éthiopie, Antony Blinken va devoir déployer une "diplomatie schizophrénique"
Une guerre de 500 000 morts
En septembre dernier, la commission onusienne avait affirmé avoir "des motifs raisonnables de croire que toutes les parties au conflit" - forces éthiopiennes et érythréennes comme forces rebelles - "ont commis des crimes de guerre et des violations des droits humains depuis que les combats ont éclaté en novembre 2020", a-t-il rappelé.
L'Éthiopie a assuré mardi qu'elle allait "continuer à mettre en place toutes les mesures visant à faire rendre des comptes aux responsables (...) et faire en sorte que justice soit rendue à toutes les victimes".
Le bilan exact est difficile à évaluer mais les États-Unis estiment que quelque 500 000 personnes ont péri durant le conflit au Tigré, plus que depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
Avec AFP
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En Éthiopie, Antony Blinken appelle à "enraciner" la paix au Tigré
DIPLOMATIE D'INFLUENCE
Pour Emmanuel Macron, un retour à la realpolitik vis-à-vis de l’Afrique
stratégie d'influence
En Éthiopie, Antony Blinken va devoir déployer une "diplomatie schizophrénique"
France24 - Monde
Retraites : Emmanuel Macron s'adresse aux Français pour tenter d'"apaiser" la colère
Publié le : 22/03/2023 - 04:17
FRANCE 24
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Nabia MAKHLOUFI
Alors que la contestation ne faiblit pas après l'adoption au forceps de la réforme des retraites, le président français Emmanuel Macron doit s'exprimer mercredi lors d'une interview télévisée à 13 h. Il a appelé mardi son gouvernement à "apaiser" et "écouter les colères", tout en estimant que "la foule" n'avait pas de "légitimité" face aux élus.
Emmanuel Macron va s'adresser mercredi 22 mars aux Français lors d'une interview télévisée très attendue, pour tenter d'"apaiser" la colère contre sa réforme des retraites adoptée au forceps et d'expliquer comment il entend surmonter cette crise sans changer son gouvernement ni s'en remettre aux électeurs.
Le chef de l'État, en retrait depuis janvier sur le dossier des retraites, répondra à 13 h, en direct à l'Élysée, aux journalistes Marie-Sophie Lacarrau de TF1 et Julian Bugier de France 2, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation syndicale jeudi et alors que les manifestations parfois émaillées de tensions se sont poursuivies dans le pays.
À Paris, un face-à-face tendu avec échanges de jets de projectile et de gaz lacrymogène a opposé mardi soir quelques centaines de personnes aux forces de l'ordre place de la République. Quarante-six personnes ont été interpellées. D'autres cortèges ont eu lieu à Lille ou à Grenoble, ainsi qu'à Rennes et à Nantes, où des tirs de gaz lacrymogène ont été recensés, ainsi que des dégradations en marge du cortège.
Blocage du port de du dépôt pétrolier de Lorient. Plusieurs dizaines de points de blocage ce matin en France : ports, dépôts, zones économiques, axes routiers... (@GuiheneufS) #Revolution #greve23mars #manifestations #manifestation #ReformesDesRetraitespic.twitter.com/pSv4IkX2rx
March 22, 2023Plusieurs dépôts pétroliers restaient par ailleurs bloqués. Des incidents ont éclaté mardi à Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé à des réquisitions de personnels en grève au moment où 12 % des stations-service du pays sont à court d'essence ou de gazole.
Face à ces tensions, Emmanuel Macron a appelé mardi le gouvernement à "apaiser" et "écouter les colères", tout en assumant ses choix, selon des participants à une réunion avec les parlementaires de son camp au terme d'une journée d'intenses consultations.
La "foule" n'a "pas de légitimité"
"La foule, quelle qu'elle soit, n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus", a-t-il toutefois mis en garde. "Il y a à l'Élysée un artificier qui se balade sur les tonneaux de poudre avec une torche", a réagi sur Twitter le chef des socialistes Olivier Faure, qui signe avec 2 500 élus PS une lettre ouverte au président publiée sur le site du JDD pour réclamer le retrait de cette réforme qui "dynamite notre contrat social".
Il y a à l’Elysée un artificier qui se balade sur les tonneaux de poudre avec une torche. #Macron13h #ReformeDesRetraites #64ansCestNon https://t.co/NiOgJ8wUTV
March 21, 2023Dans la matinée, le chef de l'État avait résumé aux ténors du gouvernement et aux dirigeants de la Macronie son état d'esprit, à l'heure de relancer son second quinquennat, déjà entravé au bout de onze mois à peine. "Pas de dissolution, pas de remaniement, pas de référendum", a-t-il dit selon un participant.
Malgré l'adoption définitive lundi par le Parlement de sa réforme phare, l'ensemble des syndicats et la quasi-totalité des oppositions continuent de réclamer son retrait, vent debout contre le report de l'âge légal de la retraite de 62 à 64 ans.
Le recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer le texte sans vote a ravivé la contestation, d'autant qu'il a été suivi d'une motion de censure contre le gouvernement rejetée de seulement neuf voix.
Privé de majorité absolue depuis les législatives de juin, Emmanuel Macron n'a pas pu compter comme il l'espérait, sur les retraites, sur le soutien total des députés Les Républicains.
Dans un entretien au Figaro, l'ex-Premier ministre Édouard Philippe lui conseille "d'élargir" sa base politique avec "une coalition" allant "des LR aux élus de la gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes". Risqué, au vu du rejet exprimé par les oppositions.
Et c'est reparti dans toutes les villes de France et Macron parle de victoire ! Plus déconnecté tu meurs ! pic.twitter.com/MnUJlpZs5T
March 21, 2023"L'immobilisme", "pas une option"
"Le problème, c'est le président de la République", a estimé le chef des députés LR Olivier Marleix. Emmanuel Macron "a mis le feu et fermé toutes les issues" en "passant en force", a dénoncé l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, tandis que la patronne des députés Rassemblement national Marine Le Pen a prévenu dans un entretien à l'AFP que le président avait seul "les clés d'une crise politique qu'il a créée".
Dans l'immédiat, le président a demandé à ses troupes de faire "d'ici deux à trois semaines" des "propositions" en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes", ce qui pourrait lui permettre de temporiser sans faire d'annonces fortes ce mercredi. Il avait déjà annoncé une "méthode nouvelle" au début de son nouveau mandat, sans résultat probant à date.
Mardi soir, il a aussi promis d'"avancer" sur "la santé, l'école et l'écologie" tout en organisant "la société du plein emploi". Dans la majorité, les attentes sont fortes. "Où va-t-on, comment on fait, qu'est-ce qu'on change ?", veut savoir une députée de l'aile gauche du parti présidentiel Renaissance, qui prévient : "seul contre tous, c'est une erreur".
Plusieurs voix l'incitent à "parler aux Français qui bossent", "du pouvoir d'achat", mais aussi de promettre de meilleures conditions de travail et rémunérations. Mais d'autres mettent en garde contre de nouvelles dépenses. "L'immobilisme n'est pas une option, c'est la garantie du déclassement", prévient Édouard Philippe.
Avec AFP
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Retraites : après le rejet des motions de censure, nuit de colère en France
le fil du 20 mars
Retraites : les motions de censure rejetées, la réforme adoptée
LE FIL DU 21 MARS
Pour Emmanuel Macron, "la foule" n'a pas de "légitimité" face aux élus
France24 - Monde
Catastrophe ferroviaire en Grèce : des élections anticipées auront lieu en mai
Publié le : 22/03/2023 - 00:13
FRANCE 24
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Alexia KEFALAS
Trois semaines après le pire accident ferroviaire qu'ait connu la Grèce, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé mardi que les élections qui devait se tenir d'ici à juillet seraient avancées au mois de mai. Il a aussi ouvert la voie à un autre scrutin dans la foulée en cas d'absence de majorité absolue ou de coalition.
Trois semaines après la catastrophe ferroviaire en Grèce, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé mardi 21 mars que les élections se tiendraient en mai alors que son gouvernement est fragilisé après un accident qui a révélé une colère plus ancienne des Grecs à l'égard de leurs dirigeants.
"Je peux vous dire avec certitude que les élections auront lieu en mai", a affirmé le chef du parti conservateur Nouvelle-Démocratie (ND) dans sa première interview télévisée depuis la collision frontale entre deux trains qui a fait 57 morts le 28 février au soir. Il n'a pas précisé la date exacte de ce scrutin législatif qui devait se tenir d'ici à juillet, à l'expiration du mandat actuel de son gouvernement.
Mais il a ouvert la voie à un autre scrutin dans la foulée si le premier ne permet pas de dégager de majorité absolue ou si les partis ayant réalisé les meilleurs scores ne parviennent pas à former une coalition. "Un deuxième scrutin pourrait être nécessaire. C'est très probable", a-t-il souligné sur la chaîne privée Alpha.
Le conservateur, au pouvoir depuis 2019, est sous pression depuis cette catastrophe qui a bouleversé le pays et fait descendre dans les rues des dizaines de milliers de Grecs en colère.
Gestion calamiteuse
Car si l'accident a été imputé à une erreur du chef de gare, il a aussi révélé de graves dysfonctionnements dans les chemins de fer grecs, la vétusté du réseau et les retards flagrants pris dans sa modernisation, notamment en ce qui concerne la sécurité et la signalisation.
Le Premier ministre a en outre été vivement critiqué pour sa gestion jugée calamiteuse de cet accident notamment lorsqu'il a assuré d'emblée qu'il était dû à "une tragique erreur humaine".
>> À lire aussi - En images : "Le pire accident de train de l'histoire en Grèce"
Depuis il s'est employé à rectifier le tir en demandant pardon à plusieurs reprises aux familles des victimes ou en promettant la transparence absolue dans l'enquête judiciaire en cours pour établir les responsabilités. Mais dans les cortèges qui scandent "assassins" et réclament des comptes aux autorités accusées de négligences voire d'incurie, les appels à la démission de Kyriakos Mitsotakis se multiplient.
Le 8 mars, au "pic" de la mobilisation, ils étaient au moins 65 000 dans les rues à crier leur ras-le-bol, dont 40 000 dans la capitale. Après des arrêts de travail dans plusieurs secteurs, la Grèce a connu une grève quasi générale le 16 mars avec une paralysie presque complète des transports.
Déliquescence
Les cortèges, de par leur ampleur, ne sont pas sans rappeler les grandes manifestations au début des années 2010 quand la Grèce secouée par la crise financière s'était vu imposer des mesures drastiques d'économie par ses créanciers, l'Unio européenne et le Fonds monétaire international. "Les manifestations après la tragédie à Tempé sont comparables à celles de 2011", juge ainsi l’institut Public Issue dans une récente analyse.
Nombreux sont les Grecs qui s'alarment de la déliquescence des services publics dans un pays qui pour éponger ses dettes a dû privatiser des pans entiers de son secteur public, dont le transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises vendu en 2017 à la société publique italienne Ferrovie Dello Stato Italiane (FS).
Les derniers sondages réalisés après l'accident montrent que l'écart se ressert dans les intentions de vote entre la Nouvelle-Démocratie et la gauche radicale Syriza emmenée par Alexis Tsipras, prédécesseur de Kyriakos Mitsotakis. Avec entre 28,5 % et 30,2 % des intentions de vote, la ND ne devance plus son principal rival que de 3,5 à 4,1 points, selon les instituts.
Les jeunes, notamment les étudiants, se retrouvent en tête des mécontents alors que médias et analystes estiment qu'ils ont souvent été sacrifiés ces dix dernières années. Le quotidien Kathimerini évoquait récemment "la génération banqueroute et pandémie" à propos des moins de 25 ans également frappés par le chômage.
Avec AFP
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Des dizaines de milliers de Grecs crient de nouveau leur colère, des heurts à Athènes
Catastrophe ferroviaire en Grèce : les manifestants réclament des comptes au gouvernement
Catastrophe ferroviaire en Grèce : après les manifestations, le chef de la police limogé
Opex 360
Londres propose à Varsovie de l’aider à protéger son espace aérien après le don de MiG-29 à l’Ukraine
par Laurent Lagneau · 20 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerLa semaine passée, la Pologne a annoncé qu’elle livrerait quatre avions de combat MiG-29 « Fulcrum » à l’Ukraine et que six autres ne tarderaient pas à suivre. Puis, la Slovaquie a indiqué qu’elle en ferait autant, avec 13 appareils du même type, ceux-ci ayant été retirés du service le 31 août dernier, après qu’un accord a été trouvé avec Varsovie et Prague pour assurer la protection de son espace aérien.
En effet, les MiG-29 slovaques devaient être remplacés par 14 F-16 « Viper », commandés auprès de l’américain Lockheed-Martin… Mais ceux-ci ne seront pas livrés avant 2024… D’où un déficit capacitaire comblé par les forces aériennes polonaises et tchèques, dans le cadre de l’Otan.
Cela étant, c’est vers la Pologne que se porte l’attention du Royaume-Uni. C’est en effet ce que l’on peut conclure des propos tenus par James Heappey, le secrétaire d’État auprès des Forces britanniques, lors d’un entretien accordé au quotidien allemand Die Welt.
« Nous examinerons très positivement une demande de la Pologne pour combler ses lacunes [après le don de MiG-29 à Kiev]. Nous l’avons déjà fait lorsque Varsovie a livré pour la première fois des chars T-72 à l’Ukraine, nous lui avions fourni le char Challenger 2. Il pourrait en aller de même pour les avions de chasse », a en effet déclaré M. Heappey. Et d’ajouter : « Pour nous, la question est de savoir dans quelle mesure nous reconstituerons les capacités militaires de ces forces aériennes qui renoncent à leur équipement ».
Pour rappel, en juillet 2022, le Queen’s Royal Hussars de la British Army avait effectivement déployé un escadron de 14 chars Challenger 2 en Pologne. « C’est une énième preuve solide solide du soutien apporté au flanc Est [de l’Otan] par les Britanniques », s’était félicité Mariusz Błaszczak, le ministre polonais de la Défense, à l’époque.
Pour le moment, et contrairement à l’an passé, quand il fut question de livrer ses MiG-29 à l’Ukraine [ce qui n’avait pas pu se faire…], la Pologne n’a pas exigé d’autres avions de combats aux » capacités opérationnelles équivalentes » pour les remplacer. Et pour cause : l’été dernier, elle a commandé 48 chasseurs légers F/A-50 « Golden Eagle » auprès de Korea Aerospace Industries.
Quoi qu’il en soit, M. Heappey avait récemment évoqué une possible cession des Eurofighter Typhoon « Tranche 1 » de la Royal Air Force [RAF] aux membres de l’Otan qui livreraient leurs MiG-29 à l’Ukraine. Mais aucun des pays concernés ne s’est logiquement dit intéressé.
Londres propose à Varsovie de l’aider à protéger son espace aérien après le don de MiG-29 à l’Ukraine
par Laurent Lagneau · 20 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerLa semaine passée, la Pologne a annoncé qu’elle livrerait quatre avions de combat MiG-29 « Fulcrum » à l’Ukraine et que six autres ne tarderaient pas à suivre. Puis, la Slovaquie a indiqué qu’elle en ferait autant, avec 13 appareils du même type, ceux-ci ayant été retirés du service le 31 août dernier, après qu’un accord a été trouvé avec Varsovie et Prague pour assurer la protection de son espace aérien.
En effet, les MiG-29 slovaques devaient être remplacés par 14 F-16 « Viper », commandés auprès de l’américain Lockheed-Martin… Mais ceux-ci ne seront pas livrés avant 2024… D’où un déficit capacitaire comblé par les forces aériennes polonaises et tchèques, dans le cadre de l’Otan.
Cela étant, c’est vers la Pologne que se porte l’attention du Royaume-Uni. C’est en effet ce que l’on peut conclure des propos tenus par James Heappey, le secrétaire d’État auprès des Forces britanniques, lors d’un entretien accordé au quotidien allemand Die Welt.
« Nous examinerons très positivement une demande de la Pologne pour combler ses lacunes [après le don de MiG-29 à Kiev]. Nous l’avons déjà fait lorsque Varsovie a livré pour la première fois des chars T-72 à l’Ukraine, nous lui avions fourni le char Challenger 2. Il pourrait en aller de même pour les avions de chasse », a en effet déclaré M. Heappey. Et d’ajouter : « Pour nous, la question est de savoir dans quelle mesure nous reconstituerons les capacités militaires de ces forces aériennes qui renoncent à leur équipement ».
Pour rappel, en juillet 2022, le Queen’s Royal Hussars de la British Army avait effectivement déployé un escadron de 14 chars Challenger 2 en Pologne. « C’est une énième preuve solide solide du soutien apporté au flanc Est [de l’Otan] par les Britanniques », s’était félicité Mariusz Błaszczak, le ministre polonais de la Défense, à l’époque.
Pour le moment, et contrairement à l’an passé, quand il fut question de livrer ses MiG-29 à l’Ukraine [ce qui n’avait pas pu se faire…], la Pologne n’a pas exigé d’autres avions de combats aux » capacités opérationnelles équivalentes » pour les remplacer. Et pour cause : l’été dernier, elle a commandé 48 chasseurs légers F/A-50 « Golden Eagle » auprès de Korea Aerospace Industries.
Quoi qu’il en soit, M. Heappey avait récemment évoqué une possible cession des Eurofighter Typhoon « Tranche 1 » de la Royal Air Force [RAF] aux membres de l’Otan qui livreraient leurs MiG-29 à l’Ukraine. Mais aucun des pays concernés ne s’est logiquement dit intéressé.
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En effet, les MiG-29 slovaques devaient être remplacés par 14 F-16 « Viper », commandés auprès de l’américain Lockheed-Martin… Mais ceux-ci ne seront pas livrés avant 2024… D’où un déficit capacitaire comblé par les forces aériennes polonaises et tchèques, dans le cadre de l’Otan.
Cela étant, c’est vers la Pologne que se porte l’attention du Royaume-Uni. C’est en effet ce que l’on peut conclure des propos tenus par James Heappey, le secrétaire d’État auprès des Forces britanniques, lors d’un entretien accordé au quotidien allemand Die Welt.
« Nous examinerons très positivement une demande de la Pologne pour combler ses lacunes [après le don de MiG-29 à Kiev]. Nous l’avons déjà fait lorsque Varsovie a livré pour la première fois des chars T-72 à l’Ukraine, nous lui avions fourni le char Challenger 2. Il pourrait en aller de même pour les avions de chasse », a en effet déclaré M. Heappey. Et d’ajouter : « Pour nous, la question est de savoir dans quelle mesure nous reconstituerons les capacités militaires de ces forces aériennes qui renoncent à leur équipement ».
Pour rappel, en juillet 2022, le Queen’s Royal Hussars de la British Army avait effectivement déployé un escadron de 14 chars Challenger 2 en Pologne. « C’est une énième preuve solide solide du soutien apporté au flanc Est [de l’Otan] par les Britanniques », s’était félicité Mariusz Błaszczak, le ministre polonais de la Défense, à l’époque.
Pour le moment, et contrairement à l’an passé, quand il fut question de livrer ses MiG-29 à l’Ukraine [ce qui n’avait pas pu se faire…], la Pologne n’a pas exigé d’autres avions de combats aux » capacités opérationnelles équivalentes » pour les remplacer. Et pour cause : l’été dernier, elle a commandé 48 chasseurs légers F/A-50 « Golden Eagle » auprès de Korea Aerospace Industries.
Quoi qu’il en soit, M. Heappey avait récemment évoqué une possible cession des Eurofighter Typhoon « Tranche 1 » de la Royal Air Force [RAF] aux membres de l’Otan qui livreraient leurs MiG-29 à l’Ukraine. Mais aucun des pays concernés ne s’est logiquement dit intéressé.
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En effet, les MiG-29 slovaques devaient être remplacés par 14 F-16 « Viper », commandés auprès de l’américain Lockheed-Martin… Mais ceux-ci ne seront pas livrés avant 2024… D’où un déficit capacitaire comblé par les forces aériennes polonaises et tchèques, dans le cadre de l’Otan.
Cela étant, c’est vers la Pologne que se porte l’attention du Royaume-Uni. C’est en effet ce que l’on peut conclure des propos tenus par James Heappey, le secrétaire d’État auprès des Forces britanniques, lors d’un entretien accordé au quotidien allemand Die Welt.
« Nous examinerons très positivement une demande de la Pologne pour combler ses lacunes [après le don de MiG-29 à Kiev]. Nous l’avons déjà fait lorsque Varsovie a livré pour la première fois des chars T-72 à l’Ukraine, nous lui avions fourni le char Challenger 2. Il pourrait en aller de même pour les avions de chasse », a en effet déclaré M. Heappey. Et d’ajouter : « Pour nous, la question est de savoir dans quelle mesure nous reconstituerons les capacités militaires de ces forces aériennes qui renoncent à leur équipement ».
Pour rappel, en juillet 2022, le Queen’s Royal Hussars de la British Army avait effectivement déployé un escadron de 14 chars Challenger 2 en Pologne. « C’est une énième preuve solide solide du soutien apporté au flanc Est [de l’Otan] par les Britanniques », s’était félicité Mariusz Błaszczak, le ministre polonais de la Défense, à l’époque.
Pour le moment, et contrairement à l’an passé, quand il fut question de livrer ses MiG-29 à l’Ukraine [ce qui n’avait pas pu se faire…], la Pologne n’a pas exigé d’autres avions de combats aux » capacités opérationnelles équivalentes » pour les remplacer. Et pour cause : l’été dernier, elle a commandé 48 chasseurs légers F/A-50 « Golden Eagle » auprès de Korea Aerospace Industries.
Quoi qu’il en soit, M. Heappey avait récemment évoqué une possible cession des Eurofighter Typhoon « Tranche 1 » de la Royal Air Force [RAF] aux membres de l’Otan qui livreraient leurs MiG-29 à l’Ukraine. Mais aucun des pays concernés ne s’est logiquement dit intéressé.
France24 - Monde
L'Afghanistan et le Pakistan frappés par un séisme meutrier de magnitude 6,5
Publié le : 22/03/2023 - 07:22
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Un séisme de magnitude 6,5 a secoué mardi soir l'Afghanistan, le Pakistan et certaines parties de l'Inde provoquant la stupeur des habitants. De nombreuses personnes ont fui leur domicile et passé la nuit dehors. Au moins 12 morts ont été recensés dans les deux pays, selon un bilan provisoire. L'épicentre se trouve dans une région reculée du nord-est de l'Afghanistan à la frontière pakistanaise.
Au moins 12 personnes sont décédées dans le fort tremblement de terre ressenti dans la soirée du mardi 21 mars en Afghanistan et au Pakistan. À proximité de l'épicentre du séisme, mais aussi à Kaboul, craignant les répliques du séisme de nombreux habitants ont passé la nuit dehors.
Il était 21 h 17, heure locale en Afghanistan, (16 h 47 GMT) quand la terre a tremblé pendant de longues secondes. Depuis l'Asie centrale, les secousses ont été ressenties jusqu'à New Delhi, en Inde.
L'épicentre du séisme, de magnitude 6.5, a été localisé dans le nord-est de l'Afghanistan près de la ville de Jorm, à la frontière avec le Pakistan et le Tadjikistan, à une profondeur de 187 km, selon l'institut sismologique américain USGS.
En Afghanistan, les autorités ont recensé mercredi trois morts et 44 blessés, selon un bilan provisoire. Les liaisons téléphoniques et internet vers les régions reculées de ce pays pauvre et largement rural ont été coupées.
Les habitants fuient leurs habitations
Mercredi, dans le district de Jorm, épicentre du séisme. Inamullah, un habitant du village de Soch, raconte à l'AFP qu'"entre 2 000 et 3 000 personnes" ont passé la nuit dehors.
"Nous avons tous eu peur et sommes restés éveillés toute la nuit. Il n'y a pas de victimes, mais de nombreuses maisons ont été endommagées. Jusqu'à présent, aucun fonctionnaire ne nous a rendu visite", a-t-il poursuivi.
En Afghanistan, de nombreuses familles étaient sorties de chez elles pour célébrer Nowruz, le nouvel an Perse, lorsque les secousses se sont fait ressentir.
Un journaliste de l'AFP a indiqué que plusieurs de ses voisins avaient fui avec leurs enfants de leur immeuble situé dans le centre de Kaboul. "Ils se sont enfuis sans chaussures, en portant leurs enfants à la main", a-t-il précisé.
Commerçant à Kaboul, Noor Ahmad Hanifi avait dressé mardi soir trois grandes tentes dans la rue pour abriter sa famille et ses voisins pour la nuit, après avoir fui son habitation.
Un séisme de magnitude 6,1 avait déjà fait plus de 1 000 morts en juin 2022 dans l'est de l'Afghanistan.
Jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne
Au Pakistan, les autorités de la province de Khyber Paktuhkhwa, au nord de la capitale, ont annoncé mercredi que neuf personnes avaient été tuées dans le tremblement de terre, dont deux femmes et deux enfants.
"Il s'agit d'un tremblement de terre puissant et nous craignions des dégâts importants en raison de son intensité. C'est pourquoi nous avons lancé une alerte", a déclaré à l'AFP Bilal Faizi, porte-parole du service d'urgence pakistanais Rescue 1122 dans la province de Khyber Pakhtunkhwa.
"Heureusement, nos craintes se sont avérées fausses. Les habitants ont paniqué à cause de la magnitude du tremblement de terre, mais les dégâts ont été minimes", a-t-il ajouté.
Le séisme s'est produit dans la région montagneuse de l'Hindu Kush, qui se trouve près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, a précisé le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen (EMSC), qui a également relevé une magnitude de 6,5.
Avec AFP et Reuters
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Opex 360
L’armée allemande pourrait remplacer ses hélicoptères d’attaque Tigre par des H145M dotés d’une capacité antichar
par Laurent Lagneau · 19 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerInitialement partie prenante au développement du standard Mk3 de l’hélicoptère d’attaque Tigre, l’Allemagne a finalement décidé de passer son tour, laissant ainsi tomber la France et l’Espagne. Cette décision aurait été motivée par la disponibilité de la cinqantaine d’appareils en service au sein de la Heer [la composante terrestre de la Bundeswehr], celle-ci étant bien trop faible. En effet, et selon Christine Lambrecht, alors ministre de la Défense, seulement 9 étaient en état de vol en avril 2022…
Aussi, cela fait quelques temps qu’il est prêté l’intention à la Bundeswehr de remplacer ses Tigre. Et le candidat le plus souvent cité est l’AH-64E Guardian de l’américain Boeing. Cependant, à en croire Business Insider Deutschland, qui s’appuie sur des documents internes, le ministère allemand de la Défense a d’autres intentions.
En effet, celui-ci envisagerait l’achat, pour environ 3 milliards d’euros, de 82 hélicoptères légers H145M [dont 15 exemplaires sont déjà utilisés par le Kommando Spezialkräfte des forces spéciales allemandes] et de doter 24 d’entre-eux d’une capacité antichar.
Initialement destiné au marché civil, le H145 est diponible en version militaire depuis 2014, avec deux nouveaux moteurs Turbomeca Arriel 2E à régulation numérique [Fadec] et la possibilité d’emporter une nacelle canon, des roquettes à guidage laser [comme la FZ275 LGR de Thales] et des missiles anti-char, tel le Spike ER [Extended Range] de l’israélien Rafael, des essais ayant été conduit à cette fin en 2022.
À l’occasion du salon aéronautique ILA de Berlin. L’an passé, Airbus Helicopters avait proposé au ministère allemand de la Défense une nouvelle version de son H145M, celui-ci disposant d’un rotor à cinq pales afin de porter sa charge utile à près de deu tonnes. En outre, l’industriel avait annoncé la création de l’équipe « LUH SK – Team H145M », comprenant notamment Hensoldt Sensors, Hensoldt Avionics, Liebherr-Aerospace, Rohde & Schwarz, Safran Helicopter Engines et ZF Luftfahrttechnik.
« Nous avons un produit solide avec une disponibilité très élevée, des délais de livraison courts garantis et nous avons organisé le support du système d’armes avec un grand nombre d’entreprises allemandes. […] Avec la formation de l’équipe, nous offrons à la Bundeswehr une configuration complète qui peut être obtenue rapidement et efficacement », fit valoir, à l’époque, Wolfgang Schoder, le directeur général d’Airbus Helicopters Allemagne.
Cela étant, et toujours d’après Business Insider Deutschland, la conversion de 24 H145M en hélicoptères d’attaque ne ferait pas l’unanimité au sein de la Bundeswehr, certains y voyant une « décision purement politique qui ignore les besoins opérationnels ». Ce serait en tout cas l’avis exprimé par le Wehrtechnische Dienststellen 61 [WTD 61 – Centre technique de la Bundeswehr pour les aéronefs et les équipements aéronautiques, ndlr], celui-ci pointant notamment le manque de protection des équipages.
L’armée allemande pourrait remplacer ses hélicoptères d’attaque Tigre par des H145M dotés d’une capacité antichar
par Laurent Lagneau · 19 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerInitialement partie prenante au développement du standard Mk3 de l’hélicoptère d’attaque Tigre, l’Allemagne a finalement décidé de passer son tour, laissant ainsi tomber la France et l’Espagne. Cette décision aurait été motivée par la disponibilité de la cinqantaine d’appareils en service au sein de la Heer [la composante terrestre de la Bundeswehr], celle-ci étant bien trop faible. En effet, et selon Christine Lambrecht, alors ministre de la Défense, seulement 9 étaient en état de vol en avril 2022…
Aussi, cela fait quelques temps qu’il est prêté l’intention à la Bundeswehr de remplacer ses Tigre. Et le candidat le plus souvent cité est l’AH-64E Guardian de l’américain Boeing. Cependant, à en croire Business Insider Deutschland, qui s’appuie sur des documents internes, le ministère allemand de la Défense a d’autres intentions.
En effet, celui-ci envisagerait l’achat, pour environ 3 milliards d’euros, de 82 hélicoptères légers H145M [dont 15 exemplaires sont déjà utilisés par le Kommando Spezialkräfte des forces spéciales allemandes] et de doter 24 d’entre-eux d’une capacité antichar.
Initialement destiné au marché civil, le H145 est diponible en version militaire depuis 2014, avec deux nouveaux moteurs Turbomeca Arriel 2E à régulation numérique [Fadec] et la possibilité d’emporter une nacelle canon, des roquettes à guidage laser [comme la FZ275 LGR de Thales] et des missiles anti-char, tel le Spike ER [Extended Range] de l’israélien Rafael, des essais ayant été conduit à cette fin en 2022.
À l’occasion du salon aéronautique ILA de Berlin. L’an passé, Airbus Helicopters avait proposé au ministère allemand de la Défense une nouvelle version de son H145M, celui-ci disposant d’un rotor à cinq pales afin de porter sa charge utile à près de deu tonnes. En outre, l’industriel avait annoncé la création de l’équipe « LUH SK – Team H145M », comprenant notamment Hensoldt Sensors, Hensoldt Avionics, Liebherr-Aerospace, Rohde & Schwarz, Safran Helicopter Engines et ZF Luftfahrttechnik.
« Nous avons un produit solide avec une disponibilité très élevée, des délais de livraison courts garantis et nous avons organisé le support du système d’armes avec un grand nombre d’entreprises allemandes. […] Avec la formation de l’équipe, nous offrons à la Bundeswehr une configuration complète qui peut être obtenue rapidement et efficacement », fit valoir, à l’époque, Wolfgang Schoder, le directeur général d’Airbus Helicopters Allemagne.
Cela étant, et toujours d’après Business Insider Deutschland, la conversion de 24 H145M en hélicoptères d’attaque ne ferait pas l’unanimité au sein de la Bundeswehr, certains y voyant une « décision purement politique qui ignore les besoins opérationnels ». Ce serait en tout cas l’avis exprimé par le Wehrtechnische Dienststellen 61 [WTD 61 – Centre technique de la Bundeswehr pour les aéronefs et les équipements aéronautiques, ndlr], celui-ci pointant notamment le manque de protection des équipages.
PartagezTweetezPartagezEnregistrerInitialement partie prenante au développement du standard Mk3 de l’hélicoptère d’attaque Tigre, l’Allemagne a finalement décidé de passer son tour, laissant ainsi tomber la France et l’Espagne. Cette décision aurait été motivée par la disponibilité de la cinqantaine d’appareils en service au sein de la Heer [la composante terrestre de la Bundeswehr], celle-ci étant bien trop faible. En effet, et selon Christine Lambrecht, alors ministre de la Défense, seulement 9 étaient en état de vol en avril 2022…
Aussi, cela fait quelques temps qu’il est prêté l’intention à la Bundeswehr de remplacer ses Tigre. Et le candidat le plus souvent cité est l’AH-64E Guardian de l’américain Boeing. Cependant, à en croire Business Insider Deutschland, qui s’appuie sur des documents internes, le ministère allemand de la Défense a d’autres intentions.
En effet, celui-ci envisagerait l’achat, pour environ 3 milliards d’euros, de 82 hélicoptères légers H145M [dont 15 exemplaires sont déjà utilisés par le Kommando Spezialkräfte des forces spéciales allemandes] et de doter 24 d’entre-eux d’une capacité antichar.
Initialement destiné au marché civil, le H145 est diponible en version militaire depuis 2014, avec deux nouveaux moteurs Turbomeca Arriel 2E à régulation numérique [Fadec] et la possibilité d’emporter une nacelle canon, des roquettes à guidage laser [comme la FZ275 LGR de Thales] et des missiles anti-char, tel le Spike ER [Extended Range] de l’israélien Rafael, des essais ayant été conduit à cette fin en 2022.
À l’occasion du salon aéronautique ILA de Berlin. L’an passé, Airbus Helicopters avait proposé au ministère allemand de la Défense une nouvelle version de son H145M, celui-ci disposant d’un rotor à cinq pales afin de porter sa charge utile à près de deu tonnes. En outre, l’industriel avait annoncé la création de l’équipe « LUH SK – Team H145M », comprenant notamment Hensoldt Sensors, Hensoldt Avionics, Liebherr-Aerospace, Rohde & Schwarz, Safran Helicopter Engines et ZF Luftfahrttechnik.
« Nous avons un produit solide avec une disponibilité très élevée, des délais de livraison courts garantis et nous avons organisé le support du système d’armes avec un grand nombre d’entreprises allemandes. […] Avec la formation de l’équipe, nous offrons à la Bundeswehr une configuration complète qui peut être obtenue rapidement et efficacement », fit valoir, à l’époque, Wolfgang Schoder, le directeur général d’Airbus Helicopters Allemagne.
Cela étant, et toujours d’après Business Insider Deutschland, la conversion de 24 H145M en hélicoptères d’attaque ne ferait pas l’unanimité au sein de la Bundeswehr, certains y voyant une « décision purement politique qui ignore les besoins opérationnels ». Ce serait en tout cas l’avis exprimé par le Wehrtechnische Dienststellen 61 [WTD 61 – Centre technique de la Bundeswehr pour les aéronefs et les équipements aéronautiques, ndlr], celui-ci pointant notamment le manque de protection des équipages.
PartagezTweetezPartagezEnregistrerPartagezPartagezTweetezTweetezPartagezPartagezEnregistrerEnregistrerInitialement partie prenante au développement du standard Mk3 de l’hélicoptère d’attaque Tigre, l’Allemagne a finalement décidé de passer son tour, laissant ainsi tomber la France et l’Espagne. Cette décision aurait été motivée par la disponibilité de la cinqantaine d’appareils en service au sein de la Heer [la composante terrestre de la Bundeswehr], celle-ci étant bien trop faible. En effet, et selon Christine Lambrecht, alors ministre de la Défense, seulement 9 étaient en état de vol en avril 2022…
Aussi, cela fait quelques temps qu’il est prêté l’intention à la Bundeswehr de remplacer ses Tigre. Et le candidat le plus souvent cité est l’AH-64E Guardian de l’américain Boeing. Cependant, à en croire Business Insider Deutschland, qui s’appuie sur des documents internes, le ministère allemand de la Défense a d’autres intentions.
Business Insider DeutschlandEn effet, celui-ci envisagerait l’achat, pour environ 3 milliards d’euros, de 82 hélicoptères légers H145M [dont 15 exemplaires sont déjà utilisés par le Kommando Spezialkräfte des forces spéciales allemandes] et de doter 24 d’entre-eux d’une capacité antichar.
Initialement destiné au marché civil, le H145 est diponible en version militaire depuis 2014, avec deux nouveaux moteurs Turbomeca Arriel 2E à régulation numérique [Fadec] et la possibilité d’emporter une nacelle canon, des roquettes à guidage laser [comme la FZ275 LGR de Thales] et des missiles anti-char, tel le Spike ER [Extended Range] de l’israélien Rafael, des essais ayant été conduit à cette fin en 2022.
À l’occasion du salon aéronautique ILA de Berlin. L’an passé, Airbus Helicopters avait proposé au ministère allemand de la Défense une nouvelle version de son H145M, celui-ci disposant d’un rotor à cinq pales afin de porter sa charge utile à près de deu tonnes. En outre, l’industriel avait annoncé la création de l’équipe « LUH SK – Team H145M », comprenant notamment Hensoldt Sensors, Hensoldt Avionics, Liebherr-Aerospace, Rohde & Schwarz, Safran Helicopter Engines et ZF Luftfahrttechnik.
avait proposé« Nous avons un produit solide avec une disponibilité très élevée, des délais de livraison courts garantis et nous avons organisé le support du système d’armes avec un grand nombre d’entreprises allemandes. […] Avec la formation de l’équipe, nous offrons à la Bundeswehr une configuration complète qui peut être obtenue rapidement et efficacement », fit valoir, à l’époque, Wolfgang Schoder, le directeur général d’Airbus Helicopters Allemagne.
Cela étant, et toujours d’après Business Insider Deutschland, la conversion de 24 H145M en hélicoptères d’attaque ne ferait pas l’unanimité au sein de la Bundeswehr, certains y voyant une « décision purement politique qui ignore les besoins opérationnels ». Ce serait en tout cas l’avis exprimé par le Wehrtechnische Dienststellen 61 [WTD 61 – Centre technique de la Bundeswehr pour les aéronefs et les équipements aéronautiques, ndlr], celui-ci pointant notamment le manque de protection des équipages.
Opex 360
Développés en interne, LION, SINGE, LIANE et PANDA sont les nouveaux logiciels du Mirage 2000 D RMV
par Laurent Lagneau · 19 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrer1Confiée à Dassault Aviation après avoir été maintes fois reportée, la modernisation de 55 Mirage 2000D mis en oeuvre par la 3e Escadre de Chasse [basée à Nancy] va bientôt franchir une nouvelle étape, avec la déclaration de capacité opérationnelle complète du nouveau standard de ce chasseur-bombardier, en service depuis le début des années 1990.
Dans le détail, cette opération a consisté à accroître la capacité d’emport de munitions, à intégrer une nacelle canon CC422 de 30 mm et à remplacer les missile air-air d’autodéfense Magic II par des MICA Infrarouge [IR]. Par ailleurs, l’interface homme-machine a été revue, avec une avionique modernisée, des écrans tactiles et de nouveaux logiciels.
Sur ce point, une photographie publiée par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] au moment de l’arrivée du premier Mirage 2000 RMV à Mont-de-Marsan, où il devait être pris en main par l’Escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 « Côte d’Argent » et le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM], en a intrigué plus d’un… dans la mesure où l’on y voyait le logo du système d’exploitation Microsoft Windows s’afficher sur un large écran destiné au navigateur-officier système d’armes [NOSA].
Jusqu’à présent, peu de choses ont été dites sur ces nouveaux logiciels du Mirage 2000RMV. Cependant, le dernier numéro d’Air Actualités a apporté quelques précisions à leur sujet. Ainsi, au nombre de quatre, ils ont tous été développés en interne, par le département « Ingéniérie logicielle » du peu connu Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense [ESIOC] qui, basé à Mont-de-Marsan, s’est vu confier quatre missions, dont le développement de programmes informatiques à vocation opérationnelle, la mise en oeuvre et le soutien de ces derniers, la lutte dans le cyberespace et la valorisation de la donnée par l’intelligence artificielle.
Le développement de ces programmes informatiques destinés au Mirage 2000D a été conduit en étroite coordination avec le 1/30 Côte d’Argent, selon la méthode AGILE [qui met l’accent sur la collaboration entre des équipes auto-organisées et pluridisciplinaires avec leurs clients, ndlr].
« Nous recueillons d’abord les besoins des responsables fonctionnels dans leur jargon. Ensuite, nous devons traduire leurs exigences dans un langage informatique, sous forme de texte ou de schéma [logigramme]. Nous devons penser tous les cas de figure possibles qui peuvent découler d’un clic », explique un officier analyste de l’ESIOC dans les pages d’Air Actualités.
Dans le détails, trois Applications Utilisateurs [AU] embarquées et un logiciel de préparation de mission ont été conçus, « sur mesure », par cette unité. Ainsi, LION [pour Logiciel intégré opérationnel de navigation] a été installé sur la visualisation tête basse [VTB] à l’avant du cockpit, tandis que LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] fonctionne sur une tablette fixée sur la cuisse du pilote. Quant au NOSA, il utilise SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements], qui « tourne » sur « un grand écran tactile de douze pouces en place arrière ».
Ces trois AU fonctionnent en réseau, permettant ainsi au pilote et au NOSA de partager la même image de la situation tactique [SITAC] en temps réel [terrains amis/ennemis, cibles, zones d’attente, etc]. « La plus-value, c’est qu’en cas de changementn nous pouvons tout mettre à jour en temps réel », note le capitaine « Yurick », un pilote de Mirage 2000 RMV, cité par Air Actualités.
LION, SINGE et LIANE sont alimentés en informations par le logiciel de préparation de mission PANDA [Programmation des applications de navigation des données aéronautiques], également mis au point par l’ESIOC.
« Les cartes et les points ne sont pas natifs à LION, LIANE et SINGE. Avant le vol, nous devons les créer sur PANDA, puis, par le biais d’un disque dur renforcé, nous les injectons dans les logiciels embarqués, directement depuis l’avion », explique le capitaine Yurick.
En outre, PANDA est aussi utilisé pour le débriefing, toutes les données de la mission [transmissions radio, images prises par les nacelles, trajectoires, etc…] lui étant retransmises.
Comme le souligne Air Actualités, le développement des systèmes d’armes relève généralement des industriels. Mais l’ESIOC « a su démontrer son utilité avec des logiciels conçu par et pour les Aviateurs. […] Un savoir-faire interne unique qui apporte une flexibilité et une réactivité inégalées à l’informatique embarquée, lui permettant de s’adapter continuellement et rapidement aux nouveaux besoins des forces », conclut-il.
Développés en interne, LION, SINGE, LIANE et PANDA sont les nouveaux logiciels du Mirage 2000 D RMV
par Laurent Lagneau · 19 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrer1Confiée à Dassault Aviation après avoir été maintes fois reportée, la modernisation de 55 Mirage 2000D mis en oeuvre par la 3e Escadre de Chasse [basée à Nancy] va bientôt franchir une nouvelle étape, avec la déclaration de capacité opérationnelle complète du nouveau standard de ce chasseur-bombardier, en service depuis le début des années 1990.
Dans le détail, cette opération a consisté à accroître la capacité d’emport de munitions, à intégrer une nacelle canon CC422 de 30 mm et à remplacer les missile air-air d’autodéfense Magic II par des MICA Infrarouge [IR]. Par ailleurs, l’interface homme-machine a été revue, avec une avionique modernisée, des écrans tactiles et de nouveaux logiciels.
Sur ce point, une photographie publiée par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] au moment de l’arrivée du premier Mirage 2000 RMV à Mont-de-Marsan, où il devait être pris en main par l’Escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 « Côte d’Argent » et le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM], en a intrigué plus d’un… dans la mesure où l’on y voyait le logo du système d’exploitation Microsoft Windows s’afficher sur un large écran destiné au navigateur-officier système d’armes [NOSA].
Jusqu’à présent, peu de choses ont été dites sur ces nouveaux logiciels du Mirage 2000RMV. Cependant, le dernier numéro d’Air Actualités a apporté quelques précisions à leur sujet. Ainsi, au nombre de quatre, ils ont tous été développés en interne, par le département « Ingéniérie logicielle » du peu connu Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense [ESIOC] qui, basé à Mont-de-Marsan, s’est vu confier quatre missions, dont le développement de programmes informatiques à vocation opérationnelle, la mise en oeuvre et le soutien de ces derniers, la lutte dans le cyberespace et la valorisation de la donnée par l’intelligence artificielle.
Le développement de ces programmes informatiques destinés au Mirage 2000D a été conduit en étroite coordination avec le 1/30 Côte d’Argent, selon la méthode AGILE [qui met l’accent sur la collaboration entre des équipes auto-organisées et pluridisciplinaires avec leurs clients, ndlr].
« Nous recueillons d’abord les besoins des responsables fonctionnels dans leur jargon. Ensuite, nous devons traduire leurs exigences dans un langage informatique, sous forme de texte ou de schéma [logigramme]. Nous devons penser tous les cas de figure possibles qui peuvent découler d’un clic », explique un officier analyste de l’ESIOC dans les pages d’Air Actualités.
Dans le détails, trois Applications Utilisateurs [AU] embarquées et un logiciel de préparation de mission ont été conçus, « sur mesure », par cette unité. Ainsi, LION [pour Logiciel intégré opérationnel de navigation] a été installé sur la visualisation tête basse [VTB] à l’avant du cockpit, tandis que LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] fonctionne sur une tablette fixée sur la cuisse du pilote. Quant au NOSA, il utilise SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements], qui « tourne » sur « un grand écran tactile de douze pouces en place arrière ».
Ces trois AU fonctionnent en réseau, permettant ainsi au pilote et au NOSA de partager la même image de la situation tactique [SITAC] en temps réel [terrains amis/ennemis, cibles, zones d’attente, etc]. « La plus-value, c’est qu’en cas de changementn nous pouvons tout mettre à jour en temps réel », note le capitaine « Yurick », un pilote de Mirage 2000 RMV, cité par Air Actualités.
LION, SINGE et LIANE sont alimentés en informations par le logiciel de préparation de mission PANDA [Programmation des applications de navigation des données aéronautiques], également mis au point par l’ESIOC.
« Les cartes et les points ne sont pas natifs à LION, LIANE et SINGE. Avant le vol, nous devons les créer sur PANDA, puis, par le biais d’un disque dur renforcé, nous les injectons dans les logiciels embarqués, directement depuis l’avion », explique le capitaine Yurick.
En outre, PANDA est aussi utilisé pour le débriefing, toutes les données de la mission [transmissions radio, images prises par les nacelles, trajectoires, etc…] lui étant retransmises.
Comme le souligne Air Actualités, le développement des systèmes d’armes relève généralement des industriels. Mais l’ESIOC « a su démontrer son utilité avec des logiciels conçu par et pour les Aviateurs. […] Un savoir-faire interne unique qui apporte une flexibilité et une réactivité inégalées à l’informatique embarquée, lui permettant de s’adapter continuellement et rapidement aux nouveaux besoins des forces », conclut-il.
PartagezTweetezPartagezEnregistrer1Confiée à Dassault Aviation après avoir été maintes fois reportée, la modernisation de 55 Mirage 2000D mis en oeuvre par la 3e Escadre de Chasse [basée à Nancy] va bientôt franchir une nouvelle étape, avec la déclaration de capacité opérationnelle complète du nouveau standard de ce chasseur-bombardier, en service depuis le début des années 1990.
Dans le détail, cette opération a consisté à accroître la capacité d’emport de munitions, à intégrer une nacelle canon CC422 de 30 mm et à remplacer les missile air-air d’autodéfense Magic II par des MICA Infrarouge [IR]. Par ailleurs, l’interface homme-machine a été revue, avec une avionique modernisée, des écrans tactiles et de nouveaux logiciels.
Sur ce point, une photographie publiée par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] au moment de l’arrivée du premier Mirage 2000 RMV à Mont-de-Marsan, où il devait être pris en main par l’Escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 « Côte d’Argent » et le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM], en a intrigué plus d’un… dans la mesure où l’on y voyait le logo du système d’exploitation Microsoft Windows s’afficher sur un large écran destiné au navigateur-officier système d’armes [NOSA].
Jusqu’à présent, peu de choses ont été dites sur ces nouveaux logiciels du Mirage 2000RMV. Cependant, le dernier numéro d’Air Actualités a apporté quelques précisions à leur sujet. Ainsi, au nombre de quatre, ils ont tous été développés en interne, par le département « Ingéniérie logicielle » du peu connu Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense [ESIOC] qui, basé à Mont-de-Marsan, s’est vu confier quatre missions, dont le développement de programmes informatiques à vocation opérationnelle, la mise en oeuvre et le soutien de ces derniers, la lutte dans le cyberespace et la valorisation de la donnée par l’intelligence artificielle.
Le développement de ces programmes informatiques destinés au Mirage 2000D a été conduit en étroite coordination avec le 1/30 Côte d’Argent, selon la méthode AGILE [qui met l’accent sur la collaboration entre des équipes auto-organisées et pluridisciplinaires avec leurs clients, ndlr].
« Nous recueillons d’abord les besoins des responsables fonctionnels dans leur jargon. Ensuite, nous devons traduire leurs exigences dans un langage informatique, sous forme de texte ou de schéma [logigramme]. Nous devons penser tous les cas de figure possibles qui peuvent découler d’un clic », explique un officier analyste de l’ESIOC dans les pages d’Air Actualités.
Dans le détails, trois Applications Utilisateurs [AU] embarquées et un logiciel de préparation de mission ont été conçus, « sur mesure », par cette unité. Ainsi, LION [pour Logiciel intégré opérationnel de navigation] a été installé sur la visualisation tête basse [VTB] à l’avant du cockpit, tandis que LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] fonctionne sur une tablette fixée sur la cuisse du pilote. Quant au NOSA, il utilise SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements], qui « tourne » sur « un grand écran tactile de douze pouces en place arrière ».
Ces trois AU fonctionnent en réseau, permettant ainsi au pilote et au NOSA de partager la même image de la situation tactique [SITAC] en temps réel [terrains amis/ennemis, cibles, zones d’attente, etc]. « La plus-value, c’est qu’en cas de changementn nous pouvons tout mettre à jour en temps réel », note le capitaine « Yurick », un pilote de Mirage 2000 RMV, cité par Air Actualités.
LION, SINGE et LIANE sont alimentés en informations par le logiciel de préparation de mission PANDA [Programmation des applications de navigation des données aéronautiques], également mis au point par l’ESIOC.
« Les cartes et les points ne sont pas natifs à LION, LIANE et SINGE. Avant le vol, nous devons les créer sur PANDA, puis, par le biais d’un disque dur renforcé, nous les injectons dans les logiciels embarqués, directement depuis l’avion », explique le capitaine Yurick.
En outre, PANDA est aussi utilisé pour le débriefing, toutes les données de la mission [transmissions radio, images prises par les nacelles, trajectoires, etc…] lui étant retransmises.
Comme le souligne Air Actualités, le développement des systèmes d’armes relève généralement des industriels. Mais l’ESIOC « a su démontrer son utilité avec des logiciels conçu par et pour les Aviateurs. […] Un savoir-faire interne unique qui apporte une flexibilité et une réactivité inégalées à l’informatique embarquée, lui permettant de s’adapter continuellement et rapidement aux nouveaux besoins des forces », conclut-il.
PartagezTweetezPartagezEnregistrer1PartagezPartagezTweetezTweetezPartagezPartagezEnregistrer1Enregistrer1Confiée à Dassault Aviation après avoir été maintes fois reportée, la modernisation de 55 Mirage 2000D mis en oeuvre par la 3e Escadre de Chasse [basée à Nancy] va bientôt franchir une nouvelle étape, avec la déclaration de capacité opérationnelle complète du nouveau standard de ce chasseur-bombardier, en service depuis le début des années 1990.
capacité opérationnelle complèteDans le détail, cette opération a consisté à accroître la capacité d’emport de munitions, à intégrer une nacelle canon CC422 de 30 mm et à remplacer les missile air-air d’autodéfense Magic II par des MICA Infrarouge [IR]. Par ailleurs, l’interface homme-machine a été revue, avec une avionique modernisée, des écrans tactiles et de nouveaux logiciels.
Sur ce point, une photographie publiée par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] au moment de l’arrivée du premier Mirage 2000 RMV à Mont-de-Marsan, où il devait être pris en main par l’Escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 « Côte d’Argent » et le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM], en a intrigué plus d’un… dans la mesure où l’on y voyait le logo du système d’exploitation Microsoft Windows s’afficher sur un large écran destiné au navigateur-officier système d’armes [NOSA].
photographie publiéeJusqu’à présent, peu de choses ont été dites sur ces nouveaux logiciels du Mirage 2000RMV. Cependant, le dernier numéro d’Air Actualités a apporté quelques précisions à leur sujet. Ainsi, au nombre de quatre, ils ont tous été développés en interne, par le département « Ingéniérie logicielle » du peu connu Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense [ESIOC] qui, basé à Mont-de-Marsan, s’est vu confier quatre missions, dont le développement de programmes informatiques à vocation opérationnelle, la mise en oeuvre et le soutien de ces derniers, la lutte dans le cyberespace et la valorisation de la donnée par l’intelligence artificielle.
Le développement de ces programmes informatiques destinés au Mirage 2000D a été conduit en étroite coordination avec le 1/30 Côte d’Argent, selon la méthode AGILE [qui met l’accent sur la collaboration entre des équipes auto-organisées et pluridisciplinaires avec leurs clients, ndlr].
« Nous recueillons d’abord les besoins des responsables fonctionnels dans leur jargon. Ensuite, nous devons traduire leurs exigences dans un langage informatique, sous forme de texte ou de schéma [logigramme]. Nous devons penser tous les cas de figure possibles qui peuvent découler d’un clic », explique un officier analyste de l’ESIOC dans les pages d’Air Actualités.
Dans le détails, trois Applications Utilisateurs [AU] embarquées et un logiciel de préparation de mission ont été conçus, « sur mesure », par cette unité. Ainsi, LION [pour Logiciel intégré opérationnel de navigation] a été installé sur la visualisation tête basse [VTB] à l’avant du cockpit, tandis que LIANE [Logiciel intégré d’aide à la navigation embarquée] fonctionne sur une tablette fixée sur la cuisse du pilote. Quant au NOSA, il utilise SINGE [Système intégré de navigation et de gestion des équipements], qui « tourne » sur « un grand écran tactile de douze pouces en place arrière ».
Ces trois AU fonctionnent en réseau, permettant ainsi au pilote et au NOSA de partager la même image de la situation tactique [SITAC] en temps réel [terrains amis/ennemis, cibles, zones d’attente, etc]. « La plus-value, c’est qu’en cas de changementn nous pouvons tout mettre à jour en temps réel », note le capitaine « Yurick », un pilote de Mirage 2000 RMV, cité par Air Actualités.
LION, SINGE et LIANE sont alimentés en informations par le logiciel de préparation de mission PANDA [Programmation des applications de navigation des données aéronautiques], également mis au point par l’ESIOC.
« Les cartes et les points ne sont pas natifs à LION, LIANE et SINGE. Avant le vol, nous devons les créer sur PANDA, puis, par le biais d’un disque dur renforcé, nous les injectons dans les logiciels embarqués, directement depuis l’avion », explique le capitaine Yurick.
En outre, PANDA est aussi utilisé pour le débriefing, toutes les données de la mission [transmissions radio, images prises par les nacelles, trajectoires, etc…] lui étant retransmises.
Comme le souligne Air Actualités, le développement des systèmes d’armes relève généralement des industriels. Mais l’ESIOC « a su démontrer son utilité avec des logiciels conçu par et pour les Aviateurs. […] Un savoir-faire interne unique qui apporte une flexibilité et une réactivité inégalées à l’informatique embarquée, lui permettant de s’adapter continuellement et rapidement aux nouveaux besoins des forces », conclut-il.
France24 - Monde
Au nord du Burkina Faso, 14 morts dans une attaque terroriste
Publié le : 23/03/2023 - 18:21
FRANCE 24
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Mercredi matin, une attaque dans le nord du Burkina Faso a fait 14 morts dont quatre soldats. L'attaque s'est déroulée à Zorkoum, à une dizaine de kilomètres de la ville de Kaya.
Une dizaine de supplétifs civils et quatre soldats ont été tués mercredi lors d'une attaque près de Kaya, dans le nord du Burkina Faso, où le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, est en visite, ont indiqué jeudi à l'AFP des sources sécuritaires et locale.
"Tôt dans la matinée du mercredi, des groupes terroristes ont attaqué une unité mixte de militaires et de volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils) à Zorkoum", localité située à une dizaine de kilomètres de Kaya (nord), a déclaré à l'AFP une source sécuritaire. "On déplore côté ami quatre soldats et une dizaine de volontaires tombés. Côté ennemi, une vingtaine de terroristes ont été neutralisés", a précisé cette source.
Confirmant l'attaque, une autre source sécuritaire a évoqué "plusieurs pertes parmi les éléments de défense", sans cependant évoquer de bilan précis.
L'unité prise pour cible à Zorkoum était chargée de sécuriser les travaux de réparation des installations d'approvisionnement en eau de la ville de Kaya, régulièrement sabotées par des hommes armés, a expliqué à l'AFP un responsable local, confirmant également l'attaque.
Visite du président de la transition
Arrivé mercredi matin dans la ville de Kaya pour une durée de 48 heures, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, s'est rendu sur les lieux de l'attaque "quelques heures plus tard", pour "saluer la bravoure des éléments qui ont réussi à repousser l'attaque en leur infligeant d'énormes pertes", a indiqué une source sécuritaire de haut rang.
Le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un putsch il y a près de six mois, avait fait part en février de sa "détermination intacte" à combattre les terroristes, malgré la multiplication des attaques.
Onze civils, dont cinq supplétifs de l'armée, ont été tués dimanche et lundi lors de plusieurs attaques de terroristes présumés dans le centre-est et l'est du pays, selon des sources locales et sécuritaire.
Depuis 2015, le Burkina Faso est pris dans une spirale de violences perpétrées par des groupes terroristes liés à celui de l'État islamique et à Al-Qaïda, qui ont fait en tout 10 000 morts - civils et militaires - selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés.
Avec AFP
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Au Burkina Faso, une dizaine de civils tués par des groupes terroristes
Burkina Faso : au moins 51 soldats tués dans une nouvelle attaque sanglante
Burkina Faso : plusieurs dizaines de soldats tués en quatre jours dans deux attaques
Opex 360
Boeing a obtenu un contrat pour livrer 184 hélicoptères AH-64E Guardian à l’US Army et à des « pays partenaires »
par Laurent Lagneau · 18 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerEn Ukraine, les hélicoptères d’attaque subissent d’importantes pertes, notamment à cause des missiles anti-aériens portatifs [MANPADS] que les forces ukrainiennes ont reçu en masse avant le début de la guerre. Ainsi, depuis février 2022, les Russes en ont perdu au moins une soixantaine, dont 32 Ka-52 « Alligator », sur une flotte qui en comptait initialement près d’une centaine d’exemplaire.
En octobre dernier, le minstère britannique de la Défense [MoD] a mis cette attrition sur le compte des MANPADS mais également sur celui de la doctrine russe. « Les commandants russes ont probablement de plus en plus recours aux hélicoptères d’attaque pour des missions à haut risque, vues comme étant l’une des rares options disponibles pour fournir un soutien rapproché aux troupes au contact », a-t-il expliqué. En outre, il a été démonté que le Ka-52 pouvait être vulnérable à des munitions de petit calibre [malgré son blindage] et que sa maintenance laissait à désirer, en raison de déficiences en matière logistique.
Quoi qu’il en soit, certains en ont tiré des conclusions définitives. Tel est ainsi le cas du ministère japonais de la Défense, lequel envisage de retirer du service tous les hélicoptères d’attaque et de reconnaissance exploités par ses forces d’autodéfense en vue de les remplacer par des drones. En France, le standard Mk3 du Tigre [qui correspond à sa modernisation à mi-vie] serait menacé, même s’il n’est pas question de se séparer d’une telle capacité à court-terme.
A contrario, estimant que les pertes infligées aux Ka-52 russes est surtout une affaire de concept d’emploi, la British Army n’a pas l’intention d’abandonner ses AH-64E Guardian… puisqu’elle a récemment organisé un exercice afin d’adapter ses tactiques en fonction des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine. « Nous avons dû complètement changer notre façon d’opérer à la fois dans les airs et au sol, pour exploiter au mieux les capteurs, les armes et les systèmes de communication améliorés de l’AH-64E, ainsi que ses meilleures performances de vol », a-t-elle expliqué. Et elle n’est visiblement pas la seule à voir les choses sous cet angle.
En effet, le 17 mars, Boeing a indiqué avoir été notifié d’un « contrat pluriannuel » pour livrer 184 AH-64E Guardian [ou Apache], dont 115 « remanufacturés » pour les besoins de l’US Army [avec 15 exemplaires en option] et 54 pour des « pays partenaires », dans le cadre des « ventes militaires à l’étranger » [FMS].
Ce contrat vient après que « la flotte ‘Apache’ de l’US Army a dépassé les cinq millions d’heures de vol, une étape importante prouvant que l’AH-64 est l’hélicoptère d’attaque le plus performant, le plus fiable et le plus polyvalent », a souligné Boeing.
« Dans le cadre du premier contrat pluriannuel, signé en 2017, Boeing a livré 244 Apache remanufacturés à l’US Army et 24 appareils neufs à un client international. L’ AH-64E , construit sur le site Boeing de Mesa, en Arizona, est l’hélicoptère de combat multirôle le plus avancé au monde. Il y a plus de 1275 Apache actuellement en service dans le monde », a par ailleurs rappelé le constructeur américain.
Parmi les clients internationaux qui recevront des AH-64E Apache dans le cadre de ce contrat figure l’Australie. C’est d’ailleurs le seul qui été cité dans le communiqué de Boeing. Pour rappel, Canberra en a commandé 29 exemplaires en janvier 2021 afin de remplacer les Tigre de l’Australian Army. Les premiers appareils entreront en service en 2025.
Boeing a obtenu un contrat pour livrer 184 hélicoptères AH-64E Guardian à l’US Army et à des « pays partenaires »
par Laurent Lagneau · 18 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerEn Ukraine, les hélicoptères d’attaque subissent d’importantes pertes, notamment à cause des missiles anti-aériens portatifs [MANPADS] que les forces ukrainiennes ont reçu en masse avant le début de la guerre. Ainsi, depuis février 2022, les Russes en ont perdu au moins une soixantaine, dont 32 Ka-52 « Alligator », sur une flotte qui en comptait initialement près d’une centaine d’exemplaire.
En octobre dernier, le minstère britannique de la Défense [MoD] a mis cette attrition sur le compte des MANPADS mais également sur celui de la doctrine russe. « Les commandants russes ont probablement de plus en plus recours aux hélicoptères d’attaque pour des missions à haut risque, vues comme étant l’une des rares options disponibles pour fournir un soutien rapproché aux troupes au contact », a-t-il expliqué. En outre, il a été démonté que le Ka-52 pouvait être vulnérable à des munitions de petit calibre [malgré son blindage] et que sa maintenance laissait à désirer, en raison de déficiences en matière logistique.
Quoi qu’il en soit, certains en ont tiré des conclusions définitives. Tel est ainsi le cas du ministère japonais de la Défense, lequel envisage de retirer du service tous les hélicoptères d’attaque et de reconnaissance exploités par ses forces d’autodéfense en vue de les remplacer par des drones. En France, le standard Mk3 du Tigre [qui correspond à sa modernisation à mi-vie] serait menacé, même s’il n’est pas question de se séparer d’une telle capacité à court-terme.
A contrario, estimant que les pertes infligées aux Ka-52 russes est surtout une affaire de concept d’emploi, la British Army n’a pas l’intention d’abandonner ses AH-64E Guardian… puisqu’elle a récemment organisé un exercice afin d’adapter ses tactiques en fonction des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine. « Nous avons dû complètement changer notre façon d’opérer à la fois dans les airs et au sol, pour exploiter au mieux les capteurs, les armes et les systèmes de communication améliorés de l’AH-64E, ainsi que ses meilleures performances de vol », a-t-elle expliqué. Et elle n’est visiblement pas la seule à voir les choses sous cet angle.
En effet, le 17 mars, Boeing a indiqué avoir été notifié d’un « contrat pluriannuel » pour livrer 184 AH-64E Guardian [ou Apache], dont 115 « remanufacturés » pour les besoins de l’US Army [avec 15 exemplaires en option] et 54 pour des « pays partenaires », dans le cadre des « ventes militaires à l’étranger » [FMS].
Ce contrat vient après que « la flotte ‘Apache’ de l’US Army a dépassé les cinq millions d’heures de vol, une étape importante prouvant que l’AH-64 est l’hélicoptère d’attaque le plus performant, le plus fiable et le plus polyvalent », a souligné Boeing.
« Dans le cadre du premier contrat pluriannuel, signé en 2017, Boeing a livré 244 Apache remanufacturés à l’US Army et 24 appareils neufs à un client international. L’ AH-64E , construit sur le site Boeing de Mesa, en Arizona, est l’hélicoptère de combat multirôle le plus avancé au monde. Il y a plus de 1275 Apache actuellement en service dans le monde », a par ailleurs rappelé le constructeur américain.
Parmi les clients internationaux qui recevront des AH-64E Apache dans le cadre de ce contrat figure l’Australie. C’est d’ailleurs le seul qui été cité dans le communiqué de Boeing. Pour rappel, Canberra en a commandé 29 exemplaires en janvier 2021 afin de remplacer les Tigre de l’Australian Army. Les premiers appareils entreront en service en 2025.
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En octobre dernier, le minstère britannique de la Défense [MoD] a mis cette attrition sur le compte des MANPADS mais également sur celui de la doctrine russe. « Les commandants russes ont probablement de plus en plus recours aux hélicoptères d’attaque pour des missions à haut risque, vues comme étant l’une des rares options disponibles pour fournir un soutien rapproché aux troupes au contact », a-t-il expliqué. En outre, il a été démonté que le Ka-52 pouvait être vulnérable à des munitions de petit calibre [malgré son blindage] et que sa maintenance laissait à désirer, en raison de déficiences en matière logistique.
Quoi qu’il en soit, certains en ont tiré des conclusions définitives. Tel est ainsi le cas du ministère japonais de la Défense, lequel envisage de retirer du service tous les hélicoptères d’attaque et de reconnaissance exploités par ses forces d’autodéfense en vue de les remplacer par des drones. En France, le standard Mk3 du Tigre [qui correspond à sa modernisation à mi-vie] serait menacé, même s’il n’est pas question de se séparer d’une telle capacité à court-terme.
A contrario, estimant que les pertes infligées aux Ka-52 russes est surtout une affaire de concept d’emploi, la British Army n’a pas l’intention d’abandonner ses AH-64E Guardian… puisqu’elle a récemment organisé un exercice afin d’adapter ses tactiques en fonction des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine. « Nous avons dû complètement changer notre façon d’opérer à la fois dans les airs et au sol, pour exploiter au mieux les capteurs, les armes et les systèmes de communication améliorés de l’AH-64E, ainsi que ses meilleures performances de vol », a-t-elle expliqué. Et elle n’est visiblement pas la seule à voir les choses sous cet angle.
En effet, le 17 mars, Boeing a indiqué avoir été notifié d’un « contrat pluriannuel » pour livrer 184 AH-64E Guardian [ou Apache], dont 115 « remanufacturés » pour les besoins de l’US Army [avec 15 exemplaires en option] et 54 pour des « pays partenaires », dans le cadre des « ventes militaires à l’étranger » [FMS].
Ce contrat vient après que « la flotte ‘Apache’ de l’US Army a dépassé les cinq millions d’heures de vol, une étape importante prouvant que l’AH-64 est l’hélicoptère d’attaque le plus performant, le plus fiable et le plus polyvalent », a souligné Boeing.
« Dans le cadre du premier contrat pluriannuel, signé en 2017, Boeing a livré 244 Apache remanufacturés à l’US Army et 24 appareils neufs à un client international. L’ AH-64E , construit sur le site Boeing de Mesa, en Arizona, est l’hélicoptère de combat multirôle le plus avancé au monde. Il y a plus de 1275 Apache actuellement en service dans le monde », a par ailleurs rappelé le constructeur américain.
Parmi les clients internationaux qui recevront des AH-64E Apache dans le cadre de ce contrat figure l’Australie. C’est d’ailleurs le seul qui été cité dans le communiqué de Boeing. Pour rappel, Canberra en a commandé 29 exemplaires en janvier 2021 afin de remplacer les Tigre de l’Australian Army. Les premiers appareils entreront en service en 2025.
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En octobre dernier, le minstère britannique de la Défense [MoD] a mis cette attrition sur le compte des MANPADS mais également sur celui de la doctrine russe. « Les commandants russes ont probablement de plus en plus recours aux hélicoptères d’attaque pour des missions à haut risque, vues comme étant l’une des rares options disponibles pour fournir un soutien rapproché aux troupes au contact », a-t-il expliqué. En outre, il a été démonté que le Ka-52 pouvait être vulnérable à des munitions de petit calibre [malgré son blindage] et que sa maintenance laissait à désirer, en raison de déficiences en matière logistique.
Quoi qu’il en soit, certains en ont tiré des conclusions définitives. Tel est ainsi le cas du ministère japonais de la Défense, lequel envisage de retirer du service tous les hélicoptères d’attaque et de reconnaissance exploités par ses forces d’autodéfense en vue de les remplacer par des drones. En France, le standard Mk3 du Tigre [qui correspond à sa modernisation à mi-vie] serait menacé, même s’il n’est pas question de se séparer d’une telle capacité à court-terme.
A contrario, estimant que les pertes infligées aux Ka-52 russes est surtout une affaire de concept d’emploi, la British Army n’a pas l’intention d’abandonner ses AH-64E Guardian… puisqu’elle a récemment organisé un exercice afin d’adapter ses tactiques en fonction des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine. « Nous avons dû complètement changer notre façon d’opérer à la fois dans les airs et au sol, pour exploiter au mieux les capteurs, les armes et les systèmes de communication améliorés de l’AH-64E, ainsi que ses meilleures performances de vol », a-t-elle expliqué. Et elle n’est visiblement pas la seule à voir les choses sous cet angle.
En effet, le 17 mars, Boeing a indiqué avoir été notifié d’un « contrat pluriannuel » pour livrer 184 AH-64E Guardian [ou Apache], dont 115 « remanufacturés » pour les besoins de l’US Army [avec 15 exemplaires en option] et 54 pour des « pays partenaires », dans le cadre des « ventes militaires à l’étranger » [FMS].
Ce contrat vient après que « la flotte ‘Apache’ de l’US Army a dépassé les cinq millions d’heures de vol, une étape importante prouvant que l’AH-64 est l’hélicoptère d’attaque le plus performant, le plus fiable et le plus polyvalent », a souligné Boeing.
« Dans le cadre du premier contrat pluriannuel, signé en 2017, Boeing a livré 244 Apache remanufacturés à l’US Army et 24 appareils neufs à un client international. L’ AH-64E , construit sur le site Boeing de Mesa, en Arizona, est l’hélicoptère de combat multirôle le plus avancé au monde. Il y a plus de 1275 Apache actuellement en service dans le monde », a par ailleurs rappelé le constructeur américain.
Parmi les clients internationaux qui recevront des AH-64E Apache dans le cadre de ce contrat figure l’Australie. C’est d’ailleurs le seul qui été cité dans le communiqué de Boeing. Pour rappel, Canberra en a commandé 29 exemplaires en janvier 2021 afin de remplacer les Tigre de l’Australian Army. Les premiers appareils entreront en service en 2025.
France24 - Monde
Tigré : l'Éthiopie nomme un rebelle à la tête du gouvernement régional par intérim
Publié le : 23/03/2023 - 13:18Modifié le : 23/03/2023 - 13:20
FRANCE 24
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Quelques mois après l'accord de paix ayant mis fin à deux ans de sanglante guerre civile, le gouvernement éthiopien a indiqué avoir nommé, jeudi, un haut responsable du mouvement rebelle du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à la tête du gouvernement par intérim de cette région du nord.
Nouveau signe d'apaisement en Éthiopie. Le gouvernement a nommé, jeudi 23 mars, un haut responsable du mouvement rebelle du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF) à la tête du gouvernement régional par intérim de cette région, quelques mois après l'accord de paix qui a mis fin à deux ans de sanglante guerre civile.
"Le Premier ministre Abiy Ahmed a nommé Getachew Reda président de l'administration par intérim de la région du Tigré", ont annoncé les services de Abiy Ahmed dans un communiqué posté sur Twitter. Getachew Reda était notamment jusque là porte-parole du TPLF.
La veille, les députés éthiopiens avaient retiré le TPLF de la liste des entités terroristes, une nouvelle étape majeure de l'application de l'accord de paix que le mouvement rebelle a signé avec le gouvernement éthiopien en novembre dernier à Pretoria.
"Le Premier ministre Abiy Ahmed a nommé Getachew Reda président de l'administration par intérim de la région du Tigré", ont annoncé les services de d'Abiy Ahmed dans un communiqué posté sur Twitter.
>> À lire : En Éthiopie, Antony Blinken va devoir déployer une "diplomatie schizophrénique"
Le TPLF, un parti longtemps marginalisé
Getachew Reda, conseiller du chef du TPLF Debretsion Gebremichael, était jusque là porte-parole du mouvement.
La levée, mercredi, de la qualification terroriste a ouvert la voie à la mise en place d'une administration intérimaire au Tigré dirigée par le TPLF, comme le prévoit l'accord de paix.
Longtemps tout-puissant, le TPLF a gouverné de fait l'Éthiopie durant trois décennies avant d'être progressivement marginalisé à l'arrivée du Premier ministre Abiy Ahmed en 2018, à la faveur de plusieurs mois de contestation populaire.
Le mouvement rebelle était classé terroriste par les autorités éthiopiennes depuis le 6 mai 2021, six mois après le début de la guerre au Tigré.
Avant la guerre, Getachew Reda fut notamment ministre de l'Information du gouvernement fédéral éthiopien du Premier ministre Hailemariam Desalegn entre 2012 et 2018.
Avec AFP
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En Éthiopie, Antony Blinken appelle à "enraciner" la paix au Tigré
Le Parlement éthiopien retire le TPLF, parti des rebelles du Tigré, des entités terroristes
stratégie d'influence
En Éthiopie, Antony Blinken va devoir déployer une "diplomatie schizophrénique"
BBC
Trapdoor spider: New giant species found in Australia
Australian researchers have discovered a super-sized species of trapdoor spiders found only in Queensland.
The females of this rare species can live for over 20 years in the wild and grow up to 5cm long - large in trapdoor spider terms.
The males grow up to 3cm.
Unfortunately, much of its habitat has been lost due to land clearing, making it likely to be an endangered species, scientists said.
So-called trapdoor spiders build "trap doors" out of leaves to prey on insects. They typically measure about 1.5cm to 3cm.
The newfound species, Euoplos dignitas, is a type of golden trapdoor spider discovered in the semi-arid woodlands of the Brigalow Belt, a region in central Queensland. It is not dangerous to humans.
In Latin, its name means diversity or greatness, reflecting the "impressive size and nature" of the spider, said scientists from the Queensland Museum, which discovered it.
Females of the species have a red-brown carapace, while males have a honey-red outer layer and grey-brown abdomens.
Euoplos dignitas lives in open woodland habitats, building its burrows in black soil.
The females spend their lives underground. Males leave to find a mate in another burrow after five to seven years.
Very few specimens of this species have been collected in recent decades, with only a single female submitted to the Queensland Museum since the 1960s, the scientists said in a study published in the Journal of Arachnology.
A three-day search in May 2021 revealed just one population along several hundred metres of a roadside verge, with most available habitat cleared for agriculture and stock.
The continuing decline of such habitats may render the species "critically endangered" in the future, they said.
The biggest spider in the world is commonly known as the goliath birdeater - with a body length of about 13cm and a leg span of 30cm - larger than the size of a dinner plate.
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Arachnophobia: Could you conquer your fear?
France24 - Monde
Promesses et lobbying : comment TikTok veut se faire aimer aux États-Unis
Publié le : 23/03/2023 - 18:06
Sébastian SEIBT
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Le Congrès américain auditionnait jeudi Chew Shou Zi, le PDG de TikTok – épilogue d'une longue bataille menée par le réseau social chinois, qui l'a vu dépenser des milliards de dollars pour tenter de prouver aux Américains qu'ils peuvent lui faire confiance. En vain ?
C'est un face-à-face aux ramifications technologiques, culturelles, politiques et diplomatiques qui se tenait au Congrès américain, jeudi 23 mars. Chew Shou Zi, le PDG de TikTok, y joue l'avenir de ce réseau social d'origine chinoise face à des élus américains qui veulent savoir si la sécurité nationale américaine est en danger.
"L'enjeu est gigantesque pour Chew Shou Zi, car s'il répond mal, cela peut faire basculer une majorité de législateurs en faveur de la vente forcée de TikTok a un partenaire américain ou de son interdiction pure et simple sur le territoire américain", résume Hamza Mudassir, cofondateur du cabinet britannique de conseils pour start-up Platypodes et professeur de stratégie entrepreneurial à l'université de Cambridge.
TikTok joue gros
Une telle issue serait un gouffre financier pour le réseau social favori des ados, puisque les États-Unis représentent "entre 30 % et 40 % du chiffre d'affaires global de l'entreprise", poursuit cet expert.
Mais Chew Shou Zi ne joue pas l'avenir de son application simplement sur cette audition. Elle représente le point d'orgue d'une bataille d'influence menée en coulisse depuis des années par TikTok pour essayer d'apaiser les craintes des autorités américaines.
Le climat politique s'est soudainement tendu pour l'appli en 2020 alors que Donald Trump résidait encore à la Maison Blanche. Le président milliardaire avait décidé d'interdire le réseau social et de le vendre à une société américaine. Le tout au seul motif que l'application était chinoise et que le chantre du Make America great again était en croisade contre tout ce qui venait de Chine. TikTok est, en effet, la version "occidentale" de Douyin, une application créée par le géant chinois de l'intelligence artificielle ByteDance.
TikTok avait été sauvé à cette époque par la justice américaine, qui avait annulé le décret de Donald Trump. Mais le réseau social, échaudé par cet épisode, s'était alors attelé à la mise en place de son "Project Texas", nom de code pour son offensive de charme aux États-Unis.
Il s'agit d'un vaste éventail de mesures censées démontrer que TikTok a coupé le cordon ombilical avec ByteDance, et donc ne serait plus à la merci de l'interventionnisme de Pékin, principale inquiétude à Washington.
Ce plan d'attaque est détaillé dans un document de 90 pages remis en 2022 à l'administration américaine et dont certains détails ont été dévoilés à un petit groupe de journalistes américains et de spécialistes des questions de protections de données en janvier de cette année.
Sauver le soldat TikTok depuis le Texas
L'opération passe par deux initiatives principales : la mise en place d'une structure 100 % américaine, avec un personnel 100 % américain, et la remise des clefs de l'accès aux données des utilisateurs américains de TikTok à un partenaire de "confiance". C'est le géant Oracle – dont le siège est au Texas, d'où le nom de code du projet – qui doit devenir le gardien des données du réseau social sur le sol américain.
Le premier volet de ce plan a été achevé avec la création de TikTok U.S. Data Security Inc. (USDS) dès juillet 2022. Cette filiale américaine du réseau social doit s'occuper de l'accès aux données et de la modération du contenu, c'est-à-dire "les principales questions qui peuvent relever de la sécurité nationale américaine", souligne le blog juridique Lawfare, qui a été convié à la présentation de Project Texas par TikTok.
L'administration américaine est censée avoir un droit de regard direct sur tous les employés embauchés par cette structure. Elle peut notamment mener des enquêtes sur les antécédents de ces salariés, afin de s'assurer qu'aucun espion chinois ne s'est glissé dans l'entreprise.
Le volet protection des données est plus technique, et TikTok a ouvert aux États-Unis des "centres de transparence" pour montrer concrètement comment des employés de d'Oracle pourront vérifier qu'aucune information personnelle d'un ressortissant américain ne soit transférée vers ByteDance.
Oracle pourra vérifier qu'il n'y a rien de suspect dans le code de l'algorithme de TikTok et s'assurer qu'il n'y a pas de changement de l'application qui permettrait à la Chine d'exercer une forme de censure sur les contenus vus aux États-Unis.
Bataille de lobbying
En tout, "c'est un effort très coûteux pour TikTok, qui veut dépenser 1,5 milliard de dollars pour mettre en place le Project Texas. C'est aussi un plan très complet, mais il n'est pas sûr du tout que cela va suffire", assure Hamza Mudassir.
Le problème pour ce réseau social vient du fait que "les États-Unis, culturellement, n'abordent pas la question TikTok sous l'angle de la protection des données, mais essentiellement en invoquant le menace à la sécurité nationale", résume Luca Mattei, spécialiste des questions de protection des données pour l'International Team for the Study of Security (ITSS) Verona, un collectif international d'experts des questions de sécurité internationale.
"Je ne vois pas trop ce que la Chine pourrait faire de tellement grave avec les données d'Américains. Mais ce qui est plus inquiétant, c'est l'utilisation de TikTok à des fins de propagande", a affirmé au site Buzzfeed Adam Segal, directeur du programme sur la réglementation du cyberespace du Council on Foreign Relation, un cercle de réflexion américain. Il craint surtout que la Chine demande à ByteDance d'inonder TikTok de contenus de propagande à destination du public nord-américain.
Une inquiétude que TikTok "ne pourra jamais apaiser à 100 % avec des solutions techniques, car il est impossible de prouver que ByteDance n'a plus aucun accès ou influence sur les opérations aux États-Unis", explique Hamza Mudassir.
C'est pourquoi, outre le Project Texas, TikTok a lancé une vaste campagne de lobbying. "ByteDance a dépensé 5,3 millions de dollars pour faire passer son message à Washington en 2022. Seul Meta [Facebook], Amazon et Alphabet [maison mère de Google] ont dépensé plus", souligne le New York Times.
Dans les semaines qui ont précédé son audition au Congrès, le PDG de TikTok a tout fait pour rencontrer personnellement chacun des élus appelés à lui poser des questions. "On n'a pas l'habitude d'avoir un face-à-face avec un PDG d'un puissant groupe tech comme ça", a reconnu Lori Trahan, une élue démocrate du Massachusetts, interrogée par le Washington Post.
Mais là encore, TikTok se heurte à un obstacle : le lobbying des géants américains du Net contre eux. Des groupes bien mieux implantés à Washington, comme Facebook, "ont soutenu aux élus que TikTok représentait bel et bien une menace pour la sécurité nationale", a constaté le New York Times.
C'est de bonne guerre, estime Hamza Mudassir. "TikTok est devenu bien plus populaire qu'eux auprès des jeunes et ces grands groupes ont tout intérêt à pousser leur rival en eaux troubles", estime-t-il.
La guerre des données
Et l'audition qui se déroule au Congrès ne concerne, en réalité, pas que les États-Unis. "Si ça se passe mal et qu'au final les États-Unis décident d'interdire TikTok, tous les alliés de Washington, à commencer par le Royaume-Uni, vont suivre cet exemple", assure Hamza Mudassir. Le Parlement britannique a d'ailleurs annoncé jeudi, pendant l'audition de Chew Shou Zi, l'interdiction de TikTok sur tous ses appareils, une semaine après une annonce similaire du gouvernement.
Ce qui se joue à Washington dépasserait même le cas TikTok. "Les arguments qui sont développés dans cette histoire reflète le débat plus large sur la gouvernance des données et notamment la tendance actuelle au protectionnisme en la matière", assure Luca Mattei.
De plus en plus de pays, comme les États-Unis, veulent avoir un contrôle sur la destination des données personnelles exploitées par des groupes étrangers. Ce n'est pas un hasard si, à Washington, "il y a un rare consensus entre démocrates et républicains sur la question de TikTok", note Luca Mattei.
L'affaire TikTok prouve ainsi qu'aujourd'hui, la protection des données personnelles n'est plus seulement une question de vie privée, mais aussi de souveraineté nationale ou d'affrontement géopolitique. Même s'il s'agit de vidéos souvent plutôt futiles, du moins comparé à un conflit géopolitique sino-américain pour le leadership technologique mondial.
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Washington menace d’interdire TikTok si l’application reste aux mains du Chinois ByteDance
La Nouvelle-Zélande va bannir TikTok des appareils de ses députés
La chronique de l’éco
TikTok, dans le viseur des Européens, en offensive de charme auprès des autorités
Opex 360
Le Pentagone note une posture de plus en plus agressive des forces aériennes russes à l’égard de ses troupes en Syrie
par Laurent Lagneau · 18 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerEn septembre 2022, dans les pages d’Air & Space Forces Magazine, le général Alexus G. Grynkewich, le commandant de l’AFCENT, c’est à dire des forces aériennes américaines relevant de l’US CENTCOM, le commandement dédié au Moyen-Orient et à l’Asie Centrale, avait confié que la « cohabitation » avec l’aviation militaire russe en Syrie devenait de plus en plus « compliquée », alors que le soutien des États-Unis à l’Ukraine prenait de l’ampleur.
Pour rappel, quand la Russie lança son intervention militaire en Syrie, en 2015, un accord de « déconfliction » avait été trouvé avec la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis [Opération Inherent Resolve – OIR] afin d’éviter tout incident dans l’esapce aérien syrie. Une ligne de communication avait ainsi été établie, de même que des procédures spécifiques.
Depuis, et alors que l’État islamique a été défait, les États-Unis ont maintenu environ 900 militaires en Syrie, notamment dans les provinces de Der ez-Zor et de Homs pour y protéger les puits de pétrole au profit des Forces démocratiques syriennes [FDS, essentiellement Kurdes] ainsi que dans le secteur stratégique d’Al-Tanf, dont le contrôle permet de verrouiller l’axe Damas-Bagdad et d’y entraîner le groupe rebelle syrien « Maghaweir al-Thowra » [« Les commandos de la Révolution]. En outre, la coalition poursuit ses vols de reconnaissance, dans le but d’éviter une résurgence de l’oganisation jihadiste.
Aussi, le général Grynkewich avait expliqué que, contrairement à l’accord de déconfliction, les forces russes envoyaient des avions de combat dans les zones où se trouvaient des troupes d’Inherent Resolve sans prévenir. « Avant, ils nous passaient un coup de fil. Maintenant, ils ont cessé de le faire », avait-il dit.
« La différence est que lorsque nous entrons dans l’espace aérien [qu’ils contrôlent], nous les prévenons. Et nous le faisons dans le but de combattre l’État islamique. Quand les Russes viennent vers nos positions, pour autant que nous puissions en juger, ils ne font rien contre l’État islamique », avait ajouté le chef de l’AFCENT, notant, au passage, une posture « plus agressive ».
Cela étant, aucun incident important n’a depuis été signalé… Mais pour combien de temps encore? En effet, témoignant devant le comité sénatorial des Forces armées, le 16 mars, le général Erik Kurilla, qui est à la tête de l’US CENTCOM, a dit avoir constaté une augmentation « significative » de vols militaires russes « agressifs » en Syrie.
Ainsi, selon le général Kurilla, les avions d’attaque au sol russes [Su-25 Frogfoot, voire Su-24 Fencer] survolent régulièrement les bases américaines en Syrie en étant « chargés d’armes ». Et cela « dans le but d’être provocateurs ». Et d’ajouter : « Ce n’est pas ce que nous attendons d’une force aérienne professionnelle ».
Cependant, a poursuivi le chef de l’US CENTCOM, de tels vols, qualifiés « d’agressifs », ne sont « pas nouveaux ». Mais, a-t-il continué, « nous avons constaté un pic important depuis le 1er mars ».
« Ce que nous constatons, c’est une augmentation récente du comportement non professionnel et dangereux des forces aériennes russes dans la région », a insisté le général Kurilla.
L’audition de celui-ci s’est tenue deux jours après que deux Su-27 « Flanker » russes ont été impliqués dans la perte d’un drone MQ-9 Reaper de l’US Air Force, dans la région de la mer Noire.
Le Pentagone note une posture de plus en plus agressive des forces aériennes russes à l’égard de ses troupes en Syrie
par Laurent Lagneau · 18 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerEn septembre 2022, dans les pages d’Air & Space Forces Magazine, le général Alexus G. Grynkewich, le commandant de l’AFCENT, c’est à dire des forces aériennes américaines relevant de l’US CENTCOM, le commandement dédié au Moyen-Orient et à l’Asie Centrale, avait confié que la « cohabitation » avec l’aviation militaire russe en Syrie devenait de plus en plus « compliquée », alors que le soutien des États-Unis à l’Ukraine prenait de l’ampleur.
Pour rappel, quand la Russie lança son intervention militaire en Syrie, en 2015, un accord de « déconfliction » avait été trouvé avec la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis [Opération Inherent Resolve – OIR] afin d’éviter tout incident dans l’esapce aérien syrie. Une ligne de communication avait ainsi été établie, de même que des procédures spécifiques.
Depuis, et alors que l’État islamique a été défait, les États-Unis ont maintenu environ 900 militaires en Syrie, notamment dans les provinces de Der ez-Zor et de Homs pour y protéger les puits de pétrole au profit des Forces démocratiques syriennes [FDS, essentiellement Kurdes] ainsi que dans le secteur stratégique d’Al-Tanf, dont le contrôle permet de verrouiller l’axe Damas-Bagdad et d’y entraîner le groupe rebelle syrien « Maghaweir al-Thowra » [« Les commandos de la Révolution]. En outre, la coalition poursuit ses vols de reconnaissance, dans le but d’éviter une résurgence de l’oganisation jihadiste.
Aussi, le général Grynkewich avait expliqué que, contrairement à l’accord de déconfliction, les forces russes envoyaient des avions de combat dans les zones où se trouvaient des troupes d’Inherent Resolve sans prévenir. « Avant, ils nous passaient un coup de fil. Maintenant, ils ont cessé de le faire », avait-il dit.
« La différence est que lorsque nous entrons dans l’espace aérien [qu’ils contrôlent], nous les prévenons. Et nous le faisons dans le but de combattre l’État islamique. Quand les Russes viennent vers nos positions, pour autant que nous puissions en juger, ils ne font rien contre l’État islamique », avait ajouté le chef de l’AFCENT, notant, au passage, une posture « plus agressive ».
Cela étant, aucun incident important n’a depuis été signalé… Mais pour combien de temps encore? En effet, témoignant devant le comité sénatorial des Forces armées, le 16 mars, le général Erik Kurilla, qui est à la tête de l’US CENTCOM, a dit avoir constaté une augmentation « significative » de vols militaires russes « agressifs » en Syrie.
Ainsi, selon le général Kurilla, les avions d’attaque au sol russes [Su-25 Frogfoot, voire Su-24 Fencer] survolent régulièrement les bases américaines en Syrie en étant « chargés d’armes ». Et cela « dans le but d’être provocateurs ». Et d’ajouter : « Ce n’est pas ce que nous attendons d’une force aérienne professionnelle ».
Cependant, a poursuivi le chef de l’US CENTCOM, de tels vols, qualifiés « d’agressifs », ne sont « pas nouveaux ». Mais, a-t-il continué, « nous avons constaté un pic important depuis le 1er mars ».
« Ce que nous constatons, c’est une augmentation récente du comportement non professionnel et dangereux des forces aériennes russes dans la région », a insisté le général Kurilla.
L’audition de celui-ci s’est tenue deux jours après que deux Su-27 « Flanker » russes ont été impliqués dans la perte d’un drone MQ-9 Reaper de l’US Air Force, dans la région de la mer Noire.
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Pour rappel, quand la Russie lança son intervention militaire en Syrie, en 2015, un accord de « déconfliction » avait été trouvé avec la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis [Opération Inherent Resolve – OIR] afin d’éviter tout incident dans l’esapce aérien syrie. Une ligne de communication avait ainsi été établie, de même que des procédures spécifiques.
Depuis, et alors que l’État islamique a été défait, les États-Unis ont maintenu environ 900 militaires en Syrie, notamment dans les provinces de Der ez-Zor et de Homs pour y protéger les puits de pétrole au profit des Forces démocratiques syriennes [FDS, essentiellement Kurdes] ainsi que dans le secteur stratégique d’Al-Tanf, dont le contrôle permet de verrouiller l’axe Damas-Bagdad et d’y entraîner le groupe rebelle syrien « Maghaweir al-Thowra » [« Les commandos de la Révolution]. En outre, la coalition poursuit ses vols de reconnaissance, dans le but d’éviter une résurgence de l’oganisation jihadiste.
Aussi, le général Grynkewich avait expliqué que, contrairement à l’accord de déconfliction, les forces russes envoyaient des avions de combat dans les zones où se trouvaient des troupes d’Inherent Resolve sans prévenir. « Avant, ils nous passaient un coup de fil. Maintenant, ils ont cessé de le faire », avait-il dit.
« La différence est que lorsque nous entrons dans l’espace aérien [qu’ils contrôlent], nous les prévenons. Et nous le faisons dans le but de combattre l’État islamique. Quand les Russes viennent vers nos positions, pour autant que nous puissions en juger, ils ne font rien contre l’État islamique », avait ajouté le chef de l’AFCENT, notant, au passage, une posture « plus agressive ».
Cela étant, aucun incident important n’a depuis été signalé… Mais pour combien de temps encore? En effet, témoignant devant le comité sénatorial des Forces armées, le 16 mars, le général Erik Kurilla, qui est à la tête de l’US CENTCOM, a dit avoir constaté une augmentation « significative » de vols militaires russes « agressifs » en Syrie.
Ainsi, selon le général Kurilla, les avions d’attaque au sol russes [Su-25 Frogfoot, voire Su-24 Fencer] survolent régulièrement les bases américaines en Syrie en étant « chargés d’armes ». Et cela « dans le but d’être provocateurs ». Et d’ajouter : « Ce n’est pas ce que nous attendons d’une force aérienne professionnelle ».
Cependant, a poursuivi le chef de l’US CENTCOM, de tels vols, qualifiés « d’agressifs », ne sont « pas nouveaux ». Mais, a-t-il continué, « nous avons constaté un pic important depuis le 1er mars ».
« Ce que nous constatons, c’est une augmentation récente du comportement non professionnel et dangereux des forces aériennes russes dans la région », a insisté le général Kurilla.
L’audition de celui-ci s’est tenue deux jours après que deux Su-27 « Flanker » russes ont été impliqués dans la perte d’un drone MQ-9 Reaper de l’US Air Force, dans la région de la mer Noire.
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Pour rappel, quand la Russie lança son intervention militaire en Syrie, en 2015, un accord de « déconfliction » avait été trouvé avec la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis [Opération Inherent Resolve – OIR] afin d’éviter tout incident dans l’esapce aérien syrie. Une ligne de communication avait ainsi été établie, de même que des procédures spécifiques.
Depuis, et alors que l’État islamique a été défait, les États-Unis ont maintenu environ 900 militaires en Syrie, notamment dans les provinces de Der ez-Zor et de Homs pour y protéger les puits de pétrole au profit des Forces démocratiques syriennes [FDS, essentiellement Kurdes] ainsi que dans le secteur stratégique d’Al-Tanf, dont le contrôle permet de verrouiller l’axe Damas-Bagdad et d’y entraîner le groupe rebelle syrien « Maghaweir al-Thowra » [« Les commandos de la Révolution]. En outre, la coalition poursuit ses vols de reconnaissance, dans le but d’éviter une résurgence de l’oganisation jihadiste.
Aussi, le général Grynkewich avait expliqué que, contrairement à l’accord de déconfliction, les forces russes envoyaient des avions de combat dans les zones où se trouvaient des troupes d’Inherent Resolve sans prévenir. « Avant, ils nous passaient un coup de fil. Maintenant, ils ont cessé de le faire », avait-il dit.
« La différence est que lorsque nous entrons dans l’espace aérien [qu’ils contrôlent], nous les prévenons. Et nous le faisons dans le but de combattre l’État islamique. Quand les Russes viennent vers nos positions, pour autant que nous puissions en juger, ils ne font rien contre l’État islamique », avait ajouté le chef de l’AFCENT, notant, au passage, une posture « plus agressive ».
Cela étant, aucun incident important n’a depuis été signalé… Mais pour combien de temps encore? En effet, témoignant devant le comité sénatorial des Forces armées, le 16 mars, le général Erik Kurilla, qui est à la tête de l’US CENTCOM, a dit avoir constaté une augmentation « significative » de vols militaires russes « agressifs » en Syrie.
Ainsi, selon le général Kurilla, les avions d’attaque au sol russes [Su-25 Frogfoot, voire Su-24 Fencer] survolent régulièrement les bases américaines en Syrie en étant « chargés d’armes ». Et cela « dans le but d’être provocateurs ». Et d’ajouter : « Ce n’est pas ce que nous attendons d’une force aérienne professionnelle ».
Cependant, a poursuivi le chef de l’US CENTCOM, de tels vols, qualifiés « d’agressifs », ne sont « pas nouveaux ». Mais, a-t-il continué, « nous avons constaté un pic important depuis le 1er mars ».
« Ce que nous constatons, c’est une augmentation récente du comportement non professionnel et dangereux des forces aériennes russes dans la région », a insisté le général Kurilla.
L’audition de celui-ci s’est tenue deux jours après que deux Su-27 « Flanker » russes ont été impliqués dans la perte d’un drone MQ-9 Reaper de l’US Air Force, dans la région de la mer Noire.
France24 - Monde
Intelligence artificielle : en dépit des avancées vertigineuses, l'homme doit garder le contrôle
Publié le : 17/03/2023 - 19:57
Guillaume GRALLET
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De Baidu à Open AI en passant par Microsoft, Anthropic et Google, les annonces se succèdent dans l'intelligence artificielle. Elles promettent des résumés de réunion, des conseils culinaires et financiers, ou encore la création de jeux vidéo en un temps record. Libératrice, l'intelligence artificielle s'invite dans tous les pans de notre vie. Et si on allait un peu trop vite ?
Avec l'arrivée de GPT-4, le tout dernier modèle de langage d'Open AI, l'entreprise californienne qui a mis au point ChatGPT, promet de coder une réplique du jeu vidéo Pong en 60 secondes, de rédiger une plaidoirie d'avocat, ou encore de donner des conseils de sommelier comme d'investissements financiers. Le programme serait même capable de battre 90 % des juristes à l'épreuve qui permet de devenir avocat.
De son côté, le logiciel d'images génératives Midjourney, qui a fait parler de lui avec une version élargie de La jeune fille à la perle, vient de sortir une nouvelle version. Enfin, le géant historique de l'informatique Microsoft a mis au point Copilot, un outil qui permet de prendre des notes, de faire des résumés de réunions, ou encore de générer facilement des tableaux. Ces changements sont-ils trop brutaux ? Une chose est sûre, l'humain doit garder le contrôle de ces machines.
>> À voir aussi : Ces chercheurs africains qui créent une intelligence artificielle plus fine
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Les six derniers élèves pilotes de chasse formés sur Alphajet ont reçu leur macaron à Cazaux
par Laurent Lagneau · 18 mars 2023
PartagezTweetezPartagezEnregistrerEn 2020, l’École de l’Aviation de Chasse [EAC] abandonna ses avions d’entraînements Alphajet pour des turbopropulseurs Pilatus PC-21 et quitta Tours pour rejoindre la base aérienne de Cognac, dans le cadre du projet FOMEDEC [Formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse], lequel avait commencé à être mis en oeuvre un an plus tôt, avec la formation d’une première promotion d’élèves pilotes et navigateurs officiers systèmes d’armes [NOSA].
En outre, dans le prolongement de FOMEDEC, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] lança le programme MENTOR, celui-ci consistant à remplacer la transition opérationnelle des pilotes fraîchement « macaronés » jusqu’alors effectuée sur Alphajet à Cazaux par une phase « complémentaire » devant également se dérouler à Cognac, toujours avec des Pilatus PC-21.
Pour l’AAE, cette réforme présente au moins deux avantages : elle permet de faire des économies, l’exploitation d’un PC-21 étant moins onéreuse que celle d’un Alphajet, avec un coût de l’heure de vol cinq fois moindre [1500 euros contre 7800 euros, ndlr] tout en familiarisant les futurs pilotes et navigateurs à l’avionique du Rafale.
Quoi qu’il en soit, les jours de l’Alphajet en tant qu’avion d’entraînement étaient comptés… D’autant plus que l’Escadron de transition opérationnelle 2/8 « Nice », qui en était équipé, fut mis en sommeil en 2022, tandis que les deux premiers PC-21 acquis dans le cadre du projet MENTOR furent livrés.
Cependant, et après le transfert de l’EAC à Cognac, l’Escadron de chasse 3/8 « Côte d’Or », qui, ordinairement, tient le rôle de « force adverse » au sein de l’AAE, reçut « temporairement » la mission de former une poignée d’élèves pilotes. Or, cette mission a pris fin le 16 mars, avec le « macaronage » de cette ultime promotion formée sur Alphajet.
« En recevant les brevets de pilote de chasse, la promotion composée de six officiers issus de l’École de l’air et de l’espace a ‘clôturé’ 59 années de formation de la filière chasse sur la base aérienne 120 Cazaux. Elle fut la dernière à recevoir ses ailes sur Alphajet, ainsi que la seule à avoir été formée entièrement au sein de l’escadron de chasse 3/8 ‘Côte d’Or’ à qui la mission de formation avait été attribuée temporairement. La formation sur Alphajet est donc désormais révolue », a en effet annoncé l’AAE.
Aujourd’hui, la dernière promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet termine sa formation. Le macaronage de cette ultime promotion marque la fin de la formation sur Alphajet. Désormais, l’ensemble de la formation chasse sera dispensée par l’EAC de Cognac, sur PC-21. pic.twitter.com/LRDVEoKhhW
— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) March 16, 2023
Cependant, l’Alphajet effectuera encore des tours de pistes en tant qu’avion d’entraînement dans la mesure où ces six pilotes brevetés doivent encore terminer leur transition opérationnelle. Après, il sera essentiellement utilisé par la Patrouille de France [qui pourrait le remplacer à l’horizon 2030] et pour les missions dites « Red Air » assurées par le 3/8 « Côte d’Or ».
Seulement, sur ce dernier point, il apparaît que les capacités de l’Alphajet sont limitées pour la préparation des équipages de l’AAE à la haute intensité.
« Les Alphajet ne possèdent pas toutes les capacités nécessaires permettant de ‘durcir’ la préparation opérationnelle. Il existe en effet plusieurs niveaux de Red Air. Ainsi, un haut niveau de prestation Red Air pourrait être conservé en interne et le reste des prestations envisagé au titre de l’externalisation et de la contractualisation en bornant bien les prestations », a récemment relevé un rapport parlementaire sur la préparation opérationnelle. Et celui-ci d’ajouter : « L’enjeu réside, néanmoins, dans la capacité à identifier des entreprises susceptibles de fournir une prestation représentative avec des capacités et des moyens spécifiques, tout en étant compétitive ».
Les six derniers élèves pilotes de chasse formés sur Alphajet ont reçu leur macaron à Cazaux
par Laurent Lagneau · 18 mars 2023
Laurent LagneauPartagezTweetezPartagezEnregistrerEn 2020, l’École de l’Aviation de Chasse [EAC] abandonna ses avions d’entraînements Alphajet pour des turbopropulseurs Pilatus PC-21 et quitta Tours pour rejoindre la base aérienne de Cognac, dans le cadre du projet FOMEDEC [Formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse], lequel avait commencé à être mis en oeuvre un an plus tôt, avec la formation d’une première promotion d’élèves pilotes et navigateurs officiers systèmes d’armes [NOSA].
En outre, dans le prolongement de FOMEDEC, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] lança le programme MENTOR, celui-ci consistant à remplacer la transition opérationnelle des pilotes fraîchement « macaronés » jusqu’alors effectuée sur Alphajet à Cazaux par une phase « complémentaire » devant également se dérouler à Cognac, toujours avec des Pilatus PC-21.
Pour l’AAE, cette réforme présente au moins deux avantages : elle permet de faire des économies, l’exploitation d’un PC-21 étant moins onéreuse que celle d’un Alphajet, avec un coût de l’heure de vol cinq fois moindre [1500 euros contre 7800 euros, ndlr] tout en familiarisant les futurs pilotes et navigateurs à l’avionique du Rafale.
Quoi qu’il en soit, les jours de l’Alphajet en tant qu’avion d’entraînement étaient comptés… D’autant plus que l’Escadron de transition opérationnelle 2/8 « Nice », qui en était équipé, fut mis en sommeil en 2022, tandis que les deux premiers PC-21 acquis dans le cadre du projet MENTOR furent livrés.
Cependant, et après le transfert de l’EAC à Cognac, l’Escadron de chasse 3/8 « Côte d’Or », qui, ordinairement, tient le rôle de « force adverse » au sein de l’AAE, reçut « temporairement » la mission de former une poignée d’élèves pilotes. Or, cette mission a pris fin le 16 mars, avec le « macaronage » de cette ultime promotion formée sur Alphajet.
« En recevant les brevets de pilote de chasse, la promotion composée de six officiers issus de l’École de l’air et de l’espace a ‘clôturé’ 59 années de formation de la filière chasse sur la base aérienne 120 Cazaux. Elle fut la dernière à recevoir ses ailes sur Alphajet, ainsi que la seule à avoir été formée entièrement au sein de l’escadron de chasse 3/8 ‘Côte d’Or’ à qui la mission de formation avait été attribuée temporairement. La formation sur Alphajet est donc désormais révolue », a en effet annoncé l’AAE.
Aujourd’hui, la dernière promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet termine sa formation. Le macaronage de cette ultime promotion marque la fin de la formation sur Alphajet. Désormais, l’ensemble de la formation chasse sera dispensée par l’EAC de Cognac, sur PC-21. pic.twitter.com/LRDVEoKhhW
— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) March 16, 2023
Cependant, l’Alphajet effectuera encore des tours de pistes en tant qu’avion d’entraînement dans la mesure où ces six pilotes brevetés doivent encore terminer leur transition opérationnelle. Après, il sera essentiellement utilisé par la Patrouille de France [qui pourrait le remplacer à l’horizon 2030] et pour les missions dites « Red Air » assurées par le 3/8 « Côte d’Or ».
Seulement, sur ce dernier point, il apparaît que les capacités de l’Alphajet sont limitées pour la préparation des équipages de l’AAE à la haute intensité.
« Les Alphajet ne possèdent pas toutes les capacités nécessaires permettant de ‘durcir’ la préparation opérationnelle. Il existe en effet plusieurs niveaux de Red Air. Ainsi, un haut niveau de prestation Red Air pourrait être conservé en interne et le reste des prestations envisagé au titre de l’externalisation et de la contractualisation en bornant bien les prestations », a récemment relevé un rapport parlementaire sur la préparation opérationnelle. Et celui-ci d’ajouter : « L’enjeu réside, néanmoins, dans la capacité à identifier des entreprises susceptibles de fournir une prestation représentative avec des capacités et des moyens spécifiques, tout en étant compétitive ».
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En outre, dans le prolongement de FOMEDEC, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] lança le programme MENTOR, celui-ci consistant à remplacer la transition opérationnelle des pilotes fraîchement « macaronés » jusqu’alors effectuée sur Alphajet à Cazaux par une phase « complémentaire » devant également se dérouler à Cognac, toujours avec des Pilatus PC-21.
Pour l’AAE, cette réforme présente au moins deux avantages : elle permet de faire des économies, l’exploitation d’un PC-21 étant moins onéreuse que celle d’un Alphajet, avec un coût de l’heure de vol cinq fois moindre [1500 euros contre 7800 euros, ndlr] tout en familiarisant les futurs pilotes et navigateurs à l’avionique du Rafale.
Quoi qu’il en soit, les jours de l’Alphajet en tant qu’avion d’entraînement étaient comptés… D’autant plus que l’Escadron de transition opérationnelle 2/8 « Nice », qui en était équipé, fut mis en sommeil en 2022, tandis que les deux premiers PC-21 acquis dans le cadre du projet MENTOR furent livrés.
Cependant, et après le transfert de l’EAC à Cognac, l’Escadron de chasse 3/8 « Côte d’Or », qui, ordinairement, tient le rôle de « force adverse » au sein de l’AAE, reçut « temporairement » la mission de former une poignée d’élèves pilotes. Or, cette mission a pris fin le 16 mars, avec le « macaronage » de cette ultime promotion formée sur Alphajet.
« En recevant les brevets de pilote de chasse, la promotion composée de six officiers issus de l’École de l’air et de l’espace a ‘clôturé’ 59 années de formation de la filière chasse sur la base aérienne 120 Cazaux. Elle fut la dernière à recevoir ses ailes sur Alphajet, ainsi que la seule à avoir été formée entièrement au sein de l’escadron de chasse 3/8 ‘Côte d’Or’ à qui la mission de formation avait été attribuée temporairement. La formation sur Alphajet est donc désormais révolue », a en effet annoncé l’AAE.
Aujourd’hui, la dernière promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet termine sa formation. Le macaronage de cette ultime promotion marque la fin de la formation sur Alphajet. Désormais, l’ensemble de la formation chasse sera dispensée par l’EAC de Cognac, sur PC-21. pic.twitter.com/LRDVEoKhhW
— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) March 16, 2023
Cependant, l’Alphajet effectuera encore des tours de pistes en tant qu’avion d’entraînement dans la mesure où ces six pilotes brevetés doivent encore terminer leur transition opérationnelle. Après, il sera essentiellement utilisé par la Patrouille de France [qui pourrait le remplacer à l’horizon 2030] et pour les missions dites « Red Air » assurées par le 3/8 « Côte d’Or ».
Seulement, sur ce dernier point, il apparaît que les capacités de l’Alphajet sont limitées pour la préparation des équipages de l’AAE à la haute intensité.
« Les Alphajet ne possèdent pas toutes les capacités nécessaires permettant de ‘durcir’ la préparation opérationnelle. Il existe en effet plusieurs niveaux de Red Air. Ainsi, un haut niveau de prestation Red Air pourrait être conservé en interne et le reste des prestations envisagé au titre de l’externalisation et de la contractualisation en bornant bien les prestations », a récemment relevé un rapport parlementaire sur la préparation opérationnelle. Et celui-ci d’ajouter : « L’enjeu réside, néanmoins, dans la capacité à identifier des entreprises susceptibles de fournir une prestation représentative avec des capacités et des moyens spécifiques, tout en étant compétitive ».
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En outre, dans le prolongement de FOMEDEC, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] lança le programme MENTOR, celui-ci consistant à remplacer la transition opérationnelle des pilotes fraîchement « macaronés » jusqu’alors effectuée sur Alphajet à Cazaux par une phase « complémentaire » devant également se dérouler à Cognac, toujours avec des Pilatus PC-21.
Pour l’AAE, cette réforme présente au moins deux avantages : elle permet de faire des économies, l’exploitation d’un PC-21 étant moins onéreuse que celle d’un Alphajet, avec un coût de l’heure de vol cinq fois moindre [1500 euros contre 7800 euros, ndlr] tout en familiarisant les futurs pilotes et navigateurs à l’avionique du Rafale.
Quoi qu’il en soit, les jours de l’Alphajet en tant qu’avion d’entraînement étaient comptés… D’autant plus que l’Escadron de transition opérationnelle 2/8 « Nice », qui en était équipé, fut mis en sommeil en 2022, tandis que les deux premiers PC-21 acquis dans le cadre du projet MENTOR furent livrés.
Cependant, et après le transfert de l’EAC à Cognac, l’Escadron de chasse 3/8 « Côte d’Or », qui, ordinairement, tient le rôle de « force adverse » au sein de l’AAE, reçut « temporairement » la mission de former une poignée d’élèves pilotes. Or, cette mission a pris fin le 16 mars, avec le « macaronage » de cette ultime promotion formée sur Alphajet.
« En recevant les brevets de pilote de chasse, la promotion composée de six officiers issus de l’École de l’air et de l’espace a ‘clôturé’ 59 années de formation de la filière chasse sur la base aérienne 120 Cazaux. Elle fut la dernière à recevoir ses ailes sur Alphajet, ainsi que la seule à avoir été formée entièrement au sein de l’escadron de chasse 3/8 ‘Côte d’Or’ à qui la mission de formation avait été attribuée temporairement. La formation sur Alphajet est donc désormais révolue », a en effet annoncé l’AAE.
Aujourd’hui, la dernière promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet termine sa formation. Le macaronage de cette ultime promotion marque la fin de la formation sur Alphajet. Désormais, l’ensemble de la formation chasse sera dispensée par l’EAC de Cognac, sur PC-21. pic.twitter.com/LRDVEoKhhW
— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) March 16, 2023
Aujourd’hui, la dernière promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet termine sa formation. Le macaronage de cette ultime promotion marque la fin de la formation sur Alphajet. Désormais, l’ensemble de la formation chasse sera dispensée par l’EAC de Cognac, sur PC-21. pic.twitter.com/LRDVEoKhhW
pic.twitter.com/LRDVEoKhhW— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) March 16, 2023
March 16, 2023
Cependant, l’Alphajet effectuera encore des tours de pistes en tant qu’avion d’entraînement dans la mesure où ces six pilotes brevetés doivent encore terminer leur transition opérationnelle. Après, il sera essentiellement utilisé par la Patrouille de France [qui pourrait le remplacer à l’horizon 2030] et pour les missions dites « Red Air » assurées par le 3/8 « Côte d’Or ».
Seulement, sur ce dernier point, il apparaît que les capacités de l’Alphajet sont limitées pour la préparation des équipages de l’AAE à la haute intensité.
« Les Alphajet ne possèdent pas toutes les capacités nécessaires permettant de ‘durcir’ la préparation opérationnelle. Il existe en effet plusieurs niveaux de Red Air. Ainsi, un haut niveau de prestation Red Air pourrait être conservé en interne et le reste des prestations envisagé au titre de l’externalisation et de la contractualisation en bornant bien les prestations », a récemment relevé un rapport parlementaire sur la préparation opérationnelle. Et celui-ci d’ajouter : « L’enjeu réside, néanmoins, dans la capacité à identifier des entreprises susceptibles de fournir une prestation représentative avec des capacités et des moyens spécifiques, tout en étant compétitive ».
BBC
SANS TITRE
As food obsessions go, how about the American who allegedly tried to buy New Zealand in order to gain exclusive rights to a special soup? To be fair, this soup was made from a unique shellfish called toheroa, which had also dazzled royalty and even inspired a jaunty 1980s children's song called Toheroa Twist.
"Everyone in the 1950s lived on toheroa," recalled Dargaville Museum committee member Ron Halliday in a 2019 YouTube documentary. "They were lovely, sweet food – and it gives you a lot of energy." He spoke of manual workers taking toheroa soup in a thermos to their jobs. "You could work all day on that."
Toheroa are a clam that grow as large as a human hand and burrow in intertidal sands on just a handful of epic surf-swept beaches – mainly on the west coast of New Zealand's North Island, but also in isolated colonies at places like Oreti, a beach at the nation's southern tip.
Succulent and sustaining, toheroa were a legendary delicacy for Māori coastal communities for centuries. "The toheroa was considered a taonga (treasure)," said Victoria University (Wellington) researcher Dr Ocean Mercier when she fronted a Science Learning Hub series made for New Zealand schools.
"[The taste of] raw toheroa is like a really creamy sweetcorn chowder," said University of Waikato marine ecologist Phil Ross, when I asked if he had combined his years of scientific study of toheroa numbers and how to bring them back with actually eating them when opportunity arose. Others talk of a gamey taste to a meat that combines pale green body flesh with a long, creamy-white muscly "tongue" the animal uses to burrow – and which inspired its name (toheroa means "long tongue" in Māori).
As well as eating them raw on the beach, Māori also traditionally cooked toheroa in a hāngī (an underground oven) or preserved them on strings of flax to dry in the sun. Dried toheroa were used for trade and as prestige food to serve guests visiting a Māori marae (community meeting house).
Toheroa are mainly found on the west coast of New Zealand's North Island in places such as Ripiro Beach (Credit: Westend61/Getty Images)
As the passion for toheroa spread into New Zealand's pakeha (white settler) community, other ways to eat them became popular, with devotees arguing over whether they were best minced up into fritters for frying – with additions like cinnamon or parsley – or turned into a soup celebrating what legendary 1960s TV chef Graham Kerr called "the rarest food item in the world" in a recipe.
Māori Robyn Boulter shared her toheroa memories in an evocative 2015 film. "My first recollection was going down the beach and seeing all these thousands of holes! We used to go down on our horses, jump off, dig them up and eat them just like that. Raw is beautiful." She was happy to cook toheroa fritters too. "I have only one recipe. Just toheroa, onion, egg, flour – that's it."
Ross reveals the impact of his own debut tasting. "The first one I ate was when I went to the beach with a Māori expert who was showing me how to find them. He cracked one open then and there, and we ate it raw. I was a bit nervous but couldn't appear squeamish!" he said. "But it was so delicious. And that was first time I really understood why these were so special and so popular."
Though Māori tribes were known to battle each other for access to particularly abundant toheroa beds – the term for sections of beach where large numbers of toheroa gather together in the sand – the key event in toheroa's culinary history came when the Prince of Wales (later Edward VIII) had his first taste of luscious green toheroa broth on a 1921 visit to New Zealand. So smitten was he by its distinctive taste that he shattered royal protocol to ask, Oliver Twist-style, if he could have some more.
Ecologist Phil Ross studies toheroa numbers and how to bring them back (Credit: Phil Ross)
This hearty expression of royal approval sparked media coverage across the British Empire, and the dish "fit for a king" quickly became a key fixture on New Zealand menus, before spreading across Britain's globe-spanning dominions. Toheroa soup – exported in gaudily labelled cans – was served at both high-end restaurants and humble diners in Britain, considered a favourite comfort food to combat the winter chill.
The first toheroa cannery was established in the 1890s at Mahuta Gap by Ripiro Beach – New Zealand's longest stretch of sand – and the 1920s royal thumbs up saw others spring up across the country. From the 1920s to the 1960s, an average of 20 tonnes of toheroa was canned a year. There were dramatic spikes, though – 77 tonnes were put into tins in 1940, for example, partly to supply New Zealand troops heading abroad to fight in World War Two.
There was also an explosion in the number of people heading for New Zealand beaches to dig toheroa for themselves. In the 1920s, the daily limit on toheroa was 50 per person, and the shellfish could be taken for 10 months of the year. From the 1950s, as toheroa numbers dwindled, authorities still allowed an open season of two months, but reduced the individual limit to 20 per day. On one weekend in 1966, an estimated 50,000 people poured onto Ripiro Beach like a hungry whirlwind, pulling an estimated one million toheroa from its sands.
Toheroa stocks began to collapse – something that still angers Māori rights activists like Paturiri Toautu. "For us Māori this kai (food) was very precious. They were an integral part of our food source," he said. "But then the pakeha realised that serious money could be made from canning the toheroa and selling it overseas. So they built canneries, and within 20 years, our precious taonga was nearly extinct."
Toheroa are a clam that grow as large as a human hand and burrow in intertidal sands (Credit: Phil Ross)
Commercial harvesting was finally banned 50 years ago, and the last "open day", when people could plunge into the shallow surf to dig for their own taste of seafood heaven, was back in 1993. Now anyone caught harvesting toheroa illegally faces fines up to NZ$20,000 (about £10,300) or community service sentences – though that still doesn't deter everyone, with the NZ Herald reporting a prosecution as recently as September 2022.
Only local Māori can still legally harvest this treasured form of kai moana (seafood) – and only then for special occasions such as tribal meetings or funerals. Serving toheroa also serves as a savoury manifestation of the key Māori principle of manaakitanga: generosity and hospitality that reflects the host's status and mana (prestige).
Māori have teamed up with marine biologists to try and restore toheroa numbers. "Māori have always been scientists," explained Mercier in one of her Science Learning Hub broadcasts. "Our science has allowed us to live, work and thrive in the world for hundreds of years."
This Māori knowledge of the environment and its myriad forms of life is called mātauranga, and its ancient insights have been appreciated by contemporary scientists for shedding light on some of the mysteries of toheroa life. "Modern science has a surprising lack of knowledge around toheroa biology and ecology," said Ross.
Toheroa soup was served at both high-end restaurants and humble diners in Britain (Credit: Alamy)
According to Māori mātauranga, microscopic baby toheroa roam in the water for up to 21 days after birth, before riding the surf foam and onshore winds to get blown into the sand dunes, where they nestle inside a dune grass called pingao (also known as golden sand sedge). After growing inside pingao, when ready to return to the ocean, the toheroa hitch a ride on flowerheads that sea breezes send tumbling from the dunes back down to the water's edge.
Today, Māori coastal communities share their ecological insights with scientists who, in turn, show them how to carry out precise data gathering to monitor changing amounts of toheroa on different beaches.
A key complement to this research involves educating children about toheroa and the need to change harmful human behaviours. For example, the pakeha love of driving cars on vast beaches like Ripiro may lead to young toheroa being crushed in the sand.
Māori author Betsy Young has combined toheroa conservation work with a children's book due to be published later this year. Written with fellow conservationist James Te Tuhi, The Journey of the Little Toheroa will weave together Māori and modern scientific knowledge.
Anyone caught harvesting toheroa illegally faces hefty fines (Credit: Phil Ross)
Young told me about joining her first project to enhance toheroa numbers, run by the Māori Women's Welfare League. "That was the best environment project anyone could have done on the amazing life cycle of the toheroa," she said. "We started a trust after that in 2005, winning many awards and going to schools to share stories about the pingao and its connection with toheroa."
While toheroa numbers remain in a state of flux, there are signs this legendary shellfish may be on the way back. "I am always optimistic about the future of the toheroa," said Young.
She is echoed by Ross. "They are as abundant as I've seen them in 10 years. And there is a huge amount of young," he said. "So, I'm optimistic that if the environmental conditions are right, the capacity is there for toheroa to recover. The issue is the human element – the need to make big decisions on how we use land."
BBC.com's World's Table "smashes the kitchen ceiling" by changing the way the world thinks about food, through the past, present and future.
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France24 - Monde
Un pirate informatique de légende à la tête du bras cyber du renseignement militaire russe ?
Publié le : 16/03/2023 - 18:37
Sébastian SEIBT
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Evgueni Serebriakov, un célèbre pirate informatique russe, aurait été nommé à la tête de Sandworm, groupe de cybercriminels lié aux services de renseignement militaire russe, et réputé pour son agressivité en Ukraine, d’après le magazine américain Wired.
C’est un nom qui semble sorti d’un roman de science-fiction de Frank Herbert, auteur de la saga Dune. Mais Sandworm – "ver de sable" – n’a rien d’un monstre fictif : il s’agit de l’un des groupes de pirates informatiques russes les plus redoutés, qui représente le principal bras cyber du GRU, le service russe de renseignement militaire, d’après Washington.
Ce groupe de cybercriminels aux ordres de Moscou dispose d’un visage depuis mercredi 15 mars : Evgueni Serebriakov, en serait le nouveau patron, d’après le site Wired, qui affirme en avoir eu la confirmation par des responsables américains du renseignement.
Sandworm, présent en Ukraine depuis 2013
Une promotion que Wired qualifie de rencontre entre l’un des cybercriminels russes "les plus téméraires et l’organisation de cyberpirates la plus agressive en Russie". Un cocktail qui, sur fond de guerre d’invasion en Ukraine, pourrait être de nature à inquiéter Kiev.
Les Ukrainiens connaissaient bien Sandworm avant l'arrivée supposée d’Evgueni Serebriakov à sa tête. "Cette région apparaît comme le terrain de jeu favori de ce groupe, même si on ne connaît pas avec certitude l’ensemble des opérations qu’il a menées dans le monde", note Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité pour la société slovaque Eset, très présente en Ukraine où elle collabore avec les autorités pour parer aux cyberattaques depuis le début de la guerre.
À lire aussi sur France 24 : Guerre en Ukraine : "Il n'y a jamais eu une telle variété de cyberopérations dans un conflit"
Ce groupe est "apparu sur nos radars dans cette région à partir de 2013, et y a maintenu une présence constante à travers de multiples attaques depuis lors", résume ce spécialiste. À l’époque, le lien entre Sandworm et le GRU n’avait pas encore été établi.
Mais il était clair que ces pirates informatiques n’appartenaient pas au commun des cybercriminels qui agissent avant tout par intérêt financier. "Les cibles choisies avaient généralement un intérêt stratégique pour les États", souligne Benoît Grunemwald.
Leurs principaux faits d’armes en Ukraine, avant l’offensive russe lancée en 2022, ont été de couper le courant dans une partie de Kiev en 2016, grâce au virus Industroyer, après avoir paralysé une partie des centrales électriques du pays – un an plus tôt, à l’aide d’un autre logiciel malveillant de leur confection.
"C’est clairement un groupe spécialisé dans le cyber-sabotage, qui excelle dans la destruction de données ou d’installations", précise John Fokker, chef des renseignements sur la menace du centre de recherches de Trellix, une entreprise américaine de cybersécurité.
Attaque contre la campagne de Macron en 2017
Même si Sandworm a un tropisme avéré pour l’Ukraine, le groupe a su aussi exporter son savoir-faire sur d’autres territoires. Il est aussi responsable de la propagation, en 2017, de NotPetya, l’un des rançongiciels les plus destructeurs de l’histoire. Ce dernier a coûté plus d’un milliard de dollars aux centaines de victimes à travers le monde, selon les autorités américaines.
Ces cybercriminels se sont aussi illustrés sur la scène politique. Ils ont participé à la vaste opération russe de déstabilisation de l’élection présidentielle américaine de 2016 en subtilisant des documents sur les serveurs du parti démocrate. Un an plus tard, ces mêmes Russes ont été accusés d’avoir tenté de reproduire la manœuvre lors de l’élection française en visant les serveurs de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.
À lire aussi sur France 24 : Le GRU, l'arme pas si secrète de Poutine
Autrement dit, "Sandworm a comme spécialité les attaques contre les infrastructures électriques, mais le groupe sait s’adapter aux circonstances", résume Benoît Grunemwald. Du moment que les opérations font du bruit. C’est un détail qui a rapidement mené des experts en cybersécurité à soupçonner des liens entre Sandworm et le GRU, "un service de renseignement connu pour ses coups d’éclat", comme le souligne John Fokker. Mais il faudra attendre 2020 pour que Washington associe Sandworm à l’unité 74455, qui est la dénomination officielle du principal bras cyber du GRU.
Un cybercriminel arrêté puis relâché aux Pays-Bas
L’arrivée d’Evgueni Serebriakov à la tête d’un groupe très agressif comme Sandworm peut paraître logique. Ce Russe est, en effet, réputé pour être "techniquement très doué" et pour "aimer prendre des risques", souligne Wired. Son principal fait d’armes est, paradoxalement, l’opération au cours de laquelle il s’est fait arrêter. Et qui a échoué.
En 2018, Evgueni Serebriakov a été interpellé par la police néerlandaise sur un parking situé devant le bâtiment de l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye. Il portrait sur lui l’attirail du parfait cyber-espion venu écouter d’aussi près que possible les discussions relatives à la tentative d’empoisonnement par le GRU de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal, qui se déroulaient à ce moment dans l’enceinte de cette institution.
Arrêté en compagnie d'autres Russes, Evgueni Serebriakov a été remis aux autorités russes peu après. "Ce n’est pas étonnant, ils avaient tous des passeports diplomatiques, ce qui fait que les Pays-Bas ne pouvaient pas, par exemple, les extrader vers les États-Unis, comme cela avait été suggéré à l’époque. La seule chose qui a pu être faite est de les qualifier de persona non-grata dans le pays et de demander aux Russes de les récupérer", souligne John Fokker, qui a été membre des forces spéciales de la marine néerlandaise avant d’être spécialiste en cybersécurité chez Trellix.
En 2018, Evgueni Serebriakov travaillait déjà pour le GRU, mais au sein d’un autre groupe, spécialisé dans le cyberespionnage et à un échelon plus bas. Il avait déjà un CV bien rempli : il avait participé à des opérations en marge des Jeux olympiques de Rio et contre l’Agence mondiale antidopage en 2016, en plein scandale éclaboussant les athlètes russes.
"C’est donc un agent très expérimenté qui, si c’est confirmé, a pris la tête de Sandworm", reconnaît John Fokker. Wired n’est d’ailleurs pas seul à avoir constaté qu’Evgueni Serebriakov est monté en grade. Christo Grozev, spécialiste de la Russie pour le site d’investigation Bellingcat, a fait la même déduction… après avoir obtenu des relevés téléphoniques de ce pirate. Il recevait des appels de généraux du GRU qui n’appellent pas directement le menu fretin des cyberespions, ce qui "m’a fait réaliser qu’il devait lui-même avoir été nommé à une position de commandant", a expliqué Christo Grozev à Wired.
Reste à savoir quel impact une telle nomination pourrait avoir sur la cyberguerre en Ukraine. Les pirates informatiques russes ont été très actifs au début de l’invasion, mais sans faire d’importants dégâts. L’arrivée Evgueni Serebriakov pourrait être le signe que Moscou veut taper plus fort. Si cette nomination venait à être confirmée, "[cela] pourrait indiquer que quelque chose se prépare", note John Fokker. Trellix avait constaté que Sandworm s’était fait discret en Ukraine depuis quelques mois. Le calme avant la tempête ?
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TECH 24
Cyberattaques : au-dessus de nos têtes... du nouveau
TECH 24
Cyberguerre : l'autre front du combat contre l'Ukraine
CYBERARMÉE
Guerre en Ukraine : un champ de mines pour Anonymous et l’hacktivisme
BBC
Thursday's transfer gossip: Muani, Wirtz, Henderson, Pochettino, Gnonto, Lukaku
Last updated on 12 hours ago12 hours ago.From the section Gossip
Manchester United could use Tottenham's interest in English goalkeeper Dean Henderson, 26, to persuade Spurs to sell England striker Harry Kane, 29. (ESPN)external-link
Eintracht Frankfurt's France forward Randal Kolo Muani, 24, who is a £105m target for Manchester United, has suggested he is open to a move this summer. (L'Equipe, via Mail)external-link
Manchester City have reignited their interest in Bayer Leverkusen's 19-year-old Germany midfielder Florian Wirtz. (90min)external-link
Tottenham risk missing out on former manager Mauricio Pochettino in the summer with the Argentine high on Real Madrid's wish list if current boss Carlo Ancelotti leaves. (Times - subscription required)external-link
Sweden winger Dejan Kulusevski, 22, says he wants to stay at Tottenham and that the uncertainty over the future of Spurs manager Antonio Conte will not impact the club's option to buy him. (Mail)external-link
Can you name these seven Premier League players?
Think you know your Premier League players? Prove it by taking our picture quiz...
Chelsea have accepted they will need to take a sizeable loss if they are to sell Belgium striker Romelu Lukaku, 29, in the summer. (Football Insider)external-link
Arsenal, Chelsea and Manchester City are interested in signing 19-year-old Italy forward Wilfried Gnonto from Leeds United.(Gazzetta dello Sport, via Metro)external-link
Juventus and Napoli are among several Italian clubs who are also interested in Gnonto. (90min)external-link
Arsenal and Barcelona's hopes of signing Spain midfielder Martin Zubimendi from Real Sociedad appear to be over after the 24-year-old said he does not intend to leave at the end of the season. (Mail)external-link
Barcelona are interested in signing Monaco's 21-year-old Brazilian defender Vanderson. (Sport - in Spanish)external-link
Several clubs have shown interest in signing English left-back Brandon Williams, 22, from Manchester United. (Football Insider)external-link
Juventus' France midfielder Adrien Rabiot, 27, has hinted he may be interested in a summer move to Liverpool. (Sun)external-link
Paris St-Germain are prepared to sell Portugal midfielder Renato Sanches, with a number of Premier League clubs believed to be monitoring the 25-year-old's situation. (90 Min) external-link
Manchester United are set to sign Watford's English left-back Harry Amass and beat Chelsea to the 16-year-old's signature. (Evening Standard)external-link
France24 - Monde
Football : Didier Deschamps nomme Kylian Mbappé capitaine de l'Équipe de France
Publié le : 21/03/2023 - 00:46
FRANCE 24
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Plusieurs médias ont rapporté lundi que Didier Deschamps a désigné Kylian Mbappé capitaine de l'Équipe de France de football, en remplacement de Hugo Lloris. Antoine Griezmann, lui, est promu vice-capitaine des Bleus, à la place de Raphaël Varane.
Kylian Mbappé a été désigné capitaine de l'équipe de France par le sélectionneur Didier Deschamps en remplacement de Hugo Lloris, qui a pris sa retraite internationale, a-t-on appris lundi 20 mars de source proche des Bleus, confirmant une information du Figaro et de L'Équipe.
À 24 ans, Mbappé (66 sélections, 36 buts) a accepté cette nouvelle fonction après une discussion lundi soir avec son sélectionneur, a-t-on appris de même source. Deschamps s'est également entretenu avec Antoine Griezmann, promu vice-capitaine à la place de Raphaël Varane, qui a également pris sa retraite internationale après le Mondial-2022.
L'attaquant du Paris SG, dont la première sélection en bleu remonte à mars 2017, disputera son premier match comme capitaine vendredi (20 h 45) contre les Pays-Bas au Stade de France en ouverture des qualifications à l'Euro-2024.
Pressenti depuis plusieurs semaines
Champion du monde 2018 et vice-champion du monde 2022, Mbappé était pressenti depuis plusieurs semaines pour hériter du brassard, après avoir guidé les Bleus vers leur deuxième finale de suite au Qatar en décembre.
Le Parisien, leader technique et dont la voix porte de plus en plus dans le vestiaire, a marqué un triplé contre l'Argentine en finale et a réussi son tir au but, sans parvenir à offrir un troisième titre planétaire aux Tricolores (3-3, 4-2 t.a.b.). Il a également pris de l'importance dans la vie de groupe, relançant en 2022 la question du droit à l'image collectif, qu'il souhaite voir réformé.
Au premier jour du rassemblement lundi, Didier Deschamps avait laissé planer le suspense sur l'identité du futur capitaine, assurant en conférence de presse en début d'après-midi qu'il comptait "utiliser ces premiers jours pour en discuter avec les joueurs concernés". Les discussions se sont finalement tenues lundi soir au centre d'entraînement de Clairefontaine.
Mbappé a la lourde tâche de remplacer Hugo Lloris, détenteur du brassard pendant plus de dix ans, la première fois en 2010. Ce dernier, homme de confiance de Deschamps, avait de larges responsabilités, notamment de représentation des Bleus à la Fédération ou auprès des médias. Il se rendait ainsi en conférence de presse à la veille de chaque rencontre qu'il disputait comme titulaire.
Dans son club, Mbappé fait partie des vice-capitaines derrière le porteur N.1 du brassard, le Brésilien Marquinhos. Dimanche, lors de la défaite du PSG contre Rennes (2-0), il a par exemple été capitaine en l'absence de ce dernier.
Avec AFP
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NOUVELLE ÈRE
Équipe de France : place aux jeunes, Deschamps dévoile sa première liste des Bleus post-Mondial
FOOTBALL
Le gardien et capitaine des Bleus Hugo Lloris annonce sa retraite internationale
Football : le sélectionneur Didier Deschamps prolonge avec les Bleus jusqu'en 2026
France24 - Monde
Liga : le Barça assomme le Real au Camp Nou et file vers le titre
Publié le : 19/03/2023 - 23:41
FRANCE 24
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Dans un clasico décisif pour le titre, le FC Barcelone a largement dominé le Real Madrid (2-1), dimanche soir au Camp Nou. Les Catalans, qui disposent de douze points d'avance en tête, se retrouvent en position idéale pour gagner le championnat.
Le FC Barcelone fait un grand pas vers le sacre. Le Barça a raflé sur le fil le clasico retour comptant pour la 26e journée de Liga (2-1) face au Real Madrid, dimanche 19 mars.
Le club catalan compte désormais douze points d'avance à douze journées de la fin. "On fait un championnat extraordinaire", savoure Xavi.
Dans un Camp Nou plein à craquer (95 745 spectateurs, record de la saison), les Catalans ont mal débuté la partie, avec un but contre son camp de Ronald Araujo, qui a dévié un centre de Vinicius dans ses propres cages dès la 9e minute, puis ont égalisé juste avant la mi-temps, grâce à un but du droit de Sergi Roberto, bien placé à la retombée d'une frappe contrée.
Et dans le temps additionnel (90e+2), Kessié, qui était pressenti pour débuter la partie à la place de Sergi Roberto (qu'il a remplacé à la 77e minute), a délivré les Catalans d'une reprise du plat du pied droit après un centre d'Alejandro Balde.
Rejoint par tout le banc et tous ses coéquipiers, le milieu ivoirien a célébré son but avec effusion devant le bouillant virage nord du Camp Nou.
Une fin de match inespérée : quelques minutes auparavant, les hommes de Xavi pensaient bien avoir perdu ce 253e clasico de l'histoire. Car à la 81e, Marco Asensio, à peine entré en jeu (76e à la place de Fede Valverde) a cru offrir la victoire aux Madrilènes... Mais son but du gauche, similaire au but de Kessié, a été annulé par l'arbitre vidéo en raison d'une position de hors-jeu.
Prochain affrontement : la demi-finale retour de la Coupe du Roi
En dehors du terrain, ce choc était teinté de polémiques. Les Merengues se sont joints aux poursuites judiciaires engagées contre les Catalans pour tentatives présumées d'influence sur les arbitres.
Le match de clubs le plus suivi du monde a fait du Barça la première équipe au monde à atteindre la barre des cent victoires contre la "Maison Blanche".
Le Real peut presque déjà dire adieu à sa couronne de champion d'Espagne, qui semble désormais destinée au Barça de Xavi et devra très vite se concentrer sur la Ligue des champions, où il affrontera Chelsea en quarts.
Mais les deux équipes se reverront très vite : dès le 5 avril, en demi-finale retour de la Coupe du Roi au Camp Nou, le Real aura l'occasion d'effacer ce revers et de rééquilibrer les comptes. Car cette saison, les Catalans ont remporté trois des quatre clasicos disputés.
Avec AFP et Reuters
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Le Barça surclasse le Real et remporte la 14e Supercoupe d'Espagne de son histoire
TOUR DES STADES
Foot européen : le PSG sombre, le Bayern assure et le Barça s'envole
Liga : le Barça humilie le Real au Bernabéu
France24 - Monde
Ski alpin : éternelle fille de l'hiver, Tessa Worley tire sa révérence
Publié le : 19/03/2023 - 15:14
FRANCE 24
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Tessa Worley, l'un des plus grands palmarès du ski français, a décidé de mettre un terme à sa carrière, à l'âge de 33 ans, à l'issue du géant des finales de la Coupe du monde de ski alpin à Soldeu (Andorre), a annoncé, dimanche, la Fédération française de ski (FFS).
Élevée dans un hiver permanent, la skieuse française Tessa Worley, 33 ans, a mis un terme, dimanche 19 mars, à Soldeu (Andorre), à une carrière exceptionnelle marquée par deux titres de championne du monde (2013 et 2017), laissant un vide en équipe de France.
UNE REINE TIRE SA RÉVÉRENCE 👑 Merci pour tout Tessa Worley 🙏🇫🇷2⃣ globes de cristal en Géant 3⃣ titres de championne du monde 2⃣ médailles de bronze aux Mondiaux3⃣6⃣ podiums en Coupe du Monde dont 16 victoires !📸 Agence Zoom pic.twitter.com/NQXomzdcaB
March 19, 2023Il y a une trentaine d'années, une Française et un Australien créent les remontées mécaniques et l'école de ski de la station où ils habitent six mois par an, pendant l'hiver, avec leurs deux enfants, dont une petite blonde très douée pour la glisse. C'était à l'autre bout du monde, à Mount Lyford, un minuscule village perdu en Nouvelle-Zélande, à deux heures de route de Christchurch et du premier hôpital.
"Mount Lyford, c'était vraiment l'aventure, dit en souriant Tessa Worley. La station était au milieu de nulle part, très sauvage. Et on n'habitait même pas au village mais dans une maison complètement isolée, qu'on atteignait après une demi-heure de 4X4 sur des routes caillouteuses. J'ai apprécié cette vie perdue dans la nature, monter à la station, partir au ski, aller à la petite école et ses trois classes."
Avec sa famille, Tessa, née le 4 octobre 1989 à Annemasse, traverse le globe tous les six mois entre la Nouvelle-Zélande et la Haute-Savoie, pour vivre dans un hiver sans fin. "Cette éducation a forgé mon caractère, estime Tessa Worley. Voyager, s'adapter, on déménageait tout un bazar tous les six mois. Avoir différents repères, me sentir bien à plusieurs endroits, je suis à l'aise avec ça."
Plus de 17 ans sur le circuit
Sans le savoir, la jeune fille prépare son avenir sur le circuit de Coupe du monde de ski alpin, la valise toujours prête, entre deux hôtels, en voiture ou dans les halls d'aéroport.
Sortie de la petite enfance, Tessa Worley suit sa mère et s'installe définitivement en France. Elle rejoint la Fédération et le haut niveau à 15 ans, à Albertville. Avec ses amies Taïna Barioz, Anémone Marmottan, plus tard Nastasia Noens, elle forme une joyeuse bande.
La championne éclot rapidement en Coupe du monde, gagne une première fois à Aspen (États-Unis) en novembre 2008, à seulement 19 ans, et s'installe parmi les meilleures, un cercle qu'elle n'a jamais quitté, avec 16 victoires sur le circuit en plus de ses deux titres mondiaux.
À 33 ans, sa carrière fait figure d'exception : aucune autre skieuse n'a eu sa longévité, plus de 17 ans sur le circuit mondial, alors que les carrières de la plupart des championnes s'arrêtent tôt.
Au carrefour des générations, Tessa Worley a skié contre les légendes Tina Maze, Lindsey Vonn et Anna Fenninger avant d'être opposée pendant des années à Viktoria Rebensburg et Lara Gut-Behrami, jusqu'à la meilleure skieuse de l'histoire Mikaela Shiffrin.
Fin d'une époque
Après ses débuts en fanfare, sa trajectoire aura été météorique jusqu'à décembre 2013, quelques mois après son premier titre mondial, où une grave blessure au genou droit à Courchevel l'avait privée des Jeux olympiques de Sotchi l'année suivante.
D'autres blessures, moins graves, ont émaillé son parcours, mais la blonde aux yeux bleus est revenue de chaque difficulté avec une rage de vaincre difficile à déceler dans la douceur de ses apparitions publiques.
Depuis plusieurs saisons, Tessa Worley était quasiment la seule skieuse française à jouer les victoires régulièrement, une pression qu'elle a toujours parfaitement assumée, alors que ses coéquipières Coralie Frasse-Sombet et Nastasia Noens arrêtent aussi, en plus des adieux chez les hommes d'une autre figure, Johan Clarey.
Au moment de partir, la question de sa succession se pose, alors qu'une nouvelle génération pointe doucement le bout de ses spatules, notamment menée par Marie Lamure.
Pendant toutes ces années effrénées sur les pentes glacées, jamais Tessa Worley n'a revu le Mount Lyford. "Après ma carrière, j'y retournerai, c'est sûr", avait-elle promis à l'AFP en 2021. Il est l'heure de redécouvrir ses racines, profondément ancrées dans la neige.
Avec AFP
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non-sens écologique
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SKI ALPIN
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France24 - Monde
Les joyaux de l’Ouzbékistan exposés à l’Institut du monde arabe
Proposé par
Publié le : 16/03/2023 - 17:31
The green paths
L'Institut du monde arabe de Paris et la Fondation pour le développement de l'art et de la culture de l'Ouzbékistan organisent une exposition qui nous plonge dans l'histoire et le savoir-faire ancestral de l'Ouzbékistan au tournant du XXe siècle.
Jusqu'en juin 2023, l'Institut du monde arabe accueille une exposition consacrée aux textiles anciens de l'Ouzbékistan. Elle s’intitule : « Sur les routes de Samarcande. Merveilles de la soie et de l'or ». Les visiteurs de l'exposition peuvent découvrir, pour la première fois, des artefacts historiques uniques jamais vus en dehors de l'Ouzbékistan.
Lors du salon du tourisme IFTM à Paris en septembre dernier, l'ambassadeur d'Ouzbékistan en France, Sardor Rustambaev, a déclaré que son pays était « un joyau caché de l'Asie centrale ». « Tout le monde connaît la Grande Route de la soie et la plupart des gens connaissent les villes de Samarkand ou de Boukhara. Cependant, peu d'entre eux savent qu'elles sont situées dans l'Ouzbékistan moderne ».
L’exposition présente près de 300 pièces originales sur une surface de plus de 1 100 m², comprenant des bijoux, des objets précieux et des broderies, représentatifs des trésors de l'Ouzbékistan ancien.
Plus tôt cette année, une autre exposition intitulée « Les splendeurs des oasis de l'Ouzbékistan » a eu lieu au Louvre. Elle présentait le pays d'Asie centrale comme un carrefour des civilisations et une pierre angulaire de l'ancienne Route de la Soie.
Pour Rustambaev, les villes ouzbèkes font du pays un incontournable sur le continent asiatique : « Samarcande est une ancienne civilisation vieille de près de trois mille ans, soit le même âge que Rome. Nous avons toujours été au carrefour de différentes civilisations et nations, et faisant partie de la grande route de la soie, le pays a servi de pont entre l'Est et l'Ouest, entre le Nord et le Sud ».
L'Ouzbékistan expose pour la première fois sa culture et son histoire uniques au public français, ainsi qu'aux milliers de visiteurs internationaux, impatients de percer les mystères de la Route de la soie.
Sur les routes de Samarcande. Merveilles de soie et d'or, IMA, jusqu’au 4 juin 2023
#Ouzbékistan #Tourisme #Expositions #Voyage #Histoire #Asie #Paris #Samarcande #Art #Musée #Peinture #Louvre
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Madhya Pradesh : le cœur de la belle Inde
BBC
SANS TITRE
We're nearing the end. Chair Cathy Rodgers just said that only a few members have questions to ask as she thanks Chew for his time.
But first, Congressman Morgan Griffith is up for questioning, asking Chew if he has stocks in TikTok parent company ByteDance.
“Do you own shares in them?" Griffith says.
"Yes I do," Chew replies.
Iowa lawmaker Mariannette Miller-Meeks underscores that US politicians in both parties have "valid concerns" about the way TikTok operates.
She asks Chew if TikTok tracks users' individual keystrokes. Chew responds that TikTok doesn't go beyond common industry practices - something he has said a lot today - with respect to data keeping, and only monitors keystrokes for security purposes, like flagging bots.
Miller-Meeks then asks Chew: "Why would the Chinese Communist party be opposed to a sale of TikTok?"
Chew responds: "I cannot speak on behalf of the Chinese government."
Miller-Meeks concludes by saying that China's opposition to a sale of TikTok's US arm raises suspicions for lawmakers.
In a heated exchange between Texas lawmaker August Pfluger and Chew, Pfluger asks if TikTok is a platform for good.
Chew responds with a firm "yes".
He then asks if Chew supports the First Amendment, which projects freedom of speech. Again, Chew says yes.
Pfluger then asks Chew if Tik Tok supports genocide, and Chew responds "no".
It is the latest in questions faced by Chew on China's human rights record and allegations against China of carrying out a genocide against its Uyghur population.
Chew appears to be getting increasingly frustrated.
"I am not sure I am understanding all these questions," he said.
Moving onto California Congressman Scott Peters, who says his biggest concern is whether China's government needs to approve TikTok's initiative called Project Texas.
Project Texas is the code name for the security proposal that TikTok has submitted to the White House in the firm's effort to continue operating in the US. The proposal is meant to calm national security concerns and, the firm hopes, avoid a nationwide ban.
Responding to questions just now, Chew reiterates an answer from earlier, saying that "American data will be stored on American soil and overseen by American company".
Peters asks: "Does China need to oversee it [Project Texas]?"
"I do not believe so," Chew replies.
Michelle Fleury
Reporting from Congress
TikTok’s chief executive Shou Zi Chew isn’t just facing a hostile Congress.
Near the Capitol, a group wearing black "Ban TikTok" t-shirts walked by me.
Privacy issues are top of their list of concerns. Along with the idea that TikTok’s Chinese ownership makes it untrustworthy.
While it was hard to find any TikTok boosters in the hearing room, the app wasn’t totally outmatched.
With the firm's troubles growing, yesterday it brought a group of influencers to Washington to try to woo lawmakers. We'll see if it helps.
Up next is Congresswoman Angie Craig, who tells Chew he's been talking a lot about safety with not much to show for it.
TikTok has taken little action to stop posts promoting illicit drug use, she says. "What are you doing to move past these token efforts to stop teenagers accessing drugs?"
Chew responds much like he has all day: TikTok takes the problem "very seriously" he says.
"We will continue to work on it. No company is perfect."
A dismissive Craig responds that that his "no company is perfect" line has been used too much today.
Congressman Russ Fulcher says what a lot of us are thinking: today feels like a long day, and yet not a lot of questions have been answered. Ironically, he doesn't ask one of Chew himself.
But, in a rare move this afternoon he compliments Chew on having a product and a tool that are doing well.
"No question this has value," he says.
But the praise ends here.
TikTok "acts like Big Brother", Fulcher says. "And this has got to stop".
Picking up questions after the break, Democrat Raul Ruiz has just presented Shou Chew with examples of dozens of videos containing misinformation about the Covid vaccine and other health subjects which have received tens of millions of views.
Ruiz, a doctor and politician, asks TikTok's CEO "why are these dangerous videos falling through the cracks"?
Chew says the company partners with third party experts to develop policies to remove content with their advice.
A confrontational Ruiz responds by saying "your efforts have failed and they're dangerous", adding TikTok was putting millions of people's health and lives at risk by "being unable to do your job".
He also tells Chew he thinks TikTok's design makes people particularly vulnerable to medical misinformation, which can then spread rapidly through the platform.
Chew repeats his statement that TikTok works with third party experts and TikTok removes all dangerous content containing misinformation.
After a short break, US lawmakers have returned to resume their grilling of TikTok CEO Shou Zi Chew.
James Clayton
North America technology reporter
There are often “moments” in these
hearings.
Mark Zuckerberg's famous US Senate
hearing in 2018 is often remembered for one brilliant question from Senator
Richard Durbin.
"Mr Zuckerberg, would you be
comfortable sharing with us which hotel you stayed in last night?" he
said.
The Facebook boss looked visibly
uncomfortable before saying "no".
"I think that might be what this
is all about…your right to privacy," the senator replied.
I’ve yet to hear a similar moment
today.
Shou Chew is playing it safe. He
often reverts to phrases like “industry standards” when answering questions on
what data it scrapes.
“I don’t agree with the
characterisation of the question” is another go-to line when asked something
difficult.
That is a perfectly fine strategy for
avoiding embarrassing answers.
But, as many of members of Congress
have noted, it can also come across as evasive.
It has been a perfectly decent performance so
far. But I doubt anyone watching this, who were worried
about TikTok, would have had their minds changed by this testimony.
We'll get a few minutes to pause, take stock, and stretch our legs as the committee goes into recess (it's only the second time in almost four hours of questioning that they've had a break).
This gives us a chance to go back and look at what we've learned so far today.
Republican Troy Balderson opens his questioning by telling TikTok CEO Shou Zi Chew that his firm has been responsible for delivering harmful content to children, including posts encouraging eating disorders and suicide.
He asks Chew, why should the responsibility be on parents to set up the app to protect their children, rather than the company?
Chew repeats that TikTok has a "differentiated experience" for teenagers which parents can use to protect them.
He adds that he takes the issue "extremely seriously" and all harmful content, especially to do with eating disorders, are removed from their platform.
Next up is Congresswoman Ann Kuster who turns to content that is harmful to children.
"I'd like to dig further into privacy and safety controls for children," she begins. "Protections are worthless if they delete an account and create a new one with a different age."
Kuster asks if Chew is aware of this problem. Is it a bug which he is willing to fix?
"I will go and have a look at it," he says.
Congressman Dave Joyce is speaking now, asking Chew to set out a timeline for when old TikTok data will be transferred to the American server.
Chew says he believes it will be done by the "end of this year".
Joyce continues: "Until that data transfer, user data remains available to China."
Chew replies: "I disagree with this assessment the Chinese government has access to this data.
"This is a private company."
Chew then says government devices should not have any social media apps.
Joyce finishes with a flourish, saying: "TikTok cannot be trusted. I contend TikTok is the spy in American's pockets."
Democrat Kim Schrier was just up, questioning Chew about the effects of TikTok on children's mental health, noting it is designed to be addictive.
Schrier, who is a paediatrician as well as politician, notes a particular problem with teenagers staying awake all night to use the app - when sleep is critical to development and wellbeing.
She asks Chew if TikTok has psychologists or other medical advisors looking at the effects of screen time on lack of sleep.
The TikTok CEO points to work with a specialist children's health facility in Boston to develop a feature which limits screen time to an hour and encourage them to take a break.
Schrier responds by calling this an "opt out" which no one would use.
"That's like asking a chain smoker not to take the next cigarette, it is not gonna happen."
James Clayton
North America technology reporter
“Welcome to the most bi-partisan committee in Congress” said Representative Buddy Carter earlier today. And so it has proved.
Over and over again, politicians of every stripe have slammed TikTok. There’s been no let up.
When Twitter or Facebook executives do similar hearings, there are usually some legislators that are sympathetic to the companies - particularly Californians.
A classic line is: “We should be praising American companies doing well”.
It gives executives answering questions just a little bit of respite.
But no such luxury here for Shou Zi Chew. It’s been a constant bombardment of criticism.
Moving on to Congressman Darren Soto, who says he believes that TikTok needs to be an American company with American values.
"We have to protect our kids - especially those under 13," he says, adding the key for him is privacy.
Chew pushes back saying: "I think we need to address the problem of privacy.
"With all due respect, American companies don't have a great track record with data.
"Just look at Facebook and Cambridge Analytica."
Back to the US Capitol - Shou Chew was just asked several times by Republican Debbie Lesko if he agrees that the Chinese government represses the Muslim Uyghur minority in Western China.
At no point does he say he does, instead answering by saying it is "deeply concerning to hear about all accounts of human rights abuse" and that he is "here to describe TikTok and what we do as a platform".
After being accused of being evasive, Chew says anyone who uses their app can access content about Uyghur people and they "allow our users to freely express their views on this issue".
Lesko brings up the case of an account of an American teenager being suspended in 2019 for putting out a video about the "Uyghur genocide", to which Chew says it was a "mismoderation" and he can get back to Lesko about the specifics of the case.
Gordon Corera
Security correspondent
This hearing will be closely watched in the UK – particularly by those more hawkish on China and who want to follow Washington’s lead.
The UK has tended to follow rather than lead on this issue – it took some time for it to follow the US, Canada and even the EU in banning TikTok from official devices.
A vocal group of parliamentarians have been pushing for a tougher line on Chinese technology. After working to get Huawei out of 5G telecoms they have turned their sights on TikTok.
Several lawmakers today have said they want to see a TikTok ban in the US.
Just now, Congresswoman Debbie Lesko lists some of the countries who have banned TikTok in some form, including the UK Parliament, New Zealand and India.
France24 - Monde
Madhya Pradesh : le cœur de la belle Inde
Proposé par
Publié le : 31/01/2023 - 16:04Modifié le : 31/01/2023 - 16:09
The green paths
Du 20 au 22 septembre 2022, le salon IFTM à Paris, a mis en relation des milliers de professionnels du tourisme à travers le monde. Lors de cet évènement, Sheo Shekhar Shukla, directeur de l'office du tourisme du Madhya Pradesh, a parlé de l'importance du tourisme durable.
Madhya Pradesh est souvent surnommé le cœur de l'Inde. Située en plein milieu du pays, cette région est une synthèse de tout ce que l'Inde a à offrir grâce à son abondante diversité. Le salon IFTM Top Resa, qui s'est déroulé à Paris à la fin du mois de septembre, était l'occasion idéale pour les amateurs de voyages de découvrir la région.
Sheo Shekhar Shukla, directeur général de l'office du tourisme du Madhya Pradesh, a expliqué son approche du tourisme durable lors du salon.
"Après la crise, le monde entier a connu un changement d'approche en matière de tourisme. Et tous ces voyageurs avisés veulent vivre des expériences différentes : quelque chose de décalé, de nouveau, qui n'a pas été exploré auparavant".
Avec trois sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, la région du Madhya Pradesh tient à préserver sa grande richesse historique : "L'UNESCO nous soutient très activement et trois de nos sites sont déjà classés au patrimoine mondial”, explique Sheo Shekhar Shukla.
“Sanchi est une destination spirituelle bouddhiste très célèbre, Bhimbetka est un lieu où des abris sous roche préhistorique sont encore préservés, et Khajuraho abrite des temples millénaires à l'architecture magnifique".
En somme, Shukla estime qu'il n'y a qu'une seule voie à suivre pour le secteur : "Les voyageurs doivent considérer le tourisme durable comme un paradigme afin de faire passer le tourisme au niveau supérieur".
En partenariat avec l'Office de tourisme du Madhya Pradesh.
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Les joyaux de l’Ouzbékistan exposés à l’Institut du monde arabe
France24 - Monde
Au Burundi, la crise climatique prive des milliers d’enfants d’école
Proposé par
Publié le : 15/12/2022 - 13:47Modifié le : 15/12/2022 - 13:50
Unicef
Le réchauffement climatique touche de plein fouet le Burundi, pays d’Afrique de l’Est et l’un des plus pauvres du monde. Sécheresses, vents violents et inondations provoquent des destructions d’écoles et des déplacements de populations, lourds de conséquences sur l’éducation des enfants.
“La crise climatique est une crise des droits de l’enfant”. C’est à l’aide de chiffres concrets que l’UNICEF illustre ce constat accablant. Au total, plus de 1000 salles de classes ont été affectées par des catastrophes naturelles ces deux dernières années au Burundi, privant une centaine de milliers d’élèves d’instruction. En cause : le réchauffement climatique, qui provoque des vents violents et inondations à l’origine de nombreuses destructions, dont les écoles.
Alors que le Burundi est le pays avec les plus faibles émissions de gaz à effet de serre du monde, il pâtit de ses conséquences. “Au Burundi, les effets du changement climatique, notamment les inondations, les glissements de terrain, la sécheresse, ont provoqué le déplacement 75 000 personnes, dont environ la moitié sont des enfants en 2022”, affirme John Agbor, représentant pays de l’UNICEF.
Relogés dans des camps et habitats de fortune, les enfants ont des difficultés pour poursuivre leur scolarité dans des conditions adéquates. “Les élèves dont les écoles ont été détruites doivent aller dans d’autres structures. Nous avons alors des classes surchargées, qui accueillent jusque 100 élèves pour une capacité de 50 !”, déplore le représentant de l’UNICEF.
C’est le cas des écoles Mushasha I et II, envahies par les eaux lors de la dernière saison des pluies. “Les inondations ont été lourdes de conséquences sur la scolarité des élèves. Plusieurs salles de classe étaient impraticables pendant trois mois et les élèves ont dû rejoindre d’autres écoles pour finir l’année. Le nombre d’heures de cours a donc été fortement réduit, sans parler de leur matériel scolaire, qui a aussi été détruit”, témoigne Clarisse Barikaco, Directrice de l’école fondamentale Mushasha I.
Les enfants, premières victimes du réchauffement climatique
Sur le terrain, le Fonds onusien pour l’enfance tente d’appliquer des plans d’urgence, notamment en fournissant du matériel scolaire, en réparant les écoles détruites ou en proposant des tentes de remplacement dans les camps.
Mais à long terme, des solutions plus pérennes sont nécessaires, notamment la construction de bâtiments scolaires solides et résilients capables de résister aux intempéries. Problème : le Burundi peine à attirer les fonds des bailleurs internationaux pour mener à bien ces chantiers, car, selon le fonds pour l’enfance, les chiffres des populations atteintes restent “faibles”, comparés à d’autres pays bien plus peuplés et la priorité est donc ailleurs.
L’appel de l’UNICEF est donc urgent : la communauté internationale doit reconnaître que les enfants, qui constituent la frange de la population la plus vulnérable, sont les premières victimes de ce réchauffement mondial, que ce soit en termes de santé, de protection, d’accès à l’eau et à l’hygiène, à une bonne nutrition, mais aussi à l’éducation. Au-delà d’attirer les fonds pour la construction d’écoles, la seule solution pérenne est déjà connue des décideurs du monde entier, rappelle John Agbor. “Lors de la COP 27, les enfants et les jeunes ont intensifié le plaidoyer afin que des mesures soient prises contre les changements climatiques ; aux dirigeants mondiaux de tenir compte des appels lancés par les enfants et les jeunes pour renforcer les actions visant à réduire les émissions et à fournir un financement adéquat pour le climat. Nous devons sauver la planète, pour sauver nos enfants ”.
Pour en savoir davantage sur les actions de l'Unicef au Burundi : https://www.unicef.org/burundi/
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SANS TITRE
Italy v England (19:45 GMT)
Phil McNulty
BBC Sport chief football writer in Naples
There have been suggestions here that Napoli fans reserve all their fierce, partisan passion for the club side rather than the national team - perhaps a reason there has not been a game involving the national side in the city for ten years.
Officials have been at pains to point out this is not the case but it is also true that there are still plenty of empty seats in Stadio Diego Armando Maradona with less than 30 minutes to kick-off.
Argentina v Panama (23.30 GMT)
It seems like only yesterday that Lionel Messi was hoisting the World Cup trophy aloft in Qatar last December after Argentina beat France on penalties following a remarkable final.
For the first time since that night at Lusail Stadium, Argentina are in action, hosting Panama in a friendly in Buenos Aires.
A capacity crowd of 83,000 fans will be watching on at El Monumental despite over 1.5 million supporters attempting to purchase tickets to see the world champions - including Messi, who is still involved following the World Cup triumph.
The PSG forward is just two strikes away from reaching 100 goals for Argentina.
Italy v England (19:45 GMT)
Former England captain Steven Gerrard on Channel 4: "This group with this manager and coaching staff are still close to being successful.
"Gareth [Southgate] said earlier in the week that we just need to go and show we can beat this type of team."
Italy v England (19:45 GMT)
England midfielder Declan Rice says recent criticism he has received from pundits including Roy Keane and Graeme Souness is "harsh".
West Ham captain are in a relegation fight in the Premier League, while there has been speculation over Rice's future.
Keane and Souness have both suggested he is lacking key midfield attributes - namely contributing goals and assists.
"It's one of those where you take it with a pinch of salt," said Rice.
"[Keane's] said some glowing things about me in the past and sometimes some things I can improve as well.
"You try not to let it affect you that much. I can take criticism on the chin quite well. If it is that way I can see where I can improve."
Italy v England (19:45 GMT)
Gary Rose
BBC Sport reporter
Jude Bellingham's rapid rise in recent years has seen him become an important player for both Borussia Dortmund and England and a wanted man for some of football's biggest clubs.
The summer looks set to be an interesting one for the midfielder, with a host of Europe's top clubs reportedly ready to battle for the £110m-rated player.
Just 19, Bellingham was one of England's standout performers at last year's World Cup and as he prepares to pull on the Three Lions shirt again, BBC Sport charts his path from humble youngster at Birmingham to one of the most sought after talents in world football.
Read more here.
Italy v England (19:45 GMT)
Former England captain Steven Gerrard on Channel 4: "It was heartbreaking in terms of how we [England] went out of the competition [2022 World Cup] but I think there were lots of positives to take.
"There is an abundance of talent. This stadium is built for football and atmosphere and if you're a proper player then you need to come here and perform."
San Marino v Northern Ireland (19.45 GMT)
One thousand, two hundred and 19 days since his last match in charge of his country, Michael O'Neill begins his second spell as Northern Ireland manager tonight.
It would be a huge upset if he were not to start with a win, as Northern Ireland travel to the country currently bottom of Fifa's world rankings, in 211th place - San Marino.
O'Neill's aim is to repeat the trick from his first spell in charge and guide NI to the Euros, having taken them to the last 16 in 2016.
We will be providing updates from San Marino v Northern Ireland - you can follow dedicated live coverage of that game here.
Italy v England (19:45 GMT)
England
England midfielder Jude Bellingham speaking to Channel 4: "It's been a quick turnaround. There's been a bit of reflection from the World Cup.
"The lads are confident and looking forward to playing in an amazing fixture."
[Playing alongside Kalvin Phillips and Declan Rice] "I'm really looking forward to it. Two quality players. The good thing about all of us is we have different attributes so we need to show that and hopefully create some chances.
"Every midfield battle helps to sway the tide of the game. It's important we get on the front foot and try to take control."
Italy v England (19:45 GMT)
England suffered the embarrassment of relegation from their Uefa Nations League group after slumping to defeat against Italy in Milan back in September.
Giacomo Raspadori's stunning 68th-minute strike broke the deadlock in the San Siro as a game that lacked any spark finally came to life after the break.
Read the report.
Italy v England (19:45 GMT)
Roberto Mancini believes this fixture has become "a bit of a clasico" over recent years.
The two nations are set for their fourth meeting in two years following the Euros final and home and away fixtures in last season's Nations League group stage.
Mancini also rejected the idea of trouble at the game, saying "it's always been the away fans that have come here and caused problems".
"We saw that in the Champions League," he said.
"If people come here and behave then I don't think we have to think of anything like that."
Italy v England (19:45 GMT)
Gareth Southgate has won 49 of his 81 games in charge of England (D18, L14) and could become only the third manager to win 50 games after Sir Alf Ramsey and Walter Winterbottom.
Ramsey reached the total in 79 games, while Winterbottom took 82 games.
Italy v England (19:45 GMT)
Italy are looking to restore national pride as they begin the defence of their Euro 2020 crown.
Roberto Mancini's appointment as manager in 2018 looked to have heralded a new era for the Azzurri - with his side embarking on a world record 37-game unbeaten run.
However, from the joy of European Championship glory came the crushing failure to qualify for a second successive World Cup finals.
So where next for Italy as they start their European Championship campaign?
Who could come to the fore during Mancini's latest rebuilding job, and what are the challenges he faces to make the four-time World Cup winners a force to be reckoned with again?
Read more here.
Italy v England (19:45 GMT)
Alex Howell
Football reporter at Diego Armando Maradona Stadium
The England players came out onto the pitch a short time ago to have a look at it. Fans are starting to make their way into the ground too.
Tweet #bbcfootball, text 81111 (UK only - standard rates apply) or WhatsApp 03301231826
Neil Muirhead: I've nothing against him [Kalvin Phillips], he's obviously a good player but isn't that ridiculous after so few minutes
Dental Mental: Southgate picking players on form clearly.
Chris Adams: I’m a big fan of what Southgate’s achieved with England, but this Phillips selection does seem bizarre. Yes, he’s never let Southgate down, but you can’t start a player who’s barely played. Though, tbf, playing for England v Italy is a lower standard than playing for City in CL.
Italy v England (19:45 GMT)
Rob Green
Former England goalkeeper on BBC Radio 5 Live
Italy didn't qualify for the World Cup so, which Italy are we going to see? Is it the European champions or the team that got shunned out of World Cup qualifying by North Macedonia.
Roberto Mancini has been vocal about the lack of depth in the squad.
You get the feeling that both teams would have liked this game to come later in the group.
Italy v England (19:45 GMT)
Harry Kane will have "added motivation" against Italy as he bids to break Wayne Rooney's goalscoring record, says Gareth Southgate.
Kane has scored 53 goals for England, equal with men's record holder Rooney.
In England's last match - the World Cup quarter-final defeat to France - Kane missed a late penalty.
"We have seen in his performances for his club he has put it behind him," said Southgate.
"I know he will have will have added motivation tomorrow night to come back and show everyone what he is about again in an England shirt."
Italy v England (19:45 GMT)
Italy will wear a special message on their shirts for Gianluca Vialli, a member of Roberto Mancini's coaching staff, who died at the age of 58 in January following a battle with cancer.
"[It will be] very emotional," said Italy manager Mancini.
"It's the first time we have played a game since Luca's passing. We were very fortunate enough to have him as a teammate and a player.
"He is immortal and people like that will always be near to us."
Italy v England (19:45 GMT)
BBC Radio 5 Live
Emma Saunders (not me, the other one) presents build-up to tonight's game over on BBC Radio 5 Live from 19:00 GMT.
There's live commentary of the match in Naples with John Murray and Rob Green.
Italy v England (19:45 GMT)
Rob Green
Former England goalkeeper on BBC Radio 5 Live
It's a brilliant challenge for England in a brilliant stadium that has a gladiatorial feel.
They need to be on it. This is the toughest game in the group but they should qualify and should do it comfortably.
Italy v England (19:45 GMT)
Phil McNulty
BBC Sport chief football writer in Naples
Italy are playing here in Naples for the first time in a decade and there has been plenty of fanfare accompanying the Euro 2024 qualifier with England.
When Italy coach Roberto Mancini met the media here on Wednesday night, the occasion was marked by presentations from the city’s mayor Gaetano Manfredo with Napoli’s club president Aurelio De Laurentiis also in attendance.
And the stadium announcer is doing his best with every announcement delivered at eardrum rattling volume.
France24 - Monde
L’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest nécessite une réponse adaptée au climat dans un contexte de crises
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Publié le : 05/09/2022 - 11:10
Banque mondiale
Alors que les crises se multiplient et le conflit dévastateur en Ukraine se prolonge, les impacts se font cruellement ressentir au Sahel et en Afrique de l'Ouest. Plus de 38 millions de personnes se trouvent déjà confrontées à une insécurité alimentaire aiguë et les conséquences de la guerre menacent 7 à 10 millions de personnes supplémentaires dans la sous-région.
Face à ces crises, la Banque mondiale déploie des interventions à court et à long terme pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, réduire les risques et consolider les systèmes alimentaires.
Ces actions s'inscrivent dans le cadre d'une réponse globale à la crise actuelle de la sécurité alimentaire. Jusqu’à 30 milliards de dollars sont mobilisés afin de renforcer des initiatives, existantes et en créer de nouvelles dans différents secteurs clés : agriculture, nutrition, protection sociale ou encore eau et irrigation. Ces financements visent à stimuler la production d'aliments et d'engrais, améliorer les systèmes alimentaires, faciliter l'accroissement des échanges et soutenir les ménages et les producteurs vulnérables.
La flambée des prix
L’onde de choc déclenchée par le conflit et ces crises multiples aura des répercussions complexes et durables à travers le monde entier. L’Afrique n’a pas été épargnée. Selon les prévisions, les prix mondiaux resteront à des niveaux historiquement élevés jusqu'à fin 2024. La crise modifie la structure du commerce et de la production mondiale, ce qui aggravera l'insécurité alimentaire et l'inflation. Ces secousses surviennent après deux années perturbées par la pandémie de COVID-19, portant à nouveau atteinte à un système alimentaire mondial déjà fragile et aux prises avec des défis climatiques sans précèdent.
« Aujourd’hui avec l’inflation galopante, beaucoup de populations malheureusement en Afrique ont du mal à avoir accès à l’essentiel, c’est-à-dire des produits alimentaires », souligne Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
Sur les marchés du Sahel et d'Afrique de l'Ouest les prix du pétrole, du riz, du blé et d’autres produits de base connaissent des hausses brutales reflétant les cours internationaux. Ces hausses impactent de façon significative les ménages les plus pauvres qui doivent dépenser une plus grande part de leurs revenus à l’alimentation, par rapport aux ménages les plus aisés. Selon les données de la Banque mondiale, le prix du blé a augmenté de 60 % entre janvier 2021 et début juin 2022.
Le prix des engrais, essentiels à une agriculture productive, a également drastiquement augmenté depuis le début du conflit en février dernier. Il est aujourd'hui presque trois fois plus élevé qu'il y a un an. La production alimentaire devrait donc baisser au cours des prochaines années, la flambée des prix obligeant de nombreux agriculteurs à utiliser moins d'engrais.
S'attaquer aux causes profondes
La Banque mondiale se mobilise pour intervenir en urgence au Sahel et en Afrique de l'Ouest et centrale afin de soutenir les pays menacés par l'insécurité alimentaire à réagir plus rapidement. Elle travaille également avec ses partenaires humanitaires pour surveiller l'insécurité alimentaire régionale et élaborer des politiques de sécurité alimentaire.
Renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la région exige également des réponses à long terme. Et comme de nombreuses causes et conséquences de l'insécurité alimentaire dépassent les frontières nationales, des approches régionales sont adoptées pour renforcer la résilience des systèmes alimentaires dans les pays de l'Afrique de l'Ouest et centrale et répondre à ce défi pressant.
Le programme de Résilience du système alimentaire (FSRP), doté de 716 millions de dollars, est l'une de ces approches. Il vise à accompagner plus de quatre millions de personnes en Afrique de l'Ouest en augmentant la productivité agricole grâce à une agriculture intelligente, adaptée au changement climatique, afin de promouvoir les chaînes de valeur au sein de la région et mieux gérer les risques au niveau régional.
La Grande muraille verte
Alors que les systèmes alimentaires du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest et centrale sont soumis à un stress exceptionnel, la demande d'investissements climato-intelligents augmente pour soutenir les pays où les communautés sont confrontées aux effets combinés du changement climatique, des conflits et d'une dégradation environnementale sans précédent.
La Grande muraille verte, un projet initié et porté par le continent africain, est une initiative régionale majeure qui promet des solutions innovantes sur le plan climatique pour transformer les économies et les écosystèmes de la région. Elle vise à restaurer d’ici 2030 quelque 100 millions d'hectares de terres dégradées et à créer 10 millions d'emplois dans les zones rurales, en soutenant la capacité des populations à répondre et à s'adapter aux risques climatiques. La Banque mondiale s'est engagée à y investir 5,6 milliards de dollars entre 2020 et 2025 dans 11 pays participants. Plus de 60 projets ciblent la transformation des moyens de subsistance tout au long de la Grande muraille verte, à travers la restauration des paysages, l'amélioration des systèmes alimentaires et l'accès à des infrastructures résilientes au climat.
Des résultats tangibles
« Auparavant, je répandais chaque année de l’engrais chimique et je pouvais utiliser 20 ou 30 sacs d'engrais », explique Nama Boureima, agriculteur à Sapouy au Burkina Faso. Comme des centaines d’agriculteurs à travers le pays, il a bénéficié de l’installation d’un biodigesteur.
En ajoutant un mélange de fumier de vache et d'eau aux biodigesteurs, les agriculteurs peuvent générer du biogaz renouvelable pour cuisiner et des engrais bios pour cultiver leurs champs. Cet équipement permet de réduire les émissions de CO2 en captant le méthane émis par le fumier, tout en diminuant la pression sur les ressources forestières qui étaient auparavant utilisées comme combustible domestique.
« Aujourd’hui, je ne m'inquiète plus du problème des engrais », constate Boureima.
Sa ferme illustre certains des changements radicaux en cours dans le cadre de la Grande muraille verte. Au Burkina Faso, 270 000 hectares de terres ont ainsi été placés sous gestion durable ; plus de 2 500 microprojets ont été financés ; 1,5 million de personnes ont vu leurs bénéfices issus de produits forestiers augmenter ; et 10 millions de tonnes de CO2 ont pu être économisées.
Au Nigéria, le projet de lutte contre l’érosion et la préservation des bassins versant (NEWMAP) bénéficie à près de 12.5 millions de personnes. Ce projet, financé à hauteur de 900 millions de dollars, a permis de renforcer la capacité du pays à lutter contre l'érosion et les catastrophes naturelles Il a également créé 20 000 emplois directs et 32 000 emplois indirects grâce aux obligations vertes souveraines – une première en Afrique.
Au Niger, les rendements des communautés agro-sylvo-pastorales ont connu une forte progression, allant jusqu'à 58 %, grâce à la formation sur les stratégies intelligentes face au climat.
Un avenir vert
À l'heure où les défis mondiaux en matière de sécurité alimentaire se multiplient, il apparaît essentiel de tirer parti de ces investissements climato-intelligents ambitieux pour rendre l'économie de la région plus résiliente, atteindre une croissance inclusive et lutter contre l'insécurité alimentaire.
« Lorsque ces éléments sont réunis, cela permet non seulement de transformer l’économie, mais aussi de créer des emplois. Pour les jeunes Africains, ces perspectives permettent de rester en Afrique et de gagner leur vie en travaillant sur le continent », explique Ousmane Diagana de la Banque mondiale.
Pour en savoir davantage sur les projets et les actions de la Banque mondiale : www.banquemondiale.org/fr/region/afr/western-and-central-africa
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The obsession with method is also a misunderstanding of Hollywood film history. People use it as a way to demarcate, 'oh, this is when acting really started in film' – Angelica Jade Bastién
No acting technique raises more eyebrows than method acting – commonly misunderstood these days to mean the style of performance where people go to extreme lengths to identify with their characters, or "get in their head". More like this:
– Succession's "jaw-dropping finale"
– The trouble with actor makeovers
– Is Tom Hanks one of the last great movie stars?
It's been in the headlines once again ahead of next week's premiere of the fourth and final season of Jesse Armstrong's eviscerating dramedy, Succession, thanks to renewed discussion around the divisive acting of one of its stars, Jeremy Strong. Ever since Strong discussed his tortured process for playing would-be media mogul Kendall Roy in an infamous 2021 New Yorker profile, he has been saddled with the "method actor" label. "I think you have to go through whatever the ordeal is that the character has to go through," he told the magazine. He also admitted to isolating himself from his castmates, and sometimes refusing to rehearse because he wanted "every scene to feel like I'm encountering a bear in the woods".
Succession co-stars Jeremy Strong and Brian Cox have publicly spoken about having very different attitudes to performance technique (Credit: HBO/Sky)
To say his acting technique has been unpopular with his coworkers is an understatement. Castmates Kieran Culkin and Brian Cox both articulated their concern in the same article, despite what Cox described as the "tremendous" results the method had delivered. "I worry about the crises he puts himself through in order to prepare," said Cox. "I've worked with intense actors before. It's a particularly American disease, I think, this inability to separate yourself off while you're doing the job."
Recently, the classically trained Cox, who plays Strong's formidable father Logan Roy in the series, has been reiterating his distaste for Strong's extreme, often antisocial technique. He puts it down to the differing sensibilities between British and US performers. "It's really a cultural clash," the Scottish actor told Variety in an interview last week. "I don't put up with all that American s***. I'm sorry. All that sort of 'I think, therefore I feel'. Just do the job… Don't identify."
Despite the criticism, Strong has doubled down on his way of working. "Am I going to adjust or compromise the way that I've worked my whole life and what I believe in? There wasn't a flicker of doubt about that," he told GQ this year. "I'm still going to do whatever it takes to serve whatever it is."
What is method acting?
His contentious approach is the latest example of method acting causing controversy. Going "method" is typically seen as giving actors tacit consent to become their most antisocial and obsessive selves, so it's no wonder many stars continue to call it out: those who have had strong words to say on the subject range from Toni Collette to Mads Mikkelsen. Certainly, method acting has become a catch-all term for actors going to uncongenial lengths to bring authenticity and realism to their roles. However, just as Strong does not consider himself a method actor, as he told The New Yorker, it's important to differentiate the broad-brush conception of method acting in the public consciousness from the specifics of "The Method", argues Isaac Butler, critic, theatre director and author of The Method: How the Twentieth Century Learned to Act.
"People usually mean that they went deep into the research and never broke character on set," Butler tells BBC Culture. "Maybe they bought their own costumes and props and brought them with them. They wanted things to be as close to real life as possible – that's not The Method."
Method acting with a capital "M" is a series of inner techniques that use relaxation, and sensory and emotional exercises, as "a way of digging deep into the self in all of its idiosyncrasies and complexities to find the materials to make a character," says Butler. "To create a reality that they can live within as the character". There is in fact no one exact method to this naturalistic approach to acting but The Method is mainly associated with mid-20th-Century US director and acting coach Lee Strasberg – his institute once trademarked the name – who himself had been influenced by his peers Stella Adler and Sanford Meisner, as well as the forefather of naturalistic acting, Russian actor and director Konstantin Stanislavski. Stanislavski developed the idea of "perezhivanie" which, Butler writes, roughly translates to "re-experiencing", and "occurs when an actor is so connected to the truth of a role, and has so thoroughly entered into the imaginary reality of the character, that they feel what the character feels, perhaps even think what the character thinks".
Marlon Brando was one of the stars who ushered in a more naturalistic acting approach in Hollywood films (Credit: Getty Images)
As part of his so-called "system", Stanislavski developed the concept of "affective memory", whereby an actor would use "the sensory details of an intense emotional experience" to draw on those emotions in a controlled way for a scene, says Butler. Think of it like the Pixar movie Ratatouille; when the food critic Anton Ego tastes the titular dish, it triggers a happy childhood memory of the comfort of his mother's cooking. With affective memory, rather than relying on physical stimuli, the actor would aim to recall that taste, smell or sense, to re-experience the emotions of that memory, and use it to portray their character's similar emotional state in the required moment on stage or screen. "The actor doesn't fully become the character, that would be impossible," says Butler. "But the actor and the character instead meet so the actor's reality and the character's reality blend together".
When members of Moscow Art Theatre introduced an early rendering of Stanislavski's system, focused on psychological training, to the US in 1923, it proved controversial. While Strasberg made affective memory a core principle of the process within his Group Theatre collective in the 1930s, renaming it "sense memory", Adler, a member of Strasberg's group before becoming an acting coach in her own right, wasn't as enamoured with the results. In 1934, Adler actually trained with Stanislavski in Paris in an updated version of his system because his earlier techniques had caused her anxiety as an actress. Rather than drawing on personal experiences and memories, Stanislavski taught her to create them using her imagination within a scene's given, sociological circumstances.
By 1947, The Actors' Studio was founded in New York by Elia Kazan, Cheryl Crawford, and Robert Lewis, and there, both Adler and Strasberg taught their differing methods with input from these founders. With TV shows shooting in the city, and Kazan commanding respect as a director across stage and screen, during the 40s and 50s the Studio became a "creative powerhouse", says Butler. "Your whole career could be made there and you're getting this amazing training, unlocking your emotional depths."
Actors like John Garfield, who had been part of the Group Theatre collective, were already deploying Method techniques in film before the rise of the Actors' Studio, but it was with the ascent to stardom of Studio alumni like Montgomery Clift, James Dean and Marlon Brando that method acting really became flavour of the month. Delivering human, viscerally charged performances in the likes of The Search (1948), Rebel Without a Cause (1955), and On the Waterfront (1954), respectively, these men unlocked a fragile masculinity in their troubled characters.
Certainly in the case of Brando, though, The Method specifically was not his method. "Strasberg liked to claim credit for people," says Butler. "He claimed credit for Brando who hated him." Adler was Brando's teacher, in fact, and helped him harness the required emotional nuances for any given scene as dictated from the script, rather than delve into his own psyche. But with his matinee-idol looks and rugged magnetism, the actor's screen presence revolutionised Hollywood, and certainly ushered in a more naturalistic approach to cinematic performance that has been, rightly or wrongly, aligned with The Method ever since.
Despite common misconceptions, though, great acting existed long before method acting materialised. "The obsession with method is also a misunderstanding of Hollywood film history," Vulture critic Angelica Jade Bastién tells BBC Culture. "People use it as a way to demarcate, 'oh, this is when acting really started in film'. There was a lot of really fascinating acting, pre-1950. Bette Davis remains untouchable, and she wasn't a method actor."
Davis was the opposite of a method actor: known for her intense delivery, she exaggerated her body and voice to portray the fluctuating emotional state of her characters with power and dignity. Even as the 1970s New Hollywood era favoured gritty realism, she understood her imagination was her most reliable fuel. "This film is a new experience for me," she said of the 1972 film Madame Sin. "For one thing, it's a crime fantasy, and usually I like to find some way of relating to my characters. But how can you relate to someone as outrageous as Madame Sin? So I have to invent all the time. It's fun."
The story of Dustin Hoffman and Laurence Olivier working together on Marathon Man (1976) has become symbolic of the clash between classic and method acting styles (Credit: Alamy)
Still, with the likes of Al Pacino, Robert de Niro and Dustin Hoffman training with the Actors' Studio in the 70s, a new generation of stars renewed Hollywood's commitment to method acting. Hoffman, for example, lost 15lbs and ran up to four miles a day to get into shape for playing a PHD student and would-be marathon runner Babe in the acclaimed Nazi-espionage thriller Marathon Man (1976). When a scene called for his character to be out-of-breath, Hoffman would run half a mile before shooting so his exhaustion would be realistic. In the film, Babe finds himself on the wrong side of Nazi war criminal Dr Christian Szell, played by the classically trained thespian Laurence Olivier. The legendary story goes that when Olivier heard Hoffman had stayed up all night for two days before shooting scenes where his character had not slept for 72 hours, he allegedly told his co-star, "My dear boy, why don't you just try acting?" Hoffman claims his insomnia was down to excessive partying in the wake of his divorce, but, whatever the truth of the matter, the tale has since become symbolic of the friction between classic and method acting styles.
For Clint Dyer, actor and deputy artistic director of London's National Theatre, who considers himself "an actor who has worked out a practice that is based in Stanislavski", whatever method Hoffman used was worth it. "No one can say that that performance doesn't turn you on as an actor," he tells BBC Culture. "What Dustin Hoffman was going through [in character] was very different to what Laurence Olivier had to go through, so for Hoffman to run for miles and want to feel out of breath, feel his heart rate racing or stay up all night so that he doesn't have to act it – well, it's up to [him]. We all have different capabilities, so allow people the space to do what they need to get there."
The fetishisation of acting 'labour'
Though it didn't earn Hoffman a best actor Oscar nomination (ironically, Olivier did get a nod for best supporting actor), he has been rewarded with seven nominations and two wins over the course of his career, and more generally method performances have often been recognised during award seasons because of the obvious labour that they involve. This can include recreating experiences from the character's backstory, as De Niro did when he played Martin Scorsese's eponymous Taxi Driver, Travis Bickle. In the 1976 film, he drove around as a cab driver in New York for nights on end without sleep. He was nominated for best actor for the role. The actor might also remain in character throughout the shoot, maintaining their accent and body language, to ensure authenticity is never lost. "Whether I'm doing Norma Rae or something seemingly lightweight and silly, I am quintessentially a method actor," said Sally Field, who won best actress for her titular performance in Norma Rae (1979), and is part of a long line of female method actors including Jane Fonda, Ellen Burstyn and Shelley Winters.
"I prepare totally with the methods with which I was taught," says Field. "So I would never lose the accent, I would wear the clothes she would wear, I would go and work in the mill. I would walk around and use whatever exercises to find her walk and find her rhythm and be it, so that you were no longer acting – you were behaving."
As film academic Kevin Esch notes of the last 50 years of Hollywood, "the opportunity arose for an approach to acting that evoked the Method's behavioural extremes at the same time that it fetishised discipline". That discipline mostly manifested itself through what he describes as actorly transformation, whereby an actor physically alters their body through weight gain or loss. De Niro won best actor for Raging Bull (1980) for which he not only spent months training as a boxer with the real Jake LaMotta, but then, once the fight scenes were shot, gained 60lbs over a further four months so that he could look like the retired Bronx boxing champ in his older years. "What De Niro does in this picture isn’t acting, exactly," critic Pauline Kael wrote in her review. "De Niro seems to have emptied himself out to become the part he's playing and then not got enough material to refill himself with… what I found myself thinking about wasn't LaMotta or the movie but the metamorphosis of De Niro."
The likes of Christian Bale (The Fighter, American Hustle, Vice), Jared Leto and Matthew McConaughey (Dallas Buyers Club), Tom Hanks (Philadelphia, Castaway) and Adrien Brody (The Pianist) have also earned Oscar recognition for their extreme weight loss and gain for roles, with much of the marketing and press focused on their dangerous commitment to aesthetic authenticity. For Oscar-winning women who have similarly transformed their bodies, like Charlize Theron (Monster) and Hillary Swank (Boys Don't Cry), the focus has been less on how much labour they went through as actors and more how unstereotypically feminine these beautiful women are willing to become. "The worst thing that can happen to Charlize Theron is that she doesn't look like Charlize Theron," says Bastién, who criticises the received industry wisdom that transformation is the marker of an awards-worthy performance. "In the wake of De Niro and Christian Bale, [physical transformation] has been grafted on to method acting, even though it isn't intrinsic to it."
In general, says Bastién, the labour of acting has been mythologised by mainly cis white male actors in order to portray their profession as something that demands to be appreciated with solemn regard. "There is maybe the fear and insecurity about being an actor and about the seriousness of their work," Bastién notes, "so they have to graft a legible form of labour upon it so that they can get praised." That certainly seems to be the case for Strong. "If I were to be halfway in and at the same time aware of the artifice of what we're doing," he told GQ. "I would just think the whole thing is ridiculous."
Gena Rowlands is one of the most impressive method actors in cinema history (Credit: Alamy)
Yet, these days, within prestigious acting schools, method acting is not often a favoured approach. Actor Abubakr Ali, who graduated from Yale School of Drama in 2019, says he and his cohort were instead taught methods that reminded them of the playfulness of their work. "A teacher would say always keep an apple [to eat] in your dressing room or a sour candy, so that when you're done every night, you have something that can jolt your body and your mind to [tell you], 'oh, you know, this is what I do. I'm just an actor checking in to do a very silly, playful, beautiful thing, but I am here and I'm who I am'," Ali tells BBC Culture. Ali says a major part of his training "was acknowledging your full breadth of your humanity and everything you've gone through, allowing that to influence your work, but not having to go back to the depths and traumas of it to move forward".
A disruptive tool?
While he acknowledges that some of his peers did use some of those Method techniques for success, Ali cautions against an approach that "creates a space of danger for your scene partners… where there's a line that's [crossed] where people are no longer safe or people feel discomfort outside of the conceptual discomfort within the scene".
Indeed, there are many stories of actors giving so-called method performances that have disturbed their collaborators, as with Jared Leto during the shoot for Suicide Squad. To get into character as The Joker, the actor reportedly gave his castmates what co-star Viola Davis described as "horrific gifts", including a dead pig and a live rat, stories which made headlines worldwide.
The obnoxious stereotype of method acting has long overshadowed the work of actors, especially female, who have used its techniques to exciting, iconoclastic levels.
"Leto's stories show how going to great lengths to inhabit a character is now as much a marketing tool as it is an actual technique – one used to lend an air of legitimacy, verisimilitude and importance to a performance, no matter its quality," Bastién wrote in her 2016 essay How Hollywood Ruined Method Acting. "Leto's Joker is the latest evidence that the prestige of method acting has dimmed – thanks to the technique's overuse by those seeking award-season glory or a reputation boost, as well as its history of being shaped by destructive ideas of masculinity."
Robert Pattinson suggested in a 2019 interview that "you only ever see people do 'The Method' when they're playing an a–hole," but maybe the truth is you're simply more likely to hear about The Method when the actor is required to act obnoxiously, because it makes for a better story.
However, that stereotype has long overshadowed the work of actors, especially female, who have used method acting techniques to exciting, iconoclastic levels. Bastién points to Gena Rowlands as a method GOAT whose beautifully introspective and emotionally rigorous performances in the films of her late husband John Cassavetes, including Gloria, A Woman Under the Influence and Opening Night, continue to reverberate across cinematic history. In Opening Night, Rowlands plays Myrtle Gordon, a chaotic, functioning alcoholic actress who after witnessing the death of a teenage fan, psychologically deteriorates while in rehearsals for a play in which she is the lead. "I seem to have lost the reality of the reality," Myrtle exclaims as she rehearses a scene with Maurice, a co-star she has a romantic history with, and is appearing as her husband (played by Cassavetes). Later as her hallucinations of the dead girl impact the play within the film, Myrtle reveals herself to be the practitioner of an extreme method, who will strive to achieve artistic truth through literal reality. "I'll drink, I'll stay up all night to make my characters more authentic," she says to a psychic medium. "I always have."
But in reality, Rowland never needed to get drunk or live life as a single woman in order to convincingly depict Myrtle's tumultuous journey towards creative self-actualisation. "A lot of people thought I was drunk," Rowland said of the dramatic final-act scene where she is forced to perform on opening night in a dangerously inebriated state. "You'd have killed yourself falling down the stairs. You had to be super sober. I didn't prepare for it. The script was drunk and all of the scenes were drunk, so I played drunk."
More recently, Amy Adams has spoken of her method approach that takes cues from Adler and Strasberg's school of acting. The seven-time Oscar nominee prepares by "mining" details from a script with her acting coach "and break[ing] down the characters... discussing [their] past[s] and moments and motivations". She also used sense-memory techniques to create emotionally-charged memories in order to play bereaved mother Louise Banks in Arrival: "You kind of tell yourself the stories of what happened to the character. To think about my daughter, a trigger would be the smell of the shampoo in her hair."
If our culture didn't continue to misrepresent method acting as a form of theatrical extremism, and instead understood it in its purer form, it may well have more positive associations, as with Rowlands and Adams. Naturalism in cinema is certainly going nowhere soon. So in the meantime, while actors like Strong grab the headlines with the laborious methodologies used to deliver their interpretation of artistic truth, perhaps the time is now to celebrate the real diversity of performance and its practice: "to find new language to describe acting – and to move beyond the obsession with method acting," as Bastién puts it.
Succession season four begins on 26 March on HBO in the US and 27 March on Sky Atlantic and NOW in the UK.
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France24 - Monde
Renforcer les solutions africaines face aux défis de l'Afrique
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Publié le : 25/07/2022 - 13:17
JICA
Confrontée à des perturbations des chaînes d'approvisionnement alimentaire, au COVID-19 et au changement climatique, l'Afrique a besoin d'une nouvelle approche du développement fondée sur l'autonomisation et les solutions locales.
Telle est la conclusion d'une réunion de haut niveau organisée par l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) le 6 juillet à Paris, en prévision de la huitième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD8), qui se tiendra les 27 et 28 août à Tunis.
Donner aux nations africaines les moyens de mener leur propre développement et de renforcer leur résilience face aux chocs extérieurs, objectif du principe de « sécurité humaine », a toujours été la vision directrice de la JICA tout au long de ses décennies d'engagement avec l'Afrique.
« Il est primordial que nous renforcions l'autonomie des individus, des organisations et des sociétés afin de pouvoir non seulement survivre aux crises, mais aussi en sortir plus forts » a déclaré le président de la JICA, Akihiko Tanaka, dans son discours liminaire, en se joignant aux panélistes de l'Agence française de développement (AFD), de l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de la Banque africaine de développement (BAD) et de l'Université de Columbia. L'événement était animé par Ragnheiður Elín Árnadóttir, directrice du centre de développement de l'OCDE.
En prélude à la TICAD8
Le thème de la résilience sera au cœur de la TICAD8, comme l'a également exprimé le président dans son résumé de la réunion ministérielle de la TICAD tenue en mars.
La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) a été créée en 1993 par le gouvernement japonais pour soutenir la croissance africaine grâce à un dialogue ouvert. Organisée en partenariat avec la Commission de l'Union africaine, les Nations Unies, le PNUD et la Banque mondiale, elle rassemble les dirigeants de certains pays africains, les organisations internationales, le secteur privé et la société civile. La TICAD encourage les efforts concertés pour atteindre les objectifs de l'Agenda 2063 - le plan de l'Union africaine « pour parvenir à un développement socio-économique inclusif et durable ».
La TICAD8 aura une résonance particulière en cette année 2022, alors que l'Afrique doit surmonter les conséquences économiques et sociales de la crise du COVID-19 et de la guerre en Ukraine.
« En ces temps difficiles, le Japon considère la TICAD8 comme une excellente plate-forme de mobilisation des partenaires clés pour accompagner les pays africains et leur permettre de se diriger eux-mêmes afin de surmonter ces défis » a déclaré Junichi Ihara, ambassadeur du Japon en France.
Une nouvelle approche du développement
Pour répondre aux besoins urgents en cas de crise, l'action humanitaire est la première réponse nécessaire. « Mais pour construire des sociétés et des économies résilientes » a précisé le président de la JICA, Akihiko Tanaka, « l'Afrique a besoin d'une approche de développement à long terme » qui s'appuie sur des institutions et des infrastructures solides.
Le Professeur Jean-Marie Guéhenno, directeur d'un programme sur la résolution de conflits à la SIPA (School of International and Public Affairs), Université de Columbia, a confirmé : « une perspective à long terme est très importante pour parvenir à la résilience. En temps de crise, les personnes se raccrochent aux structures les plus traditionnelles. Il est donc très important, dans ce contexte, de construire le soutien à la paix à travers les institutions. Nous ne pouvons apporter des changements durables que par le biais des institutions ».
Face à cette nécessité d'adopter une nouvelle approche, la TICAD8 devrait mettre en lumière les éléments fondamentaux de la résilience à long terme : l'alimentation, la santé, l'éducation, les infrastructures et l'intégration économique.
La production de riz multipliée par deux grâce à l'autonomisation
La sécurité alimentaire est devenue une priorité absolue en raison de la guerre en Ukraine, qui a provoqué de graves perturbations des chaînes d'approvisionnement alimentaire. Les pays africains ont plus que jamais besoin de produire davantage sur leurs terres afin de gagner en autonomie alimentaire.
Le soutien de la riziculture fait partie des actions prioritaires de la JICA, qui s'appuie sur l'expertise japonaise dans ce domaine. Grâce à la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (CARD), lancée en 2008 par la JICA, l'Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) et le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), la production de riz en Afrique subsaharienne a été multipliée par deux en dix ans, entre 2008 et 2018, et devrait encore doubler d'ici 2030.
« Pour réaliser cet exploit, la coalition a soutenu la mise en œuvre de stratégies nationales et investi dans les personnes, les technologies et les infrastructures a salué Akihiko Tanaka, président de la JICA. La CARD est un exemple admirable de la manière dont les efforts concertés de divers acteurs en faveur d'une vision commune peuvent donner des résultats tangibles. »
La Banque africaine de développement (BAD), de son côté, a « mis en place une nouvelle facilité d'urgence afin d'améliorer la production alimentaire des pays africains et d'accroître la sécurité alimentaire », a précisé sa vice-présidente, Yacine Fal. Rémy Rioux, directeur général de l'Agence française de développement (AFD) a souligné le rôle clé des banques de développement dans la solidarité internationale et l'importance des structures locales : « consolider les institutions capables de fournir des solutions locales doit être une priorité absolue pour le secteur du développement. »
Répondre aux défis par l'appropriation des solutions
L'appropriation des solutions par les pays africains est le maître-mot de la résilience. C'est pourquoi la JICA, dans ses domaines d’intervention comme la santé, l'éducation, le changement climatique ou les infrastructures, encourage toujours les pays partenaires à s'appuyer sur les ressources et les solutions locales.
Comme l'a rappelé Sarah Poole, directrice adjointe régionale des États arabes du PNUD, « seulement environ 17 % de la population africaine est couverte par au moins une prestation de protection sociale ».
Suite à la crise du COVID-19 en 2020, la JICA a lancé une initiative globale destinée à consolider les systèmes de santé et à atteindre la couverture santé universelle (CSU) dans les pays en développement, en se concentrant sur la prévention, la précaution et le traitement. En Afrique, le volet précaution, destiné à améliorer la recherche sur les maladies infectieuses, a été mené en collaboration avec les Centres Africains de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC Afrique) et l'agence de santé publique de l'Union africaine. « Le rôle des institutions africaines est primordial, a insisté le président de la JICA. L'Agenda 2063, ainsi que des institutions comme l'AUDA-NEPAD et le CDC Afrique, sont autant d'exemples de développements menés par l'Afrique. »
Toujours en 2020, l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD), avec le soutien de la JICA, a initié le programme d'accélération « Home Grown Solutions » (« Solutions locales ») pour les entreprises africaines du secteur de la santé. Son objectif : accroître la résilience du continent face aux pandémies en accompagnant les entreprises qui souhaitent développer leurs propres solutions.
Dans le domaine de l'éducation, la JICA porte le projet collaboratif « L'école pour tous », qui réunit parents, enseignants et habitants dans des comités de gestion scolaire (CGS) afin d'améliorer l'environnement d'apprentissage des enfants, à partir des ressources dont ils disposent. Lancée en 2004 dans 23 écoles du Niger, l'initiative couvre aujourd'hui environ 70 000 établissements dans huit pays d'Afrique. « Dans un premier temps, certaines personnes hésitaient à s'engager dans la gestion d'une école, par peur des responsabilités, a poursuivi Ryuichi Kato. Mais en organisant ces comités de façon démocratique, et en leur montrant les résultats concrets, ces personnes ont réalisé qu'elles pouvaient être actrices du changement ».
Le changement climatique est un autre défi de taille pour l'Afrique, où il menace d'aggraver les problèmes sociétaux et économiques de nombreux pays. En 2020, la JICA a apporté une aide d'environ 2 milliards de yens à plus de 40 projets liés au changement climatique dans 17 pays africains.
Enfin, la résilience passe par « des infrastructures de base solides sur tout le continent », comme l'a souligné Yacine Fal. La JICA apporte un soutien important au développement des infrastructures en Afrique. Son « plan directeur de développement des trois corridors stratégiques » se concentre sur le renforcement des infrastructures qui relient les principaux centres de population, en particulier au Kenya et en Ouganda (Corridor Nord), au Mozambique (corridor de Nacala) et en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Togo et au Burkina Faso (anneau de croissance de l'Afrique de l'Ouest).
TICAD8 — permettre aux pays africains de mener leur propre développement
Comment repenser la coopération au développement en Afrique dans le contexte des crises actuelles ? C'est autour de cette question que se réuniront les acteurs africains et la communauté internationale lors de la TICAD8 les 27 et 28 août à Tunis, avec un fil conducteur : travailler en partenariat avec l'Afrique, sans jamais imposer de modèle, et encourager l'autonomie pour renforcer la résilience à long terme.
« Nous devons centrer notre solidarité sur la vision qu'a l'Afrique de son avenir et sur le rôle des institutions africaines pour faire de cette vision une réalité, a déclaré le président de la JICA. La communauté internationale doit respecter le leadership de l'Afrique et l'appropriation de son processus de développement. »
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Pour en savoir davantage sur les projets et les actions de JICA : www.jica.go.jp/french/index.html
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SANS TITRE
Northern Ireland manager Michael O'Neill is enjoying seeing some of the new younger players in his squad before their opening Euro 2024 qualifier against San Marino
San Marino v Northern Ireland
Mark Sterling
BBC Sport NI in San Marino
This was a Northern Ireland teamsheet with a bit more intrigue about it than normal - and now we know the big calls that manager Michael O'Neill has made.
It's a back three, as all the signs suggested, with Conor Bradley edging Trai Hume for the right wing-back starting berth and Jamal Lewis named on the left in spite of so little game time for Newcastle United.
O'Neill has obviously decided that Shea Charles' inexperience will not hinder him assuming Steven Davis' deep-lying midfield role, with the selection of George Saville beside him perhaps surprising a few fans who felt Jordan Thompson may have got the nod.
The returning NI boss has gone with form up top with Dion Charles - scorer of 18 goals for Bolton this season - selected alongside Conor Washington.
San Marino v Northern Ireland (19:45 GMT)
What's better than one Charles? Two of them!
Shea Charles and Dion Charles both get the nod to start in San Marino.
Bailey Peacock-Farrell starts in goal behind the centre-back trio of captain Craig Cathcart, Daniel Ballard and Ciaron Brown.
Conor Bradley and Jamal Lewis will provide the width and Shea Charles takes up the Steven Davis role in midfield alongside George Saville and Paddy McNair.
Conor Washington has shaken off any injury concerns to start and is partnered by in-form Bolton striker Dion Charles, who is looking for his first Northern Ireland goal.
Northern Ireland: Peacock-Farrell, Bradley, Ballard, Cathcart, Brown, Lewis, S Charles, Saville, McNair, D Charles, Washington.
Subs: Haard, Southwood, Hume, Toal, McGeehan, Ferguson, Price, Goss, Thompson, Taylor, Whyte, Magennis.
San Marino v Northern Ireland (19:45 GMT)
We'll have team news in a second, but here are some of the men who won't be featuring this evening.
This doesn't make pretty reading, particularly in midfield...
San Marino v Northern Ireland
Mark Sterling
BBC Sport NI in San Marino
Sleepy and picturesque with a hint of curiosity. That's been this reporter's experience of San Marino so far.
The microstate's mountainous backdrop and historic architecture make for a picturesque scene surrounding the stadium.
The green shirts began to appear around parts of the city centre throughout yesterday, with the quantity and volume increasing during today with just over 1,000 understood to have made the trip.
The Green and White Army don't travel quietly and you get the feeling that the quietness that seems to engulf Serravalle will be broken as kick-off approaches and the fans begin to arrive at the ground.
San Marino v Northern Ireland (19:45 GMT)
Here is how Group H stacks up ahead of qualifying.
Can Northern Ireland reach the finals?
San Marino v Northern Ireland (19:45 GMT)
Godfather II or Jaws II?
(What's the story) Morning Glory or the Second Coming?
Alan Shearer the deadly striker or Alan Shearer the manager?
Some things are just as good the second time round. Sometimes, well, they aren't...
Northern Ireland fans will be hoping good times are just around the corner as Michael O'Neill returns for his second coming.
Good times never seemed so good?
San Marino v Northern Ireland (19:45 GMT)
Michael O'Neill has named former defender Aaron Hughes in his revamped backroom team for his second stint as Northern Ireland manager.
Hughes, who won 112 Northern Ireland caps, and Diarmuid O'Carroll have been brought on board as senior coaches.
David Rouse is NI's new goalkeeping coach while Matthew Crawford will be the team's performance analyst.
San Marino v Northern Ireland (19:45 GMT)
Good omens.
San Marino v Northern Ireland (19:45)
The San Marino Stadium in San Marino is tonight's venue for San Marino v Northern Ireland.
San Marino v Northern Ireland (19:45 GMT)
Buonasera!
Northern Ireland are back in action and there's a familiar face back at the helm.
Yes, it's the second coming of Michael O'Neill and he begins the Euro 2024 qualifying campaign with a very winnable fixture away to minnows San Marino.
It's not often you can say Northern Ireland are resounding favourites for a game, but here we are!
You can listen on BBC Sounds and the BBC Sport website, and you can follow all the action right here.
You won't miss a thing!
France24 - Monde
Résilience climatique et transition énergétique équitable : deux enjeux majeurs pour le continent africain
Proposé par
Publié le : 16/06/2022 - 17:32Modifié le : 16/06/2022 - 17:46
Banque Africaine de Développement
L’Afrique est le continent le plus touché par la hausse des températures. Dans le même temps, 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. Deux immenses défis à relever.
La Banque africaine de développement a tenu ses Assemblées annuelles du 23 au 27 mai dernier à Accra, au Ghana, autour de deux thèmes majeurs : la résilience climatique et une transition énergétique juste et équitable en Afrique. Un choix d’actualité qui intervient entre la COP26, l’an dernier à Glasgow, en Écosse, et la COP27, en novembre prochain à Charm el-Cheikh, en Égypte.
Les gouverneurs de la Banque ont pu échanger leurs expériences sur les défis du changement climatique et de la transition énergétique auxquels leurs pays sont confrontés. Ils ont également détaillé les mesures qu’ils emploient pour y faire face. État des lieux et solutions.
L’Afrique n’émet que 3% des gaz à effet de serre, MAIS :
- Le continent africain est le plus touché par la hausse des températures. Une augmentation de 2 degrés Celsius à l’échelle mondiale pourrait se traduire par une hausse de 3,6 degrés dans certaines parties de l’Afrique.
- L’élévation du niveau de la mer est une menace , particulièrement pour les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest..
- 35 des 45 pays les plus vulnérables au changement climatique dans le monde se trouvent en Afrique sub-saharienne.
- De 2020 à 2030, les besoins du continent africain en matière d’adaptation au changement climatique pourraient se chiffrer à 331 milliards de dollars.
- L’Afrique ne perçoit que 3 % du total des flux mondiaux de financement de l’action climatique.
L’Afrique doit réussir sa transition énergétique, CAR :
- Le continent, qui abrite 20 % de la population mondiale, ne représente que 6 % de la demande énergétique globale.
- 600 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité.
- 600 000 décès par an sont dus à la pollution atmosphérique domestique, notamment aux combustibles de mauvaise qualité utilisés pour se chauffer ou cuisiner.
- L’équivalent de 2 à 4 % du PIB de l’Afrique est amputé chaque année, en raison des problèmes d’approvisionnement du secteur de l’énergie et des coupures d’électricité récurrentes.
- Pour satisfaire ses aspirations au développement, le continent doit doubler ses capacités de production énergétique entre 2020 et 2040.
Justice climatique
Les Assemblées 2022 du Groupe de la Banque africaine de développement ont réuni pendant cinq jours dans la capitale ghanéenne – et pour la première fois en présentiel depuis 2019 – quelque 3 000 délégués, venus de ses 54 États membres africains et de ses 27 pays membres extérieurs au continent. Le Nigérian Akinwumi Adesina, président de la Banque, a souligné que celle-ci avait doublé son budget dédié à la lutte contre le changement climatique, pour le porter à 25 milliards de dollars d’ici à 2025. La Banque africaine, qui a également renoncé à financer l’exploitation du charbon depuis l’an dernier, s’est engagée à contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre sur le continent. Akinwumi Adesina a ensuite insisté sur la justice climatique qui doit régner entre pays du Nord et pays africains. Kenneth Ofori-Atta, ministre ghanéen des Finances a conclu pour sa part : « Ayons le courage de faire avancer le cadre sur le changement climatique et de soutenir les pays dans les stratégies relatives au climat pour une croissance verte et inclusive. » En attendant la prochaine édition des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement, prévue en mai 2023 à Charm el-Cheikh, en Égypte, voici quelques exemples des initiatives en cours.
BAD, un rôle pionner
La Banque africaine de développement n’a pas attendu le grand rassemblement d’Accra pour agir. Voici trois exemples des grands projets qu’elle a entrepris.
Concernant la résilience climatique : 100 millions d’hectares de terres dégradées vont être réhabilités sur un couloir de 8 000 km de long et 15 km de large à travers le continent africain. De quoi supprimer 250 millions de tonnes de dioxyde de carbone et créer 10 millions d’emplois verts d’ici à 2030.
Parmi les priorités de la Banque africaine, il y a aussi le programme « YouthADAPT » (« La jeunesse s’adapte »), doté d’un budget de 1 million de dollars. Il s’agit d’un concours destiné aux jeunes entrepreneurs, une initiative qui récompense le développement de solutions innovantes pour s’adapter au changement climatique et créer des emplois verts. Côté transition énergétique, 20 milliards de dollars ont été investis dans la production de 10 000 mégawatts d’énergie solaire, dont profiteront 250 millions de personnes dans la région du Sahel, du Sénégal à l’Éthiopie.
Le Ghana s’enflamme pour le solaire
En marge des Assemblées annuelles, le gouvernement du Ghana a signé un accord de don avec le Fonds africain de développement et un prêt avec le gouvernement suisse en faveur d’un projet de mini-réseaux et de comptage net de l’énergie solaire photovoltaïque. Le comptage net, c’est la différence entre l’énergie que vous produisez, dont vous ne vous servez pas mais qui est utilisée par votre fournisseur, et votre propre consommation.
Le financement accordé par le gouvernement suisse servira spécifiquement à soutenir l’extension du programme de comptage net existant au Ghana et à déployer un total de 12 000 unités de systèmes solaires photovoltaïques pour les PME et les ménages. Le projet, qui devait coûter 85,88 millions de dollars, va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 0,779 million de tonnes d’équivalent CO2 par an, outre créer jusqu’à 2 865 emplois pendant la phase de construction, dont 30 % seront réservés aux femmes et aux jeunes.
Rien que de l’eau
D’ici à la fin 2024, le Mozambique devrait boucler le montage financier de la construction du barrage de Mphanda Nkuwa, dans la province de Tete, une région qui manque cruellement d’électricité. Cette centrale hydroélectrique de 1 500 mégawatts sera alimentée par le tumultueux fleuve Zambèze. Une installation qui sera complétée par 1 300 km de lignes à haute tension. Le montant du projet s’élève à 4,5 milliards de dollars. Mise en service prévue en 2031.
Les chaussures qui jamais ne s’usent
La résilience climatique passe aussi par des initiatives individuelles et privées. La Nigériane Yewande Adebowale a ainsi créé une entreprise de production de chaussures à partir de déchets plastiques. La marque s’appelle « Salubata », ce qui veut dire « chaussures qui ne s’usent jamais » en langue yoruba. Chaque chaussure « Salubata » achetée contribue à l'élimination de plus de 12,6 kg de CO2 de l'environnement.
Énergies renouvelables : le potentiel de l’Afrique en chiffres-clésSolaire : 10 000 gigawattsHydroélectrique : 350 gigawattsÉolien : 110 gigawattsGéothermique : 15 gigawatts
Pour en savoir plus sur les activités de la Banque Africaine de Développement :https://www.afdb.org/fr
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It might seem like a nice gesture to subsidise alcohol at these events, but it normalises alcohol within the workplace, which can be exclusionary for those who don’t drink – Emma Catterall
Prosecco to toast a project wrap-up, cocktails at the Christmas party, an ‘al desko’ beer to end the week, payday drinks.
Alcohol has long been a staple of workplace culture. In some industries, post-shift pints to unwind are par for the course; in others, drinking is woven into the fabric of the work itself, with client relationships built over boozy lunches and dinners. And yet, while the pandemic destabilised workplace social culture as we knew it, alcohol didn’t disappear. In many cases, especially early in the pandemic, pub happy hours simply moved to Zoom.
In almost all spheres of life, regular alcohol consumption has been institutionalised, and even encouraged: it’s embedded in rites of passage, such as college and university; and carries through to the workplace as a bonding ritual, morale booster and stress reliever. Hosting meetings at bars and restaurants with drinks flowing is even part of some companies’ business strategy. In China, for instance, binge drinking is used as a kind of “moral contract”, in which potential business partners get drunk together to become friends, so they can trust each other not to harm the other person’s professional interests.
In the UK, according to 2022 research from education charity Drinkaware, alcohol is more deeply ingrained in the private sector, with 86% of these employees more likely to say that there’s an expectation to drink at employer events than the public sector (15% versus 8%). They’re also 2.5 times more likely to have alcohol subsidised at work social events than in the public sector (23% vs 9%).
Yet, as central as drinking is to workplace socialisation and strategy, there are signs that some companies are re-thinking the role of alcohol in professional settings.
Some experts say this move is long overdue. After all, many workers don’t drink for personal reasons, and interactions involving alcohol at work can be fraught. Add to this the increasingly large cohort of Gen Zers who are driving deeper conversations about sobriety and normalising socialising without alcohol, and it raises questions: does alcohol have a place at work any longer – and should it?
For employees who do opt out of alcohol at workplace events, there might be anxiety about their social and professional standing (Credit: Getty Images)
Pressure to participate
Although some employees welcome alcohol into their work lives, the emphasis on drinking culture in the workplace doesn’t sit well with all. And it’s often difficult to avoid.
Research from 2019, conducted by researchers at the University of Stavanger in Norway, found that when employers or supervisors initiate drinking, employees feel obligated to participate. And among people in the UK, half of those surveyed by researchers at the University of Stirling in Scotland admitted to being pressured into drinking alcohol by colleagues and family. It also showed that generally, men felt coerced into drinking more often than women, with men 20% more likely to be encouraged into drinking by their colleagues and 37% more by their bosses.
“It might seem like a nice gesture to subsidise alcohol at these events, but it normalises alcohol within the workplace, which can be exclusionary for those who don’t drink,” says Emma Catterall, evidence and research lead at Drinkaware. “Of course, peer pressure to drink is not unique to the workplace, but when we researched the topic in 2019, we found that co-workers were second only to friends as the main source of pressure to drink.” Their research shows colleagues are more influential than family members or spouses in encouraging people to drink more alcohol than they set out to.
And plenty of people want things to change – one UK survey of more than 2,000 working adults revealed 43% of respondents say there’s too much pressure to drink when socialising with work colleagues, and 53% would like there to be less pressure to do so.
For employees who do opt out, there might be anxiety about their social standing at work. “The most common concern is that workers might miss out on important bonding and networking opportunities,” says Gordon Sayre, an assistant professor of organizational behaviour at Emylon Business School, France. “What’s at stake will also depend on drinking norms within an organization, industry or culture. While many workplaces don't have any strong norms around drinking, others might have a long tradition of happy hours and going out with colleagues after work.”
This can put workers in a Catch-22: conform and consume alcohol, jeopardising your own personal values, reputation and even safety; or duck out entirely, and potentially curtail your professional progression.
A change in spirit
There is evidence, however, that workplace culture is evolving away from a focus on alcohol. Throughout the past few years, for instance, large companies including Salesforce, Uber and Jet made moves to reduce or completely ban alcohol in the workplace.
“Things have certainly changed in recent decades, with a gradual shift away from workplace socialising focused on alcohol,” says Andrew Misell, director for Wales at the charity Alcohol Change UK. “It’s part of a broader recognition of health and safety issues as well as appropriate and inappropriate behaviour and harassment in the workplace, that have helped to chip away at that traditional workplace drinking culture.”
Even outside the 9-to-5, personal relationships with alcohol are shifting. Trends show Americans, for instance, are drinking less than they used to, with the average number of drinks consumed falling from 4.8 in 2009 to 3.6 in 2021, per Gallup data. According to UK data published by the NHS in 2022, there has been a gradual decrease in people’s maximum daily alcohol consumption. The proportion of adults who drank more than three units (women) or four units (men) on any day in the last week fell from 37% in 2009 to 30% in 2019.
Conversations about sobriety and struggles with alcohol have also become less taboo, particularly in online communities like TikTok and Instagram. Global and national campaigns such as Dry January and Go Sober for October garner more adherents with each passing year. In 2013, 4,000 Britons took part in Dry January; by 2022, numbers reached more than 130,000.
And among younger generations particularly, there’s more willingness to experiment with cutting down alcohol consumption and trying sobriety, in their personal and professional lives. In a survey of 4,000 UK students by Bright Network, a graduate careers and employment specialist, 45% of respondents said alcohol shouldn’t play a role in work social activities.
WeWork kept beer on tap in their co-working spaces, but now offer alternative choices like seltzer based on feedback from members (Credit: Getty Images)
“The more people you get, in any setting, who don’t drink, the less normal it becomes to do so, and this growing group of young people is having a broader influence,” says Misell. He’s intrigued to see what happens when young people who don’t drink move towards leadership positions, especially in sectors where boozing has been a core part of the culture. “Without anyone changing the rules, or making any bold statement, just with social pressure, I think we’ll see a greater shift away from alcohol-centred activities,” he says.
Alcohol as a perk may also be losing its cool factor – and may even be increasingly seen as problematic. According to a survey of 2,400 workers and 250 employees in the UK from Totaljobs, more than one in three workers see drinking with colleagues as outdated. The open 24/7 beer fridges, Friday drinks trolley and booze-fuelled socials don’t sit as well with workers, and may be becoming less ingrained in corporate culture.
Bonding without booze
Many people are still happy to imbibe at employer-sponsored happy hours, holiday parties and corporate events.
According to 2021 Drinkaware research, shared with the BBC, a quarter of working Britons say that alcohol played a fairly positive or very positive role in work social events, and only about 10% said it had a fairly or very negative impact. In the US, more than one-third (38%) of Americans believe after work drinks are a good way to bond and strengthen a team, according to 2023 data from provider of alcohol treatment resources Alcohol.org, from healthcare company American Addiction Centers.
Still, the move away from booze-centric workplaces is already taking place. Once known for beer on tap as a signature perk, WeWork, an office-space leasing company that offers flexible workspaces around the world, has updated its offering based on feedback from members in various regions. Before the pandemic, alcoholic drinks were phased out in the US and replaced by cold brew coffee, kombucha and seltzer on-tap; in the UK, beer remains, but sits alongside seltzers, kombucha and barista coffees throughout the day.
“It’s not about trying to ban all alcohol at work, but rather it means being more aware that not everybody wants to drink, and that too much can cause problems for workers and the organisation as a whole,” says Catterall. “Tactics like non-alcoholic options and bonding activities that aren’t dependent on alcohol not only create a more inclusive environment for non-drinkers where they feel equally valued, and are welcome, but a space where staff who do drink feel comfortable – then everyone wins.”
BBC
We have clearly identified that permafrost degradation is one of the main causes of increased larger rockfalls – Jacques Mourey
It's only 6am but there are already more than a hundred people waiting for the cable car that leads from Chamonix to the top of Aiguille du Midi, in the French Alps. It is a scene that repeats here almost every day during the busy summer months. Riding in the cabin that carries passengers to the top of the 3,842m (12,604ft) peak in only 20 minutes is one of the most popular attractions in the French mountaineering capital.
A rocket-shaped structure carved into the top of this majestic peak, complete with man-made tunnels and platforms, allows visitors to marvel at spectacular views of Mont Blanc. It also serves as one of the most unusual natural laboratories in the world.
"This place is unique because it gives us easy access to a very extreme environment," says Matan Ben-Asher, a geomorphologist at the Laboratory of Environment Dynamics and Territories of the Mountain (Edytem) at University Savoie Mont Blanc, in Chambery, France, while we make our way through the tunnels to the platform above the east face of Midi. There, his colleague Josué Bock had already set three static ropes, throwing the other ends to a steep rock slope 30m (98ft) below the platform. Ignoring the numerous tourists curiously watching this procedure, the two researchers put on their helmets and climbing harnesses, load a drill and laptop into a backpack before rappelling off into the void.
They will spend the next few hours hanging from the ropes about 200m (656ft) above the glacier, maintaining part of a sensor network installed through deep boreholes into the rock walls of Aiguille du Midi. One of their tasks is to repair a broken cable that connects the electrodes of a device for measuring electrical resistivity. This expensive instrument is commonly used for the detection of water and minerals in soil, but is not built to endure the freezing temperatures and frequent lightning strikes it experiences on the rockface beneath the cable car station.
Keeping it running is a vital task, however. Up here amidst the clouds, the scientists are deploying it for an innovative purpose – to monitor permafrost in the rock walls.
Most commonly associated with the polar regions, permafrost is soil and rocky material that stays frozen continuously for at least two years. Normally it lies beneath an "active layer" that melts and freezes depending on the season. Less well known is that permafrost can also be found on steep mountain walls.
In the European Alps, more and more of it is thawing each year – and it is threatening the very mountains it is found in.
The imposing rock faces beneath the cable car station on Aiguille du Midi are a natural laboratory for monitoring the decay of permafrost in the Alps (Credit: Vedrana Simičević)
Permafrost in the Alps tends to be found above 2,500m (8,202ft) where it runs deep into cracks in the solid rock, helping to glue them together. Without it, the mountainsides can become unstable.
And the thawing is happening on two different timescales, explains Florence Magnin, another member of Edytem lab and one of the most prominent researchers studying how Alpine permafrost is affected by climate changes. Short-term thaws occur each summer, but heatwaves, which have been more frequent in this part of the French Alps since 2015, are taking their toll.
"If summer is warmer, the active layer, which means the layer above the permafrost that is always thawing in the summer, is becoming deeper every year," she says. "This means that part of the layer now thaws for the first time ever, which can provoke destabilisation in the rock."
The other timescale can be seen through the long-term data collected from the sensor network embedded in the rockface – it shows that every 10 years the average temperature deep inside the rock has increased by 1C (1.8F), due to the gradual deepening of the summer thaw. "This steady and slow warming can also provoke rockfalls", says Magnin.
Older climbers from Chamonix still remember an anecdote about two Germans who in 1997 were climbing on the west face of Aiguille du Dru, a famous peak in the Mont Blanc massif. At the end of the day, they settled to spend the night on the ledge in the upper part of the granite wall. Up to this point their ascent had gone according to plan, but something was off – for hours they listened to frightening sounds coming from the depths of the mountain. Disturbed, they called the mountain rescue service in the morning.
Shortly after the helicopter lifted climbers from the wall, a massive rockfall, approximately 27,000 cubic metres (953,496 cubic ft) in volume, swept down the Dru west face.
Another massive rockfall in 2011 revealed the probable culprit – the remains of ice lurking beneath the fracture. It only confirmed what was already clear to scientists, that the main cause of unusually large rockfalls was the degradation of ancient permafrost that fills the cracks deep inside the walls.
"This kind of permafrost is usually not reachable, but rockfalls gave us the opportunity to date the ice. It was between 800 and 4,500 years old," says Ludovic Ravanel, from Edytem Laboratory. Yet despite its age, it appears to be melting away.
As a geomorphologist and experienced mountain guide from a long line of mountaineers, Ravanel became motivated to focus on permafrost after the infamous European heat wave in 2003 triggered numerous rockfalls. Two years later, he and his colleagues set up a monitoring network in the Mont Blanc massif using human observers and cameras, which has enabled them to collect data from more than 1,500 larger rockfalls so far.
In the last few years, the number of more significant events is rapidly increasing in many parts of the Alps, says Ravanel.
And there are fears that, in the coming decades, even larger rockfalls will drastically change the landscape of the mountains in the region.
With it, the danger for hikers and mountaineers grows as well. In 2017, large rockfalls from Pizo Cengalo, on the border of Italy and Switzerland, triggered an avalanche of rock and dirt that travelled down the valley, killing eight people.
Dangerous events continued to wreak havoc over last summer. And the route that was most seriously affected happened to be the most popular one – the easiest path to the top of Mont Blanc itself.
This line of ascent attracts an estimated 20,000 people each year, but on the way up they all have to cross the infamous "death couloir". Extremely prone to falling rocks, this section of the so-called Goûter route up the mountain has been the scene of more than a hundred fatal incidents since the start of the 1990s. Until recently, climbers would have to be somewhat unlucky to cross the 20m (66ft) wide couloir at the exact moment of a rockfall, but for the last few summers, flying rocks have been an almost constant occurrence, say climbing guides. In July 2022, numerous rocky avalanches forced mountain guides from Chamonix to stop taking clients on this route, effectively closing the mountain for less experienced mountaineers.
"We have clearly identified that permafrost degradation is one of the main causes of increased larger rockfalls," says Jacques Mourey of University of Lausanne, one of the scientists in charge of a small sensor network at the couloir. Their research showed that the ground temperature in the upper part of the couloir is increasing at a rate of 2C (3.6F) per decade.
To answer questions about what will happen in the future at high-risk places like Goûter couloir, the natural laboratory at Aiguille du Midi is important.
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"There is probably no place like this in the world where you can just walk into the permafrost," says Ben-Asher, talking about the tunnels that extend into the rockface. As a bonus, the pointy shape of the peak and connecting platforms enables researchers to move easily between differently orientated rock faces.
The first temperature sensors were placed at Aiguille du Midi in 2005. Back then, the scientists spent days drilling three 10m-deep (33ft) boreholes in a hard and steep granite wall. Now, more than a decade of data from numerous types of sensors is providing a clearer view of how this deep permafrost is affected by rising temperatures as the climate warms.
The Goûter couloir has become particularly hazardous for mountaineers on Mont Blanc and some guides now refuse to use the route (Credit: Philippe Desmazes/AFP/Getty Images)
Their analysis suggests that the most destructive changes to the permafrost are usually happening six or more meters beneath the rock surface as summer heatwaves cause the temperature there to rise to between -2 and 0C (28-32F). Thermal modelling of 209 rockfalls has shown that air temperatures at the surface were higher than usual up to two months and one to five days before a rockface failure.
There are a few ways in which the thawing of ice can cause the detachment of a large volume of rock. Most commonly, water accumulated in an existing fracture can build hydrostatic pressure strong enough to widen or break the crack. In other places, the permafrost may be the only thing keeping two rock layers glued together.
"We can see in the laboratory that if you attach two rock layers with the ice, detachment will already begin even at -3C [27F]," says Ravanel.
Scientists are now trying to learn more about the physical processes involved in rockface collapses.
"Water can be also efficient in taking the heat from the surface into the fractures, so we want to know how much water is going into rock and where it is coming from," says Ben-Asher. Conveniently, in the dark tunnels of Midi high station, water seeps through cracks, making it easier to collect samples. To see what amount of the water is coming from the snow melt, scientists are using an old simple trick – dyeing the different snow packs with fluorescent colours.
"In this way, we have already identified three different sources, but in August [2022] the snow melted and the water was still coming from somewhere," says Ben-Asher. On some days, the collecting buckets were fuller than usual without visible reasons. This all could point to permafrost melting, so scientists are applying different methods to find out how much time the water they are collecting has spent in the rock. If it is very old, then it might indicate that ancient permafrost is now melting.
Meanwhile, 69km (39 miles) away, a separate group of scientists are collecting data from another remarkable permafrost field laboratory. The 4,478m-high (14,692ft) Matterhorn, located on the border of Italy and Switzerland, is widely regarded as one of the most beautiful mountains in the world. Motivated by rockfalls that occurred after the 2003 heatwave, Swiss scientists started setting up a wireless sensor network in 2006. The task was more difficult than on Midi, mostly because there is no cable car that leads to the top of Matterhorn, only demanding climbing routes. Over the following 10 years, however, they managed to build a network comprised of 17 different sensor types, which have allowed them to gather more than 154 million data points.
Built around the worst of the rockfall locations, the network comprises of temperature sensors, cameras, "crackmeters" that measure the widening of the fractures, inclinometers, GPS sensors and seismic sensors that help them measure the formation and melting of ice in fractures deep within the rock.
All these field measurements and laboratory experiments are contributing to computer models to help predict the behaviour of the mountain permafrost in rising temperatures. Researchers hope it will allow them to identify the most dangerous locations in any mountain range at similar altitudes.
Scientists use a network of sensors to monitor the stability of the permafrost deep inside the Alpine rock face of Aiguille du Midi (Credit: Vedrana Simičević)
But it could take another 20 years, and a lot more data, until such models could be good enough to forecast large rockfalls, says Magnin.
Meanwhile, some of the findings are already directly helping to keep mountaineers safe. For example, it's known that the most frequent rockfalls in the north faces in the Alps occur at a lower elevation and with higher frequency than on the south faces. Even more specifically, thanks to the sensor network, scientists have identified the least dangerous time of the day for crossing the Goûter couloir in summer – from 9am to 10am, although climbers are still encouraged to check conditions before setting off.
The keenest to implement this knowledge are mountain guides, many of whom spend up to 200 days a year in the mountains, and are seeing the effects of climate change first hand. "At the beginning of July we now have conditions that we usually see in August," says Olivier Greber, president of the Chamonix Guide Company. In response, guides choose to climb some routes in colder conditions and avoid others completely. They are offering clients mountain adventures at lower altitudes and in less risky areas.
"We are also listening advice from Ravanel and his colleagues," adds Greber. "We learned to spot alarming signs – water pouring from the cracks, strange noises coming from the wall or evidence that a particular crack is becoming wider every year."
Unaware of these threats, many mountaineers unfamiliar with the local context still chose to climb in dangerous conditions.
But the problem is much wider. In French Alps, says Ravanel, there are 947 elements of infrastructure located in the permafrost regions, from mountain huts to ski resort cable cars. Some of them were already affected by thawing. He believes that ensuring safety of the Alps and the many people who visit them will only be a growing challenge.
"A decade ago I was not fully aware of the huge changes we would see," says Ravanel. "So now I probably can't imagine the rate of the processes we could confront in the next decade."
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BBC
Could the US government actually block people from accessing TikTok altogether?
The US government is demanding that TikTok's Chinese owners sell the social media platform, or risk facing a ban.
It comes as more and more countries have been expressing concerns about what China might do with user data from the app.
But banning the app is not straightforward - here's what might be involved.
Why does the US want to ban TikTok?
TikTok gathers similar kinds of data as other apps, but US officials are concerned that this data could fall into the hands of the Chinese government.
The US says this data could be used to spy on Americans, or to spread propaganda. It has already banned the app from government devices, a move also taken by the UK, Canada and the EU. India also banned the app altogether in 2020.
TikTok insists it operates no differently from other social media companies and says it would never comply with an order to transfer data to Chinese officials.
One in three Americans uses TikTok, and a ban on such a popular app would be unprecedented in the US.
How could the US government block people from accessing it?
The most likely route for enforcing a government ban would be to order app stores, such as those operated by Apple and Google, to remove TikTok from their platforms.
That would mean people could no longer download the app that way, but those who already have the app would still have it on their phones. Over time, the app would stop receiving updates, which could cause issues for users.
Would there be a way around an app store ban?
The region of the app store can be changed on most mobile devices, allowing you to access apps from other countries - though this may break the terms of service of the apps downloaded, or of the devices themselves.
It's also possible to install apps downloaded from the internet, rather than app stores, by modifying your device - though this may break copyright law.
Ultimately, Apple and Google could decide to send updates to US devices which specifically stop the TikTok app from working altogether, making these workarounds null and void.
Could the US government block people from accessing TikTok altogether?
When the Indian government banned TikTok, it disabled downloads and demanded that internet service providers (ISPs) block it altogether.
This made it more difficult to access the app or website from most ISPs in India - although there are some workarounds.
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Watch: The fight over TikTok explained in 60 seconds
Notably, variants of the app have popped up online, which people can download to their modified devices in order to use it.
Some people have used VPNs - or virtual private network - which is a secure connection between your device and another computer over the internet, which makes it appear as if you are based in a different country or region.
But this may not be enough to circumvent the ban.
According to TikTok's help page, it collects information on your approximate location by checking your Sim card and IP address.
In other words, if your device's phone number begins +1, TikTok knows you're in the US and could block your device from accessing the app.
But it is unknown if TikTok would choose to bar users from using the app - it could decline to assist the government with any measures, and instead allow people in the US to use the platform so long as they can find workarounds to access it.
Would people still be able to post?
TikTok could be ordered to block accounts from the US altogether, which means people or businesses would not be able to post unless they could make use of any workarounds.
Many people, from businesses to content creators, have used TikTok as a way to gain celebrity and income. People use it to sell products around the world and publicise their content.
According to TikTok, more than 5 million businesses use the app in the US. If the small enterprises don't have an audience on other social media channels, a ban could dramatically impact their business.
How has China reacted to this?
China has accused the US of spreading disinformation and suppressing TikTok, and it has accused the government of overreacting when it ordered federal employees to remove TikTok from government-issued devices.
"How unsure of itself can the world's top superpower like the US be to fear young people's favourite app like that?" said spokeswoman Mao Ning.
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Gisele Bundchen says Tom Brady divorce was 'death of my dream'
Model Gisele Bundchen has opened up on her divorce from NFL player Tom Brady, describing it as "the death of my dream".
The Brazilian supermodel and American football star split after 13 years of marriage last October.
"It's tough because you imagine your life was going to be a certain way, and you did everything you could, you know?" she told Vanity Fair magazine.
Bundchen also dismissed speculation about why the marriage had ended.
She described rumours that the breakup had happened after Brady returned to the NFL, despite previously announcing his retirement, as "very hurtful" and "the craziest thing" she had ever heard.
"What's been said is one piece of a much bigger puzzle. It's not so black and white," she told Vanity Fair.
"I have always cheered for him, and I would continue forever. If there's one person I want to be the happiest in the world, it's him, believe me. I want all his dreams to come true."
Brady, who won a record seven Super Bowl titles during his 23-season career, said last month he was retiring "for good".
Brady, 45, and Bundchen, 42, started dating in 2006 and got married in early 2009. They have two children together, along with Brady's son with his ex-partner, actress Bridget Moynahan.
Bundchen also outlined how they had grown apart as a couple over time, beginning before Brady's retirement reversal to play one final football season last year.
"Sometimes you grow together; sometimes you grow apart," she said.
"When I was 26 years old and he was 29 years old, we met, we wanted a family, we wanted things together.
"As time goes by, we realise that we just wanted different things, and now we have a choice to make. That doesn't mean you don't love the person."
Bundchen, one of the highest-paid models in the world since 2001, added that she had "no regrets" about her life with Brady.
Announcing the separation in October 2022, Brady said the decision was "painful and difficult".
"However we only wish the best for each other as we pursue whatever new chapters in our lives that are yet to be written," he said.
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SANS TITRE
This is one of the bigger protests of recent months in France with 1.08m people taking part across the country with 119,000 in Paris, according to figures from the interior ministry.
But compared to recent months, this is not the biggest. On 7 March there were 1.28m protesters, while there were 1.12m protesters on 19 January and 1.27m on 31 January.
However, the number for Paris is the highest since the the demonstrations against pension reform began at the beginning of the year.
Earlier today the CGT union had differing figures, saying 3.5m had marched, with 800,000 in Paris.
Marianne Baisnee
reporting from Paris
We're just hearing that French unions have called for a tenth day of strikes and protests next Tuesday.
This would coincide with the last full day of King Charles III's state visit to the country.
As we've been reporting, violent clashes have broken out in parts of Paris, with riot police using tear gas in response to some protesters throwing stones and fireworks.
Here are images we've gained from photojournalists working in Paris.
We've heard from the police in Paris, who say that 26 people have been arrested at today's protests.
They say there have been 119,000 people attending the demonstrations in the French capital today - the CGT union however estimated that figure to have been around 800,000.
Hugh Schofield
Reporting from Paris
The big Paris demonstration has converged on the Place de l’Opera, where most people are now dispersing, but as throughout the afternoon there are continuing low-level clashes between police and small groups of rioters who’ve been throwing stones and starting fires.
Similar scenes have been reported from many other towns and cities.
Unions and the political left are calling the day a success, with once again a large turn-out of people showing their rejection of Macron's pension bill.
Where the situation goes from here is an open question. The government hopes the protests will dwindle - the opposition promises they won’t.
Protesters have clashed with police in Nantes in western France on the ninth day of demonstrations against the government's pension reform bill.
Scuffles erupted and demonstrators hurled objects at police and burned bins on the streets. The police responded by launching tear gas.
In Nice, southern France, protesters gathered in the city centre and marched to the airport where they formed a blockade.
Marianne Baisnee
Reporting from Paris
We've just seen the Motos Brav-M unit arriving in the Opera area - a controversial police unit including officers on motorbikes, which some have accused of using excessive force.
When they passed further away down Boulevard de l’Opera the crowd of demonstrators booed and hissed at them.
As we've been reporting, tension has been mounting Paris throughout the day and crowds have arrived at Place de l’Opera where police are confronting protesters.
Earlier this afternoon stones and fireworks were hurled at police as trouble flared. Riot officers then responded with tear gas and baton charges on the Grands Boulevards. Up to 5,000 security staff have been put on duty today.
At other points in the march, fires were lit in the streets which ignited some of the rubbish yet to be collected because of the ongoing strikes.
Several small fires were visible from the junction of Rue Saint-Fiacre and Boulevard Poissonnière.
According to the CGT union, 800,000 people have taken part in demonstrations in the French capital today, but these are not official estimates.
Marianne Baisnee
Reporting from Paris
Demonstrators have started arriving at Place de l’Opera in the heart of Paris.
Some bins are on fire in the area and we've heard fire crackers around Avenue de l'Opéra.
Paul Kirby
Europe digital editor
The mood has become increasingly tense in Paris and clashes have been reported on the fringes of marches in the capital as well as in Rennes, Nantes and Lorient.
As the Paris march set off this afternoon, the leader of the moderate CFDT union, Laurent Berger, appealed for "respect for property and people".
"We need non-violent actions that don't handicap people's daily lives."
Philippe Martinez, who heads the more hardline CGT union, blames President Macron for the anger on the streets: "He's thrown a can of petrol on the fire."
The vast majority of protests have passed off without violence but some demonstrators dressed in black and known locally as "Black Bloc" radicals have been out on the streets, throwing stones and bottles at police and setting fire to bins.
Laura Gozzi
Live reporter
It's always difficult to tell just how many people take part in protests, because the organisers - in this case, workers' unions - have every interest in inflating the number of participants, while the authorities are keen to play them down.
When the pension reform was first announced at the start of the year, over a million people took to the streets to protest. Unions said two million protesters gathered on 19 January - the government put than number at 1,120,000. A further protest in January attracted a number somehwere in the region of 2,800,000 people (union estimate) and 1,272,000 (government estimate).
But the CGT union said that the numbers on both those days were comfortably beaten by turnout on 7 March, when it says three and a half million people protested. The government put the number that day at 1,280,000.
Either way, the size of the 2023 protests is remarkable.
Data from the French interior ministry shows that in the last 30 years, few causes have drawn more than one million people to the streets.
Marianne Baisnee
reporting from Paris
Firefighter Christophe Marin is from Val d'Oise to the north of Paris.
He tells me that he and his colleagues have attended demonstrations since they began.
Marin says they will continue their protests until President Macron removes his pension reform.
"We were getting a little bit demotivated, but the announcement of the 49:3 mobilised the French and us too. We won't let go!"
He's here with 130 of his fellow firefighters from his region to express his anger at the French government.
"I listened to the president yesterday and he doesnt care about the people... for him the crowd has no legitimacy.
"We will put the maximum pressure, if we have to make blockages or other actions we will do it," he adds.
Today's protests stretch the length and breadth of France. Here is a selection of images from across the country as hundreds of thousands of people gather to demonstrate against President Macron's pension reforms.
Further scuffles between protesters and police are breaking out on the Boulevard Bonne Nouvelle in Paris where "the atmosphere has changed completely," a reporter for BFMTV on the scene says.
"It's very tense... We didn't expect it to get out of hand so quickly," she adds, before the line with the studio cuts.
The CGT union said 800,000 people have gathered in the capital - the highest number so far.
The interior ministry has not shared its estimate yet.
French channel BFMTV have said that "at least 350-400 people" all dressed in black are using "big" fireworks and targeting a McDonald's in the Strasbourg-St Denis area.
The police are reportedly pushing back with tear gas but the huge number of people present are making it hard to disperse the "troublemakers", a reporter at the scene said.
But the demonstration is very well attended, and it's important to point out the majority of protesters are very peaceful, the reporter adds.
Paul Kirby
Europe digital editor
There have been big turnouts in a number of French cities - 320 protests were due to take place across the country.
Some of the biggest demos have been in the south, in Marseille, Nice and Toulon, although the numbers are strongly contested. The port at Marseille has been blocked by demonstrators for a second day.
Further north in Lyon hundreds of railway workers, students and others have taken to the tracks disrupting trains.
In Rennes, in the north west, police fired water cannon and tear gas as some masked protesters erected barricades.
A police station and a local prefecture office came under attack in the town of Lorient. Fires were started outside the police station and one police officer, Linda Kebab, said some of her colleagues had been violently attacked.
Interior Minister Gérald Darmanin said the attacks were unacceptable and could not go unpunished.
In Normandy in the north thousands of turned out in the cities of Rouen, Caen, Le Havre and Dieppe. Riot police fired tear gas in Rouen as some protesters threw stones.
Marianne Baisnee
Reporting from Paris
The Paris police told us that police were "targeted around the Place de la République" and that the "attackers" were repelled with tear gas.
They also told us that as they had expected, there are around 1000 "troublemakers" among the peaceful protesters.
Marianne Baisnee
Reporting from Paris
Karen Dessaint, 42, is a social worker from Seine St Denis in the Paris region.
She says: "The reform is going too far. The majority of the French are against this reform - we need a show of strength because we will all lose our social gains."
"There is money, it’s about a better distribution of it. It is about choosing what society we want. Macron should be careful because people have no future prospects left, they have nothing more to lose," she says.
"He's going to have to put his arrogance away. A lot of people are very angry."
Away from the protests across France, President Emmanuel Macron has joined EU leaders in Brussels for their March summit.
Pensions are very much not on his agenda today. EU leaders are due to talk about support for Ukraine as well as boosting economic competitiveness - and France is in the middle of a spat with Germany over banning sales of new fossil fuel-powered cars from 2035.
If you’re just joining our coverage of the protests erupting across France, or need a recap, here
are the latest developments:
BBC
Man Utd takeover latest: Finnish entrepreneur Thomas Zilliacus says he has made bid for club
Last updated on 32 minutes ago32 minutes ago.From the section Man Utd
Finnish entrepreneur Thomas Zilliacus says he has submitted a bid to buy Manchester United.
Zilliacus wants to buy half of the club with the other half bought by fans, who will be part of club decision-making.
Later on Thursday, Ineos owner Sir Jim Ratcliffe put in his second bid to buy the club after Wednesday's confusion and extended deadline.
Interested parties had until 21:00 GMT on Wednesday to enter their bids before the deadline was extended.
On Thursday, an Ineos spokesperson said "Ratcliffe and Ineos can confirm we have submitted a revised bid".
Ratcliffe and Qatari banker Sheikh Jassim were the only publicly declared bidders until Zilliacus announced his offer.
As yet there has been no confirmation from Sheikh Jassim but he is expected to submit a second bid.
Zilliacus saidexternal-link: "Any sport club ultimately should belong to its fans. My bid is built on equality with fans.
"The current development, where billionaire sheiks and oligarchs take over clubs and control them as their personal playgrounds is not a healthy trend.
"The current market value of the club is just under $3.9bn (£3.17bn). That means that if every one of the fans of the club would join in buying the club, the total sum per fan would amount to less than $6.
"My group will finance half of the sum needed to take over the club, and will ask the fans, through a new company that is being set up for this specific purpose, to participate for the other half.
"If every fan joins it means less than $3 per fan."
Zilliacus plans to give fans a say through an app from which they can "participate and cast" their vote "when deciding on footballing matters relating to the club".
It is also understood US investment company Elliott has made an offer to purchase a minority stake, irrespective of who ends up owning the club.
Zilliacus, who has previously been involved with HJK Helsinki and ice hockey champions Jokerit in his homeland, is the founder and chairman of new social media group novaM Group.
He wants to buy United through XXI Century Capital, which is an investment firm owned by his holding company.
BBC
US firms 'more negative' about doing business in China
US companies are "more negative than they've been in a long time" about doing business in China, according to the president of the American Chamber of Commerce in China (AmCham China).
As tensions continue to grow between the world's two biggest economies, Michael Hart says that the rivalry has "made business very challenging".
The governments of President Xi and President Biden have been disagreeing on what seems like an ever-increasing number of issues; ranging from Ukraine, to coronavirus, and Taiwan, to Tiktok, and semiconductors.
That is reflected in AmCham China's latest annual survey of its more than 900 members. For the first time it shows that a majority, 55%, no longer regard China as a top-three investment priority - a place where they should spend money to grow their business.
The number who see the "uncertainty of bilateral relations" as their leading challenge in China has risen 10% in the last year to 66%. At the same time, the number who think China has become less welcoming to foreign companies has grown to 49%.
It's now five years since then US President Donald Trump imposed tariffs on $60bn (£49bn) of Chinese goods, as he stepped up his trade war over "unfair trade practices" including intellectual property theft and the trade deficit.
China followed through on its promise to retaliate with tariffs of its own.
Relations built on trade
AmCham China members include some of the US's most successful companies such as Nike, Intel, Pfizer and Coca-Cola.
The latter was the first US consumer business to sell its products in communist China after then President Deng Xiaoping opened the country up to foreign companies in December 1978. Ever since then trade has been at the heart of the relationship.
Corporate pessimism over the current state of the US-China relationship reflects a tumultuous few years, according to Mr Hart.
"Companies are just really tired after three years of Covid," he adds, also highlighting a number of other issues. These include travel becoming more difficult, rising labour costs, executives who are "just not willing" to take up assignments in China, political pressure, and China becoming a less predictable place in which to do business.
Despite all those difficulties, the numbers show trade between the two countries hit a record high of $690.6bn last year.
This reflection of their mutual dependence has implications for the health of the entire global economy. That is according to Eswar Prasad, who is a professor of global trade policy at Cornell University, and former head of the International Monetary Fund's China Division.
"The reality is that China does need a lot of products, especially technology products from the US, and the US does have a lot of companies that run their supply chains through China," he says.
"This is important for the global economy because it's not just supply chains that these two countries are critical for. The tenor for global trade is set by the relationship between these two countries."
The World Trade Organisation (WTO) is supposed to keep that tenor harmonious by upholding global trade rules.
However, in December, the Biden administration forcefully rejected two rulings that went in China's favour about the tariffs that were imposed by then US President Donald Trump as part of his trade war. The US said they were imposed over issues of national security that the WTO had no right to rule on.
Overall, 66.4% of US imports from China and 58.3% of Chinese imports from the US remain subject to tariffs, according to the Peterson Institute for International Economics, with little sign that either side will reduce them.
Global Trade
More from the BBC's series taking an international perspective on trade.
"The way the US is approaching its relationship with China could lead to a deterioration of the rules-based global trading system that the US and China have signed on to," says Prof Prasad.
He adds: "If the US starts withdrawing from engagement with multilateral institutions that does not bode well for global governance."
Supply chain difficulties
The souring US-China relationship also means a growing number of US companies are looking at moving their supply chains outside of China. Apple has become one of the world's most profitable companies by making huge numbers of iPhones in China, but is now increasingly making them in countries such as India.
However, that will only have a limited impact on getting round US-China tensions according to Dan Wang, who is the Shanghai-based chief economist at Hang Seng Bank China.
"Even if the US succeeds in building up an alternative supply chain, that alternative one will still largely depend on China," she says.
Those other countries will still rely on China for components, especially in industries such as green energy, medical technology and electronics, explains Ms Wang.
Whilst companies aren't shunning China all together, Mr Hart does say that "they're trying to de-risk their supply chain". He adds: "So they're having more of a China plus one strategy, and they realise that can no longer rely on China."
China's economic growth has slowed to an annualised pace of 3% as coronavirus restrictions curtailed business activity. At the recent National People's Congress, the newly appointed Premier Li Qiang said that, now those measures had been lifted, the target was 5% growth, although it would "not be easy" to meet.
Ms Wang says: "Beijing still wants US companies to invest in China, and that attitude I do not believe will change anytime soon."
Mr Hart adds that the giant Chinese consumer market is probably the place where US firms remain "the most optimistic". Firms such as McDonald's, Starbucks and Ralph Lauren all have major Chinese expansion plans in the pipeline.
National security concerns
However, all this comes against a backdrop of national security concerns between the two nations, centred on technology.
These have led to a growing number of measures by the Biden administration to try to stop China accessing US technology. These include trying to limit new investments in China by US semiconductor manufacturers.
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Why does China’s economy matter to you?
Both countries have been trying to increase government support for technologies they regard as critical to the future of the global economy.
In his State of the Union speech last month President Biden said: "I've made clear with President Xi that we seek competition, not conflict."
"I will make no apologies that we are investing to make America stronger. Investing in American innovation, in industries that will define the future, that China intends to be dominating."
However that approach has not gone down well in Beijing, where President Xi said recently that "Western countries - led by the US - have implemented all-round containment, encirclement and suppression against us, bringing unprecedentedly severe challenges to our country's development".
It is a rivalry which is increasingly affecting individual companies and spreading around the world.
Chinese telecoms giant Huawei has been restricted in many countries because of US pressure, with Germany the latest to consider taking action. Meanwhile, social media firm Tiktok has been threatened with a complete ban in the US, whilst also facing restrictions in the UK.
All these tensions between the US and China mean "the temperature is certainly very high", according to Prof Prasad and that could come at a cost that is felt well beyond the US and China.
"Rising hostilities between the world's two largest economies, which together account for roughly 40% of world GDP, are likely to create more volatility and uncertainty, which is the last thing an already fragile world economy now needs," he says.
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BBC
There's no better place than Jackson Heights to feel the city's DNA
A few months after moving to New York City, I struck up a conversation with a woman from the borough of Queens. "Where are you from?" she asked. "Well, it's a little complicated," I started, preparing for the spiel anyone with peripatetic roots has down pat.
"I'm half Colombian and half Indian–""Oh, so you're from Jackson Heights?" she interrupted.
I'm not, but it wasn't a bad guess. I soon learned that Jackson Heights, a neighbourhood in the north-western corner of Queens, is famous for being one of the most diverse places on Earth. In one section of it, an area called Little Colombia runs right into Little India – hence the woman's educated guess – and that's only scratching the surface. It's hard to nail down exact numbers, but Jackson Heights is thought to be home to roughly 180,000 people who speak at least 160 languages.
Jackson Heights has been referred to as the world's most diverse neighbourhood (Credit: Sebastian Modak)
On the neighbourhood's southern edge, cutting through Queens like a backbone, is Roosevelt Avenue. Here, conversations don't stop when the 7 train rattles overhead, they just get louder. Phone repair shops run by Tibetans with makeshift shrines displayed between plastic iPhone covers abut Latin American bakeries churning out pillowy almojábanas (Colombian cheese bread) and crispy empanadas. On a recent visit, a woman shouted over the never-ending din, hawking tamales that sent pillars of steam into the cold air. Nearby, a man sold knock-off electronics, prepared for a well-rehearsed disappearing act at the sight of a police officer. It's intimidating at first – so many languages, so much for sale – but lock into the frenetic rhythm of the place and it becomes hypnotic.
Like New York City itself, Roosevelt Ave is a bustling, intoxicating, maelstrom of cultural exchange and commerce. It's messy and not always pretty, but if you know where to look, you can find magic. In other words, it's the epitome of New York City: a clamorous, capitalistic milieu drawing people from across the world who have come to try to better their lives and that of their children.
So, while visitors may be more likely to visit Central Park or the Statue of Liberty to see the Big Apple, there's no better place than Jackson Heights to feel the city's DNA, understand how it started and glimpse where it could be going.
"To me, Jackson Heights feels like the ideal version of New York City – it's what the city can be," said Esthi Zipori, who is originally from Israel and moved to the neighbourhood seven years ago. When not teaching urban planning courses to university students, Zipori helps her husband run Sandwich Therapy, a pop-up food stand that specialises in "Israeli-Georgian food that's inspired by the neighbourhood".
Residents in Jackson Heights speak more than 160 languages (Credit: Sebastian Modak)
Zipori has lived in other parts of the city, but in Jackson Heights, it was love at first sight. "We have such a close community here that's made up of immigrants – we feel like we belong here," she said. "When I see tourists here it's usually people who have been to New York before and they've done the touristy stuff, but now they want to see the real thing."
She wasn't the only person I met who takes pride in the neighbourhood's multiculturalism. "What I love about Jackson Heights is that every single avenue has its own personality," said Oscar Zamora Flores, a graduate student at Queens College who grew up between Mexico and Jackson Heights. "There are avenues that are really relaxed, with beautiful architecture, and then you get to Roosevelt, just a few blocks away, and it's crazy and overwhelming and sometimes so packed you can't even walk."
I met Zamora Flores at Seba Seba, one of a few dozen Colombian restaurants and bakeries in the neighbourhood. "When I was living here as a kid, I could count the number of times I went into Manhattan on one hand," he said. "There was no reason to go, everything I needed was here."
Follow the crowds east from Diversity Plaza, a pedestrian zone near the Jackson Heights-Roosevelt Avenue subway entrance, and Little India (somewhat of a misnomer considering the equal number of Tibetans, Nepalis, Bangladeshis, Pakistanis and other groups who live here) becomes Little Colombia (and Ecuador, Peru, Argentina and Uruguay). That, in turn, blends into the beating heart of Queens's LGBTQ community centred on Friend's Tavern, the oldest gay bar in Queens. "Unlike at the gay bars in other parts of the city, here every night is Latino night," Zamora Flores said.
In one section of the neighbourhood, Little Colombia runs right into Little India (Credit: Sebastian Modak)
There's a kind of poetic justice to Jackson Heights becoming a place that celebrates diversity. Before World War One, the area was a largely uninhabited marshland called Trains Meadow where people would hunt foxes and geese, according to Jason Antos, the executive director of the Queens Historical Society. The land was purchased by Edward A MacDougall's Queensboro Corporation in 1914, with the vision of creating a place where middle- and upper-middle-class white Americans could live in gorgeously appointed English-style courtyard apartments, while still being close to Manhattan. It was also a so-called "restricted community", where people of colour, Jews and other marginalised groups were prohibited from purchasing property.
White people moved to the neighbourhood in droves, especially when the IRT subway line (now the 7 train) was extended down into the heart of Jackson Heights in the final months of WWI. But MacDougall's vision didn't last. After New Yorkers resisted and protested the racist segregation laws of the period for years, they finally managed to desegregate the neighbourhood after World War Two, eventually leading to the Jackson Heights of today.
These days, visitors to Jackson Heights tend to come to the neighbourhood hungry, and its reputation as one of the city's culinary meccas is understandable. Residents here talk about food carts and restaurants with an unbridled passion you'll never find amid the sports bars and chain restaurants of Midtown Manhattan. Bridget Bartolini, an oral historian and the founder of the Five Boro Story Project, which aims to strengthen community connections through storytelling events, is from elsewhere in Queens, but moved to Jackson Heights in 2016. On a walk down 34th Avenue, which has been turned into an "Open Streets" pedestrian zone since the Covid-19 pandemic, I asked her if she ever takes the diversity of the neighbourhood for granted.
"Absolutely not – that's one of the reasons I love it here," she said, as we went in search of her favourite Kashmiri chai (Al Naimat Sweets & Restaurant). "This morning I went to a Lebanese place for brunch. There's Bangladeshi food carts on my corner, Tibetan momos a few steps away… and it's all so good because people originally from these countries are making it for people from those countries."
International food carts supplement the neighbourhood's global restaurant scene (Credit: Sebastian Modak)
For chef Esneider Arevalo, Jackson Heights was the obvious place to begin the food-focussed walking tour that he offers through Culinary Backstreets. He moved from Colombia to Jackson Heights 34 years ago, joining his mother who has garnered local fame as the Arepa Lady, transforming her business from an unlicensed food stand to a growing collection of brick-and-mortar restaurants.
"My goal with the tours is to show the diversity of languages, cultures and religions all through food," Arevalo said. "The walks become a game of how many countries can we hit in a single day."
On one walk down Roosevelt Avenue, I counted a dozen different countries represented. Walk a little farther in any direction, and you start hitting dozens more. "When people say New York is the capital of the world, they're talking about this part of New York," Arevalo said.
The fact that I could ask three different residents of Jackson Heights for food recommendations and leave with three wildly different sets of recommendations shows just how much is packed into these streets. For Mexican food, for example, Zamora Flores pointed me towards Juquilia on 83rd Street, but Arevalo said I should visit La Espiga in the adjacent neighbourhood of Corona. Bartolini loves Samudra for South Indian food, while Arevalo loves Fuska House for Bangladeshi snacks served out of a cart.
During a walk down Roosevelt Avenue, one may encounter dozens of different countries represented (Credit: Richard Levine/Alamy)
When it comes to Colombian food, besides the family business, Arevalo is most excited about the Pacific Coast specialties on offer at Mister Cangrejo.
Yet, the area isn't just a microcosm of New York City because of its culinary and cultural diversity, it also reflects the ways New York is rapidly changing. In a city that has historically served as something of a global neighbourhood for people from around the world, the pressures of rising rents are threatening New York's character. In December 2022, the city was named the world's most expensive city for the first time by the Economist Intelligence Unit, and as rampant gentrification and shifting demographics have led some to fear it's becoming "the world's largest gated community", neighbourhoods like Jackson Heights that are home to recent arrivals are especially vulnerable to losing their unique character.
"You feel the incredible diversity of this neighbourhood every time you step outside, and that's what people worry a lot about losing," Bartolini said, pointing at a new "affordable" housing development being planned that drastically stretches the definitions of "affordability".
MacDougall, with dollar signs in his eyes, once envisioned what he thought of as a perfect community. What developed is something far more utopian – a living, breathing global microcosm made up of disparate parts that have found a home along a raucous strip of concrete, metal and brick; a "window into what the future could be", as Arevalo described it.
Jackson Heights is a microcosm of New York City, but it also reflects the ways the city is changing (Credit: Sebastian Modak)
On my regular trips to Roosevelt Avenue, I walk past signs I don't know how to read alongside ones I do. I feel like I learn a little more about the world and my place in it with every visit. I'm hit with wave after wave of smells – some familiar, others enticingly not. I might not be from this neighbourhood, but it is the reminder I sometimes need of why I have decided to call New York City home.
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BBC
European Championship 2024 qualifiers: Who do you think will reach Euro 2024?
Last updated on 12 hours ago12 hours ago.From the section European Championshipcomments582
Here we go again. Qualifying for the 2024 UEFA European Championship in Germany gets under way this week as 53 nations battle for 24 places.
In a repeat of last tournament's final, England face holders Italy in their first Group C match on Thursday.
Scotland find themselves in a difficult group with Spain and Norway as they hope to reach just their second major tournament this century.
Wales, semi-finalists in 2016, are in Group D with Croatia, Turkey, Latvia and Armenia.
Northern Ireland, who made their only Euros appearance seven years ago, are in an intriguing Group H which includes Denmark and Finland.
Two teams from each group advance straight to the finals, plus there is a backdoor route via the Nations League for a handful of teams.
We want to know who you see booking their spot in next year's tournament, plus you can have your say in the comments.
Who will reach Euro 2024?
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Gwyneth Paltrow crash: Skier's daughter tells court he changed after injury
The daughter of a man involved in a ski crash with actress Gwyneth Paltrow has said she realised something was "terribly wrong" with him afterwards.
Polly Sanderson-Grasham told a court her father Terry was "outgoing and engaged" before the collision in 2016.
But since then, he gets "agitated" and is "easily frustrated", she told the third day of a civil trial in Utah.
His lawyers claim Ms Paltrow caused a brain injury, but she argues that Mr Sanderson is at fault for the crash.
The Oscar winner and lifestyle influencer has countersued. Her lawyers say she was not to blame and have pointed to his previous medical conditions and behaviour to argue that the crash did not cause a significant change.
Speaking about her father, Ms Sanderson-Grasham, 49, said she "didn't have memories of him being an angry person, but he's got a pretty short fuse these days".
She added: "He's just a little more cautious, not as confident and I think he's in a really negative place," she added. "And that's hard for me as his daughter."
Ms Sanderson-Grasham also described an occasion at an event after the accident when she really noticed a change. "He was sitting in a chair by the window and I almost expected drool to be coming out of his mouth," she said.
"First of all, he wasn't engaged with anybody. He had kind of taken himself to a remote corner and that was my first real kind of slap in the face of like, something's terribly wrong."
However, under cross-examination she accepted that before the accident, her dad was on occasion "frequently frustrated" and "overstepping the boundaries".
Mr Sanderson, 76, says he lost consciousness, suffering a concussion and four fractured ribs in the crash at Deer Valley in Utah. He is seeking damages of $300,000 (£244,000).
'Mood and personality changes'
A doctor who treated Mr Sanderson also gave evidence on Thursday, saying he sustained a traumatic brain injury, which "completely changed his life".
Neuropsychologist Dr Alina Fong first saw Mr Sanderson in May 2017, and said he had been "struggling with concussion symptoms for a year and a half" by that point.
She claimed Mr Sanderson reported a "myriad of symptoms", including "mood and personality changes, pain as well as headaches".
"According to Terry's report, these were quite significantly affecting his life," she said. "It was affecting his personal life, his family, relationships, his friendships, his ability to have self confidence. He was further isolating.
"It affected him on so many levels, especially for someone that was used to loving life and enjoying life and travelling and all that. By the time he came to me, that was pretty much gone."
Asked whether there was any indication he was faking symptoms, Dr Fong said there were "none whatsoever".
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Watch: Lawyers in Gwyneth Paltrow trial off to bumpy start
The incident occurred on the beginners' slope at the Deer Valley resort, where Ms Paltrow was skiing with her family.
Mr Sanderson's lawyers say she was uphill on the slope and crashed into his back, with his injuries providing evidence of this.
Her legal team have argued differently, saying she had begun descending when a pair of skis suddenly appeared between her legs and a man collided into her back.
They say vision and hearing loss from a stroke Mr Sanderson had previously suffered meant he may not have seen the actress before the collision.
Ms Paltrow is seeking $1 in damages plus attorney's fees. She is expected to give evidence on Friday.
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BBC
Ikea told to tackle sexual harassment after UK complaint
Ikea has been told to protect its staff in the UK from sexual harassment following concerns over how it handled an allegation from a former employee at one of its stores.
It is the latest household name to sign such an agreement, after a similar move by McDonald's last month.
The UK equality watchdog told the BBC that it was rare to take this kind of action.
Ikea said it did "not tolerate harassment of any kind".
The Swedish furniture giant has around 12,000 employees in the UK.
The Equality and Human Rights Commission (EHRC) first got involved with Ikea in February last year, after being made aware of an allegation of sexual harassment and assault in one of its UK stores. It was also alleged that the complaint was not appropriately handled by management.
It is understood that the person who made the complaint no longer works at Ikea.
Since then, the EHRC has been working with Ikea to improve its policies and practices relating to sexual harassment.
Ikea has now signed a legal agreement with the EHRC that commits it to an action plan to help protect its staff in the UK.
Measures include communicating a zero tolerance approach to sexual harassment, providing anti-harassment training for staff, and improving its responses to complaints.
The equality watchdog will now monitor Ikea to check if it is complying with the law. If it finds evidence it is not, it will investigate.
The agreement is likely to last until August 2025.
Baroness Kishwer Falkner, chairwoman of the EHRC, said that by signing this agreement, Ikea had "taken an important step" towards ensuring its staff are better protected from harassment.
"Every employer has a duty to prevent sexual harassment in the workplace," she told the BBC.
"I'm sure it isn't a comfortable place for any employer to be in, when we come in and tell them that they're not doing what they need to be doing, but Ikea have agreed to do this."
Baroness Falkner said that the EHRC doesn't undertake such agreements lightly. But when they do take action, they do so "specifically to ensure employers have the right tools that they give employees to protect them in the workplace".
Darren Taylor, country people and culture manager at Ikea UK & Ireland, said the company had "robust policies and procedures in place" to protect staff.
"However, we also recognise and welcome opportunities to review and strengthen our approaches even further," he said, adding the firm would continue to work with the EHRC to ensure "the best possible working environment".
Watchdog steps in
Last month, the fast food chain McDonald's pledged to protect workers after a string of sexual harassment complaints made by workers in the UK.
One former employee, Christine, told the BBC that a McDonald's manager exposed himself in front of her when she was working at a South London branch of McDonald's in 2018.
McDonald's said Christine's experiences were "completely unacceptable".
The equality watchdog has also previously intervened in companies including Sainsbury's and National Highways.
What to do if you have been sexually harassed at work
What's your experience working at Ikea? If you've been affected by issues raised here you can share with us by emailing: haveyoursay@bbc.co.uk.
Please include a contact number if you are willing to speak to a BBC journalist. You can also get in touch in the following ways:
If you are reading this page and can't see the form you will need to visit the mobile version of the BBC website to submit your question or comment or you can email us at HaveYourSay@bbc.co.uk. Please include your name, age and location with any submission.
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McDonald's manager 'exposed himself in front of me'
Would you report or try to stop sexual harassment?
BBC
Masked man with loaded gun stopped from entering Florida strip club
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An armed man wearing a devil mask was stopped from entering a strip club in Tampa, Florida, on Sunday.
CCTV shows security guards fighting off and disarming the man, who was carrying a loaded gun in one hand and a flashlight in the other, according to police.
Tampa Police Department Interim Chief Lee Bercaw said there was "no question in my mind" the security guards had prevented a mass shooting.
Officers, who took the man into custody, said they found two additional full magazines in his pocket and more ammunition, knives and firearm holsters in his truck.
BBC
Commercial development of gene-edited food now legal in England
Gene-edited food can now be developed commercially in England following a change in the law.
Supporters of the technology say it will speed up the development of hardier crops that will be needed because of climate change.
Critics say that the change could bring ''disaster'' to our food production and the environment.
Gene editing involves making precise changes to an organism's DNA to enhance certain characteristics.
The new law also opens the door to the development of gene-edited farm animals, but a further vote by MPs will be required before it is allowed, again only in England.
The Scottish, Welsh and Northern Irish governments have not permitted the commercial use of gene editing.
Gene editing in England had been covered under the same tight regulation that has restricted the commercial development of GM crops under EU law. Brexit has enabled the Westminster government to relax the rules for the newer technology.
The chief scientific advisor for the Department for Environment, Food and Rural Affairs (Defra), Prof Gideon Henderson, says that the new rules will lead to better food production and bring jobs and investment to England.
"What's changed is that we can now use precision breeding technology developed in the lab and take it into the fields so that we can grow better crops and bring them to market more readily so that we can use the technology to enhance agricultural outcomes and food production in the UK and globally," he said.
The Precision Breeding Act allows only genetic changes that could also have been produced naturally or through traditional crossbreeding programmes already in use today. GM can involve the introduction of genes from other species and will not be permitted.
Gene editing enables researchers to make precise genetic changes to a plant's DNA, for example adding a gene to boost its growth or reduce dependence on fertiliser. The same change could be produced by crossbreeding different varieties, but it would take much longer.
The new law allows for the use of gene editing and other methods that may arise in the future, provided the end result is a crop that is no different to a variety that could have been naturally produced.
Critics of genetically altered food, such as Pat Thomas of Beyond GM, are concerned that gene-edited crops will not have to go through the extensive testing required of GM foods in the EU, which may result in the introduction of toxins and allergens into the food chain.
"The entire process of this bill has been of the government consulting scientists with vested interests, usually in the biotech industry, who are reassuring the government that this change in the law will have no consequences," she said.
"History has shown that when you remove regulatory control, particularly for food and the environment, there is looming disaster on the horizon.''
Defra's response is that the Food Standards Agency, the FSA will only authorise products for sale if they are judged to present no risk to health.
There is also concern that labelling of gene-edited food is not a requirement and it is unclear how GE food from England will be prevented from entering other parts of the UK, where it is still banned.
A Welsh Government spokesperson said that this would create "unavoidable consequences for Wales".
"Gene-edited plants, animals and products from England will be marketable here without the authorisations our law requires," they said.
"This undermines the devolution settlement. The UK Government chose not to engage with us, despite our efforts, whilst developing the bill and this means the effects of it have not been properly considered."
The Scottish government has a long-standing opposition to GM and wishes to stay in step with the EU, though its stance is opposed by NFU Scotland who says it puts Scottish farmers at a competitive disadvantage.
The Northern Ireland government has to follow the protocol negotiated with the EU which requires that it remains in step with rules regarding the definition of GM crops in Europe, which also cover gene-edited crops.
There is however enthusiasm for the use of gene editing among some plant breeders in England.
The National Institute of Agricultural Botany, just outside Cambridge, has been breeding new varieties of crops for UK farmers for more than a hundred years.
They crossbreed different varieties to produce new ones that grow better and are more resistant to diseases. It can take ten to fifteen years of development. The head of the lab, Prof Mario Caccamo told BBC News that he wants to use the technology to develop new varieties that can grow well in the hotter, drier conditions that the UK is experiencing more regularly, because of climate change.
"When we look to how the population is growing and how much we are increasing our yields using traditional methods, we are lagging behind," he said. "The projections show that we have to have an acceleration into how we can improve crops otherwise we are going to be struggling to feed the world."
The UK is among the world leaders in research into plant genetics. But that expertise has not been able to take off, because of the effective ban on the commercial development of the technology, according to its supporters. The hope is that the change in law will attract new investment leading to new companies, new jobs and new foods.
Bayer Crop Science has developed GM crops for use across the world, employing more than 30,000 people.
But in the UK, it has a staff of 90 who are involved in traditional plant breeding. The company isn't ready to announce any new investment plans in England yet - but the firm's head of marketing in the UK, Lindy Blanchard, welcomed the change in the law.
"We are really, really excited and we are committed to help farmers overcome the challenges of climate change and we want to provide safe sustainable food for society, so no doubt we will be looking at this but it is step by step."
The new act also has provision to allow gene-edited animals on English farms, like these disease resistant pigs, developed in Scotland. But that will require another vote by MPs in Westminster once the government is satisfied that animals won't suffer.
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Defra
Beyond GM
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Living with water pollution in Guatemala
The first UN water summit in almost 50 years is taking place this week in New York City, where thousands of delegates will meet to discuss a looming global water crisis caused by overconsumption and overdevelopment.
Reuters news agency sent a photographer to the Las Vacas river in the Chinautla municipality outside Guatemala City on Tuesday to record the impact that pollution is having on one waterway.
All images subject to copyright.
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Candida auris fungal infections spreading in US at 'alarming' rate, says CDC
A deadly fungal infection that is hard to treat is spreading rapidly at an "alarming" rate, says the Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
US cases nearly doubled in 2021 - from 756 to 1,471, says the CDC report.
Healthy people are not at risk from Candida auris, but those with weak immune systems - or using medical devices like ventilators or catheters - can suffer severe illness or die.
The majority of cases tested were immune to anti-fungal treatment.
For this reason the CDC has called it an "urgent antimicrobial resistance threat". Many patients are in hospitals and elderly care homes.
It can spread from "contact with affected patients and contaminated surfaces or equipment", the CDC said.
One in three patients with invasive infections dies, but it can be difficult to assess the exact role Candida auris played in vulnerable patients, said CDC epidemiologist Dr Meghan Lyman, the report's lead author.
The most common symptoms are fever and chills that do not improve after treatment, according to the CDC.
Because most patients are already sick, it is sometimes hard to detect the fungal infection. Only a laboratory test can confirm an infection.
The infection was first reported in the US in 2016. The most rapid rise in cases was from 2020 to 2021, according to CDC data which was published in the Annals of Internal Medicine.
Another reason for concern was the increase of cases that became "resistant to echinocandins" which is the antifungal medicine most recommended for treatment of the infection.
The CDC attributes the rise in the number of cases reported to poor infection prevention at healthcare facilities, as well as enhanced screening efforts which have picked up on the surge in infections.
It also may have worsened due to strain on healthcare and public health systems during the Covid-19 pandemic.
In Mississippi, the state's lead epidemiologist has identified a long-term acute-care facility to be at the centre of the outbreak.
"Unfortunately, multi-drug resistant organisms such as C. auris have become more prevalent among our highest risk individuals, such as residents in long-term care facilities," Dr Paul Byers told NBC.
According to preliminary CDC data, there were 5 clinical cases of Candida auris in 2022. In more populous states like California and Texas, there were 359 and 160 cases, respectively.
Nationwide there were 2,377 clinical cases in 2022, which would be a marked rise from the 1,471 cases in 2021.
Dr Lyman, told CBS News the rise "emphasises the need for continued surveillance, expanded lab capacity, quicker diagnostic tests, and adherence to proven infection prevention and control".
Other countries have also been seeing an increase in Candida auris cases.
Last year, the World Health Organization included it on its list of "fungal priority pathogens".
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What is gene-edited food and is it safe to eat?
The law has changed to allow gene-edited food to be developed and sold in England.
The government hopes the technology will boost jobs and improve food production, but safety and environmental worries mean it is not allowed in other parts of the UK.
What is gene-edited food?
For many years, farmers produced new varieties through traditional cross-breeding techniques.
They might, for instance, combine a big but not very tasty cabbage with a small but delicious one to create the perfect vegetable.
But this process can take years, because getting the hundreds of thousands of genes in cabbages to mix in just the right way to produce large but tasty offspring is a matter of trial and error.
Genetic methods remove the random element.
They let scientists identify which genes determine size and flavour, and insert them in the right places to develop the new variety much more quickly.
Which genetic techniques are used?
Genetic modification (GM), which has been common in most parts of the world for more than 20 years, though not in the European Union (EU).
GM involves adding genes to a plant's DNA from a different species of plant - or even an animal. It creates new varieties which could not have been produced through cross-breeding.
Cisgenesis, which is like GM, but involves adding genes from the same or very closely-related species, which the new rules will allow if the resulting crop is something that could have been produced through traditional cross breeding.
Gene-editing (GE), which is a much newer technique that lets scientists target specific genes. The new law lets plant breeders switch them on or off by removing a small section of DNA - again, provided the resulting crop could have been naturally produced.
When will gene-edited foods be available in the UK?
Brexit let the government introduce much lighter regulations for gene-edited crops in England than are in place across the EU.
But you will not see GE produce in shops straight away.
The technology is still relatively new, and it may take several years before new varieties are on sale. But they are on the way.
The legislation also opens the door to the sale of meat, eggs and dairy from gene-edited animals.
But MPs would have to approve this separately, because the government is still considering the potential impact on animal welfare. There is no clear timetable for when this might happen.
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Gene-edited pigs immune to lung disease were produced in Scotland
The new rules do not require GE foods to be labelled as such, because Westminster considers them no different to conventional produce.
So far, Scotland, Wales and Northern Ireland have not changed their laws on GE crops.
What gene-edited food will I be able to buy?
In Japan, you can already buy tomatoes rich in a chemical called GABA, which has a calming effect, and modified sea bream where more of the flesh is suitable for sushi.
A US firm is developing seedless blackberries and stoneless cherries.
In the UK, researchers have developed tomatoes that contain vitamin D. Scientists in Hertfordshire have also been experimenting with gene-edited wheat.
However, the food industry mainly wants to use GE technology to speed up the development of new varieties of current crops.
Firms also want to be able to tailor crops more precisely: producing starchier potatoes for crisp-makers, or protein-rich peas that do not taste like peas for use as a meat substitute.
Companies are also keen to introduce traits that improve yields, and to create varieties that are more resilient to climate change.
Are gene-edited foods safe?
Scientists insist that each of the three genetic techniques produces food that is safe to eat, and point out that all food is rigorously tested.
They argue that GM crops have been consumed by billions of consumers in North and South America and Asia for more than 25 years with no ill-effects.
However, concerns over health risks and the environmental impact have meant that neither GM nor GE crops can be commercially produced or sold in the EU, although there are some signs that this may change.
What are the safety concerns?
Many campaigners who are opposed to gene-edited foods make no distinction between these and those produced by the earlier GM technology.
They are worried that GE foods will not require additional testing, and fear the creation of new allergens or toxins.
They are also concerned about the impact GE crops could have on the environment.
However, scientists say that there is no evidence that GM crops have harmed human health or damaged ecosystems, and they expect the same to be true for GE crops.
The Westminster government believes that because gene-edited produce is indistinguishable from natural varieties, they will face less opposition than their GM equivalents.
Recent unpublished polling by YouGov for the Department for Food and Rural Affairs (Defra) backs this view, but a large minority remains opposed:
The polling also found that 78% were in favour of some environmentally-beneficial applications of GE, such as the reduced use of pesticides and herbicides.
But there was less support for the use of gene-editing in animals, over fears the technology might cause suffering.
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Berlin va acquérir 100 blindés Boxer de conception germano-néerlandaise auprès de… l’Australie
par Laurent Lagneau · 23 mars 2023
Initialement, le programme de véhicule de combat d’infanterie « Boxer » aurait dû être mené dans le cadre d’une coopération européenne associant la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Seulement, Paris et Londres décidèrent de s’en retirer à l’aube des années 2000, ce qui donna lieu, côté français, au développement du Véhicule blindé de combat d’infanterie [VBCI], confié à Nexter. Quant aux Britanniques, ils changèrent d’avis… en 2019, avec la commande d’un total de 623 exemplaires.
Quoi qu’il en soit, l’Allemagne et les Pays-Bas ont continué le développement du Boxer au sein du consortium ARTEC [ARmoured vehicle TEChnology], formé par Krauss-Maffei Wegmann, Rheinmetall MAN Military Vehicles et Rheinmetall Military Vehicles Nederland. Depuis, l’armée néerlandaise en a acquis 200 exemplaires [livrés entre 2013 et 2018] et la composante terrestre [Heer] de la Bundeswehr en comptait 405 unités en juin 2021, dont 256 en version transport de troupe et 72 en version sanitaire.
Par ailleurs, l’ARTEC Boxer a connu quelques succès à l’exportation, avec notamment la Lituanie [88 exemplaires] et, surtout, l’Australie, qui, en 2018, dans le cadre de son programme LAND 400 Phase 2, notifia à Rheinmetall une commande 211 blindés en version CRV [reconnaissance au combat] pour 3,3 milliards d’euros.
Depuis, les 25 premiers Boxer CRV, fabriqués en Allemagne, ont été livrés à l’Australian Army. Quant aux 186 restants, ils doivent être produits par Rheinmetall à Brisbane, dans l’État du Queensland, « avec de l’acier australien ». Et cette production a d’ailleurs commencé le 21 mars.
Mais l’usine de Brisbane ne produira pas des Boxer CRV uniquement destinés à l’Australian Army.
En effet, ce 23 mars, le ministère allemand de la Défense a fait part de son intention de lancer une coopération avec son homologue australien afin d’acquérir 100 Boxer dotés d’une tourelle de 30 mm. Des négociations portant sur les aspects juridiques et commerciaux de cette commande vont être lancées prochainement.
Selon Berlin, ces véhicules produits en Australie remplaceront les blindés Wiesel 2 de la Bundeswehr… Wiesel 2 qui ne « boxe » pourtant pas dans la même catégorie puisqu’il affiche une masse de seulement quatre tonnes, soit sept à huit fois moins que le Boxer quand il est en ordre de combat.
Le gouvernement australien est « enthousiasmé par la perspective de produire des Boxer pour l’armée allemande à Brisbane […] dans le cadre de ce qui pourrait être l’un des plus importants contrats d’exportation d’armement pour l’Australie », a commenté Pat Conroy, ministre délégué aux industries de défense.
À Berlin, on précise que l’objectif est que la Bundeswehr puisse recevoir ces Boxer à partir de 2025.
« Afin de respecter cet échéancier serré, l’approbation parlementaire sera obtenue dès que le contrat sera prêt. Le projet doit être financé par le fonds spécial de la Bundeswehr », a indiqué le ministère allemand de la Défense. Et d’ajouter : « Cette coopération […] est un signe visible de la coopération de confiance entre l’Allemagne et l’Australie ».
Opex 360
Des aviateurs ukrainiens sont en France pour suivre des stages de survie en cas d’éjection
par Laurent Lagneau · 23 mars 2023
Lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a réaffirmé que la livraison de Mirage 2000C à l’Ukraine n’était pas un « tabou politique » [« pourquoi exclure une arme plus qu’une autre car c’est ce qu’ont fait de l’avion qui est défensif ou offensif », a-t-il dit]… mais que ce n’était pas la priorité du moment, les forces ukrainiennes ayant surtout besoin de capacités en matière de défense sol-air et de munitions, notamment d’obus de 155 mm.
En outre, a aussi souligné M. Lecornu, la question des Mirage 2000C porte un enjeu de « faisabilité technique et opérationnelle » étant donné qu’il faudrait « plusieurs mois de formation », tant pour les pilotes que les mécaniciens, pour que la force aérienne ukrainienne puisse les mettre en oeuvre. Et c’est sans compter sur le maintien en condition opérationnelle [MCO], « redoutablement complexe », et la nécessité de disposer des infrastructures adéquates.
Cependant, dans son édition du 23 mars, le quotidien Le Figaro affirme que, depuis un mois et demi, des aviateurs ukrainiens – une trentaine – suivent une formation « accélérée » à Mont-de-Marsan [?]et à Nancy afin d’apprendre à piloter des Mirage 2000. « La France veut se garder toutes latitudes. Si un jour la décision politique est prise, il faudra que les pilotes soient formés », a confié une source « proche du dossier ».
Depuis l’été dernier, la base aérienne [BA] 133 de Nancy-Ochey abrite des Mirage 2000B [biplace], mis en oeuvre par l’Escadron de chasse 2/3 Champagne pour la formation des pilotes de Mirage 2000D et de Mirage 2000-5. Aussi, la présence de pilote ukrainien en Lorraine ne serait donc pas surprenante… Du moins si ce qu’avance Le Figaro est exact. En revanche, on voit mal ce que la BA 118 de Mont-de-Marsan vient faire dans cette affaire, même si, par le passé, elle a accueilli des pilotes étrangers venus en France pour prendre en main le Rafale.
Quoi qu’il en soit, ce 23 mars, le ministère des Armées a confirmé la présence d’aviateurs ukrainiens en France… mais pas leur formation sur Mirage 2000.
« Nous formons des équipages ukrainiens en France notamment à la défense sol-air et à la survie au cas où leur appareil serait abattu », a en effet précisé le général Yann Gravêthe, directeur par intérim de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense [DICoD], lors du point presse hebdomadaire du ministère des Armées. « Nous ne formons pas de pilotes ukrainiens, ni au pilotage, ni à l’usage de système d’armes », a-t-il insisté.
Pour rappel, la France a livré à l’Ukraine deux systèmes de défense aérienne à courte portée Crotale NG, prélevés dans l’inventaire de l’armée de l’Air & de l’Espace. Et elle s’apprête à fournir un système Sol-Air Moyenne Portée Terrestre [SAMP/T ou Mamba] dans le cadre d’une coopération avec l’Italie, où, par ailleurs, des opérateurs ukrainiens suivent actuellement une formation. Enfin, les forces ukrainiennes ont aussi reçu des missiles anti-aériens MISTRAL.
Quant au stage de survie évoqué par le général Gravêthe, il relève du « Centre de formation à la survie et au sauvetage » [CFSS], établi sur la BA 120 de Cazaux. Après une partie théorique, celui-ci se termine avec une phase « pratique » de quarante-huit heures.
« Après une seconde nuit passée sur le terrain, [les stagiaires] seront récupérés par un groupe de récupération au sol afin d’être exfiltrés, par voie aérienne ou par voie terrestre. Le scénario va alors prendre une nouvelle tournure, [ils] seront capturés. Aux mains de l’ennemi, ils devront faire face à une période d’interrogatoire. Cette phase [leur] permet de se préparer à la charge psychologique qu’ils pourraient endurer en cas de capture au combat », détaille l’armée de l’Air & de l’Espace au sujet de stage.
Photo : mission de recherche et sauvetage au combat lors de l’exercice Orion – Cédric Guerdin / armée de l’Air & de l’Espace
Opex 360
La Slovaquie va acquérir 12 hélicoptères d’attaque américains AH-1Z à des conditions très avantageuses
par Laurent Lagneau · 23 mars 2023
Ayant retiré du service ses avions de combat MiG-29 en août 2022 pour les livrer à l’Ukraine, la Slovaquie doit désormais compter sur l’aide de la Pologne et de la République tchèque pour assurer la protection de son espace aérien, dans l’attente de la livraison des 14 F-16 « Viper » qu’elle a commandés auprès du groupe américain Lockheed-Martin.
Cependant, Bratislava est sur le point d’obtenir d’autres « Viper »… en l’occurrence des hélicoptères d’attaque Bell AH-1Z. En effet, le 21 mars, le ministre slovaque de la Défense, Naroslav Nad, a fait savoir que Washington venait de proposer une vente de 12 appareils de ce type, à des conditions très avantageuses.
Ainsi, la Slovaquie n’aurait à payer que 340 millions de dollars pour ces hélicoptères, dans le cadre d’un accord d’une valeur globale de 1 milliard de dollars, cette somme prenant en compte la fourniture de 500 missiles AGM-114 Hellfire ainsi que la formation des équipages et des techniciens slovaques. Les 660 millions de dollars restants seraient ainsi pris en charge par les États-Unis, via leur « Military Assistance Program », a indiqué M. Nad.
La facture pourrait encore être moins élevée pour Bratislava puisque l’Union européenne [UE] apporterait un financement de 213 millions de dollars [200 millions d’euros] pour compenser le don des MiG-29 à l’Ukraine.
« Pour 13 vieux MiG […] et une petite partie du système [anti-aérien] KUB PVO, nous avons une offre d’environ 660 millions sous forme d’hélicoptères neufs avec tous les accessoires et beaucoup de missiles sophistiqués et environ 200 millions provenant de la Facilité européenne pour la paix pour les MiG et 50 millions pour le système KUB », a résumé le ministre slovaque. « Le montant total de l’indemnisation dépassera donc 900 millions d’euros. Cela s’appelle défendre les intérêts nationaux et augmenter les capacités de défense du pays comme jamais auparavant. Merci! », a-t-il conclu.
À noter que, l’an passé, la République tchèque avait aussi bénéficié d’une aide similaire de la part des États-Unis, ceux-ci lui ayant promis six AH-1Z Viper supplémentaires [en plus des quatre exemplaires qu’elle avait déjà commandés], dans le cadre du programme Excess Defense Articles [EDA]. À l’époque, Prague venait n’annoncer son intention de se procurer 24 chasseurs-bombardiers F-35A.
Pour rappel, l’AH-1Z Viper peut être armé d’une mitrailleuse de type Gatling à contacteur électrique M197 montée dans une tourelle, de roquettes Hydra 70 ou APKWS II, de missiles air-air AIM-9 Sidewinder et de 4 lanceurs M272 pouvant tirer jusqu’à 16 missiles air-sol AGM-144 Hellfire. Et depuis peu, il est en mesure d’emporter le missile AGM-179A JAGM [Joint Air-to-Ground Missile].
BBC
Cheers and applause as Uganda passes new bill banning identifying as LGBT
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Uganda's parliament has passed a new law which criminalises identifying as LGBT, and threatens them with 10 years in jail.
Musa Ecweru, MP for Amuria District, addressed lawmakers, saying homosexuals will have "no space in Uganda".
It is the latest sign of rising homophobia in a country where homosexual acts are already illegal.
Activists and LGBT people in Uganda have said that anti-homosexuality sentiment in the country is exposing them to physical and online violence, and that the bill may have far-reaching consequences for Ugandans in general.
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Opex 360
Les forces russes déstockent de vieux chars T-54, produits dans les années 1950
par Laurent Lagneau · 22 mars 2023
Pour le moment, et même si, selon le renseignement britanniques, les forces russes auraient l’intention de le déployer, le T-14 Armata, censé marquer une rupture technologique par rapport aux chars qu’elles ont précédemment mis en service, n’a toujours pas fait son apparition en Ukraine… Ce qui n’est pas le cas du T-62, dont de nombreux exemplaires [191 selon les estimations] furent déployés dans la région de Zaporijjia [annexée depuis par la Russie] à partir de mai 2022.
Produits dans au début des années 1960, les T-62 avaient progressivement été remplacés par les T-72, mis en service lors de la décennie suivante. Cependant, ce n’était pas la première fois que l’armée russe les engageait dans des combats : ce fut le cas en Afghanistan, en Tchétchénie et, plus récemment, Géorgie [août 2008].
Cela étant, il a récemment été rapporté, sur la foi de vidéos diffusées via les réseaux sociaux, que l’armée russe venait de remettre en service des véhicules blindés de transport de troupe BTR 50 encore plus anciens puisque leur conception remonte au début des années 1950. Même chose pour le canon antiaérien automoteur ZSU-23-4 Shilka, autrefois utilisé par l’Armée rouge.
Mais la liste ne s’arrête pas là. En effet, d’autres images suggèrent que l’armée russe vient de déstocker des chars T-54 [et T-55], conçus juste après la Seconde Guerre Mondiale, sur la base du T-34, lequel joua un rôle essentiel contre les troupes nazies.
En effet, des T-54 ont été filmés alors qu’ils étaient transportés par chemin de fer depuis le Kraï du Primori [extrême-orient russe], où est implantée la 1295e base de réparation et de stockage de chars. Les T-62 précédemment envoyés en Ukraine en provenaient…
Russian T-54 tanks on their way to Ukraine. pic.twitter.com/DlED37q6qa
— Clash Report (@clashreport) March 22, 2023
Pour le moment, la destination de ces T-54 n’est pas connue. Mais il est probable qu’ils soient prochainement déployés dans les régions ukrainiennes actuellement sous contrôle russe.
Selon les analystes de la Conflict Intelligence Team [CIT, une organisation russe indépendante], deux modèles du T-54 auraient été déstockés : le T-54-3, produite entre 1952 et 1953 et dotée d’une nouvelle tourelle, ainsi que d’un viseur téléscopique TSh-2-22, ainsi que le T-54B, sortie en 1957, avec un canon rayé D-10T2S de 100 mm, un stabilisateur STP-2 Tsiklone et un viseur infrarouge.
Évidemment, il peut toujours être utile de déstocker de vieux chars [sinon, l’armée russe ne le ferait pas…]. Cependant, le cas des T-54 présente plusieurs inconvénient : leur blindage est insuffisant [alors que le Royaume-Uni a indiqué qu’il fournirait des obus perforants à uranium appauvri avec les 14 Challengers 2 promis à l’Ukraine] et ils sont dépourvus de conduite de tir et d’ordinateur balistique. En outre, le système de stabilisation de leur canon n’est pas à la hauteur… Et sans parler des munitions de 100 mm qu’ils utilisent… ou encore de leur état mécanique, ces chars ayant l’âge de leurs durites.
À noter, cependant, que l’armée ukrainienne utilise également des chars de conception aussi ancienne, à savoir des M55S qui, fournis par la Slovénie, dont dérivés du T-55 soviétique, dont la production débuta à partir de 1958. Mais à la différence des T-54/55 russes, ils furent modernisés dans les années 1990 et reçurent un canon canon L7/M68 de 105 mm [à la place de celui de 100 mm], d’un ordinateur de contrôle de tir et d’une nouvelle motorisation.
BBC
Johnson's questionable comments on Partygate scandal
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The Commons Privileges Committee will quiz former prime minister Boris Johnson on Wednesday. They'll ask if when he made these comments, he inadvertently, recklessly or intentionally misled Parliament.
Mr Johnson accepts that some of his statements about lockdown parties at Downing Street turned out to be incorrect, but insists that he did not mislead MPs on purpose.
Video journalist: Thomas Mason
Opex 360
Barkhane : Des opérateurs de drones Reaper armés ont reçu la Croix de la valeur militaire pour la première fois
par Laurent Lagneau · 22 mars 2023
Il y a quelques années, l’US Air Force peinait à trouver suffisamment de spécialistes pour mettre en oeuvre ses drones MQ-9 Reaper et RQ-4 Global Hawk. En effet, compte-tenu du rythme opérationnel [notamment lors des engagements en Afghanistan et en Irak], cette filière était alors perçue comme une voie de garage, les promotions étant plutôt rares, faute de pouvoir disposer de temps pour préparer les examens pour espérer atteindre le grade supérieur.
Un autre frein au recrutement était lié au manque de reconnaissance des opérateurs de drones. Et cela tenait au fait que, mettant en oeuvre des drones depuis le Nevada, à plus de 11’000 km des zones d’action, ils ne risquaient pas leur vie, contrairement à leurs camarades engagés sur des théâtres d’opérations. D’ailleurs, le Pentagone dut reculer quand il proposa de créer, à leur intention, une médaille devant avoir un rang égal, si ce n’est supérieur, à celles destinées à distinguer les militaires ayant connu l’épreuve du feu.
En France, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] a jusqu’ici réussi à éviter de tels écueils. D’abord, les équipages de drone MQ-9 Reaper sont engagés au plus près de la zone d’action. Ainsi, ils ont été « projetés » au Niger, dans le cadre de l’opération Barkhane, désormais terminée. En outre, mais cela va changer à l’avenir, après la création d’une filière de télé-pilotes « ab initio », les pilotes de drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] sont généralement issus du personnel navigant, pourvu qu’ils aient au moins la qualification de sous-chef de patrouille.
Quant à la reconnaissance, les « équipages » de drones sont éligibles aux mêmes distinctions que leurs camarades.
Ainsi, le 21 mars, sur la base aérienne 709 de Cognac, et pour la première fois depuis que l’AAE met en oeuvre des drones MALE armés au sein de la 33e Escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque [ESRA], trois membres d’équipages de Reaper se sont vus remettre la Croix de la valeur militaire [CVM] au titre de leurs actions durant l’opération Barkhane.
« La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ensemble des unités de la base aérienne et a mis à l’honneur des aviateurs qui se sont particulièrement distingués lors de missions de guerre en opérations extérieures, les récompensant pour leurs actions exemplaires au Sahel », a ainsi souligné le ministère des Armées.
Le général Stéphane Mille, le chef d’état-major de l’AAE [CEMAAE], qui a évoqué des « actions décisives » au Sahel, a ainsi remis la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze à deux capitaines, l’un en tant que télépilote de Reaper, l’autre en qualité de « commandant d’escadrille et de coordinateur tactique ». La troisième médaille a été rémise par le général Vincent Coste, le commandant de la Brigade aérienne de l’aviation de chasse [AAC] à la capitaine « Lysiane », également coordinateur tactique.
Pour rappel, un « équipage » de drone MQ-9 Reaper se compose d’un pilote, d’un opérateur « capteur », d’un coordinateur tactique [qui est, en quelque sorte, le « chef d’orchestre » de la mission] et d’un opérateur « images ».
Le communiqué du ministère des Armées ne précisé la nature des actions qui ont valu à ces trois officiers la Croix de la valeur militaire… En outre, l’AAE et l’État-major des armées [EMA] sont discrets sur les missions effectuées par les Reaper au Sahel. Cependant, dans son dernier numéro, le magazine Raids a pu obtenir quelques chiffres restés longtemps sous le boisseau.
Ainsi, depuis décembre 2019, les Reaper engagés dans l’opération Barkhane ont largué 181 bombes guidées laser GBU-12, ce qui représente la « moitié des frappes aériennes françaises ». Et, depuis leur déploiement à Niamey, en 2014, ils ont « accumulé 55’000 heures de vol ».
« Armés depuis 2019, les Reaper assurent des missions de surveillance, reconnaissance, renseignement en temps réel, appui aérien, frappe de précision, protection de site ou encore, coordination des moyens aériens. Les drones sont indispensables à la réalisation des missions aériennes », a rappelé le ministère des Armées.
Valeurs Actuelles
VA+ agressé : derrière la violence gratuite, l’inquiétude des journalistes de droite
Au début des années 2000, l’écrivain Marc Dugain achevait son roman phare, Heureux comme Dieu en France. Deux décennies ont passé. La France s’est archipellisée, le sectarisme en a profité pour proliférer. A tel point que la maxime mériterait d’être actualisée. “Malheureux comme un journaliste de droite en France” sied mieux à l’époque. En 2023, l’adage prend même tout son sens. Baudouin Wisselmann a créé VA+, la chaîne Youtube de Valeurs actuelles, en 2019. Il y a quelques semaines, il se rend, accompagné de son cadreur, à Saint-Etienne. Déclassement économique, insalubrité, insécurité… Depuis plusieurs années, la commune de la Loire, classée parmi les plus pauvres de France, est à la dérive. Symbole de cette agonie ? Le quartier de Beaubrun-Tarentaize. En 2014, Le Monde publiait un article intitulé Saint-Etienne, capitale des taudis, avec, pour illustration, la photographie d’un immeuble vétuste de ce ghetto, détruit depuis lors. De vitrines baissées en commerces qui mettent la clé sous la porte, les habitants déplorent un quartier à l’abandon, délaissé par les pouvoirs publics. « A Beaubrun-Tarentaize vit une population aux revenus modestes, qui subit de plein fouet les conséquences de la mondialisation, et qui s’inquiète de la fermeture de nombreux commerces, confie Baudouin Wisselmann. Alors, logiquement, on décide d’interviewer des Stéphanois pour avoir leur ressenti sur la situation. »
🔴 « Tu vas frapper un journaliste ? »
– « Oui je m’en fous »
À Saint-Étienne, @Baudouin_wissel et notre cadreur ont été pris à partie par des militants de gauche peu soucieux de la liberté de la presse.
Reportage disponible sur @VAplus_ : https://t.co/5QnYQKl6U2 pic.twitter.com/PsPn1A7Ty3
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) March 17, 2023
Ce qui en agace certains. Plus particulièrement ce groupe de quadragénaires, capuches sur la tête, style altermondialiste, qui suit nos journalistes depuis plusieurs minutes. « On les avait déjà remarqués, mais on n’y prêtait peu attention, on pensait qu’ils étaient inoffensifs. Alors qu’on revient vers le centre-ville pour interroger une habitante, l’un d’eux lance : ne répondez pas, c’est des fachos ! Wesh les FAF ! » L’anathème, éculé, n’atteint plus Baudouin depuis longtemps. Le chef de VA+ tente de nouer un dialogue. « Viens discuter ! T’es stressé ? » En vain. En guise de réponse, l’un des opposants enfile un masque Covid. Avec ce tissu, il fait coup double : il sait qu’il échappe à la fois au débat et à la caméra. Un autre en profite pour faire valser la bonnette VA+. « Un classique. On est devenus champions du monde de ramassage de bonnettes » , ironise notre journaliste. Si seulement l’offensive s’était arrêtée là. La situation s’envenime. Les militants anticapitalistes décrètent l’équipe de VA+ persona non grata. L’un deux crache sur Baudouin. Qui décide de riposter. Les deux opposants en viennent aux mains. Ils sont seulement séparés in extremis par deux passants. « On n’a pas déposé de plainte car il n’y pas de blessure ni d’ITT, mais il y a un préjudice moral. Je suis père de famille, la question de la sécurité se pose. »
Pour l’heure, VA+ sillonne la France sans garde du corps. Le jeune média a appris à grandir avec le dogmatisme de ses contradicteurs. Quoi qu’il en coûte. « C’est devenu notre quotidien depuis que notre chaîne a du succès [371 000 abonnés sur YouTube] », admet Baudouin Wisselmann.
Censure et intimidations
Les exemples sont légion. Comme ce jour de novembre 2021, dans les rues de Lyon. L’insécurité gangrène le quartier de la Guillotière. L’enclave lyonnaise est même devenue, à coup de cambriolages et de banditisme, une zone de non-droit au sein de la ville des frères Lumière. Alors VA+ décide de passer au peigne fin les environs. Alors qu’Armel de Marsac sonde des habitants du quartier, aux mains des trafiquants de drogue et des caïds, quelques membres du collectif la Fourmi Rouge l’observent, le scrutent. Rapidement, ils le prennent en filature. Durant de longues minutes, une sorte de course-poursuite s’engage. Les militants finiront par jeter l’éponge. Bis repetita à Marseille quelques mois plus tard. Une poignée de racailles l’invectivent dans la rue. « A titre personnel, j’ai déjà été pris à partie à Lille et Villepinte par des militants d’extrême-gauche. Ils nous ont pris notre bonnette, à chaque fois avant des meetings d’Eric Zemmour », rappelle Baudouin Wisselmann. Anne-Lorraine Rousseau, ex-journaliste de VA+, est bousculée alors qu’elle couvre une manifestation. « La gauche militante ne supporte pas qu’on fasse notre travail. Alors il décident de tout mettre en œuvre pour l’entraver ».
Angles modifiés, quartiers sciemment évités, questions retoquées… Pour sauver sa peau, VA+ est contraint de se brider, voire de se censurer. Quid du microcosme journalistique ? La corporation semble s’habituer à ces dérives… lorsqu’elles touchent des journalistes de droite. Alors que les agressions de journalistes de France 3 ou BFMTV sont copieusement relayées dans la presse, les prises à partie par des militants féministes et antifa de Jordan Florentin (Boulevard Voltaire), en mars, et de Maud Koffler (ex-Livre-Noir), fin 2021, sont elles passées sous silence. « Après la publication de vidéo de mon agression sur Instagram, j’ai reçu des messages de soutien de quelques confrères, mais en perso seulement, déplore Baudouin Wisselmann. Comme si beaucoup d’entre eux ne souhaitaient pas s’exposer par peur d’éventuelles représailles. » 2023, ou craintif comme un journaliste en France ?
Pour consulter le reportage intégral sur le délabrement de Saint-Etienne, rendez-vous sur l’offre Rejoindre de VA+
BBC
The 'dear' friendship of Putin and Xi... in 62 seconds
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Russia's Vladimir Putin has welcomed China's Xi Jinping to Moscow, as part of a two day visit.
Appearing in front of cameras, the leaders called each other "dear friend". However, the relationship between the two countries has not always been so positive.
BBC Russia editor Steve Rosenberg and China correspondent Stephen McDonell examine the complex history between the two presidents and question what the future holds for the nations.
Video by James McFadden and Suneil Asar.
Opex 360
Un commandement territorial de l’armée de l’Air et de l’Espace va être créé sur la base de Bordeaux-Mérignac
par Laurent Lagneau · 22 mars 2023
Dans le cadre du plan Altaïr, dévoilé en 2022, la Brigade des Forces spéciales Air [BAFSA], la Brigade aérienne d’appui et de projection [BAAP] et la Brigade aérienne de l’aviation de chasse [BAAC] ont quitté le giron du Commandement des force aériennes [CFA] pour être ratachées directement au chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace [CEMAAE].
« Cette évolution supprime un échelon hiérarchique, simplifie le dialogue et accélère la prise de décision et les arbitrages par le niveau central », a ainsi récemment justifié le général Vincent Coste, l’actuel « patron » de la BAAC, laquelle devrait bientôt assumer la responsabilité des systèmes de défense sol-air, lesquels relèvent actuellement de la Brigade aérienne du contrôle de l’espace [BACE] et de la Brigade aérienne des systèmes d’armes et de la logistique [BASAL].
Cela étant, son périmètre s’étant réduit avec ces mouvements, le CFA va donc disparaître pour être remplacé par un « Commandement territorial de l’armée de l’Air et de l’Espace » [CTAAE]. Cette réforme se concrétisera en septembre 2023, sur la base aérienne [BA] 106 de Bordeaux-Mérignac.
Pour rappel, le CFA a fait l’objet de plusieurs réformes au cours de ces dernières années. En 2016, il avait ainsi fusionné avec le le Commandement du soutien des forces aériennes [CSFA] à l’occasion de son arrivée sur la BA 106, en provenance de la BA 102 de Dijon Longvic, dont la fermeture était alors programmée.
Quoi qu’il en soit, ce CTAAE sera « une des clés de voûte » qui permettra à l’armée de l’Air et de l4espace de « rester au rendez-vous des opérations », assure le ministère des Armées, via un communiqué diffusé ce 22 mars. Et d’ajouter : « Défense-sécurité, protection défense, appui au fonctionnement des bases aériennes, coordination technico-logistique ou encore rayonnement territorial » relèveront désormais de sa responsabilité.
Ce nouveau commandement s’inscrira dans le « sillon de son prédécesseur en étant étant responsable de la coordination technico-logistique et de l’appui au déploiement », poursuit le ministère des Armées. Et la nouveauté sera que ce CTAAE prendra la « responsabilité opérationnelle sur le champs ‘protection-défense’ et dans « son rôle fondamental d’appui de proximité au profit des bases aériennes, de leurs unités et de leur personnel ».
En outre, le CTAAE se verra confier le « pilotage et la gestion » des missions auxquelles prennent part les aviateurs sur le territoire national, comme Sentinelle et Hephaistos [lutte contre les feux de forêt].
Photo : Pompier de l’Air – La Brigade des Pompiers de l’Air restera sous la tutelle du CTAAE © AAE
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Pour gagner du temps, les États-Unis vont livrer une ancienne version du char Abrams à l’Ukraine
par Laurent Lagneau · 22 mars 2023
Après plus d’un an de guerre, les chars mis en oeuvre par l’armée ukrainienne, de conception soviétique, sont « rincés ». Récemment, un chef de peloton a récemment confié au journal Kyiv Independant qu’il était de plus en plus difficile de faire fonctionner les T-64 restants de son unité, faute de moyens pour les réparer.
« Nous avons des situations où 3 à 5 chars sortent pour contrer une offensive et 2 à 3 d’entre eux ne tirent pas », a ainsi déclaré cet officier. « Aujourd’hui, ça pourrait bien marcher, ça démarre, tout va bien. Et demain ça s’éteint et on ne peut pas tirer », a-t-il ajouté. Un autre militaire ukrainien a dit la même chose à franceinfos. « Ce sont des engins [les T-64] des années 1970. Ils tombent souvent en rade », a-t-il dit, ajoutant qu’il « n’aurait pas assez de quatre heures pour faire la liste de toutes les pannes possibles ».
Le retour des beaux jours étant propice à de nouvelles offensives d’ampleur, il est donc urgent pour l’armée ukrainienne de se mettre en ligne de nouveaux chars. D’où la demande de Kiev auprès de ses partenaires occidentaux pour en obtenir.
Si la France a décidé de livrer des chars légers AMX-10RC, le Royaume-Uni livrera 14 Challenger 2, prélevés dans l’inventaire de la British Army. Mais l’aide la plus substantielle sera fournie par la « coalition Leopard », qui s’est engagée à envoyer une centaine de Leopard 2 en Ukraine [plus de 150 chars, selon Lloyd Austin, le chef du Pentagone]. Et ceux-ci sont en train de se déployer progressivement.
Quant aux États-Unis, et alors que le chancelier allemand, Olaf Scholz, venait d’autoriser la « réexportation » de Leopard 2 vers l’Ukraine, ils firent la promesse de livrer 31 M1A2 Abrams à l’armée ukrainienne… Mais dans l’immédiat étant donné qu’il fallait produire ces chars, ceux-ci devant être dans une configuration différente de celle utilisée par l’US Army.
Cependant, et afin de répondre plus rapidement aux besoins de l’armée ukrainienne, le Pentagone a finalement changé son fusil d’épaule… Le 21 mars, son porte-parole, le général Pat Ryder, a en effet annoncé que les États-Unis fourniront à l’Ukraine « le modèle M1A1 du char Abrams », dont près de 5000 furent livrés à l’US Army entre 1985 et 1992. « Cela « nous permettra d’accélérer considérablement les calendriers de livraisons et de fournir cette capacité importante à l’Ukraine d’ici à l’automne de cette année », a-t-il précisé.
Cela étant, celui-ci n’a rien dit au sujet des capacités dont disposeront ces chars, si ce n’est qu’elles seront « similaires » à celles du M1A2.
L’un des enjeux porte sur la chaîne logistique à mettre en place pour permettre à l’armée ukrainienne d’utiliser les chars américains, ceux-ci étant très gourmand en pétrole, avec leur turbine Honeywell AGT1500 de 1500 ch, laquelle « tourne » au carburant aéronautique, voire avec du gazole. Un autre concerne la formation des équipages et des techniciens ukrainiens, celle-ci prenant du temps.
Quoi qu’il en soit, le vrai défi pour l’armée ukrainienne sera de faire cohabiter des modèles différents de chars [Leopard 1, Leopard 2, M1A1 Abrams, Challenger 2, sans oublier les T-72 et autres T-64].
« Nous serons obligés pour chaque type d’engin d’organiser une gestion spécifique des pièces détachées, avec des stocks, des munitions et du personnel formés pour les réparer et les utiliser. […] Les Abrams sont différents des Leopard et si dans une brigade, il y a trop de variété, ça peut être tellement compliqué que l’on pourrait perdre en efficacité », a ainsi prévenu Orest Firmaniuk, officier de presse de la 1ère brigade blindée ukrainienne.
Valeurs Actuelles
[Vidéo VA+] Le village de Bélâbre se déchire autour de l’installation de migrants
A l’initiative du collectif Non au CADA à Bélâbre, une centaine de locaux, et de soutiens venus à l’appel du parti Reconquête se sont rassemblés sur la place de l’église afin de faire entendre leurs revendications au maire, qui fait aujourd’hui la sourde oreille. Les habitants, inquiets des répercussions sécuritaires que pourrait causer l’accueil de ces 38 migrants dans un bâtiment de taille modeste et dans un village tranquille, s’opposent fermement au projet, et réclament au maire l’organisation d’un référendum local sur la question. Le seul épicier du village a d’ors et déjà annoncé qu’il partirait ailleurs si jamais le projet devait aboutir.
En opposition à ces villageois, d’autres habitants soutenus par des militants d’extrême-gauche venus de toute la région (notamment à l’appel de l’organisation Extinction Rebellion Poitiers) se sont réunis place de la mairie en faveur de l’accueil de ces migrants derrière une banderole « Bélâbre Généalogique ». Ils soutiennent le projet initié par l’association Viltaïs, organisation pourtant pointée du doigt par la Cour des comptes à cause du train de vie démesuré de ses dirigeants. Le cortège s’est finalement approché de la place de l’église sous l’étroite surveillance des 84 gendarmes déployés afin de sécuriser les manifestations. Quelques échanges tendus ont eu lieu, sans néanmoins dégénérer vers la violence.
Des activistes ont néanmoins réussi à déjouer la vigilance des gendarmes et ont saboté le matériel de sonorisation apporté par les anti-CADA en sectionnant le câble d’alimentation. Une méthode d’intimidation qui n’a pas refroidit les opposants au centre d’accueil, qui se sont finalement réunis à quelques dizaines de mètres plus loin sur le perron de l’Eglise afin de prononcer quelques uns des discours, sans micro.
Marie-Odile Trusch, bélâbraise d’un âge honorable et porte-parole du collectif, n’a elle pas pu s’exprimer et a dû attendre le calme d’une conférence de presse organisée à l’écart du raffut des militants immigrationnistes pour dénoncer les diverses menaces, insultes, et autres diffamations subies par les membres du collectif, parfois par voie de presse.
Une manifestation locale, qui a eu une répercussion nationale, grâce à la venue du très médiatique avocat Pierre Gentillet, originaire d’une commune située à une trentaine de kilomètres de là et qui accueille déjà des demandeurs d’asile dont l’intégration ne semble pas avoir été aussi idyllique que semblent vouloir le présenter les pouvoirs publics.
« Battez-vous pour #Belabre » ! Discours de @Pierre_GTIL en soutien aux manifestants contre l’ouverture d’un centre pour demandeurs d’asile dans le village. Reportage à venir sur @Valeurs pic.twitter.com/MY9WJ1YkOt
— Jonathan Moadab (@MoadabJ) March 11, 2023
Les habitants du village ont fourni une contre-proposition au maire pour racheter la chemiserie pour en faire une entreprise tournée vers l’avenir et le web3. Bien qu’enclavée, cette commune du Berry dispose en effet d’un accès à la fibre optique.
Opex 360
Le futur blindé Ajax de la British Army devrait entrer en service en 2025, soit avec huit ans de retard
par Laurent Lagneau · 21 mars 2023
Notifié en 2014 à la filiale britannique du groupe américain General Dynamics Land Systems [GDLS UK] pour environ 4,5 milliards d’euros, le programme Scout SV, lancé pour remplacer les blindés CVR(T) de la British Army, aurait dû se concrétiser rapidement. En effet, les premiers véhicules blindés de combat « Ajax » [sur les 589 commandés] étaient attendus en 2017. Seulement, c’était sans compter sur les impondérables…
Pour rappel, développé à partir de l’ASCOD 2, l’Ajax a été imaginé pour le combat infovalorisé [ou collaboratif], ce qui suppose l’intégration de nombreux capteurs et autres systèmes de communication. Quant à son armement, il repose essentiellement sur une tourelle équipée d’un canon CT40 de 40 mm, utilisant des munitions téléscopée. Le souci est que cela s’est traduit par une prise de poids trop importante pour le châssis, celui-ci ayant été conçu pour un véhicule de 20 à 30 tonnes.
Résultat : lors des premiers essais, il est apparu que l’Ajax ne pouvait pas rouler à plus de 30 km/h sans être sujet à des vibrations « excessives » et bruyantes. Tellement bruyantes que les militaires britanniques chargés des évaluations ont dû faire tester leur audition [et certains seront d’ailleurs indemnisés pour des troubles de l’audition…]. Des soucis de mobilité furent également mis en lumière, le blindé étant par exemple incapable de faire une marche arrière sur des objets de 20 cm de haut.
À plusieurs reprises, le ministère britannique de la Défense [MoD] décida d’interrompre les essais de l’Ajax « pas mesure de sécurité »… et de suspendre les paiements dus à GDLS UK tant que ces problèmes ne seraient pas réglés. Dans le même temps, certains n’hésitèrent pas à parler de « fiasco ». Et pour cause : en février 2022, l’Infrastructure and Projects Authority classa ce programme parmi ceux à « risque », alors qu’il affichait déjà un retard de cinq ans. En outre, le National Audit Office [NAO] y alla de ses critiques, celui-ci ayant concentré ses flèches sur la façon dont fut géré ce programme [exigences du cahier des charges trop nombreuses et évoluant au fil du temps, insuffisance des contrôles, notamment de la qualité, etc].
Quoi qu’il en soit, GDLS a, semble-t-il, trouvé les solutions pour remettre l’Ajax sur de bons rails. En tout cas, c’est ce qu’a récemment assuré Phebe Novakovik, sa Pdg, tout en disant s’attendre à une reprise des paiements du MoD d’ici la fin du premier semestre 2023, « compte tenu de la maturité du véhicule et de la situation du programme ».
Et cela vient d’être confirmé par Alex Chalk, le secrétaire d’État chargé des achats du MoD. « Les progrès s’étant poursuivis lors des essais de l’Ajax, le ministère de la Défense confirme les dates de mise en service révisées et la reprise des paiements à General Dynamics », a-t-il fait savoir, le 20 mars.
« Compte tenu des progrès satisfaisants, le MoD reprendra les paiements ce mois-ci, en commençant par un versement de 480 millions de livres sterling. Cela représente environ la moitié de ce qui a été retenu depuis décembre 2020. Le redémarrage des paiements à General Dynamics reflète le fait que le programme continue de retrouver une base solide », a ajouté M. Chalk.
Désormais, il est question de prononcer une capacité opérationnelle initiale [IOC] de l’Ajax entre juillet et décembre 2025. Ce qui fait un retard de huit ans par rapport aux prévisions initiales. Quant à la pleine capacité opérationnelle [FOC], elle pourrait être déclarée en 2028, voire en 2029.
BBC
Ike Ekweremadu: Organ-trafficking plot politician and wife guilty
A senior wealthy Nigerian politician, his wife and a medical "middleman" have been found guilty of an organ-trafficking plot, after they brought a 21-year-old man to the UK from Lagos.
Senator Ike Ekweremadu, 60, his wife Beatrice, 56, and Dr Obinna Obeta, 50, were convicted of conspiring to exploit the man for his kidney, in the first such case under modern slavery laws.
The Old Bailey heard the organ was for the couple's daughter, Sonia, aged 25.
She was cleared of the same charge.
The victim, a street trader from Lagos, was brought to the UK last year to provide a kidney in an £80,000 private transplant at the Royal Free Hospital in London.
The prosecution said he was offered up to £7,000 and promised opportunities in the UK for helping, and that he only realised what was going on when he met doctors at the hospital.
It was alleged the defendants had tried to convince medics at the Royal Free by pretending he was the cousin of Sonia, who has a debilitating illness and remains on weekly dialysis, when they were not related.
While it is lawful to donate a kidney, it becomes criminal if there is a reward of money or other material advantage.
Royal Free consultant, Dr Peter Dupont, concluded the donor was unsuitable after learning he had no counselling or advice about the risks of surgery and lacked funds for the lifelong care he would need.
The court heard the Ekweremadus then transferred their interest to Turkey and set about finding another donor.
An investigation was launched after the young man ran away from London and slept rough for days before walking into a police station in Staines, in Surrey, crying and in distress.
Relaying his fears, he told police: "The doctor said I was too young but the man said if you do not do it here he would carry me back to Nigeria and do it there."
Lagos street market
Jurors heard that Sonia was studying for a masters degree at Newcastle University when she became ill in December 2019.
In 2021, her father enlisted the help of his medically-trained brother, Diwe Ekweremadu, to search for a donor, the court heard.
Diwe Ekweremadu, who remains in Nigeria, turned to a former classmate, Dr Obeta, of Southwark, south London, who recently had a private kidney transplant at the Royal Free with a Nigerian donor.
Dr Obeta then engaged with Dr Chris Agbo, of Vintage Health Group, a medical tourism company, as well as an agent to arrange a visa for the donor, the court heard.
The victim, who knew the man who had donated his kidney to Dr Obeta, was recruited from a Lagos street market where he made a few pounds a day selling phone accessories from a wheelbarrow.
Sonia, who had declined to give evidence, wept in court as she was cleared by the jury and tearfully hugged her father as he was remanded into custody with the other guilty defendants ahead of sentencing on 5 May.
The prosecution has confirmed the maximum sentence in the organ harvesting case is one of life.
Legal first
Following the convictions, Chief Crown Prosecutor Joanne Jakymec described the conspiracy as a "horrific plot".
"The convicted defendants showed utter disregard for the victim's welfare, health and well-being and used their considerable influence to a high degree of control throughout, with the victim having limited understanding of what was really going on here," she added.
Det Insp Esther Richardson, of the Metropolitan Police, commended the victim for his bravery in speaking against the offenders.
She added police, the Crown Prosecution Service and Human Tissue Authority teams had "worked tirelessly" on the case, which is the first time that defendants have been convicted under the Modern Slavery Act of an organ-trafficking conspiracy.
The Ekweremadus, who have an address in Willesden Green, north-west London, and Dr Obeta had denied the charges against them.
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HM Courts and Tribunal Service
BBC
Are romance authors at risk from book-writing chatbots?
Sales of romantic fiction continue to boom, but with the genre often accused of being formulaic, are its authors at risk of being replaced by book-writing chatbots?
Julia Quinn is the author of the bestselling Bridgerton series of novels, which follow the love lives of eight siblings from a family of that name in 19th Century London.
She says that the inspiration behind the books started with a duke.
"Definitely the character of Simon came first," says Ms Quinn, in reference to the fictional Simon Basset, the brooding, troubled Duke of Hastings.
"I came up with this tortured character, and then I thought, 'okay, well, he needs to fall in love with somebody who comes from the exact opposite background'."
As the duke is estranged from his father, Ms Quinn decided that he needed "to fall in love with someone with just the best family ever that you could imagine in that time period". She adds: "And that's how the Bridgertons came around really, as a foil."
It is this sort of characterisation and human touch that helps to make romance novels enduringly popular - and lucrative for successful authors in the genre.
Seattle-based Ms Quinn is said to have more than 20 million books in print in the US alone, and the TV adaptation of Bridgerton is one of the Netflix's most-watched shows.
But is rapidly-advancing technology about to threaten the livelihoods of romantic fiction authors?
The problem is the release last autumn of ChatGPT - an advanced language processing technology, developed by OpenAI.
The artificial intelligence (AI) was trained using text databases from the internet, including books, magazines and Wikipedia entries. In all 300 billion words were fed into the system.
When prompted, ChatGPT can produce intricate writing that can appear to have been written by a human.
It has made many headlines, with particular concern that it can be used by students to write their essays.
ChatGPT can also be tasked to write pieces of fiction in a certain genre. And while the quality definitely isn't there yet, the technology will continue to get better.
OpenAI launched the latest version of ChatGPT this week, and other firms are working on rival systems.
Ms Quinn says she remembers reading some AI written romantic fiction a few years ago, "and it was terrible". "And so of course I said 'oh, it could never be a good one'."
And then ChatGPT arrived. "It makes me really kind of queasy," admits Ms Quinn. However she adds that she remains optimistic that human creativity will come out on top.
"I think so much in fiction is about the writer's voice," she says. "And I'd like to think that's something that an AI bot can't quite do."
Jill Rettberg, an expert on chatbots, says it is "really important" to just understand how they work.
"The autocorrect on your phone, if you say, 'I'm on my….' it will predict 'way'," says the co-director of the Center for Digital Narrative at the University of Bergen in Norway.
"All these GPT things are exactly the same, just prediction, but with much, much more text."
This innovation is unfolding during a romance-reading renaissance. Last year, sales of romantic fiction in the US shot up by 52.4%, compared with an increase of just 8.5% for adult fiction overall.
Meanwhile, sales of the genre in the UK have increased more than two fold over the past three years.
Jen Prokop, who co-presents the romance novel podcast Fated Mates, attributes part of this growth to social media. She says this helps fans connect with each other, and share their enthusiasm for the genre.
"Now with the rise of TikTok, podcasts, Twitter... romance readers are finding each other," says Chicago-based Ms Prokop, who also reviews and edits romance literature.
She adds that fans of the genre are also now far happier to admit it. "When we say romance is becoming more mainstream, or more popular, part of that, I think, is actually just that readers are saying, 'I'm not going to be ashamed of this anymore'."
Helen Hoang, bestselling author of romance books set in modern times, says there is now much more diversity in the genre, both in terms of the fictional characters and the writers. She claims this is also helping to bring more readers in the fold.
Her book The Kiss Quotient, published in 2018, tells the story of a young autistic woman who overcomes her fear of dating to fall in love with a man of Swedish and Vietnamese descent.
"And I felt like it inspired publishers to really get on board with bringing in diverse authors, and these books that were featuring new kinds of narratives that you hadn't seen before," says Ms Hoang from her home in southern California.
She adds that that she "can't see a robot or AI being able to create stories that really speak to the human experience, I just don't see it happening".
"My experience with writing and with reading is it's not good unless the author has felt it before," Ms Hoang says.
Yet she hopes that AI could in the future be used to help "make the writing process easier for authors, but it'll only be a tool, and it will never replace people".
New Tech Economy is a series exploring how technological innovation is set to shape the new emerging economic landscape.
Victoria Baines, professor of information technology at Gresham College in London, says she can understand why some people think romantic fiction is "so formulaic". She adds that this is why it is in turn seen as a genre where you can get ChatGPT to "knock something out".
Julia Quinn attributes the enduring popularity of the genre in part to the promise of a happy conclusion to the story. "I think that there is something comforting and validating in a type of literature that values happiness as a worthy goal," she says.
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Opex 360
Les forces ukrainiennes montrent le système français de défense aérienne Crotale NG en action
par Laurent Lagneau · 21 mars 2023
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, l’a assuré lors de ses récentes auditions parlementaires : les forces ukrainiennes sont très satisfaites des deux systèmes de défense aérienne Crotale NG qu’elles ont reçus à la fin de l’année 2022. « Tous les tirs de Crotale sont des tirs d’interception réussis », a-t-il ainsi déclaré au Sénat, le 28 février, avant d’en faire autant à l’Assemblée nationale, quelques jours plus tard.
Cependant, tous les tirs ne soldent apparemment pas par une « interception réussie ». C’est en effet ce que montrent des images du Crotale NG en action, diffusées sur les réseaux sociaux par les forces ukrainiennes. Pour autant, cela ne remet pas en cause l’efficacité de ce système, puisque la séquence montrée se termine par la destruction d’un missile de croisière russe [dont le type n’a pas été précisé].
« Le système français de défense aérienne à courte portée Crotale NG est en service dans l’armée ukrainienne. Deux lancements visant un missile de croisière russe. Premier : cible manquée. Deuxième : coup au but! », a commenté le ministère ukrainien de la Défense.
French short-range air defense system "Crotale NG" is in service with the #UAarmy.Two launches targeting a russian cruise missile.First one: missed the target.Second one: Goooal!
🎥@GeneralStaffUA pic.twitter.com/3gWVbX33nJ
— Defense of Ukraine (@DefenceU) March 20, 2023
La courte vidéo [13 secondes] montre le départ des deux missiles depuis l’écran du poste de tir du système, celui-ci recevant des images en infra-rouge.
La Défense ukrainienne n’a pas précisé la date de cette vidéo. Il est possible qu’elle ait été prise le 9 mars dernier, quand les forces russes ont tiré une salve de 81 missiles [dont six armes hypersoniques Kinjal] contre des objectifs situés dans le centre, le sud et l’ouest de l’Ukraine. Seulement 34 d’entre-eux ont été détruits en vol, soit un taux d’interception de 42%…
Pour rappel, le Crotale NG est équipé d’un radar de surveillance pulse-Doppler fonctionnant en bande S, d’un radar de poursuite pulse-Doppler éméttant en bande Ku [avec une portée supérieure à 30 km], d’une caméra thermique à double champ [portée de 19 km] ainsi que de capteurs infrarouge. Et il est doté de huit missiles intercepteur VT-1, pouvant atteindre la vitesse de Mach 3,5 et ayant une portée pratique de 11’000 mètres. Le délai d’interception pour une cible évoluant à 8000 mètres est d’environ dix secondes.
Jusqu’alors, l’armée de l’Air & de l’Espace disposait de 12 systèmes Crotale NG… Mais il est question de les remplacer par des VL MICA à la faveur de la prochaine Loi de programmation militaire.
BBC
The revolution underway in India's diamond industry
Chintan Suhagiya is only 26, but already has seven years experience working in India's diamond industry.
Starting out, he ferried diamonds around his company, based in the world's diamond polishing capital, Surat in western India.
But over the years he learnt how to inspect diamonds and now he grades their quality, using specialist equipment.
His career has been transformed by a seismic shift in the diamond industry. Until two years ago, all the diamonds he inspected were natural - pulled from the ground at diamond mines.
Now he works with diamonds grown in special machines, part of the industry that barely existed 10 years ago but, thanks to improved technology, has seen explosive growth.
Lab-grown diamonds (LGDs) so closely resemble natural diamonds that even experts have to look closely.
"No naked eye can tell the difference between natural and lab-grown diamonds," says Mr Suhagiya.
"The natural diamonds and lab-grown diamonds are so similar that once, even after a lab test there was a confusion about the origin of a diamond. The diamond had to be tested twice to make sure that it was a lab-grown," he says.
Natural diamonds are formed at great heat and pressure deep underground and, since the 1950s, scientists have been trying to recreate that process above ground - resulting in two techniques.
The High Pressure High Temperature (HPHT) system is where a diamond seed is surrounded by pure graphite (a type of carbon) and exposed to temperatures of about 1,500C and pressurised to approximately 1.5 million pounds per square inch in a chamber.
The second process is called Chemical Vapour Deposition (CVD) and involves putting the seed in a sealed chamber filled with carbon-rich gas and heating to around 800C. The gas sticks to the seed, building up a diamond atom by atom.
While those techniques emerged in the late 20th Century, it's only in the last 10 years that the process has been refined so that lab-grown diamonds can be made at the right price and quality to be sold as jewellery.
"In the beginning, it was harder, because there were very few machines and very few scientists able to do it... over the last seven years, as more expertise became available in the market, we've seen really big growth," says Olya Linde, a Zurich-based partner with Bain and Company's Natural Resources practice.
Ms Linde says that since the early 2000s the cost of producing lab-grown diamonds has halved every four years.
These days, a one carat diamond - a popular size and common in engagement rings - made in a lab would be around 20% cheaper than its naturally-formed equivalent.
Those falling costs have attracted entrepreneurs.
Snehal Dungarni is the chief executive of Bhanderi Lab Grown Diamonds, which he started in 2013. It uses the CVD process to make diamonds.
"We are able to monitor the growth of the diamond, atom by atom, at the highest degree of purity.
"Comparatively they are cost and time-effective and save mining and extraction costs - making them human and environmentally kind," he says.
India has long played a key role in the diamond industry - it's estimated that nine out of 10 of the world's diamonds are polished in Surat.
Now the government wants India to become a key player in the lab-grown diamond business.
The nation already produces around three million lab-grown diamonds a year, accounting for 15% of global production, according to the Ministry of Commerce and Industry. China is the other big producer, with a similar market share.
In January, in an effort to boost the sector further, the Indian government abolished a 5% tax on imported diamond seeds and announced funding to help India develop its own diamond seed production.
"As global prosperity increases, the demand for diamonds will increase," says Vipul Bansal, joint secretary at the Ministry of Commerce.
More technology of business:
With 30 years in the traditional diamond industry, Hari Krishna Exports is India's leading producer of cut and polished diamonds.
But this year director Ghanshyambhai Dholakia founded a lab-grown diamond business.
"In the next three to four years, we will see a massive demand and growth in lab-made diamonds," he predicts.
But will the new business take market share from his traditional diamond business?
"Both natural and lab-made diamonds cater to different consumer segments. And demand exists in both segments," says Mr Dholakia.
"LGD has opened a new consumer market - middle class in India - who have money and will be able to afford a lab-grown diamond," he says.
It might take some time for that market to take off in India, though. Most LGDs made in India are exported to the US.
"The Indian market is still not ready, so we as council are promoting exhibitions and events to create a place for LGDs. In three to four years India will be ready," says Shashikant Dalichand Shah, chairman of the Lab Grown Diamond and Jewellery Promotion Council.
Mr Shah is chairman of Nine Diam, a diamond trading company founded by his great grandfather.
He agrees that manufactured diamonds will have a very different place in the market from those that have been mined.
"A diamond made in a laboratory or a factory is an artificial diamond. So a buyer who knows and loves diamonds will always go for a real diamond," he says.
He adds that the relative scarcity of natural diamonds means they will hold their value better.
"Lab-grown diamonds lose their value after buying, whereas in a natural diamond 50% of the value is retained after buying," he says.
While that may be the case, lab-grown diamonds offer jewellery designers greater flexibility.
"Natural diamonds are so expensive you always want to maximise the diamond from the natural stone. Lab-grown diamonds you can design as you want," says Ms Linde.
"We've seen jewellery where they have cut holes in the diamonds so they dangle and sparkle more."
The world's biggest jeweller, Denmark's Pandora, is switching to lab-grown diamonds. Explaining the move in 2021, the company's chief executive said it would broaden the market for diamonds and make his business more environmentally friendly.
Back in Surat, Chintan Suhagiya is happy with his move into the LGD industry, and thinks many others will find work in the sector.
"The lab-diamond industry is going to provide jobs to millions. This will be an unstoppable industry," he says.
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Opex 360
La Macédoine du Nord est sans doute le premier pays de l’Otan à avoir livré des avions de combat à l’Ukraine
par Laurent Lagneau · 21 mars 2023
La semaine passée, la Pologne a fait savoir qu’elle livrerait à l’Ukraine quatre avions de combat MiG-29 Fulcrum de conception soviétique dans les « prochains jours ». Puis la Slovéquie a indiqué qu’elle en ferait autant, avec 13 appareils du même temps. Et certains commentaires ont souligné le caractère inédit de ces annonces étant donné qu’aucun pays de l’Otan n’avait jusqu’à présent assumé de fournir une aide de cette nature à Kiev. Seulement, ce n’est probablement pas tout à fait exact…
En avril 2022, alors qu’il était encore le porte-parole du Pentagone avant de devenir celui du Conseil de la sécurité nationale, à la Maison Blanche, John Kirby, s’était emmêlé les pinceaux en affirmant que les « Ukrainiens avaient à leur diposition plus d’avions de chasse qu’il y a deux semaines ». Puis il corrigea le tir quelques heures après, en expliquant que Kiev avait en réalité reçu des pièces détachées lui permettant d’accroître la disponibilité de son aviation de combat. « Ils n’ont pas reçu d’avions entiers d’un autre pays », avait-il insisté.
Cela étant, trois mois plus tard, il fut rapporté que la Macédoine du Nord, membre de l’Otan depuis 2020, avait cédé à l’Ukraine quatre avions d’attaque Su-25 « Frogfoot » [dont un Su-25B biplace]. Mais, à l’époque, Skopje garda le silence sur cette livraison.
Les quatre Su-25 en question avaient été acquis pour quatre millions d’euros… auprès de l’Ukraine, en 2001, c’est à dire lors de l’insurrection menée par la branche macédonnienne de l’Armée de libération nationale kosovare [UÇK-M]. Mais ils furent retirés du service peu après la fin des troubles. Il avait été question de les revendre en 2004… puis de les porter au standard de l’Otan quelques années plus tard… Ce qui ne put se faire.
Il aura fallu huit mois pour avoir la confirmation, par la ministre nord-macédonienne de la Défense, Slavyanka Petrovska, de la livraison de ces quatre avions à l’Ukraine. Cependant, ils n’ont pas été livrés en état de voler… Par conséquent, ils ont dû être « cannibalisés » par la force aérienne ukrainienne afin de pouvoir assurer le maintien en condition opérationnelle [MCO] de ses Su-25 « Frogfoot ».
Outre ces quatre avions d’attaques, Skopje a aussi fourni à Kiev des « armes d’infanterie, des systèmes d’artillerie, des chars de combat [des T-72, ndlr], des capacités anti-chars et anti-aériennes ainsi que des équipements et des munitions destinés à être utilisés par l’aviation militaire », a indiqué Mme Petrovska, sans donner plus de détails.
Et cette liste n’est sans doute pas terminée puisque Kiev a également demandé à Skopje Nord des hélicoptères d’attaque Mil Mi-24 « Hind ». En janvier 2023, la « brigade aérienne de Macédoine du Nord » en disposait encore de cinq exemplaires. selon le « World Air Forces » édité par Flight Global.
Quoi qu’il en soit, la discrétion de la Macédoine du Nord au sujet de son aide militaire à l’Ukraine s’explique sans doute par ses relations difficiles avec la Russie, laquelle prit très mal son adhésion à l’Otan, synonyme de perte d’influence russe dans les Balkans.
BBC
California battles heavy floods, high winds and rain
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Watch: 'Apocalyptic' winds rip through San Francisco's Bay Area
At least two people have died after California was hit with another storm that brought high force winds, heavy rain, and more flooding.
Millions of people remain under flood watch as the 12th atmospheric river this season pummels the state.
Over 125,000 customers are without power, according to Poweroutage.us.
California's severe weather is expected to subside on Wednesday, with forecasts suggesting the storm is headed inland.
On Tuesday, parts of the Pacific Coast highway were shut down due to flooding.
The highest rainfall levels have so far occurred in the San Francisco Bay Area, where the National Weather Service recorded as much as 4.4in (11.17cm) of rain in some regions.
Part of the retaining wall on one interstate cracked on Tuesday before collapsing under pressure of heavy rain, the San Francisco Chronicle reported, and chunks of concrete fell down the rain-soaked hill.
Traffic delays from the damage are expected to last weeks or even months, officials said.
In another part of the Bay Area, a man driving a sewer truck was killed after high winds knocked a tree onto his vehicle, a local CBS affiliate reported.
A train carrying 55 passengers through the Bay Area collided with another downed tree and derailed. No one was injured.
Coastal flood advisories are in effect around San Francisco through Thursday.
Thousands have been evacuated from two small California towns, Alpaugh and Allensworth, in the central part of the state in Tulare County.
While some residents have been forced to wade through several feet of water to reach their homes in the aftermath of the storm's ferocity, additional high winds, rain and snowfall are predicted to continue in other parts of the US.
As the storm tracks east and meets cooler temperatures, a winter weather advisory has been put in place from northern Nevada to Nebraska, where snow predictions range from 3in to 10in.
A winter storm warning is also in effect in southern Nevada, north-western Arizona, and southern Utah.
The National Weather Service has also issued a red flag warning in Texas, Oklahoma, Kansas, Colorado and New Mexico, where wind gusts are predicted to reach up to 55mph (88km/h).
The atypical California rain defies years of historic droughts. Tens of trillions of gallons of rainwater have fallen on the state since the storms began in late December.
The latest atmospheric river to hit the US southwest will stretch as far as the Rocky Mountains by Wednesday evening.
Atmospheric rivers occur when water evaporates into the air and is carried along by the wind, creating long currents that flow in the sky like rivers flow on land. They can bring heavy rain and snowfall.
The extreme flooding this season has caused some parts of California to lift restrictions on water use as the rainfall has helped to ease the state's historic drought. Experts have cautioned that the dry conditions could return next year.
Several factors contribute to flooding, but a warming atmosphere due to climate change can make extreme rainfall more likely.
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No respite for California as another storm looms
Californians get a break from drought after storms
Why California's storms are unlikely to fix its drought
France24 - World
🔴 Live: CGT union says 3.5 million join anti-pension reform protests in France
Issued on: 23/03/2023 - 10:34Modified: 23/03/2023 - 10:43
FRANCE 24
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Hundreds of thousands of French workers on Thursday rallied in a new show of rage against President Emmanuel Macron's pension reform, with protests turning violent in Paris and other cities in a battle that shows no sign of abating. Some 3.5 million people in France attended Thursday's protests, according to the CGT union, while authorities put turnout at just 1.08 million. Read our live blog for all the latest developments. All times are Paris time (GMT+1).
7:53pm: French unions call for new day of strikes on March 28
French unions are calling for a new day of strikes and demonstrations on March 28.
7:45pm: 'Paris, rise up,' protesters chant
A small group of demonstrators walk past terraces where customers are chanting "Paris, get up, rise up".
Un petit groupe de manifestants passent à côté de terrasses de bars où les clients reprennent en chœur "Paris, debout, soulève toi" #Paris #manif23mars #manifestation #Manifestations pic.twitter.com/zCs3G7c5JE
March 23, 20237:40pm: 'The real trash are in government,' say Paris protesters
FRANCE 24's Ben Dodman is with protesters at the Paris rally, where references and tributes to the rubbish collectors' strike abound.
Macron in a bin, “the real trash are in government”… Plenty of tributes & references to rubbish collectors’ strike at Paris rally – and overall a distinctly angrier tone compared to previous protests, with the focus now on government’s “denial of democracy” pic.twitter.com/pS9evTkZB6
March 23, 2023
Other placards play on Macron's "contempt" for the French people and compare him to Louis XIV.
Paris protesters hold posters with a montage of Macron dressed in full regalia in the manner of “Sun King” Louis XIV, accompanied by the slogan “Méprisant de la République” (contemptuous of the Republic) pic.twitter.com/15A6Tx95rY
March 23, 20237:20pm: Protesters continue to chant and rally amid the tear gas
Alors que les charges violentes et les gaz lacrymogène se multiplient depuis plusieurs heures les manifestants continuent de chanter. Les jeunes sont dans le rue ils ne rentreront pas chez eux. #Paris #Manifestations #manif23mars pic.twitter.com/qwAbF1A8nf
March 23, 20237:06pm: CGT union says 3.5 million attended protests in France, authorities put figure at just over 1 million
Some 3.5 million people in France joined protesters against pension reforms on Thursday, according to the CGT union.
Authorities say that demonstrators at protests throughout France numbered just 1.08 million with 119,000 rallying in Paris.
The figure from the interior ministry makes Thursday’s protests the biggest in the French capital since strikes began in January. The second largest was on March 15, when 480,000 people took to the streets in Paris, according to the government.
The CGT union puts the attendance figure for March 15 protests in Paris at 480,000.
7pm: 'The anger in France isn't showing signs of slowing down just yet'
Rubbish is continuing to pile up on the streets of the French capital and rubbish collectors anger “isn’t showing signs of slowing down just yet”.
FRANCE 24’s Catherine Norris-Trent reports from outside a waste incineration plant on the southern edge of Paris.
6:52pm: French authorities must avoid 'unneccessary force', Amnesty warns
Amnesty International has warned that the French authorities must avoid using ‘unneccessary force’ as violent clashes erupted between protesters and police around France on Thursday.
French authorities must ensure the safety of protesters and refrain from using unnecessary or excessive force. #ProtectTheProtest ✊ pic.twitter.com/TM2psTziq2
March 23, 2023
6:36pm: Students join strike action in schools and universities
Students blockaded dozens of lycées (high schools) and universities in France on Thursday in protest against planned pension reforms.
The Ministry of Education reported "148 incidents" in high schools in France, including 38 full blockades, 70 filter blockades, 14 attempted blockades and 26 other forms of disruption.
Student union L'Alternative said students in 80 schools and universities were taking part in strike action, with 60 blockaded or occupied.
>> ‘Live to work or work to live?’: Why France's youth are fighting Macron’s pension reform
6:22pm: 'We don't have any choice but to strike and block the economy until he surrenders'
French protesters restricted access to Paris's Charles de Gaulle airport on Thursday and workers blocked the train tracks at Paris's Gare de Lyon in a ninth day of mass strikes against Emmanuel Macron's controversial pension reform. FRANCE 24's Catherine Clifford reports on French workers' latest strike actions.
5:52pm: In Paris, first-time protesters join crowds on ninth day of strikes
Many protesters are taking to the streets for the first time, angered by Macron’s decision to ram the pension reform through using article 49.3, which allows the French government to pass a bill without a vote.
FRANCE 24’s Ben Dodman has been talking to some of the protesters in Paris.
Latest mass rally against pension reform now underway in Paris, route between Bastille & République already jam-packed. Many first-time protesters angered by Macron’s decision to force reform through without a vote pic.twitter.com/MJXM7jXUZH
March 23, 2023One of these first-time protesters is Valérie.
"Before the pension reform, I had never demonstrated," she tells FRANCE 24’s Cyrielle Cabot, in Paris. “Today, I no longer believe at all that we will be able to stop the reform. But I'm here anyway, to make my anger heard.”
« Avant la réforme des retraites, je n’avais jamais manifesté », raconte Valérie. « Aujourd’hui, je ne crois plus du tout qu’on arrivera à arrêter la réforme. Mais je suis là quand même, pour faire entendre ma colère ». pic.twitter.com/gI6ZeliOER
March 23, 2023“Even if we were against the reform, we had never demonstrated or gone on strike,” said Marie-Lou and Aurélien. “But after 49.3, we decided to come. There is nothing right about this [reform]: neither the way it’s being done or the what it contains!“
« Même si nous sommes contre la réforme, nous n’avions pas encore manifesté ni fait grève. Mais après le 49.3, on a décidé de venir. Il n’y a plus rien qui va : ni le fond ni la forme! », expliquent de concert Marie-Lou et Aurélien. pic.twitter.com/A9vMT2t6jR
March 23, 20235:38pm: Clashes between protesters and security forces continue in Paris
Journalists are sharing videos of chaotic scenes along Grands Boulevards, one of Paris’s major avenues. Videos show protesters throwing fireworks and other projectiles into smoke-filled air, as authorities use shields and batons to push back against demonstrators.
Quelques minutes plus tôt, ambiance hystérique à Grands boulevards, avec jets de projectiles, gaz, feux d'artifice et charges des FDO pic.twitter.com/Nr9khauXOM
March 23, 2023
Affrontements chaotiques sur les Grands Boulevards. Les forces de l’ordre régulièrement encerclées doivent retraiter. #manif23mars #retraites #paris pic.twitter.com/DJtkFV3tAH
March 23, 2023
5:26pm: Attendance at protest marches high in cities around France
Figures from unions and authorities suggest that turnout on Thursday for demonstrations against pension reforms has been among the highest since strikes began in January.
In Rouen, authorities said 14,800 protesters joined marches – a record since the beginning of the year – compared with 23,000, according to the CGT union.
Participation was also up sharply in Lyon (where 22,000-55,000 attended), Brest (where 20,000-40,000 attended) and Montpellier (where 18,000-40,000 attended), although numbers did not reach the same highs as on previous strike days, January 31 and March 7.
Differences in figures from unions and authorities are routine, yet especially large contrasts have been noted in some cities. In Nice, the CGT puts the number of demonstrators present on Thursday at 40,000 and the authorities just 5,200. In Marseille the prefecture counted 16,000 demonstrators, or seventeen times less than the 280,000 suggested by the CGT.
5:00pm: Union says 800,000 protesters have joined Paris march
The CGT union says 800,000 people have joined demonstrations in Paris on Thursday for the ninth day of national strikes against pension reform.
This is the largest attendance figure put forward by unions since protests began in January.
According to the union, the previous record for attendance in the capital was 700,000 demonstrators on March 7. Estimated attendance figures put forward by local authorities for the same day were significantly lower, at 81,000.
Authorities have not yet released an official estimation of how many protesters attended Thursday's march.
4:42pm: Violence erupts at front of Paris protest march
Violence broke out at the head of the demonstration march against pension reform on Thursday in Paris, where several hundred protesters dressed in black broke windows and street furniture, AFP reported.
The violent protesters, known as black bloc, damaged convenience stores and a McDonald's fast-food restaurant while throwing cobblestones and other projectiles and chanting "Ah! Ah! Anticapitalist!".
The protesters also threw cobblestones and bottles at the police and set fire to garbage cans, AFP reported.
According to police, "about a thousand" black bloc protesters are present at the march, dressed in black and equipped with masks and goggles.
4:32pm: Violence in Brittany ‘cannot go unpunished’ interior minister says
French Interior Minister Gérald Darmanin has said attacks and damage caused by protesters in Lorient, where a government building was set on fire, are “inacceptable” and “cannot go unpunished”.
Inacceptables attaques et dégradations contre la sous-préfecture et le commissariat de Lorient. Pensées aux fonctionnaires blessés. Ces actes ne peuvent rester impunis.
March 23, 2023
4:17pm: Clashes reported between protesters and authorities in north-west
Clashes broke out on Thursday between demonstrators and forces of order during pension reform protests in Nantes, Rennes and Lorient, AFP has reported.
In Nantes, demonstrators entered the administrative court ransacking the reception and breaking windows and doors, noted AFP. Firemen quickly put out a fire in a courtroom.
In Lorient protests were marked by unprecedented unrest, with the city police station and law enforcement officers targeted demonstrators. Protesters broke the windows of a local government building using projectiles and lit fires at the gate, before the police intervened to disperse the crowd, AFP reported.
A #Lorient , le commissariat est en train de brûler.#ReformeDesRetraites pic.twitter.com/N82gtUzE0H
March 23, 2023
In Rennes, authorities fired tear gas in response to projectiles and trash can fires, plunging the protest march into a thick cloud of acrid smoke, according to an AFP journalist.
3:44pm: 'We can still make things happen!'
"We can still make things happen," GCT union members Greg and Philippe, told FRANCE 24’s Cyrielle Cabot at Place de la Bastille in Paris. “Street protests have already brought down a law in the past, we can do it again!”
“Macron has shown nothing but contempt for the French," they added. "Today, it is no longer just about pensions. It is all our frustration and anger at a government that does not listen when we express our opinions."
« On peut encore faire bouger les choses », martèlent Greg et Philippe, de la CGT. « La rue a déjà fait tomber une loi dans le passé, on peut recommencer ! » pic.twitter.com/yfRKbiqsK3
March 23, 2023
3:35pm: Official figures show sharp increase in public sector workers joining strikes
Some 15.5% of people on strike at midday on Thursday work in the French public sector, according to official figures from the civil service.
This shows a sharp increase in participation among France’s 2.5 million civil servants compared to the previous national strike on March 15, when it had fallen to less than 3%.
3:22pm: French pension reform showdown 'an acid test' for unions and government
Numbers that turn out for Thursday’s protests will be significant in showing whether unions can still mobilise people against the reforms, or whether the government can expect unrest to blow over quickly, says Paul Smith, Associate Professor in French History and Politics at the University of Nottingham.
“This is really an acid test on both sides, for the trade unions and the government,” he said.
2:57pm: Union leaders call for ‘no violence’
The secretary general of the CFDT Laurent Berger called for “no violence” in protests throughout France, saying that the unions needed to “keep [public] opinion until the end”. He said that Thursday had "revived the mobilisation” in national strikes against pension reforms, which have been ongoing since January.
The leader of the hardline CGT Union Philippe Martinez said he felt that Emmanuel Macron had "thrown a can of gasoline on the fire" with his televised interview on Wednesday, adding that unions had written to the president to alert him to the "explosive situation" in the country.
>> Macron breaks silence on France’s bitter pension battle: Key takeaways
2:49pm: Unions in Marseille claim record turnout for anti-reform march
Demonstrations in Marseille on Thursday against pension reform had a record number of participants according to figures from unions, who said 280,000 people joined street protests.
Local authorities estimated there were 16,000 attendees.
The previous record for protests in the city was 240,000 people joining a protest departing from the old port, according to unions.
The Marseille prefecture puts the record at 40,000 people joining protests against pension reforms on January 31.
1:57pm: Protesters gather for march through Paris
In Paris, protesters are gathering at Place de la Bastille for a march that will cross through landmark sites in the capital, FRANCE 24’s Cyrielle Cabot and Ben Dodman report.
The cortege is expected to set off at 2pm before passing through Place de la République and ending at Place de l’Opéra at 7pm. Authorities have warned that traffic will be severely disrupted.
9e journée de mobilisation contre la #ReformeDesRetraites. La place de la Bastille est déjà bien chargée, à 40 minutes du départ du cortège. Suivez la manifestation #F24 @France24 ⬇️ pic.twitter.com/cpbUY10A6w
March 23, 2023
“Jupiter (Macron), the people will bring you back down to Earth”, writes 72-year-old Michel, heading to Bastille for latest pension protest in Paris. “Past presidents were capable of listening & backtracking, but Macron thinks he’s Louis XIV, an absolute monarch,” he adds. pic.twitter.com/tycHqp6Ht6
March 23, 2023
1:43pm: More than a quarter of public sector electricity workers join strikes
More than a quarter of employees (25.3%) at national electricity provider EDF stopped work at midday on Thursday for the ninth day of strikes against the pension reform, management has said.
1:33pm: Hundreds of protesters invade tracks at Paris's Gare de Lyon train station
In Paris, hundreds of protesters on Thursday morning flooded onto train tracks in the Gare de Lyon, interrupting traffic and causing a delay of at least half an hour, according to national railway operator SNCF.
"And we will go on, we will go on, we will go on till revocation" of the reform, they chanted.
Deputy mayor of Paris, Ian Brossart, tweeted a video of the blockade.
Les voies de la Gare de Lyon bloquées par des centaines de manifestants pic.twitter.com/lIEyOPQCWH
March 23, 2023
1:25pm : French national rail provider SNCF warns of widespread disruption
National rail provider SNCF has said it will only run half of its Inoui and Ouigo TGV trains and a third of its TER on Thursday.
According to several union sources, 35% of SNCF workers officially declared their intention to join strikes.
12:14pm: French government renews requisition order at Fos-sur-Mer fuel depot
The French government has renewed the requisition order requiring three employees to return to work at the Fos-sur-Mer fuel depot in southern France to secure petrol supplies for the region, an energy ministry spokesperson said on Thursday.
A requisition order has also been prepared for the Gonfreville site in northern France, but the formal notification has not been issued at this stage, the spokesperson added.
The order follows more than two weeks of industrial action that is part of the nationwide movement against pension system changes.
11:34am: Police to be deployed throughout the country
Some 12,000 police, including 5,000 in Paris, will be deployed during the day, Interior Minister Gerald Darmanin said on Thursday.
Spontaneous protests have broken out on a daily basis in recent days, leading to hundreds of arrests and accusations of heavy-handed tactics by police.
Amnesty International has expressed alarm "about the widespread use of excessive force and arbitrary arrests reported in several media outlets".
Paris police chief Laurent Nunez on Thursday denied this, saying the security forces only detained people from "gatherings [...] committing violence".
11:03am: Nationwide disruption as protests get under way across France
The streets of Paris continue to smell strongly as approximately 7,000 tonnes of rubbish remain uncollected. Although the French government has ordered some bin collectors to gather the rubbish for health reasons, this process is a challenge as many incinerator sites have been blocked by protesters.
Public transport, including regional trains, flights and metro services, has been heavily impacted. Many schools have also shut down as teachers joined the strike action.
Public anger has not faded, with many reacting strongly to French President Macron's live television interview yesterday. Trade union leaders said he made a "mockery" of the French public and called on people to continue striking, including at oil refineries.
FRANCE 24's Catherine Norris Trent reports.
10:47am: Protesters partially block access to CDG airport
In an early action Thursday, protesters blocked road access to Terminal 1 at the capital's Charles de Gaulle airport, French television pictures showed.
The spontaneous protest near Terminal 1 would not impact flights, a spokesperson for Aeroports de Paris said.
10:06am: Dunkirk LNG terminal blocked by strike until Friday morning, union says
The Dunkirk liquefied natural gas (LNG) terminal in northern France was blocked early on Thursday after workers voted to renew strike action against the government's planned changes to pensions, a union source said.
It will be blocked until Friday morning with a general meeting to be held with workers around noon that day to decide if the strike will be renewed again, the source said.
9:33am: French unions dig in after Macron defends pension reform
Trains were disrupted and a new day of nationwide protests kicked off in France on Thursday after a defiant President Emmanuel Macron pledged to implement a contentious pensions overhaul by the end of the year.
France's leader on Wednesday said he was prepared to accept unpopularity because the bill raising the minimum retirement age from 62 to 64 was "necessary" and "in the general interest of the country".
Protests were planned across the country on Thursday in the latest day of nationwide strikes that began in mid-January against the pension changes.
Half of all high-speed trains were cancelled, national railway operator SNCF said, after union sources reported around a third of staff would be striking.
At least half the trains into Paris from the suburbs were not running.
(FRANCE 24 with AFP, AP & Reuters)
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AS IT HAPPENED
Macron holds firm on pension reform bill as protests escalate
Mass protests in France after Macron vows to continue with pension reform
FRANCE IN TURMOIL
Protests, appeals, referendum: What’s next for France’s pension reform?
BBC
England's high streets championed in photographs
From the calls of merry market traders to the toots of check-out tills, there are many visuals and sounds that make up a high street in England.
A three-year project by Historic England is looking to preserve these memories in a photograph exhibition to "breathe life back into high streets".
The touring show features 65 images of shops, restaurants and businesses and the "heroes" behind them.
Historic England said they championed an "often-overlooked fixture".
People from across the UK were invited to send in their images and document what their high street meant to them.
A panel then selected their favourite photographs showing "a sense of community, belonging and pride".
The images will be projected as an outdoor exhibition in locations in London, Derby, Bristol, Hastings, Middlesbrough, Norwich, Bradford and Stoke-on-Trent from 22 March.
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🔴 Live: Ukraine’s Zelensky exhorts EU to send more jets, missiles
Issued on: 23/03/2023 - 07:44Modified: 23/03/2023 - 19:26
FRANCE 24
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Ukrainian President Volodymyr Zelensky asked European leaders on Thursday for more weapons, warning that "delays" in sending fighter jets and long-range missiles could extend the war, an EU official said. Follow our live blog for all the latest developments on the war in Ukraine. All times are Paris time (GMT+1).
7:20pm: Ukraine recognises 'incorrect' information about Russian withdrawal from town in Kherson region, 'occupiers still' present
Ukraine's army said Thursday that it had mistakenly announced the withdrawal of Russian forces from the southern city of Nova Kakhovka in the Kherson region.
"The occupiers are still temporarily in Nova Kakhovka. Information about the alleged withdrawal of the enemy from this settlement was made public as a result of incorrect use of available data," Ukraine's general staff said on the Telegram messaging app.
6:58pm: Moscow-installed regional official denies Russian withdrawal from town in Kherson
A Moscow-installed official in the Kherson region in Ukraine's south on Thursday denied the withdrawal of Russian forces from the city of Nova Kakhovka, announced earlier by Ukraine's defence ministry.
"I officially declare that all Russian military personnel in Nova Kakhovka, as well as in other places of deployment on the left (eastern) bank of the Dnipro (river), remain in their place," Vladimir Saldo said on Telegram.
Russian forces redeployed to the east bank of the Dnipro River last November after abandoning positions on the west bank in the face of a counter-offensive by Ukrainian troops.
6:10pm: Ukraine claims Russian forces withdrew from town in Kherson region
Ukraine's defence ministry said Thursday that Russian troops had withdrawn from the southern city of Nova Kakhovka in the Kherson region, despite no reports of a surge in fighting there.
"As of March 22, 2023, all units of the occupying army that were stationed in the settlement of Nova Kakhovka in the Kherson region left the town," said a defence ministry statement. It added that the Russians had looted valuable belongings from residents prior to their pullout.
AFP was unable to verify the various claims put forward by the defence ministry and it did not say Ukrainian soldiers had entered the settlement.
Most of the Kherson region fell to Russian forces early in the invasion launched last February but Kyiv's army wrested back control of the regional capital last November.
5:57pm: World Athletics lifts doping ban on Russia, but country’s athletes still suspended over invasion of Ukraine
World Athletics on Thursday lifted the ban on the Russian track and field federation for state-sponsored doping. But its athletes remain barred from competition while Moscow's invasion of Ukraine continues.
The Russian federation was banned in 2015 after a damning World Anti-Doping Agency report identified "a deeply-rooted culture of doping". For the athletics superpower to return to the fold, it had to meet a series of strict conditions including establishing a culture of zero tolerance and an effective anti-doping structure.
Just a handful of Russian athletes took part in track and field at the Tokyo Olympics, which was postponed from 2020 to 2021 because of the Covid-19 pandemic, and they did so under a neutral flag.
A lifting of sanctions over the doping issue will have little immediate effect, however, as all Russian and Belarusian athletes have been banned from competition "for the foreseeable future" since Moscow's invasion of Ukraine in February 2022. That includes the option of competing as a neutral.
5:15pm: Ukraine’s Zelensky exhorts EU to send jets, missiles, warns ‘delays’ could extend the war
Ukrainian President Volodymyr Zelensky on Thursday told European leaders that "delays" sending fighter jets and long-range missiles could extend the war, an EU official said.
Zelenksy addressed a summit of his EU counterparts via video link from a Ukrainian train after visiting war-ravaged areas along the front line with Russian forces.
The official said the Ukrainian leader welcomed an EU plan agreed this week aimed at sending Kyiv one million artillery shells over the next 12 months. But Zelensky insisted that delays in supplying modern jets and long-range missiles could drag out the conflict, the official said.
3:06pm Slovakia hands over first four MiG-29 jets to Ukraine
Slovakia on Thursday said it had transferred the first four of the MiG-29 fighter jets it had promised Ukraine, with nine others to follow in the coming weeks.
"The first four MiG-29 fighter jets have been safely handed over to the Ukrainian armed forces," Slovak defence ministry spokeswoman Martina Kakascikova said. "In the coming weeks, the rest of the planes will be handed over," she added.
Slovakia announced on Friday that it would donate the Soviet-made MiG warplanes to Ukraine, making it the second NATO member – following Poland – to pledge the aircraft. All-in-all it promised 10 operational MiG-29 fighter jets and an additional three to be used as spare parts. It also said it would send part of a KUB air defence system to Ukraine.
Slovakia plans to replace the jets with American F-16s, and the changeover should take place no later than January 2024. Bratislava opted to stop using its MiGs last year since they were dependent on Russian technicians and companies. The Czech Republic and Poland have since been protecting its airspace.
1:19pm: German foreign minister voices support for ICC after Putin arrest warrant
German Foreign Minister Annalena Baerbock on Thursday expressed support for the International Criminal Court (ICC) following its decision to issue an arrest warrant for Russian President Vladimir Putin on war crimes charges.
Speaking during a news conference in North Macedonia, Baerbock said with reference to the Russian leader that "nobody is above the law".
12:31pm: Russia does not expect transparent Nord Stream probe, says Russian FM
Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said on Thursday that Moscow did not expect an investigation into last year's blasts on the Nord Stream gas pipelines to be transparent.
The pipelines, which connect Russia and Germany under the Baltic Sea, were hit by unexplained explosions last September in what Moscow called an act of "international terrorism".
Denmark, Germany and Sweden have conducted their own investigations into the blasts. Moscow has repeatedly complained that it has not been kept informed about their findings.
12:19pm: Ukraine's Zelensky visits Kherson region, vows to 'restore everything'
Ukrainian President Volodymyr Zelensky posted footage on Thursday of him visiting the southern Ukrainian region of Kherson, where he promised to "restore everything" following Russia's invasion.
A Ukrainian counter offensive late last year pushed Russian troops out of the regional capital Kherson after months of occupation.
"Working trip to Kherson region. The village of Posad Pokrovske, where houses and civilian infrastructural facilities were damaged as a result of Russia's full-scale invasion. I talked to the locals about their problems and needs," Zelensky said in a post on social media.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Володимир Зеленський (@zelenskiy_official)
12:00pm: Poland wants more EU funds for Ukraine arms purchases, PM says
Poland will seek an additional 240 million euros ($261 million) in European Union funding to refinance military purchases for Ukraine, the Polish prime minister said on Thursday.
"Poland has already received about 200 million zlotys to refinance arms purchases for Ukraine," Mateusz Morawiecki told reporters in Brussels ahead of the EU summit there. "We want to ... obtain 240 million euros, another billion zlotys, for Poland."
11:45am: Spain's Sanchez, China's Xi to discuss Ukraine next week
Spanish Prime Minister Pedro Sanchez said on Thursday he would discuss a peace plan for Ukraine with Chinese President Xi Jinping during an official visit to China next week.
"We will also talk about Ukraine where the most important thing is to be able to guarantee a stable and lasting peace," Sanchez told reporters in Brussels, where he attended the EU Summit there.
11:02am: Estonia PM speaks against easing Russia sanctions, calls for tighter G7 oil cap
Estonian Prime Minister Kaja Kallas on Thursday spoke against any weakening of sanctions against Russia under a deal to export Ukrainian grain through the Black Sea, and called for the G7 to tighten its oil cap to squeeze Russia's revenue more.
"We know that Russia is earning less from the oil... We see the economic sanctions, including the oil price cap, are having an effect on the Russian economy and their ability to fuel the war machine," she said on arriving to talks among the EU's 27 national leaders in Brussels on Thursday and Friday.
"We should continue with that," she said, adding that Estonia would agree to raise the cap again should oil prices rise. She spoke against any weakening of sanctions against Russia as sought by Moscow in the grain deal talks.
"We shouldn't weaken the sanctions," she said, adding Russia could still use 18 ports for its agri-food exports to third countries and that only about a dozen Russian banks were targeted by Western sanctions.
9:47am: Ukraine says 'will take advantage' of Russian fatigue in Bakhmut 'very soon'
A senior Ukrainian military commander vowed a counter-attack against Russian forces near the town of Bakhmut in eastern Ukraine, the stage for the longest battle of Moscow's invasion, on Thursday.
"Sparing nothing, they are losing significant strength and becoming exhausted. Very soon we will take advantage of this opportunity, like we did near Kyiv, Kharkiv, Balakliya and Kupiansk," said the commander of Ukraine's ground forces, Oleksandr Syrsky, referring to successful Ukrainian counter-offensives.
Read more; Battle for Bakhmut highlights divide between Wagner mercenary chief and the Kremlin
8:43am: Russia's ex-leader says arrest of Putin abroad would be 'declaration of war'
Russia's ex-president Dmitry Medvedev has warned that attempts to arrest Vladimir Putin abroad after the International Criminal Court (ICC) issued a warrant against him would be seen by Moscow as a "declaration of war".
"Let's imagine – it's clear that this is a situation that will never happen – but nevertheless let's imagine it does," the Putin ally said.
"The current head of a nuclear state arrives on the territory of, say, Germany, and is arrested. What is this? A declaration of war against the Russian Federation."
Medvedev said that if this happened "all of our means, rockets and others, will fly on the Bundestag, in the Chancellor's Office and so on."
8:23am: Russia has regained partial control of access to Ukrainian town of Kreminna, UK says
British military intelligence said on Thursday that Russia had partially regained control over the approaches to the eastern Ukrainian town of Kreminna, after its troops were pushed back from the region earlier this year.
"In places, Russia has made gains of up to several kilometres," the military intelligence said in an update, adding that Russian commanders are likely trying to expand a security zone and are also seeking to recapture the logistic hub of Kupiansk in Kharkiv.
Russian forces earlier on Thursday unleashed a wave of air strikes in the north and south of Ukraine a day after Russian President Vladimir Putin bid farewell to Chinese leader Xi Jinping following a two-day visit to Moscow.
7:27am: At least eight dead, seven injured following drone attack in town south of Kyiv
Russian drones attacked Ukrainian cities and missiles blasted an apartment block. In Rzhyshchiv, a riverside town south of Kyiv, at least eight people were killed and seven injured after a drone struck two dormitories and a college, regional police chief Andrii Nebytov said.
"This must not become 'just another day' in Ukraine or anywhere else in the world. The world needs greater unity and determination to defeat Russian terror faster and protect lives," Ukrainian President Volodymyr Zelensky tweeted, along with a video of security camera footage showing a building exploding.
Zaporizhzhia. Right now, residential areas where ordinary people and children live are being fired at.This must not become "just another day" in 🇺🇦 or anywhere else in the world. The world needs greater unity and determination to defeat Russian terror faster and protect lives. pic.twitter.com/YnocW2yVaU
March 22, 20236:00am: Russia's Medvedev says West won't leave Russia, China alone
The West dislikes Russia and China's independence and the coming decades will not be quiet as it will try to break Russia up into smaller and weaker states, former Russian president Dmitry Medvedev said on Thursday.
In an interview with state news agency TASS, Medvedev said Ukraine was part of "Greater Russia", and added that he saw no prospects for reviving Russia's ties with the West in the near future.
3:55am: UN nuclear chief says Ukraine plant situation 'remains perilous'
The UN nuclear agency's chief said Wednesday that the situation at Ukraine's Zaporizhzhia power plant "remains perilous" following a Russian missile strike this month that disconnected the plant from the grid.
Europe's largest nuclear power plant needs a reliable electricity supply to operate pumps that circulate water to cool reactors and pools holding nuclear fuel.
Since a Russian strike on March 9, the plant has relied on a single backup power line that remains "disconnected and under repair", according to Rafael Grossi, head of the International Atomic Energy Agency.
"Nuclear safety at the ZNPP [Zaporizhzhia Nuclear Power Plant] remains in a precarious state," Grossi said in a statement on Wednesday.
(FRANCE 24 with AFP, AP & Reuters)
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Zelensky says Ukraine will 'respond to every blow' after Russian attacks
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[Entretien] Alain de Benoist : les enjeux de la question identitaire
BBC
Ghost signs: Bradford's faded adverts photographed
The flaky remnants of adverts painted onto the walls of Bradford buildings years ago are being recorded by photographer Jenna Greenwood.
Known as ghost signs, images of the faded advertising for cigarettes, medicines and even a cinema have been put together in a fanzine.
"I wanted to document them before they disappeared," Ms Greenwood said.
"The landscape in Bradford is changing quite rapidly, and we're losing quite a lot of our buildings and shopfronts.
"It's a look into what we used to have - they say 'bold will hold' and there's a lot of truth in that - they still look good".
Ms Greenwood, who grew up in the West Yorkshire city but now lives in Tadcaster, North Yorkshire, took me on a tour of some of her favourite signs, starting with one on the side of a terraced house on Reevy Road, Wibsey.
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The faded advertisements for cigarettes, medicines and a cinema are collated in a fanzine.
The painted hoarding is advertising cinema tickets for The Empire, which originally opened as a music hall in 1899, but became a picture house in 1918 after the opening of nearby theatre The Alhambra led to a decline in ticket sales.
The black and white typography is still visible, if faded.
"It's definitely up there with my favourites," she said. "It is still really bold and just as clear as the day it was painted".
We moved on to see signs for Parkinson's sugar-coated pills, and Player's Navy Cut cigarettes, all within a few kilometres of each other.
Ms Greenwood, who works as an artist and signwriter, drew inspiration from Leeds documentary photographer Peter Mitchell, who photographed the city from the 1970s onwards.
His Instagram account Strangely Familiar is named after one of his collections and has gained 96,700 followers.
She said: "After seeing how a lot of the things he has photographed now don't exist, I wanted to create a record of the stuff in Bradford for other people to enjoy in 30 years.
"These signs were made to last 10 or 20 years, and we just don't get that now.
"It's the contrast between things being made to last and the really transient advertising that we see now that really interested me.
"Certainly in my lifetime, we've gone from paste-up billboards to electric advertising spaces that rotate every five seconds.
"We are so desensitised to advertising now. Whereas these were made to last".
The 37-year-old said it's the "old charm of the original artworks" which interest her, rather than the ones which have been re-painted.
She saw a lot of signs old and new during trips in the United States, another thing which prompted her to start the fanzine.
"I did quite a lot of road trips in California, where signwriting is still a prevalent profession.
"A lot of buildings there stay up after the businesses have gone. That piqued my interest, and then when I was back home, because they were relevant to me I started noticing them more, and I thought, I need to start taking pictures before they disappear".
The 24-page A5-sized collection was published last May, with issue number two now under way.
"Usually if I'm driving or walking somewhere and I see a new ghost sign, I think my first instinct is excitement - and sort of like a bit of promise as well," she said.
"It's a peek into history that we never knew that we had".
Bradford councillor Si Cunningham, who worked on the city's UK City of Culture 2025 bid, said the ghost signs were evidence of Bradford's industrial past but also showed its links to the creative industries.
He said: "The ghost signs that Jenna is celebrating are effectively early marketing for a lot of the businesses that were thriving at the time.
"One of the huge drivers behind us being awarded UK City of Culture is having a city that is rich in urban graphic design, to an extent that there have often been pilgrimages to the city by people who are interested in these ideas.
"You might find that people are just as inspired by the urban landscape as they are the rural landscape that surrounds us here".
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Future of 'ghost signs' questioned
Capturing ghost signs of the past
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Bradford City Council
Strangely Familiar - Peter Mitchell Photography
France24 - World
Franco-German tensions over carbon-neutral plans loom over EU summit
Issued on: 23/03/2023 - 04:11
NEWS WIRES
A burgeoning row between France and Germany fired by differences over nuclear energy and combustion engines threatened to spill over into a gathering of the 27 European Union leaders Thursday.
Existing strains between the European Union's two biggest players after Berlin upset some of its partners by blocking -- at the last minute -- a landmark deal to prohibit new sales of fossil fuel cars from 2035.
The ban is key to Brussels' ambitious plan to become a "climate neutral" economy by 2050, with net-zero greenhouse gas emissions.
In an unprecedented action this month, Germany intervened after the car ban had already been approved under the EU legislative process. It demanded that Brussels provide assurances the law would allow the sales of new cars with combustion engines that run on synthetic fuels.
While the last-minute block frustrated many EU capitals, Paris had in turn already irked Berlin by insisting on giving nuclear energy a starring role in European plans to produce more green technology in Europe.
Paris and Berlin have traditionally worked together to push forward the EU agenda.
But the split hangs over the summit as the leaders meet to discuss EU support for Ukraine and how to boost economic competitiveness in the face of threats from US and Chinese subsidies.
The European Commission, the EU's executive arm, has been holding talks with Germany's transport ministry to resolve the dispute over cars.
German Chancellor Olaf Scholz told reporters before the summit that Germany's talks with the commission were "on the right track".
"It is now really only a matter of finding the right way to implement this promise," Scholz said.
Domestic affair reaches EU
While no agreement has yet been reached, Dutch Prime Minister Mark Rutte said he hoped the issue would be resolved "over the coming days".
Some leaders criticised Germany's 11th-hour move to slam the brakes on a proposal that had already cleared all the hurdles in the traditional EU legislative process.
"The entire architecture of decision-making would fall apart if we all did that," Latvian Prime Minister Arturs Krisjanis Karins said.
Germany, which boasts one of the world's biggest car manufacturing industries, blocked the deal signed last year in a move viewed as a product of domestic politics.
Scholz heads a coalition made up of his social democrats and rival Greens and liberals.
"It is above all a German affair and an internal debate in German politics that has reached Europe," a senior EU diplomat complained.
The synthetic fuels Germany wants an exemption for are still under development, produced using low-carbon electricity. The technology is unproven, but German manufacturers hope it will lead to the extended use of combustion engines.
While Germany led the revolt against the combustion engine ban, it is not alone. It has formed a small alliance with countries including Italy, another major car manufacturer, and eastern European states such as Poland and Hungary.
France has not held back from singling out Germany for criticism.
Earlier this month, French Transport Minister Clement Beaune accused his German counterpart of leading "a revolt" against the ban on new petrol- or diesel-engine cars.
'Scam' nuclear
Against this tense backdrop, French President Emmanuel Macron will meet Scholz one-on-one on Friday.
Another bone of contention they will have to thrash out is France's push for EU recognition that nuclear power has a role to play in Europe's green future.
Nuclear divides the EU, with countries like Austria and Luxembourg strongly against while its supporters include the Czech Republic and Poland.
"It's not safe, it's not fast, it's not cheap and it's not climate-friendly. With European flags on it, it would be a scam," Luxembourg's Prime Minister Xavier Bettel said, as he arrived.
On March 16, the European Commission launched new plans to boost clean technology production by ensuring permits are given out faster and projects given better access to funding.
Nuclear-powered France wanted atomic energy to be included in the list but failed to achieve that goal.
Nuclear did, however, feature in the proposals announced -- but it applies only to fourth-generation reactors that do not yet exist, meaning atomic energy would obtain little of the advantages on offer.
Macron will "focus on the role of nuclear in decarbonisation" during the leaders' meeting, a French government source said.
Another senior EU diplomat was less optimistic about what the summit would achieve, given the distance between the capitals.
"We don't expect a spectacular breakthrough on any specific issue," the diplomat said.
(AFP)
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NUCLEAR RESURGENCE
France mulls nuclear revamp as Ukraine war prompts an energy mix rethink
ENERGY CRISIS
How France’s prized nuclear sector stalled in Europe’s hour of need
Down to Earth
France's energy mix in turmoil
Valeurs Actuelles
[Nay] Rien ne va plus
France24 - World
Lebanon in 'very dangerous situation' with reforms stalled, IMF warns
Issued on: 23/03/2023 - 16:55
NEWS WIRES
The International Monetary Fund warned on Thursday that Lebanon was in a very dangerous situation a year after it committed to reforms it has failed to implement and said the government must stop borrowing from the central bank.
IMF mission chief Ernesto Rigo told a news conference in Beirut that the authorities should accelerate the implementation of conditions set for a $3 billion bailout.
"One would have expected more in terms of implementation and approval of legislation" related to reforms, he said, noting "very slow" progress. "Lebanon is in a very dangerous situation," he added, in unusually frank remarks.
Lebanon signed a staff-level agreement with the IMF nearly one year ago but has not met the conditions to secure a full programme, which is seen as crucial for its recovery from one of the world's worst financial crises.
Without implementing rapid reforms, Lebanon "will be mired in a never-ending crisis," the IMF warned in a written statement after Rigo's remarks.
The economy has been crippled by the collapse of the Lebanese currency, which has lost some 98% of its value against the U.S. dollar since 2019, triggering triple-digit inflation, spreading poverty and a wave of emigration.
The crisis erupted after decades of profligate spending and corruption among the ruling elites, some of whom led banks that lent heavily to the state.
The government estimates losses in the financial system total more than $70 billion, the majority of which were accrued at the central bank.
"No more borrowing from the central bank," Rigo said.
"Over the years, the government has been borrowing from the central bank. Not just in the past (but also) the last few months, which is something we have recommended should stop."
The IMF has called for financial sector losses to be distributed in a way that preserves the rights of small depositors and limits recourse to state assets, though powerful politicians and banks have pushed back, delaying the recovery.
"Suffice it to say that the loss is so large that there will unfortunately have to be a distribution between the government, the banks and depositors," Rigo added.
Still, he said that the IMF would "never walk away" from helping a member country and there was no deadline for Lebanon to implement the reforms.
Slow reforms
Some observers say that an IMF deal now appears further away than ever before.
"To anyone observing Lebanon over the last four years, the likelihood of an IMF program being implemented appears slim to none," Mike Azar, a financial consultant and expert on the Lebanese financial crisis, told Reuters.
"There is no urgency, no incentive and no pressure on decision-makers to implement any of the basic reforms," he said, adding that Lebanon was instead headed for disorderly dollarization, collapsing public services and the wiping out of remaining deposits.
Authorities have passed some reform measures, such as a 2022 budget, an audit of the central bank's foreign asset position and a revised banking secrecy law.
But the IMF's statement on Thursday said the revised banking secrecy law should be amended again "to address outstanding critical weaknesses".
Lebanon still has no capital control law, has not passed legislation to resolve its banking crisis and has failed to unify multiple exchange rates for the Lebanese pound – all measures the IMF has requested.
Rigo said that Lebanon should move towards a market-determined exchange rate, rather than maintaining multiple rates including the central bank's Sayrafa exchange rate, which is not set by market forces.
(REUTERS)
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Reporters
SOS diaspora: How Lebanese abroad help their country survive crisis
Perspective
Lebanon's economic situation 'uniquely devastating', Egypt's 'potentially manageable'
MIDDLE EAST MATTERS
Rising poverty and hunger in Lebanon: The fight against malnutrition for low-income families
BBC
Appeal made for photos for Derby night out exhibition
The organisers of a new exhibition are appealing for photographs from Derby's dancing past.
We Danced in Derby, a nostalgic exhibition, is running at Déda as part of a photography festival.
To compliment the exhibition, the organisers are seeking pictures of people out in Derby during the 60s and 70s or parents and grandparents in their finery.
The organisers said they were excited to see what would get sent in.
They were also hoping they would receive stories of nights out from days gone by.
The images can be sent to Déda - a city dance centre - directly on email or people can visit the centre's cafe and scan in the pictures from original prints, at a booth which will be available until 29 April.
Parmjit Sagoo, a producer with Format, which is organising the festival, said: "Do you have some old photos from the 1960s and 70s tucked away in an old tin or envelope or memories?
"We'd love to hear from you to help us present a celebration of how We Danced in Derby.
"We are excited to see what amazing images from Derby's historic nightlife are waiting to be revealed."
The exhibition celebrates how the 1960s changed the way people danced and the music that inspired this transformation.
Created in collaboration with Roger Smith, a local writer and heritage researcher, it features images of the popular Derby social venues of the time, alongside visual, written and oral history of memories
It will be on display in Déda until 9 April.
A further dance-themed exhibition, Radical Souls, which includes work by international artists, will run at the Quad Gallery until 2 July.
We Danced in Derby is part of Format's International Photography Festival which features exhibitions across Derby including Quad, Déda, Artcore and the Museum of Making.
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Two tone and ska drama a 'love letter'
France24 - World
French trade unionists threaten red carpet rollout for Charles III's state visit
Issued on: 23/03/2023 - 14:25
NEWS WIRES
French public sector trade unionists have warned they will not provide red carpets during the visit of Britain's King Charles III to Paris next week, but non-striking workers are expected to roll them out.
The CGT union representing staff at the National Furniture service, which is responsible for manufacturing and maintaining red carpets, among other items, said Wednesday they would strike during the sovereign's trip to France from Sunday.
The union said its members would no longer provide "furnishings, red carpets or flag services."
"We’re aware that the king of England will be welcomed in France this weekend and our services will be required," a statement said, adding that the visit would take place "without us".
"We ask our managers to point out to the ministry of culture that any request for furnishings will be seen immediately by workers as a provocation," the statement added.
But a spokesman for the National Furniture service told AFP that only 24 members of staff were on strike on Thursday, out of 420.
"The red carpet has been delivered and the trade unions have assured us that they will not block the work of non-striking staff," Loic Turpin said.
Charles III and his wife Queen Consort Camilla are expected to arrive in France on Sunday for their first official trip abroad since Charles ascended to the throne last September.
But the country is in the grip of fierce protests and strikes over President Emmanuel Macron's pensions reform, meaning the king's schedule is still being worked out.
Officials on both sides are concerned that protesters will use the occasion to publicise their fight against Macron's bid to increase the retirement age to 64 from 62 at present.
But in London, Prime Minister Rishi Sunak's spokesman told reporters Downing Street was "not aware of any plans to change the plan" concerning the king's visit.
The British monarch had been expected to attend a ceremony with Macron on Monday at the Arc de Triomphe before visiting the presidential palace and then the Senate.
He is also scheduled to be a guest of honour for a state banquet at the Palace of Versailles outside Paris on Monday evening, although the BFM news channel reported that organisers are thinking of switching the venue for security reasons.
Red carpets would be expected at each of these stops.
The schedule for Charles' trip to Bordeaux in southwest France on Tuesday is also up in the air, with trade unionists threatening to block a planned tram journey amid ongoing protests in the city.
(AFP)
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FRANCE IN TURMOIL
King Charles set to face strikes and disruption in France on first foreign visit
Charles III will travel to France, Germany on first state visits as king
Royal diplomacy
Charles III hosts first state visit as king, aiming to bolster South Africa ties
Valeurs Actuelles
Grèves contre la réforme des retraites : jusqu’au-boutisme et dérapages
France24 - World
Montenegro says it has arrested Korean Crypto fugitive Do Kwon
Issued on: 23/03/2023 - 20:16Modified: 23/03/2023 - 20:14
Podgorica (Montenegro) (AFP) – A man suspected of being fugitive South Korean cryptocurrency entrepreneur Do Kwon, accused of orchestrating a multi-billion-dollar fraud that shook global crypto markets last year, has been arrested in Montenegro, the interior minister said Thursday.
"Montenegrin police have detained a person suspected of being one of the most wanted fugitives, South Korean citizen Do Kwon, co-founder and CEO of Singapore-based Terraform Labs," Interior Minister Filip Adzic tweeted.
He said the suspect had been arrested at the airport in the capital Podgorica after being found carrying "falsified documents".
"We are waiting for official confirmation of identity," Adzic added.
South Korea asked Interpol in September to circulate a "red notice" for the 31-year-old across the agency's 195 member nations.
Kwon and five others connected to Terraform are wanted for fraud and the implosion of its digital currencies in May 2022.
TerraUSD was designed as a "stablecoin," which are pegged to stable assets like the greenback to prevent drastic fluctuations in prices.
However, around $40 billion in market value was erased for the holders of TerraUSD and its floating sister currency, Luna, after the stablecoin plunged far below its $1 peg in May last year.
Kwon is accused of "orchestrating a multi-billion-dollar crypto asset securities fraud", according to the US Securities and Exchange Commission.
Death spiral
Stablecoins are designed to have a relatively fixed price and are usually pegged to a real-world commodity or currency.
Many investors lost their life savings when Luna and Terra entered a death spiral, and South Korean authorities had opened multiple criminal probes into the crash.
Cryptocurrencies have come under increasing scrutiny from regulators across the globe following a string of recent controversies, including the high-profile collapse of the crypto exchange FTX.
FTX and its sister trading house Alameda Research went bankrupt late last year, dissolving a virtual trading business that had been valued by the market at $32 billion.
The fall of FTX has caused major doubts about the long-term viability of cryptocurrency and heaped stress on further platforms and entities that rode the success of Bitcoin and other currencies.
To add to its mounting woes, the digital currency sector has also been hit hard by the demise of US crypto lenders Silvergate and Signature amid a string of banking failures that have rattled global markets and sparked fears of future economic turmoil.
© 2023 AFP
Valeurs Actuelles
Perte de terrain de la France en Afrique : “Nous avons fabriqué de toutes pièces une partie de nos concurrents”
Docteur en sciences politiques, académicien de marine, l’amiral Jean Dufourcq a servi au Centre d'analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères, à la Représentation permanente de la France pour l'Union européenne à Bruxelles et au Collège de défense de l'OTAN à Rome. Pour Valeurs Actuelles, il analyse les propositions faites par Emmanuel Macron aux Européens sur un partage de notre dissuasion nucléaire et la sécurité européenne à la conférence de Munich.
France24 - World
'He doesn't listen': Macron's method spurs on French protesters
Issued on: 23/03/2023 - 19:56Modified: 23/03/2023 - 19:54
Paris (AFP) – As teargas and smoke wafted through the streets of central Paris and riot police clashed with protesters, many demonstrators felt President Emmanuel Macron only had himself to blame for the seething public anger over his pension reform.
Among the crowd of tens of thousands of mostly young people, protesters said Macron's defiance and abrasive ruling style had motivated them to hit the streets.
Chief among the complaints was his decision last Thursday to ram the pensions legislation through parliament without a vote after it emerged that his minority government did not have enough support among MPs.
The move was legal -- it is possible under article 49.3 of the constitution -- but has been decried by critics as an abuse of executive power.
"There's the substance -- the reform of the pension system -- and then there's the other issue of how democracy functions," 21-year-old student Judicael Juge told AFP. "And I think that is more of a source of anger now than the substance."
Opinion polls also show that around two-thirds of French people are against the reform.
Others felt Macron had been provocative in a television interview on Wednesday when he questioned French people's attitude to work and pledged to implement the pension changes by the end of the year.
"I was wondering whether to come and whether all this was worth it," Solange Le Nuz, a 28-year-old engineer, who had taken the afternoon off to attend the protests, told AFP.
"That's what made my mind up," she said, referring to the president's TV interview. "I found him very authoritarian. He doesn't listen."
A poll carried out after Macron's interview by the Odoxa group found that 76 percent of respondents were not convinced by the president, and 83 percent thought unrest and protests would worsen in coming days.
A total of 70 percent felt the government was to blame for nightly clashes around the country since last Thursday, as well as wildcat protests that have seen roads, railways stations and ports blocked.
'Hope he realises'
The crowd in Paris marched from Place de la Bastille, a memorial to revolutionary France, to the city's historic opera house in the centre of the capital.
Though peaceful to begin with, police repeatedly clashed with violent protesters from around 5pm (1600 GMT), firing teargas and carrying out baton charges on the Grands Boulevards thoroughfare and near the opera house.
Similar scenes were reported in other cities around the country, including Rennes, Nantes and Bordeaux.
Although Thursday was the ninth round of union-organised protests since January, school assistant Clementine Lebeigle, 24, said she had decided to join in for the first time.
"They went against the people in the Assembly. They didn't have the votes," she said as she waited to join the march in Paris.
"I find it outrageous that they did that while knowing that people were demonstrating. It's abusive. He's not listening to us," she told AFP, referring to Macron.
Alice Jupil-Le Bras, also 24 and a student, called the use of article 49.3 a "disgrace for the government. It's an assault on the population."
Macron has justified the move, saying the constitutional measure had been used 100 times previously in modern French history.
Under the terms of the article, the government faces a no-confidence motion afterwards -- which Macron's government survived on Monday by nine votes.
As the country faces another cycle of violence, just four years after the so-called "Yellow Vest" movement against Macron shook the country, few people could see how it would end.
Many hoped Macron might still withdraw the reform, which is intended to be a flagship policy of his second term in office.
"I hope he reverses the 49.3. I don't think he will, but I hope so," said Lebeigle. "I hope he realises. It's crazy how many people are in the street."
© 2023 AFP
Valeurs Actuelles
[La lettre de M. de Rastignac] Pouvoir en cendres
France24 - World
Iranian women in stadium to watch Russia football friendly
Issued on: 23/03/2023 - 19:34Modified: 23/03/2023 - 19:33
Tehran (AFP) – Iran on Thursday allowed female football fans into a stadium for a national team match for the first time in more than a year.
Hundreds of women cheered on the home side during the match against Russia at Azadi Stadium in the capital Tehran.
The match came against the backdrop of months-long protests triggered by the September death in custody of Mahsa Amini, 22, an Iranian Kurd, after her arrest for an alleged breach of Iran's dress code for women.
Hundreds of people were killed, including dozens of security personnel, and thousands were arrested for taking part in what Iranian officials described as "riots" fomented by the United States and its allies.
In March last year, even though women were allowed to buy tickets for a World Cup qualifier against Lebanon, they were denied entry to Imam Reza stadium in the northeastern city of Mashhad.
A government official at the time blamed "poor management".
Two months earlier, women were able to attend an international match for the first time in almost three years, during a World Cup qualifier against Iraq.
One-fifth of the 10,000 tickets were exclusively for women during that match, ISNA news agency reported at the time.
The Islamic republic has generally barred female spectators from football and other sports stadiums since it was established in 1979.
Clerics, who play a major role in decision-making, argue women must be shielded from the masculine atmosphere and sight of semi-clad men.
But world football's governing body FIFA ordered Iran in September 2019 to allow women access to stadiums without restriction and in numbers to be determined according to demand for tickets.
The FIFA directive, threatening Iran's suspension from competitions, came after a fan died having set herself on fire in fear of being jailed. She had tried to attend a match in disguise.
Thursday's game is also significant as Russia's national team has been suspended by FIFA and UEFA from all competitions since February 2022 for Moscow's invasion of Ukraine.
Tehran has forged strong ties with Moscow in various sectors including the military in the past year.
© 2023 AFP
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Wokisme, bien-pensance… Ne donnez pas votre langue au ChatGPT !
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Wainwright to miss opener of last MLB season with groin strain
Issued on: 23/03/2023 - 19:14
Miami (AFP) – St. Louis pitcher Adam Wainwright, who was scheduled to start next week's season opener of his final Major League Baseball campaign, will instead be sidelined by a groin strain.
The 41-year-old American right-hander, who helped the Cardinals to the 2006 World Series crown, suffered the injury working out in the weight room before the US squad lost to Japan in the World Baseball Classic final Tuesday at Miami.
The Cardinals are set to begin the 2023 campaign at home against Toronto next Thursday.
Cardinals manager Oli Marmol said Thursday that Wainwright is likely to miss "several weeks" with the setback.
"I don't have a real timetable yet other than he strained his groin, but we all have an idea of what that typically means," Marmol said. "We'll continue to evaluate him over the next few days, but no timetable at the moment."
Wainwright is 3-2 with one no decision in six career opening day starts. He threw six scoreless innings and struck out six in a victory over Pittsburgh in last year's St. Louis season opener.
Wainwright was 11-12 last year, his first losing season when pitching a full campaign, dropping his final three decisions.
In the Classic, Wainwright pitched the Americans to victory over Britain and Cuba.
With 195 career MLB wins all with the Cardinals, Wainwright is 15 shy of matching Jesse Haines for second on the team's all-time list behind iconic Hall of Fame hurler Bob Gibson's 251.
© 2023 AFP
Valeurs Actuelles
Grèves contre la réforme des retraites : jusqu’au-boutisme et dérapages
France24 - World
Trans women banned from female athletics
Issued on: 23/03/2023 - 19:10Modified: 23/03/2023 - 19:08
Paris (AFP) – Transgender women will no longer be allowed to compete in female track and field events regardless of their levels of testosterone, World Athletics president Sebastian Coe said Thursday, citing fairness over inclusion.
Coe said no female transgender athlete who had gone through male puberty would be permitted to compete in female world ranking competitions from March 31.
Speaking after a meeting of the global track and field federation's decision-making body, Coe said World Athletics had consulted with stakeholders including 40 national federations, the International Olympic Committee and trans groups about the issue of transgender athletes.
"The majority of those consulted stated that transgender athletes should not be competing in the female category," he said.
"Many believe there is insufficient evidence that trans women do not retain advantage over biological women and want more evidence that any physical advantages have been ameliorated before they are willing to consider an option for inclusion into the female category."
He added: "The judgement we took... was, I believe, in the best interests of our sport.
Not saying 'no' forever
He said a working group headed by a transgender person would be created to further monitor scientific developments.
"We're not saying 'no' forever," Coe said.
"Decisions are always difficult when they involve conflicting needs and rights between different groups, but we continue to take the view that we must maintain fairness for female athletes above all other considerations.
"We will be guided in this by the science around physical performance and male advantage which will inevitably develop over the coming years. As more evidence becomes available, we will review our position, but we believe the integrity of the female category in athletics is paramount."
In a statement, World Athletics said it became apparent that there "little support within the sport" for an option that was presented to stakeholders, which required transgender athletes to maintain their testosterone levels below 2.5nmol/L (nanomoles per litre of blood) for 24 months to be eligible to compete internationally in the female category.
"There are currently no transgender athletes competing internationally in athletics and consequently no athletics-specific evidence of the impact these athletes would have on the fairness of female competition in athletics.
"In these circumstances, the Council decided to prioritise fairness and the integrity of the female competition before inclusion."
World Athletics also amended regulations covering athletes classified as DSD, in other words having "differences of sexual development".
The most high-profile DSD athlete is double Olympic 800m champion Caster Semenya of South Africa.
Under the new regulations, in order to compete in the female category, DSD athletes will have to reduce their amount of blood testosterone to below 2.5 nanomoles per litre, down from the current level of five, and remain below this threshold for two years, rather than just one, as is the case now.
World Athletics also removed the principle of restricted events for DSD athletes, meaning regulations now cover all events rather than the previously monitored ones, which were from 400m to one mile.
© 2023 AFP
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[D’Orcival] L’immigration en procédure accélérée
France24 - World
Ex-Raider Moreau departs NFL to fight Hodgkin lymphoma
Issued on: 23/03/2023 - 19:00Modified: 23/03/2023 - 18:59
New York (AFP) – Former Las Vegas Raiders tight end Foster Moreau said Thursday he was stepping away from the NFL to fight Hodgkin lymphoma, discovered after a physical with the New Orleans Saints.
The 25-year-old free agent spent the past four seasons with the Raiders and was diagnosed with cancer in white blood cells in an exam with his hometown club as he was seeking a new NFL contract.
"Through somewhat of a miraculous process, this free agency period has been life changing for me," Moreau tweeted.
"During a routine physical conducted by the Saints' medical team down in New Orleans, I've come to learn that I have Hodgkin's Lymphoma, and will be stepping away from football... at this time to fight a new opponent: Cancer.
"I'll go kick this thing's ass and get back to doing what I love!"
Moreau, 25, made 91 catches for 1,107 yards and 12 touchdowns in four seasons with the Raiders.
Last season, Moreau had a career-high 33 receptions for 420 yards.
© 2023 AFP
Valeurs Actuelles
[Nay] Le 49.3 faute de mieux
Le président aura-t-il toujours la main verte pour réformer la France ? En a-t-il toujours l’autorité ? Et sur qui pourra-t-il compter, puisque sa majorité est relative ? En 2017, les Français élisaient un chef de l’État téméraire âgé de 39 ans. Le pays avait, selon lui, besoin d’une thérapie de choc. Pour les retraites, on lui avait vendu (alors qu’il n’y connaissait que pouic) la réforme systémique si chère à la CFDT. Sur le papier, la réforme parfaite. Tout euro cotisé donnerait les mêmes droits à tous. Les 42 régimes ne feraient plus qu’un.
« Un jour, j’irai vivre en théorie parce qu’en théorie tout se passe bien », ironisait Pierre Desproges. Illustration : les premiers calculs montraient que si 40 % des salariés verraient leurs retraites améliorées, 60 % seraient perdants. Que les régimes qui avaient bâti leur système sans rien demander à l’État (avocats, notaires, RATP…), grâce à un fonds de réserve abondé par leurs cotisations, devraient le mettre au pot commun. La fronde menaçait d’être grave. Votée en première lecture, la réforme fut abandonnée dans les tiroirs. Merci le Covid.
En 2022, Emmanuel Macron est réélu avec une seule proposition : la retraite à 65 ans (mesure d’âge qu’il jugeait stupide trois ans plus tôt). Comme elle était prônée par tous les candidats de la primaire des Républicains, ce serait, croyait-il, son assurance tous risques dans l’hémicycle. Rien n’a changé depuis 2010, quand Nicolas Sarkozy avait fait voter le passage de la retraite de 60 à 62 ans. Même chorégraphie : des syndicats tous unis contre la réforme, un même lot de manifestations, de grèves, de menaces. En 2010, Nicolas Sarkozy (à l’instar d’Emmanuel Macron aujourd’hui) refusait de recevoir les syndicats. Mais son conseiller social, Raymond Soubie, avait pour eux porte ouverte à l’Élysée.
Autre différence : Éric Woerth, le ministre qui défendait la mesure, s’y était préparé pendant cinq mois. Et surtout, le gouvernement avait une majorité parlementaire. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas et il y a eu trop de cafouillages, comme l’annonce de la retraite minimale de 1 200 euros. Bernique ! Le Mico (“minimum contributif”) ne profiterait au mieux qu’à 10 000 personnes. Ou encore cette déclaration du ministre Dussopt : « La réforme des retraites est une réforme de gauche », alors qu’il avait besoin des voix LR.
La retraite à 65 ans était jugée stupide par Emmanuel Macron trois ans plus tôt !
Et puis, in fine, le lâchage d’une partie des Républicains. Le premier à se rebeller : Aurélien Pradié, député du Lot, qui entraînait avec lui 5 ou 6 collègues. Xavier Bertrand, qui depuis les Hauts-de-France faisait savoir que, lui député, il voterait contre la réforme. Laurent Wauquiez, qui encourageait une dizaine de ses amis à la dissidence. Ainsi les deux élus de Haute-Loire, dont Isabelle Valentin (il est son suppléant), se montraient les plus déterminés à voter contre. Tandis qu’Éric Ciotti et Olivier Marleix tenaient vaille que vaille une ligne courageuse. Question de cohérence. Et aussi parce qu’Élisabeth Borne leur avait concédé les aménagements qu’ils lui avaient demandés.
Longtemps, on avait cru à ce deal : les LR voteraient la réforme des retraites, mais il ne faudrait pas compter sur eux pour la loi Darmanin sur l’immigration. Les jours précédant le vote, Élisabeth Borne, confiante, l’affirmait, ainsi que plusieurs de ses ministres : il n’y aurait pas de recours au 49.3.
Las, le matin du jour J, Éric Ciotti prévenait qu’une partie de ses troupes voulaient voter contre. Combien étaient-ils, 10, 15, 20 ? Le score enflait d’heure en heure. À l’Élysée, tour de table : la majorité risquait d’être trop courte. Que fallait-il faire ? « On a une réforme équilibrée, j’ai fait le maximum, j’engage le 49.3, et tant pis si je saute », déclarait la Première ministre. Aussitôt approuvée par Bruno Le Maire, Gabriel Attal, François Bayrou, Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, et Emmanuel Macron. La motion de censure a été votée par 19 députés LR. Il a manqué 9 voix pour renverser le gouvernement. Neuf voix, ce n’est rien. Les perdants veulent se croire vainqueurs. Éperonnés par Jean-Luc Mélenchon, le parrain de la gauche, ils veulent continuer la lutte. Mais la loi s’appliquera, en cas de feu vert du Conseil constitutionnel. Quant au président, il n’avait plus qu’un choix binaire : tenir ou lâcher. Connaissant son caractère… La suite ? Le feuilleton reste à écrire.
France24 - World
Macron breaks silence on France’s bitter pension battle: Key takeaways
Issued on: 22/03/2023 - 16:30Modified: 22/03/2023 - 16:32
FRANCE 24
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French President Emmanuel Macron broke his silence on the bitter pension battle roiling the country in a televised interview on Wednesday, stressing that his contentious reform raising the pension age is necessary and will come into force later this year.
Macron, whose approval rating has sunk to below 30%, was aiming to steady the ship and appease the anger that has swept the country since he rammed his deeply unpopular pension reform through parliament without a vote.
Dismissing calls for a snap election or a referendum, he said the plan to raise France’s minimum retirement age from 62 to 64 would continue on its “democratic path” and come into force by the end of 2023.
The French president also reaffirmed his faith in Prime Minister Élisabeth Borne, whose government narrowly survived a no-confidence vote triggered by Macron's use of special executive powers to bypass parliament.
>> Bitter pension battle turns to democratic crisis as Macron bypasses French parliament
Here are the key takeaways from his interview with TF1 and France 2.
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Pension reform to be enacted by year-end
Macron said his disputed pension overhaul was “necessary” to balance France’s pension system over the coming years amid shifting demographics.
“The longer we wait, the more it (the deficit) will deteriorate,” said the French president, whose government has failed to persuade the public – and indeed many economists – of the need for a reform.
“This reform is necessary, it does not make me happy. I would have preferred not to do it,” he said, calling for the reform to come into force by the end of 2023.
>> Protests, appeals, referendum: What’s next for France’s pension reform?
Macron, whose support is highest among pensioners and older workers, said 1.8 million pensioners “will start seeing their pension increase by an average of 600 euros per year” as a result of the changes.
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Ready to accept ‘unpopularity’
The French president, who cannot seek re-election after his second term ends in 2027, said he was prepared to accept unpopularity over the contentious reform, which polls say is opposed by more than two-thirds of the French.
“Between short-term opinion polls and the broader interest of the nation, I choose (the latter),” he said. “If it is necessary to accept unpopularity today, I will accept it.”
Macron saw his approval rating plummet to 28% last week, according to an Ifop poll, his lowest level since the Yellow Vest crisis in 2019. The poll was conducted before he used special executive powers to force through his pension reform, further enraging his critics.
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‘Restart’ talks with unions on worker conditions
Macron acknowledged the “call for justice” voiced by protesters during mass rallies against his pension reform, which critics say will primarily affect low-skilled workers who start their careers early and have physically draining jobs, as well as women with discontinuous careers.
He promised to set up an “investment fund for the prevention of occupational wear and tear”, though he avoided using the word “pénibilité” (arduousness), which has been a recurrent theme during protests.
During his first term in office, Macron struck down certain criteria of pénibilité that allowed some workers to retire earlier owing to the exhausting nature of their jobs. He has in the past said he was “not a fan” of the word pénibilité, “because it suggests that work is a pain”.
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Confidence in Prime Minister Borne
Macron said his equally embattled Prime Minister Borne retained his confidence, brushing off calls for her to go.
"She (Borne) has my trust to lead this government team," he said of the premier, whose approval rating has also slipped below 30%.
Macron urged Borne to “build a legislative platform” that is “clearer, more concise” and that “changes things for our compatriots in a more tangible way”.
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Yes to dissent, no to violence
While acknowledging “legitimate protests”, the French president promised zero tolerance for violence following days of unrest triggered by his decision to bypass parliament.
Lawyers, magistrates and politicians from the opposition have accused police officers of making hundreds of arbitrary arrests in an attempt to stifle the anti-government protests.
Video footage of police brutality aimed at protesters and some journalists has prompted the country’s rights ombudswoman, Claire Hédon, to express her “concern”.
Macron had ruled out bowing to pressure from protesters during a meeting with cabinet ministers on Tuesday evening, dismissing talks of a snap election or a referendum.
“The crowd, whatever form it takes, has no legitimacy in the face of the people who express themselves through their elected representatives,” he said, glossing over the fact that he denied those representatives a vote on his pension reform.
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Profit-sharing scheme for workers
Seeking to regain the political initiative, and shake off the "president of the rich" tag that still dogs him, Macron said he wanted the government to take measures ensuring that companies share more of their profits with workers.
“We have big companies that are in the process of buying back their own shares ... We need to find the right way but they must share (profits) more with their employees,” he said.
Macron said he would ask the government to work on what he called an “exceptional contribution” by companies to the benefit of workers.
Finance Minister Bruno Le Maire said the idea was to spur a "substantial" increase in contributions to profit-sharing schemes by companies with more than 5,000 employees that buy back their own shares.
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FRANCE IN TURMOIL
French opposition says Macron shows ‘contempt’ for workers in TV interview
FRANCE IN TURMOIL
Bitter pension battle turns to democratic crisis as Macron bypasses French parliament
FRANCE IN TURMOIL
A dog day afternoon in French politics as Macron uses 'nuclear option' to raise retirement age
Valeurs Actuelles
JO 2024 : les députés de la majorité présidentielle et du RN s’allient pour voter le projet sur la vidéosurveillance, la gauche s’indigne
C’est une première. Ce jeudi 23 mars, l’Assemblée nationale a examiné le projet de loi olympique, en vue des Jeux prévus pour 2024. L’article 7 a été adopté par la chambre basse, avec 59 voix contre 14. Cet amendement prévoit à titre expérimental que la sécurisation « de manifestations sportives, récréatives ou culturelles » puisse recourir à des images de vidéosurveillance, via des algorithmes.
Cet article 7 a été cosigné par des élus du Rassemblement national, ainsi que de la majorité présidentielle. Une initiative que n’a pas digérée la Nupes, qui s’est insurgée contre cette alliance de circonstance, relaie La Dépêche. « Je pense que c’est la première fois, un amendement transpartisan de la majorité avec le Rassemblement national. Vous n’avez pas honte ? » a tonné dans l’Hémicycle le député écologiste, Jérémie Iordanoff. Et d’ajouter : « Je suis scandalisé. On est sur une dérive de cette majorité qui ne sait plus où elle va. Je suis inquiet pour la suite de ce mandat. »
L’inquiétude gagne la gauche
Pour les députés de la Nupes, cet événement marque « un point de bascule dans l’histoire de notre Hémicycle et de notre République ». Il faut dire que ces derniers ont pris l’habitude de refuser par posture idéologique, quelque amendement qui soit proposé par le RN, même si cela ne contrevient pas à leur projet politique.
Le député du MoDem, Erwan Balanant, a lui-même hésité longuement avant d’appuyer son vote, indique-t-il. « Il y a un moment donné où les groupes d’étude permettent d’avancer sur des sujets », s’est finalement résigné l’élu centriste.
Au-delà de la querelle des partis, les députés de la Nupes s’inquiètent que ce dispositif exceptionnel ne soit par la suite dévoyé et étendu à la population. Gérald Darmanin a néanmoins tenu à rassurer ces derniers, assurant que « ces événements prédéterminés concernent non pas des personnes, mais des situations ».
France24 - World
MH370: Why these two videos don't show what happened to the lost plane
Issued on: 23/03/2023 - 15:53
Malaysia Airlines flight MH370 disappeared on March 8, 2014, prompting a widespread search effort and global concern. In the wake of the tragedy, a number of theories began surfacing online, as people tried to explain the mysterious disappearance. After the release of a new Netflix documentary on the topic in mid-February, some of these theories have resurfaced, including several misleading videos. The FRANCE 24 Observers team took a closer look at two of them which are circulating widely on TikTok.
If you only have a minute:
- A video seen on TikTok more than 5 million times claims to show the location of Malaysia Airlines flight MH370, by zooming into a location on Google Earth. It is in fact a satellite image showing a plane flying over Thailand.
- Another video on TikTok with over 1.3 million views claims to show Flight MH370 surrounded by three spherical objects before disappearing. The origin of the video is unrelated to the flight, however, and graphic analysis indicates that it was edited.
The Netflix documentary series delving into the disappearance of Malaysia Airlines Flight 370 and the tragic fate of its 239 passengers and crew has stirred up a great deal of controversy since its release. Despite garnering widespread attention, the series has come under fire from a number of aviation experts who accuse it of propagating unfounded conspiracy theories. These controversial claims include the suggestion that the flight was hijacked by either American aircraft or Russian operatives, sparking a fierce debate over the accuracy and credibility of the series' content.
The documentary's release has reignited the debate over what happened to the Boeing 777, prompting many people to begin sharing their theories online. Two videos claiming to provide evidence of the circumstances of the plane's disappearance have since been shared on TikTok.
Malaysia Airlines flight MH370 found on Google Earth?
One video has been viewed over 5 million times on TikTok after a user asked for help finding "Malaysia plane MH370 at Diego Garcia that has been hijack for 9 years now [sic]".
The question brings up two well-known theories about the airplane: that it was shot down near the British island of Diego Garcia, which is home to a US military base, and the idea that the plane was hijacked. Neither of these explanations is corroborated by the official investigation.
This video was archived here by the FRANCE 24 Observers.
In the video, we see a zoom into a location on Google Earth. However, this zoom doesn't show the Diego Garcia base, but rather the southwest of Thailand. We were able to find the same image shown in the video by zooming into the same location. And there is indeed a plane pictured there.
But there's an important detail: the satellite images taken at this location are dated March 5, 2018. In images taken before and after this date, on March 3, 2018 and in March 2020, the plane is not visible.
Plus, there are no reports of a plane crash in this part of Thailand in March 2018.
A 'ghost image' taken by satellite cameras
So why is there a plane in the middle of this forest? The answer is simple: it was flying over Thailand the moment this satellite image was taken.
We contacted Google's press team who sent us this article explaining why mysterious optical illusions sometimes show up in satellite images.
The article contains an interview with Matt Manolides, Google’s geo data strategist. It explains:
The way the images are collected can create optical illusions.
Because the satellite cameras take multiple pictures at the same time, but in different color spectrums, a fast-moving object, like a plane, can look strange, like several identical but differently colored planes flying over each other.
The "rainbow" halo visible around the plane is indeed typical of what satellite imagery specialists call a "ghost image". This phenomenon appears when several layers of satellite photos are superimposed on each other while a plane has been photographed in a given area. The phenomenon has already occurred in the past in Australia and Scotland, prompting many reactions from people who thought they had found an abandoned or even sinking aircraft.
How to be sure there's no plane there?
To be sure that the presence of the plane is only due to random satellite photos taken during its flight, we contacted Sérgio Volkmer from the satellite image company Soar. He explained:
The main way to verify is to compare images of that same location on different dates. Get the coordinates, then on Soar.Earth recent imagery, put the coordinates and search. Select "satellites": there are free and commercial. Alternate dates to see if it matches with events.
[There is] no sign of a crash in the forest in both cases on different dates. But the main reason [to doubt this image] is that debris [of MH370] were found on the coast of Africa.
The disappearance of MH370 caused by three mysterious orbs?
A video posted on TikTok with 1.5 million views as of March 23 claims to show exclusive footage documenting the disappearance of Flight MH370.
It shows thermal camera footage of a plane surrounded by three spherical shapes flying around it. After a few seconds, the three spheres collide with the aircraft, which instantly disappears.
A text read by an automated voice comments on the video in French: "Netflix releasing a documentary on flight MH370, but not even showing this video declassified by the FBI." Other TikTok accounts posted another video showing the same scene, but filmed without a thermal camera effect here.
This video was archived here by the FRANCE 24 Observers.
A video on the Internet since 2014 without any mention of flight MH370
These videos are far from recent. They were published on YouTube in May and June 2014 by the account "RegicideAnon", which has since been deleted. An archive of the first video can be seen here and the other is available here.
In the initial posts, the titles of both videos refer to "Airliner and UFOs". No mention of flight MH370 is made in the captions of either video.
The FRANCE 24 Observers team showed the video to several specialists in UFO videos and online hoaxes. All three were familiar with this video and explain some indications that suggest it is fake.
Likely a graphic creation
Scott Brando, who founded UFO of Interest which is focused on debunking hoaxes about UFOs, told us that the video is likely a graphic creation. He even found a version of the video shared on Vimeo in August 2014 by a UFO enthusiast group. The description under the video describes it as "what the disappearance of Malaysia Airlines flight MH370 may have looked like" made by a "video editing enthusiast".
Inconsistencies in the image and caption
Pascal Fechner of the collaborative media Maybe Planet told us the video is a "poor example of editing that wants to profit off the MH370 tragedy".
The video mentions AWACs [radar planes designed to monitor a large airspace] filming this scene. This is a direct reference to a theory put forward by journalist Florence de Changy [Editor's note: according to which the Americans deliberately jammed the communications of flight MH370 to prevent an arms shipment to China] but which has been refuted by those familiar with the case.
Secondly, if this video had been declassified [as the TikTok account claims], it would have been declassified by the Department of Defence or the Pentagon, not by the FBI. The FBI deals with internal US affairs. And if it had been declassified, it would have long since made the rounds of the entire ufology world, and the major American media. This is not the case.
Other incoherent details
Janne Ahlberg of HoaxEye also saw the video making the rounds and carried out his own investigation.
I downloaded a higher resolution copy of the first video, alleged satellite footage with some letters and numbers half-visible on the screen. I'm pretty sure the video maker wanted viewers to believe the satellite is NROL-33 based on what we can see on that clip. I checked the letters/numbers using 10-20x magnification and went through the footage frame-by-frame.
NROL-33 is a real military satellite, but it was launched on May 22, 2014 – later than MH370 incident. So if the video maker wanted viewers to believe the footage is from NROL-33 satellite, it can't be true.
I can't find any satellite imagery that would match what we see in the first clip. I think no satellite can't take that kind of images of an airplane. Shortly: I'm fairly certain this video is not from any satellite like the original video claims.
Despite several indications that the video is fake and edited, it's still circulating in 2023. But, according to HoaxEye, the narratives surround the video have changed too much to give it any credibility.
Later copies [...] have edited the clip so that the “mystery coordinates” are not visible. I found only one copy where the “coordinates” can be seen. Later copies don’t talk about satellite video but suggest it’s drone footage. That’s not plausible either: MQ1-Predator max altitude is 25,000 ft, much lower than the MH370 cruising altitude.
Some say video was shot from ground level which would make more sense because it does look like viewpoint is at lower altitude. But then all these later claims are contradicting the original video caption about satellite video (which is false). It seems people changed the narrative around video 1 because they realised the satellite story can’t be true.
Download the app
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DEBUNKED
How to verify that these three viral videos aren’t from the Ethiopian Airlines crash
FAKE
'Chemtrails': the conspiracy theory that aeroplanes are poisoning us
France24 - World
French opposition says Macron shows ‘contempt’ for workers in TV interview
Issued on: 22/03/2023 - 16:08
FRANCE 24
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Clovis CASALI
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French union leaders and opposition politicians on Wednesday reacted with outrage to a televised interview with President Emmanuel Macron in which he discussed planned pension reforms recently forced through government.
In an interview broadcast on national television channels TF1 and France 2, Macron defiantly vowed to push through the deeply unpopular pensions reform.
The president said he was prepared to accept unpopularity in the face of sometimes violent protests across France.
>> Hundreds arrested as French protests continue after government survives no-confidence vote
Aides said the televised discussion was aimed at "calming things down", as weeks of strikes against the reforms show little sign of abating, but initial reactions showed it might have quite the opposite effect.
"Lies!" the moderate, reform-minded Laurent Berger, head of the CFDT, France's largest union, tweeted, accusing Macron of "rewriting history" after he said unions had not offered an alternative to his pension bill.
Philippe Martinez, who leads the more hardline CGT union, told French media that Macron was mocking workers with what he called an "outlandish" interview.
The union leader said the interview showcased the French President's "hypocrisy", adding that Macron's comments showed "disdain for the millions of people who have been protesting".
Opposition politicians were also quick to criticise the president.
LFI leader Jean-Luc Mélenchon also accused Macron of telling lies about pension reform in the interview and showing “typical contempt for the workers and the demonstrations”.
Macron parle une fois de plus pour ne rien dire à part ses mensonges sur la #ReformeDesRetraites.Il nous accable de ses marques traditionnelles de mépris pour les travailleurs et les manifestations. La foule M. Macron, est au peuple ce que le cri est à la voix.#greve23mars pic.twitter.com/XwC39T67Oy
March 22, 2023Macron “lives outside all reality", the far-left leader said at a press conference in Toulouse on Wednesday.
Marine Le Pen, the leader of the far-right in parliament, said Macron had merely "reinforced the feeling of contempt" felt by the French
The secretary of France’s Socialist Party, Olivier Faure, warned of a fierce reaction to the televised interview from the French public, saying Macron had “put even more explosives on an inferno that is already ablaze”.
“It’s astonishing. He is in absolute denial,” Faure said from outside France’s National Assembly.
(FRANCE with AFP, REUTERS)
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President Macron hopes to heal divisions after bruising pensions fight
AS IT HAPPENED
Macron holds firm on pension reform bill as protests escalate
In the press
Will Macron 'Macronsplain' his way out of pension reform anger?
Valeurs Actuelles
JO 2024 : la climatisation dans les chambres du village olympique fait débat, Hidalgo fermement opposée
Pas de clim pour les Jeux olympiques ? Jeudi 2 mars, le comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 a proposé de permettre aux athlètes de climatiser leur chambre, rapporte Le Parisien. Les athlètes doivent prendre leurs quartiers dans l’Est parisien, au sein d’un village olympique qui s’étend sur les communes de Saint-Ouen, Saint-Denis et L’Île-Saint-Denis. « Malgré la présence de la Seine, c’est un quartier qui reste très minéralisé et le village ne sera donc pas d’une fraîcheur exceptionnelle pour les athlètes, surtout en cas de canicule en plein mois d’août », tient à rappeler Cécile Gintrac, géographe et membre du comité de vigilance JO 2024, qui explique que la végétalisation du quartier, promise en héritage des Jeux, « ne sera pas optimale en 2024 ».
Aussi, le comité d’organisation de l’événement sportif propose-t-il que les athlètes puissent installer, à leurs frais, une climatisation, les Jeux ayant lieu en plein mois d’août.
Pour Anne Hidalgo, c’est non
Mais cette proposition a suscité un refus catégorique de la part d’Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris et présidente de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques). L’édile parisien a expliqué que pareille autorisation irait en contradiction avec sa volonté d’avoir des infrastructures olympiques « écologiques ». « Je souhaite que les Jeux de Paris soient exemplaires sur le plan environnemental », insiste-t-elle, rappelant que « l’impact carbone sera réduit de 45 % pour le village des athlètes, pendant la phase de construction et sur l’ensemble de son cycle de vie, par rapport à un projet classique, permettant d’atteindre les objectifs des accords de Paris avec dix ans d’avance. Les bâtiments ont par ailleurs été conçus pour faire face au climat de 2050 », poursuit-elle. « Je ne reviendrai pas sur ces ambitions et, en tant que présidente de la Solideo, je peux vous garantir que nous ne changerons pas de trajectoire et qu’il n’y aura pas de modifications du programme de construction du village concernant la climatisation », conclut-elle.
France24 - World
France pension reform: Presidential majority MP reports threats and intimidation
Issued on: 22/03/2023 - 16:49Modified: 22/03/2023 - 16:55
Clovis CASALI
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The French government's decision last week to resort to Article 49.3 of the constitution to force the pension reform bill through parliament without a vote has prompted anger in the streets after weeks of mostly peaceful protests. Several MPs have since then reported threats and intimidation against them. To talk more about this, FRANCE 24's Clovis Casali is joined by Renaissance MP Hadrien Ghomi.
France24 - World
US raises interest rates despite troubles in banking industry
Issued on: 23/03/2023 - 02:42
NEWS WIRES
Stocks fell sharply Wednesday after the Federal Reserve indicated the end may be near for its economy-crunching hikes to interest rates, but it also doesn’t expect to cut rates anytime soon despite Wall Street’s hopes.
The S&P 500 fell 1.6% for its first drop in three days. The Dow Jones Industrial Average lost 530 points, or 1.6%, while the Nasdaq composite dropped 1.6%.
Some of the sharpest drops came again from the banking industry, where investors are worried about the possibility of more banks failing if customers pull out their money all at once.
They slid after Treasury Secretary Janet Yellen said she's not considering blanket protection for all depositors at all banks, unless they present a risk to the overall system.
Stocks had been little changed for much of the day, before the Fed raised its key rate by a quarter of a percentage point in its campaign to drive down inflation.
The move was exactly what Wall Street was expecting. The bigger question was where the Fed is heading next. There, the Fed gave a hint it may not hike rates much more as it assesses the fallout from the banking industry's crisis.
Instead of repeating its statement that “ongoing increases will be appropriate,” the Fed said Wednesday that it now only sees “some additional policy firming may be appropriate.” Chair Jerome Powell emphasised the shift to ”may" from “will.”
The Fed also released the latest set of projections from its policy makers on where rates are heading in upcoming years. The median forecast had the federal funds rate sitting at 5.1% at the end of this year, up only a smidge from where it currently sits, in a range of 4.75% to 5%.
That’s also the same level as seen in December, and it’s counter to worries in the market that it could rise given how stubborn high inflation has remained.
That helped to send yields slumping in the bond market, which has been home to some of the wildest action this month.
The yield on the two-year Treasury, which tends to track expectations for the Fed, tumbled to 3.96% from 4.13% just before the projections were released. It was above 5% earlier this month.
Some of this month's slide also came from building hopes for rate cuts later this year by the Fed. Such cuts can boost prices for stocks, bonds and other investments while giving the economy more room to breathe. They also, though, can give inflation more fuel.
Powell said Wednesday the Fed is still focused on getting inflation down to its 2% goal and that it is not envisioning any rate cuts this year. He also said the Fed could begin raising rates again, even after it takes a pause, if high inflation makes that necessary. That took some momentum out of the market.
Economic “indicators are still pretty resilient,” said Sameer Samana, senior global market strategist for Wells Fargo Investment Institute. “For markets to still speculate on rate cuts, it’s probably not going to take place this year if the Fed has its way.”
“There were a good dozen or so instances where he kept bringing it back to inflation. For better or worse, he was pretty consistent.”
The Fed was stuck with a difficult decision as it balanced whether to keep hiking rates to drive down inflation or ease off the increases given the pain it's already caused for the banking industry, which could drag down the rest of the economy. The second- and third-largest US bank failures in history have both occurred in the last two weeks.
A worry is that too much pressure on the banking system, particularly among the smaller and mid-sized banks at the center of investors’ crosshairs, would mean fewer loans made to businesses across the country. That in turn could mean less hiring and less economic activity, raising the risk of a recession that many economists already see as high.
Powell said such a pullback in lending could act almost like a rate hike on its own. And that was one of the reasons the Fed opted to raise by only 0.25 points Wednesday instead of 0.50 points. He also said that he sees the banking system overall as strong and sound.
Markets around the world have pinballed sharply this month on worries the banking system may be cracking under the pressure of much higher rates. They found some strength recently after Yellen indicated on Tuesday the government may back depositors at more weakened banks if the system is at risk.
That could mean making sure even customers with more than the $250,000 limit insured by the Federal Deposit Insurance Corp. can get all their money. On Wednesday, though, Yellen said that she wasn't considering blanket protections for all depositors at all banks, only for those “when it’s deemed to be a systemic risk.”
Stocks of smaller- and mid-sized banks fell sharply. First Republic Bank dropped 15.5%, and PacWest Bancorp. fell 17.1%.
Some of the biggest excitement was around what are called “meme stocks.”
GameStop shot up 35.2% after it reported a surprise profit for its latest quarter. Analysts were expecting another loss for the struggling video-game retailer.
The stock rocked Wall Street in early 2021 when hordes of smaller-pocketed and novice investors piled into it, sending its price surging and inflicting big losses on hedge funds that had bet on its decline.
All told, the S&P 500 fell 65.90 points to 3,936.97. The Dow dropped 530.49 to 32,030.11, and the Nasdaq fell 190.15 to 11,669.96.
(AP)
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New York Community Bank to buy large part of failed Signature Bank, US agency says
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Valeurs Actuelles
Réforme des retraites : le coup d’éclat des syndicats
C’est une forteresse de verre et de béton près de la porte de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, qui abrite le siège de la CGT depuis 1982. On n’y entre pas sans badge ou convocation. Adossés au mur du gigantesque patio Georges-Séguy, du nom de l’ancien secrétaire général fermement engagé au Parti communiste à la fin des années 1970, une dizaine de syndicalistes. Ils parlent entre eux du mouvement qui se durcit « de partout », de la colère qui monte « pas seulement syndicalement mais aussi dans le milieu associatif et même des gens de droite qui vont manifester… ». Certains évoquent le prochain congrès qui se tiendra du 27 au 31 mars, pendant que d’autres achètent des casquettes et autres gadgets à la boutique baptisée le “matériel syndical”. À côté, la “librairie NVO”, pour “la Nouvelle Vie ouvrière”, du nom du journal de la confédération, fait la promotion des magazines, tracts et ouvrages des militants.
Le passage en force par le 49.3 est vécu comme une déclaration de guerre. C’est la démocratie qui est en danger.
Leurs tenues estampillées CGT renseignent sur leur niveau d’engagement. Leurs moustaches, parfois, indiquent le soutien qu’ils apportent à leur patron, Philippe Martinez. Les visages sont fatigués mais leur enthousiasme révèle autre chose : après dix jours de grève déclinés en février et mars, ils sont bien décidés à continuer le combat. Sur la machine à café, une vidéo donne le ton : des images défilent avec le slogan “La retraite à coups de poing” ou encore “C’est notre travail qui crée la richesse, on ne lâche rien”. Encore moins depuis l’annonce du 49.3, jeudi 16 mars. « On a vécu la volonté de passage en force du gouvernement comme une déclaration de guerre. C’est la démocratie qui est en danger », lance un syndicaliste qui appelle à un regain de mobilisation.
Le monarque face aux citoyens
« Dans nos rangs, les gens sont au bout du rouleau ; beaucoup de familles en ont ras le bol. Si encore la réforme des retraites touchait tout le monde, du président au citoyen… Le fait que les régimes spéciaux de l’Assemblée et du Sénat ne soient pas touchés, ce petit monde de politiques qui se protègent entre eux, ça ne passe pas du tout. C’est le monarque et ses valets contre tout le monde », nous confie un militant.
« Voir une telle mobilisation, un tel refus, cela nous donne raison et confi ance en l’avenir », ajoute un haut représentant de la CGT. À force de passer leurs journées et leurs soirées du premier trimestre à s’organiser, les militants ont fini par comprendre que l’union fait la force. L’image était plus qu’un symbole : dès le 16 février, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, et celui de la CFDT, Laurent Berger, que tout opposait par le passé, défilent à Albi, commune de 50 000 habitants devenue le temps d’un jour le symbole de la ville moyenne en lutte, sous une même banderole – il faut mettre la France à l’arrêt. Une telle photo de famille n’avait jamais été prise depuis le précédent projet de réforme des retraites d’envergure, en 2010. À l’époque, Éric Woerth, ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, présente un projet dont l’une des principales mesures concernait le relèvement de deux ans (déjà !) de l’âge légal de départ à la retraite, de 60 à 62 ans.
Cette fois, derrière le mariage de la carpe et du lapin, l’union intersyndicale rassemble la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, Solidaires et la FSU. De quoi éviter à chacun de lutter seul contre les inégalités. L’intersyndicale se met d’accord sur deux mots d’ordre : non au recul de l’âge de départ à la retraite et non à l’allongement de la durée de cotisation. Dix jours de mobilisation plus tard et des records de manifestants battus (près de 3,5 millions le 7 mars, selon la CGT), l’intersyndicale a réussi son pari : obtenir et conserver le soutien de deux tiers des Français contre le projet de réforme des retraites.
Des soutiens mais surtout des adhésions. Les demandes de carte syndicale ont explosé depuis début janvier. « Nous avons près de 140 000 adhérents à jour de cotisation et nous enregistrons actuellement trois fois plus d’adhésions que d’habitude », confie Cyril Chabanier, président confédéral de la CFTC. Mieux encore à Montreuil : « Nous avons enregistré 15 000 adhésions ces dernières semaines, c’est énorme ! C’esttrois fois plus que l’an dernier ! » Même optimisme à Force ouvrière et à la FSU. Pour la CGT et la CFTC, la hausse des adhésions s’explique aussi par la proximité des congrès, traditionnellement une période de tension où les éléments les plus radicaux rencontrent plus d’écho qu’en temps normal. « C’est vrai, la réforme des retraites a été une bonne opportunité pour communiquer à quelques jours du congrès dans la course à la succession de Philippe Martinez », confirme une source syndicaliste de Montreuil. Le succès est visible autant en région parisienne que dans les grandes villes de province et même dans les territoires plus reculés, ceux qui se sentent les plus « abandonnés par le pouvoir ». Et autant dans les secteurs emblématiques de l’énergie, des transports, de la santé, des télécoms que dans l’agroalimentaire ou la distribution, où le relais syndical est historiquement moins fort.
Le grand mépris d’Emmanuel Macron
Au total, ce sont 2 millions de personnes à jour de cotisation qui se sont dressées face au pouvoir et à une réforme dont elles ne voulaient pas. Un chiffre loin d’être négligeable, qui fait rêver à droite et à gauche. « La CGT représente plus d’adhérents que tous les partis politiques, pas loin de 800 000 personnes encartées, et malgré cela les politiques nous décrédibilisent et veulent faire croire qu’on ne représente rien, qu’on est dans notre coin », poursuit notre militant CGT. Et le patron de la confédération, Philippe Martinez, de confirmer : « On ne doutait pas de notre place ; le problème, c’est qu’Emmanuel Macron ne doit pas être au courant tant il nous méprise depuis le premier jour. »
Un autre de lancer : « Macron croit qu’il a été élu pour faire ses réformes alors que ses électeurs ont d’abord voulu barrer la route au Rassemblement national. Le président se croit intouchable et nous prend pour des c… Il ferait mieux d’écouter la rue plutôt que de penser à la politique extérieure de la France. » Un manque de considération, certainement. « Les politiques avaient peut-être enterré les syndicatstrop vite », analyse Jean-Marie Pernot, politologue à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires). « Ils avaient disparu des radars ces dernières années mais le mouvement montre qu’ils avaient gardé des forces. » Et de rappeler que le taux de syndicalisation est tombé de 11,2 % à 10,3 % entre 2013 et 2020.
Macron aurait voulu développer le syndicalisme en France, il ne s’y serait pas pris autrement.
Reconnaissons aussi que le président de la République a œuvré, malgré lui, pour l’unité syndicale. Le lendemain de la grande manifestation du 7 mars et alors que le texte était en débat au Sénat, les syndicats lui ont demandé rendez-vous. Emmanuel Macron leur a répondu : « Le gouvernement est, comme il l’a toujours été, à votre écoute pour avancer par le dialogue, trouver des solutions innovantes, sans transiger sur la nécessité de restaurer un équilibre durable de notre régime de retraite. » Et d’asséner : « En tant que garant des institutions, il est de mon devoir de préserver ce temps parlementaire qui se déroule actuellement et qui est l’essence même de notre démocratie. » Un rejet vécu comme un affront. « Le pouvoir a refusé de nous recevoir, enrage un de nos syndicalistes CGT. Et finalement, Macron aurait voulu développer le syndicalisme en France, il ne s’y serait pas pris autrement. »
Une erreur stratégique qui a finalement redonné sens au syndicalisme. Le gouvernement a, sans doute aussi, un peu trop vite misé sur la distinction qui existe entre syndicats réformistes (CFDT, CFTC) et contestataires (CGT, FO…), espérant pouvoir négocier avec les premiers au détriment des seconds, les jusqu’au-boutistes, et faire basculer l’opinion publique. Un jeu de billard à plusieurs bandes. « Un syndicat réformiste n’est pas un syndicat paillasson, juge Jean-Marie Pernot. La CFDT est une organisation complexe avec ses 600 000 adhérents, elle montre depuis longtemps son ouverture aux compromis ; elle avait dit, dès le départ, qu’elle s’opposerait au recul de l’âge de départ à la retraite. La voir au cœur de l’intersyndicale n’est donc pas le résultat de l’humeur matinale de Laurent Berger. »
Allier les adhérents réformistes et les contestataires historiques n’avait donc rien d’une évidence. « Il y a beaucoup de syndicats en France, donc autant de stratégies et de points de désaccord, poursuit Jean-Marie Pernot. Mais ils ont réussi à s’unir et rencontrent davantage d’écho, ce qui est tout à fait naturel. » Cyril Chabanier se souvient : « Au début de la lutte, nous savions que le gouvernement serait déterminé et que pour avoir une chance de réussir, il fallait être tous ensemble. Avoir réussi à bâtir une intersyndicale a été apprécié par notre base. » Même sentiment chez un cégétiste de Montreuil : « Cette alliance était évidente car la réformetouche tous les syndicats engagés. La première fois, Sarkozy, qui est aujourd’hui le conseiller de l’ombre de Macron, n’avait pas réussi sa réforme. Nous faisons face à un régime capitaliste : le social contre le capital, le stéréotype. C’est pour cela que l’intersyndicale fonctionne. Elle est solide. »
“L’alliance intersyndicale est durable”
Aujourd’hui, face au bien piètre spectacle à l’Assemblée et au ton donné par les députés de la Nupes, les syndicats appréhendent les gesticulations de Jean-Luc Mélenchon : « Il parade, veut se démarquer politiquement. Quand on appelle à une grève nationale, il est à contre-courant, il est dans ses derniers souffles : son parti est en train d’exploser et lui, il joue perso, s’agace notre syndicaliste. En revanche, on croit dans la relève, Ruffin et Autain sont percutants. » Le patron de la CFTC abonde : « C’est clair, nous avons marqué des points par rapport à un spectacle navrant et cela a donné une crédibilité à notre mouvement. »
Et la suite ? « Je pense que l’alliance intersyndicale est durable, estime Pierre Ferracci, président du Groupe Alpha et expert en relations sociales. C’est l’occasion de bâtir un socle qui peut durer s’il y a une gestion intelligente des divergences entre la CGT, la CFDT et les autres organisations. » À la CGT, on confirme : « On est unis, la première des trois grosses centrales qui partira se tirera une balle dans le pied. »
La fin de la partie est loin d’être sifflée. Déjà parce que la mobilisation a été historique. Et parce qu’après la réforme des retraites, il y a d’autres combats à mener : le travail, le partage de la valeur, les conditions de la transition environnementale et surtout le pouvoir d’achat. « L’inflation, c’est notre meilleure alliée, c’est elle qui nous permet de négocier la hausse des salaires. Et en même temps, c’est notre meilleure ennemie car on la subit tous, tous les jours : le kilo de patates est le même pour tout le monde, que tu sois milliardaire ou non », nous explique-t-on à la CGT.
Un militant ajoute : « Avant les “gilets jaunes”, on se satisfaisait d’un litre de gazole à 1 euro. Et maintenant on se réjouit s’il ne dépasse pas 2 euros. On n ‘en peut plus de se serrer la ceinture pendant que d’autres, comme le patron de Total, continuent d’engranger des profits et d’augmenter leur salaire. »
Seule inquiétude, que le mouvement social échappe aux syndicats. « Tant qu’on a la main sur le mouvement, le gouvernement a des interlocuteurs pour négocier. Je rappelle que c’est notre premier rôle. Le jour où la résistance échappe aux syndicats, la France sera en feu », veut croire un responsable de la CGT. À surveiller donc, comme la pression dans une Cocotte-Minute .
France24 - World
DNA from Beethoven's hair provides clues to his cause of death
Issued on: 23/03/2023 - 08:43
NEWS WIRES
Ludwig van Beethoven died in Vienna nearly 200 years ago after a lifetime of composing some of the most influential works in classical music.
Ever since, biographers have sought to explain the causes of the German composer's death at the age of 56, his progressive hearing loss and his struggles with chronic illness.
An international team of researchers who sequenced Beethoven's genome using authenticated locks of his hair may now have some answers.
Liver failure, or cirrhosis, was the likely cause of Beethoven's death brought about by a number of factors, including his alcohol consumption, they said.
"We looked at possible genetic causes of his three main symptom complexes -- the progressive hearing loss, the gastrointestinal symptoms and the liver disease ultimately leading to his death due to liver failure," said Markus Nothen of the Institute of Human Genetics at the University Hospital of Bonn, one of the co-authors.
Beethoven, Nothen said, had "a strong genetic disposition to liver disease" and sequences of the hepatitis B virus were detected in his hair.
"We believe the disease arose from an interplay of genetic disposition, well documented chronic alcohol consumption and hepatitis B infection," Nothen said.
No explanation for deafness
Johannes Krause of the Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology said hepatitis B "was probably quite common at that time in the early 19th century."
"At least in the last few months before his death he was infected with hepatitis B virus," Krause said.
The authors of the study, published in the Cell Press journal Current Biology on Wednesday, were unable to determine any genetic causes for the progressive hearing loss that eventually left Beethoven completely deaf by 1818.
The researchers analyzed eight locks of hair said to be from Beethoven and determined that five of them were "almost certainly authentic," said Tristan Begg, a PhD student at the University of Cambridge and the lead author of the study.
"Because we reconstructed the genome from ultra-short DNA fragments, we only confidently mapped about two-thirds of it," he said.
One of the most-famous strands of hair, known as the "Hiller Lock," which has been the subject of previous research and found to contain high levels of lead, was revealed not to be from Beethoven at all but from a woman.
Family secret
Beethoven, who was born in Bonn in 1770 and died in 1827, battled gastrointestinal problems at various times of his life as well as jaundice.
"There were periods of acute illness where he was unable to work, for example, his month-long period of acute illness in the spring of 1825," Begg said.
The researchers, by studying Beethoven's DNA data and archival documents, also uncovered a discrepancy in his legal and biological genealogy.
They found an "extra-pair paternity event" -- a child resulting from an extramarital relationship -- in Beethoven's direct paternal line, said Toomas Kivisild of the Institute of Genomics at the University of Tartu.
Kivisild said it occurred some time within seven generations that separate a common ancestor, Aert van Beethoven, at the end of the 16th century and Beethoven's birth in 1770.
Begg said it was no surprise it was not recorded.
"You wouldn't necessarily expect an extra-pair paternity event to be documented," he said, it being "probably clandestine in nature."
"You cannot rule out that Beethoven himself may have been illegitimate," Begg said.
"I'm not advocating that," he stressed. "I'm simply saying that's a possibility and you have to consider it."
Beethoven had asked in an 1802 letter to his brothers that his health problems, particularly his hearing loss, be described after his death.
"He had the wish to be studied post-mortem," Krause said.
"And it is kind of, basically, his wish that we are fulfilling to some degree with this project."
(AFP)
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MUSIC
Beethoven score fetches €250,000 at Paris auction
ENCORE!
French guitarist Samuel Strouk on composing classical music of the future
CULTURE
Roll over, Beethoven!
Valeurs Actuelles
[La lettre de M. de Rastignac] Pouvoir en cendres
La nuit déjà était tombée, mais de la rue se dégageait une atmosphère de désastre. Je me trouvais pourtant, mon cousin, dans un de ces quartiers d’ordinaire si calmes que les avenues y ressemblent à des allées de cimetières. Ce soir-là, nous étions lundi, c’était le grand charivari. La police déboulait à cheval, le bruit des sirènes transperçait les oreilles, de la fumée âcre s’élevait des ordures dispersées partout comme après un ouragan.
J’essayais de m’approcher du ministère de Toutes les Polices, mais tout était barricadé. Je m’entretenais alors un moment avec un des milliers de policiers déployés dans Paris. Il me confiait que des dizaines de groupes provoquaient sciemment des scènes d’insurrection aux quatre coins de la capitale. Il faut dire que cela fait des semaines que les enragés, pris de fièvre révolutionnaire, appellent au soulèvement. Paris retrouve l’ivresse des jours d’émeutes.
Le chef de l’État, me dit-on, pour le moment, ne montre rien.
Nul ne sait, à l’heure où j’écris cette missive, si c’est une poussée fugace ou un mal plus profond. J’en devisais, le lendemain, dans le calme d’une auberge à la mode avec un éminent conseiller en image qui n’en savait pas plus que moi. La vérité est que nous sommes entrés dans un de ces moments où les minutes sont des heures et les heures des jours entiers. Même autour de M. de Marville, on sent une grande fébrilité. Ses propres amis confient leur désarroi. Ceux qui le peignaient en nouveau Machiavel le décrivent désormais en Scapin pris dans un de ses tours.
Le chef de l’État, me dit-on, pour le moment, ne montre rien. S’il s’agace, c’est contre son gouvernement, ses députés, ses conseillers, mais rien ne vient entamer l’assurance de sa supériorité. Pourtant, son intelligence brillantissime ne suffira pas à le sortir de l’embarras. Comprenez bien que les fils cèdent un à un. Ses députés grondent, ses ministres complotent, ses conseillers esquivent : le chef de l’État, hormis la Charte, n’a plus aucun point d’appui. Il pensait bien s’appuyer sur les légitimistes, mais les légitimistes se dérobent. Tout l’éclat qui entoure mystérieusement le pouvoir commence à se dissiper. Les courtisans qui cherchaient comment atteindre le prince ont tourné les talons et s’inquiètent déjà de savoir qui sera son successeur…
Il n’y a pas que les déchets qui terminent en cendres, mon cousin, parfois les ambitions aussi tombent en poussière…
Reclus dans son palais, M. de Marville ne règne déjà que sur son propre exil. Ne lui dites pas qu’il est condamné à ne plus rien faire parce que pour le jeune homme, c’est l’autre nom de la torture. Son bonheur veut le fracas de la bataille, sa bonne humeur se déploie au vent de la chevauchée. L’inaction lui pèse, l’attente lui est un supplice, il s’y morfond comme un officier de marine au quart de nuit. Croyez-moi, il ne pourra rester assis quatre ans sur son tambour.
Pour le moment, il fait comme si de rien n’était. Il attend que le temps se calme et compte sur l’inconséquence de l’opinion, capable de changer d’humeur aussi vite que le ciel en Bretagne. Mais, croyez-moi, les événements le contraindront très vite à se mettre en mouvement. Des élections ? Je n’y crois guère, elles auraient pour premier effet d’offrir un triomphe aux frontistes. Non, le plus probable est qu’il soit obligé dans les jours, les semaines, les mois qui viennent de nommer un nouveau président du Conseil. La liste des prétendants, sachez-le, s’allonge de jour en jour. L’autorité d’Athénaïs Bryond sur ses ministres (qui n’était déjà pas grande) se réduit un peu plus encore. Ses députés lui reprochent leurs propres faiblesses. La dame tient dignement son rang dans la tempête, mais beaucoup la regardent déjà comme un souvenir du passé. Les ministres savent qu’ils peuvent en une seconde ne plus l’être, les intrigants de tous bords espèrent que c’est enfin leur heure. Il n’y a pas que les déchets qui terminent en cendres, mon cousin, parfois les ambitions aussi tombent en poussière…
France24 - World
‘Every tenth of a degree matters’: UN climate report is a call for action, not despair
Issued on: 22/03/2023 - 16:57
Cyrielle CABOT
The latest report by the UN’s climate advisory panel has once again highlighted the need for urgent action against human-induced climate change, noting that the tools to prevent climate catastrophe already exist. While hopes of limiting global warming at 1.5C are rapidly fading, climate experts stress that “every additional tenth of a degree matters” to mitigate the already dire consequences of our planet warming.
The 36-page “summary for policymakers”, a synthesis of nine years of research by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), is a stark reminder that the devastating impacts of climate change are hitting faster than expected – and that failure to take decisive action could make some of those consequences irreversible.
“Humanity is on thin ice – and that ice is melting fast,” UN Secretary-General Antonio Guterres warned on Monday as he presented the report’s key findings. “Our world needs climate action on all fronts – everything, everywhere, all at once.”
The IPCC report says our planet is on course to reach 1.5 degrees Celsius above pre-industrial levels – considered a safer limit to global warming – in little over a decade. Its dire warning comes just eight years after the COP21 climate summit in Paris made the 1.5C threshold a beacon for climate policies.
“Since the Paris Accord, the stated objective of states has been to keep global warming well below 2C above pre-industrial levels – and to step up efforts to limit it to 1.5C,” says Wolfgang Cramer, a research director at the Mediterranean Institute of Marine and Terrestrial Biodiversity and Ecology (IMBE).
“This overall objective provided a horizon and a specific target for climate policies,” adds Cramer, who co-authored the IPCC’s last major report in 2022. “But when you look at the current trajectories and the poor efforts mustered by governments, it does indeed appear highly unlikely that we can meet that second target.”
The figures speak for themselves. The IPCC says greenhouse gas emissions would need to be slashed by 45% by 2030 for there to be any chance of capping global warming at 1.5C. That would mean annual cuts equivalent to the one witnessed at the height of the Covid-19 pandemic in 2020, when the world’s economies ground to a halt.
As things stand, humanity is well off the mark. According to the IPCC’s projections, our planet is on course for global heating of 2.5C by the end of the century if governments stick to their emissions pledges – and 2.8C if they stick to current policy.
The planet’s ‘fever’
While the outlook is dire, it should not be cause for fatalism and inaction, experts caution.
“Our actions right now will determine the extent of global warming in the long run. The objective is to ensure it remains as low as possible,” says Cramer, for whom the 1.5C target “is already too high” to avert major consequences for the planet.
“We’re currently at 1.2C and already we are bearing the consequences, with an increase in heatwaves, droughts and flooding,” he explains.
To understand the significance of each fraction of a degree, Cramer draws a parallel with a human suffering from fever. Add one degree Celsius to the normal body temperature of 37C and the person will feel unwell and have headache. Add 2C and the suffering increases. At 3C it becomes dangerous, particularly if the person is vulnerable.
The same goes for our planet, Cramer adds.
“The consequences will differ at each degree and in different parts of the world: they will be most severe in places that are most vulnerable,” he says. “1.5C will always be better than 1.6C, which will always be preferable to 1.7C. Every tenth of a degree matters.”
Biodiversity under threat
The consequences of this global “fever” are increasingly evident, starting with the extinction of biodiversity.
In 2015, the year of the Paris Accord, the Bramble Cay Melomy, a small rodent that lived on a speck of land off the coast of Papua New Guinea, became the first known mammal to go extinct as a result of human-caused climate change.
“Scientists have shown that its disappearance was caused by rising sea levels submerging its habitat,” Camille Parmesan, a climate and biodiversity expert at the CNRS research centre, told FRANCE 24 in an interview in December.
“We have also documented the disappearance of 92 species of amphibians, killed because of the proliferation of a fungus that developed as a result of climate change modifying ecosystems,” Parmesan added.
>> ‘Humanity is bullying nature – and we will pay the price,’ WWF chief tells FRANCE 24
Corals are another obvious casualty. At 1.5°C, 70% to 90% of reefs could disappear. At 2°C, the figure rises to 99%.
Experts at the UN-backed biodiversity agency IPBES say more than a million species are currently threatened with extinction, with climate change becoming the “most significant” menace. “The more it increases, the more ecosystems are disrupted, with consequences for wildlife,” an agency report stated in 2021.
Extreme weather
“Each additional degree will translate into increasingly frequent and severe weather events, with ever greater consequences for the 3.3 billion people who live in vulnerable areas,” adds Cramer.
For several years now, scientists have been investigating links between climate change and extreme weather events, a field known as “attribution science”. Their findings confirm that heatwaves, floods and hurricanes are increasing in intensity, magnitude and frequency as a result of global warming. Research has thus established that climate change made the devastating heatwave that hit India and Pakistan in March and April last year thirty times more likely.
In this context, “decision makers should also focus their efforts on slowing down global warming” – in addition to curbing it, says glaciologist Gerhard Krinner, one of the authors of the latest IPCC report.
“The faster climate change takes place the less time people will have to adapt,” he explains. “This in turn will increase the risk of severe shortages, famines and conflicts.”
Tipping points
Both experts flag the danger of reaching “tipping points” that would be extremely difficult to reverse, such as a destabilisation of the Antarctic ice cap.
While the likelihood of catastrophic ice-sheet melting is currently still low, “it increases as the planet warms and there is a real risk of the rise in sea levels accelerating dramatically at between 1.5C and 2C", Cramer warns.
Should the Antarctic’s permafrost come to melt, it would release vast amounts of greenhouse gases trapped under the ice, in turn further warming the planet and accelerating ice melt. Other examples of tipping points include the Amazon rainforest turning to savannah and Greenland’s ice cap melting.
Each of these scenarios can be avoided, the experts insist, provided there is a political will to do so.
“We now have multiple solutions that are readily available to slow down and limit climate change,” says Cramer, for whom “the obstacle is no longer innovation – but politics”.
“Today’s efforts will make all the difference in the long term,” adds Krinner. “We can still spare ourselves those extra tenths of a degree.”
This article was translated from the original in French.
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Science
IPCC report calls for urgent climate action, but will governments listen?
UN climate report a 'message of hope' despite impacts hitting faster than expected
UN warns 'vampiric' water use leading to 'imminent' global crisis
Valeurs Actuelles
[Entretien] Maxime Tandonnet : “Notre régime atteint la quintessence de l’absurdité”
Valeurs actuelles. Il s’en est fallu de peu, lundi soir, pour que l’Assemblée nationale ne renverse le gouvernement. Que traduisent ces 9 votes qui ont manqué pour que la motion de censure obtienne la majorité ?
Maxime Tandonnet. Les conditions de l’article 49.3 rendent difficile le vote d’une motion de censure : atteindre la majorité absolue de 287 votants à l’Assemblée nationale relève de l’exploit ! Dès lors, le fait que le vote de la motion de censure soit passé si près du succès, à 9 voix près, est un événement politique. Que les deux principales forces d’opposition, Nupes et RN, associées à quelques centristes et membres de la droite LR, aient surmonté leurs haines pour voter dans le même sens a fait tomber un tabou. Le gouvernement de Mme Borne est maintenant en sursis. On sait qu’il peut être renversé à tout moment. Cette précarité institutionnelle d’un gouvernement (en dehors de la volonté présidentielle) se présente comme une situation exceptionnelle dans la Ve République.
D’où vient cette impression tenace que la France ne vit pas seulement une crise sociale et politique, mais bien davantage une crise de régime ?
La réforme des retraites est en soi insignifiante. Elle repose sur un chiffon rouge, le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans. Mais de fait, compte tenu des 43 annuités obligatoires, les 64 ans qui soulèvent la colère ont un impact réduit. Ils consistent uniquement à pénaliser les personnes entrées sur le marché du travail avant l’âge de 21 ans et qui devront cotiser au-delà des 43 annuités. Le caractère insignifiant de cette réforme se double ainsi d’une connotation injuste, malgré les aménagements en faveur des carrières longues. Le discours officiel, qui martèle que cette réforme est vitale pour sauver le régime des retraites ou les équilibres financiers, ruisselle de mensonge. En vérité, cette réforme emblématique se présente comme la goutte qui fait déborder le vase de la colère populaire ou son déclencheur. Nous assistons à une révolte du corps social contre ce qu’il ressent, depuis trop longtemps, comme le mépris des élites dirigeantes.
Dans le Figaro, Mathieu Bock-Côté assure qu’une « crise de régime […] se dessine depuis trente ans, et culmine dans la situation présente, où la classe politique autorisée semble de plus en plus se barricader dans les institutions de la République ». Souscrivez-vous à son analyse ?
En 1995 Jacques Chirac fut élu sur le slogan : « La feuille de paie n’est pas l’ennemi de l’emploi. » Il a ensuite appliqué une politique de rigueur draconienne pour qualifier la France dans l’euro. M. Hollande et M. Macron ont tous les deux gagné la présidentielle, en 2012 et 2017, en mettant l’accent sur “l’exemplarité”. On sait ce qu’il en est advenu par la suite… Le mal français tient à l’effondrement de la confiance en la parole politique, au sentiment que les dirigeants du pays n’en font qu’à leur tête en manifestant un souverain mépris envers la nation. Cette déchirure entre le peuple et ses dirigeants atteint aujourd’hui son paroxysme : 75 % des Français et 90 % des actifs proclament qu’ils ne veulent à aucun prix des 64 ans, notamment du fait de leur caractère injuste. Et le pouvoir politique donne le sentiment d’avancer avec des œillères sans la moindre considération pour cette révolte venue des profondeurs du pays.
Cette crise ne prend-elle pas sa source dans le grand malentendu qui entoure la double élection d’Emmanuel Macron, d’abord en 2017 grâce à un concours de circonstances, à la faveur de l’affaire Fillon, puis en 2022 face à la “menace” Le Pen ?
Bien sûr. Le régime politique français atteint la quintessence de l’absurdité. Il repose sur l’élection présidentielle, elle-même fondée sur une logique d’image personnelle bien plus que sur un débat d’idées et un choix de société. Les candidats mettent en avant quelques gadgets destinés à meubler leur campagne. À un moment de sa campagne de 2022, pour couper l’herbe sous le pied de Mme Pécresse, le candidat-président a subitement annoncé un report de l’âge de la retraite à 65 ans tandis que, quelques mois auparavant, il fustigeait violemment cette mesure comme « hypocrite ». Le régime français substitue, depuis trop longtemps, une logique de rayonnement personnel et de coup d’éclat au sens de l’intérêt général ou du bien commun.
Si le président au soir de sa réélection avait admis que ce vote l’obligeait, comment expliquer qu’il ne cesse de se prévaloir de ses promesses électorales pour légitimer sa réforme des retraites ?
La présidentielle de 2022 s’est déroulée sans véritable campagne, sans débat de fond, entre les terreurs covidesques et le déclenchement de la guerre d’Ukraine. Le choix de nombreux électeurs de l’actuel président était dominé par la crainte de voir M. Mélenchon ou Mme Le Pen parvenir à l’Élysée. Mais il est mensonger d’affirmer que les électeurs dans leur ensemble avaient les 65 ans (ou 64) à l’esprit quand ils ont voté dans un contexte global extrêmement anxiogène. Quant au message principal des législatives qui ont suivi, avec 46 % de participation, le refus d’accorder une majorité absolue au chef de l’État manifestait bien au contraire une volonté populaire de ne surtout pas accorder au président un blanc-seing, y compris sur les 65 ans.
Ce raisonnement n’est-il pas un dévoiement de l’esprit initial de la Ve République ?
C’est évident. Le report à 64 ans de l’âge du départ à la retraite, dérivé de la promesse de campagne de M. Macron de porter cet âge à 65 ans, serait comme gravé dans le marbre. Un tel raisonnement se heurte à l’esprit initial de la Ve République. Dans l’esprit de son fondateur, Charles de Gaulle, l’élection ne valait pas une sorte de chèque en blanc pour les dirigeants politiques, dont la légitimité pour gouverner et réformer le pays reposait, au-delà du scrutin initial, sur la confiance populaire préservée. D’où les référendums successifs où le Général engageait sa confiance et la poursuite de son mandat. Présider ou gouverner la France contre son gré, sans la confiance populaire, était inconcevable à ses yeux.
La France n’a-t-elle pas perdu sa culture démocratique ?
Les milieux dirigeants ou influents ont perdu la culture démocratique, mais pas forcément la France profonde. L’erreur des politiques au pouvoir est de concevoir l’autorité comme jupitérienne, verticale, imposée de haut en bas. Or, la véritable autorité repose sur l’adhésion et sur la confiance populaire. Tout se passe comme si une petite caste poudrée, déconnectée de la nation, se considérait comme suffisamment supérieure et éclairée pour faire le bonheur du peuple malgré lui. Une logique de mépris est au cœur de la tragédie actuelle. Les dirigeants français n’ont pas compris que l’autorité (notion opposée à l’autoritarisme) était inconcevable sans la confiance. Aucune leçon de la crise des “gilets jaunes” n’a été retenue. Nous subissons les conséquences du déclin scolaire et d’un effondrement du niveau intellectuel de la classe dirigeante.
La sécession démocratique à laquelle nous assistons élection après élection, avec une abstention toujours plus grande, ne conduit-elle pas à fragiliser encore davantage le pouvoir ?
On ne peut pas gouverner une nation comme la France de plus de mille ans d’histoire, s’identifiant à la richesse de sa pensée et de sa littérature, par une approche autoritariste. Les événements qui ont marqué en 2020 la crise sanitaire – l’épidémie de Covid-19 – ne sont pas étrangers à la crise actuelle. Pendant plus d’un an le pouvoir politique n’a pas hésité à alimenter la peur pour justifier des mesures liberticides, confinements, couvre-feu, etc. « Les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder », déclarait le chef de l’État en imposant un passe vaccinal dont il est avéré qu’il n’a servi strictement à rien. Un retour de bâton s’exprime en ce moment. Les responsables politiques ont rompu avec leur mission fondamentale qui est le respect intangible et le service du peuple.
Revenons à cette réforme des retraites. Comment expliquez-vous que le pouvoir s’arc-boute à cette réforme ?
Cette réforme, qualifiée de “mère des réformes”, est devenue emblématique de la “transformation de la France”, selon le slogan macroniste. De fait, depuis six ans, l’équipe actuelle peut difficilement se prévaloir de réformes importantes et utiles. En revanche, la faillite d’une politique s’exprime dans de multiples domaines : sécurité, migrations, désindustrialisation (déficit du commerce extérieur), effondrement scolaire, sanitaire, énergétique… La réforme des retraites intervient comme le paravent d’un piètre bilan. D’ailleurs, les économies qui en sont attendues ne sont qu’une infime goutte d’eau au regard de la dette publique de 3 000 milliards d’euros, qui s’est accrue de 560 milliards en trois ans.
Quand un pouvoir ne disposant plus que d’une majorité relative se montre aussi incapable de bâtir des majorités de circonstance, comment peut-il encore prétendre exercer le pouvoir ?
Nous sommes aujourd’hui dans une impasse totale. Une dissolution conduirait à un morcellement politique encore plus marqué. Un changement de Premier ministre ne suffi rait pas à ramener le calme et la confiance. Pour des raisons de prestige personnel bien davantage que d’intérêt général, le pouvoir semble a priori exclure de retirer les 64 ans de la discorde. Dans une telle configuration, un président ayant la stature d’un homme d’État poserait la question de confiance dans le cadre d’un référendum en mettant en jeu la poursuite de son mandat. Et nous touchons du doigt la crise des institutions de la Ve République, taillées sur mesure, en 1958, pour des hommes d’État, plaçant l’intérêt de la France avant leur destin personnel, mais inadaptées à la médiocrité intellectuelle et morale de la classe politique actuelle.
En faisant usage du 49.3, pour la onzième fois depuis le début du second quinquennat, après avoir défendu jusqu’au bout l’idée qu’elle souhaitait que sa réforme des retraites soit votée par les députés, Élisabeth Borne n’a-t-elle pas mis fin au mandat d’Emmanuel Macron ?
L’idée que l’usage du 49.3 est légitime parce qu’il figure dans la Constitution est absurde. Tout dépend des circonstances. À ce compte, le recours à l’article 16 (la dictature légale), dès lors qu’il figure dans la Constitution, pourrait se justifier à chaque secousse ! L’usage combiné des articles 47.1, 44.3 puis 49.3 de la Constitution a eu pour effet de verrouiller le débat au Parlement. La réforme n’a même pas été votée par l’Assemblée nationale. Sur un sujet aussi sensible et impopulaire que la réforme des retraites, ce verrouillage a été ressenti comme un déni démocratique supplémentaire, contribuant à mettre le feu aux poudres. Certes, les violences émanent de groupuscules ultraminoritaires mais elles se propagent dans un climat de défiance généralisé qui embrase le pays.
À moins que la Macronie, à défaut de pouvoir mener des réformes indispensables, ne multiplie les lois sociétales et n’institue de nouveaux droits pour faire oublier la crise sans fin que nous traversons… N’est-ce pas là la marque du progressisme ?
Nous entrons dans une ère de nihilisme et une atmosphère empoisonnée. Les partis vont continuer à se désintégrer. La violence et la contestation vont devenir endémiques tandis que le lien de confiance sera définitivement brisé. L’abstentionnisme continuera sa vertigineuse progression. La suite du quinquennat s’annonce chaotique, interminable. On peut imaginer que la Macronie, dans les mois à venir, tentera de se refaire une virginité en misant sur les lois sociétales et sur le retour à une débauche de communication tous azimuts et une exacerbation du culte de la personnalité comme paravent du chaos et de l’échec.
La France est-elle encore réformable ?
Le thème d’une France irréformable est encore une fois la traduction du mépris des élites dirigeantes envers le peuple. Bien sûr que la France est réformable, mais à condition de ne pas sombrer en permanence dans l’arrogance et la morgue. On ne dira jamais assez à quel point, depuis plusieurs décennies, cette image du pouvoir aux mains d’une caste hors-sol, persuadée de détenir la lumière et la capacité à faire marcher un peuple à la baguette, est dévastatrice. Le succès d’une réforme passe au contraire par le respect et l’écoute de la nation. Le peuple est plus responsable que ne le pensent les élites dirigeantes : à condition de le respecter et de l’écouter. La France souffre d’avoir abandonné le référendum comme mode de décision depuis 2005 sur des sujets qui engagent réellement l’avenir de la nation.
Dernier ouvrage paru de Maxime Tandonnet : “Georges Bidault, de la Résistance à l’Algérie française”, Perrin, 368 pages, 23,50 €.
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[D’Orcival] “Avec moi, le déluge”
Hervé Marseille, le président du groupe centriste au Sénat, a déclaré dans le quotidien l’Opinion du 17 mars : « Cette journée est une défaite pour à peu près tout le monde : il reste le texte [celui sur la réforme des retraites] , certes, mais il n’y a pas de majorité, il n’y a pas d’alternative et il n’y a pas de dialogue social… » Ce jeudi-là, à l’Assemblée, Mme Borne venait de lire son message de moins de sept minutes dans lequel elle avait annoncé qu’elle mettait en œuvre l’article 49.3 de la Constitution. (« Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure… »).
Le pari du 49.3, c’était le choix d’Emmanuel Macron.
On aurait pu recopier la déclaration d’Hervé Marseille, ce lundi 20, après la première des deux motions de censure sur lesquelles les députés devaient voter. La loi sur la réforme des retraites était approuvée, puisqu’il avait manqué 9 voix à sa censure (278 sur 287), même si la Première ministre et son gouvernement avaient espéré un écart nettement plus consistant, après le long travail de persuasion et de réécriture qu’ils avaient mené auprès des députés. Le faible résultat obtenu ne permettait pas d’apercevoir le début d’une alternative ou d’un dialogue social, puisque les manifestations qui se répétaient depuis deux mois et demi et cinq soirées consécutives sur le pavé de Paris et de bien des villes de province ne faisaient que s’aggraver.
Le pari du 49.3, c’était le choix d’Emmanuel Macron. C’est lui qui avait résolu de l’imposer au gouvernement, estimant qu’il courrait trop de risques à faire voter son texte selon la procédure classique. Il y aura perdu son prestige, quoi qu’il en dise, le reste de sa réputation et l’image qu’il donne de lui dans le monde. On lit, dans le New York Times du 18 mars, l’article qui illustre le désaveu qu’il inspire désormais : « Macron, dit l’éditorialiste du quotidien américain, peut voir sa décision comme nécessaire pour consolider l’héritage qu’il entend laisser à la France et la préparer à la suite du XXIe siècle. Mais pour bien des Français, cela ressemble à un diktat présidentiel, à une tache sur sa réputation, un coup porté à la démocratie française… »
La clé de son comportement est celle-ci : il lui reste quatre ans de son mandat.
Le politologue Jacques Rupnik croit pouvoir dire d’Emmanuel Macron qu’il occupe le centre du jeu politique tout en lançant : “Après moi, le déluge. ” À la lumière de la semaine qui vient de s’écouler, on serait plutôt tenté de dire : “Avec moi, le déluge. ” Il devait s’exprimer ce mercredi à la télévision. La clé de son comportement est celle-ci : il lui reste quatre ans de son mandat. L’équivalent d’une présidence américaine qui se consacre à la politique étrangère du pays. Personne ne peut le lui contester. Et d’ailleurs, c’est ce qui le passionne : il reçoit lundi à dîner sous les flambeaux de Versailles le roi Charles III d’Angleterre ; la semaine suivante, il prend l’avion pour Pékin afin d’y chercher avec son homologue Xi Jinping les moyens de sortir l’Ukraine de la guerre déclenchée par Poutine. Autrement valorisant que de s’occuper de l’avenir des retraites des Français. Le président des États-Unis se charge-t-il de celles des Américains ?
Ce n’est pas parce que Lionel Jospin, Raymond Barre et Valéry Giscard d’Estaing ont inversé, en mai 2001, le calendrier des élections en faisant passer la présidentielle avant les législatives que le droit de dissolution a disparu. Au contraire, le président de la République le conserve pleinement, même si celui-ci n’a pas été utilisé depuis 2002. Aucun de ses trois prédécesseurs, ni Chirac, ni Sarkozy, ni Hollande, ne s’est trouvé sans majorité absolue à l’Assemblée. Mais cette initiative, celle de dissoudre l’Assemblée actuelle et de rendre “la parole au peuple”, le chef de l’État ne la prendra pas. Il ne fera rien, parce qu’on ne bouge plus quand on a déjà trois mille milliards de dette…
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Did Russian ties to Koran-burning outside Turkish embassy derail Sweden’s NATO bid?
Issued on: 21/03/2023 - 16:36
Louise NORDSTROM
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The timing couldn’t have been worse. Turkey had already threatened to derail Sweden’s NATO aspirations when a far-right extremist set fire to a Koran outside the Turkish embassy in Stockholm. On Friday, Ankara issued its verdict on Sweden and Finland’s joint NATO bid: For now, Turkey would only start ratifying Finland's application. Several reports have since emerged, meanwhile, pointing to suspected Russia ties among the organisers of the damaging Koran-burning protest.
On January 21, far-right provocateur Rasmus Paludan travelled from Denmark to Sweden to set the holy book of Islam alight in what appeared to be a one-man show in front of the Turkish embassy in Stockholm.
The act sent shockwaves across large parts of the Muslim world, sparking mass protests in Pakistan, Iraq, Iran, Lebanon, and of course in Turkey, where anti-Sweden rallies grew so violent that the Swedish embassy in Ankara was briefly forced to close.
Politically, the Koran-burning was nothing short of a disaster for Sweden. For months on end, Sweden had tried to appease Turkey in exchange for its all-important ratification of its NATO membership application. But the road to such a blessing had already proved long and arduous – and in some cases even impossible. Ankara’s demands had grown from extradition requests of “Kurdish terrorists” in the name of Turkish national security to calling for Sweden to crack down on anti-Turkey protests in Stockholm and to fire a minister.
Turkish President Recep Tayyip Erodgan said Sweden could no longer count on Turkey's support in joining the military alliance.
READ MORE>> 'We humiliated ourselves': Sweden’s bid to join NATO meets continued resistance from Turkey
Just 10 days prior to Paludan’s Koran-burning protest, Sweden had already seen its NATO bid almost scuppered after a group of Kurds had hung an effigy of Erdogan to a lamppost outside Stockholm’s City Hall.
Infuriated by the move, Ankara immediately cancelled a planned visit to Turkey by Sweden’s parliament speaker – a clear indication that diplomatic ties between the two countries had now hit a new low.
Sweden’s Prime Minister Ulf Kristersson called the protest an outright act of “sabotage against Sweden's NATO application”.
‘Sweden will be shocked’
Then came Paludan’s Koran-burning stunt, which prompted Erdogan to announce, for the first time, that his country may only greenlight Finland’s NATO application, leaving Sweden behind.
"If necessary, we can give a different response concerning Finland. Sweden will be shocked when we give a different response for Finland," Erdogan said.
On paper, however, the Koran-burning was nothing out of the ordinary for Paludan. The Islamophobic extremist had already staged several similar events in both Sweden and his home country Denmark in the past. However, there was something odd about the protest that did not sit quite right with outside observers. Firstly, it was the timing – it was clearly a particularly sensitive moment in Sweden's NATO application. Secondly, Paludan had travelled from Denmark to Sweden with the sole purpose of staging the event.
Finland’s former foreign minister Alexander Stubb immediately blamed it on Russia.
“This should come as no surprise. Russia seems to be behind the burning of the Quran [Koran] in Sweden. This is what hybrid warfare of a rogue state looks like. In today's world everything can be weaponised,” he tweeted.
This should come as no surprise.Russia seems to be behind the burning of the Quran in Sweden.This is what hybrid warfare of a rogue state looks like.In today's world everything can be weaponised. https://t.co/KPjO5noaIm
January 26, 2023
Stubb’s successor, Pekka Haavisto, chimed in, telling Finnish broadcaster YLE that Paludan’s ties to Russia had “been investigated and certain connections in his vicinity have been found", but without giving any evidence of his claims.
Although Kristersson, the Swedish premier, did not comment on any such links, he said: “There are forces both within Sweden and outside who wish to hinder Sweden’s membership in NATO,” adding that: "It’s against that background we need to see the provocateurs who wish to worsen Sweden’s relations with other countries.”
‘How to fight back against liberalised, globalised West?’’
In the days leading up to the event, it emerged that the idea of burning a Koran outside the Turkish embassy had not even come from Paludan himself. Instead, he claimed he had been contacted by two Swedish far-right activists who had convinced him to do it, and that one of them, Chang Frick, had even paid for his demonstration permit.
Frick, who regularly does media spots for the far-right Sweden Democrats (SD), previously contributed to Ruptly, a subsidiary of the Russian state-owned media Russia Today. According to DN Frick has travelled to Russia on several occasions in recent years, and in 2017, he accompanied a fellow SD member who acted as an election observer in the Russian regional elections. During their visit, Frick claimed in a tweet to have met “real hotshots in Moscow”. When interviewed by a state-run broadcaster, he said that the elections had been carried out in a fair and just manner. “There’s nothing to criticise,” he said.
In a recent interview with DN, however, he said that: “I’ve never had anything to do with the Russian state in any way, and I’m deeply critical against what it is doing in Ukraine.”
The other man who was allegedly involved in organising the Koran-burning is an unnamed reporter who works for the far-right Swedish news website Exakt24. The website also has links to Russia, and its Editor-in-Chief, Erik Almqvist, has acted as an election observer there. In a video from a 2020 conference in Russia, Almqvist is seen asking Leonid Alutskij, the chairman of the Russian Duma’s Foreign Affairs Committee, how they could “together join our forces and fight back [against] the liberalised, globalised West".
'Secret methods'
Last week, just days before Turkey announced its decision on Sweden and Finland’s NATO applications, Swedish investigative programme Kalla Fakta (Cold Facts), revealed that Paludan too has Russian connections. According to the programme he has been connected to at least six people linked to the private Russian paramilitary Wagner Group via Russian social media network VKontakte. One of them is believed to be a recruiter and a senior member of the group, and has been accused by Ukraine of election meddling and influencing public opinion in favour of Russian interests in other countries.
When confronted with this evidence by Kalla Fakta, Paludan denied the claims. He called the findings “ridiculous” and accused the reporter of having set up a fake profile in his name.
“I would assume that the profile you have been checking isn’t my profile. It seems more like you might have cheated with this [the evidence] to create a VKontakte profile,” he retorted.
But whether Paludan was consciously influenced by his Russian contacts or not, experts say an overall Russian involvement cannot be ruled out.
“There’s reason to grow suspicious when events that have been set up so sophistically so clearly play into Russia’s hands,” Tony Ingesson, a senior lecturer in intelligence analysis at Lund University, told Swedish newspaper Aftonbladet, pointing to the logic that “the enemy of my enemy is my friend”.
But, he added, “Russia uses secret methods so that people don’t realise they are being supported [in their acts]”.
Jorgen Holmlund, an expert in intelligence analysis at the Swedish Defence University, agreed.
“You can ask yourself why a Danish citizen travels here to work in a way that supports Russian interests,” he said. “Given what we already know about Russian election meddling, it’s not untoward for me to say that skillfully planted narratives to get others to act – consciously or not – are likely to be present here [in Sweden] as well”.
On Friday, Turkey made a fateful decision on Sweden’s NATO process that – at least in the near term – was definitely not helped by a Koran-burning protest in Stockholm.
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US urges Turkey to green-light Sweden and Finland’s NATO applications
Finland edges closer to joining NATO, setting deadline for co-applicant Sweden
Turkey's Erdogan says Finland may join NATO without Sweden
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Les Républicains ou l’impossibilité d’une ligne
Lundi 20 mars, quelques heures avant le vote de la motion de censure, un député LR s’apprête à tweeter. « Les frondeurs n’ont rien à faire chez nous, que Pradié et sa clique de socialistes quittent Les Républicains », veut écrire cet élu favorable à la réforme des retraites. Il se ravise, conscient du risque : il suffi t d’une quinzaine de députés pour créer un nouveau groupe à l’Assemblée nationale. La motion Liot a été votée par 19 Républicains, soit un tiers de la troupe. Il s’en est fallu de peu que le texte porté par le centriste Charles de Courson ne passe. Avec 278 votants et une majorité absolue à 287, il n’a manqué que 9 petites voix pour faire tomber le gouvernement. Quelques minutes avant le vote, Olivier Marleix monte à la tribune et affirme pourtant que le groupe LR ne votera pas la motion de censure. Après l’échec de celle-ci, Éric Ciotti tente de se rassurer comme il peut dans la salle des Quatre Colonnes : « Dans un esprit de cohérence, notre famille politique a refusé de s’associer à un chaos inévitable si cette motion avait été adoptée. La censure n’a pas été approuvée par une large majorité des LR. » 19 sur 61, tout de même.
En une semaine, Ciotti a senti le vent tourner. Chouchouté depuis trois mois par la majorité, le président des Républicains est désormais accusé de faire capoter la réforme des retraites. Dès le mois de janvier, au moment de l’accord entre Éric Ciotti et Élisabeth Borne, les ténors du parti plaident pour que leurs élus votent le texte du gouvernement. Il suffi sait d’une quarantaine de voix pour le faire passer. Problème, depuis plusieurs semaines, des voix dissidentes se font entendre. Dans la dernière ligne droite du processus législatif, le compte n’y est plus et l’exécutif décide de passer en force avec l’article 49.3, permettant de faire adopter la réforme des retraites sans vote et rompant par la même occasion l’alliance avec Les Républicains. Éric Ciotti devient le coupable parfait. Coupable de n’avoir pas rassemblé suffisamment ses troupes pour faire passer la réforme. Coupable de n’avoir pas su rappeler l’ADN du parti, qui défend de longue date un report de l’âge légal de départ à la retraite.
Les Républicains sont désormais divisés en deux : des macronistes qui ne s’assument pas et des lepénistes qui s’ignorent
Le symbole est grand : il n’y a plus de ligne dans ce parti fracturé. Aux divisions sur les questions migratoires ou sociétales viennent s’ajouter les désaccords sur les retraites. La lente décomposition commencée en 2017 atteint son apogée. À l’Assemblée nationale – au Sénat, il faut reconnaître à Bruno Retailleau et son groupe une plus grande constance sur la réforme des retraites -, les Républicains sont désormais divisés en deux : des macronistes qui ne s’assument pas et des lepénistes qui s’ignorent ; les premiers refusant d’être la composante d’une majorité progressiste qui ne fera jamais une véritable politique de droite ; les seconds refusant d’être la composante des “extrêmes”. Les fractures deviennent territoriales. Les députés élus dans des territoires populaires où la gauche et le RN réalisent d’excellents scores s’opposent désormais aux élus des Hauts-de-Seine et des Alpes-Maritimes.
Une partie des Républicains, au risque de se renier, évoluent au rythme d’une société de plus en plus archipé-lisée. Quelques paradoxes subsistent tout de même. La droite n’est pas à ça près. Ceux qui étaient pour la motion de censure ne sont-ils pas les mêmes qui défendaient il y a encore quelques mois la retraite à 65 ans ? Les mêmes ne craignaient-ils pas une radicalisation du parti lors du match entre Retailleau et Ciotti ? Ceux qui redoutaient un rapprochement avec le Rassemblement national votent désormais des motions de censure aux côtés du RN. « Depuis les législatives, on a un groupe d’autoentrepreneurs, ils ne sont là que pour leur boutique et leurs intérêts », regrette une huile du parti. Éric Ciotti et Olivier Marleix n’ont guère d’autorité sur ce groupe. « Si Ciotti et Marleix tenaient les députés aussi bien que Larcher et Retailleau tiennent les sénateurs, on n’en serait pas là », glisse un cadre de la Rue de Vaugirard – qui oublie de préciser que les députés vivent dans la crainte de la dissolution, à l’inverse du Sénat. Un député “frondeur”, à qui l’on demandait si des consignes avaient été passées avant la motion de censure Liot, s’esclaffe : « Des consignes ? Ça n’existe plus dans ce parti. Chacun fait ce qu’il veut aujourd’hui. Il n’y a plus de leader. »
Wauquiez garde le silence
Là est tout le problème. Éric Ciotti aura beau tenter de structurer le parti, nommer 60 cadres dans son organigramme, lancer des états généraux de la droite, il ne pourra rien faire sans vrai chef. Le député des Alpes-Maritimes a fait campagne lors du congrès pour la désignation de Laurent Wauquiez comme candidat LR en 2027. Mais que faire quand ce dernier garde le silence lors de la réforme la plus impopulaire du quinquennat ? « Quand il y a une telle bataille, on ne peut pas rester en silence dans la tranchée », raille le maire LR de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, sur LCI. Mercredi dernier, Wauquiez déjeunait avec des députés de sa région pour les convaincre de passer d’un vote contre à l’abstention. Lundi, plusieurs élus de son territoire ont voté la motion. C’est le cas d’Isabelle Valentin, dont il est le suppléant. Difficile de savoir sur quel pied danser. Dans l’opposition, mais pas trop. Dans la majorité, mais pas trop. C’est peut-être ça, le “en même temps”. « On ne sait pas trop à quoi on sert », regrette un membre du groupe LR. Un sénateur, proche de Bruno Retailleau, n’y croit plus : « LR est mort et aucun de ses candidats, que ce soit Wauquiez ou Bertrand, n’arrivera à relever ce parti. Pour 2027, il faut désormais se tourner vers Darmanin ou Philippe. » À croire que le futur des Républicains sera forcément pire que le présent.
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Battle for Bakhmut highlights divide between Wagner mercenary chief and the Kremlin
Issued on: 16/03/2023 - 16:24
Sébastian SEIBT
The founder and leader of Russia’s Wagner mercenary group, Yevgeny Prigozhin, has been touted as someone who could pose a political challenge to Russian President Vladimir Putin. Once a key battlefield ally, in recent days Prigozhin has publicly lamented losing his direct line to the Kremlin. Wagner fighters are not being supplied with enough ammunition to win the battle for Bakhmut despite his numerous appeals, in what may be a sign of a struggle for influence in Moscow – and, notably, at Russia’s ministry of defence.
Wagner chief Yevgeny Prigozhin had hoped seizing the Ukrainian city of Bakhmut would bring him a moment of glory but the Ukrainian city has been holding out against his Wagner Group mercenaries. Despite steady advances the city remains under Ukrainian control, according to a March 13 report from the Institute for the Study of War, a US think tank.
But that did not stop Prigozhin from declaring last week that he intends to run for president of Ukraine in 2024. And yet Prigozhin also seems all too aware that his political destiny is increasingly linked to the outcome of the battle.
"[Prigozhin] has been talking about the ‘liberation’ of Bakhmut since last July, and it's still under Ukrainian control. I imagine some in Moscow must not be pleased with that," says Stephen Hall, a specialist in Russian politics at the University of Bath.
It is not just Ukrainian soldiers who are thwarting Prigozhin’s political and military amibitions. In Moscow, an anti-Prigozhin camp has formed within the defence ministry, emboldened by Wagner’s difficulties on the battlefield, to disparage the man known as “Putin’s chef” – because he owns restaurants that cater to the Kremlin – who went on to become the king of Russian mercenaries.
Not one to obscure his motives, Prigozhin has previously flirted with the ideas of becoming defence minister or even creating his own political party.
Wagner vs the ministry of defence
Prigozhin has publicly complained of his treatment at the hands of the Russian ministry of defence (MoD). He has accused the ministry of blocking the ammunition deliveries his fighters need to take Bakhmut – and even called for the public to pressure the military to increase its supplies. In a March 9 post on his Telegram channel, he claimed that the government phone lines in Wagner units had been disabled after his public pleas for more ammunition.
The Wagner Group was viewed favourably after its success in helping Russia illegally annex Crimea in 2014 and for its actions in Syria and further afield, when the ministry of defence “provided ammunition and equipment to Wagner, and were rather pleased with the work done", says Joseph Moses, a specialist in military strategy and the Ukraine war with the International Team for the Study of Security Verona.
Putin’s full-scale Ukraine invasion quickly changed the game. Putin sent the Wagner Group into combat once the regular army seemed to be struggling.
“Ukraine was fully mobilised, but Vladimir Putin was unwilling for political reasons to follow suit, only launching a partial mobilisation in September. His generals simply lacked the soldiers they needed,” writes Mark Galeotti, a specialist in Russian military affairs, in The Spectator, a British weekly. The mercenaries allowed the Kremlin to reinforce the front without launching a full-scale mobilisation.
These early successes may have gone to Prigozhin’s head. "He is very self-confident and has always been a bluffer. So he thought he could seize the opportunity [to gain political influence with Putin],” says Hall. It seems he intended to build upon the political wreckage left behind by Defence Minister Sergei Shoigu and his right-hand man, Valery Gerasimov, the army chief of staff.
>>Read more: Shoigu and Gerasimov: Masters of Putin's wars
"The whole Prigozhin versus MoD situation dates from around May, 2022,” just months after the February 2022 invasion, says Moses. “Prigozhin was then rumoured to be fueling the criticism ultranationalist bloggers were posting on Telegram and [other social media channels].”
"The competition for ammunition in Ukraine is the perfect theatre for infighting between Prigozhin and the MoD," continues Moses. Ammunition is an increasingly rare commodity in what has now become a war of attrition, each side attempting to wear down its adversary’s resources over time.
For Prigozhin, it all hinges on Bakhmut
Bakhmut was supposed to validate Prigozhin’s military strategy, with him gambling on the idea that Ukraine would not marshal too many resources to defend a city with questionable strategic importance. “He expected Bakhmut to fall quickly," Hall says.
The fighting has now been raging for more than nine months, and Prigozhin’s position is weakening.
"A coalition has formed against the threat posed by Prigozhin, and with the Bakhmut situation, they now have ammunition to try to weaken his role and influence Putin," says Hall, who believes Wagner’s chief committed a strategic error by seeking to increase his influence.
"He may say that he had a direct line to the Kremlin, but in reality he never really had one,” Hall says. “He never was a close friend of Putin and some of his enemies, like Shoigu, have known Putin for much longer – and he tends to trust them more."
The Russian defence ministry seems to have decided to make Bakhmut a tomb for Wagner mercenaries. “Prigozhin cannot give up on Bakhmut, so the regular army is using it to bleed Wagner dry, sending them into the worst fighting in the ruined AZOM metal works, while ready to swoop in and claim the victory as and when it falls,” writes Galeotti.
If Bakhmut remains under Ukrainian control, Wagner would have to shift the front to somewhere else very quickly if Prigozhin wants to return to the good graces of the Kremlin and keep his political ambitions alive, says Hall.
Prigozhin will also have to cede territory to other private military companies (PMCs), many more of which have emerged in recent months. "This would surely lead to a redistribution of roles between the different PMCs, with some, like Shoigu’s ‘Patriots’, gaining more influence,” says Moses.
The influence of private militias in Russia was underscored by the Duma’s adoption of a law this week making criticism of private paramilitary groups fighting in Ukraine punishable by lengthy jail terms.
But although Prigozhin’s image as a conquering hero has taken a hit, “he definitely still holds more credibility than the ministry of defence” with Putin, according to Moses. Most of the blame for the Russian army's failures has been put on the ministry, Moses says.
What’s more, the Wagner Group is still very useful to the Kremlin. Wagner’s strategy in Bakhmut – to send in wave after wave of prisoners, recruited as fighters by Wagner in exchange for pardons – doesn’t affect the Kremlin as much as the death of Russia’s own soldiers, he points out.
If, in the end, Wagner mercenaries finally succeed in taking the city, “Prigozhin will be able to say that he achieved victory not only against Ukrainian [forces] but also despite the ministry of defence," Moses says.
Viewed in this light, the battle for Bakhmut has become as much about Russia’s political future as the outcome of the war.
This article was translated from the original in French.
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AS IT HAPPENED
Poland to be first NATO member to send fighter jets to Ukraine
MERCENARY WAR
Wagner Group’s bloody year in Ukraine: From murder squad to cannon fodder
Wagner vs the Army
Putin’s army chief handed ‘poisoned chalice’ amid Russian power tussle
Valeurs Actuelles
Gérard Larcher refuse que le projet de loi immigration, reporté, soit « saucissonné »
Il veut de la « cohérence globale ». Jeudi 23 mars, Gérard Larcher a affirmé son refus du découpage du futur projet de loi immigration en plusieurs textes distincts, rapporte Le Figaro. Si le président (Les Républicains) du Sénat a affirmé avoir lui-même demandé dimanche soir au président de la République un report de l’examen du projet de loi asile et immigration, il est en revanche hostile au « saucissonnage » du texte, tel que l’a demandé Emmanuel Macron dans son entretien télévisé du mercredi 22 mars. Si Gérard Larcher a demandé un tel report, c’est, a-t-il expliqué, pour assurer la sérénité des débats, sérénité mise à mal en ce moment en raison du contexte social et politique extrêmement tendu autour de l’adoption de la réforme des retraites.
« Une politique migratoire, c’est un ensemble »
« Une politique migratoire, c’est un ensemble » a plaidé le président de la Chambre haute du Parlement. Gérard Larcher souhaite donc ne pas dissocier « les contentieux, le fonctionnement administratif, les questions d’intégration, les questions d’asile, du regroupement familial, des étudiants, des contrats de travail… ». « Le passage en slalom est un exercice intéressant pour les skieurs », a-t-il ironisé, « mais en politique, il faut de la cohérence et du courage ».
« Il y a des sujets qui nécessitent des grands textes », a encore insisté le président du Sénat, alors qu’Emmanuel Macron a chargé sa Première ministre, la veille, de présenter des textes législatifs plus courts. Pour Gérard Larcher, la « politique migratoire » ne peut se plier à cet exercice, tant elle nécessite « une politique globale ».
France24 - World
Détente between Iran and Saudi Arabia raises hopes for steps towards peace in Yemen
Issued on: 16/03/2023 - 18:49
Marc DAOU
A renewal in diplomatic ties between Iran and Saudi Arabia has raised hopes of an end to fighting in Yemen, where the two regional powers have been locked in a proxy war for eight years.
The deal renewing diplomatic relations between Saudi Arabia and Iran had barely been signed on March 10 in Beijing when all eyes turned to Yemen, where the two rival powers have been in indirect confrontation since 2015.
The surprise agreement between the two Middle Eastern powers may have its most concrete impact in Yemen, which has been ravaged by a war between its government, supported by a Saudi-led military coalition, and Houthi rebels supported by Iran.
Both sides were quick to welcome news of the agreement between the Islamic Republic and the Wahhabi monarchy, signalling the potential significance of the deal.
The Yemeni government said it hoped that the renewed diplomatic ties between the two countries would allow for “the start of a new era in regional relationships, and put an end to Iran’s interference in Yemeni affairs”.
Meanwhile, Mohamed Abdel Salam, spokesman for the Shiite rebels who seized Yemen’s capital Sanaa in the beginning of 2015, said that “the region has long needed a return to normal relations”.
A positive outcome for Yemen?
Whether an immediate consequence of the agreement, or a simple coincidence of the calendar, UN-sponsored talks between the Yemeni government and the Houthi rebels began the next day on March 11 in Geneva.
The talks are the seventh such meeting aiming to implement an agreement on prisoner exchanges made in Stockholm five years ago.
The details of negotiations that led to the agreement between Saudi Prince Mohammed Bin Salman and Iranian Supreme Leader Ali Khamenei are unknown, and both countries have yet to prove that they will honour their word.
Yet, there is now the prospect of “direct channels of communication being opened between the two powers”, says Riadh Sidaoui, director of the Geneva-based Arab Centre for Political and Social Research and Analysis.
”We can even say, for the first time, that there is now real hope for a major breakthrough on prisoner exchanges because the parties have agreed to 11 days of talks, which will allow for several subjects to be discussed,” he says.
Optimism stems directly from the renewal of diplomatic ties, he says, “since it is now expected that the Saudis will exert pressure on the Yemeni government and the Iranians on the Houthis to obtain an initial breakthrough. Then, if they are successful on the issue of prisoners, they will need to push talks even further to reach a peace agreement”.
A ‘credibility test’ for Iran?
The Saudi’s will likely wait for proof of goodwill from Tehran before placing too much faith in the renewal of diplomatic ties between the two countries, says Saudi political commentator based in Riyad, Saad Abdullah al-Hamid.
“We are in an intermediary period that will serve as a credibility test for Iran. It’s a question of seeing if Iran genuinely intends to stick to the promises that made the Beijing agreement possible and if relations can actually improve.”
Yemen could be the testing ground for building or breaking trust between the two countries – and the place where Iran and its allies are expected to make changes.
“Multiple issues are on the table and discussions will cover Yemen and all subjects related to it,” al-Hamid says. “That includes Iranian meddling in Yemen, the role of militias, the threat the Houthis pose to the Saudi Kingdom, and transport of hydrocarbons.”
Chief among these is security in Saudi Arabia.
In recent years, Iran-backed Houthi rebels have been accused of carrying out drone attacks and missile strikes on Saudi oil installations.
Between Saudi and Iranian diplomats, “getting a concrete solution to the Yemen crisis that will placate Saudi fears about Houthi attacks in the Kingdom of Saudi Arabia has been the key sticking point”, says Simon Mabon, professor of international relations and Middle East specialist at the University of Lancaster, UK.
“If the Saudis have reached an agreement with Iran, then they have figured out a way of either extricating themselves from Yemen or guaranteeing their security.”
Extricating itself from the conflict by building trust with Iran may be a key concern for Saudi Arabia, says former Iranian diplomat Hadi Afkahi.
"Saudi Arabia expected to conquer Yemen in six months, but it’s now embroiled in a war that has lasted for years. That’s why Mohammed bin Salman now wants to end the conflict… to turn his attention to the enormous plans for his Vision 2030 [for Saudi Arabia]," he says.
"The first priority is to re-establish diplomatic relations between Saudi Arabia and Iran, and the first step is to open embassies and send ambassadors. Then, when issues directly concerning each country have been dealt with, it will be a question of regional issues. The first of these that was brought up in negotiations was the war in Yemen."
‘A moment of optimism’
The conflict in Yemen has caused 377,000 deaths in eight years according to the UN, and sparked a severe humanitarian crisis, which has left 80 percent of the population struggling to access food, water and health care.
After a six-month ceasefire, which brought about a marked reduction in violence even though it ended in October, the Beijing agreement brings the potential for real change on the ground.
But peace is not inevitable.
“My big fear is that this will be an agreement that neglects, ignores and marginalizes Yemenis themselves, who have been suffering tremendous hardship and huge pressures over the past decade, with conflict, with environmental challenges, and now with huge food shortages,” says Mabon.
“This looks like it is the type of agreement that is in the realm of high politics, that the Saudis and the Iranians would make with elites. And those elites are not necessarily listening to and articulating the concerns of ordinary Yemenis who are struggling to put food on the table, to survive, to get medicine for their children, or to allow them to go to school.”
As regional relations show signs of improvement, the complexity of the conflict cannot be underestimated. For instance, there is an ongoing threat from violent jihadist factions and separatist desires in south Yemen, formerly an independent state.
As much as renewed tied between Iran and Saudi Arabia have brought about a rare “moment of optimism”, Mabon says: “The conflict in Yemen is not just about Saudi Arabia and Iran. It's also about local grievances. It's about control of territory. It's about access to politics. It's about a vision for the state. And these are not matters that can be can be negotiated away by elites in Riyadh and Teheran.”
This article has been adapted from the original in French.
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British navy seizes Iranian weapons shipment suspected to be bound for Yemen
UN report: More than 11,000 children killed or maimed in Yemen civil war
UN chief urges Yemen rivals to avoid new violence and renew ceasefire
Valeurs Actuelles
Brèves de prétoire : « Monsieur, vous êtes dans un tribunal correctionnel, pas à une tribune politique »
Un public inhabituel a pris place sur les bancs de la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris. À peu de choses près, nous pourrions nous croire dans un amphithéâtre pour un cours en sciences humaines et sociales. Tous ces jeunes gens, ou presque, arborent la tenue classique de l’étudiant en révolte contre le système : Dr. Martens aux arpions, paire de jeans et pulls sans forme (on exagère à peine).
L’un deux, la vingtaine échevelée, a poussé la coquetterie jusqu’à épingler un pin’s A.C.A.B, acronyme du slogan anglais « All Cops Are Bastards » [En français, « Tous les flics sont des bâtards », NDLR], au revers gauche de son blouson Harrington. Au droit, un patch estampillé « Action antifasciste ». Lui et sa bande sont venus soutenir leurs « camarades » arrêtés mardi soir lors de rassemblements sauvages contre la réforme des retraites.
Chevaux mi-ras, moustaches naissantes, et traits inexpressifs, cet apprenti couvreur-zingueur manifeste un détachement insolent.
C’est le cas de Clément, 25 ans, interpellé place de la Bastille sur les coups de 23 h 00, après avoir été repéré par des policiers en train de construire une barricade, puis d’avoir bouté le feu. Chevaux mi-ras, moustaches naissantes, et traits inexpressifs, cet apprenti couvreur-zingueur manifeste un détachement insolent.
La très énergique présidente, Anne-Laure Mabille, le questionne sur les faits. « Je nie les avoir commis », répond le prévenu d’une voix monotone. S’il a vu d’autres personnes construire une barricade et y mettre le feu à l’angle de la rue Saint-Sabin et de la rue du Chemin-Vert ? Affirmatif, mais ils n’en faisaient pas partie. Problème : les policiers précisent que le jeune homme identifiable à son jogging rouge à trois bandes – celui qu’il porte actuellement dans le box – n’était entouré d’aucun autre individu lorsqu’il a commis ces dégradations.
Clément écoute, mais ses yeux disent “cause toujours”.
Seulement voilà, Clément n’a pas été arrêté sur le fait accompli, mais plus tard dans la soirée à quelque 500 mètres du lieu de l’infraction.
Qu’à cela ne tienne, l’opinion de la procureure de la République est formée : l’homme qui est assis dans le box est l’incendiaire de la rue Saint-Sabin. À preuve, ses habits caractéristiques qui n’ont pas pu tromper les agents interpellateurs. Et de rappeler « qu’on a parfaitement le droit d’exprimer ses opinions, de manifester son désaccord, mais pas de commettre des infractions ». Clément écoute, mais ses yeux disent “cause toujours”. Pour insolent qu’il soit, le jeune homme n’a pas un pedigree de voyou ; il est seulement fait état d’une peine pour des faits de dégradations à Grenoble en 2021. Rien de bien méchant. Aussi, la proc’ demande-t-elle une peine d’avertissement : huit mois avec sursis.
Là-dessus, protestation de l’avocate du manifestant : « Le seul élément à charge dans ce dossier, c’est une phrase dans le PV. “Il construisait une barricade en y mettant le feu”. Il n’y a aucun élément contradictoire, on est dans le flou le plus total. » Quant à l’élément central de cette affaire, le fameux jogging rouge, le conseil de Clément lui oppose l’exploitation-vidéo qui ne montre aucun individu ainsi vêtu. Très en verve, elle achève sa plaidoirie en citant l’avocat et écrivain, François Sureau : « Il ne reste rien de la liberté de manifester si le gouvernement peut choisir ses opposants. »
Je veux dire qu’on continuera à se mobiliser contre cette réforme injuste malgré les violences policières.
La présidente invite Clément à prendre une dernière fois la parole. « Je veux dire qu’on continuera à se mobiliser contre cette réforme injuste malgré les violences policières et… » Anne-Laure Mabille le coupe : « Monsieur, vous êtes dans un tribunal correctionnel, pas à une tribune politique. Il y a méprise ! »
Sur les bancs du public, cet accès de niaise sentimentalité révolutionnaire a eu son petit effet ; certains opinent du chef, l’air de dire : « Prends ça, dictature ! » En attendant, la dictature vient de déclarer Quentin non-coupable, faute d’éléments permettant d’affirmer avec certitude qu’il est l’auteur de ces faits.
France24 - World
Cocaine production hits record high as post-Covid demand picks up in Europe
Issued on: 17/03/2023 - 18:25
Joanna YORK
Global production of cocaine has jumped dramatically over the past two years following an initial slowdown caused by the Covid-19 pandemic, according to the first report dedicated to the global cocaine market from the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC).
Cultivation of coca, the leaves of which are used to make the drug, reached a record high by soaring 35% from 2020 to 2021, the report released on Wednesday said.
Bolivia, Colombia and Peru – which have historically dominated the production of coca leaves – altogether cultivated an area of more than 300,000 hectares in 2021, UNODC said.
Once harvested, a paste obtained by mixing chopped leaves with lime, cement, gasoline, and ammonium sulfate, is usually taken elsewhere to be turned into cocaine.
"The surge in the global cocaine supply should put all of us on high alert," says UNODC Executive Director Ghada Waly.
New trafficking routes
The steep growth in supply has been matched by increase in global demand for the drug over the past decade.
The world’s largest cocaine markets are traditionally concentrated among the wealthy populations of the Americas and parts of Europe. Cocaine is the second most commonly used illicit drug in Europe, behind cannabis, with an estimated 3.5 million adults in Europe using the drug in 2021.
During the Covid pandemic, wastewater analysis suggested that there was a slight reduction in cocaine use that correlated with restrictions that closed nightlife and entertainment settings.
However, an annual report from the UNODC in 2022 found that use has largely returned to pre-pandemic levels, and is expected to increase. “There are currently no signs that the upward trend in the availability of this drug, observed over the last few years, has changed,” it says.
Increasing cocaine shipments to Europe to meet surging demand has created new trafficking routes around the world.
Traffickers are becoming less reliant on Columbia as a point of departure and are increasingly transiting product through Central America and other countries in South America. Meanwhile, Africa and southeastern Europe are emerging as new trafficking hubs for supplies in transit to Western Europe, the UNODC report found.
Africa as a transit zone for cocaine on its way to European markets has substantially picked up in the last five years.#GlobalCocaineReport#CND66 #GIFP🇪🇺 pic.twitter.com/E3fFYMhh73
March 16, 2023And cocaine is increasingly arriving directly from trafficking hubs to northern European ports. Cities such as Rotterdam and Hamburg "have eclipsed traditional entry points in Spain and Portugal for cocaine" arriving in Western Europe, it says.
>> Dutch PM under protection as the ‘Mocro Mafia’ drug cartel sows fear in the Netherlands
Seizures, ‘narco-tourism’
Interceptions of cocaine shipments by law enforcement agencies around the world have also risen sharply, with seizures reaching a record high of nearly 2,000 tons in 2021.
In France, the government said in March that it had seized 27 tonnes of cocaine last year, a five-fold increase over the past 10 years.
In 2022, seizures went up 5% compared with 2021, according to Interior Ministry figures, with more than half of the narcotic coming from the West Indies and French Guiana in South America.
In a large-scale seizure on November 20, the French navy intercepted a Brazilian vessel carrying more than 4.6 tonnes of cocaine in international waters off the coast of Sierra Leone.
In early March, sealed bags containing 2.3 tonnes of cocaine, worth an estimated 150 million euros, washed up on the northern French coast.
Police were uncertain whether traffickers threw the drugs overboard deliberately to avoid arrest, or whether it came loose from their boats in heavy weather.
As residents of villages along the Normandy coast described an influx of unfamiliar people in luxury cars and 4x4s scouring the sand, local authorities issued a public warning about the risks of taking part in what they described as “narco-tourism”.
“The act of taking possession of one of these bundles and transporting it is a crime that carries a punishment of up to 10 years in prison,” local prosecutor Philippe Astruc told reporters.
Crime networks
Global cocaine manufacture reached an estimated 2,000 tons in 2020, continuing a "dramatic uptick" in production that began in 2014, when the total was less than half of today's levels, the report said.
Growth of the global amount of cocaine available for consumption has been contained as interceptions by law enforcement have increased.
Yet increasing purity levels of the drug remain a concern, as the availability of stronger and more dangerous product was found to be a driving factor in an increase in deaths and hospitalisations in Europe pre-pandemic.
The purity of cocaine available on the European market has increased sharply in the past decade, and in 2020 reached a level 40% higher than the index year of 2010.
Although global law enforcement efforts are mitigating consumption overall, they are still failing to cut off a complex, global network of criminality stretching from international groups to individual actors.
In Columbia, improved efficiency of production is thought to be due to the growing presence of Mexican and Balkan criminal groups since the demobilisation of the guerrilla group FARC.
Willing groups of port workers, transport companies and customs officials in Central and South America are as essential as Nigerian networks made up of interconnected cells that dominate smuggling activities in northwest Africa.
In Belgium, motorcycle gangs are hired as transport providers, and in France, more than a sixth of the cocaine consumed is smuggled inside the bodies of drug mules, often lured into the trade through poverty.
>> Cocaine routes: French Guiana’s drug mules
There is still room for this complex criminal network to grow. While the cocaine market remains quite concentrated in the Americas and parts of Europe, the report warns that there is a strong potential for a large expansion in Africa and Asia.
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FEATURE
Dutch PM under protection as the ‘Mocro Mafia’ drug cartel sows fear in the Netherlands
Police bust cocaine 'super-cartel' in Europe and Dubai
The France 24 Interview
Colombian President Gustavo Petro: ‘The war on drugs was a failure’
Valeurs Actuelles
Manifestations contre la réforme des retraites : l’inquiétante remontée de terrain des forces de l’ordre
Des journées qui n’en finissent pas. « On y est maintenant dès six heures du matin avec les blocages d’établissements scolaires et jusqu’à tard dans la nuit », confie un agent à Gérald Darmanin, ce mardi 21 mars. Le ministre de l’Intérieur est allé à la rencontre des forces de l’ordre mobilisées depuis plusieurs semaines sur les manifestations qui éclatent dans la capitale. Un échange rapporté par Le Parisien.
Des mobilisations de plus en plus violentes et usantes depuis le passage en force de la réforme des retraites grâce au 49.3, il y a bientôt une semaine. Au cours de cet échange, tous évoquent des actions au moins aussi violentes, « voire un cran au-dessus » que celles des Gilets Jaunes. « Au moins, les Gilets jaunes avaient des revendications. Là, il s’agit de très jeunes qui viennent uniquement pour casser », partage un gardien de la paix.
94 blessés en cinq jours
En cinq jours, ce sont 855 manifestants qui ont été interpellés selon les chiffres du ministre, et 94 blessés sont à déplorer du côté des policiers. Les forces de l’ordre parlent d’un avant et après 49.3.
Parmi les agents présents mardi soir, nos confrères rapportent qu’un policier a eu la main contusionnée, un autre a des acouphènes liés au cocktail Molotov qui l’a frappé et un suivant a eu les poumons légèrement brûlés. Les pavés lancés sur les policiers font également des dégâts dans les rangs. L’un des chefs opérationnels en a pris un en plein visage.
Au milieu de cette tension, les gardiens de la paix doivent gérer la foule et contenir la violence, comme ils peuvent. « Ça caillassait tellement qu’on ne savait même plus qui visait qui. Des manifestants recevaient des pavés lancés par d’autres manifestants ! », explique l’un d’eux. « En quelques secondes, vous devez distinguer un black block d’un manifestant pacifique ou d’un journaliste. Ce n’est pas toujours évident. »
L’IGPN saisie à deux reprises
Gérald Darmanin n’a pas hésité à adresser son soutien aux forces de l’ordre, malgré les nombreuses critiques qui ont retenti sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Des critiques émanant notamment de « l’extrême gauche qui cherche à déstabiliser l’État en s’en prenant aux ouvriers de la sécurité », a condamné le ministre de l’Intérieur.
Face à la presse, l’homme politique a déclaré que l’IGPN, la police des polices, avait été saisie à deux reprises pour des cas de violences policières présumées.
France24 - World
French MPs battle over AI video surveillance cameras at Paris Olympics
Issued on: 23/03/2023 - 03:52
NEWS WIRES
French government plans to trial surveillance cameras upgraded with artificial intelligence at the 2024 Olympics have opponents fuming at what they say is unnecessary and dangerous security overreach.
While the government says such systems are needed to manage millions-strong crowds and spot potential dangers, critics see the draft law as a gift to French industry at the cost of vital civil liberties.
Last week, around 40 mostly left-leaning members of the European Parliament warned in an open letter to French lawmakers that the plan "creates a surveillance precedent never before seen in Europe", daily Le Monde reported.
Debates kicked off late Monday in the National Assembly, France's lower parliamentary chamber, with discussions to continue Friday.
Even before the debates started, MPs had already filed 770 amendments to the government's wide-ranging Olympics security bill, many aimed at its Article Seven.
That section provides for video recorded by existing surveillance systems or new ones -- including drone-mounted cameras -- to be "processed by algorithms".
Artificial intelligence software would "detect in real time pre-determined events likely to pose or reveal a risk" of "terrorist acts or serious breaches of security", such as unusual crowd movements or abandoned bags.
Systems would then signal the events to police or other security services, who could decide on a response.
Biometric or not?
The government is at pains to reassure that the smart camera tests would not process biometric data and especially not resort to facial recognition, technologies the French public is wary of applying too broadly.
"The experiment is very precisely limited in time... (and) the algorithm does not substitute for human judgement, which remains decisive," Sports Minister Amelie Oudea-Castera told MPs.
The interior ministry highlights a February survey for the Figaro daily suggesting that large majorities back using the cameras in public spaces and especially in stadiums.
But opponents say the plans overstep the bounds of the French constitution and European law.
Digital rights group La Quadrature du Net (QDN) wrote in a report sent to lawmakers that the systems would in fact handle sensitive "biometric" data under a broad 2022 definition from France's rights ombudsman.
As biometric data, those characteristics would be shielded by the European Union's powerful General Data Protection Regulation (GDPR), QDN argues.
An interior ministry spokesman rejected that finding, insisting that the planned processing did not use any biometric data or any facial recognition techniques.
'State of emergency'
The camera test period is slated by the bill to run to the end of 2024 -- well after the end of the games and covering other major events including the Rugby World Cup later this year.
Once the law is passed, public authorities such as the emergency services and the bodies responsible for transport security in the Paris region will be able to request its use.
The interior ministry said it "should cover a significant number of large events" for "the most complete and relevant evaluation".
But QDN activist Naomi Levain told AFP: "It's classic for the Olympic Games to be used to pass things that wouldn't pass in normal times".
"It's understandable for there to be exceptional measures for an exceptional event, but we're going beyond a text aimed at securing the Olympic Games," Socialist MP Roger Vicot told the chamber on Monday.
Elise Martin, an MP following the process for hard-left opposition party France Unbowed (LFI), told AFP that the bill was just the latest of a slew of additional security powers introduced under President Emmanuel Macron since 2017.
"The way this law is thought out is as if we live in a permanent state of emergency," she said.
'Favour to industry'
Meanwhile QDN's Levain highlighted that "many of the leaders in this market are French businesses", calling the bill's provisions a "favour to industry".
The size of the video surveillance market in France alone was estimated at 1.7 billion euros ($1.8 billion) in a 2022 article published by industry body AN2V, with the global business many times larger.
If passed, the law would make the 2024 Olympics "a shop window and a laboratory for security", handing firms an opportunity to test systems and gather training data for their algorithms, Levain said.
Some cities in France, such as Mediterranean port Marseille, are already using "augmented" surveillance in what is at present a legal grey area.
Such data is needed to train computer programmes on what kinds of behaviour to flag as suspect, learning to recognise patterns in moving images -- just as text AIs such as ChatGPT are trained on large bodies of writing before they can generate written output of their own.
But opponents say that there is little or no evidence that augmented surveillance -- or even more traditional CCTV systems -- can prevent crimes or other incidents around the large sporting and cultural events targeted by the draft law.
Smart cameras "wouldn't have changed anything at the Stade de France" last year, when huge crowds of Liverpool supporters were rammed into tiny spaces as they waited to enter the Champions League final, Levain said.
"That was bad human management, there's know-how to managing a crowd, calculations to be made about placing barriers and directing flows... no camera can do that," she added.
(AFP)
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Paris Olympics fans call ticket pack ‘a racket’ amid rocky start to sales
Paris 2024
Macron kicks off Olympic countdown 500 days before Paris Games
Paris set to open new cycling routes linking 2024 Olympic venues
Valeurs Actuelles
Retraites : l’Arc de Triomphe, la tour Eiffel et le château de Versailles fermés au public
En cette neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les plus grands monuments d’Île-de-France font aussi grève. La tour Eiffel, le château de Versailles, ainsi que l’Arc de Triomphe ont ainsi fermé leurs portes au public, en raison du mouvement de grève nationale, relaie franceinfo.
Le site du château bâti par Louis XIV indique ainsi que l’enceinte du bâtiment, le parc, les jardins et le domaine de Trianon sont fermés aujourd’hui.
🇫🇷 En raison d’un mouvement social national le Château, le parc, les jardins et le domaine de Trianon sont fermés aujourd’hui.🌍 Due to a national movement the Palace, the park, the gardens and the Estate of Trianon are closed today. pic.twitter.com/bXGiX6f5Up
— Château de Versailles (@CVersailles) March 23, 2023
Si le site Internet de la tour Eiffel indique que le monument est fermé à la visite, il précise que « l’accès au parvis reste ouvert gratuitement ».
Certains musées au cœur des perturbations
Les musées de la Ville de Paris sont, eux aussi, touchés par la mobilisation. Ainsi sont fermés les Catacombes de Paris et le musée de la Vie romantique. Le Petit Palais, lui, indique accueillir seulement des visiteurs sur le circuit des collections du rez-de-jardin.
D’autres musées parisiens ont, eux, fait le choix d’adapter leurs conditions d’ouvertures au contexte. Le Musée national Picasso-Paris n’est donc que partiellement ouvert, tandis que le Louvre, lui, n’est resté ouvert que jusqu’à 18 heures. La nocturne du musée d’Orsay est, quant à elle, annulée, puisqu’il ferme également dès 18 heures.
France24 - World
China says it warned US warship to leave S. China Sea, US denies claims
Issued on: 23/03/2023 - 07:49Modified: 23/03/2023 - 07:54
NEWS WIRES
The Chinese military said it warned a US warship to "leave" waters in the disputed South China Sea on Thursday, claims swiftly denied as "false" by American forces.
China claims sovereignty over almost the entire South China Sea -- a strategic waterway through which trillions of dollars in trade pass annually -- despite an international court ruling that the assertion has no legal basis.
The Philippines, Vietnam, Malaysia and Brunei all have overlapping claims in the sea, while the United States sends naval vessels through it to assert freedom of navigation in international waters.
The Southern Theater Command of China's People's Liberation Army (PLA) said the USS Milius, a guided missile destroyer, on Thursday entered waters around the Paracel Islands, which are also claimed by Vietnam.
The PLA "organised sea and air forces to track and monitor (the ship) in accordance with the law" and "warned it to leave", spokesman Tian Junli said.
The vessel "made an illegal incursion into Chinese territorial waters... without permission from the Chinese government, harming peace and stability" in the region, he said.
The US military swiftly denied the claims, telling AFP that "the PRC's statement is false", using the acronym for the People's Republic of China.
The vessel "is conducting routine operations in the South China Sea and was not expelled", said a spokesperson for US Indo-Pacific Command.
"The United States will continue to fly, sail, and operate wherever international law allows," the spokesperson said.
While asserting their claims in the South China Sea, Chinese authorities in recent years have built artificial islands, including some with military facilities and runways.
Regional nations have also accused Chinese vessels of harassing their fishing boats.
(AFP)
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US warns China against aggressive moves in contested South China Sea
US nuclear submarine damaged in underwater collision in South China Sea
Kamala Harris accuses China of using intimidation to back South China Sea claims
Valeurs Actuelles
Val-de-Marne : après avoir vandalisé des églises, un individu s’échappe de l’hôpital psychiatrique et… récidive
Il y a des répétitions salutaires, d’autres, beaucoup moins. Ce mardi 21 mars, un individu a été interpellé par les forces de l’ordre après avoir commis des dégradations dans une église à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne). Après avoir insulté plusieurs paroissiens, il a dégradé trois statues, dont une de la Vierge Marie. Selon des informations du Journal du dimanche, l’individu d’une trentaine d’années n’en est pas à son premier coup d’essai.
Le 10 mars dernier, Manuel D. avait effectivement été arrêté après des dégradations à répétition dans trois églises parisiennes, respectivement, dans les 3e, 7e, et 10e arrondissements. Celui-ci avait été diagnostiqué comme souffrant de « troubles psychiatriques », et avait été admis à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de Police avant d’être transféré dans un des hôpitaux de Saint-Maurice. C’est après s’être échappé de cet établissement que l’individu, décidément très énervé contre les édifices religieux, a récidivé, puis a de nouveau été arrêté.
Un phénomène récurrent
Les actes de vandalisme à l’encontre des églises ne font qu’augmenter en France, notamment à Paris. En effet, depuis le mois de janvier, pas moins de huit églises ont été vandalisées.
Mercredi 15 mars, un individu s’était introduit dans une église du 13e arrondissement de Paris pour y voler une croix de deux mètres. Si les diocèses multiplient les initiatives pour éviter ces dégradations, en investissant dans des systèmes de vidéosurveillances, ces actes antichrétiens ne cessent d’advenir.
France24 - World
Mass protests in France after Macron vows to continue with pension reform
Issued on: 23/03/2023 - 05:26
NEWS WIRES
Hundreds of thousands of people were set to strike and demonstrate in France on Thursday after President Emmanuel Macron vowed to push on with a deeply unpopular pension reform despite escalating anger across the country.
Protests against the legislation -- which lifts the retirement age by two years to 64 -- have drawn huge crowds in rallies organised by unions since January.
Labour unions said Thursday's ninth nationwide day of action would draw huge crowds against what they described as Macron's "scorn" and "lies."
Macron drew an angry response from unions and opposition parties on Wednesday when he rejected their calls for him to heed growing popular anger.
"The best response we can give the president is that there are millions of people on strike and in the streets," said Philippe Martinez, who leads the hardline CGT union.
Thursday's strike will see train traffic seriously disrupted, with airports also affected, and teachers among many professions walking off the job, while rolling strikes continue at oil depots and amid garbage collectors.
Most protests have been peaceful, but anger has mounted since the government pushed the bill through parliament without a vote last week.
Read more: Bitter pension battle turns to democratic crisis as Macron bypasses French parliament
The past seven nights have seen spontaneous demonstrations in Paris and other cities with rubbish bins set ablaze and scuffles with police.
Speaking on Wednesday, Macron stuck to his guns saying the new law was necessary and would come into force later this year.
He dismissed calls to fire his prime minister, Elisabeth Borne, who has been at the forefront of the pension reform, and sought to turn the page, tasking her with broadening her parliamentary majority and re-engaging with unions.
"He has put more explosives on an already well lit inferno," Socialist Party head Olivier Faure said.
The latest wave of protests represents the most serious challenge to the president's authority since the "Yellow Vest" revolt four years ago. Polls show a wide majority of French opposed to the pension legislation and the government's decision to push it through parliament without a vote.
(Reuters)
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AS IT HAPPENED
Macron holds firm on pension reform bill as protests escalate
FRANCE IN TURMOIL
French opposition says Macron shows ‘contempt’ for workers in TV interview
FRANCE IN TURMOIL
Macron breaks silence on France’s bitter pension battle: Key takeaways
Valeurs Actuelles
Retraites : l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle bloqué par la CGT
En cette neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, une manifestation non déclarée s’est tenue à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Les manifestants sur place arboraient les couleurs des syndicats Force ouvrière et de la CGT, à mesure qu’ils distribuaient des tracts aux automobilistes devant l’entrée du terminal 1. Un filtrage a été mis en place au niveau des bretelles d’accès pour bloquer l’entrée des dépose-minute. Alors que des bouchons se sont rapidement formés, les voyageurs sur place ont été contraints de délaisser leur voiture pour termine le trajet à pied, valises et bagages en main.
« Cela fait dix minutes qu’on est là et je ne sais pas combien de temps ça va durer. On les comprend, on les soutient, mais ce n’est pas comme ça qu’on va se faire entendre. Bloquer les usagers, je ne vois pas quel impact ça va avoir », a expliqué un voyageur au micro de BFMTV, avant d’ajouter « psychologiquement, je n’en peux plus, j’en ai marre ».
Entre 600 000 et 800 000 manifestants attendus à Paris
Si la préfecture de police de Paris a dépêché sur place des forces de l’ordre, aucun heurt n’est à signaler. Le blocage des salariés de l’aéroport n’était prévu pour durer que pendant la matinée. Ils ont rejoint la place de la Bastille aux côtés du cortège parisien vers 14 heures. Entre 600 000 et 800 000 personnes devraient être présentes dans toute la France dans les mobilisations contre la réforme des retraites.
France24 - World
Former PM Boris Johnson denies lying to UK parliament over 'Partygate'
Issued on: 22/03/2023 - 20:44
NEWS WIRES
Former prime minister Boris Johnson Wednesday angrily denied he lied to Britain's parliament over the "Partygate" scandal as MPs held an inquisition that could decide his political fate.
Opening the crunch hearing by a House of Commons committee, the ex-Conservative leader swore an oath on the Bible and declared that "hand on heart, I did not lie to the House".
Johnson said it would have been "utterly insane" to lie about the gatherings in 10 Downing Street, many of which were found by police to have broken pandemic lockdown legislation that he introduced.
"People who say that we were partying in lockdown, simply do not know what they are talking about," Johnson added, insisting that some booze-fuelled gatherings should have been viewed as workplace meetings.
Privileges committee chairwoman Harriet Harman said the hearing went to the "heart of our democracy", because if MPs are wilfully misled by ministers, "we can't do our job".
Harman is a veteran member of the Labour opposition party, dubbed the "Mother of the House" by dint of being the longest-serving woman in the Commons.
The rest of the seven-strong committee has a majority drawn from Johnson's Conservative party -- and they proved to be his toughest interrogators.
'Flimsy'
The hearing confirmed that Johnson had relied on assurances given by political aides, rather than senior civil servants or government lawyers, when he told the House that all lockdown rules were followed.
MPs were entitled to feel "a bit dismayed about the flimsy nature of this assurance", Harman told Johnson, who grew increasingly testy towards the hearing's conclusion.
But rejecting the contention of Johnson loyalists that the hearing amounts to a "kangaroo court", Harman said the MPs were acting only "in the interests of the House".
Johnson disavowed such language from his supporters, but insisted there was "not a shred of evidence" to find him guilty of contempt towards the House of Commons.
Supporters insist Johnson was betrayed by Conservative colleagues when he was forced out of office last year, and are campaigning for his return ahead of a general election likely next year.
But opinion polls suggest that Johnson remains toxic for a large swathe of the electorate, and the committee hearing reopened old wounds just as Prime Minister Rishi Sunak tries to revive Conservative fortunes.
>> From Brexit to 'Partygate': Boris Johnson's divisive legacy as British PM
Johnson's diminishing hold over the party was underlined even during the hearing, as the MPs paused to join a Commons vote on a post-Brexit deal agreed by Sunak with the European Union concerning Northern Ireland.
Johnson, pro-UK unionists from Northern Ireland and a number of Tory Brexit hardliners voted against a key part of the deal.
But Sunak won an emphatic victory, by 515 votes to 29.
'Culture'
If the committee decides that Johnson lied to parliament about the partying, it could recommend his suspension from the House of Commons.
If the full House agrees to a suspension of more than 10 sitting days, that could trigger a special election for his northwest London seat, if enough voters demand one.
Hours before Wednesday's televised hearing, it published a larger 110-page bundle of evidence.
It included a Downing Street official stating that Johnson "often saw and joined" gatherings in the complex during lockdowns, and that "he had the opportunity to shut them down".
"He could see what was happening and allowed the culture to continue," the official added.
'Sickening'
On Tuesday, Johnson released his own 52-page dossier detailing his belief that he was truthful when he repeatedly told parliament that all regulations were respected.
In hindsight, he recognised that he did "mislead" MPs, but only inadvertently and based on assurances given by top aides that the rules were being followed.
Johnson was fined by police for one gathering, along with Sunak, his finance minister at the time. Dozens of other staff members also received fines.
The former leader apologised and corrected the parliamentary record last May after previously insisting to MPs that the gatherings were above board.
Johnson said that correction came at the earliest opportunity -- after London police and senior civil servant Sue Gray had concluded their own investigations.
Johnson, 58, nearly died himself of Covid. But the campaign group Covid-19 Bereaved Families for Justice UK said his claim that he issued his Partygate denials "in good faith" was "sickening".
(AFP)
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Focus
From Brexit to 'Partygate': Boris Johnson's divisive legacy as British PM
New photos of UK PM Boris Johnson drinking reignite 'Partygate' row
Boris Johnson says Putin threatened to target him with missile attack
Valeurs Actuelles
[Ferrand] Notre ami Pierrot
Vous marchez, accablé, sur les trottoirs défoncés, bardés de tôle, d’un Paris défiguré – autrefois Ville lumière ; j’ai bien dit autrefois – et réprimez, à tout coin de rue, vos bouffées de colère contre “l’équipe municipale”. Vous ne cessez de le penser : les jeux Olympiques ont bon dos… Et voilà que soudain, depuis la terrasse d’un café, non loin du Pont-Neuf, un couplet vient vous cueillir et vous rendre le sourire. Serait-ce un cadeau du printemps ?
Le grand Chamfort, paraphrasant Beaumarchais et son Brid’oison, écrivait dans Caractères et Anecdotes : « Un homme d’esprit me disait un jour que le gouvernement de France était une monarchie absolue tempérée par des chansons. » La formule est aussi jolie que vraie : des mazarinades aux méchants airs de Béranger, des épigrammes assassines – de celles qu’on se passait sous cape – aux chansons de Boris Vian, notre pays ne s’est jamais montré avare de ritournelles acides ou goguenardes.
Pierre Perret revient avec une charge bien salée contre celle – et contre ceux – qui, chaque mois davantage, meurtrissent notre capitale.
Pendant des siècles, le moindre écart du souverain, le plus petit manquement de quelque puissant à la bonne foi ou au bon sens était mis en vers et, sur l’air du Bon Tabac ou des Lauriers coupés, jeté à la raillerie des tavernes et des halles… Il en est resté quelque chose et, de nos jours encore, il n’est pas rare que l’actualité finisse par inspirer les bardes.
Rappelez-vous : au temps absurde du confinement, la chorale des béni-oui-oui s’était fait gentiment bousculer par l’irruption désopilante, dans un débat qui l’était fort peu, de Pierre Perret et de ses Confinis : « Ils nous ont tant confinés, puis déconfinés, puis reconfinés, qu’on redoutait d’être, in fine , des cons finis » … Trois ans plus tard exactement, l’auteur de Je te tue, mais aussi d’ Amour, Liberté, Vérité, revient avec une charge bien salée contre celle – et contre ceux – qui, chaque mois davantage, meurtrissent notre capitale.
Plusieurs fois, ici même, je m’en suis pris aux terribles effets d’une politique de la laideur, de la saleté, de l’insécurité consentie. Les sujets d’indignation sont si nombreux, sur les bords de la Seine ! Aucun de mes pauvres billets ne saurait cependant se comparer, en termes d’efficacité notamment, avec un titre de Pierre Perret…
Cette nouvelle chanson – Paris saccagé, allusion transparente au mot-dièse SaccageParis qui fédère les mécontents – a donné naissance à un clip, devenu viral sur les réseaux sociaux : on y voit le doyen de nos chanteurs à texte, pédalant à vide sur un improbable vélo, jouer d’un fond vert assumé pour slalomer, parmi les rongeurs, entre plots de béton, balises de plastique, tranchées anarchiques et tas d’ordures.
Dans Paris, chante l’ami Pierrot, Paris dégoûtant, / Seuls les rats sont contents / Ils savent qu’ici les végans pas idiots / Les nourrissent qu’avec du bio… Comme toujours, les paroles sont gratinées : « Pour traverser les tranchées, les travaux, / C’est pire que l’col de Roncevaux ! / Les déjections qui fleurissent les trottoirs / Décorent ce grand dépotoir. » Quel éclat de rire lorsque, un peu plus loin, Perret pointe du doigt « les plastocs jaunes, les affreux bitoniaux / Qui bordent les pistes à vélos » !
Au passage, le cycliste ironique – il a rebaptisé la rue de Rivoli « rue de Rivélo » – désigne les « crétins frappés d’cécité » responsables de ce jeu de massacre : « Pauvre Paris devenu si cra-cra, / On sait bien qui t’a fait ça ; / C’est les crânes de piaf dégourdis / Qui bouffent des graines à la Mairie » …
D’aucuns me diront que la rengaine, certes réjouissante, sera sans conséquence ; et de fait, les coups de griffe de l’illustre chanteur ne changeront pas grand-chose au triste quotidien des habitants et des touristes – elle paraît si imprenable encore, la tour d’ivoire qui sépare les élus du bon peuple ! En attendant, comme on dit : cela défoule. Alors, ne nous privons pas ; on reprend tous en chœur ?
« Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents… »
Retrouvez Franck Ferrand raconte sur Radio Classique, du lundi au vendredi, à 9 heures.
France24 - World
Trump arrest decision postponed as grand jury session called off
Issued on: 22/03/2023 - 21:05
NEWS WIRES
The drama surrounding Donald Trump's possible indictment over hush money paid to a porn star took a new twist Wednesday, after a New York grand jury failed to convene as expected -- pushing back a decision, potentially into next week.
Speculation that a historic indictment of a former president may be imminent has been building ever since Trump himself announced he was expecting to be arrested.
But Wednesday's grand jury session was called off, unnamed law enforcement officials told multiple US outlets, without giving a reason. The New York Times reported that such interruptions are not unusual.
With barricades outside Trump Tower and police on high alert, New York has been holding its breath over an expected indictment for days -- with tension peaking on Tuesday, the day Trump said he would be arrested. He wasn't.
The jury panel usually meets on Thursdays too but Insider, which broke the news of the canceled meeting, quoted one source as saying it may not gather again this week, meaning the earliest a decision might come is Monday.
The 76-year-old Republican would become the first former or sitting president to ever be charged with a crime if the panel eventually votes to indict.
The unprecedented move would send shockwaves through the 2024 election campaign, in which Trump is running to regain office.
It would also raise the prospect of a former leader of the free world being arrested, booked, fingerprinted and possibly handcuffed.
The Times has reported that Trump favors the idea of being paraded in front of cameras by law enforcement, in what is known as a perp walk. Prosecutor Alvin Bragg likely wants to avoid any spectacle that could rile up Trump's base.
Bragg formed the grand jury -- a citizens' panel tasked with deciding whether there is a case to answer -- in January following his investigation into $130,000 paid to Stormy Daniels in 2016.
Grand juries operate behind closed doors to prevent perjury or witness tampering before trials, making it virtually impossible to follow their proceedings.
A spokesperson for Bragg told AFP that she couldn't comment "on grand jury matters."
Even once the panel takes a decision, it is unclear when Bragg would announce any charges.
Legal experts have suggested it could take some time before Trump, currently at his Mar-a-Lago resort in Florida, is arraigned before a Manhattan Criminal Court judge.
The payment to Daniels was made weeks before the 2016 election, allegedly to stop her from going public about a liaison she says she had with Trump years earlier.
Trump denies the affair and has called the inquiry a "witch hunt."
Trump calls for protests
Trump's ex-lawyer-turned-adversary Michael Cohen, who has testified before the grand jury, says he made the payment on his boss's behalf and was later reimbursed.
If not properly accounted for, the payment could result in a misdemeanor charge for falsifying business records, experts say.
That might be raised to a felony if the false accounting was intended to cover up a second crime, such as a campaign finance violation, which is punishable by up to four years behind bars.
Analysts say that argument is untested and would be difficult to prove in court. Any jail time is far from certain.
An indictment would begin a lengthy process that could last several months, if not more. The case would face a mountain of legal issues as it moves toward jury selection and pose a security headache for Secret Service agents who protect Trump.
Trump has called for demonstrations if he is charged, fueling fears of unrest similar to the January 6, 2021 riot at the US Capitol, but so far protests have been small and muted.
New York police have erected barricades outside the courthouse and Trump Tower.
Trump is facing several criminal investigations at the state and federal level over possible wrongdoing that threaten his new run at the White House, many more serious than the Manhattan case.
They include his efforts to overturn his 2020 election loss in the state of Georgia, his handling of classified documents, and his possible involvement in the January 6 rioting.
Some observers believe an indictment bodes ill for Trump's 2024 chances, while others say it could boost his support.
(AFP)
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The Debate
To indict or not to indict? Donald Trump vs the courts
Trump says he expects to be arrested Tuesday, calls for protest from supporters
US prepares for likely historic arrest of former president Trump
Valeurs Actuelles
Retraites : tensions et dégradations dans plusieurs villes de France au cours des mobilisations
En France, même les manifestants se lèvent tôt. Cette neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a débuté de bonne heure dans plusieurs villes de l’Hexagone. Si certaines manifestations se sont déroulées sans heurts, en revanche, quelques tensions ont eu lieu, notamment dans l’ouest de la France, ainsi qu’à Paris. Selon le ministère de l’Intérieur, plus d’un million de manifestants se sont mobilisés dans toute la France, dont 119 000 dans la capitale.
À Lorient, dès 11 heures du matin, des tensions ont éclaté en tête du cortège. Des poubelles ont été incendiées devant la sous-préfecture de Lorient, et des manifestants ont usé de projectiles en direction des forces de l’ordre. Bouteilles de verre, poteaux, pierres, fumigènes, auxquels une vingtaine de policiers ont répliqué par des grenades lacrymogènes, relaie BFMTV.
Des attaques « inacceptables »
Plusieurs gendarmes sont venus en renfort, alors que les manifestants érigeaient des barricades devant le commissariat qui est vite devenu la cible de dégradations. Des projectiles ont fusé en direction des vitres, jusqu’à les briser et le portail du bâtiment a été mis à feu ainsi que des poubelles qui se trouvaient le long du mur. Les forces de l’ordre ont néanmoins réussi à sécuriser le commissariat, non sans que des manifestants ne tentent de l’assiéger en escaladant les grilles. Les pompiers ont éteint les feux, mais le cortège s’est déplacé sur la place Glotin, avant que la pluie n’ait raison d’eux.
Le ministre de l’Intérieur s’est empressé de dénoncer ces dégradations sur le réseau social Twitter. « Inacceptables attaques et dégradations contre la sous-préfecture et le commissariat de Lorient », a ainsi écrit Gérald Darmanin, avant d’accorder « ses pensées aux fonctionnaires blessés ».
Inacceptables attaques et dégradations contre la sous-préfecture et le commissariat de Lorient. Pensées aux fonctionnaires blessés. Ces actes ne peuvent rester impunis.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 23, 2023
Rennes et Nantes aussi en proie aux échauffourées
À Rennes, des individus vêtus de noir se sont rapidement joints aux 22 200 manifestants. Visages masqués et projectiles à la main, ces derniers ont affronté les forces de l’ordre aux environs de la place de la République. La préfecture a également dénoncé des « jets » d’acide, lancés en direction des autorités, ainsi que des dégradations de mobiliers urbains, ou encore des poubelles incendiées. En réponse, les policiers et gendarmes ont dû recourir à des canons à eau, mais les militants, visiblement préparés, se sont protégés derrière des barricades. Au moins quatre personnes ont été interpellées, relaie France Bleu.
Du côté de Nantes, 25 000 manifestants se sont mobilisés, selon les chiffres de la police. Vers 12 h 30, des tensions ont également éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants, qui ont bataillé, projectiles contre gaz lacrymogènes pendant plus d’une heure en continu. Les murs de la ville ont été tagués par certains individus, tandis que d’autres scandaient « flics violeurs assassins ».
Fortes tensions dans la capitale
Alors que la CGT revendique 800 000 manifestants dans les rues de Paris, la situation s’est vite tendue également. 200 à 300 individus vêtus de noir ont pris la tête du cortège vers 16 heures, pour caillasser et dégrader du mobilier urbain. Si les forces de l’ordre ont tenté d’empêcher ces dégradations, plusieurs manifestants ont jeté des projectiles – y compris incendiaires – dans leur direction pour les en empêcher.
🔴 Plusieurs jets d’engins incendiaires type Molotov en direction des policiers.
Affrontements à #Paris. #greve23mars #manif23mars pic.twitter.com/uHX1bbNQun
— Clément Lanot (@ClementLanot) March 23, 2023
Les policiers et gendarmes ont du utiliser des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser la foule. Alors que les black blocs s’en prennent aux forces de l’ordre, un jet de projectile a heurté un policier de la 11e compagnie à la tête, lui faisant perdre connaissance. Selon le Parisien, au moins 26 interpellations ont eu lieu.
Un policier de la 11ème Compagnie d’Intervention a perdu connaissance à Paris après un jet de projectile reçu pleine tête.
Ces bourgeois qui tel le journaliste Bouchet-Petersen ou l’avocat Kempf parlent de «tenue Robocop» au sujet de nos protections, sont nés avant la honte. 1/2 pic.twitter.com/32v4Uf6iY0
— Linda Kebbab (@LindaKebbab) March 23, 2023
France24 - World
King Charles set to face strikes and disruption in France on first foreign visit
Issued on: 22/03/2023 - 16:39
NEWS WIRES
King Charles III risks facing rubbish-strewn streets, transport strikes and disruption to his visit when he travels to France next week for his first foreign trip.
In a sign that his schedule is still up in the air, an aide to French President Emmanuel Macron told AFP on condition of anonymity Wednesday that "the programme is still being worked out by both sides".
The British sovereign's planned tour, intended as a statement of cross-Channel friendship after years of arguments between London and Paris, comes with France in the grip of mass protests over pension reform.
Thousands of tonnes of rubbish have piled up in the streets of Paris, where Charles is due to arrive on Sunday with Queen Consort Camilla, while trade unionists have warned they might target a planned stop in Bordeaux.
Charles and Camilla were set to travel to the wine-producing city on the second leg of their visit on Tuesday, with a trip on its tramway reportedly on the agenda, as well as a visit to city hall where clashes took place at the weekend.
"Its almost certain that the king won't be able to take the tramway," Pascal Mesgueni, a local leader of the CFTC union in Bordeaux, told the Sud Ouest newspaper this week.
City transport operator Keolis has said there "will possibly be disruptions linked to the protests against pension reform."
Trade unions have called a nation-wide strike this Thursday, but their plans for next week remain unknown.
A source in the railways section of the hardline CGT union said "there will be actions around the (royal) visit" amid speculation that the eco-minded monarch might have be planning to take the train from Paris to Bordeaux.
Arrangements for French journalists wanting to cover the trip are also unclear -- rare for a trip of such diplomatic and public interest -- with media organisations still waiting to hear about accreditation procedures.
Tricky optics
The visit comes at a highly awkward moment for Macron, 45, who is set to host Charles III at a state banquet at the Versailles Palace outside the capital.
The royal location is seared into French minds as the seat of late king Louis XVI, who was hauled off to Paris during the French revolution of 1789 and executed with a guillotine four years later.
Macron is often accused by his opponents of being authoritarian and effigies of him have been repeatedly beheaded in public during protests in the past.
His decision to ram the pension legislation through parliament last week without a vote has dismayed even some of his allies.
Left-wing MP Sandrine Rousseau, a senior member of the Greens party, criticised the idea of the spectre of Macron -- "the monarch of the republic" -- welcoming the British King "when people are in the streets."
"He (Macron) should cancel this visit," she told the BFM news channel on Wednesday. "Is it really the priority to welcome Charles III in Versailles? Of course not.
"Something is happening in French society.. the priority should be speaking to society which is rising up," she added.
Macron argues that raising the retirement age by two years to 64 is needed to save money and prepare the country for its ageing population.
Agenda
After France, Charles and his wife are expected to travel to Germany.
The choice of the two European nations and close allies was widely seen as an attempt to build bridges between Britain and its biggest European partners after years of strains linked to Brexit.
According to the agenda given by Buckingham Palace, Charles was due to join Macron for a ceremony of remembrance and wreath laying at the Arc de Triomphe in Paris on Monday and also address lawmakers at the French Senate.
While in the Bordeaux region, he was also set to pay a visit to an organic vineyard, as well as tour an area devastated by wildfires last summer during an extreme drought that affected much of western Europe.
(AFP)
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Charles III will travel to France, Germany on first state visits as king
FRANCE IN TURMOIL
Protests, appeals, referendum: What’s next for France’s pension reform?
Truth or Fake
Paris pension reform strike: Garbage, rats and fake news go viral
Valeurs Actuelles
Lille : Martine Aubry demande au préfet d’interdire un concert du rappeur Millésime K.
La tournée du rappeur patriote Millésime K. déplaît fortement à Martine Aubry. Mardi 21 mars, la maire socialiste de Lille a demandé à la préfecture du Nord d’interdire le concert de l’artiste, qui était prévu pour samedi prochain, relaie Le Figaro.
Les élus écologistes lillois se sont rapidement joints à cette demande de censure, brossant un portrait peu reluisant du rappeur. « Ce dernier est connu pour ses textes aux propos ouvertement racistes, sexistes, homophobes et transphobes, contraires aux valeurs de la République qu’il se targue pourtant de défendre », a ainsi écrit dans un communiqué le « Groupe des élu.es Lille Verte ». En effet, Lille verte accuse Millésime K. de duper les propriétaires des salles, qui seraient « rarement mis au courant de la nature précise de l’évènement lors de la location ».
La préfecture du Nord n’a, pour le moment, pas annoncé l’interdiction du concert de Millésime K. qui n’a, semble-t-il, pas du tout prévu de l’annuler. Le rappeur a réagi sur le réseau social Instagram : « Lille, on se voit samedi soir, j’espère qu’il y a de l’ambiance dans le Nord ».
Des tentatives de censure récurrentes
Mais les concerts de l’artiste patriote sont régulièrement menacés. Le 10 mars dernier, un de ses concerts à Grenoble s’est vu annulé à la suite d’une dénonciation des syndicats et d’organisations antifascistes. « Les agressions et le terrorisme d’extrême droite sont en hausse de partout et les paroles de Millésime K. y incitent clairement, il est temps de les stopper », écrivaient-elles dans un communiqué, sans pour autant les nommer.
Avec plus de 700 000 abonnés sur TikTok, Millésime K. est l’auteur de trois albums, respectivement intitulés « Liberté », « Égalité », « Fraternité ». De quoi faire trembler la gauche. Le rappeur qui continue sa tournée malgré les tentatives d’interdiction devra se produire à Paris, Marseille, Montpellier ou encore Strasbourg.
Lille : les dernières actualités
France24 - World
Haiti under gang rule: UN urges international community to act
Issued on: 23/03/2023 - 11:45
Monte FRANCIS
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Sonia BARITELLO
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Laura WELFRINGER
Some 531 people have been killed so far this year in Haiti as a result of ongoing violence and unrest. There are estimates that armed gangs now control about half of the country, including the capital Port-au-Prince. As the situation spirals out of control, the UN human rights office is calling for the international community to deploy a specialised force to the Caribbean nation. We take a closer look.
Over in the US, Republicans are bracing for the possible indictment of Donald Trump. The former president has said he expected to be arrested this week, in connection with an investigation by the Manhattan district attorney. The case involves hush money payments he's accused of making to conceal an alleged sexual encounter with a porn star. It's just one of several cases in which Trump could face criminal charges.
Finally, the jaguar is considered an endangered species because of poaching and habitat loss. But the majestic felines are also facing another threat: they have become one of the most sought-after pets for drug traffickers. Our Mexico correspondents Laurence Cuvillier and Quentin Duval report from a jaguar sanctuary in Oaxaca state.
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UN says that more than 530 killed in gang-related violence in Haiti this year
Medecins Sans Frontieres shuts Haiti hospital over gang violence
Haiti police block streets, force entry to airport to protest officer killings
Valeurs Actuelles
[Vidéo] Retraites : des riverains applaudissent les forces de l’ordre et insultent des casseurs à Lyon
Ils en ont assez. Mercredi 22 mars, en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites, des riverains d’un quartier de Lyon s’en sont pris verbalement à des groupes de casseurs, rapporte CNews. Alors qu’une manifestation se tenait ce mercredi soir dans la capitale des Gaules, des groupes de casseurs ont commencé à semer le chaos dans la ville. Une situation qui a généré des tensions avec les forces de l’ordre. Mais pas seulement. Dans la rue des Chartreux (1er arrondissement), des riverains ont applaudi la police qui intervenait contre un groupe de casseurs et insulté copieusement ces derniers.
Scène inattendue rue des Chartreux à Lyon sur le passage de la manif anti-réforme des retraites. Des riverains applaudissent les policiers et invectivent les casseurs pic.twitter.com/xZFvCcLO6E
— Lyon Mag (@lyonmag) March 22, 2023
« Cassez-vous »
Certains riverains à leurs fenêtres s’en sont pris directement aux casseurs qui incendiaient une poubelle : « Va chez toi, brûle chez toi », « Allez brûler vos voitures à vous bande de c*** », « Allez brûler votre quartier », « Cassez-vous » … peut-on notamment entendre.
Depuis l’adoption de réforme des retraites via un 49.3 et le rejet de deux motions de censure, la contestation contre cette réforme a pris un tournant plus dur, des groupes d’extrême gauche profitant de manifestations non-déclarées pour semer le chaos et s’en prendre tant aux forces de l’ordre qu’au mobilier urbain ou aux devantures de commerces.
Ce jeudi 23 mars, les syndicats organisent une nouvelle journée de grèves et de manifestations. Et après l’interview mercredi midi du chef de l’Etat, qui n’a pas apaisé la colère des opposants à la réforme, les responsables syndicaux appellent à une « mobilisation massive ».
Lyon : les dernières actualités
France24 - World
'Broken Chord': South African choreographer Gregory Maqoma on his latest production
Issued on: 23/03/2023 - 17:00
Jennifer BEN BRAHIM
Marion CHAVAL
Magali FAURE
Marjorie HACHE
Loïc CHALAVON
Gregory Maqoma is one of South Africa's biggest choreographers, with shows that have been performed around the world. His latest production "Broken Chord" is currently showing in Paris. It tells the tragic story of an African choir who travelled to the UK at the end of the 19th century to raise money to build a school. He stopped by FRANCE 24 to tell Marjorie Hache about why the story still resonates today, what drove him to become a dancer and his favourite new artists.
Valeurs Actuelles
Un député RN inaugure une mosquée : “La France change de visage, il va falloir que Reconquête s’y fasse”
Le 17 mars dernier, le député du Rassemblement national, Joris Hébrard inaugurait une mosquée dans sa circonscription du Vaucluse. Cette mosquée loin d’être discrète est d’une superficie de 1.500 mètres carrés et dotée d’un dôme et d’un minaret, indique Le Point. Invité à la cérémonie d’ouverture de l’Association culturelle franco-turque du grand Avignon, sa présence n’a pas manqué d’étonner, voire de frapper de stupeur au sein du Rassemblement national.
Joris Hébrard, proche de la communauté turque du Pontet, ne s’est pourtant pas vanté sur les réseaux sociaux de cette initiative. Pourtant, son collaborateur assure que le député du Vaucluse assume totalement : « Joris Hébrard assume totalement. Pourquoi aurait-il refusé de se rendre à l’inauguration, alors qu’en tant que parlementaire, il peut être reçu à l’ambassade de Turquie ? La communauté turque fait partie du Pontet, elle est dynamique, elle compte de nombreux entrepreneurs. » Et d’ajouter ironiquement : « La France change de visage, il va falloir que Reconquête ! s’y fasse », en référence au parti d’Éric Zemmour qui a mis en lumière cette affaire sur les réseaux sociaux.
Le député ne veut « pas stigmatiser » une communauté qui vote pour lui
Si Marine Le Pen n’a pas prévu de sanctionner le député, celle-ci a « désapprouvé très clairement […] l’initiative personnelle de ce député ». D’autres cadres du parti s’indignent : « C’est vraiment n’importe quoi, il tourne le dos à ce qui fait le cœur de la mobilisation de notre électorat », relaie Le Figaro.
Son adversaire aux législatives de 2022, Farid Faryssy, tance l’élu : « Le député adhère à un parti xénophobe et fait du clientélisme local, c’est le RN façon provençale. » En effet, selon le chargé de presse de Joris Hébrard, l’élu « fait 60 % parce qu’une partie de la communauté turque vote pour lui, il ne va pas les stigmatiser ». Un clientélisme assumé, mais Xavier Magnin se veut rassurant : « Le fait d’inaugurer une mosquée n’en fait pas un musulman pour autant, il faut arrêter les amalgames et les raccourcis. »
Avignon : les dernières actualités
Valeurs Actuelles
Corse : tentative d’attentat indépendantiste sur une mairie
Vers le retour des mouvements indépendantistes corses ? Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 mars, une mairie a été incendiée à Afa, près d’Ajaccio. Le procureur d’Ajaccio a ainsi indiqué qu’« une bouteille de gaz a été retrouvée jeudi sur les marches, noircies par ce qui semble avoir été un incendie, de la mairie d’Afa », avant d’ajouter que « le parquet national antiterroriste s’est saisi » de l’enquête.
Grâce aux témoins et aux vidéosurveillances, une personne a été vue avec un jerrican en main en train d’asperger d’essence les escaliers de la mairie et la bonbonne de gaz, avant de l’enflammer, relaie France Bleu. Le maire de la commune, Pascal Miniconi, a évoqué un « sentiment de tristesse » et se dit « surpris ». Il s’interroge sur les revendications de cet acte. « Est-ce qu’on a voulu viser le symbole, la mairie ? Ou moi-même ? » Son premier adjoint, lui, a vivement condamné l’acte criminel, rappelant que « la mairie est l’outil de tout le monde ».
Le GCC, un mouvement indépendantiste qui multiplie les attentats
Sur la façade du bâtiment municipal ont été taguées les lettres « GCC », en référence à « Ghjuventù Clandestina Corsa », une organisation clandestine corse qui milite pour l’indépendance de la Corse. Ce mouvement est apparu après le meurtre d’Yvan Colonna par un détenu jihadiste en mars 2022. Depuis l’officialisation de son existence, le 7 février 2023, le GCC a fait plusieurs demandes, dont la « vérité sur l’assassinat d’Yvan Colonna », ou encore la libération de Charles Pieri, militant nationaliste corse.
Le GCC se revendique comme l’héritier légitime du Front de libération nationale de la Corse (FLNC). Depuis son apparition, le mouvement indépendantiste a revendiqué pas moins dix-sept incendies et attentats, qui visent principalement des résidences secondaires de continentaux, des promotions immobilières, des lieux touristiques ou encore des engins de chantier, indique le quotidien Corse-Matin.
Ajaccio : les dernières actualités
France24 - World
The renaissance of Cajun French in New Orleans
Issued on: 23/03/2023 - 16:10
Jack COLMER GALE
To mark French Language and La Francophonie Week, we head across the Atlantic to New Orleans in Louisiana. Located on the banks of the Mississippi, it's the most French of American cities. Some want to preserve New Orleans' rich colonial heritage. In particular, they are striving to save Cajun, an archaic form of the French language directly inherited from the 18th century colonisers. Our France 2 colleagues report, with FRANCE 24's Jack Colmer Gale.
Macron to end US trip by meeting French speakers in Louisiana
Focus
French around the world: Keeping the language alive in Louisiana
REVISITED
United States: In Louisiana, Cajuns are keen to preserve their identity
France24 - World
Iraq, 20 years on: Fallujah bears brunt of legacy of a brutal war
Issued on: 17/03/2023 - 12:56
Lucile WASSERMANN
Fallujah is one of the cities that has paid the highest price for the US-led invasion of Iraq two decades ago. A stronghold of support for former dictator Saddam Hussein, it quickly became the scene of brutal guerrilla warfare. The instability created by the conflict produced long-lasting effects. In particular, it laid the foundations for jihadism, giving birth to al Qaeda in Iraq, which later evolved into the Islamic State group. FRANCE 24's Lucile Wassermann reports.
On March 20, 2003, then-US president George W. Bush launched Operation Iraqi Freedom, aimed at bringing down the regime of Saddam Hussein. The invasion was deemed illegal by the United Nations, and as we know today, was based on a lie: Iraq's alleged possession of weapons of mass destruction. No such weapons were never found. Intended to last just a few months, the war ultimately dragged on until 2011, leaving hundreds of thousands of Iraqis dead.
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MIDDLE EAST MATTERS
Two decades after invasion of Iraq, shadow of war still looms large
REVISITED
Tikrit: 20 years since the US invasion of Iraq, what has become of Saddam Hussein’s birthplace?
Iraqi man living in Ohio plotted assassination of George W. Bush, FBI says
Valeurs Actuelles
Mort d’Yvan Colonna : la commission d’enquête pointe un “possible effacement” des données sur son agresseur
À la suite de l’assassinat d’Yvan Colonna par Franck Elong Abé, le 2 mars 2022 à la centrale d’Arles, la commission d’enquête parlementaire chargée de l’enquête s’interroge. Comment se fait-il que le meurtrier, un djihadiste de 35 ans, n’était pas incarcéré dans un quartier d’évaluation de la radicalisation ? Le député corse Jean-Félix Acquiviva, qui préside cette commission, nage en eaux troubles.
Franck Elong Abé avait en effet déjà fait l’objet de cinq commissions disciplinaires, dont quatre à la centrale d’Arles. Selon toute vraisemblance, « il s’agissait d’un détenu aguerri aux armes et classé dans le haut du spectre en raison de sa dangerosité », indique Jean-Félix Acquiviva qui s’étonne que ce djihadiste ait pu suivre une détention ordinaire, jusqu’à pouvoir obtenir un emploi au service général.
Qu’est-il advenu de certaines données ?
Mais ce n’est pas le seul élément troublant de l’affaire. En effet, la veille de la mort d’Yvan Colonna, une surveillante du centre pénitentiaire aurait surpris « une conversation de trois détenus, dont Franck Elong Abé, où le terme « Je vais le tuer » est apparu ». Le djihadiste de 35 ans aurait ensuite vidé sa cellule. Cette surveillante aurait par la suite fait part de ses observations dans un courrier à son administration le jour même. Or, celles-ci « ne figurent pas dans les logiciels de l’administration pénitentiaire », indique Jean-Félix Acquaviva, qui s’étonne d’autant plus que ces observations n’ont pas été mentionnées lors des auditions à l’Assemblée.
Pour le député corse, l’hypothèse d’une « possible tentative d’effacement de ces données » n’est pas à écarter. Alors qu’une procédure pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » est ouverte, la commission d’enquête sur le meurtre d’Yvan Colonna poursuit ses auditions. Le témoignage de la surveillante en question doit notamment être écouté. Le rapport de la commission doit se faire, au plus tard, en mai.
France24 - World
Saudi Arabia wields cinema as tool of soft power
Issued on: 17/03/2023 - 16:24
Thomas PAGA
Mathieu BEAUDOUIN
With film shoots, star-studded festivals and modern studios, the conservative kingdom of Saudi Arabia is sparing no expense to become a land of cinema. Showcasing the wonders of Saudi Arabia on the big screen also helps attract tourists and project a modern image of the country, which is usually better known for its serious attacks on personal freedoms. Young people are now rushing to multiplex cinemas created throughout the kingdom, which also welcome women – a situation that was unthinkable five years ago. Thomas Paga and Mathieu Beaudouin report.
In Saudi Arabia, 70 percent of the population is under 30. Young people are benefiting from new entertainment sectors opening up, like the MDLBeast Soundstorm music festival. Such events also help forge a positive image of the country led by Prime Minister and Crown Prince Mohammed bin Salman.
But this cultural agenda cannot obscure the repressive nature of the Saudi regime, which is regularly cited for its human rights violations. According to a recent report, executions in Saudi Arabia have almost doubled, with more than 1,000 death sentences carried out since King Salman ascended the throne in 2015.
>> Watch our debate: Saudi Arabia bets on cinema: A smokescreen for human rights violations?
🇸🇦🎬 #REPORTERS - #SaudiArabia has called lights, camera, action on a cinema boom.Movies bring a possibility for tourism, and create an acceptable face to #MBS's hardline actions.@ThomasPaga and @beaudouinmath's movie is on #FRANCE24 at 9:10 pm ➡️ https://t.co/zcwpqYFeXO pic.twitter.com/j7LHI9cria
March 18, 2023Daily newsletterReceive essential international news every morning
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The Debate
Saudi Arabia bets on cinema: A smokescreen for human rights violations?
ENCORE!
Haifaa al-Mansour: The director breaking boundaries for women in Saudi Arabia
SAUDI ARABIA
Saudi Arabia to diversify economy with ambitious plan for entertainment industry
Valeurs Actuelles
Ivry-sur-Seine : une cinquantaine d’anarchistes prennent d’assaut des locaux du PCF
Le rouge et le noir faisaient pourtant bon ménage jusque-là. Ce mercredi 22 mars, une cinquantaine de militants anarchistes ont attaqué des locaux du Parti communiste français (PCF) d’Ivry-sur-Seine, indique le Parisien. Des locaux qui n’étaient plus utilisés depuis déjà quelque temps, a indiqué le secrétaire départemental du PCF, Ozer Öztorun.
Alors qu’une partie des assaillants tâchait de rameuter des renforts, une quinzaine d’entre eux ont réussi à s’introduire au sein du bâtiment, en passant par le cimetière pour finir par s’introduire dans les étages. Les individus souhaitaient visiblement squatter les locaux du PCF, mais à l’approche des forces de l’ordre, ils ont préféré briser toutes les fenêtres, quitte à saborder leur éphémère forteresse.
Mission de sauvetage
La police a dû faire usage de la force pour les déloger, puisqu’un jet de grenade a été nécessaire. Les individus ont été évacués, et l’un d’entre eux a été interpellé. Afin de sécuriser les lieux, plusieurs effectifs de police sont restés, avant de laisser une société de gardiennage s’assurer que les anarchistes ne reviennent pas.
Loin de vouloir reprendre d’assaut les locaux du PCF, c’est au commissariat d’Ivry-sur-Seine que s’est rassemblée une vingtaine de militants anarchistes, en début de soirée, afin de réclamer la libération de leur camarade interpellé plus tôt. Le slogan : « On déteste la police » a résonné quelque temps devant le commissariat, avant de s’éteindre progressivement, à mesure que chacun d’entre eux s’enfuyait à l’arrivée des renforts policiers.
France24 - World
Macron holds firm on pension reform bill as protests escalate
Issued on: 22/03/2023 - 10:49Modified: 22/03/2023 - 14:33
FRANCE 24
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French President Emmanuel Macron on Wednesday defiantly vowed to push through a controversial pension reform, saying in a TV interview that he was prepared to accept unpopularity in the face of sometimes violent protests, and that he plans to enact the new law by the end of the year. Read our live blog below to see how all the day's events unfolded. All times are Paris time (GMT+1).
7:56pm: Saint-Nazaire bridge closed until further notice
The department of Loire-Atlantique in Western France has shut down Saint-Nazaire bridge.
Earlier on Wednesday, protesters blocked the bridge in protest at the government's pension reform.
Two gantries have allegedly been destroyed.
Suite à d’importants dégâts, le pont de Saint-Nazaire est fermé jusqu’à nouvel ordre❌ Le service des bacs de Loire a élargi ses créneaux d’ouverture de 5h30 à 19h entre Basse-Indre <> Indret et entre Couëron <> Le Pellerin.+ d'infos👉https://t.co/I2VTEi4Dyq#SaintNazaire pic.twitter.com/0AeZdHBmnu
March 22, 2023
7:45pm: Growing protests in Paris
Hundreds of protesters have gathered once again in Paris to protest against the deeply unpopular pension reform. Demonstrators have gathered at Metro station Stalingrad to march through the city.
Des milliers de manifestants commencent à défiler dans les rues parisiennes en scandant : « de l'argent il y en a dans les caisses du patronnât » #ReformeDesRetraites #directAN #greve22mars #manif22mars #Manifestations #MotionDeCensureTransPartisane #Borne #Macron pic.twitter.com/qVAFVqZgr6
March 22, 2023🔴 DIRECT - #Retraites : Plusieurs centaines de personnes se rassemblent sous le métro aérien à #Stalingrad pour une marche aux flambeaux. 👉 Les forces de l’ordre sont présentes mais en retrait. (🎥 Xztim_) #ReformeRetraites #Paris pic.twitter.com/lZa25YrJm7
March 22, 20236:55pm: Police violence 'extraordinary' during protests
"The level of [police] violence has been extraordinary," Andrew Smith, historian of Modern France at Queen Mary University of London, told FRANCE 24.
Citing recent violent clashes between police forces and protesters in the streets of Paris over the past few days, Smith said times are tough for Macron and democracy in France.
Click on the player below to watch the interview in full.
5:58pm: Consumers face gas shortage across France as refinery workers go on strike
Gas stations across the country are facing shortages as refinery workers continue to strike, blocking access to deposit centres.
The government on Tuesday requisitioned refinery workers at the gas deposit of Fos-sur-Mer in southern France, provoking clashes between police officers and protesters.
Meanwhile some departments have started to limit the purchase of gasoline.
Activites at TotalEnergies' refinery in Normandy are expected to be halted this weekend, according to trade union CGT.
Dans le sud et à l'ouest de la #France 🇫🇷, les stations services sont en pénurie de certains carburants, face aux grèves dans les raffineries de pétrole pic.twitter.com/qMBQ3Dp6Sw
March 22, 2023Le blocage se poursuit au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, des manifestations sont toujours sur place pic.twitter.com/sh1c9C8pU1
March 22, 2023Pénurie de carburant dans les Alpes-Maritimes : la vente limitée à 30 litres pour les particuliershttps://t.co/jMgJ4NDq94 #carburants pic.twitter.com/drW7Ph6uUz
March 22, 2023
5:39pm: King Charles III visit to France may be disrupted by protests
King Charles III risks facing rubbish-strewn streets, transport strikes and disruption to his visit when he travels to France next week for his first foreign trip.
In a sign that his schedule is still up in the air, an aide to French President Emmanuel Macron told AFP on condition of anonymity Wednesday that "the programme is still being worked out by both sides".
The British sovereign's planned tour, intended as a statement of cross-Channel friendship after years of arguments between London and Paris, comes with France in the grip of mass protests over pension reform.
Thousands of tonnes of rubbish have piled up in the streets of Paris, where Charles is due to arrive on Sunday with Queen Consort Camilla, while trade unionists have warned they might target a planned stop in Bordeaux.
5:28pm: French opposition says Macron shows ‘contempt’ for workers in TV interview
French union leaders and opposition politicians on Wednesday reacted with outrage to a televised interview with President Emmanuel Macron in which he discussed planned pension reforms recently forced through government.
Read the full story here.
5:25pm: Protests continue despite Macron's televised interview
Protesters incensed at Macron's televised interview continue to demonstrate against the government's pension bill.
Railway tracks in Marseille and a bridge in Saint-Nazaire are currently being blocked by protesters as they seek to make themselves heard by the Macron administration.
Quelque 150 opposants à la réforme des retraites ont pris position sur les voies de la gare Saint-Charles à Marseille, empêchant la circulation des trains➡️ https://t.co/w1Rc6j9WHv pic.twitter.com/4XqII1KVco
March 22, 2023⚡🇨🇵VIDÉO - Réforme des #retraites : le pont de Saint-Nazaire, le plus long de France, est totalement bloqué. Du mobilier urbain a été incendié. "Que Macron vienne décharger les containers avec moi, il tient une semaine !", un docker en colère à France Bleu. (📹NC) pic.twitter.com/cFyYUjAU0q
March 22, 20234:39pm: King Charles set to face strikes and disruption in France on first foreign visit
King Charles III risks facing rubbish-strewn streets, transport strikes and disruption to his visit when he travels to France next week for his first foreign trip.
Read the full story here.
4:30pm: Macron breaks silence on France’s bitter pension battle: the key takeaways
French President Emmanuel Macron broke his silence on the bitter pension battle roiling the country in a televised interview on Wednesday, stressing that his contentious reform raising the pension age is necessary and will come into force later this year.
FRANCE 24's Ben Dodman takes a look at the key takeaways from Macron's speech. Read the full story here.
4:04pm: Macron has left protesters with no choice, MP says
“The French have no other solution tomorrow [but] to come massively to the streets to try to make him understand some sense of what’s going on,” MP Raquel Garrido of the left-wing bloc NUPES told FRANCE 24's Clovis Casali.
“He’s in that castle and no one actually gets to him ... it’s infuriating, it's exasperating, it's contrary to basic democratic standards,” she added.
3:55pm: Rail traffic to be heavily disrupted on Thursday
Rail traffic in France will be heavily disrupted on Thursday, France's state-owned railway company (SNCF) has announced.
Trade unions have called for a ninth day of strikes and protests against the government's pension reform.
3:49pm: Reduced flights from Paris due to ongoing strikes
Passengers should expect more disruption at French airports on Thursday due to strikes in France in protest against plans to increase the French retirement age, the DGAC civil aviation authority said on Wednesday.
The DGAC added that it had asked airlines to reduce their programme of flights from Paris Orly airport by 30%.
3:24pm: Politicians slam Macron over interview
Marine Le Pen, leader of the far-right Rassemblement National group, slammed Macron's interview on Wednesday, saying that the president has deepened the people's feeling of "being disregarded".
First secretary Oliver Faure of Parti socialiste condemned Macron for adding fuel to an "already bright burning fire".
President Éric Ciotti of Les Républicains meanwhile accused Macron of not providing "enough solutions to the crisis".
3:09pm: Very difficult for Macron to 'turn the page' on pension reform
It will be very difficult for President Macron "to turn the page" on the controversial pension reform, Professor of Political Science at Paris 8 University Yves Sintomer told FRANCE 24 as he discussed Macron's televised interview.
Sintomer also raised the question of the possiblity of governing France against "millions of people in the streets".
2:52pm: Macron defiant in interview over controversial pension bill
Unionists will not be happy over "what they have heard', FRANCE 24's French politics editor Marc Perelman said as he discussed Macron's interview, saying that the latter's hoping to "weather the storm".
The final outcome will probably show in the next few weeks more "in the streets of France than in the halls of parliament", he added.
2:11pm: Union leaders denounce Macron's 'disdain' for protesters
Union leaders that have organised and led several demonstrations against the government's controversial pension reform said Emmanuel Macron's interview expressed contempt for protesters.
CGT Union General Secretary Philippe Martinez said the interview showcased the French President's "hypocrisy", adding that Macron's comments showed "disdain for the millions of people who have been protesting".
CFDT Union Gerneral Secretary Laurent Berger meanwhile accused Macron of lying about the union's lack of compromise on the pension reform.
Déni et mensonge ! La CFDT a un projet de réforme des retraites. Macron 2019 l’avait compris il avait repris notre ambition d un système universelle.Macron 2023 refait l histoire et ment sur @cfdt pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste
March 22, 2023
1:53pm: Watch the replay of Macron's interview on pension reform
1:38pm: Macron says prepared to accept unpopularity over pension reform
Macron on Wednesday said he was prepared to accept unpopularity as a consequence of imposing a controversial pensions reform that has sparked uproar and protests.
"Given a choice between opinion polls in the short term and the general interest of the country, I choose the general interest of the country," Macron said in a televised interview.
"If it is necessary to accept unpopularity today I will accept it," he added, while acknowledging he had "not succeeded in convincing" the country over the reform.
1:29pm: Prime Minister Élisabeth Borne to continue to lead government
Macron said on Wednesday that Prime Minister Élisabeth Borne still had his confidence.
Two days ago Borne's governement narrowly survived a no-confidence vote over a deeply unpopular pension reform.
>> After Macron’s use of ‘nuclear option’ on unpopular pension reform, what's next?
"She has my confidence to lead this government," Macron said in the TV interview, adding that he has instructed the Prime Minister to enlargen majority in parliament.
1:25pm: Macron aims to bring the country back to normal 'as soon as possible'
Macron, in an interview with the TF1 and France 2 TV channels, said on Wednesday his government will aim to bring France back to normal "as soon as possible".
Macron was speaking two days after his government barely survived a no-confidence vote over a deeply unpopular pension reform and as nationwide protests continued.
1:18pm: Macron says big companies need to ramp up contribution
Large corporations that reap super profits and operate share buybacks need to participate more in the current redistribution system, Macron said in a televised interview Wednesday, adding that the government is looking at an "exceptional contribution" plan.
1:06pm: Macron seeks to implement pension reform by 'end of the year'
In his interview, Macron said he hopes the recently passed pension reform would be implemented by the end of the year after examination by the Constitutional Council.
"The longer we wait, the more it (the deficit) will deteriorate. This reform is necessary, it does not make me happy. I would have preferred not to do it," he added.
12:24pm: Macron seeks to 'calm things down' with televised interview
President Emmanuel Macron will look to "calm things down" with a televised interview on Wednesday amid growing anger across France over his plans to raise the retirement age, a source close to the centrist president said.
The question is whether Macron can achieve this. Advisers said the 1200 GMT interview would not contain any major policy announcements.
Neither a government reshuffle nor snap elections are on the cards, but rather an attempt to regain the initiative with measures to better involve citizens and unions in decision-making, political leaders in Macron's camp said.
(FRANCE 24 with AFP, AP & Reuters)
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President Macron hopes to heal divisions after bruising pensions fight
French government survives no-confidence votes over pension reform
FRANCE IN TURMOIL
After Macron’s use of ‘nuclear option’ on unpopular pension reform, what's next?
Valeurs Actuelles
Affaire Tiphaine Véron : l’ONU somme le Japon de relancer l’enquête
Pour les Véron, ce sont les montagnes russes au pays des cerisiers en fleurs. L’ONU, via son Comité contre les disparitions forcées, enjoint le Japon à faire toute la lumière sur la disparition de Tiphaine Véron, évaporée le 29 juillet 2018 alors qu’elle visitait le site touristique de Nikko, à quelques kilomètres de Tokyo. Le Comité somme la police japonaise de relancer l’enquête, de coopérer avec la police française et de permettre à la famille d’avoir accès au dossier. Le Japon, signataire de cette convention internationale, est dans l’obligation d’y répondre d’ici au 14 avril 2023.
Cela fait plus de quatre ans que la famille Véron, soudée, se bat pour qu’une enquête sérieuse soit enfin menée par les autorités japonaises, en coopération avec la police française. Quatre ans que tant d’interrogations sur sa disparition les torturent. Quatre ans qu’ils sont confrontés à un mur juridique absurde à la fois japonais et français. D’abord, l’inertie des autorités japonaises qui depuis le début de l’affaire se bornent à suivre une piste accidentelle malgré le nombre d’éléments penchant inexorablement vers celle criminelle. Ensuite, malgré l’appui des autorités françaises et du parquet de Poitiers d’où est originaire Tiphaine, la juge française en charge de l’instruction avait décidé, l’été dernier, de clore les investigations et de classer le dossier, sans même se déplacer au Japon en quête de nouveaux éléments.
Nous avons désormais la conviction qu’une enquête en bonne et due forme sera enfin menée.
En janvier dernier, le dossier de Tiphaine a été sauvé in extremis de l’oubli par Me Corinne Herrmann qui l’a placé sur la pile des “cold cases” du nouveau pôle de Nanterre dédié à ces affaires non résolues. L’avocate, qui a traqué Emile Louis et défendu le père d’Estelle Mouzin face au silence de Fourniret, est spécialiste de ces enquêtes criminelles dites “insolubles” à l’époque des faits, faute de preuves ou d’enquêtes initiales mal menées, mais que les moyens techniques et scientifiques modernes peuvent aider à résoudre. « Via l’ONU comme le pôle des “cold cases”, nous avons désormais la conviction qu’une enquête en bonne et due forme sera enfin menée pour retrouver la trace de notre soeur », nous confie Damien Véron qui a effectué son sixième voyage au Japon au mois de novembre, pour poursuivre ses recherches, maintenir la pression sur les autorités japonaises, mobiliser le pouvoir diplomatique et les médias nippons.
Car depuis ce 29 juillet 2018, beaucoup de zones d’ombre noircissent le dossier Véron. Lorsqu’elle arrive au Japon pour un voyage de quelques semaines, Tiphaine tient à commencer son périple par la visite de Nikko, lieu sacré du bouddhisme et du shintoïsme. Après une nuit passée dans une auberge située au bord de la rivière Daiya, Tiphaine prend son petit-déjeuner dans le réfectoire et discute avec quelques touristes, hésitant sur son itinéraire au vu du temps pluvieux. Selon l’hôtelier, Tiphaine aurait quitté les lieux vers 10h du matin. Pourtant, les données GPS de son téléphone, récupérées plus tard par la famille et sans le moindre concours des autorités japonaises et françaises, montrent que Tiphaine surfe sur internet jusqu’à au moins 11h40. A partir de là, plus aucune trace d’elle.
Le dossier de Tiphaine est désormais sur la pile des “cold cases” du nouveau pôle de Nanterre
Alertée par l’hôtelier de la disparition d’une touriste française, la police locale s’entête alors sur une piste accidentelle : un typhon ayant balayé la région la veille et fait remonter, selon leurs dires, le niveau de la rivière qui s’écoule au cœur du site touristique de Nikko. Malgré les multiples dragages de ses eaux, aucun corps n’a jamais été retrouvé.
Pourtant, plusieurs faisceaux d’indices accréditent une piste criminelle. D’abord, le comportement étonnant de l’hôtelier fuyant les interrogations de la famille à leur arrivée à Nikko peu après le signalement de sa disparition. Puis, il y a les traces de sang découvertes sur les murs de la chambre de Tiphaine, révélées par une solution au Luminol. Cette pièce pourtant capitale n’a jamais été versée au dossier. Sur place, la famille a découvert un étrange panneau, planté au cœur du site touristique, alertant les jeunes femmes qu’un faux guide rôdant dans les parages serait susceptible de les importuner. Ce dernier n’a jamais été auditionné par la police locale. Malgré la réputation paisible de la ville de Nikko, plusieurs corps démembrés ont été repêchés dans la rivière comme en atteste les pages de faits divers des canards locaux que la famille a pu décortiquer. Le Japon s’arracherait-il le titre de pays le plus sûr au monde au prix de nombreuses enquêtes criminelles jamais ouvertes ?
« Tant de pistes jusqu’ici n’ont jamais été explorées ! Notre avocate Corinne Herrmann va déposer une demande d’actes auprès du juge d’instruction du pôle “cold cases” qui pourrait enfin se déplacer au Japon et tenter d’élucider le mystère de la disparition de Tiphaine », explique, confiant, Damien Véron. Car quelle que soit l’issue des investigations, si la vérité peut doucher l’espérance, l’ignorance rend plus insupportable encore l’absence.
France24 - World
The AMX-10-RC: the French tank on its way to Ukraine
Issued on: 22/03/2023 - 17:15Modified: 23/03/2023 - 07:20
Fadile BHAYAT
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In January this year, French president Emmanuel Macron announced the country would send a number of light tanks to Ukraine to help Kyiv in its fight against invading Russian forces. The tank in question is the AMX-10-RC, an armoured vehicle mounted on wheels rather than tracks but renowned for its speed and effectiveness in the field.
Valeurs Actuelles
Essonne : sa nièce lui a « manqué de respect », il lui donne un coup de hache en pleine rue
Un acte d’une violence impressionnante. Le 23 octobre 2019, un homme alors âgé de 63 ans, attend sa nièce à un arrêt de bus, à Juvisy. Il dissimule sous sa veste une hache, et attaque la jeune fille. Heureusement, son sac à dos, où était rangé son ordinateur, amortit le coup.
Plus de 2 ans se sont écoulés. Le procès du sexagénaire s’est ouvert ce mardi 21 mars. Devant la cour d’assises de l’Essonne, à Évry-Courcouronnes, il tente d’expliquer son geste. Un différend familial serait la raison de cette agression, raconte Le Parisien.
« Elle porte mon nom et m’a manqué de respect »
Tout commence il y a une dizaine d’années. Les parents de la victime décident de faire adopter leur fille par son oncle et sa tante. Cette dernière ayant la nationalité française, la jeune fille a vu des portes s’ouvrir pour son avenir, notamment en étudiant au lycée français de Pondichéry.
Alors que sa nièce réussit brillamment dans son lycée, son oncle, plus « traditionaliste », tente de mettre fin à ses études en la déclarant morte, puis en essayant d’empêcher son arrivée en France. Cela crée des tensions dans la famille, et les ponts sont coupés avec l’agresseur.
Quatre mois avant l’attaque, il tente de renouer le contact avec sa nièce, en vain. « Elle porte mon nom et m’a manqué de respect », explique-t-il à la barre. « Mon idée était de la rencontrer et de discuter. Je me suis dit qu’avec la hache, je pouvais faire peur. J’étais en colère. »
Deux vertèbres fracturées
Le jour de l’agression, les différents témoignages révèlent que l’homme n’a pas essayé de discuter avec la victime et l’a attaqué directement. « Je voulais lui faire peur verbalement en lui disant : ‘Enlève mon nom’. Mais en arrivant là-bas, ça s’est passé autrement. En une seconde, ça a changé. J’ai commis une faute. Ça a mal tourné. »
Il a été révélé que cela faisait plusieurs jours que l’accusé repérait les habitudes de sa nièce. La jeune femme a eu deux vertèbres fracturées et a dû porter une minerve pendant trois mois. « J’étais incapable de me changer, de prendre une douche seule », sanglote-t-elle à la barre. Le verdict est attendu ce mercredi
Essone : les dernières actualités
France24 - World
French pension reforms: Macron 'won on the parliamentary side' but he lost 'politically'
Issued on: 22/03/2023 - 15:12Modified: 22/03/2023 - 15:23
Nadia MASSIH
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French President Emmanuel Macron on Wednesday said he was prepared to accept unpopularity as a consequence of imposing a controversial pensions reform that has sparked uproar and mass protests. Macron, in an interview with the TF1 and France 2 TV channels, said his government will aim to bring France back to normal "as soon as possible", speaking two days after his government barely survived a no-confidence vote. For more, FRANCE 24 is joined by French political scientist Jean-Christophe Gallien.
Valeurs Actuelles
Haute-Garonne : deux chefs d’entreprise percutent en voiture des voleurs de carburant
C’était la fois de trop. Un trentenaire, accompagné de son père, a violemment percuté deux hommes d’origine géorgienne. Ces derniers venaient de leur voler du carburant à même le réservoir. Pris d’un élan de rage, le plus jeune a foncé, en voiture, sur les voleurs. L’un d’eux est grièvement blessé.
Le conducteur et son père, des chefs d’entreprises, ont été interpellés à la suite de l’accident et ont été mis en examen, ce mardi 21 mars, pour violences avec arme, en réunion, rapporte La Dépêche.
Une alarme anti-vol
Ce n’était pas la première fois que les chefs d’entreprises se faisaient voler. Avec la montée des prix du carburant, un marché noir de l’essence se développe de plus en plus, et les principales cibles des voleurs ne sont autres que les sociétés de transports.
L’entreprise des deux interpellés n’y a pas échappé. À plusieurs reprises, leurs réserves de carburant baissaient mystérieusement. Pour mettre fin au phénomène, le père et le fils ont décidé d’installer un système d’alarme anti-vol, qui se déclenche lorsque le siphon est forcé. Bingo. Dans les environs de 2 h du matin, ce mardi 21 mars, deux Géorgiens ont tenté de siphonner des réservoirs de poids lourds.
Ni une, ni deux, le trentenaire a grimpé dans son véhicule et a coursé les deux pilleurs. Il n’a pas hésité à leur foncer dessus. L’un d’entre eux « est toujours en soin au service neurologique de l’hôpital. À ce stade des investigations, ses blessures sont très graves. Ses jours ne sont pas en danger, mais les plaies nécessitent 10 jours d’ITT », explique le procureur de la République à nos confrères.
Garde à vue pour les deux entrepreneurs
Le conducteur a été interpellé par les gendarmes dès leur arrivée sur les lieux de l’accident. Le père, qui a prévenu son fils du vol en cours et qui l’a laissé prendre le volant, a également été placé en garde à vue. Le parquet de Toulouse a estimé qu’il a joué un rôle dans ce drame.
Les deux Géorgiens, âgés de 26 et 50 ans, sont aussi poursuivis pour vol en réunion. Ils devraient être jugés prochainement par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Haute-Garonne : les dernières actualités
France24 - World
UN warns 'vampiric' water use leading to 'imminent' global crisis
Issued on: 22/03/2023 - 03:49Modified: 22/03/2023 - 08:55
NEWS WIRES
Humanity's "lifeblood" -- water -- is increasingly at risk around the world due to "vampiric overconsumption and overdevelopment," the UN warned in a report, published hours ahead of a major summit on the issue was set to begin Wednesday.
The world is "blindly travelling a dangerous path" as "unsustainable water use, pollution and unchecked global warming are draining humanity's lifeblood," United Nations Secretary General Antonio Guterres said in a foreword to the report, released hours ahead of the first major UN meeting on water resources in nearly half a century.
Co-hosted by the governments of Tajikistan and the Netherlands, the UN Water Conference will gather some 6,500 participants, including a hundred ministers and a dozen heads of state and government Wednesday through Friday in New York.
Richard Connor, lead author of report, told AFP that the impact of the "world water crisis" will be a "matter of scenarios."
"If nothing is done, it will be a business-as-usual scenario -- it will keep on being between 40 percent and 50 percent of the population of the world that does not have access to sanitation and roughly 20-25 percent of the world will not have access to safe water supply."
With the global population increasing every day, "in absolute numbers, there'll be more and more people that don't have access to these services," he said.
At the UN conference, governments and actors in the public and private sectors are invited to present proposals for a so-called water action agenda to reverse that trend and help meet the development goal, set in 2015, of ensuring "access to water and sanitation for all by 2030."
The last conference at this high level on the issue, which lacks a global treaty or a dedicated UN agency, was held in 1977 in Mar del Plata, Argentina.
Some observers have already voiced concerns about the scope of these commitments and the availability of funding to implement them.
"There is much to do and time is not on our side," said Gilbert Houngbo, chair of UN-Water, a forum for coordinating work on the topic.
The report, published by UN-Water and UNESCO, warns that "scarcity is becoming endemic" due to overconsumption and pollution, while global warming will increase seasonal water shortages in both areas with abundant water as well as those already strained.
'Now or never'
"About 10% of the world's population lives in a country where water stress has reached a high or critical level," the report says.
According to the most recent UN climate report, published Monday by the IPCC expert panel, "roughly half of the world's population currently experience severe water scarcity for at least part of the year."
Those shortages have the most significant impact on the poor, Connor told AFP.
"No matter where you are, if you are rich enough, you will manage to get water," he said.
The report notes the particular impact of existing water supplies becoming contaminated due to underperforming or nonexistent sanitation systems.
"At least 2 billion people (globally) use a drinking water source contaminated with feces, putting them at risk of contracting cholera, dysentery, typhoid and polio," it said.
That high number does not even take into account pollution from pharmaceuticals, chemicals, pesticides, microplastics and nanomaterials.
To ensure access to safe drinking water for all by 2030, current levels of investment would have to be tripled, the report says.
Freshwater ecosystems -- which in addition to water, provide life-sustaining economic resources and help combat global warming -- "are among the most threatened in the world," the report warns.
"We have to act now because water insecurity is undermining food security, health security, energy security or urban development and societal issues," Henk Ovink, the Dutch special envoy for water, told AFP.
"It's now or never as we say -- a once in a generation opportunity."
(AFP)
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Winter drought
Faced with summer restrictions, this is how France uses its water
Focus
Water woes: Drought raises tensions between Spain and Portugal
Europe Now
Europe comes to the aid of islands and mountains (part 1)
Valeurs Actuelles
Lyon : les affrontements au couteau se multiplient depuis une semaine
Trois rixes violentes en seulement un week-end. Entre vendredi 17 et dimanche 19 mars, trois agressions au couteau ont fait six blessés dans le quartier lyonnais de la Guillotière, rapporte Lyon Mag. La première a eu lieu vendredi 17 mars, aux alentours de la mi-journée. Peu avant midi, une bagarre a éclaté place Gabriel-Péri, à la suite d’un vol de téléphone portable dont les circonstances restent floues. Deux personnes ont été blessées par arme blanche. L’une d’elles aurait notamment reçu 8 jours d’ITT par un médecin. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ces faits.
Six blessés
Le soir même, une seconde rixe a éclaté, toujours dans le secteur de la place Gabriel-Péri. Les secours ont dû intervenir pour prendre en charge trois personnes, blessées elles aussi par arme blanche. Les circonstances de cette triple agression restent à élucider.
Enfin, dimanche 19 mars, vers 14 heures, les forces de l’ordre sont intervenues pour une nouvelle rixe, elle aussi à proximité de la place Gabriel-Péri. Un jeune homme a été interpellé, blessé par arme blanche. Ses blessures étant sans gravité, son pronostic vital n’est pas engagé. L’agresseur présumé, un jeune homme âgé de 15 ans et de nationalité algérienne, a été interpellé et placé en garde à vue.
Lyon : les dernières actualités
Известия (RUS)
Блинкен отверг причастность США к подрыву «Северных потоков»
Ни одно американское федеральное агентство не причастно к диверсиям на «Северных потоках». Об этом заявил в четверг, 23 марта, госсекретарь США Энтони Блинкен.
«Да, это так», — сказал Блинкен на слушаниях в комитете по международным делам палаты представителей США.
Таким образом он ответил на просьбу одного из конгрессменов публично подтвердить непричастность федеральных агентств США к подрыву трубопроводов.
В этот же день министр иностранных дел России Сергей Лавров заявил, что Москва не ожидает прозрачности от расследований Запада по авариям на «Северных потоках». Он отметил, что все запросы о сотрудничестве по расследованию взрывов остаются без ответа. В то же время министр добавил, что поведение США в этой ситуации напоминает панический страх.
Лавров, в частности, указал, что американская сторона очень нервно отреагировала на внесение Россией проекта резолюции в Совбез ООН о проведении объективного расследования.
До этого, 17 марта, посольство России в Соединенных Штатах заявило, что американские СМИ, близкие к Вашингтону, продолжают «плодить заведомо ложные версии подрыва критической энергоинфраструктуры в Балтийском море». По мнению диппредставительства, подготовка и реализация такого теракта под силу лишь отдельным государствам, обладающим определенными технологиями.
ООН и они: как Совбез отреагировал на требование РФ о расследовании по «Северным потокам»
Эксперты уверены, что российскую резолюцию заблокируют западные страны
Ранее, 8 февраля, американский журналист-расследователь, лауреат Пулицеровской премии Сеймур Херш опубликовал расследование диверсий на российских газопроводах. В нем сказано, что дайверы из США заложили бомбы во время учений Baltops в Балтийском море еще в июне 2022 года, а активировали взрывчатку норвежцы. Мотивы Вашингтона, по словам журналиста, были в том, чтобы вынудить ФРГ оказать Украине военную и финансовую помощь.
Журналист также лично обвинил президента Джо Байдена в решении о подрыве «Северных потоков» и заявил, что теперь Вашингтон вынужден лгать о том, что непричастен к теракту.
Утечки на «Северных потоках» были обнаружены в сентябре 2022 года. Представитель сейсмоцентра Швеции Бьерн Лунд заявил, что в районе утечек на трубопроводах в момент ЧП было зарегистрировано два мощных подводных взрыва. На месте аварии были найдены следы взрывчатки. РФ назвала произошедшее актом государственного терроризма.
France24 - World
Turkey's pro-Kurdish party will not field candidate in election setback for Erdogan
Issued on: 22/03/2023 - 11:17
NEWS WIRES
Turkey's main pro-Kurdish party said Wednesday it would not field a presidential candidate in May elections, giving tacit support to Recep Tayyip Erdogan's rival in the crucial vote.
The decision by the Peoples' Democratic Party (HDP) reduces the possibility of a damaging split of the anti-Erdogan vote, boosting the chances of the opposition alliance's joint candidate, Kemal Kilicdaroglu. Winning more than 10 percent of the vote in the past three national elections, the HDP was widely seen as a kingmaker in the tightly contested race.
"We will not field a candidate in the presidential elections," Pervin Buldan, the party co-chairwoman, told reporters.
"We will fulfil our historic responsibility to end one-man rule in the coming elections," she said, condemning Erdogan's consolidation of power over his two decades as prime minister and president.
The HDP's decision strips Erdogan of a key voting bloc in what is widely seen as Turkey's most important election of its post-Ottoman history. Erdogan enjoyed some support from Kurdish voters earlier in his rule.
>> ‘A political quake as well’: Will Turkey’s calamity rattle Erdogan’s rule?
His government once worked with HDP politicians in an effort to put an end to a decades-long fight by Kurdish insurgents for an independent state that has claimed tens of thousands of lives. But he now accuses the HDP -- parliament's third largest party -- of being the political wing of the PKK militants.
The leftist party denies the charges and says it is being singled out for its fierce criticism of the government's social and economic policies. Erdogan and his far-right allies in parliament are now trying to dissolve the HDP over its alleged terror ties.
>> Turkish opposition unites against 'weaker than ever' Erdogan ahead of elections
Turkey's Constitutional Court on Wednesday rejected the HDP's request to delay the outcome of the case until after the May 14 election. The HDP was excluded from a six-party opposition alliance that has rallied around Kilicdaroglu's candidacy.
The anti-Erdogan alliance includes staunchly nationalist parties that refuse to work with the HDP. Meeting with HDP leaders on Monday, Kilicdaroglu promised to remove restrictions on the Kurdish language and address other Kurdish concerns.
(AFP)
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Presidential race
Turkish opposition unites against 'weaker than ever' Erdogan ahead of elections
Turkish opposition chooses Kemal Kilicdaroglu to challenge Erdogan in 2023 poll
Turkish opposition alliance splits over anti-Erdogan candidate
Valeurs Actuelles
L’armée britannique n’est plus que l’ombre d’elle-même
Rishi Sunak a promis de faire passer l’effort militaire du Royaume-Uni à 2,5 % du PIB. À titre de comparaison, aux dernières nouvelles, la France ambitionne 2 % pour 2025. En poste depuis 2019, Ben Wallace, le ministre de la Défense, avait déjà obtenu, en 2021, la plus grosse augmentation budgétaire depuis la guerre froide, ce qui a permis de porter son budget actuel à environ 60 milliards d’euros annuels. Et il vient de décrocher une rallonge de 5,6 milliards pour deux ans. C’est la moitié de ce qu’il escomptait. Il y avait péril en la demeure militaire.
« Il faudra dix ans au Royaume-Uni pour reconstituer son stock d’armes épuisé par les livraisons à l’Ukraine. » Début mars, Tobias Ellwood, ancien officier et président de la commission de la défense des Communes, a officiellement sonné l’alarme. Le tableau de l’armée britannique est « vraiment sombre », a-t-il martelé. Le portrait que brossent les experts militaires français de leurs homologues est tout aussi inquiétant. L’armée de Sa Majesté ne pourrait plus réaliser une projection de force, ni a fortiori une opération de haute intensité. Même l’Otan s’interroge sur sa capacité à assumer son rôle de force de réaction rapide de l’Alliance l’année prochaine, en remplacement des Allemands.
Le soutien important fourni par Londres à Kiev est le coup de canif de trop à un outil militaire réduit comme peau de chagrin après la dispendieuse aventure irakienne, achevée en 2011. Le régime minceur subi alors par l’ Army s’est accentué avec les décisions ayant découlé de l’Integrated Review en 2021. La priorité donnée aux armes “innovantes” (satellites, drones, robots, guerre électronique et cybernétique) a été payée par une réduction historique de son format. Affichant aujourd’hui 73 000 hommes, la force terrestre a été allégée de près de 10 000 soldats. Dans la réalité, c’est sans doute bien plus, car un tiers des postes sont maintenant attribués à des réservistes, beaucoup demeurent vacants.
L’armée de terre a perdu 10 000 hommes, sans compter les postes désormais attribués aux réservistes
Ce qu’il lui restait de moyens lourds, dont les 150 chars Challenger 2 qui seront modernisés (contre 220 Leclerc en France), a été concentré dans la 3e division. Le reliquat des unités légères, dont les forces spéciales, a rejoint la 1re division, qui est entièrement vouée à la contre-insurrection. C’est cette unité qui fournit les 8 000 hommes que Londres déploie dans l’est de l’Europe. C’est elle qui a formé plus de 20 000 soldats ukrainiens en 2022, après les 30 000 remis à niveau sur place entre 2014 et le déclenchement de la guerre. « Ce qui est arrivé à nos meilleurs partenaires est exactement ce qui nous guette demain si la loi de programmation militaire sacrifie trop la masse », préviennent les militaires français.
Véritables institutions outre-Manche, la Royal Air Force et la Royal Navy ont été sauvées du déclin par un effort financier démarré avant 2021. Leur remontée en puissance est cependant lente, tant les trous étaient béants et des compétences perdues. La Marine a dû faire appel aux chantiers navals américains pour achever la construction de ses nouveaux sous-marins nucléaires. Ses deux porte-aéronefs flambant neuf multiplient les arrêts pour défauts techniques. Quant à la flotte des coûteux chasseurs embarqués F-35 acquis aux États-Unis, leur nombre est si insuffisant qu’il a fallu combler les trous avec des appareils et des pilotes venus d’outre-Atlantique lors de leur dernière campagne à la mer.
Известия (RUS)
Захарова предрекла трагические результаты борьбе с УПЦ на Украине
Новый этап борьбы украинских властей с канонической Украинской православной церковью (УПЦ) приведет к трагическим последствиям. Об этом в четверг, 23 февраля, заявила на брифинге официальный представитель МИД РФ Мария Захарова.
«Затеянный киевским режимом новый этап религиозной войны на Украине, конечно, ни к чему хорошему не приведет. Последствия будут трагическими», — подчеркнула Захарова.
Трудно быть с богом: монахов выгоняют из главного монастыря Украины
В Киево-Печерской лавре говорят о начале апокалипсиса
Ранее в этот день Украинская православная церковь (УПЦ) обратилась к верующим с призывом всеми законными средствами защищать Киево-Печерскую лавру. Также в этот день наместник монастыря митрополит Вышгородский и Чернобыльский Павел (Лебедь) сообщил, что Киево-Печерскую лавру оцепила украинская полиция.
21 марта часть территории лавры была закрыта, там проходила проверка комиссии министерства культуры Украины. Ожидаемо проверка выявила нарушения. Так, в списке значатся самовольная перестройка, достройка, перепланировка памятников культурного наследия, сооружение новостроек на охраняемой территории. Также комиссия указала на несоблюдение условий договора об обязательстве не передавать без разрешения заповедника имущество третьим лицам.
Ранее, 20 марта, президент Украины Владимир Зеленский отказался от встречи с высшими иерархами УПЦ, которые пришли к офису главы государства с просьбой о разговоре. Как сообщили в пресс-службе УПЦ, митрополит канонической Украинской православной церкви Онуфрий и члены Священного синода хотели донести Зеленскому свою позицию относительно Киево-Печерской лавры.
10 марта киевские власти попросили священнослужителей, а также руководство церкви покинуть лавру до 29 марта. В министерстве культуры Украины пригрозили, что в монастырь будут направлены силовые структуры с целью урегулирования ситуации.
В 2022 году украинские власти активизировали действия, направленные против УПЦ. Они проводили обыски у епископов и священников, в храмах и монастырях, в том числе в Киево-Печерской лавре, с целью найти след «антиукраинской деятельности». Так, в декабре 2022 года Службой безопасности Украины было заведено 50 уголовных дел в отношении священников УПЦ.
France24 - World
N. Korea fires several cruise missiles off its east coast, says S. Korea
Issued on: 22/03/2023 - 10:22
NEWS WIRES
North Korea fired multiple cruise missiles Wednesday, Seoul's military said, the latest launch which comes as South Korea and the United States stage major joint military drills.
"The South Korean military has detected multiple cruise missiles launched into the East Sea" by North Korea, Seoul's Joint Chiefs of Staff said in a statement, referring to the body of water also known as the Sea of Japan.
"Detailed specifications are being analysed by South Korea-US intelligence authorities," it added.
After a record-breaking year of weapons tests and growing nuclear threats from Pyongyang, Seoul and Washington have ramped up security cooperation, and on March 13 kicked off their largest joint military drills in five years. Known as Freedom Shield, the drills run for at least 10 days.
South Korea's military said it would "successfully complete the planned joint Freedom Shield drills under a firm joint defence posture".
North Korea views all such exercises as rehearsals for invasion, saying they could be seen as a "declaration of war" and has repeatedly threatened to take "overwhelming" action in response. Wednesday's launch comes about a week after Pyongyang test-fired its largest and most powerful missile, a Hwasong-17 -- its second ICBM test this year.
The North's state media described the ICBM launch as a response to the ongoing, "frantic" US-South Korea drills. North Korea declared itself last year an "irreversible" nuclear power and leader Kim Jong Un recently called for an "exponential" increase in weapons production, including tactical nuclear weapons.
Kim also ordered the North Korean military this month to intensify drills to prepare for a "real war".
(AFP)
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North Korea says it fired ICBM as a warning to the US and South Korea
North Korea fires two medium-range ballistic missiles in resumption of tests
N. Korea says missile tests meant to ‘thoroughly’ counter S. Korean and US drills
Valeurs Actuelles
Exercice Orion : l’armée française envoie un message au monde
Le scénario est bien huilé. L’armée française vient en aide à l’État fictif Arnland, déstabilisé par une milice toute aussi fictive, soutenue par l’Etat Mercure. L’exercice se veut de grande ampleur. 7000 soldats engagés sur la phase 2, 2300 véhicules, 170 aéronefs et hélicoptères, un porte-avion, une centaine de drones…Toutes les armées sont sur le pied de guerre, dans cet exercice grandeur nature. Une première depuis trente ans.
Conçu en 2020, l’exercice veut montrer la capacité d’anticipation de l’État-major des armées, à l’heure où de nouveaux conflits menacent l’intégrité de la zone d’influence de la France. « C’est un message envoyé à nos amis pour leur dire que vous pouvez compter sur nous et à nos ennemis pour montrer que l’on se prépare », éclaire le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française à l’ONU.
Tandis que les grandes puissances se regardent en chien de faïence, la France veut marquer le coup et montrer à ses voisins qu’elle est la seule armée capable d’intervenir en premier sur un théâtre d’opérations. En témoignent les opérations aéroportées et amphibies qui ont eu lieu les 25 et 26 février derniers. A Castres et Sète, des centaines de soldats ont été déployés dans une manœuvre inédite qui rappelle le déploiement des troupes françaises au Mali, lors de l’opération Serval, en 2013.
“L’armée est en bonne santé”, estime le général Dominique Trinquand
Deux rapports de la commission défense de l’Assemblée nationale ont sonné l’alerte. Les voyants seraient au rouge. Le dernier rapport, publié le 17 février dernier révèle « une dégradation globale des stocks de munitions ». En cas de conflit “dur”, la France ne pourrait tenir que quelques semaines, alertent les parlementaires. « L’État-major n’attend pas que les députés se posent les questions pour anticiper et réfléchir », note le général Dominique Trinquand. Si le hasard du calendrier coïncide entre ces inquiétudes et le déroulement de l’exercice, c’est que « l’armée est en bonne santé », rassure-t-il.
Le commandement de l’exercice Orion, installé à la base aérienne de Lyon-Mont-Verdun, a particulièrement scruté la capacité logistique et de coordination des armées. « Cela nous donne des enseignements pour la suite, il y a toujours des choses à améliorer », reconnait l’officier. Les 7000 soldats mobilisés ne sont alors plus que des pions sur une carte. « Au bout du compte, on sait qu’ils vont faire le boulot », poursuit le général Dominique Trinquand.
Un rôle frustrant pour ces militaires qui auront passé quinze jours sur le terrain, entre déplacements et heures d’attente. Il leur aura fallu faire preuve de beaucoup de patience. « On n’aura pas tiré une cartouche en quinze jours », confie un soldat en route pour Cahors, ville qui doit être reprise à la milice, selon le scénario établi par le commandement. « La haute-intensité, c’est être capable de mobiliser tant d’hommes et de matériels pendant une longue durée », explique un officier.
De la patience et de la désinformation
Dans le rôle de la milice Tantale, le 1er régiment de chasseurs parachutiste (RCP), habillé de treillis couleur sable. Le scénario a prévu de les faire se replier à Cahors, commune où la topographie se prête bien à une bataille. Cernée par le Lot, qui dessine une boucle, trois ponts donnent accès à la ville, surplombée de collines. C’est ici que l’armée française, à la tête d’une coalition internationale, doit épauler le bataillon d’Arnland pour libérer la ville.
Le soleil ne s’est pas levé et la plupart des habitants dorment. Sur l’un des points d’entrée de la ville, le pont Louis-Philippe, les miliciens guettent le moindre signe d’un débarquement adverse. « On cherche à savoir comment les autres vont procéder », explique l’un d’eux, derrière son FN Minimi de calibre 5,56. Aucun des deux camps n’a le scénario en amont, même si quelques-uns échangent leur position, en privé, pour aider “les copains”, reconnaît un militaire. L’apparition dans le ciel de deux rafales et un Atlantic, un avion de renseignement capable de prendre des images et capter les discussions radio de la force adversaire, laisse penser à un assaut imminent.
Des miliciens aperçoivent des ennemis sur les hauteurs du sud de la ville. Il s’agit de la 13e demi-brigade de Légion étrangère. A sa tête, le capitaine Henry commande une unité blindée dotée de neuf chars AMx10 RC, neuf véhicules blindés légers et une centaine de légionnaires qui s’étalent sur plus d’un kilomètre. Placée sur le Mont-Saint-Cyr, la 13e DBLE vient de reprendre à l’ennemi ce point stratégique. Plusieurs équipes viennent d’ailleurs récupérer les nombreux blessés fictifs de la bataille nocturne. Du haut de ce point de vue, le capitaine Henry observe les mouvements à l’entrée de Cahors et n’hésite pas, au besoin, à simuler des tirs de chars capables d’atteindre 1.800 mètres de portée..
Sur le pont Louis-Philippe, l’excitation commence à se faire sentir. « A chaque canard, j’ai l’impression de voir un homme-grenouille », s’exclame un tireur de la milice, aux aguets. L’assaut paraît imminent et devrait se dérouler au beau milieu des civils qui circulent naturellement sur l’un des principaux axes routiers du Lot. Au milieu des troupes, un sergent-chef déambule sans casque, ni équipement. Un simple bonnet de camouflage, une cigarette électronique dans la main, il est celui qui viendra désigner les futurs morts et blessés lors de l’affrontement. « S’ils font une mauvaise manœuvre ou une erreur, je leur tape sur l’épaule, cela veut dire qu’ils arrêtent le combat et sont considérés comme morts pour la séquence », explique-t-il à Valeurs actuelles. De quoi redoubler la frustration de certains soldats, voyant « sans raison », cinq personnes être désignées comme blessées, « juste pour entraîner les équipes médicales ».
Après plus de quatre heures d’attente, aucune force adverse n’a pointé le bout de son nez. L’éventualité d’une première bataille s’éloigne de plus en plus. Pour coller à la réalité, l’armée investit tous les terrains. Celui notamment de la désinformation. « Twipper » est l’un des outils utilisés par les joueurs de l’exercice. Quelques officiers de communication en tenue de combattant filment le quotidien des hommes. « Le but est de pouvoir fournir les images rapidement pour contrer des vidéos accusatrices fomentées par l’adversaire », explique le lieutenant Hugo du 8e RPIMa. Une stratégie qui a déjà eu cours lors des récentes opérations extérieures. Au Mali, les Russes avaient découvert un charnier attribué aux forces françaises. L’armée avait répliqué en dévoilant les images des Russes, eux-mêmes, en train de reconstituer une fosse commune. Sur « Twipper », ministres, journalistes, élus, citoyens mais aussi des robots jouent leur rôle dans le climat conflictuel de l’exercice.
Le rouleau compresseur en marche
La milice patientera plus de 24 heures aux entrées de la ville. Pendant ce temps, l’armée française s’articule autour de Cahors. Au nord-est, une longue et violente rafale de tirs se fait entendre. Ce sont les Gurkhas, une unité de l’armée britannique recrutée au Népal. Connus pour leurs couteaux à la lame arrondie, ces guerriers asiatiques ne font pas dans la dentelle. « Si un homme dit qu’il n’a pas peur de mourir, soit il ment, soit c’est un Gurkha », disait un ancien maréchal de l’armée britannique indienne, Sam Manekshaw. Leur présence rappelle les accords franco-britanniques qui lient les deux rives de la Manche. La France se veut à la tête d’une coalition, capable de la diriger de son propre chef. A l’aide la troisième section du 8e Régiment parachutiste d’infanterie de marine (RPIMa), sur l’autre versant, ils conquièrent un des premiers quartiers de Cahors, Les Arquiès, dans l’après-midi. « Une action simultanée pour forcer l’adversaire à faire une erreur », explique le capitaine Thibault du régiment castrais. Cahors est encerclée, assiégée. Le 17e régiment du génie parachutiste boucle l’est de la ville, la 13e DBLE le sud, et le 8e RPIMa au nord. L’assaut n’est plus qu’une question d’heure.
L’orage et les vents violents sont derrière eux. Dans la nuit noire et humide, la troisième section du 8e RPIMa descend des Arquiès à pied. Sac à dos d’une trentaine de kilos sur les épaules, les hommes du 8 vivent leur dernière journée d’exercice. « C’est le jour de la bataille ! », s’impatiente un chef de groupe. Athlétique et jovial, il entraîne ses hommes avec fermeté et bienveillance, avec toujours un mot pour renforcer la camaraderie. La colonne progresse discrètement dans la périphérie de la ville. Après une pause pour se débarrasser des sacs, les troupes entrent dans Cahors. « Pas d’ouverture du feu avant 7 heures », ordonne la hiérarchie. Il va de nouveau falloir faire preuve de patience.
Dans le même temps, une autre section arrive du pont ouest. Ils viennent d’être héliportés sur leur position et lancent les premiers combats. Les coups de feu résonnent dans la matinée. Dans la cité, quelques lumières s’allument, des volets s’ouvrent, les Cadurciens, prévenus à l’avance, découvrent leur quartier envahi par les militaires. « Autorisation pour prendre Lima 32 », annonce soudain la radio. « C’est parti pour le feu », enchaîne le capitaine Thibault. Au pas de course, la section rejoint le secteur nord du cimetière. L’adrénaline monte, l’excitation aussi. « Lima 32 » désigne une ligne artificielle cartographiée par l’armée. Les militaires progressent par étape. « Lima 30 », « Lima 31 ». Chacun désigne des secteurs d’un kilomètre carré à conquérir puis à sécuriser. « L’objectif est que chacun dans sa colonne avance simultanément pour se retrouver sur la même ligne », explique le gradé.
Les coups de feu se rapprochent, la Forade n’est plus qu’à quelques mètres. Les premiers combats ont lieu. La milice se replie tandis que la section doit se réarticuler. Après la bataille, les militaires s’appliquent à ramasser toutes les douilles qui jonchent le sol et témoignent de la violence du contact. Quelques mètres plus loin, les Gurkhas engagent une autre équipe de la milice. Les échanges de tirs durent quelques secondes. La bataille de Cahors est lancée.
Tel un rouleau compresseur, l’armée française qui épaule les bleus du bataillon Arnland déferle dans le centre de Cahors au milieu des badauds impressionnés. Devant le groupe scolaire Calvet, quelques miliciens se sont retranchés derrière les murets qui encadrent l’Arc de Diane. Les Gurkhas arrivent à leur tour. Le combat durera plus de cinq minutes. Les Népalais britanniques s’emparent du lieu. Quelques rues plus loin, la milice garde l’ancienne prison de Cahors. Cela fait plus de 24 heures que les hommes du 1er RCP, qui jouent le rôle de la milice, gardent ce bâtiment désaffecté, envahi par les rats. Un café à la main, le capitaine s’attend à une attaque imminente. Trois rues s’offrent à eux et garantissent l’incertitude quant à l’arrivée des forces alliées, à défaut de préserver le suspens sur le vainqueur. Soudain, les premiers uniformes apparaissent dans une petite ruelle. Le climat change radicalement. Le calme de cette petite ville de près de 20.000 habitants laisse place à des grenades à plâtre, des fumigènes pour couvrir la retraite des miliciens et des coups de feu éclatent pendant près de dix minutes. Le bataillon d’Arnland, composé de jeunes militaires formés depuis dix jours par le groupement des commandos parachutistes (GCP) au camp de Caylus, entre dans la prison. Le GCP les suit et prend le relais. Le combat s’intensifie dans les ruelles adjacentes.
« La méthode et la procédure sont les mêmes qu’en réel », explique le commandant Guillaume du GCP de la 11e brigade parachutiste. Pour l’armée, l’évaluation de cet exercice ne se limitait pas à la capacité de ses troupes à combattre. L’occasion est toutefois belle pour les troupes de « s’entretenir et s’améliorer » sur un terrain qui « impose des difficultés et offre certains avantages », décrit le capitaine Thierry de la 13e DBLE. « On s’entraîne plus durement car le monde est devenu plus dangereux », poursuit-il. Reste à l’armée de faire son examen de conscience et de débriefer cet exercice à grande échelle. En attendant, la phase 3 de l’exercice continue dans les bureaux de l’État-major et les cabinets ministériels pour « entraîner la chaîne politico-militaire à la prise de décision au cours d’un engagement majeur ». La phase 4 interviendra du 19 avril au 5 mai pour une véritable “guerre à haute intensité”, sur les champs de Champagne entre les armées françaises et d’Arnland contre l’État de Mercure. Avec pour message subliminal de prouver la capacité de la France à tenir son rôle dans l’Otan.
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'We call him Emperor Putin': Beijingers share views as Xi visits Russia
Issued on: 21/03/2023 - 16:54
Juliette MONTILLY
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People in the Chinese capital Beijing share their thoughts on Russia and the war in Ukraine, on the day that Russian President Vladimir Putin and Chinese President Xi Jinping are set to hold a second day of talks in Moscow.
Valeurs Actuelles
Missiles, munitions de petits calibres, balles à blanc… un rapport parlementaire alerte sur la situation critique des stocks de munitions de l’armée française
Les chasseurs Rafale s’élancent du pont d’envol du Charles de Gaulle. Leurs réacteurs tournent à pleine puissance. Sous leurs ailes, ils embarquent des bombes guidées laser. Depuis le centre de commandement du porte-avions, le député RN de l’Aude, Julien Rancoule observe ce ballet aérien. Ce 2 mars, aux côtés d’une délégation de parlementaires, il assiste à l’engagement du groupe aéronaval sur l’exercice Orion au large des côtes héraultaises.
Si le spectacle est plaisant à voir, l’attention du député se fixe sur l’armement du navire et de ses aéronefs. Depuis plusieurs semaines, l’élu du Rassemblement national, co-rapporteur d’une mission d’information sur l’état des stocks de munitions de l’armée française, sonne l’alerte. Les chiffres sont éloquents : la France acquiert chaque année 20 000 obus de 155 mm, l’équivalent d’une journée de tirs sur la ligne de front en Ukraine. Le pays n’achète plus non plus de missiles de fabrication française Scalp et Exocet, les coûts d’entretien de ceux déjà acquis approchant les 10 millions d’euros. Enfin, depuis 2011, six dépôts de munitions auparavant gérés par le service interarmées des munitions (SIMu) ont également été fermés. « La faiblesse de nos stocks nous affaiblit sur la scène internationale, défend-t-il. La France est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Si elle n’est pas en mesure de tenir son rang dans ce domaine, cela lui fera perdre toute crédibilité dans les coalitions militaires. »
Le 15 mars 2022, moins d’un mois après l’invasion russe en Ukraine, Christian Cambon, président de la commission défense du Sénat, affirmait qu’en cas de conflit, la France disposerait d’à trois jours de munitions et tiendrait difficilement une ligne de front d’à peine 80 km. Aujourd’hui, Julien Rancoule tempère : « La dernière loi de programmation militaire a stoppé l’hémorragie de ce problème de stock. Tout l’enjeu est d’avoir un budget qui augmente en conséquence pour permettre de reconstituer un stock pragmatique pour les défis à venir. »
Pour le député RN, il devient urgent de relocaliser la filière munitionnaire, afin de reconstituer les réserves
Comment en est-on arrivé à une telle situation ? « La guerre froide avait entériné le principe de stock. Mais, avec la fin de cette période, nos dirigeants ont considéré que cela revenait cher en comparaison à nos engagements militaires. Progressivement des usines de production ont fermé, les crédits ont été revus à la baisse et un déstockage massif a eu lieu. » Pour le député RN, il devient urgent de relocaliser la filière munitionnaire, afin de reconstituer les réserves.
À Castelnaudary, dans sa circonscription, au 4e régiment étranger de la Légion étrangère, Julien Rancoule a pu à de nombreuses reprises observer les entraînements des légionnaires sur le pas de tir. Dans les chargeurs, non pas des balles réelles, mais des munitions à blanc s’échappant. Fabriquer à nouveau des munitions sur le sol français permettrait aussi, assure-t-il, d’améliorer l’entraînement des soldats.
Reste que le défi s’annonce de taille. Depuis trente ans, la France privilégie l’achat de ses munitions “sur étagères” auprès de fournisseurs étrangers, quitte à laisser disparaître les acteurs tricolores. Dernier exemple en date, la tentative de Jean-Yves Le Drian de ressusciter, début 2017, une filière de munitions de petit calibre (5,56 mm, les cartouches utilisées dans les Famas et les HK416), a finalement été avortée à la faveur d’un changement de gouvernement. Impensable pour Julien Rancoule : « Il faut réinvestir dans cette filière impérativement. À partir du moment où vous êtes dépendant d’autres pays sur du petit calibre, forcément, vous n’êtes pas crédible au niveau diplomatique. »
En tirant ces constats alarmants, Julien Rancoule remet en question « l’Économie de guerre » proclamée par Emmanuel Macron. Une critique certes, mais nécessaire et fondée pour le jeune député du Rassemblement national. « Si les industriels de l’armement n’ont pas les garanties d’avoir un retour sur investissement, ils ne prendront aucun risque pour investir dans de nouvelles chaînes. Cette thématique des munitions est primordiale, car étroitement liée à notre pouvoir de dissuasion. »
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'Japa': The mass exodus of Nigeria's youth
Issued on: 09/03/2023 - 21:28Modified: 09/03/2023 - 21:37
Sam BALL
The term "japa" comes from the Yoruba word meaning to run or flee and, in recent years, has become something of a buzzword on the streets of cities such as Lagos as a growing number of often young, educated Nigerians look to move abroad to escape unemployment, inflation and low salaries. But this exodus is leaving the country facing a brain-drain, while some warn that those who leave may not find the life they are hoping for abroad.
Valeurs Actuelles
Etats-Unis : la possible inculpation pénale de Donald Trump repoussée par la justice new-yorkaise
Donald Trump n’affrontera pas la justice. Du moins, pas tout de suite. Mercredi 22 mars, le procureur démocrate de New York a repoussé la potentielle inculpation pénale de Donald Trump, rapporte Sud-Ouest. L’ancien président américain, candidat pour reprendre la Maison-Blanche en 2024 à son adversaire et successeur, l’actuel président démocrate Joe Biden, est mis en cause dans une affaire de paiement de 130 000 dollars, juste avant sa victoire à la présidentielle de novembre 2016, à une actrice de films X, Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une liaison.
Dans un message publié vendredi 17 mars sur son réseau social Truth Social, Donald Trump avait annoncé sa prochaine arrestation, mardi 21 mars, appelant ses partisans à se mobiliser.
Pas d’arrestation pour l’instant
Cependant, cette annonce, qui avait créé une bronca politique outre-Atlantique, n’a manifestement pas eu de suite immédiate, puisque, mercredi 22 mars, le procureur démocrate de l’état de New York, Alvin Bragg, a fait savoir que la réunion du grand jury, un panel de citoyens travaillant sur l’enquête avec lui, était annulée. Ce grand jury était censé voter la potentielle inculpation de l’ancien président américain.
Mais, d’après des médias locaux, ce panel ne votera pas avant la fin de la semaine, même s’il devait se réunir jeudi. Le grand jury siège les lundis, mercredis et jeudis.
Cette inculpation ne signifierait pas nécessairement l’arrestation immédiate de Donald Trump. Celui-ci a d’ores et déjà annoncé qu’il répondrait à toute convocation judiciaire.
France24 - World
'All brothers at the front': Ukraine's Roma find acceptance in war
Issued on: 09/03/2023 - 17:46
Sam BALL
The estimated 400,000 Roma scattered across Ukraine have long faced entrenched poverty, discrimination and segregation. But with Roma soldiers fighting on the front lines and members of the community helping Ukrainians in need behind it, some say attitudes are beginning to shift – and hope that it lasts.
Valeurs Actuelles
Des pilotes ukrainiens formés par la France sur des avions de chasse Mirage 2 000
Après avoir fourni à l’Ukraine des canons Caesar et des blindés AMX, la France s’investit davantage dans le conflit opposant l’Ukraine à la Russie. En effet, depuis plus d’un mois, une trentaine de pilotes ukrainiens reçoit un apprentissage accéléré sur les avions de chasse français Mirage 2 000, d’après des informations du Figaro.
Ces fleurons de l’industrie française, conçus par Dassault, faisaient déjà l’objet de nombreuses questions depuis le 28 février dernier. En effet, lors d’une audition au Sénat, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait reconnu que des discussions étaient en cours avec les Ukrainiens à propos des formations possibles sur les Mirage 2 000. Mais lorsque le sénateur Philippe Folliot avait demandé si les douze Mirage 2 000-C, qui sont actuellement stockés, pouvaient être vendus ou cédés à l’Ukraine, Sébastien Lecornu n’avait pas répondu favorablement, indiquant que l’État se concentrait sur l’envoi de munitions.
Une nouvelle étape dans la guerre
La décision de former des pilotes ukrainiens à ces avions de chasse n’a en effet été prise que le 8 février, avant la visite de Volodymyr Zelensky à Paris, explique le ministère de la Défense. Pour autant, le ministère indique que seule la formation de « personnels militaires aériens » a débuté sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Nancy.
Ce faisant, la France franchit une nouvelle étape dans la coopération avec l’Ukraine, et rejoint le rang des nations qui fournissent un apprentissage aux pilotes ukrainiens, aux côtés des États-Unis et du Royaume-Uni.
Valeurs Actuelles
Le contact presse de Twitter automatisé pour envoyer un émoji “caca” comme réponse aux mails des journalistes
Il est sûrement le milliardaire américain qui fait le plus parler de lui. Depuis son rachat du réseau social Twitter, Elon Musk enchaîne les polémiques et les annonces plus surprenantes les unes que les autres. Ce 19 mars, le patron de la plateforme a confirmé sa volonté de ne plus répondre aux journalistes. Et quoi de mieux qu’un émoji pour faire passer un message ?
La boîte mail de l’équipe presse de la plateforme a été automatisée. Désormais, à la réception de n’importe quel message, un émoji « caca » est instantanément envoyé, rapporte BFMTV.
press@twitter.com now auto responds with 💩
— Elon Musk (@elonmusk) March 19, 2023
Un service presse inexistant
L’équipe de communication de Twitter est effectivement silencieuse depuis le mois de novembre 2022, date à laquelle elle aurait été décimée. Après avoir racheté Twitter pour 44 milliards de dollars, Elon Musk a licencié plus de 50 % de ses employés pour réduire les coûts de la société. Aujourd’hui, l’entreprise compte environ 2.000 employés.
Le chef d’entreprise avait déjà par le passé démantelé le service presse de son autre entreprise, Tesla. Un refus catégorique donc de communiquer avec les journalistes de quelque façon que ce soit. En décembre 2022, il avait ainsi désactivé les comptes de plusieurs journalistes américains écrivant régulièrement sur Twitter, avant de finalement les réactiver après une pluie de critiques.
Les polémiques, Elon Musk les enchaîne depuis le rachat de la plateforme. Les licenciements et démissions massifs, les changements majeurs de l’expérience utilisateur, ou bien encore la désactivation de plusieurs comptes. Des sujets dont il n’est pas prêt d’aborder avec la presse.
France24 - World
Nigeria's education crisis: 20 million children out of school
Issued on: 07/03/2023 - 11:20Modified: 07/03/2023 - 11:49
Sam BALL
Around 20 million Nigerian children do not go to school, according to figures from UNICEF, one of the highest numbers of out-of-school children anywhere in the world. Security fears, a lack of public schools and extreme poverty all contribute to keeping children out of school. For some, like 14-year-old Joy, who was abandoned under a bridge in Lagos by her mother, being taken out of school is also accompanied by severe trauma.
France24 - World
Time-travelling back to France's 'Belle Époque'
Issued on: 23/03/2023 - 17:20
Florence VILLEMINOT
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Genie GODULA
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In this special history episode of French Connections Plus, we take a deep dive into "la Belle Époque" or "The Beautiful Era", a period in France history straddling the end of the 19th century and the beginning of the 20th century. It was a moment of peace and prosperity, technological progress, bubbling creativity and hope in the future. The period also saw deep societal change that laid the foundations of modern-day France. But there was a darker side to "la Belle Époque", as it was marked by great inequality and imperialism. This begs the question: was it really such a beautiful era? We take a closer look.
Valeurs Actuelles
[Tribune] Nicolas Bay : Après les guerres et Daesh, quel sort pour les chrétiens et les Yézidis en Irak ?
En 2017, après trois ans d’occupation synonyme d’exil forcé pour les minorités d’Irak, l’État islamique était vaincu. Après les crimes, les destructions, les autodafés et les exécutions de masse commis par Daesh contre les minorités ethniques et religieuses, des questions persistent : comment reconstruire une vie sur un tas de cendres ? Dans quelle Irak sont-elles revenues et essayent-elles à nouveau de vivre — quand elles ont pu le faire ?
Une destruction des peuples
Dans la lignée de mes déplacements en Arménie et au Kosovo aux côtés des chrétiens qui résistent, et à l’invitation de l’ancien ministre Yonadam Kanna, chef du parti assyrien d’Irak, je me suis rendu ces derniers jours à Erbil, à Mossoul et dans la plaine de Ninive, au nord-ouest du pays, pour comprendre. Comprendre ce que ces ethnies minoritaires ont traversé et ce qu’elles subissent encore aujourd’hui, abandonnées par la communauté internationale, livrées à elles-mêmes face aux manœuvres de l’Iran chiite et à un pouvoir central à Bagdad qui oscille entre impuissance et méfiance, voire hostilité, à l’égard de ces populations.
Il est bien loin l’émoi international légitimement suscité par les images de Daesh paradant dans les rues de Mossoul en juin 2014 avec son cortège d’abominations. À l’époque, l’Occident parlait d’une voix unique et forte. Il était prêt à lutter contre l’État Islamique. Il l’a fait d’ailleurs, et notre pays n’a pas été en reste. Tous mes interlocuteurs ont témoigné leur reconnaissance envers la France qui a, d’une manière ou d’une autre, aidé ceux qui combattaient ou fuyaient l’État islamique dans le nord de l’Irak. Mais un silence assourdissant est depuis retombé sur les douleurs quotidiennes des minorités chrétiennes dans la région.
Ils ont retrouvé leurs églises et monastères détruits, leurs maisons pillées, leurs proches qui n’avaient pas pu fuir convertis de force.
Dans les années 1980, les chrétiens, composés notamment des chaldéens et des syriaques catholiques et orthodoxes, étaient environ un million en Irak. Ils seraient aujourd’hui 500 000, représentant à peine 1 % de la population irakienne. Cette baisse considérable s’est accélérée dans les années 1990 et n’a fait qu’empirer après la chute de Saddam Hussein en 2003. La cité assyrienne de Qaraqosh (ou Bakhida), plus grande ville chrétienne située dans la plaine de Ninive au Nord de l’Irak, à une trentaine de kilomètres de Mossoul, s’était presque vidée de ses 50 000 habitants qui ont fui Daesh en août 2014. Depuis sa libération en octobre 2016, un peu plus de la moitié d’entre eux seulement sont revenus de la province du Kurdistan dans laquelle ils avaient trouvé refuge.
Ils ont retrouvé leurs églises et monastères détruits, leurs maisons pillées, leurs proches qui n’avaient pas pu fuir convertis de force. « Mes lèvres disaient la chahada, mais mon cœur priait le chapelet », raconte cette femme qui a, dès que possible, imploré l’absolution de celui qui est, depuis, devenu Monseigneur Najeeb, archevêque de Mossoul. Lui qui avait déjà dû quitter sa ville natale en 2007, menacé par des islamistes ayant inscrit son nom sur une liste de cibles à abattre, a dû la fuir à nouveau face à l’avancée de Daesh. Mossoul avait été rapidement prise grâce à l’accueil favorable d’une partie de la population sunnite. Mgr Najeeb est parti au dernier moment, emportant avec lui près de 800 manuscrits anciens écrits en araméen et en syriaque, les sauvant in extremis de la destruction.
Un exil qui persiste
Beaucoup d’autres chrétiens n’osent pas revenir tant les équilibres politiques et communautaires ont été bouleversés par l’irruption et le reflux de l’État islamique. J’ai pu assister à une tentative de coup de force des milices chiites voulant remplacer les forces chrétiennes locales et prétendant agir au nom du gouvernement pour prendre le contrôle de la plaine de Ninive. Durant les trois heures de négociations tendues qui s’en sont suivies entre chrétiens d’une part — soutenus par la population massée devant le palais épiscopal —, miliciens chiites d’autre part, et des représentants du gouvernement central de Bagdad dépêchés en urgence sur place, j’ai vu de mes yeux comme l’autonomie et la sécurité des chrétiens tenaient à un fil. Uniquement à leur volonté, à leur combativité, à leur désir ardent de vivre comme leurs ancêtres sur leur terre. « C’est notre quotidien », m’a confié avec un sourire à la fois amer et plein d’espérance, l’évêque des chrétiens syriaques de Qaraqosh. Deux jours après mon départ, sept chrétiens étaient enlevés dans les environs. Personne ne sait où ils sont.
Le gouvernement de Bagdad ne fait en revanche aucun geste pour les Yézidis ; il n’aide pas beaucoup plus les chrétiens.
La haine et les atrocités commises par l’État islamique ont pris des formes très diverses. Ainsi, le monde entier a été choqué par les images du musée de Mossoul, dont toutes les pièces ont été détruites à la masse ou à l’explosif. J’ai pu m’y rendre et constater le désastre. Des trésors uniques de la civilisation assyrienne ont été réduits à l’état de cailloux car, pour Daech, « les fausses idoles doivent être détruites ». Des experts français, mandatés par le Louvre, coordonnent patiemment les restaurations dans le musée de Mossoul, sachant que de nombreuses œuvres du patrimoine de l’humanité sont perdues à jamais. Dans le même temps, des ONG, telles SOS Chrétiens d’Orient, mènent un combat patient et admirable de générosité en aidant à la reconstruction des églises, des logements, et à l’éducation des enfants.
Les Yézidis sont peut-être la communauté qui a été la plus meurtrie. Cette ethnie kurde pratique l’une des religions les plus anciennes de la Mésopotamie, ce qui la rend suspecte, objets de tous les fantasmes… et cibles de persécutions incessantes. Ils seraient environ 400 000 aujourd’hui en Irak. Les soldats du Califat ont méthodiquement massacré 12 000 d’entre eux, principalement dans la province du Sinjar que les Yézidis ont dû fuir en masse et n’ont toujours pas repeuplée. 7000 personnes sont encore portées disparues et environ 3000 femmes et adolescentes seraient toujours détenues comme esclaves sexuelles. Dans cette région où plongent leurs profondes racines, dont Lalesh est la ville sainte, l’État islamique s’est attelé à embrigader les enfants yézidis dès leur enfance pour éliminer toute attache identitaire et en faire des enfants-soldats. S’ils sont protégés par les peshmergas du Kurdistan, le gouvernement de Bagdad ne fait en revanche aucun geste pour eux. Il n’aide pas beaucoup plus les chrétiens.
Un avenir incertain
Aujourd’hui, après 20 ans de conflits et de guerre, conséquences de l’intervention américaine de 2003 qui a provoqué le chaos au prétexte de vouloir installer une démocratie libérale, l’islam est toujours une religion d’État en Irak. L’article 1er de la constitution dispose qu’aucune loi ne peut contrevenir aux principes de la charia. L’article 2 prétend certes donner des garanties aux minorités religieuses, mais tout le monde sait ici, qu’en cas de conflit, la charia a la préséance. Un exemple pour l’illustrer : un projet de loi est à l’étude pour interdire totalement la vente d’alcool sur l’ensemble du territoire irakien. Il s’agirait non seulement d’une mesure discriminatoire ciblée, le secteur étant économiquement important pour la communauté chrétienne, mais aussi d’une atteinte délibérée à la liberté de culte puisque le vin liturgique est une absolue nécessité pour célébrer la messe. Les persécutions, certes d’une autre nature, continuent donc.
La survie des minorités d’Irak est désormais en jeu. Ces peuples historiques, présents bien avant l’émergence de l’Islam, semblent aujourd’hui menacés de disparaître du Proche et du Moyen-Orient. Pendant des siècles, la France a été la protectrice des chrétiens d’Orient. C’est le rôle que devrait aujourd’hui assurer une Europe civilisationnelle consciente de ses racines et de son devenir, par solidarité envers ces populations que le monde oublie. Vingt fois, sur place, ils nous l’ont dit avec sincérité : ils ne veulent pas d’argent, ils ne veulent pas émigrer chez nous. Ils ne cherchent qu’un soutien, une protection de la part de nos nations et des institutions européennes afin d’assurer la reconstruction de leurs villes, le retour des déplacés et la restauration du patrimoine saccagé par les islamistes.
Ici, au pays des deux fleuves, comme au Kosovo et en Arménie, les communautés chrétiennes et Yézidis peinent à se réveiller de ce cauchemar qui a déjà trop duré. Elles ne veulent qu’une chose, la même que nous d’ailleurs : vivre en paix et en sécurité sur la terre de leurs ancêtres. Il faut les y aider.
Известия (RUS)
Решетников заявил о большом потенциале российской экономики
У экономики России есть большой потенциал. Об этом глава Минэкономразвития России Максим Решетников заявил в четверг, 23 марта.
«Наша экономика — очень крепкая штука. Это первое. Второе — она обладает большим потенциалом», — заявил министр в эфире телеканала «Россия 24».
Он отметил, что основу данного потенциала составляет внутренний спрос, передает RT. Инвестиции во внутренний рынок, недвижимость, туризм, производство машиностроительной продукции и другие сферы продолжатся, заключил Решетников.
Отчетные параметры: Мишустин назвал причины высокого дефицита бюджета
И рассказал, как властям удается справляться с западными санкциями
Ранее в этот день премьер-министр РФ Михаил Мишустин заявил в ходе отчета о работе правительства за 2022 год, что спад ВВП России оказался вполне умеренным, несмотря на то что прошлой весной аналитики оценивали его вероятное снижение двузначными числами. Он отметил, что экономику страны вернули «на траекторию роста», сообщается на сайте aif.ru.
Глава кабмина также указал на то, что в марте прошлого года правительство РФ и Банк России по поручению президента страны Владимира Путина подготовили ряд мер для стабилизации ситуации в финансовой сфере. Таким образом, была нормализована работа кредитных организаций, валютного и фондового рынков. Кроме того, удалось избежать внешней блокировки торговых операций.
При этом замещение доллара и евро во внешней торговле России позволило расширить операции с дружественными государствами.
Глава правительства отметил, что в план первоочередных действий по развитию экономики в условиях санкционного давления вошло более 300 мероприятий из 33 тыс. предложенных. При этом прямая поддержка плана из бюджета страны и Фонда национального благосостояния составила около 1,5 трлн рублей. Еще почти 4 трлн было выделено на программы льготного кредитования для бизнеса.
Ранее, 22 марта, обозреватель Forbes Кеннет Рапоза отметил, что санкции должны были задушить российский финансовый сектор, однако, глядя на ситуацию в банковском секторе США и РФ, очевидно, что у последней дела идут существенно лучше.
В тот же день в Минэкономразвития сообщили, что в России инфляция в годовом выражении по состоянию на 20 марта замедлилась до 5,99%. В министерстве отметили, что в продовольственном секторе цены увеличились на 0,03% из-за удорожания продуктов питания. В сегменте услуг темпы роста цен составили 0,35%.
20 марта президент России Владимир Путин заявил, что среди последствий санкций есть минусы, но в то же время существуют и огромные плюсы для развития производства в стране. При этом российский лидер указал на необходимость помогать бизнесменам избегать правонарушений.
Valeurs Actuelles
Donald Trump craint d’être « arrêté » mardi 21 mars et appelle ses soutiens à manifester
« Le candidat du parti républicain très loin devant et ancien président des États-Unis d’Amérique va être arrêté mardi de la semaine prochaine. » C’est par ce message publié sur le réseau social Truth Social que l’ancien président américain Donald Trump a annoncé samedi 18 mars son « arrestation » imminente, plus précisément le 21 mars, rapporte Le Figaro. Candidat déclaré à la primaire du camp républicain pour représenter le mouvement conservateur aux élections de 2024 et prendre sa revanche sur son adversaire, l’actuel président démocrate Joe Biden, Donald Trump serait, selon lui, menacé par une arrestation. Et ce, avant une possible inculpation dans une affaire de paiement, en 2016, visant à acheter le silence d’une actrice pornographique avec laquelle il aurait eu une liaison juste avant son mariage avec Ivana Trump.
« Manifestez, reprenez notre nation ! »
Dans la suite de son message, où il qualifie notamment les accusations portées contre lui par le magistrat démocrate de Manhattan en charge du dossier de « contes de fée », Donald Trump appelle ses partisans à se mobiliser en sa faveur : « Manifestez, reprenez notre nation ! ». Une exhortation qui n’est pas sans rappeler l’appel à la mobilisation qu’avait fait l’ancien président républicain le jour de la passation de pouvoir avec son successeur démocrate à la Maison-Blanche, le 6 janvier 2021.
Cet appel avait eu pour effet de voir des centaines de partisans de l’ancien président prendre d’assaut le Capitole, lieu où siège le Congrès des Etats-Unis. Cette affaire a valu à Donald Trump d’être mis en examen, mais également d’être banni de certains réseaux sociaux, notamment son préféré, Twitter. Un bannissement levé pour Twitter par Elon Musk depuis novembre 2022 et pour les plateformes Facebook et YouTube, depuis le vendredi 17 mars.
Известия (RUS)
В Пентагоне назвали проблемой созвучие стратегических интересов РФ и Китая
В Вашингтоне созвучие стратегических интересов Москвы и Пекина считают реальной проблемой. Об этом 23 марта заявила помощник министра обороны США Селест Уолландер на слушаниях комитета палаты представителей по американским вооруженным силам.
«Вопрос России и Китая — это интересный инцидент, нам надо будет следить за ним более внимательно. Я больше поражена созвучием в согласованности стратегических интересов на уровне [председателя КНР] Си Цзиньпина и [президента РФ Владимира] Путина», — сказала она.
По словам Уолландер, российская и китайская стороны используют друг друга для достижения своих национальных целей, которые зачастую дополняют друг друга.
Девятое китайское: зачем Си Цзиньпин прибыл в Россию
Эксперты уже называют визит историческим и считают, что шансы миротворческой инициативы Пекина по Украине растут
Ранее в этот день официальный представитель МИД России Мария Захарова заявила, что переговоры Путина и Си Цзиньпина «волной прошлись по миру». Она также отметила странную реакцию западных СМИ на встречу двух лидеров: одни пытались ее игнорировать, другие называли несуществующей, третьи предположили начало противостояния РФ с Китаем и Западом.
До этого, 22 марта, член комитета Госдумы по международным делам Дмитрий Белик сообщил, что визит председателя КНР в Россию стал головной болью для США.
20 марта Си Цзиньпин в ходе официального визита в Москву провел неформальные переговоры с Путиным. В ходе этих переговоров председатель Си выразил надежду на тесные отношения России и Китая.
Председатель КНР находился с государственным визитом в России до 22 марта. Во вторник, 21 марта, главы государств провели полноформатные переговоры.
Путин, в свою очередь, заявил, что переговоры с председателем КНР прошли конструктивно. Глава государства подчеркнул, что Россию и Китай связывают узы добрососедства, а отношения между двумя странами в данный момент находятся на наивысшем уровне.
France24 - World
Will Macron 'Macronsplain' his way out of pension reform anger?
Issued on: 22/03/2023 - 09:48Modified: 22/03/2023 - 10:17
Dheepthika LAURENT
IN THE PRESS – Wednesday, March 22: The French papers look ahead to Emmanuel Macron's live TV interview amid ongoing nationwide anger over pension reforms. In the UK, former PM Boris Johnson is to defend his actions over the Partygate scandal in front of a parliamentary committee that could decide his political future. Also, Japan's baseball team defeats the US to win the World Baseball Classic championship. Finally, Robbie Williams delights by inviting two fans with terrible seats at his Paris concert up on stage!
President Macron hopes to heal divisions after bruising pensions fight
FRANCE IN TURMOIL
Protests, appeals, referendum: What’s next for France’s pension reform?
Macron defiant as anger simmers over French pension reform
Valeurs Actuelles
Diplomatie de la paix : Pékin marque un point dans le Golfe
Le 10 mars, depuis Pékin, à l’issue de quatre jours de négociations gardées secrètes, les Saoudiens et les Iraniens ont annoncé le rétablissement de leurs relations diplomatiques et la réouverture de leurs ambassades respectives. Sous les auspices de Wang Li, le patron de la diplomatie chinoise, les envoyés spéciaux des deux frères ennemis ont enterré la hache de guerre après sept années de brouille et de soutien à des factions armées adverses au Yémen, au Liban et en Syrie. Véritable déflagration diplomatique, cet accord promet de faire avancer plusieurs dossiers sensibles, à commencer par celui du programme nucléaire iranien. Le rôle joué par la Chine a été décisif.
Pékin, nouveau faiseur de paix au Moyen-Orient ?
En ayant réussi à amorcer le règlement d’un différend géopolitique majeur dans le Golfe Persique, Pékin envoie un signal clair à Washington. Puissance militaire encore prépondérante au Moyen-Orient, l’Amérique n’est plus l’unique faiseuse de paix. Cette victoire est à mettre au crédit de Xi Jinping, le président chinois qui vient d’être réélu, pilote de la nouvelle stratégie de « puissance pacifique et responsable » de l’Empire du Milieu sur la scène internationale. Selon Jeffrey Feltman, membre de l’influent think tank américain Brookings Institution, cet accord souligne l’échec de l’administration Biden à négocier avec les Mollahs sur le nucléaire et constitue une « gifle pour l’administration Biden ».
Ce succès diplomatique vient couronner plusieurs années d’efforts diplomatiques et commerciaux de la Chine dans le Golfe, où elle s’est imposée comme le principal partenaire économique de Riyad et Téhéran.
Nouvelle grande puissance régionale
L’Iran, qui est depuis 2006 sous sanctions occidentales, profite avec la Chine d’un débouché indispensable pour son pétrole et d’un fournisseur précieux de technologies. Toujours plus proche de Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, Téhéran soutient la vision d’un “monde multipolaire” portée par Vladimir Poutine et Xi Jinping, lequel dénonçait encore le 13 mars la « répression » américaine contre les pays qui n’appliquent pas les sanctions décrétées par Washington. Après avoir signé en 2021 un vaste accord stratégique sur vingt-cinq ans avec Pékin dans des domaines aussi variés que l’énergie, la sécurité, les infrastructures et les communications, le président iranien Raïssi s’est rendu à Pékin, il y a un mois, pour une première visite d’Etat depuis plus de 20 ans.
La Chine s’est également imposée comme le premier partenaire commercial de l’Arabie Saoudite, dont elle est le principal client énergétique. La volonté du prince Mohammed ben Salmane de s’affranchir de la tutelle américaine s’est récemment accélérée. En octobre dernier, Riyad a refusé d’augmenter ses quotas pétroliers pour soulager les ménages américains confrontés à la flambée des cours, à la suite des sanctions appliquées contre le pétrole russe. Coïncidence ou pas, quelques semaines plus tard Xi Jinping était reçu en majesté à Riyad, dans un rapprochement bilatéral sans précédent.
Inquiétudes à la Maison Blanche
Les Etats-Unis sont sceptiques sur la portée et la mise en œuvre de l’accord. « Il reste à voir si l’Iran remplira ses obligations », a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche. Avec cet accord, Washington craint de perdre un peu plus la main sur les évolutions stratégiques de la région, que ce soit dans le règlement du conflit au Yémen ou dans l’avenir du programme nucléaire iranien. « Nous continuons à surveiller la Chine, qui tente de gagner de l’influence et de s’implanter ailleurs dans le monde, dans son propre intérêt égoïste », a toutefois averti le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby. Le prochain déplacement de Xi Jinping est très attendu. Mais cette fois à Moscou.
France24 - World
Protests, appeals, referendum: What’s next for France’s pension reform?
Issued on: 21/03/2023 - 21:43
Cyrielle CABOT
Romain HOUEIX
After the French government this week survived two no-confidence votes sparked by the use of special executive power to push pension reforms through parliament, President Emmanuel Macron faces public outrage and constitutional appeals amid swirling rumours of a dissolution of parliament, a change of government and even a referendum on the new retirement measures. FRANCE 24 takes stock of what’s next in French politics.
Following a series of dramatic days in French politics, controversial pension reforms were adopted on Monday the hard way. French Prime Minister Élisabeth Borne rammed through the bill in the National Assembly, the lower house, last week by invoking Article 49.3. The constitutional clause grants the government executive privilege to pass a bill without a parliamentary vote and gives the opposition the opportunity to respond with a no-confidence vote.
On Monday, March 20, the government narrowly survived the no-confidence vote, paving the way for the adoption of the pension reforms, which extends the official retirement age from 62 to 64.
But opponents of French President Emmanuel Macron’s pension reforms are not caving in and they still hope to force a government backdown before the new law is enacted.
The far-left NUPES (New Ecological and Social Popular Union) alliance has vowed to use "all means” at their disposal to defeat the despised pension reform. These include mass protests, holding a public referendum to try to overturn the reforms, and appealing to the Constitutional Council with the aim of invalidating the law on procedural grounds.
On the streets with an eye on the past
The next steps are likely to be played out on the streets of French cities and towns. Spontaneous demonstrations started erupting on Thursday night, after the government invoked Article 49.3. Following Monday’s no-confidence votes, they turned violent, with some protesters erecting barricades, destroying public property and burning garbage that has been piling up in the French capital due to the waste workers strike over pension reforms. Hundreds were arrested after a night of protesters playing cat-and-mouse with riot police across France.
In addition to the spontaneous displays of discontent, trade unions are continuing nationwide strikes, which have gripped France since the start of the year. French unions have called another day of strikes on Thursday, March 23. So far, the eight nationwide strikes called by the unions this year have been peaceful. Following the dramatic political events over the past few days and the unruly spontaneous demonstrations on the streets, there are heightened fears of violence.
Jean-Luc Mélenchon, firebrand leader of the far-left France Unbowed (La France Insoumise, LFI) party, called for public protests at a press briefing near the National Assembly. "I hope that this popular discontent is expressed on a mass scale at any place under any circumstances, and that it enables us to obtain the withdrawal of the text," he said.
In the past, mass protests have succeeded into forcing French governments to back down. The opposition regularly cites the example of the 2006 youth employment reforms under then prime minister, Dominique de Villepin. The law covering the New Employment Contract – CPE as it’s known in France – provided a two-year trial period for young people, and it was also adopted by invoking Article 49.3. Following mass protests however, the law was finally suspended and then abolished by a new vote.
The next step: the Constitutional Council
French opposition lawmakers have other tools at their disposal to try to rescind the new pension law. They include an appeal to France’s Constitutional Council. It is charged with ruling on the constitutionality of new laws before they can be implemented.
The defeat of the no-confidence votes on Monday cleared the way for the adoption of new pension legislation, but the law does not yet have the green light for implementation.
A Constitutional Council appeal enables the suspension of the implementation deadline until it examines the new law within a one-month deadline. But under Article 61.3 of the French constitution, the government can ask the council to examine the text on an urgent basis, which reduces the deadline to eight days.
On Monday night, Borne announced that she will refer "directly to the Constitutional Council" for an examination "as soon as possible", according to a statement from the prime minister’s office. The prime minister hopes that "all the points raised during the debates can be examined", the statement added.
Referendum: putting it to the people
Another option is a public referendum, or the referendum d’initiative partagée (RIP).
An RIP request was also submitted to the Constitutional Council on Monday after the government survived the no-confidence votes.
A constitutional weapon at the disposal of French parliamentarians, the RIP requires a complex combination of parliamentary and voter endorsements.
French lawmakers organising a “popular consultation of a bill" require an endorsement of one-fifth of the members of both houses of parliament, or at least 185 of the 925 parliamentarians in the 577-member National Assembly and 348-member Senate.
It must also be "supported by one tenth of the electorate", or 4.87 million people, whose signatures must be collected within nine months.
Around 250 parliamentarians, mainly left-wing lawmakers from both houses, submitted an RIP request to the head of the National Assembly on March 17. The request was transmitted to the Constitutional Council, which must now verify if the conditions for calling a referendum are met.
According to Valérie Rabault, the Socialist vice-president of the National Assembly, the procedure would "block the implementation of this reform for nine months". But "if a RIP is triggered on pensions, it must be before the implementation of the law".
Dissolving the National Assembly, firing the prime minister
"Only one solution: dissolution,” has become a slogan over the past few days among opponents of the pension reform seeking a dissolution of the National Assembly.
The possibility of the president dissolving the National Assembly was a talking point among his party members following the June 2022 parliamentary elections, when Macron’s centrist movement failed to win a majority in the lower house.
Under the French constitution, the president has the right to dissolve the National Assembly, triggering fresh parliamentary elections.
Macron himself privately threatened to dissolve parliament in case of a parliamentary gridlock
It was still a threat last week, before the government was forced to invoke Article 49.3 since Borne was not sure of getting the minimum 287 votes in the National Assembly needed to approve the pension reform.
Following Monday’s tight no-confidence vote, the prospect seems even less likely.
In any case, it’s a risky move. In 1997, then president Jacques Chirac tried the move, which cost him his majority.
If new parliamentary elections are called, it’s also difficult to predict the results. Theoretically, the far-left NUPES coalition should make gains following the mass anti-pension reform mobilisation.
But analysts warn that the most likely winner of a re-election would be Marine Le Pen’s far-right National Rally, thriving once again on French discontent.
The recent pension drama could cost Prime Minister Borne her job, according to many experts. They note that Macron could change his prime minister in a bid to give a new impetus to the rest of his second – and last – presidential term.
Some analysts say Macron might wait a while before he changes the head of government. They note that the president may not want to be seen as throwing a prime minister, who stuck it out with a difficult reform, under the bus – or at least immediately.
For now, the messaging from the Élysée presidential palace has been resolute. Following a meeting with his political allies on Tuesday, Macron declared he would not be "be rushed into anything", a participant told the AFP. The opposition and the electorate however may not be as patient.
This article has been translated from the original in French.
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FRANCE IN TURMOIL
Bitter pension battle turns to democratic crisis as Macron bypasses French parliament
FRANCE IN TURMOIL
A dog day afternoon in French politics as Macron uses 'nuclear option' to raise retirement age
CITY OF LITTER
Rubbish piles up in streets of Paris as France’s pension battle enters final stretch
Известия (RUS)
Финляндия заявила об отсутствии ограничений на груз удобрений из РФ
Финляндия заверила Россию, что никакие ограничительные меры не распространяются на груз удобрений, который в настоящее время находится в порту Котка. Об этом в четверг, 23 марта, сообщается на сайте МИД РФ.
В сообщении подчеркивается, что с момента задержания груза со ссылкой на его возможную связь с лицом, находящимся под санкциями Евросоюза, данный вопрос был в фокусе внимания посольства России в Хельсинки. Всё это время российские дипломаты находились в постоянном контакте с соответствующими финскими службами.
В результате министерство Финляндии выдало разрешение на транспортировку удобрений через территорию страны. При этом финское внешнеполитическое ведомство заверило, что в настоящее время какие-либо ограничительные меры на груз не распространяются.
В связи с этим МИД РФ рассчитывает, что в ближайшее время удобрения будут погружены на предназначенное для их перевозки судно.
Зерновая сверка: Африка ждет увеличения поставок продовольствия из РФ
Почему страны континента не получают российскую сельхозпродукцию и удобрения в нужном объеме
Ранее в этот день сообщалось, что министерство иностранных дел Финляндии сделало исключение для транспортировки российских удобрений в порту Котка. В ведомстве отметили, что удобрения, которые накануне были задержаны в порту Котка, могут продолжить свой путь. По оценке финского МИДа, судно с грузом удобрений сможет выйти из порта Котка в ближайшие дни.
Судно с удобрениями задержали в финском порту Котка 22 марта. В департаменте санкций МИД Финляндии уточнили, что, предположительно, часть груза связана с российским физическим лицом, включенным в санкционный список ЕС.
До этого,19 декабря прошлого года, Генеральный секретарь ООН Антониу Гутерриш уведомил о том, что организация продолжит работать над устранением препятствий для экспорта продовольствия и удобрений РФ.
16 декабря канцлер Германии Олаф Шольц пообещал, что Евросоюз не будет препятствовать экспорту российского зерна и удобрений. Он отметил, что экспорт российского зерна и российских удобрений важен для продовольственной безопасности в мире.
Продовольственная сделка была заключена 22 июля 2022 года в турецком Стамбуле. Тогда министр обороны РФ Сергей Шойгу и Антониу Гутерриш подписали меморандум о содействии поставкам российской сельхозпродукции и удобрений на мировые рынки. Одновременно с этим украинская делегация подписала соглашение с Турцией и ООН об экспорте зерна. Сделка была продлена 14 марта текущего года на 60 дней.
Valeurs Actuelles
“J’en appelle au gouvernement”
Valeurs actuelles. Crise de l’offre, des conditions de financement, ajout de normes environnementales, l’effondrement du marché du logement neuf est-il profond et durable ?
Pascal Boulanger. La promotion immobilière est confrontée, depuis les dernières élections municipales de 2020, à une crise de l’offre. Les maires délivrent de moins en moins de permis. À cela vient se surajouter, depuis septembre 2022, une crise de la demande, qui s’explique par la hausse des taux, l’application du taux d’usure, les restrictions d’accès au crédit appliquées par certains réseaux bancaires. Les particuliers, les bailleurs sociaux, les investisseurs institutionnels ont déserté le marché du neuf. C’est un fait. Parce qu’elle est multifactorielle, cette crise, en l’absence de mesures fortes et immédiates, sera profonde et durable.
Pourquoi n’arrive-t-on plus à construire suffisamment de logements neufs ?
L’adage “maire bâtisseur, maire battu” s’est confirmé lors des dernières élections municipales. De nombreux maires, notamment dans de grandes métropoles, se sont fait élire sur un programme visant à ne plus construire. Sans compter que les plans locaux d’urbanisme, pourtant votés par les collectivités, ne sont appliqués qu’à hauteur de 65 %. Cela veut dire que là où l’on peut construire 100 logements neufs, seulement 65 sortent de terre.
Il faut se mobiliser pour rendre le « pouvoir d’habiter » à nos concitoyens.
Moins de permis délivrés et des opérations moins denses expliquent pourquoi on ne construit pas suffisamment. Une étude de l’ESCP Junior Conseil, début 2023, évalue les besoins à 450 000 logements neufs par an. Or, seulement 370 000 logements sont construits en moyenne chaque année. Au lieu de résorber le déficit, on le creuse.
Cette crise va-t-elle entraîner une répercussion à la hausse du coût d’acquisition ou des loyers ?
C’est d’ores et déjà le cas. Les dépenses liées au logement peuvent représenter 30 %, voire 40 %, du budget des ménages, notamment pour les plus modestes.
Pour permettre à nos concitoyens de retrouver du pouvoir d’achat, il faut se mobiliser pour leur rendre le “pouvoir d’habiter”. Il y a trente ans, les jeunes couples pouvaient acquérir leur premier logement. C’est hélas de moins en moins vrai aujourd’hui.
Vous en appelez au président de la République, quelles sont vos solutions ?
La FPI a lancé un cri d’alarme lors de son congrès de Strasbourg, le 7 juillet 2022, en préconisant la mise en œuvre de mesures fortes et immédiates destinées à aider les parties prenantes de l’acte de construire (maires, acquéreurs, professionnels de l’immobilier). La FPI propose de flécher une part de la TVA immobilière (perçue sur la vente des logements collectifs neufs) vers les communes bâtisseuses pour tout logement construit au-delà de la moyenne de production constatée sur les trois dernières années. Cette mesure créera un choc psychologique. Le “héros” de la ville ne sera plus celui qui aura empêché un projet de se réaliser, mais au contraire le maire qui, grâce à ces moyens financiers complémentaires, aura la capacité financière de rénover une école, construire une crèche, entretenir les équipements sportifs, etc.
Depuis septembre, il est également nécessaire d’intervenir pour soutenir la demande, c’est-à-dire les acquéreurs. De nombreuses mesures, qui seraient temporaires pour relancer la machine, sont sur la table : pourquoi ne pas supprimer le taux d’usure ? Pourquoi ne pas prévoir une mesure fiscale forte et elle aussi temporaire en faveur des particuliers ? L’heure n’est pas à la réflexion, mais à l’action.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur www.valeursactuelles.com.
France24 - World
At least 14 members of Burkina Faso security forces killed in terror attack
Issued on: 23/03/2023 - 18:17
FRANCE 24
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Four soldiers and 10 volunteers with the military were killed on Wednesday in northern Burkina Faso, in a terrorist attack that coincided with a visit by the country's military leader in the same Centre-North region, a security source said Thursday.
The attack on Wednesday in Zorkoum, near the city of Kaya, targeted a unit of soldiers and members of the Volunteers for the Defence of the Fatherland (VDP), the source said.
"We have sadly lost four soldiers and 10 volunteers. On the enemy's side, around 20 soldiers were neutralised," the source said. Another security source said "several" members of the security forces were killed, while a local official confirmed the attack but did not give a toll.
The unit in Zorkoum had been tasked with providing security for workers fixing the water supplies for Kaya, around 10 kilometres away, which have come under frequent attack, the local source said.
Junta leader Captain Ibrahim Traore had arrived in Kaya early Wednesday for a 48-hour visit.
He went to the site of the attack "several hours later" to "pay tribute to the bravery of the forces, who repelled the attack and inflicted enormous casualties", a senior security official said.
The government spokesperson did not respond to a request for comment on Wednesday's attack.
Burkina Faso is battling a terrorist insurgency that spilled over from neighbouring Mali in 2015.
Insurgents in the country's north and east have mined roads, besieged towns, wrecked water facilities and undermined efforts to deliver food and supplies to trapped civilians.
More than 10,000 civilians, troops and police have been killed, according to one NGO estimate, and at least two million people have been displaced.
Anger within the military at failures to roll back the offensive led to two coups last year.
Junta’s response concentrated on VDP's military-trained civilians
Vowing to recover lost territory after he came to power in September, Traore has staked much of his strategy on the VDP. Its members are civilian volunteers who are given two weeks' military training and then work alongside the army, typically carrying out surveillance, information-gathering or escort duties.
But the force has suffered heavy casualties since its creation in December 2019, targeted by roadside bombs, ambushes and hit-and-run raids by jihadists riding on motorbikes.
Five VDP members were among 11 civilians who were killed in attacks on Sunday and Monday in the country's east and centre-east.
(FRANCE 24 with AFP & Reuters)
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Dozens of soldiers killed in jihadi attack on Burkina Faso army unit
Thomas Sankara, ‘Africa’s Che Guevara’, reburied in Burkina Faso
Several killed in Burkina Faso by terrorist group
Valeurs Actuelles
Immobilier : “La France se tire une balle dans le pied”
Valeurs actuelles. Inflation, hausse des taux, problèmes d’accès au crédit… Quel est l’impact de ces nuages qui s’amoncellent sur le marché immobilier ?
Jean-Marc Torrollion Président de la Fnaim. Des nuages s’amoncellent, c’est vrai, mais, à fin août, je ne constate ni tempête ni même de pluie. Les notaires ont annoncé 1,15 million de transactions sur douze mois. Prenons conscience que depuis cinq ans, nous n’avons pas connu un tel cycle : avec ce million de transactions, la France est un des pays les plus actifs d’Europe après le Royaume-Uni : l’effet taux et l’effet revenus y ont largement gommé l’effet prix. Si les prix à Paris ont reculé de 3 % en un an, les dix premières villes françaises ont enregistré une hausse moyenne de 2,4 %. Dans les stations balnéaires, les prix ressortent en hausse de 11,3 % et dans les stations de montagne, de 9,3 %.
Charles Marinakis Président de Century 21 France. Effectivement, les maisons, pour lesquelles la demande est forte dans la périphérie des grandes villes (Paris Bordeaux, Nice, Marseille, Lyon), ont enregistré une progression des prix anormalement élevée. Le marché immobilier est en train de se tasser, mais pas de se retourner, et je ne crois pas à une quelconque fracture, nonobstant la problématique du taux d’usure et du coût de financement.
Les dix premières villes françaises ont enregistré une hausse moyenne de 2,4 %.
Qu’en est-il du marché rural ?
Olivier de Chabot Directeur général du Groupe Mercure. La province est heureuse, mais il y a le problème de la volatilité de la fiscalité locale, qui repose quasi exclusivement sur les propriétaires. En ayant supprimé la taxe d’habitation, l’impôt qui finançait les services publics, l’État a décorrélé les besoins et le financement. Aujourd’hui, dans certains départements — pour des propriétés de 800 à 1 200 mètres carrés avec 8 hectares en réserve foncière, non agricoles et aux dépendances non exonérées —, on constate des flambées de leur taxe foncière. Jusqu’à 15 000 à 20 000 euros par an. Cela a pour conséquence une demande importante pour des propriétés avec des projets entrepreneuriaux (hôtellerie, viticole et œnotouristique, agricole et forestier) permettant de financer les dépenses courantes et les travaux. Ces derniers ayant, en ce moment, une forte proportion à voir le prix des devis s’envoler.
Nathalie Garcin Présidente d’Émile Garcin. Les châteaux qui ne valaient plus rien ont de nouveau la cote. Nous observons une nouvelle clientèle qui transforme les très belles demeures en hôtels ou en boutiques-hôtels ; ce sont souvent des jeunes entrepreneurs qui montent des chaînes. On ne peut que s’en réjouir. C’est comme cela qu’on a vendu la magnifique propriété de Catherine Deneuve en Eure-et-Loir à un jeune couple qui en a fait un hôtel de charme et multiplie les acquisitions pour se constituer un portefeuille hôtelier.
Thibault de Saint Vincent Président de Barnes. Pour les résidences secondaires et les belles propriétés situées à la campagne, on observe une nouvelle génération d’acquéreurs, qui ont les moyens à la fois d’acheter, de rénover et d’entretenir les biens. Cela crée une nouvelle dynamique très favorable au marché des maisons de campagne, en forte croissance depuis deux ans. Pour les villas en bord de mer, en particulier sur la côte basque ou le bassin d’Arcachon, les stocks ont été divisés par trois en deux ans et les prix ont augmenté de 20 à 40 % pour atteindre parfois ceux de la Côte d’Azur, avec notamment une vente record à 17 millions d’euros à la pointe du cap Ferret.
Près d’un tiers des logements sont des passoires énergétiques. Dans six ans, ils ne pourront plus être loués ou n’existeront plus.
La politique de rénovation énergétique ne risque-t-elle pas de mettre un coup de frein au marché immobilier ?
Jean-Marc Torrollion. Nous sommes confrontés à l’enjeu de la rénovation énergétique, qui bouleverse la psychologie des vendeurs et des acquéreurs. Nous allons vers un cycle de désinvestissement, c’est-à-dire de mises en vente, de la part d’un certain nombre de bailleurs de logements dits “énergivores”. Selon un sondage Fnaim, 27 % des propriétaires interrogés l’envisagent, contre 32 % qui vont le rénover, 30 % le relouer en l’état, 6 % en reprendre la gestion et 5 % le mettre sur Airbnb. Cela signifie que, sur le 1,5 million de logements locatifs énergivores (soit plus de 25 % du parc total), dans six ans, plus du quart ne pourra être loué ou n’existera plus. En Île-de-France, 27 % du parc locatif sont des passoires énergétiques, ce pourcentage montant même à 34 % à Paris. La France est en train de se tirer une balle dans le pied.
L’avez-vous dit au gouvernement ?
Jean-Marc Torrollion. Nous avons mis plusieurs sujets sur la table, comme la suspension de l’obligation de réaliser des travaux prévus dans un plan pluriannuel, l’opposabilité du diagnostic de performance énergétique (DPE) et la solidarité des copropriétaires au sein d’un DPE collectif pour l’immeuble et non plus par logement. Le risque est important : pour la première fois, à Valence, dans un immeuble noté D, un avocat, propriétaire d’un logement en G, va attaquer la copropriété pour la prise en charge du loyer. Ne rien faire, c’est pénaliser un des piliers du logement des Français. J’ai d’ailleurs dit à Olivier Klein, qui refuse de changer le calendrier : « Monsieur le ministre, vous avez fait une erreur. » On ne peut pas expliquer que la France va respecter la décarbonation du logement en ne s’attaquant qu’au parc locatif. J’y vois là une escroquerie individuelle que je résume ainsi : je peux vendre à mon locataire l’appartement qu’il occupera en tant que copropriétaire et pour lequel il pourrait voter contre la rénovation énergétique en assemblée générale, mais je ne peux pas le lui louer. Il faut se sortir de la tête que l’indécence énergétique, c’est l’indignité.
Charles Marinakis. Derrière chaque locataire, il y a un bailleur. Avec les obligations de performance énergétique, le gouvernement met la pression sur les propriétaires bailleurs en interdisant de réviser le loyer si le logement est classé F ou G (et personne ne peut en nier l’intérêt social). Sauf qu’aujourd’hui, cela commence à coincer chez certains propriétaires. Certains se disent : quel intérêt ai-je à entreprendre de 20 000 à 30 000 euros de travaux afin de rénover un appartement dont je ne pourrai pas augmenter le loyer et pour lequel je n’ai pas, en plus, d’aménagement fiscal possible ? Et je ne parle même pas des défaillances des locataires qui viendraient grever encore plus la rentabilité du logement. Beaucoup, à Paris par exemple, pourraient être tentés de vendre, constatant que le prix de l’appartement qu’ils détiennent depuis dix ou vingt ans dépasse 11 000 euros le mètre carré.
Quel intérêt ai-je à entreprendre de 20 000 à 30 000 euros de travaux afin de rénover un appartement dont je ne pourrai pas augmenter le loyer et pour lequel je n’ai pas, en plus, d’aménagement fiscal possible ?
Quel est le taux réel de rentabilité d’un investissement locatif ?
Charles Marinakis. Une légende urbaine prétend que le taux de rentabilité de l’immobilier locatif dépasse les 6 ou 8 % et que les méchants bailleurs s’enrichissent sur le dos des gentils locataires. C’est une vue de l’esprit. La rentabilité, qui dépend du prix d’achat à l’origine, est comprise entre 3 et 4 %, et en net, vous êtes à la moitié.
Thibault de Saint Vincent. Dans l’immobilier haut de gamme, la rentabilité est à peine de 1 à 2 %.
Nicolas Pettex-Muffat Directeur général de Daniel Féau-Belles Demeures. Si vous êtes à la tranche marginale de l’IFI, la rentabilité peut même devenir négative. À ce niveau-là, c’est du masochisme. De plus en plus de propriétaires, confrontés au plafonnement des loyers, sont tentés de vendre. C’est ce qui explique que le parc immobilier privé est en train de fondre comme neige au soleil.
Jean-Marc Torrollion. J’observe depuis quelques mois une forte hausse des locations en meublé dans les grandes villes et à Paris. Ce qui aggravera à terme l’attrition du parc immobilier locatif.
Charles Marinakis. Sans parler du retour en force d’Airbnb. On comprend les propriétaires : ils louent plus cher la semaine, ils sont payés d’avance, pas besoin de prendre une garantie loyers impayés et ils sont assurés contre les dégradations. Cela a surtout eu pour conséquence de déréguler le prix au mètre carré parisien…
Sébastien Kuperfis Directeur exécutif de Junot. … et de diminuer le stock de logements locatifs. Il suffit de se balader le soir à Paris et de regarder le nombre de fenêtres allumées pour se rendre compte du nombre d’appartements inoccupés. Certains propriétaires, face à une rentabilité nulle ou négative et au risque de non-recouvrement de loyers, préfèrent désormais garder un bien vide plutôt que le louer.
Thibault de Saint Vincent. La disparition des bailleurs fonciers privés a commencé il y a plus de quinze ans avec une fiscalité de plus en plus confiscatoire, des lois qui ont renforcé le pouvoir des locataires au fil des années et maintenant l’obligation d’entre prendre des travaux de plus en plus contraignants dans un contexte de loyers plafonnés. Je me rappelle mes débuts dans l’immobilier, dans les années 1990, une transaction sur trois concernait un investisseur bailleur privé, contre aujourd’hui environ une vente sur cinquante. Ces acquéreurs ont été remplacés par les étrangers qui achètent des pied-à-terre parisiens.
Il suffit de se balader le soir à Paris et de regarder les lumières éteintes pour se rendre compte du nombre d’appartements inoccupés.
Vous constatez donc un retour des étrangers ?
Nathalie Garcin. Depuis deux mois, les Américains sont de retour dans la capitale, et en force. Et même dans la France entière : dans le Luberon, nous sommes en train de vendre une propriété de 20 millions d’euros à un Américain. Ils sont aujourd’hui partout et avec des budgets élevés.
Thibault de Saint Vincent. La clientèle étrangère n’est pas uniquement américaine, elle est extrêmement diversifiée. Elle vient notamment du Moyen-Orient (Liban, Arabie saoudite, Émirats arabes unis) et des pays de l’Est (Ukraine, Kazakhstan, Hongrie, Roumanie…). La guerre en Ukraine, la flambée des matières premières et la baisse de l’euro y sont pour beaucoup.
Nicolas Pettex-Muffat. Pour les étrangers, c’est la double fête : non seulement, ils s’achètent un appartement à Paris dont les prix sont compétitifs par rapport à ceux des grandes capitales internationales, mais en plus ils le paient moins cher.
Thibault de Saint Vincent. La France reste très attractive. À Paris, les hausses de ces cinq dernières années sont restées raisonnables, de 5 à 10 % par an selon les années, et plus que contenues si on la compare à la flambée des prix à Miami (de 40 à 50 % depuis deux ans), à l’impressionnante reprise du marché de New York, ou aux prix à Londres ou dans la campagne anglaise, toujours largement supérieurs aux prix français.
Nicolas Pettex-Muffat. Après la crise sanitaire, il y a eu un vent de folie des Français, qui voulaient tout miser sur leur résidence principale pourvu qu’elle ait une terrasse ou un jardin. À Paris, une terrasse était valorisée un tiers de sa surface avant le Covid. Elle l’est dorénavant à 100 %. Cela dit, on ne trouve plus d’appartements de luxe avec terrasse.
Quelles sont vos transactions record à Paris ?
Nicolas Pettex-Muffat. Nous avons vendu un appartement à Paris, près du Sénat, à plus de 54 000 euros le mètre carré.
Nathalie Garcin. Nous avons fait une transaction à 60 000 euros le mètre carré pour un bien situé sur l’esplanade des Invalides.
Sébastien Kuperfis. Les prix dans le très haut de gamme diffèrent selon que vous êtes rive droite ou rive gauche. Dans le premier cas, les prix varient entre 20 000 et 30 000 euros le mètre carré, tandis que rive gauche, ils sont compris entre 30 000 et 50 000 euros.
Les taux de crédit immobilier ont augmenté d’un point : c’est 10 % de pouvoir d’achat immobilier en moins.
Et pourtant les prix dans la capitale ont baissé…
Nicolas Pettex-Muffat. Oui, les prix sont orientés à la baisse dès qu’un bien a un défaut ou présente des coûts de rénovation trop élevés. Avant, un Français n’hésitait pas à acheter un appartement dans le XVIe arrondissement, proche d’une bonne école, même avec des défauts. Il partait à des prix qui, en intégrant le coût de la rénovation, me paraissaient élevés. Ce type d’appartement ne se vend plus aujourd’hui, sans doute en raison de l’inflation des prix des travaux. Sans compter qu’il est devenu impossible de circuler et de se garer dans Paris. Quand les artisans risquent chaque jour des amendes de 150 euros, ils rechignent à se déplacer.
Comment se porte le marché du neuf ? Quel est l’impact de la flambée des prix des matériaux ?
Norbert Fanchon Président du Groupe Gambetta. Les permis de construire ne chutent plus, ils remontent même depuis un an. Mais attention, un permis sur quatre n’est pas mis en chantier (si bien qu’il y a eu 400 000 constructions nouvelles l’an dernier, pas 500 000). La profession souffre de la pénurie d’entreprises du bâtiment et de la hausse des coûts. En moyenne, les devis ont augmenté d’un peu plus de 10 % en un an ; dix points, c’est la marge du promoteur. C’est pour cela que de plus en plus d’opérations sont à l’arrêt.
Craignez-vous que des entreprises du bâtiment fassent faillite ?
Norbert Fanchon. Pour reprendre une expression de KPMG, je dirai que jusqu’ici tout va bien, ou disons… jusqu’à la semaine dernière ! Dans les trois prochains mois, j’ai bien peur qu’on entre dans une spirale très négative. Certains fournisseurs dans l’aluminium ou le PVC ont purement et simplement arrêté de travailler à cause de la hausse des coûts de l’énergie. Dans le carrelage, les entreprises italiennes ne fabriquent plus de petits formats ; les carreaux de 30 cm sur 30 ou de 40 cm sur 40 sont en train de disparaître faute d’approvisionnement. Il y a les problèmes rencontrés par les entreprises de maçonnerie, plomberie, électricité. Une entreprise sur deux serait en difficulté. Comme les taux remontent rapidement, on a un effet ciseaux entre la capacité d’emprunt des acquéreurs et les capacités à financer les travaux. N’oublions pas la rapidité et la brutalité de la remontée des taux d’intérêt, que personne n’avait anticipée.
Vous évoquez la hausse des taux. À combien peut-on emprunter ?
Olivier Lendrevie Président de Cafpi. À fin août, le taux d’emprunt moyen à vingt ans s’établissait à 1,78 % et à 1,94 % sur vingt-cinq ans. Mais la fenêtre qui permettait d’emprunter sous 2 % est en train de se refermer. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas tenable que les Français parviennent à se financer 50 centimes de moins que le taux de l’État, qui est à 2,52 % pour l’OAT 10 ans. Les taux de crédit immobilier sont en hausse d’un point depuis le début de l’année ; mathématiquement, un point, c’est 10 % de pouvoir d’achat immobilier en moins.
Le gouvernement prend toutes les mesures pour décourager les Français : le taux d’usure, la rénovation énergétique…
Y a-t-il réellement un blocage des crédits par les banques ?
Olivier Lendrevie. Une banque se finance actuellement autour de 3 %. Cela veut dire qu’elle perd de l’argent quand elle prête à 2 %. Trois des grands réseaux bancaires français (sur huit) ont décidé de réduire drastiquement leur production de crédits pour réserver les emprunts immobiliers à l’élite de leur clientèle. Les autres continuent d’être réactifs, mais avec une difficulté supplémentaire qui est celle du taux d’usure.
Le taux d’usure fixé par la Banque de France étant le taux maximal auquel les banques peuvent prêter…
Olivier Lendrevie. La France a à la fois le taux d’usure le plus bas et le plus lent à s’ajuster au monde. Pour fixer le taux au 1er octobre, la Banque de France s’appuie sur les données du premier et du deuxième trimestre. Si bien que le taux d’usure a tout juste commencé à remonter : on est passé de 2,40 %, un plus bas historique, à 2,57 % au 1er juillet. À cause de ce décalage avec la réalité, plus de 40 % des dossiers se heurtent à un refus de financement par les banques.
Charles Marinakis. Les courtiers embrasent les médias avec le taux d’usure. Mais on ne peut pas jeter le bébé avec l’eau du bain : le taux d’usure a permis au marché immobilier français d’être raisonné et raisonnable pendant vingt ans. Il a été créé pour protéger les consommateurs. Il est remis en cause actuellement, mais les gens oublient sa vocation originelle, qui était de lutter contre un taux usuraire, d’où son nom de taux d’usure.
Jusqu’où peut monter ce taux d’usure ?
Olivier Lendrevie. Tout dépend des aménagements que décidera le gouvernement. Si rien n’est fait, le taux d’usure atteindra entre 2,8 et 2,9 %. Quand on voit le tango entre le gouverneur de la Banque de France, qui répète à l’envi que le problème du taux d’usure est une vue de l’esprit, et notre ministre de l’Économie, je ne sais plus sur quel pied danser. Bruno Le Maire a pris le contre-pied absolu du gouverneur de la Banque de France et a annoncé qu’il rencontrerait les banquiers pour présenter des solutions. Nous attendons.
Norbert Fanchon. La Banque de France y va de sa petite musique en considérant que le crédit immobilier est dangereux pour les Français. Pour les politiques, la priorité est de pousser à la rénovation des quatre millions de logements vacants pour satisfaire les besoins des Français. Même si les courtiers font monter la sauce, et ils ont raison, le gouvernement prend toutes les mesures pour décourager les Français d’acheter : la réglementation sur le taux d’usure, sur les permis de construire, sur les passoires énergétiques. Si on ne casse pas cette spirale, la France va souffrir. Tous les autres pays européens ont compris que la relance de l’économie passe par l’immobilier et le logement, pas nous, alors que les Français aiment la pierre et que les étrangers aiment investir dans notre pays. Profitons-en !
France24 - World
Ethiopia names senior TPLF official as head of Tigray interim govt
Issued on: 23/03/2023 - 16:09
NEWS WIRES
The Ethiopian government said Thursday it has appointed a senior official in the Tigray People's Liberation Front (TPLF) as head of an interim government for Tigray after a peace deal ended a brutal two-year conflict.
The announcement comes just a day after parliament removed the TPLF from an official list of terrorist organisations, a move it said would help bolster the November 2022 agreement between the rebels and the federal government.
"Prime Minister Abiy Ahmed has appointed Getachew Reda as president of the Tigray region's interim administration," Abiy's office said in a statement posted on Twitter.
የትግራይ ክልል ጊዜያዊ አስተዳደር ስለማቋቋም#PMOEthiopia pic.twitter.com/faNdF5rsDv
March 23, 2023There was no immediate response to the announcement from the TPLF or Getachew himself.
The formation of a transitional government for Ethiopia's northernmost region and the delisting of the TPLF as a terrorist group were among the key provisions of the peace deal signed in South Africa's capital Pretoria.
The agreement had stipulated the establishment of an "inclusive" interim regional administration until elections can be held.
The TPLF, which once dominated Ethiopian politics, had been officially designated a terrorist organisation in May 2021, six months after the Tigray war began.
Public face of TPLF
Getachew, adviser to TPLF leader Debretsion Gebremichael, also once served as communications minister in the federal government under prime minister Hailemariam Desalegn who governed from 2012 to 2018.
The public face of the TPLF, Getachew signed the African Union-brokered deal in Pretoria along with Abiy's national security adviser Redwan Hussein.
During the conflict, the TPLF briefly came close to marching on the capital Addis Ababa but was beaten back by forces loyal to Abiy.
Under the agreement, the TPLF agreed to disarm in return for the restoration of access to Tigray, which was largely cut off from the outside world during the war.
Since then, there has been some resumption of basic services and aid deliveries to Tigray, which has faced dire shortages of food, fuel, cash and medicines.
Access to the region of six million people remains restricted, and it is impossible to verify independently the situation on the ground.
The fighting has killed untold numbers of civilians, displaced more than two million and left millions more in need of humanitarian aid.
Estimates of casualties vary widely, with the United States saying that as many as half a million people have died while Olusegun Obasanjo, the African Union's envoy to the region, has said it could be up to 600,000.
The war tarnished the reputation of Abiy, a Nobel Peace laureate, with the United States accusing troops from Ethiopia and its ally Eritrea of committing crimes against humanity during the conflict.
Washington on Monday accused all parties to the conflict of committing war crimes but singled out Ethiopian, Eritrean and regional Amhara forces for crimes against humanity, without mentioning the TPLF.
(AFP)
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Ethiopia's parliament removes Tigray rebel party from terror list
Blinken tells Ethiopia to strengthen peace on first post-Tigray war visit
Blinken arrives in Ethiopia as part of bid to boost US engagement in Africa
France24 - World
Several dead, scores missing after migrant boats sink off Tunisia
Issued on: 23/03/2023 - 02:31Modified: 23/03/2023 - 14:41
FRANCE 24
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At least five African migrants died and another 33 were missing after four boats sank off the coast of Tunisia on Wednesday as they tried to cross the Mediterranean to Italy, an official of a local rights group said.
Romadan Ben Omar, the official in the Tunisian Forum for Social and Economic Rights, said that coast guard rescued five migrants who had been on board boats that sank off the coast of the southern city of Sfax, and that they were in a bad psychological condition.
A judicial official told Reuters on Thursday that 33 of the migrants were still missing and the Coast Guard had rescued 84 others.
The coastline of Sfax has become a major departure point for people fleeing poverty and conflict in Africa and the Middle East for a shot at a better life in Europe.
The incident comes amid a significant increase of migration boats from the Tunisian coast toward Italy and in the midst of a campaign by Tunisian authorities of arrests targeting undocumented sub-Saharan African immigration.
According to unofficial United Nations data, 12,000 of those who have reached Italy this year set sail from Tunisia, compared with 1,300 in the same period of 2022. Previously, Libya was the main launch pad for migrants from the region.
Last month, President Kais Saied said in comments widely criticised by rights groups and the African Union that undocumented sub-Saharan African immigration was a conspiracy aimed at changing Tunisia's demographic make-up.
He ordered security forces to expel any migrants living in Tunisia illegally.
The order had led people to flee the country, even if they previously had no intention of making the dangerous crossing to Europe, a senior official with the United Nations said.
Tunisia is struggling with its worst financial crisis due to the disruption of negotiations with International Monetary Fund for a loan amid fears of default in debt repayment, raising concerns from Europe, especially neighboring Italy.
Read more: Tunisia's anti-migrant discourse: 'A way to distract from the country’s problems'
Foreign Minister Antonio Tajani previously told Reuters that Rome wanted the IMF to unblock the $1.9 billion loan to Tunisia, fearful that without the cash the country would be destabilised, unleashing a new wave of migrants toward Europe.
(FRANCE 24 with Reuters)
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World Bank halts future Tunisia engagement after president's anti-migrant remarks
‘Down with the police state,’ chant thousands of protesters in Tunisia
Hundreds of West African migrants flee Tunisia after President Saied’s controversial crackdown
Valeurs Actuelles
Peur sur les banques
Valeurs actuelles. Trois banques américaines ont fait faillite avant l’effondrement de Credit Suisse la semaine dernière. Où s’arrêtera le désastre ?
Marc Touati. C’est un peu comme poser la question de savoir si le nuage de Tchernobyl pouvait s’arrêter à la frontière française. Il faut faire preuve d’humilité, le retour des faillites bancaires américaines est un signal dangereux. Il montre que des milliards de dollars ont été injectés dans la nouvelle économie sans discernement. Sur 800 licornes – ces entreprises valorisées au moins 1 milliard de dollars -, seules quinze entreprises sont rentables. Les banques ne peuvent pas continuer éternellement à les financer à perte. Elles commencent à payer la facture et n’ont sans doute pas fini. Oui, il existe des risques de nouvelles faillites des établissements spécialisés dans le financement de start-up. Si cela reste cantonné à ce secteur high-tech ou des cryptomonnaies, les marchés pourront résister. Mais rien ne dit que d’autres établissements bancaires aux métiers plus larges ne seront pas touchés. Le cas du Credit Suisse en est l’illustration.
Vous aviez anticipé il y a quelques jours cette fragilité du Credit Suisse…
Personne ne voulait voir les signes d’inquiétude. En réalité, cela fait des mois qu’on en parle, qu’on sait qu’il y a des créances douteuses, des malversations financières. Cet établissement, qui fut un fleuron bancaire dans les années 1990 et 2000, s’est effondré depuis 2010. L’action avait déjà chuté de 75 % en un an (et de 96 % depuis 2010). L’action ne cote plus que 70 centimes de franc suisse contre 10 francs l’an dernier (et 90 francs en 2016) ! Après l’annonce de délaissement de son principal actionnaire saoudien, le gouvernement suisse a annoncé qu’il viendrait en soutien. Le Credit Suisse, c’est Lehman Brothers en puissance. Autant la Silicon Valley Bank est sectorielle et constitue la seizième banque américaine, autant le Credit Suisse est un établissement européen diversifié de premier plan qui a de nombreux engagements aux États-Unis. C’est là le grand danger.
Faut-il craindre un risque de contagion aux banques françaises ?
La faillite des trois banques américaines a remis le sujet sur le devant de la scène. Mais les investisseurs et les épargnants n’ont pas tellement d’inquiétudes à avoir pour les banques françaises ; la BNP, les banques mutualistes comme le Credit agricole ou les Banques populaires sont solides. Mais on peut avoir des surprises, par exemple sur la Société générale. Il faut rester prudent sans paniquer.
Le soutien apporté autant par les autorités financières que par les politiques des deux côtés de l’Atlantique est-il suffisant pour rassurer les Bourses mondiales ?
Les autorités américaines ont sorti le grand jeu : elles ont garanti l’ensemble des dépôts bancaires des banques en faillite, ce qui représente pas moins de 173 milliards de dollars de dépôt pour SVB, et 89 milliards pour Signature (alors que l’assurance dépôt est normalement limitée à 250 000 dollars par compte en banque). Non seulement le gouvernement américain aide les dépositaires mais la Réserve fédérale risque aussi de ne pas augmenter ses taux comme elle le prévoyait. Cela peut paraître formidable mais elles montrent qu’elles sont encore dans une logique du “quoi qu’il en coûte”, alors même que cette politique a conduit à la formation de cette bulle high-tech.
Les banques centrales se sont jetées dans une fuite en avant en alimentant une bulle financière. On en paie aujourd’hui le prix.
Le problème est que ceux qui proposent de rembourser tous les dépôts des banques américaines en faillite sont les mêmes que ceux qui avaient fait les erreurs précédentes de financement à tout va. Les banques centrales se sont jetées dans une fuite en avant et ont continué à faire tourner la planche à billets en 2021 et 2022. Avec les conséquences que l’on connaît sur la formation de la bulle high-tech.
Quelles conséquences aujourd’hui ?
La fin de la bulle numérique et le risque de récession. Aujourd’hui, les Occidentaux sont pris à leur propre piège. Cette fuite en avant et ce déni de réalité des dirigeants monétaires européens et américains ont conduit à la situation que l’on connaît aujourd’hui. La Fed est prise en otage ; si elle arrête de monter ses taux pour sauver les banques et qu’elle réactive sa planche à billets, elle va réalimenter l’inflation. Mais si elle remonte les taux, l’inflation va certes baisser mais le risque continuera à peser sur les banques.
L’enjeu est de retrouver la crédibilité des marchés. Les banques centrales européennes et américaines ont perdu la confiance des investisseurs. Elles ont assuré du cash, les taux n’augmentent plus mais c’est une solution de court terme. Le fait de garantir tous les dépôts est une solution hasardeuse. Elles ont voulu éviter un rush bancaire et ont préféré payer. Il faut à présent assainir le système, quitte à organiser certaines faillites de banques parce qu’elles ne sont pas viables. Regardez, HSBC a racheté la filiale britannique de Silicon Valley Bank pour une livre sterling symbolique. UBS est sur le point de reprendre le Credit Suisse. Finalement, Lehman Brothers, c’était une faillite soudaine. Là, on organise la faillite en revendant des actifs à d’autres banques.
Et que penser de la BCE qui vient de relever de 50 points de base ses taux directeurs ?
L’Europe est économiquement en danger, n’oublions pas qu’elle enregistre beaucoup plus d’inflation qu’outre-Atlantique. La BCE n’a pas fait le job. Elle remonte ses taux alors même qu’à la fois les risques de récession et d’inflation ne sont pas maîtrisés. Il y a encore quelques mois, sa présidente, Christine Lagarde, affirmait que l’inflation venait de nulle part. Cela pose un gros problème de crédibilité.
Valeurs Actuelles
Après le trafic de drogues, le chef des « Centristes » Nicolas Jeanneté soupçonné de détention d’images pédopornographiques
Une affaire en entraine parfois une autre. Mardi 21 mars, alors qu’il avait été interpellé la veille pour des suspicions de trafic de drogues, le chef de file du parti Les Centristes, Nicolas Jeanneté, est désormais soupçonné de pédopornographie, rapporte Le Parisien. La saisie de l’ordinateur de l’élu au Conseil de Paris aurait révélé la détention de centaines de fichiers pédopornographiques. D’autres supports, saisis en perquisition, sont en cours d’exploitation et la brigade de protection des mineurs a d’ores et déjà été alertée de cette découverte. Une seconde enquête judiciaire, parallèle, pourrait être ouverte dans les prochaines heures pour traiter ce volet.
Un élu vent debout contre la drogue
Lundi 20 mars, Nicolas Jeanneté avait été appréhendé par la police pour des suspicions de trafic de drogues de synthèse qu‘il utiliserait au cours de soirées « chemsex ». L’élu de 57 ans se procurerait ces drogues via le Darknet, la partie cachée et clandestine d’Internet et les ferait livrer à l’adresse de l’entreprise de son fils adoptif. Ce dernier a également été interpellé, non sans mal, puisqu’il se serait rebellé durant l’opération de police, explique Le Parisien.
Pourtant, l’élu avait à plusieurs reprises tenu publiquement des propos très durs sur ces substances illicites et dangereuses. « Malgré l’une des répressions les plus fortes en Europe, la France reste le pays où la consommation de cannabis, cocaïne et drogues de synthèse est l’une des plus élevées », dénonçait le conseiller municipal de Paris le 1er mars encore, soutenant « une vraie politique de lutte contre la drogue = prévention + répression + soins ».
En attendant, sa garde à vue a été prolongé ce mardi soir.
France24 - World
World Water Day: Limited access to drinking water in Ivory Coast
Issued on: 23/03/2023 - 11:43Modified: 23/03/2023 - 11:48
According to the United Nations, one in four people – two billion people worldwide – lack safe drinking water, and 1.4 million people die annually of diseases related to poor water and sanitation. FRANCE 24’s Catherine Khedir-Clifford has more on the situation in Ivory Coast.
France24 - World
Golf with no stream: Burkina Faso's eco-friendly golf course
Issued on: 22/03/2023 - 16:08Modified: 22/03/2023 - 16:12
When Burkina Faso makes the headlines these days, it's usually because of turmoil or suffering -- its jihadist insurgency, repeated military coups or grinding poverty. But in one intriguing aspect, the landlocked Sahel country is at the forefront: its sole golf club is a pioneer in bringing water conservation to this thirstiest of sports.
Valeurs Actuelles
Grèves contre la réforme des retraites : jusqu’au-boutisme et dérapages
Emmanuel Macron pensait en avoir terminé avec les syndicats, comme il a détruit la gauche et la droite avec son hold-up lors des présidentielles de 2017 et 2022. Mais la réforme des retraites leur a redonné vie. Pire, et l’Élysée ne l’avait pas prévu, les organisations syndicales se sont liguées contre le gouvernement Borne, qui aligne les maladresses avec un rare professionnalisme. La nature a horreur du vide. Face à l’obstruction orchestrée par les députés de la Nupes à l’Assemblée nationale, qui a empêché tout débat serein sur la réforme et à une opposition qui ne dit pas si elle est pour ou contre ce projet, les syndicats s’affirment comme les seuls contradicteurs du gouvernement. Ils ne se privent pas de le montrer : CGT, Sud-Rail, CFDT… qu’ils soient réformistes ou contestataires, tous se succèdent sur les plateaux des chaînes d’info.
Des vérités et des contre-vérités à côté desquelles Cuba et la Corée du Nord passeraient pour des démocraties éclairées.
Il est vrai que ces jusqu’au-boutistes biberonnés à l’idéologie communiste sont d’excellents clients alignant les punchlines face aux représentants de la majorité et à des ministres qui encaissent ces petites phrases balancées tels les uppercuts d’un boxeur.
Face à l’absence de réaction du gouvernement ou de l’opposition, les syndicats jouent une surenchère extrêmement dangereuse qui, dans le cas de la CGT, s’explique par la proximité du congrès pour trouver un successeur à Philippe Martinez. Sur les plateaux de télé, ils égrènent leurs idées d’extrême gauche, assènent leurs vérités et contrevérités à côté desquelles Cuba et la Corée du Nord passeraient pour des démocraties éclairées. Tous rêvent sans doute encore du grand soir, renverser le gouvernement et le capitalisme. Il est pourtant urgent d’entendre ce qu’ils disent.
Olivier Mateu, entre Staline et Mélenchon
Il se « fout d’être traité de stalinien ». « J’assume ! » dit-il. À 48 ans, le candidat à la succession de Philippe Martinez, Olivier Mateu, est l’homme clé de la CGT des Bouches-du-Rhône, l’une des plus importantes de France avec plus de 32 000 adhérents. Ce forestier-sapeur, détaché et payé par le conseil départemental, a adhéré dès l’âge de 12 ans aux Jeunesses communistes. Né à Port-de-Bouc d’un père soudeur, responsable local de la CGT et du Parti communiste français, la lutte des classes, il connaît : « Oui, on revendique clairement des conceptions de classe. » Dans son bureau, des portraits de ses idoles : Hugo Chávez, Fidel Castro, Che Guevara, Nicolas Maduro, ainsi qu’un drapeau palestinien et une affiche franco-française de la CGT remontant à 2016 avec le slogan : « la police pour les voleurs, pas pour les travailleurs ».
Depuis quelques jours, le syndicaliste défraie la chronique avec ses prises de position, pas tant sur la réforme des retraites que sur la guerre en Ukraine. Interrogé par le journal la Provence puis sur CNews, il assure qu’il s’agit « d’une guerre entre les capitalistes américains et les capitalistes russes et comme dans toutes les guerres, ce sont les travailleurs et les populations qui morflent ». S’il se défend d’être pro-Poutine, il affirme « ne pas cracher sur la période où la Russie et l’URSS se revendiquaient du socialisme ».
Et pour cause : en 2019, Olivier Mateu, déjà secrétaire général départemental CGT, a obtenu l’adhésion de sa fédération à la Fédération syndicale mondiale (FSM), autrement dit à l’internationale syndicale révolutionnaire (que la CGT avait quittée lors de la chute de l’URSS). Laquelle FSM avait soutenu, l’an dernier, les séparatistes pro-Russes dans le conflit ukrainien, scandant que « la FSM était et reste contre les pratiques fascistes du gouvernement ukrainien qui est une marionnette des États-Unis et de l’Otan ». À propos de fascisme, Olivier Mateu déclamait déjà lors d’une manifestation contre la réforme des retraites, en janvier 2020 : « On va répondre par la lutte, on sait d’où on vient, les nôtres, ils n’étaient pas du côté des Allemands. Le Medef, il ne peut pas s’enorgueillir de ça. »
Ambiance violente. Celui qui menaçait, il y a quelques jours, le préfet de « mettre le feu département », voire de déclencher la guerre à la première réquisition, affirme d’ailleurs que « la violence est du côté des travailleurs ». Et de confier à Mediapart : « Pour certains, je suis stalinien, pour d’autres, je suis mélenchonien, pour beaucoup, je suis un dangereux gauchiste. Le plus emmerdant, ce serait d’être rien ! »
Sébastien Menesplier, Robin des Bois de l’Énergie
Pour le secrétaire de la fédération CGT Mines-Énergie, originaire de Gironde, la situation est claire. « On s’arrêtera quand on aura gagné le retrait de la réforme des retraites », a récemment annoncé, sur BFM TV, cet homme qui a commencé sa carrière, en 1994, à la centrale nucléaire de Blaye en tant qu’électrotechnicien. Il y découvre le syndicalisme : « On m’explique que c’est la CGT qui commande ici, se souvient-il dans un portrait publié dans Libération. On me dit : “Jeune, t’as intérêt à bien choisir ton camp”. » En 1996, il adhère donc à la CGT et, trois ans, plus tard au Parti communiste. Entre l’atome et la CGT, il fait son choix : il devient secrétaire de section en 2002 et six ans après, arrive au siège de la CGT, à Montreuil. En 2017, il prend la tête de la FNME-CGT, poste où il est réélu.
« Le syndicalisme de lutte, c’est tout ce qui fait sens pour moi ! » clame-t-il dans Libération. Quitte à « mettre la France à l’arrêt », reconnaît-il sur BFM TV, et à la plonger dans le noir. Cela repose sur « la convergence des ports, des docks, des cheminots, des industriels ». En clair, il faut chaque fois monter d’un cran pour peser toujours plus sur l’économie en agissant, d’abord, sur l’outil de travail face à un gouvernement qu’il trouve « arc-bouté » ! L’hôpital qui se moque de la charité… Tous les moyens sont bons, « l’occupation des sites stratégiques, très certainement dans les industries électriques et gazières, la baisse de la production d’électricité ».
Premiers visés, les politiques : « On va aller les voir dans leurs permanences, on va aller discuter avec eux, et puis si d’aventure ils ne comprennent pas le monde du travail, on les ciblera dans les coupures qu’on saura organiser », prévenait-il, voilà quelques semaines. Des menaces suivies d’effets : « Les Robin des Bois ont agi vis-à-vis de l’intérêt général », a-t-il considéré sur LCI. Le secrétaire fédéral est conscient des conséquences locales : « La grève va de pair avec la désorganisation du travail dans les entreprises. » Après lui, le déluge ?
Fabien Villedieu, pro de la grève reconductible
On reconnaît le délégué syndical Sud-Rail moins à sa détermination qu’à sa casquette vissée sur la tête : « Le gouvernement ne reculera pas uniquement avec des journées de 24 heures. Donc, on a été au bout de cette stratégie, maintenant, on passe la seconde », a-t-il averti sur Franceinfo. Sa passion pour la lutte syndicale remonte à ses années de lycéen, à Toulouse, où il a manifesté contre le plan Juppé avant d’adhérer d’abord à la CGT puis de passer chez Sud-Rail, en 2001. Le 2 juin 2003, il est muté à Paris. « Le 3, j’attaquais une grève de neuf jours pour défendre les retraites. Ma façon à moi de dire bonjour au patron ! » se targue-t-il à 20 Minutes. La retraite, déjà !
Le mantra de Fabien Villedieu, conducteur de train sur la ligne D du RER, est aujourd’hui la grève reconductible pour faire plier le gouvernement : il en parle depuis un mois. « C’est l’élément le plus efficace pour gagner, revendique-t-il sur BFM TV. On a attendu la fin des vacances pour mettre en place la grève reconductible, ce n’est pas pour reprendre le travail trois jours après. »
À ceux qui douteraient du succès face à l’essoufflement, le cheminot tance les salariés de la SNCF : « Mais ouvrez les yeux, bordel ! Six manifestations en un moins d’un mois, dont quatre qui dépassent le million, c’est historique. » Adepte du toujours plus, il veut « cranter la mobilisation », même s’il concède que la grève reconductible ne prend pas autant qu’il l’aurait voulu. Cela dit, la grève des éboueurs à Paris et de certains agents à la SNCF montre que le mouvement social contre le projet de réforme des retraites reste fort.
Benjamin Amar, le provocateur
Prof d’histoire-géo dans un lycée de Créteil, il est le porte-parole de la CGT du Val-de-Marne et, surtout, un grand habitué des plateaux télé. Il est sans conteste l’un des plus violents des syndicalistes sur les chaînes d’info. Il vocifère, monopolise le débat, coupe la parole de ses interlocuteurs… rien ne l’arrête. Comme quand il provoque Pascal Praud en dénonçant le présentateur comme un « partisan du gouvernement ». Amar menace. Encore récemment, également sur le plateau de CNews : « Si le gouvernement veut s’amuser à jouer la carte de la répression syndicale, il va se retrouver avec un cocktail explosif. » À quelle “répression syndicale” fait-il allusion ? Il ne s’encombre pas des détails, on n’en saura rien.
Benjamin Amar exulte, affirmant que de mémoire de syndicaliste, il n’a jamais vu une telle mobilisation contre une réforme. Certes, les manifestants sont nombreux, mais les records dans la rue sont loin d’être explosés ! Il n’hésite pas à asséner, encore, dans un débat sur Sud Radio, le 7 mars, qu’il n’y a aucune urgence pour le financement des retraites. Selon lui, si Mme Borne était un tant soit peu honnête, elle communiquerait les « solutions alternatives » que ses camarades lui ont mises sous le nez. Solutions que le gouvernement aurait balayées, ajoute-t-il, au motif que ça ne l’intéressait pas. Le porte-parole de la CGT du Val-de-Marne n’entre jamais dans le concret et on attend toujours le détail de ses fameuses “solutions alternatives”. Il ose prétendre que la réforme des retraites n’était pas au cœur de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron !
L’homme a été un moment présenté comme une figure montante au sein de la CGT, potentiel candidat à la succession de Philippe Martinez. Jusqu’à ce qu’il soit suspendu de tous les mandats, en février 2022, après une accusation de viol que la justice a classée sans suite, et en dépit de sa réintégration.
Lionel Arbiol dans la quatrième dimension économique
Le délégué CGT de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, commente régulièrement les mouvements de grève dans l’énergie, un des secteurs les plus durs de la CGT. Évoquant le début de pénuries de carburants, il y a quelques jours, il prédisait déjà une situation similaire à celle de l’automne dernier, lorsque les files d’attente s’allongeaient devant les rares stations-service approvisionnées.
Actuellement, le syndicaliste explique que la réforme des retraites ne servirait pas à financer les retraites, mais serait utilisée pour la réindustrialisation de la France et les réformes de la santé et de la justice ! Il avance que ces secteurs ont été sinistrés par les gouvernements libéraux et qu’aujourd’hui il s’agit de faire payer la note aux Français. Tout un programme !
Известия (RUS)
Совет World Athletics запретил трансгендерам участвовать в турнирах с женщинами
Совет Всемирной легкоатлетической ассоциации (World Athletics) утвердил решение о запрете трансгендерным спортсменам участвовать в турнирах с женщинами. Об этом в четверг, 23 марта, заявил президент World Athletics Себастьян Коу.
«Совет на данный момент утвердил, что трансгендеры не должны соревноваться в турнирах с женщинами. В отличие от DSD-атлетов, трансгендеры не могут выступать в соревнованиях по легкой атлетике с женщинами вне зависимости от дисциплины. С 31 марта трансгендеры «мужчина-женщина» будут исключены из рейтинга женской легкой атлетики», — сказал он по итогам заседания совета.
По словам Коу, World Athletics создает рабочую группу по изучению этого вопроса. Отмечается, что в нее войдет представитель трансгендеров.
Заседание совета World Athletics прошло в онлайн-режиме с 21 по 23 марта.
Принесло на легкую: спасет ли ВФЛА новый руководитель
Помогать возглавившему 30 ноября федерацию Петру Иванову будут соперники по выборам
Ранее, 29 января, сообщалось, что на открытии чемпионата Европы по фигурному катанию в Финляндии выступила 50-летняя трансгендерная спортсменка. Фигуристка упала на первом же элементе, подняться с колен самостоятельно ей не удалось, позже встать ей помогла соотечественница с флагом. Организаторы пояснили, что номер должен был олицетворять открытость спорта для всех, однако сами европейские зрители его не оценили, в Сети выступление назвали национальным позором.
France24 - World
Ohio train derailment reveals wider safety problem with hazardous chemicals
Issued on: 21/03/2023 - 17:45
Shirli SITBON
A month and a half after a train derailed in East Palestine, Ohio, spilling toxic chemicals, the population of the US town is still concerned for its health. The main chemical on board was vinyl chloride, a carcinogenic gas that causes dizziness and headaches. Meanwhile, fingers are being pointed at the railway company that operated the train and its alleged safety failings. FRANCE 24's Science Editor Shirli Sitbon takes a closer look at the chemical spill's impact on residents' health and the environment.
Business Daily
Ohio sues Norfolk Southern rail company over derailment
In the press
'Put people over politics': Ohio town slams lack of action after catastrophic chemical spill
‘Why are they being hush-hush?’ Ohio villagers anxious, enraged after toxic train spill
Valeurs Actuelles
Notre-Dame vogue vers 2024
Le compte à rebours est lancé. Le président Macron avait lui-même fixé le délai de reconstruction de Notre-Dame à cinq ans, au lendemain de l’incendie du 15 avril 2019, avant de confier le chantier de restauration au général d’armée Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, qui a maintenu le cap. « Quand on fixe une mission, on fait tout pour la réussir. Je n’ai jamais douté que cela serait un combat, qu’il faudrait se battre. Mais nous sommes bien partis pour y parvenir : là où il y a une volonté, il y a un chemin », nous assure le militaire. Et c’est désormais les compagnons et artisans d’art qu’il souhaite à la fois valoriser et encourager.
Combien d’artisans mobilisés ? Plus de 500 travaillent chaque jour dans la cathédrale et près d’un millier à travers la France. Les travaux sont de toute nature, de la reconstruction des voûtes à la restauration intérieure des sculptures ou des décors peints, en passant par le remontage des vitraux et du grand orgue à présent restaurés, ou encore la construction de la charpente en chêne de la flèche, en Meurthe-et-Moselle. Ils font appel à des savoir-faire ancestraux comme à des techniques contemporaines. « Nous sommes tous fi ers et enthousiastes ; cela ne veut pas dire que c’est facile tous les jours mais c’est une aventure collective magnifique », glisse Philippe Jost, directeur général délégué de l’établissement public. Et le général Georgelin d’ajouter : « Non seulement laloi donne mission à l’établissement public de valoriser les métiers d’art et du patrimoine, mais nous voulions aussi rendre hommage à la qualité du travail des artisans, à la générosité des compagnons, et montrer au public, malgré la fermeture de la cathédrale aux visiteurs, l’avancement des travaux. »
Le général Georgelin n’a « jamais douté que la réouverture en 2024 serait un combat » mais il est en passe d’y arriver.
Voilà donc l’Espace Notre-Dame, un lieu de 300 mètres carrés sous le parvis de la cathédrale. Une “maison du chantier et des métiers” ouverte au public qui donne un aperçu de l’ensemble des travaux entrepris. Dès l’entrée, un film aide à comprendre l’histoire de la cathédrale et les besoins architecturaux de sa sécurisation et de sa restauration depuis l’incendie. Une maquette géante présente à la fois ce qu’on nomme la “forêt” de Notre-Dame, les voûtes, le beffroi nord, la flèche… et permet de situer les différents travaux.
Une tête d’ange retrouvée miraculeusement est exposée
Des vestiges de l’incendie, il en faut pour rappeler l’étendue des dégâts. Ici une pièce de bois brûlé issue de la charpente, là un morceau de toiture de plomb qui avait fondu sous la chaleur et un ornement de la flèche – une statue d’un grand duc – disparue dans l’incendie. La couverture, qui recouvre la charpente, sera reconstruite à l’identique, en plomb. Des vitrines montrent des vestiges ou éléments restaurés, en attente de leur retour dans la cathédrale.
Sur les quatre têtes d’ange qui ornaient l’oculus de la voûte de la croisée du transept, deux ont été miraculeusement retrouvées dans les décombres, après avoir chuté de 33 mètres. Une des deux est exposée. Cependant, elles étaient trop abîmées pour être replacées en l’état – les blocs de pierre dans lesquels ces têtes étaient taillées ayant une fonction structurelle. Les quatre têtes ont été refaites à l’identique, grâce à des tirages et des moulages élaborés à partir de photos et d’archives.
Autre exemple présenté, un panneau du vitrail de sainte Geneviève, patronne de Paris, issu du cloître de la sacristie. Si l’ensemble des vitraux a été épargné par les flammes – de même que les peintures murales et le grand orgue -, ils étaient très encrassés avant l’incendie et ont subi une avalanche de poussière ; ils nécessitent un nettoyage approfondi. Les vitraux des 39 baies hautes de la nef, du chœur et du transept ont été déposés et ont été restaurés par neuf ateliers de maîtres verriers à travers la France et un en Allemagne.
« On en a profité pour réparer les dommages antérieurs à l’incendie, dus aux effets du temps – certaines pièces de verre ont été remplacées, d’autres ont nécessité un recerclage en plomb, d’autres encore ont été recolorées pour jouer sur les ombres et les lumières » , explique un expert. Quant aux peintures murales, un chantier test mené sur deux chapelles – une aux murs peints, l’autre non -, à l’hiver 2020, lors de la phase de sécurisation, a permis de définir le protocole de nettoyage et de restauration, validé scientifiquement avant d’être appliqué aux intérieurs de l’édifice.
La Cour des comptes a donné quitus pour la qualité de la gestion
La valorisation de chaque corps de métier, voilà le fil rouge de cette maison du chantier et des métiers. « Mettre en valeur le savoir-faire mais aussi susciter des vocations », insiste le général. Si la main-d’œuvre ne manque pas à l’appel pour le chantier de Notre-Dame, l’établissement public souhaite bénéficier de l’extraordinaire intérêt qu’il génère auprès du grand public pour faire connaître les expertises indispensables à la renaissance de la cathédrale. « Nos appels d’offres ont obtenu les réponses nécessaires et les compétences sont au rende z-vous. Mais nous savons que les entreprises ont du mal à recruter. Ces métiers superbes ont besoin de se faire connaître pour attirer des vocations », abonde Philippe Jost. Non sans séduire dès le plus jeune âge. « Cet espace s’adresse aussi bien aux amoureux du patrimoine qu’aux scolaires. »
Beaucoup réalisent l’ampleur des travaux effectués grâce à la générosité des donateurs. À elles seules, les trois premières fortunes françaises, les familles Arnault, Bettencourt et Pinault, ont donné environ 500 millions d’euros sur un total de 846 millions récoltés pour la restauration de Notre-Dame. Le général Georgelin peut être satisfait. L’automne dernier, la Cour des comptes a donné quitus à l’établissement pour la qualité de sa gestion. De l’aide financière, le diocèse en aura ensuite besoin pour l’aménagement intérieur. L’appel aux dons pour l’entretien du patrimoine religieux ne fait sans doute que commencer.
www.rebatirnotredamedeparis.fr
Известия (RUS)
Эксперт оценил сообщения о конфликте между ФРГ и Францией по вопросу ДВС
Франция и Германия, между которыми появились разногласия по вопросу запрета автомобилей с двигателями внутреннего сгорания (ДВС) и ядерной энергетики, могут принять решение формально на уровне Евросоюза (ЕС), считает ведущий эксперт Фонда национальной энергетической безопасности и Финансового университета при правительстве РФ Станислав Митрахович. Об этом он рассказал «Известиям» 23 марта, комментируя сообщение Politico о разгоревшемся конфликте между странами. Однако, по словам эксперта, чем больше будет в ЕС запретов, в том числе на ДВС, тем быстрее Европа может потерять конкурентоспособность.
«Есть всякие структуры Европейского союза и правила ЕС, которые могут быть использованы различными компаниями, странами, чтобы получать, например, субсидии внутри ЕС, финансирование определенное, поэтому для этого важна так называемая политическая таксономия», — объяснил эксперт.
В результате, по его словам, страны, например, определяют, что далее делать с атомной энергетикой в ЕС в целом, можно ли рассчитывать на помощь или препятствия со стороны ЕС в ядерной энергетике или по вопросам ДВС, а также на что делать ставку: на водородные автомобили, электрические или на подзаряжаемые гибриды (которые имеют в своей конструкции ДВС), и так далее.
«Чем более четко будет определена линия европейского союза целая по отношению к каждому из этих вопросов, тем лоббистам на этой линии будет выгоднее», — Митрахович.
При этом эксперт обратил внимание на то, что внутри ЕС не все едины по разным вопросам.
«Думаю, что какие-то решения будут приняты формально на уровне ЕС. Вот в январе 2022 года признали атомную энергетику, отвечающую критериям устойчивого развития. Будут дальше вестись дискуссии, какие им еще документы принять. <…> Чем больше будет запретов, и более быстрых, на те же двигатели ДВС, тем быстрее Европа может потерять конкурентоспособность, потому что китайцы будут делать и ДВС и электрические машины и всё остальное», — заключил Митрахович.
Неприбыльная история: США и Европе предрекли новую торговую войну
Торговые дуэли добьют промышленность ЕС, считают в СМИ
20 марта издание Politico написало, что предстоящая встреча лидеров Евросоюза находится под угрозой срыва из-за разногласий ФРГ и Франции.
Ранее ФРГ с союзниками заблокировали решение ЕС о запрете к 2035 году в Европе продажи автомобилей с традиционными двигателями, и намерена добиваться исключения синтетической альтернативы ископаемому топливу. Франция, в свою очередь, хочет включить атомную энергетику в список «чистых» технологий ЕС, что спровоцировало негодование со стороны ФРГ.
Лидеры стран ЕС должны встретиться 23 и 24 марта, чтобы обсудить экономическую конкурентоспособность блока.
France24 - World
The Jewels of Uzbekistan exhibited at the Institut du monde arabe
Presented by
Issued on: 16/03/2023 - 17:42Modified: 16/03/2023 - 17:46
The green paths
Paris’s Institut du monde arabe (The Arab World Institute) and Uzbekistan’s Art & Culture Development Foundation are hosting an exhibition that plunges us into the history and ancestral skills of Uzbekistan at the turn of the 20th century.
Until June 2023, Paris’s Institut du monde arabe is hosting an exhibition dedicated to Uzbekistan’s ancient textiles and entitled “On the roads to Samarkand. Wonders of silk and gold”. Visitors to the exhibition are able to discover, for the first time, unique historic artefacts never before seen outside Uzbekistan.
Speaking at the IFTM Trade show in Paris last September, Uzbekistan’s ambassador to France, Sardor Rustambaev, said his country was “a hidden gem of Central Asia.” “Everybody knows about the Great Silk Road and most of the people know about the cities of Samarkand or Bukhara. However, not many of them know that they are located in modern Uzbekistan.”
The show presents nearly 300 original pieces across an exhibition area of more than 1,100 m², including jewellery, precious objects and embroideries representative of the treasures of ancient Uzbekistan.
Earlier this year, another exhibition entitled “The Splendours of Uzbekistan's oases”, took place at the Louvre. It displayed the Central Asian country as a crossroads of civilisations and a cornerstone of the ancient Silk Road.
“Samarkand is an almost three-thousand-years-old ancient civilisation, which is the same age as Rome. We were always at the crossroads of different civilisations and nations, and being part of the Great Silk Road, it served as a bridge between East and West, between North and South,” Rustambaev said.
For the first time, Uzbekistan is showcasing its unique culture and history to the French public as well as to the thousands of international visitors eager to see the mysteries of the Silk Road unveiled.
On the roads to Samarkand. Wonders of silk and gold is at the Institut du monde arabe until June 4, 2023.
#Uzbekistan #Tourism #Exhibition #Travel #History #Asia #Paris #Samarkand #Art #Museum #Painting #Louvre
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Valeurs Actuelles
Hausse de la TVA sur le marché de l’art : la grande hypocrisie du gouvernement
Valeurs actuelles. Bruxelles a adopté l’an dernier à l’unanimité une directive, qui doit à présent être transposée, qui multiplie par près de 4 le taux de TVA (de 5,5% à 20%) sur les importations d’œuvres d’art en provenance de pays autres que l’Union européenne. Quelles conséquences craignez-vous ?
Eric Turquin. Le vrai sujet, c’est que le seul pays qui avait des intérêts à défendre à Bruxelles, la France, ne l’a pas fait ; pire, c’est Bruno Le Maire, lui-même, qui a signé cette directive l’an dernier en tant que président du Conseil. C’est comme si un conseil municipal votait à l’unanimité pour qu’une autoroute traverse son village. Sans même prendre l’avis de ses habitants : ni les marchands d’art, ni les galeristes, ni les maisons de vente aux enchères n’ont été consultés. Nous aimerions entendre la ministre de la Culture s’exprimer sur le sujet.
La France est le seul pays européen à disposer d’un marché d’art conséquent. Il représente 7 % du marché mondial et plus de la moitié du marché des 27 pays européens. Notre pays compte plus d’un millier de galeries, des fondations privées de renommée mondiale, qu’il s’agisse de la Fondation Louis Vuitton ou de la Pinault Collection à la Bourse du Commerce-, des maisons de ventes aux enchères Drouot, Artcurial, Christies et Sothebys qui appartiennent aujourd’hui à des Français. Le marché de l’art fait vivre des antiquaires et galeristes mais aussi des assureurs, des transporteurs, photographes, restaurateurs etc.
Le seul pays qui avait des intérêts à défendre à Bruxelles, la France, ne l’a pas fait.
Les défenseurs du patrimoine ne seraient finalement pas si nombreux parmi nos gouvernants ?
Cette directive illustre l’hypocrisie du système ; les défenseurs du patrimoine poussent des hauts cris quand un tableau d’un artiste français quitte la France mais taxeraient à l’importation la couronne de Charlemagne. En réalité, ce qui les intéresse, c’est l’augmentation des collections publiques, sans vraiment se soucier du patrimoine national qui comprend aussi les biens en mains privées qui entrent sur le territoire français.
Souvenez-vous, lorsque la famille Pinault a fait don d’une commode royale au Château de Versailles achetée à New-York, l’État a voulu la taxer à 5,5 %. C’est vous dire l’absurdité du système. Cette directive aura un double effet : pousser les collectionneurs à conserver les œuvres d’art hors de France et décourager les vendeurs étrangers de vendre en France.
Est-ce le principe même de cette taxe qui est regrettable ?
Le principe d’une taxe à l’importation sur les œuvres d’art est un contresens. Elle a été introduite en 1994 suite à une directive européenne et dès la fin des années 90, la commission des Finances de l’Assemblée nationale tirait la sonnette d’alarme, jugeant que cette taxe avait deux conséquences : un détournement de trafic de Paris vers Londres, pour bénéficier d’une détaxe de TVA, et une incitation, pour les vendeurs étrangers, à choisir les États-Unis plutôt que l’Europe. Ce fut le cas pour les Japonais, grands vendeurs des tableaux acquis très chers dans les années 1980 qui ont tous choisi New-York pour éviter les fameux 5,5 %, que les États-Unis ne prélèvent pas.
Lorsque la famille Pinault a fait don d’une commode royale au Château de Versailles achetée à New-York, l’État a voulu la taxer à 5,5 %.
La taxe à l’importation vise à protéger le marché européen. Le système fiscal a été pensé pour encourager les exportations de produits industriels, de sucre, de blé… et décourage les importations de ces biens et protéger le marché intérieur. Autant l’export de biens et services industriels ou agricoles enrichit notre pays, autant en matière d’art, c’est le phénomène inverse. Si demain, un galeriste parisien a le choix pour vendre une œuvre entre deux clients, un musée français et un musée américain, il vendra hors TVA au second, plutôt qu’au premier. La France s’appauvrit par ses exportations d’œuvres d’art mais s’enrichit par leur importation. C’est pour cela qu’il est incompréhensible de vouloir taxer encore plus lourdement les importations d’œuvres d’art.
Известия (RUS)
Сборная России по футболу сыграла вничью с Ираном в товарищеском матче
Сборные России и Ирана сыграли вничью со счетом 1:1 в товарищеском матче.
Игра прошла 23 марта на стадионе «Азади» в Тегеране.
Подопечные Валерия Карпина открыли счет благодаря голу Антона Миранчука с пенальти на 28-й минуте. В дальнейшем, на 47-й минуте, Мехди Тареми сравнял счет, также забив с пенальти.
Составные страсти: почему Карпин не вызвал Чалова на матч с Ираном
Наши футболисты сыграют в Тегеране с участником недавнего чемпионата мира
Этот матч стал третьим подряд, в котором сборная России сыграла вничью. До этого она провела две безголевые встречи с Таджикистаном и Узбекистаном.
Ранее в этот день стало известно, что Россия сыграет с Ираком в товарищеской игре в Санкт-Петербурге. Она состоится 26 марта.
До этого, 13 марта, сообщалось, что в июне сборная России примет участие в первом чемпионате Футбольной ассоциации Центральной Азии (CAFA). В турнире принимают участие страны, которые являются членами этой ассоциации: Таджикистан, Иран, Узбекистан, Кыргызстан, Туркменистан и Афганистан.
В конце февраля 2022 года УЕФА и ФИФА отстранили российские клубы и сборные от участия в международных соревнованиях в связи с началом спецоперации России по защите Донбасса. В декабре исполком Российского футбольного союза несколько раз собирался для обсуждения вопроса перехода в Азиатскую конфедерацию, но решение так и не было принято.
Valeurs Actuelles
Trimestre anti-inflation : des associations de consommateurs dénoncent l’opération de Bruno Le Maire
Lundi 6 mars, le gouvernement dévoilait de nouvelles mesures pour protéger le pouvoir d’achat des Français, alors même que l’inflation les touche de plein fouet. Un trimestre anti-inflation « dispositif massif, efficace, protecteur » selon les propres mots du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Seulement, cette opération commerciale ne semble pas avoir convaincu les consommateurs. En effet, trois associations ont écrit une lettre ouverte à la Première ministre, Élisabeth Borne, afin de lui faire part des critiques concernant ce « trimestre anti-inflation », indique le Figaro.
Censée entrer en vigueur, du 15 mars pour se terminer au 15 juin, l’opération consiste à laisser la grande distribution décider librement d’un « prix le plus bas possible » sur une sélection de produits. Un manque de contrainte de la part de l’exécutif qui a fortement agacé les associations de consommations que sont l’UFC-Que-Choisir, Familles Rurales, ainsi que Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV). Pour ces dernières, le gouvernement « se contente aujourd’hui de s’en remettre à la bonne volonté de la grande distribution pour qu’elle limite ses marges (ou prétende le faire à travers des opérations purement marketing) ».
Les marges minimales imposées aux distributeurs en ligne de mire
Afin d’améliorer les mesures de cette opération, les associations proposent au gouvernement de plutôt suspendre la disposition « SRP+10 ». Celle-ci oblige les supermarchés à vendre les produits alimentaires au moins 10% plus chers que les prix auxquels les enseignes les ont achetés. Cette disposition devait au départ protéger le revenu des agriculteurs, mais la suspension de cet « encadrement du seuil de revente » pourrait bien être très utile pour protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.
Известия (RUS)
Врач-педиатр развенчала миф о весеннем авитаминозе
Недостаток витамина D и минералов, знакомый многим россиянам, не имеет отношения к весеннему сезону. Упадок сил весной люди чаще всего испытывают из-за эмоциональной усталости после зимы. Об этом 23 марта рассказала «Газете.Ru» педиатр сети «Клиника Фомина.Дети» Эмилия Гаврилова.
Врач отметила, что речь в первую очередь о нехватке железа и витамина D, на дефицит которых не влияют сезонные процессы.
«Дефицит железа никак не связан с сезоном. Уровень витамина D тоже может быть снижен в любое время года», — подчеркнула она.
По словам педиатра, из-за долгого отсутствия солнца уровень витамина D действительно может снизиться. Но при правильном питании его нехватку, так же как и дефицит железа, можно предотвратить. Для этого необходимо ежедневно употреблять в пищу мясные продукты, ограничить количество молока и кисломолочных продутов до 400 мл в день, а также профилактически принимать витамин D в течение года или с сентября по май.
Гаврилова рекомендовала, обязательно проверять уровень железа и витамина D в крови при повышенной усталости или частых ОРВИ.
Также врач добавила, что в некоторых регионах России распространены дефициты йода и фтора. Однако они тоже не связаны с сезонными процессами.
Что касается прилива энергии, который возникает у людей при приеме витаминов весной, то, по мнению педиатра, это можно объяснить эффектом плацебо.
«Витамины замечательно выполняют роль плацебо — пустышки, эффективность которой может достигать 50%. То есть почти половине людей, принимающих витамины, они помогают справиться с ощущением усталости и бесконечных ОРВИ!» — пояснила врач.
Восполнение солнца: чем грозит дефицит витамина D
И почему передозировка добавками с полезным веществом ничем не лучше
Ранее, 7 марта, врач-терапевт высшей категории Олеся Савельева рассказала, что витамины и минералы необходимы организму для нормальной работы всех систем, однако некоторых комбинаций пищевых добавок лучше избегать.
Одним из таких сочетаний специалист назвала магний и кальций. По ее словам, эти вещества играют важную роль в организме, однако если принимать их в форме добавок, они могут препятствовать усвоению друг друга. В результате организм не получает пользы ни от одного из этих витаминов. Кроме того, не стоит принимать комбинации медь и цинк, а также кальций и железо.
2 марта врач-эндокринолог Наталия Тананакина рассказала «Известиям» о пользе и вреде рыбьего жира. Так, его употребление поддерживает работу сердца и мозга, улучшает психическое состояние, защищает суставы и кости.
Известия (RUS)
Мужчина подорвался на мине «Лепесток» в Донецке
В Донецке мирный житель получил ранение при взрыве запрещенной противопехотной мины «Лепесток». Об этом сообщили в четверг, 23 марта, в представительстве Донецкой Народной Республики (ДНР) в Совместном центре контроля и координации вопросов, связанных с военными преступлениями Украины (СЦКК).
«По улице 60-летия СССР в результате подрыва на мине «Лепесток» получил ранение мужчина 1976 года рождения», — говорится в Telegram-канале представительства.
По данным ведомства, инцидент произошел в Куйбышевском районе. До этого в результате детонации взрывоопасного предмета пострадал мужчина в Кировском районе Донецка.
Ранее, 21 марта, в СЦКК сообщили, что мужчина 1986 года рождения получил ранение в результате подрыва взрывоопасного предмета в Макеевке.
Всего с начала эскалации в республике зафиксировано уже 102 таких случая. Среди пострадавших девять детей. Три человека в результате полученных ранений скончались.
Минный труд: в Донецке обезвреживают смертоносные «Лепестки»
Вооруженные формирования Украины дистанционно заминировали столицу ДНР боеприпасами ПФМ-1
Украинские военные продолжают разбрасывать мины «Лепесток» по Донецку и другим городам республики. При этом в 1997 году Киев подписал Конвенцию о запрете противопехотных мин, которую он ратифицировал в 2005 году.
Вооруженные силы Украины (ВСУ) начиняют минами «Лепесток» реактивные системы залпового огня и обстреливают ими территорию Донецка. Опасность таких мин в том, что в большинстве случаев они не убивают, а калечат человека, отрывая конечности. При этом мины данного типа почти незаметны из-за небольшого размера и защитного цвета корпуса.
Россия продолжает спецоперацию по защите Донбасса, жители которого отказались признавать итоги государственного переворота 2014 года на Украине. Решение о ее начале принято 24 февраля 2022 года на фоне обострения ситуации в регионе из-за обстрелов украинских войск.
Больше актуальных видео и подробностей о ситуации в Донбассе смотрите на телеканале «Известия».
France24 - World
Exploring Malaysia’s natural and cultural diversity
Presented by
Issued on: 13/10/2022 - 11:09Modified: 13/10/2022 - 11:33
The green paths
The IFTM trade show took place from 20 to 22 September 2022, in Paris, and gathered thousands of travel professionals from all over the world. In an interview, Libra Hanif, director of Tourism Malaysia discussed the importance of sustainable tourism in our fast-changing world
Also known as the Land of the Beautiful Islands, Malaysia’s landscape and cultural diversity is almost unmatched on the planet. Those qualities were all put on display at the Malaysian stand during the IFTM trade show.
Libra Hanif, director of Tourism Malaysia, explained the appeal of the country as well as the importance of promoting sustainable tourism today: “Sustainable travel is a major trend now, with the changes that are happening post-covid. People want to get close to nature, to get close to people. So Malaysia being a multicultural and diverse [country] with a lot of natural environments, we felt that it’s a good thing for us to promote Malaysia.”
Malaysia has also gained fame in recent years, through its numerous UNESCO World Heritage Sites, which include Kinabalu Park and the Archaeological Heritage of the Lenggong Valley.
Green mobility has also become an integral part of tourism in Malaysia, with an increasing number of people using bikes to discover the country: “If you are a little more adventurous, we have the mountain back trails where you can cut across gazetted trails to see the natural attractions and the wildlife that we have in Malaysia,'' says Hanif. “If you are not that adventurous, you’ll be looking for relaxing cycling. We also have countryside spots, where you can see all the scenery in a relaxing session.”
With more than 25,000 visitors at this IFTM trade show this year, Malaysia’s tourism board got to showcase the best the country and its people have to offer.
In partnership with Malaysia Tourism Promotion Board. For more information about Malaysia, click here.
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Valeurs Actuelles
Montmartre, ses touristes et sa délinquance
Mi-août, à Montmartre. Sous la chaleur étouffante de Paris déambulent les touristes. Guide en main, sac sur le dos et casquette sur la tête, des milliers de visiteurs espagnols, américains, britanniques, allemands, hollandais, italiens, chinois ou japonais, profitent de leurs vacances estivales et inondent les rues du quartier emblématique de la capitale connu dans le monde entier pour son histoire et ses artistes. Et au beau milieu de la foule : des délinquants, vendeurs à la sauvette, petits trafiquants et voleurs à l’arraché, le plus souvent clandestins, eux aussi reconnaissables à leur attitude.
Au carrousel de Saint-Pierre, au pied de la butte, des invectives retentissent. « Pourquoi tu me regardes, huh ? », lance en anglais à une passante étrangère un homme d’origine africaine assis sur un banc. Après elle, déambulent deux jeunes roms, qui tentent de faire signer des pétitions bidon aux passants pour mieux les voler. « Comment allez-vous mes amis ? », demande l’homme assis sur le banc avant de toucher deux mots à l’un des roms.
La fameuse montée du square Louise-Michel de Montmartre demande des pauses. Les différents étages permettent aux touristes de souffler et de profiter de la vue sur Paris. Alors que les photos de groupe s’enchaînent, deux mineurs suivent un homme qui porte un sac sur l’épaule, ce dernier se retourne, les deux jeunes se retirent et feignent un brutal changement d’itinéraire. L’homme reprend son chemin et les deux adolescents, craignant d’avoir été grillés, décident de lui passer devant pour lever tout soupçon. Ils retenteront le coup sur un signe de tête, un peu plus loin, sans succès.
Après avoir passé la fontaine et déambulé dans un passage étroit, les touristes profitent une nouvelle fois du panorama exceptionnel, malgré l’odeur omniprésente d’urine et de cannabis aux alentours. Quelques marches plus tard, des taxis passant dans la rue du Cardinal Dubois déversent de nouveaux arrivants, sous les yeux d’un vendeur ambulant de barbe à papa, au milieu de la foule.
Un marché noir à ciel ouvert
En milieu d’après-midi, le vendeur se retire subitement quand une voiture de police se dirige vers lui. La verbalisation est délicate, il ne parle pas un mot de Français. Mis à part et fouillé, il est prié de quitter les lieux. Un étage plus haut, sur le parvis, des vendeurs de cadenas se succèdent. « Cinq euros ! Cinq euros ! », répètent-ils à haute voix. « Trois fois, des gens me demandent le prix ; trois fois, je leur dis cinq euros ; et trois fois, ils n’ont pas assez », se plaint l’un d’eux à un acolyte.
Quelques jours plus tôt, un autre vendeur illégal avait carrément installé un drapeau et un panneau qui indiquait : « Cadenas, Love Lock, 3 euros, carte Visa acceptée. » Et les touristes achètent. Sur les barrières qui entourent le parvis, des milliers de cadenas identiques et signés sont accrochés. Dans la chaleur de la journée, toutes les issues, surtout en haut des escaliers, sont aussi occupées par des vendeurs d’eau fraîche à 1,50 euro, qui dissimulent leurs cargaisons dans les buissons du square Nadar, un parc canin où ils font leur toilette à la fontaine et même parfois leurs besoins.
« Je vais lui demander une autre bouteille, celle-là est remplie de moitié ! » Après son achat, un Français regrette. « Il y en a plein, partout, c’est de la vente facile, se désole une coiffeuse ambulante sur la place du Tertre. Il y a aussi des voleurs. En haut du funiculaire, des Roumaines font signer des pétitions pour t’arnaquer. Et d’autres sont plus discrets. Ils agissent tous en bande. » Une résidente de Montmartre, attablée à un café de la rue des Abbesses, renchérit : « Ils sont surtout à Pigalle et Montmartre, ils s’attaquent à tout le monde, mais surtout aux touristes, il y a plein de voleurs et c’est bien connu. »
Je n’ai jamais vu autant de touristes et de voleurs
Plus tard, un visiteur français prévient une patrouille de police sur le parvis du Sacré-Cœur. « J’ai oublié mon téléphone dans le taxi. Le mec n’a pas voulu me le rendre, il a dédaigné me répondre au bout de la 50e fois. J’ai dû lui filer 20 euros pour qu’il me le redonne, s’emporte le touriste venu de Saint-Tropez auprès de Valeurs actuelles. On sait que ça craint partout par ici, même dans les taxis. » Une dame âgée est assise sur un banc du square d’Anvers. « J’ai autrefois habité Montmartre, ça a bien changé. Je n’ai jamais vu autant de touristes et de voleurs », confie-t-elle au milieu des oiseaux qui picorent.
Si les Français sont au courant des dangers qui sévissent autour de la Basilique, qu’en est-il des étrangers ? « Oui, on le sait, confie une vacancière britannique, j’étais déjà venue ici à 11 ans, pour un voyage de classe, et j’ai vu plein de gens se faire voler leurs portefeuilles ou d’autres choses de leurs poches. » Une touriste asiatique confirme : « Évidemment qu’on est au courant, et à juste titre. Je ne me sens pas tellement en sécurité ici. Je vois peu de policiers pour autant de pickpockets. »
Il y a bien ce père de famille indien, assis dans un restaurant de la rue du Chevalier de la Barre, qui relativise et trouve la présence des forces de l’ordre suffisante : « J’en avais déjà entendu parler, mais aujourd’hui je le vois. Je ne me sens pas pour autant en danger. » La touriste britannique, elle, loue les policiers : « Je les ai beaucoup vus, ils font des tours pour dissuader, ça fait se sentir en sécurité. » Un agent le reconnaît d’ailleurs : « Aucun des grands lieux touristiques à Paris n’est épargné. A Montmartre, les vendeurs à la sauvette sont dégagés ou se barrent en voyant la police, et puis ils reviennent. »
Un mécanisme bien huilé
C’est vers 15h, alors que l’affluence est à son paroxysme, qu’arrivent les vendeurs à la sauvette. Sur leurs tapis, régulièrement réapprovisionnés, toutes sortes de produits sont proposés : des chapeaux, des sacs, des bracelets, etc. Et si une patrouille de police passe, ils remballent tout en quatrième vitesse. Le vendeur de barbe à papa a par exemple changé de lieu de vente et opère désormais devant l’entrée du Sacré-Cœur, où la chaleur monte et le degré d’alcool aussi.
Plus loin, d’autres vendeurs d’origine indo-pakistanaise circulent sur les marches et proposent des bières. L’organisation est bien ficelée, chacun se relaie. Chaque spot est à sa place, et alors que le ciel s’obscurcit, des tensions éclatent entre deux vendeurs à la sauvette. Proche d’en venir aux mains, ils sont séparés in extremis par leurs complices : les dissensions éloignent les clients. Sous l’orage qui commence à gronder au loin, les milliers de visiteurs s’empressent de déserter les lieux.
Dans le square Louise-Michel, Deux passages exigus permettent de descendre au carrousel de Saint-Pierre. Des groupes d’environ cinq personnes d’origine africaine bloquent le chemin, en attrapant le bras des touristes avec insistance afin de leur faire des bracelets. « Hey ! Américain ? » ou bien « Bonjour mon ami, d’où viens-tu ? », les abordent-ils en anglais. Harcelés, des visiteurs doivent presque se débattre, d’autres préfèrent les ignorer, gardant prudemment les mains dans leurs poches. « On ne vous emmène pas en Afrique, hein ? », lance l’un d’eux à une personne âgée, qui refuse de donner son bras.
Les policiers sont là, mais souvent dépassés. Il en faut plus.
« On ne se sent pas du tout en sécurité. Les touristes se font avoir, ils n’y connaissent rien, et les policiers ne peuvent rien faire », résume une commerçante de la rue Steinkerque. « C’est un peu chaud. On essaye d’avertir les touristes, mais ils peuvent laisser leur sac et en deux secondes, c’est fini, raconte son voisin. Les pickpockets sont au minimum deux ou trois, ils sont organisés. Les policiers sont là, mais souvent dépassés. Il en faut plus. » Les rues se vident sous la pluie. Les touristes et les voleurs plient bagages. « Je connais les visages de tous les voleurs, ils me disent même bonjour, dit une marchande. Quand ils se font arrêter, ils reviennent trois jours plus tard. » Le cycle infernal.
Известия (RUS)
Роналду вошел в стартовый состав матча Португалии с Лихтенштейном
Нападающий Криштиану Роналду 23 марта вошел в стартовый состав сборной Португалии на матч с Лихтенштейном в отборочном турнире чемпионата Европы 2024 года.
Форвард также получил капитанскую повязку.
Этот матч станет для Роналду 197-м в составе португальской команды. Выйдя на поле, он побьет мировой рекорд представителя Кувейта Бадера аль-Мутавы по количеству игр за сборную.
Не шутка за 200: как Роналду стал самым высокооплачиваемым спортсменом мира
За два сезона в Саудовской Аравии знаменитый форвард заработает астрономические деньги
Ранее, 18 марта, гол Роналду позволил его клубу «Аль-Наср» одержать волевую победу над «Абхой» в матче 21-го тура чемпионата Саудовской Аравии по футболу. Таким образом он прервал трехматчевую безголевую серию.
26 февраля Роналду оформил хет-трик в матче против «Дамака», обеспечив уверенную победу «Аль-Насра» со счетом 3:0.
Контракт с командой из Эр-Рияда португальский спортсмен подписал 30 декабря 2022 года. Соглашение рассчитано на 2,5 года. Предположительная сумма сделки составила почти €200 млн за сезон. При этом Роналду заявлял, что рад переходу в новый клуб.
Valeurs Actuelles
La lettre de M. de Rastignac : Ordre et désordre
J’arrive de Séville, mon cousin, où j’ai dû me rendre quelques jours pour régler une ou deux affaires urgentes. Je viens à peine de poser mes malles et je découvre le désordre qui règne dans la province du Poitou pour une simple réserve d’eau. L’esprit encore plein de la terre rouge, des murs blancs et jaunes, des allées d’orangers du paradis andalou, je retrouve malheureusement un pays où l’autorité se dis-loque de l’école communale jusqu’au sommet de l’État. Cette fois, ce sont des va-nu-pieds déguisés en défenseurs des petits oiseaux qui sèment la terreur. La cohorte vociférante qui a saccagé les rues de Nantes, le cœur de Paris et terrorise nos paysans a décidé d’attaquer la police sans autre but que la violence et l’insurrection. J’ai fait l’effort de lire les manifestes de ces enragés et, sachez-le, ils ne cachent rien de leurs ambitions destructrices. Ce sont des fanatiques qui s’exaltent dans la négation de nos valeurs communes et qui rejettent le passé comme s’il s’agissait du plus violent des poisons.
L’homme aime à dire que la politique n’est pour lui qu’un passage, que son ambition a été comblée quand il est devenu député mais, en vérité, cette ambition est dévorante, insatiable même.
Face à cette horde, croyez-moi, le pouvoir joue gros. Gauvain Desrosiers, notre ministre de toutes les polices, l’a bien compris. Depuis dimanche, il multiplie les mises en garde et assure que l’ordre sera rétabli le plus vite possible. Si Paris s’est vidé pour ces jours de la Toussaint, son ministère est une ruche où tout le monde s’agite pour contenir la tentative d’installation sauvage des fanatiques. M. Desrosiers, sachez-le, est une des personnalités les plus agiles de ce gouvernement. Sa voix discrète, son art de “sous-jouer” le texte, comme le disent les comédiens, ne doit tromper personne. L’homme aime à dire que la politique n’est pour lui qu’un passage, que son ambition a été comblée quand il est devenu député mais, en vérité, cette ambition est dévorante, insatiable même. Elle repose d’abord sur une exceptionnelle ardeur au travail. M. Desrosiers, en effet, peut vous donner rendez-vous à l’heure où les moines se lèvent dans la nuit pour l’office de l’aube. Il dort très peu, voyage beaucoup, ne compte ni son temps ni son énergie. Esprit clairvoyant, il n’aime rien tant qu’analyser la situation en décelant les plus petits interstices dans lesquels il pourrait s’engouffrer. En général, c’est savoureux et féroce. Le problème est qu’à force d’agilité, le ministre de toutes les polices a trop longtemps affirmé tout et son contraire. Le matin, il était l’intraitable héritier de Martial Kropoly, l’après-midi, il fustigeait ceux qui s’en prenaient trop vertement aux mahométans fanatiques. Capable de mentir avec un extraordinaire aplomb comme il le fit au lendemain des émeutes autour d’une partie de jeu de ballon, il a installé avec ceux qui devraient être ses soutiens naturels une forme de distance, comme s’il était encore contraint par tout ce qu’il y a de jacobin autour de M. de Marville.
Pourtant, depuis le mois de juin et son maintien au gouvernement, Gauvain Desrosiers semble déterminé à ne plus céder sur l’ordre et la protection de nos frontières. Il a compris que plus encore que la prospérité, c’est la sécurité qui sera au cœur des prochaines élections. Il veut donc en deux ans faire la preuve de la restauration de l’autorité de l’État. C’est un pari périlleux mais, croyez-moi, il n’y en a pas d’autres à prendre. Les fanatiques du Poitou lui donnent une occasion en or de se montrer inflexible. S’il tient bon, il peut attendrir la défiance du parti des braves gens horripilés par un gouvernement par trop pusillanime. S’il compose, s’il cède à tous les anciens jacobins du gouvernement qui, déjà, lui demandent d’être plus conciliant, il dissipera les dernières illusions, mon cousin. En politique, il est des rendez-vous décisifs et celui-ci en est un…
France24 - World
West Africa food insecurity demands climate-smart response amid multiple crises
Presented by
Issued on: 05/09/2022 - 11:22
World bank
As crises multiply and the devastating conflict in Ukraine drags on, its global effects are being felt hard in the Sahel and West Africa, a region with more than 38 million people facing acute food insecurity. The war’s impacts risk pushing an additional 7 to 10 million people in the region into food insecurity.
In the face of the crisis, the World Bank is deploying short- and long-term responses to boost food and nutrition security, reduce risks, and strengthen food systems.
These actions form part of the institution’s global response to the ongoing food security crisis, with up to $30 billion in existing and new projects in areas spanning agriculture, nutrition, social protection, water, and irrigation. This financing will include efforts to encourage food and fertilizer production, enhance food systems, facilitate greater trade, and support vulnerable households and producers.
Soaring prices
The shockwaves of the conflict are expected to have complex, long-lasting impacts for the world. Global prices are forecast to remain at historically high levels through the end of 2024, and the war is altering patterns of trade and production in ways that will aggravate food insecurity and inflation. These jolts come after two years of COVID-19 pandemic disruption, creating a blow to an already fragile global food system grappling with climate extremes.
« Today, with soaring inflation, unfortunately many people in Africa are struggling to have access to basics such as food products, » says Ousmane Diagana, World Bank Vice President for Western and Central Africa.
Markets in the Sahel and across West and Central Africa are experiencing stark price rises of oil, rice, wheat and other commodities on the international market, and poorer households spend disproportionately more on food than those better off. The price of wheat, a food staple for many households, stood 60% higher at the start of June 2022 compared to January 2021, according to World Bank data.
The price of fertilisers too, essential for productive agriculture, has surged since the war and now stands almost three times higher than a year ago. The knock-on effect is expected to reduce food production over the coming years as soaring prices force many farmers to use less fertiliser.
Tackling root causes
The World Bank is mobilising support for emergency responses in the Sahel and West Africa to help countries at risk of food insecurity respond faster. It is also working with its humanitarian partners to monitor regional food insecurity and draw up Food Security Preparedness Plans.
The challenge of boosting the region’s food and nutrition security is also demanding long-term responses. And, as many root causes—and consequences—of food insecurity defy national borders, regional approaches are being adopted to build food systems resilience across Western and Central African countries.
The $716 million Food System Resilience Program (FSRP) is one such approach. It aims to benefit more than four million people in West Africa by increasing agricultural productivity through climate-smart agriculture, promoting intraregional value chains, and building regional capacity to manage agricultural risks.
The Great Green Wall
As food systems in the Sahel and West Africa face exceptional stress, there is also a growing demand for more climate-smart investments to support countries where communities face the compounded effects of climate change, conflict, and unprecedented environmental degradation.
The African-led Great Green Wall is a major regional initiative that promises such climate-smart solutions to transform both the region’s economies and ecosystems. By 2030, it seeks to restore some 100 million hectares of degraded land and generate 10 million jobs in rural areas, supporting people’s ability to respond and adapt to climate risks. The World Bank has committed to invest $5.6 billion between 2020 and 2025 in 11 countries taking part. Over 60 projects are focused on transforming livelihoods in the Great Green Wall through landscape restoration, improved food systems, and access to climate-resilient infrastructure.
Tangible results
“Before, I used chemical fertiliser every year and I could go through 20 or 30 bags of it,” says farmer Nama Boureima in Sapouy, Burkina Faso, one of hundreds benefiting from biodigesters installed in the country.
By adding a mix of cow manure and water to biodigesters, farmers can generate renewable biogas for cooking and organic fertiliser for their fields. This reduces CO2 emissions by capturing methane emitted by the manure, while lowering pressure on forest resources previously used for household fuel.
“Now I don't worry anymore about the fertiliser problem,” Boureima says.
His farm illustrates some of the sweeping changes in progress under the Great Green Wall. Some 270,000 hectares of land have been brought under sustainable management in Burkina Faso; more than 2,500 micro-projects have been financed; 1.5 million people have seen their monetary benefits from forest products increase; and 10 million tons of CO2 have been reduced or avoided.
About 12.5 million people benefited from the US$900 million Nigeria Erosion and Watershed Project (NEWMAP) that reinforced the country’s ability to fight erosion, natural hazards and disasters, while creating 20,000 direct and 32,000 indirect jobs through Sovereign Green Bonds — a first for Africa.
In Niger, additional yields of as much as 58% have been achieved by agro-sylvo-pastoral communities thanks to training on climate-smart strategies.
Green future
As global food security challenges mount, tapping the potential of these ambitious climate-smart investments is seen as essential for making the region’s economy more resilient, achieving inclusive growth, and combating food insecurity.
“When these elements are put together, not only does it transform the economy, but jobs are created too. That allows young Africans to stay in Africa and make a living from their work by being in Africa,” says the World Bank’s Diagana.
Learn more about World bank's projects and operations at www.worldbank.org/en/region/afr/western-and-central-africa
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Madhya Pradesh: the Heart of beautiful India
Presented by
Issued on: 31/01/2023 - 15:00
The green paths
From 20 to 22 September 2022, the IFTM trade show in Paris, connected thousands of tourism professionals across the world. Sheo Shekhar Shukla, director of Madhya Pradesh’s tourism board, talked about the significance of sustainable tourism
Madhya Pradesh is often referred to as the Heart of India. Located right in the middle of the country, the Indian region shows everything India has to offer through its abundant diversity. The IFTM trade show, which took place in Paris at the end of September, presented the perfect opportunity for travel enthusiasts to discover the region.
Sheo Shekhar Shukla, Managing Director of Madhya Pradesh’s tourism board, sat down to explain his approach to sustainable tourism.
“Post-covid the whole world has known a shift in their approach when it comes to tourism. And all those discerning travelers want to have different kinds of experiences: something offbeat, something new, something which has not been explored before.”
Through its UNESCO World Heritage Sites, Shukla wants to showcase the deep history Madhya Pradesh has to offer.
“UNESCO is very actively supporting us and three of our sites are already World Heritage Sites. Sanchi is a very famous buddhist spiritual destination, Bhimbetka is a place where prehistoric rock shelters are still preserved, and Khajuraho is home to thousand year old temples with magnificent architecture.”
All in all, Shukla believes that there’s only one way forward for the industry: “Travelers must take sustainable tourism as a paradigm in order to take tourism to the next level.”
In partnership with Madhya Pradesh’s tourism board.
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Exploring Malaysia’s natural and cultural diversity
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The Jewels of Uzbekistan exhibited at the Institut du monde arabe
Известия (RUS)
«Зенит» сыграл вничью с «Фенербахче» в благотворительном матче
Российский «Зенит» сыграл вничью с турецким «Фенербахче» в благотворительном матче, прошедшем 23 марта.
Игра проводилась на стадионе «Шюкрю Сараджоглу» в Стамбуле и завершилась со счетом 2:2.
В составе «Зенита» два мяча забили Малком с пенальти (21-я минута) и Клаудиньо (42). У хозяев поля отличились Мерт Яндаш (7) и Бора Айдынлык (68). В составе «Фенербахче» пенальти не реализовал Жоао Педро.
Вырученные от проведения матча средства будут направлены на помощь пострадавшим от февральских землетрясений в Турции.
Во время игры между фанатами «Зенита» и «Фенербахче» произошла потасовка. Гости стали скандировать «Россия», что вызвало агрессивную реакцию домашних болельщиков.
Пресс-служба «Зенита» заявила, что наиболее активных болельщиков команды несогласованно провели через одну из домашних трибун «Фенербахче». Именно этот момент стал предпосылкой к конфликту между двумя группами фанатов.
Valeurs Actuelles
[Entretien] Robert Redeker : « L’abolition de l’âme précède et conditionne l’abolition de l’homme »
Valeurs Actuelles. Le souci de l’âme s’est éclipsé, aussi bien des livres des philosophes […] que de la société. Objet de tous les soins les siècles précédents, l’âme est désormais absente, effacée, refoulée, comme une rupture de transmission révélant une époque inédite, déplore Robert Redeker. Le philosophe et écrivain nous entraîne, avec la beauté de sa plume, à la rencontre de l’âme, porte ouverte sur la vie intérieure. Il nous montre comment, de Descartes à Derrida, de la spectacularisation de la vie privée à la déspiritualisation de la mémoire, on est parvenu, petit à petit, à la priver de son écosystème et, ainsi, à la faire disparaître. Une réflexion originale et nécessaire.
Un trou nouveau dans notre culture est, selon vous, apparu : celui laissé par la disparition de l’âme. Que s’est-il passé ?
Robert Redeker. Mon livre part d’un étonnement devant une disparition dont personne ne semble s’être aperçu. Le mot “âme”, en son sens fort, s’est effacé aussi bien du langage courant que de celui de la philosophie. Il ne subsiste plus que sous la forme d’un mot vidangé de sa substance, ne désignant qu’un vague état d’esprit. “Âme” demeura très longtemps l’un des mots les plus importants et fréquents de la civilisation et de la culture. Le prononcer engageait. Le prononcer relevait du sérieux le plus profond. L’âme réclamait les soins les plus importants. Elle était prioritaire. Le corps passait après. Peu y prêtent attention : “SOS” [“ Save Our Souls”] se traduit par “sauvez nos âmes” ! Fait culturel, son effacement prend une signification historique : il dit tout sur notre époque, notre société, l’homme contemporain.
Le philosophe Rémi Brague a écrit un livre remarquable titré les Ancres dans le ciel. Je reprends son vocabulaire, pour voir dans l’âme l’architecture de ces ancres. L’époque contemporaine décroche ces ancres, auxquelles l’humanité était suspendue, arrache l’homme de ses véritables racines, qui poussent dans le ciel. Elle force le ciel à lui tomber sur la tête puis à se briser en mille morceaux sur le sol. Ce que les Gaulois craignaient, que le ciel leur tombe sur la tête, a été provoqué volontairement par les Modernes.
C’est avec Descartes que commence, inconsciemment, la condamnation de l’âme. Comment ?
Le nom de Descartes, partiellement contre la lettre de ses textes, est synonyme d’un recommencement du monde, dont l’homme, et non plus Dieu, serait l’auteur. Avec lui, l’âme reçoit un nouveau destin dont l’abolition sera l’accomplissement. Les mots restent les mêmes, “âme” et “homme”, masquant la transformation que la modernité naissante, dont Descartes exprime dans toute sa pureté le programme, fait subir aux choses qu’ils désignent. Descartes promeut l’âme (la « principale partie » de l’homme, dit-il), tout en la déspiritualisant. Le “je” est une âme, mais cette âme se limite à l’action de penser. Je pense, donc je suis une âme – tel est le sens complet de son fameux « Je pense, donc je suis ». Voici que les qualités “mystiques” de l’âme, celles que Pascal met en exergue, sont supprimées ! Voyons dans la démarche de Descartes une totale intellectualisation de l’âme. Elle aboutit à l’identité entre le “je”, l’âme, et la pensée. Avec Descartes, l’identité entre “je”, âme, pensée, et raison est acquise. Cette extraordinaire promotion de l’âme, masquant son effeuillage, signe le commencement de son déclin.
Après Descartes apparaissent tour à tour sur la scène du monde les substituts de l’âme – le cogito , le sujet, la conscience, l’inconscient, le cerveau, le gène -, qui seront ses rivaux autant que ses fossoyeurs.
Pourquoi parlez-vous d’abolition et non de disparition ou de destruction ?
L’abolition du mot n’est pas la destruction de la réalité afférente. Vous pouvez effacer du dictionnaire le mot “soleil”, sans parvenir pour autant à empêcher cet astre d’exister. Vous pouvez abolir la peine de mort, vous ne pouvez en supprimer la possibilité. L’âme est une réalité de type spirituel ; on peut abolir son idée, l’expulser du lexique, mépriser le souci qu’elle exige de nous, on ne peut détruire sa réalité. C’est pourquoi le moteur de cette abolition fonctionne selon deux régimes, la censure et le refoulement.
Il est vrai qu’“âme” est un mot particulier. Le prononcer – à l’instar du mot “Dieu”, du mot “Jésus”, du doublet “Vierge Marie” – est l’appeler. Quand je dis “âme”, je lui dis que je suis préparé à l’accueillir et, consciemment ou non, je l’appelle.
Qu’est-ce que l’âme ? N’est-ce pas une illusion ? Une définition propre à un croyant ?
Nos contemporains peinent à comprendre ce que Descartes, nonobstant sa réduction de l’âme aux fonctions intellectuelles, exprime : je suis plus certain d’avoir une âme, ou d’être une âme, que d’avoir un corps. Personne ne le peut nier : le corps est plus illusoire que l’âme. Sans doute nos contemporains sont-ils pris à la glu de l’illusion du corps plus qu’aucune autre civilisation. Sans doute croient-ils au corps comme leurs ancêtres croyaient en l’âme. Avec la même ardeur dans la foi. Ou plutôt avec plus d’ardeur, car leur progressisme et leur scientisme les ont persuadés qu’ils vivent en des temps postérieurs à toutes les illusions. Avec plus d’ardeur aussi parce que la certitude arrogante les possède d’être moins naïfs et plus intelligents que leurs ancêtres. L’infatigable popularité de la liturgie du sport atteste cette foi. L’importance prise par les politiques sanitaires, la mutation de la politique en biopolitique la confirment. J’appelle illusion la croyance en l’existence objective et autonome du corps humain. Et aussi la croyance qu’il épuise la vérité de l’être humain.
La peur et la haine de l’âme sont les affections qui actionnent son refoulement.
L’âme est une présence dont l’évidence se découvre lorsque nous approfondissons notre vie intérieure. Cette découverte fait de l’âme un événement. Poursuivie avec obstination, l’introspection bute toujours sur une réalité aussi indéconstructible qu’indestructible. Cette réalité, c’est l’âme. Saint Augustin exemplifie pour tous les hommes et à jamais ce parcours d’expérience intérieure. Ce n’est ni une réalité de type matériel ni une réalité de type intellectuel, comme l’Idée chez Platon – bien qu’elle appartienne, de la même façon que cette Idée, au monde invisible -, mais une réalité qui dépasse l’opposition du matériel et de l’intellectuel, une réalité spirituelle. Dans la vie pratique, l’âme est cette forteresse qu’aucune violence, pas même la torture, n’arrive à faire tomber – parce qu’elle est taillée dans une autre étoffe que le corps. Le paradigme de cette indestructibilité se rencontre chez Soljenitsyne. Vous pouvez tout contre moi, vous pouvez me réduire en esclavage, me torturer, vous pouvez me concasser, mais vous ne pouvez détruire mon âme. Laquelle se nomme liberté. Laquelle est, philosophiquement, le siège de la liberté.
Ne peut-on considérer alors que l’âme est notre moi ?
Il importe de ne pas les confondre. Mon âme, ce n’est pas moi. Je la puis découvrir dès que je parviens à neutraliser le moi, à paralyser ses prétentions, à dégonfler son enflure. Tout le monde moderne – et, désormais l’école elle-même – est une entreprise de flatterie du moi. Flatter le client, flatter le citoyen, flatter l’élève – flatter le moi partout où il se trouve. Cette universelle dictature de la flatterie, qui abaisse aussi bien les flatteurs que les flattés, trouve ses racines dans la substitution du moi à l’âme. Le remplacement de l’âme par le moi engendre un corollaire : l’épanouissement remplace le salut. D’où : le développement personnel supplante la vie spirituelle. L’âme est exigeante pour elle-même, le moi l’est pour les autres.
« Le moi refoule l’âme », pourquoi ?
« Dans l’enfer, il n’y a pas d’autre pronom que “moi” », écrivit Donoso Cortés. Maurice Clavel estimait, contre le cliché communément colporté par les demi-habiles, que le refoulé originel de l’Occident n’était pas la sexualité mais Dieu. Notre pays pratique constamment un violent travail de refoulement de Dieu. Il semble même que ce soit son occupation politique principale. Le refoulement du catholicisme, qui prend désormais un tour névrotique de plus en plus prononcé, caractérise la vie publique française, au sens très large de ce syntagme, puisque au-delà de la politique, le monde de la culture tout entier donne dans cette frénésie maladive. Une dynamique analogue se produit chez les individus.
Descartes a donné au moi sa forme moderne. Ce moi ne cesse, depuis le XVIIe siècle, de s’hypertrophier. Toute autre instance lui fait ombrage. Comme le « moi haïssable » fustigé (et non flatté !) par Pascal, il se veut centre de tout. L’âme demande au sujet humain le contraire de ce que le moi exige : de la sévérité avec soi-même, du renoncement, de l’ascèse, de l’humilité. Quelles passions exigent le refoulement collectif de Dieu et individuel de l’âme ? Exactement le contraire des exigences de l’âme. L’orgueil et la vanité, ces manifestations en l’homme du désir d’être l’alpha et l’oméga de sa propre existence. De ne dépendre de rien d’autre que de lui-même. De ne devoir rien à personne : ni au passé, ni aux ancêtres, ni à la société, ni à la nation, ni aux morts, ni à Dieu. Ce moi moderne duplique l’Adam du moment de la faute. Les fantasmes de l’autocréation, que l’on rencontre en toutes lettres chez Marx, et de l’autosuffisance le hantent. L’âme et Dieu renvoient ces prétentions à l’inconsistance ; d’où la peur devant les réalités exprimées dont ces idées portent témoignage, d’où aussi la haine. La peur et la haine de l’âme sont les affections qui actionnent son refoulement.
Vous dites que le nouvel antiessentialisme vise à détruire le monde occidental, pourquoi ?
Un projet traverse la philosophie de la seconde moitié du XXe siècle : pour parvenir à éliminer définitivement l’âme de la culture et de la civilisation, il faut assécher son biotope. L’empêcher de respirer. Les notions d’essence et de vérité constituent ce biotope. L’essence fonde depuis les anciens Grecs le “logocentrisme” (selon le néologisme de Derrida) qui caractérise le mode d’être occidental.
La philosophie n’est plus recherche de la vérité mais création de concepts.
L’antiessentialisme est le dogme sur lequel repose la philosophie postérieure à la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’un simple préjugé, dont il n’existe aucune démonstration sérieuse, frauduleusement présenté comme un résultat indiscutable. Pour Lyotard, l’une des grandes figures de la French Theory, le discours de l’essence et du vrai est toujours à combattre, parce qu’il est celui du Maître. La volonté d’en finir avec l’Occident – par la subversion, la révolution ou bien sa dissolution dans le grand bain des cultures du monde – anime, depuis sa coulisse psychopolitique, l’antiessentialisme.
Vous relevez un « discrédit de la vérité » parmi les philosophes modernes. Qu’est-ce que c’est ?
Gilles Deleuze professait que le pertinent en philosophie est moins la vérité que l’intéressant. Le déclassement de la notion de vérité remonte à Nietzsche, n’ayant fait que s’étendre depuis. La philosophie n’est plus recherche de la vérité mais création de concepts, autrement dit un art redevable d’un jugement esthétique. Cette trahison de la philosophie, changée en art de créer des concepts, porte sur elle un regard esthétique déclassant la quête de vérité. L’indifférentisme et le relativisme généralisé suivent. Parti de la philosophie, ce discrédit affecte la société entière, rendant impossible la transmission scolaire, affaiblissant à l’extrême l’adhésion aux institutions, mettant tous les discours sur le même plan, aussi bien celui d’un Prix Nobel que les délires d’un platiste, sapant toute forme d’autorité, créant les conditions socioculturelles d’acceptation du “wokisme”.
« Le transhumanisme paraphe l’achèvement du processus d’abolition de l’âme. » Pourquoi ?
L’émergence du transhumain – mutation technologique de l’homme, prenant le relais des changements naturels “darwiniens” – signifie d’abord que l’on décrète l’évolution naturelle de l’homme terminée, ouvrant l’ère de son évolution technologique. L’homme alors n’est plus le produit de la nature (Darwin) ni la création de Dieu (les monothéismes), mais le produit de lui-même, par le truchement de sa technologie. Le transhumanisme est l’utopie d’un homme qui ne serait ni naturel ni surnaturel mais artificiel. Plat et positif, tout de surface, cet homme ignorera la vie intérieure et la négativité (la détresse spirituelle, la tentation du mal, la souffrance), ne connaîtra jamais la détresse. Qu’est-ce que le transhumain, sinon l’homme “algorithmisé” ?
La vie intérieure, la prière, la poésie, la gratitude devant le don de la vie reconstituent la disposition aux retrouvailles avec notre âme.
On ne peut fabriquer le transhumain, qui est l’abolition de l’homme, qu’après avoir aboli ce qui distingue l’homme des bêtes, l’âme. L’abolition de l’âme précède et conditionne l’abolition de l’homme.
« Avec la mémoire, c’est son âme que l’homme abandonne. » Pourquoi ? Qu’est-il arrivé à notre mémoire ?
Rien dans notre société ne subit autant de calomnies que la mémoire. Ce n’est pas un hasard. Cette attaque se propose certes de disjoindre les hommes des structures collectives (nation, classe, civilisation) dans lesquelles ils sont incrustés. Son résultat est l’atomisation temporelle des hommes, compagne de leur atomisation sociale. Mais elle se propose surtout la déspiritualisation. Saint Augustin s’adresse à Dieu : « Vous demeurez dans ma mémoire. » La mémoire est donc l’habitation de Dieu en l’homme. La mémoire est ainsi le Ciel intérieur de l’homme. La guerre contre la mémoire recouvre ce Ciel du manteau obscur de l’oubli. L’homme contemporain est l’homme appauvri de son Ciel intérieur.
Quels chemins pour retrouver notre âme ?
Mon livre n’est pas pessimiste. Aucun désespoir ne suinte de ses pages. Si l’homme moderne a perdu les chemins d’accès à son âme, il demeure en sa puissance de les rouvrir. Comment ? En osant – c’est bien le verbe à employer, dans le contexte actuel – la vie intérieure, la prière, la poésie, la gratitude devant le don de la vie et la beauté de la nature. Le silence accompagne ces pratiques. Elles reconstituent la disposition aux retrouvailles avec notre âme.
L’Abolition de l’âme, de Robert Redeker, Les Éditions du Cerf, 352 pages, 24 €.
France24 - World
Japanese Cooperation Ready to Ignite Africa’s Recovery
Presented by
Issued on: 29/06/2022 - 19:54
JICA
The fading of the Covid-19 emergency heralds a new dawn for free trade and economic integration in Africa. The key to success, says the Japan International Cooperation Agency (JICA), is that Africans chart their own path forward in partnership with the international community.
"Regional integration is key to the continent’s future resilience”, said Toshiyuki Nakamura, Senior Vice-President of JICA during a high-level symposium in Johannesburg on 21 June. Panellists from JICA, the African Union Development Agency (AUDA-NEPAD), the United Nations Development Programme (UNDP) and the African Development Bank (AfDB) debated how to reignite economic integration on the continent following the pandemic, which disrupted the developmental ambitions of African nations.
The event formed part of the lead-up to the 8th Tokyo International Conference on African Development (TICAD8) on 27 and 28 August. Established in 1993, TICAD is Japan’s flagship initiative to support Africa’s growth. Held in partnership with the African Union Commission, the United Nations, the UNDP and the World Bank, this open forum brings together African countries, international organizations, private companies and civil society for Africa’s development.
Japanese-led cooperation, outlined by JICA at the symposium, aspires to accelerate Africa’s recovery with infrastructure development and policy reforms to achieve the goals defined in Agenda 2063 of the African Union. In his keynote speech, H. E. Norio Maruyama, Ambassador of Japan to South Africa, emphasized the two pillars of Japanese investment in Africa: “Ownership and partnership.”
For Nakamura, the shift from aid to ownership and partnership has allowed the continent to become attractive for the markets, inviting private and public capital.
Africa - Budding Heavyweight of Free Trade
The symposium looked ahead to the implementation of the landmark African Continental Free Trade Area (AfCFTA), which entered into force in May 2019 and is expected to reshape international trade. The agreement covers nearly all African Union (AU) countries, connects 1.3 billion people, and has the potential to lift 30 million people out of extreme poverty, according to the World Bank.
“In the post-crisis world, Africa must have its place at the table”, said George Kararach, Lead Economist at the AfDB. Ayodele Odusola, Resident Representative of UNDP South Africa and Director of the UNDP’s Finance Sector Hub for Africa, concurred, saying it was time for Africa to rethink trade. “African countries do not consume what they produce, and they do not produce when it comes in. We need to really think this one around."
The AfCFTA will be the world’s largest free trade area in terms of number of countries. Its realization will include multi-million infrastructure projects and multilateral agreements.
Its success will depend on the resilience of institutions and policies, said Odusola. Nakamura echoed this point, noting that the road ahead would need to include “enhancing productivity and improving the business environment to invite investments.” The panel also emphasized the fundamental importance of investing in quality infrastructure, an area of active JICA support across the continent, under the flagship Program for Infrastructure Development in Africa (PIDA), and to strengthen start-ups and small businesses.
Streamlining Customs Procedures - A Key to African Prosperity
Central to facilitating trade are One Stop Border Posts (OSBPs), which reduce the time and cost of moving people and goods across borders by placing customs procedures under one roof. Nearly 120 such posts are in operation across Africa, with 14 receiving support from JICA.
At the symposium on June 21, AUDA-NEPAD launched the Third Edition of the OSBP Sourcebook. This operational guide for OSBPs jointly produced by JICA and AUDA-NEPAD has become an invaluable resource for the promotion of free trade in Africa.
Third Edition of the OSBP Sourcebook © JICA
“The third edition comes at a significant time for us”, said Dr. Towela Nyirenda Jere, Head of Economic Integration, AUDA-NEPAD, in announcing the Third Edition. “We have yet to take full advantage of the economies of scale that greater market integration can provide. Against this backdrop, OSBPs are central to enhancing interconnectivity and to deepening regional market integration.”
TICAD8 - An Integrated Approach to Resolving Africa’s Challenges
During TICAD8 in August, public and private stakeholders will address the unprecedented recession of Africa’s economy as a result of Covid-19 and global financial instability. A developing continent, Africa is particularly vulnerable to financial fluctuations in foreign markets, geopolitical and health crises.
TICAD has stressed the importance of African ownership in the development process since its inception and promoted concerted efforts to meet the objectives of Agenda 2063, the African Union’s blueprint “to achieve inclusive and sustainable socio-economic development”.
“When talking about economic integration we must also consider health, education, social networks and other factors. We need an integrated approach. This is the basic concept of TICAD”, explained Nakamura.
Through the years, JICA has contributed to the economy, society, peace and stability of the continent. Its offices in 31 African countries strive to diversify industries, create jobs and promote innovation and investments. Among its flagship achievements is the Corridor Development initiative, which has contributed to robust and inclusive economic growth in targeted regions in North, West and Southeast Africa by effectively combining infrastructural, institutional, industrial and social development under a long-term plan.
Across these activities, JICA’s approach has always centered on empowering African people to take charge of their own future. TICAD8 will provide possibilities not only to strengthen the international community’s partnership with Africa, but also Africa’s role and influence in the world.
“TICAD has really given us an opportunity”, said Odusola. “It is one of the few win-win partnerships on the continent.”
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Learn more about JICA’s projects and operations at www.jica.go.jp/TICAD/en/index.html
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.cls-2{fill:#fff;stroke:#fff;stroke-miterlimit:10;stroke-width:.2px} Известия (RUS)
Чемпион Top Dog дал прогноз на победу Дацика фирменным ударом справа
Российский боец Вячеслав Дацик сумеет победить американца Кевина Джонсона с помощью фирменного удара правой рукой. Об этом 23 марта «Известиям» рассказал чемпион Top Dog Наим Давудов.
«Я думаю, что Дацик выиграет нокаутом. Думаю, что своей фирменной правой рукой он пойдет вперед и выиграет бой досрочно. Я бы не сказал, что у него техничный соперник. Просто груда мышц, наверное, больше», — сказал он.
Давудов отметил, что Дацику присущ агрессивный стиль, в связи с чем ему не составит труда победить Джонсона.
Конфликт интереса: как растет внимание к поп-ММА в России и в мире
Объясняем, что такое эффект Дацика и в чем «фишка» пресс-конференций бойцов
Ранее, 21 марта, комментатор смешанных единоборств Александр Садоков заявил, что у Дацика будет больше шансов на победу в поединке с Джонсоном. Он отметил, что сильной стороной Дацика является его напористость и бурные эмоции, однако они могут навредить ему в поединке по правилам бокса.
19 марта чемпион Олимпийских игр в Афинах Александр Поветкин отметил, что будет болеть за Дацика и ожидает на ринге непростой интересный бой. По его мнению, россиянин, скорее всего, пойдет напролом, однако у его соперника хорошая школа бокса.
Сам Дацик также настроен на победу. 14 марта он предупредил, что устроит российскому бойцу «ужас в ринге». Он пообещал, что каждый раунд для Дацика будет ужасным и он заставит российского бойца проглотить «каждое негативное слово» в адрес легенды американского бокса Мухаммеда Али.
Вячеслав Дацик — российский профессиональный боец смешанного стиля, боксер, кикбоксер и тайбоксер. Он неоднократно побеждал на ринге «Бойцовского клуба РЕН ТВ».
Кевин Джонсон — американский боксер-профессионал, провел почти 60 боев. Его соперниками были Тайсон Фьюри, Виталий Кличко, Энди Руис, Энтони Джошуа и другие звезды мирового бокса.
31 марта телеканал РЕН ТВ покажет бой Дацика и Джонсона в рамках проекта «Бойцовский клуб РЕН ТВ. Суперсерия». Боксерский поединок между двумя тяжеловесами пройдет на арене «Динамо» в Москве.
Valeurs Actuelles
[Entretien] Olivier Babeau : « Occuper son loisir est un art très difficile »
Valeurs Actuelles. Le loisir est tout sauf un élément anecdotique de nos sociétés : il est à la fois leur plus grande faiblesse et la clé de leur progrès, avertit Olivier Babeau dans son nouvel ouvrage. Mais pour le professeur d’université, fondateur et président de l’Institut Sapiens (laboratoire d’idées dédié à la réflexion sur la place de l’être humain dans le monde technologique), ce temps libre représente actuellement une grande faiblesse alors que le divertissement, loisir passif et stérile, prend trop le pas sur les autres formes de loisir. Un peu dépassés par l’importance inédite du temps non travaillé qui nous était accordé, nous n’avons pas questionné son emploi et la façon dont il accentue les inégalités sociales. Alors que les nouvelles technologies renforcent cette emprise du divertissement sur nos temps de cerveau disponibles, cet ouvrage appelle à l’examen de conscience.
« On a volé notre temps » , avertissez-vous dès les premières pages de votre ouvrage. De quelle manière ?
Olivier Babeau. Je pars du constat que nous avons beaucoup de machines censées nous permettre d’économiser notre temps, tout est à portée de doigt. Par exemple, en deux clics nous pouvons commander un billet de train, là où auparavant il fallait se rendre au guichet et faire la queue.
Or, malgré cela, nous sommes nombreux à courir après le temps, à n’avoir jamais de moments pour faire ce que nous avons envie de faire : la pile de livres non lus s’élève sur la table de nuit, l’instrument de musique prend la poussière… Cela augmente notre culpabilité. Ce temps gagné sur le temps de travail grâce à son recul nous échappe comme du sable fin entre nos mains.
Dans mon ouvrage, je procède à une archéologie du temps libre. Je constate que nous terminons une époque commencée il y a dix mille ans, avec le néolithique, c’est-à-dire la sédentarisation. Celle-ci scellait la fin du nomadisme de groupes de chasseurs-cueilleurs qui avaient une logique économique très différente. Ces hommes du paléolithique travaillaient très peu : deux à quatre heures par jour. Ils menaient ainsi une vie de relative oisiveté qui ne correspond toutefois pas totalement au loisir actuel, où l’on s’extrait du collectif pour faire des choses seul, car la vie était collective. Puis, à partir du néolithique, on a fait une sorte de pacte faustien avec l’agriculture et l’élevage. On a cru acheter la tranquillité d’approvisionnement. Mais celle-ci a permis d’avoir beaucoup plus d’enfants, donc de bouches à nourrir. Et comme l’agriculture est très dépendante des aléas du climat, on n’est finalement jamais autant mort de faim qu’à partir de l’adoption de l’agriculture. Et on n’a jamais autant travaillé.
L’histoire de l’humanité depuis dix mille ans est celle d’une très lente reconquête de ce temps libre de l’âge d’or du paléolithique. Cela s’est accéléré au XIXe siècle, d’abord par une forme de retour en arrière avec l’industrie qui a fait exploser le nombre d’heures de travail, plus de 4 000 heures par an pour un ouvrier, puis avec le reflux tant attendu au XXe . On travaille de moins en moins : on faisait 1 950 heures par an dans les années cinquante contre 1 500-1 400 heures par an aujourd’hui dans une vie bien plus longue et avec une vie professionnelle plus courte. Comme l’a calculé François-Xavier Oliveau, en 1841 un homme travaillait 70 % de sa vie éveillée en moyenne. Aujourd’hui, pour une personne aux 35 heures et atteignant les 85 ans, cela représente seulement 12 % Très clairement, dans l’arbitrage travail/loisir, on choisit le loisir. C’est un phénomène nouveau : sous Sarkozy, un sondage montrait que 60 % des Français étaient prêts à travailler plus pour gagner plus. Cela s’est désormais inversé. Je ne déplore surtout pas le fait que le loisir a vaincu le travail, je m’interroge toutefois sur ce qu’est devenu ce temps en dehors du travail.
Comment expliquer cette inversion récente ?
Plusieurs interprétations sont possibles. Je retiens entre autres le vide téléologique dans lequel nous nous trouvons. Il y a une absence de but, de sens. Il n’y a plus de grands récits de la religion ou de la patrie fondant l’accord implicite selon lequel on échange du travail contre des bienfaits. Durant les Trente Glorieuses, on acceptait de travailler beaucoup en échange d’améliorations saisissantes du niveau de vie.
Nous sommes aussi dans un moment paradoxal : nous ne sommes plus excités par la consommation, on n’est plus prêt à travailler pour elle, mais on n’est pas prêt non plus à y renoncer. On la considère comme un dû. Les gens ne voient pas pourquoi ils devraient travailler pour jouir des fruits d’une prospérité à laquelle ils ont toujours été habitués… Le loisir est devenu en quelque sorte une nouvelle religion. Un remplacement des fins dernières. Le sens de la vie ne se trouve plus dans l’espoir d’une vie après la mort ou dans une cause collective pour laquelle donner sa vie, mais dans l’exigence de “se faire plaisir”, dans cette espèce d’hédonisme individualiste qui passe par le temps de loisir. Il est devenu l’or de notre existence, mais aussi d’une partie de l’économie qui fonctionne pour la production de divertissements.
Comment décrire le loisir ?
Il y a trois types de loisir : le loisir aristocratique, qui est le loisir pour les autres, celui qui se caractérise par l’agrégation sociale, le fait de s’inscrire dans un réseau. C’est le temps familial, amical ou social. Il y a ensuite le loisir pour soi, la skholè ou loisir studieux, tel le moine ou le philosophe qui se concentre sur son amélioration personnelle. Cela concerne donc tous les loisirs actifs. Le sport en fait partie. Ce sont les activités qui enrichissent d’une manière ou d’une autre. Enfin, il y a le temps pour rien, le temps hors de soi, de fuite de soi-même, le divertissement pascalien. Il n’est pas radicalement mauvais, la question est l’équilibre des trois. Or le divertissement a phagocyté une partie de notre temps libre…
« Le triomphe du temps libre va de pair avec une forme de désespérance existentielle », c’est un peu fort…
Le temps libre seul ne donne pas de sens à l’existence. Le problème philosophique du sens de la vie se pose peut-être encore plus quand on a beaucoup de temps à soi que quand on en a très peu.
Le sociologue Georges Friedmann parlait du « travail en miettes » : la mécanisation et la parcellisation des tâches déshumanisaient le travail. À ce travail dépourvu de sens répond un loisir qui en est lui aussi privé. La succession des sollicitations en tout genre, notamment via les réseaux sociaux, produit aussi un loisir en miettes. C’est tout le message de mon livre : on ne questionne pas assez cet océan de loisirs qui nous est donné. C’est d’autant plus dommageable que les inégalités se produisent et se transmettent dans ces temps de loisir.
Vous expliquez, en effet, que l’usage de son temps libre devient « le principal levier de la lutte des places », pourquoi ?
Durant l’Ancien Régime, les inégalités étaient établies par la naissance. Au XIXe s’ajoutent les effets de la transmission des moyens de production et du capital. Au XXIe siècle, les capacités cognitives sont devenues déterminantes dans la réussite. Notre économie est de plus en plus exigeante sur les niveaux de formation. Le niveau requis monte, et les conditions de la reproduction sociale se durcissent. Le XXe siècle était le siècle de l’ingénieur, le XXIe est celui d’une nouvelle forme d’honnête homme, très polyvalent, capable de mêler les savoirs. Or les élites ont toujours été attentives aux leviers de reproduction sociale. Elles consacrent une énergie immense à réunir les conditions favorisant la réussite de leur progéniture. Le bon usage des loisirs en fait partie. Ce n’est pas qu’une question d’argent : ceux qui réussissent le plus sont les enfants d’enseignants ! On peut penser que ces parents sont par profession attentifs à transmettre une forme de discipline du temps pour soi. Cette éthique de l’usage actif du temps libre est plus facilement cultivée dans certains milieux sociaux que dans d’autres.
Le loisir est quelque chose de très sérieux. L’erreur est de le considérer comme évident, facile.
Occuper son loisir est un art très difficile. Il ne faut pas oublier que les membres de l’aristocratie avaient une conception très contrainte de la façon de vivre leur oisiveté. Ils avaient peu de temps réellement libre, car il était entièrement consacré à cultiver leur appartenance sociale. Le temps libre pour soi demande aussi une discipline de soi, qu’avaient les moines et les philosophes, nécessitant une mise à distance du plaisir immédiat. Résister à soi-même est ardu, c’est tout un art qui est traditionnellement transmis dans certaines classes sociales. On y apprend à procrastiner le plaisir : par exemple, souffrir quelques années avant de savourer le plaisir de bien jouer du violon. On a alors accès à une qualité supérieure de plaisir parce qu’il a été épargné, capitalisé.
Quelle est la différence entre culture et divertissement ?
Je fais très attention à ne pas faire de jugement de valeur, à ne pas opposer les anciens et les modernes, la musique classique et le rap. Il y a de la production culturelle de valeur à toutes les époques. Seulement peut-on dire qu’il est plus difficile de bien discerner, sur le moment, ce qui survivra à l’épreuve du temps. Ce qu’on appelle culture est ce qui s’oppose au divertissement qui, lui, ne laisse pas de trace. Il se consume, se consomme dans l’instant. C’était l’idée de Hannah Arendt : « Seul ce qui dure à travers les siècles peut finalement revendiquer d’être un objet culturel. »
Le problème est que notre obsession égalitariste nous conduit à une relativité délétère, interdisant de distinguer ce qui appartient proprement à la culture et ce qui ne lui appartient pas.
Si tout est culture, alors la culture n’est rien.
Quel effet ont les écrans ?
Ils ont accéléré les choses. Le coût marginal d’accès au savoir, à tous les contenus du monde, est tombé à zéro, mais le savoir n’est pas pour autant mieux répandu en pratique. Les écrans ont aussi contribué à répandre des rumeurs ou des théories du complot. Un sondage récent a montré qu’un jeune sur six pense que la Terre est plate. Depuis que tout est disponible, la vérité ne s’est pas répandue car se sont aussi déversés toutes les erreurs et tous les mensonges. Le modèle économique des plates-formes est fondé sur la maximisation du temps passé. La fascination exercée par la succession stroboscopique des images est intentionnellement produite.
Justement, la société industrielle est devenue une société de la « captation de l’attention ». Quelles en sont les conséquences ?
Le nouvel or de la société, à travers le loisir, est notre temps de cerveau disponible. Notre attention est la matière première des plates-formes. On a ainsi développé toutes les techniques de captation de l’attention en utilisant les connaissances les plus récentes dont on dispose sur le fonctionnement de notre cerveau. C’est très efficace : on est tous devenus un peu accros aux écrans. On déroule ainsi plus de 200 mètres de réseaux sociaux par jour en moyenne…
Finalement, faut-il rejeter la modernité, la technologie, et revenir aux humanités ?
Il est possible de se débrancher plus souvent, de moins utiliser son smartphone, en se créant des limites de temps d’activité par jour sur les applications. Mais pour certains métiers, c’est professionnellement compliqué, tous ne peuvent pas se débrancher. D’ailleurs, il ne s’agit pas de rejeter la modernité mais d’en tirer parti au mieux. Ce qui implique de connaître son passé. L’essentiel est moins de se débrancher que d’acquérir une discipline de soi afin de maîtriser les technologies. Ces dernières ont précisément besoin des humanités, c’est-à-dire, dans l’esprit de Cicéron qui avait proposé le mot, de ces savoirs qui nous rendent proprement humains.
Quelle juste place donner aux loisirs ?
Le loisir est quelque chose de très sérieux. L’erreur est de le considérer comme évident, facile. C’est un défi redoutable que de bien occuper son temps libre. Les Américains disent “work hard, play hard” . Il faut relever ce défi sérieusement pour en tirer le meilleur. Nous avons une qualité de vie extraordinaire et il faut en être conscient. Mais l’épanouissement personnel est peu corrélé à la quantité de “j’aime” recueillis sur les réseaux sociaux et de vidéos regardées. Dans un monde où mille séductions technologiques nous entraînent loin de nous-mêmes, il nous faut plus que jamais cultiver l’art difficile de la relation aux autres et à soi.
La Tyrannie du divertissement, d’Olivier Babeau, Buchet Chastel, 288 pages, 21, 50 €.
Valeurs Actuelles
Eugénisme, contraception, révolution sexuelle : les trois victoires du transhumanisme
Avec le vote, ce mardi 15 à l’Assemblée, du projet de loi bioéthique, le progressisme remporte une victoire décisive, et peut-être finale, dans le combat qu’il mène depuis deux siècles contre l’anthropologie chrétienne.
Au-delà de sa mesure phare – la « PMA pour toutes » –, le projet de loi relative à la bioéthique introduit une série de ruptures plus fondamentales encore que celle-ci : il sépare totalement la procréation de la sexualité par l’introduction de la PMA non-thérapeutique ; il rend indépendant de l’âge la faculté de procréer par la légalisation de l’autoconservation des gamètes ; il encourage l’eugénisme par l’extension du diagnostic prénatal et préimplantatoire ; il libéralise l’exploitation et la modification génétique des embryons humains ; il favorise l’avortement par la suppression du délai de réflexion et de l’autorisation parentale pour les mineurs ; il supprime la frontière entre l’homme et l’animal par l’autorisation de la greffe de cellules humaines sur des embryons animaux ; il substitue la volonté à la biologie comme fondement de la filiation.
C’est comme si la digue bioéthique s’effondrait sous nos yeux, emportée par la perspective progressiste qui anime la majorité parlementaire.
La suppression brutale des protections et des interdits patiemment posés par les précédentes lois laisse sans voix. C’est comme si la digue bioéthique s’effondrait sous nos yeux, emportée par la perspective progressiste qui anime la majorité parlementaire. Aussi est-il nécessaire, pour comprendre la philosophie qui sous-tend ce projet de loi et en donne la cohérence, de revenir aux racines même de ce progressisme-scientiste, que l’on nomme aujourd’hui transhumanisme et dans le sillage duquel s’inscrit le député Jean-Louis Touraine, rapporteur de la loi, par ailleurs militant actif de la GPA et de l’euthanasie.
À cet égard, il importe de bien saisir que l’ensemble de ces mesures participent d’un vaste projet de transformation de l’homme qui a des racines profondes dans la pensée des Lumières, en particulier chez Condorcet qui croyait « qu’il n’a été marqué aucun terme au perfectionnement des facultés humaines » et que « la perfectibilité de l’homme est réellement indéfinie » (1795). Ce progressisme a trouvé, dans l’extrapolation de la théorie de Darwin, les bases scientifiques de sa vision philosophique du destin de l’humanité, et ce faisant une nouvelle morale. Selon cette vision, l’homme est un être spirituel (c’est-à-dire doté d’intelligence et de volonté) dont la conscience serait issue de la vie, et la vie de la matière. L’homme serait ainsi un mutant engagé dans un processus constant d’évolution – et d’élévation – par émancipation de la matière inerte puis de la vie animale, pour atteindre une forme de vie consciente, une vie « humaine ». Notre humanité ne serait ainsi pas figée en un état donné, naturel, mais progresserait à mesure que se poursuit le processus de domination de la matière, lequel culmine dans la domination de la volonté individuelle sur son propre corps. Le progrès, comme processus de spiritualisation, devient ainsi la condition et la mesure de notre humanité. Le corps, ce faisant, est dévalorisé, ramené à de la simple matière animale ; et la vie n’est plus qu’un matériau. Cela explique bien sûr l’eugénisme, mais aussi la valorisation contemporaine des diverses formes de sexualité non-fécondantes. Car ces formes de sexualité prouvent que, même dans cet aspect particulièrement animal de notre être, l’esprit individuel est capable d’échapper au donné naturel, de le transcender. Moins animales, ces sexualités seraient donc plus humaines.
L’eugénisme et la sexualité sont ainsi intimement liés. Ils le sont aussi en ce que la maîtrise de la sexualité est une condition et un outil de l’eugénisme. A travers la maîtrise de la sexualité, c’est celle de la procréation, et plus encore celle de la « vie » qui est recherchée. Car la maîtrise de la vie est une forme achevée de domination de notre intelligence, non seulement sur notre corps naturel, mais sur le processus global d’évolution de l’humanité. Seule la maîtrise biologique de la vie permettrait à l’homme d’œuvrer consciemment à la poursuite et à l’accélération du progrès de l’évolution de l’espèce humaine. C’est là le programme du transhumanisme ; il a été progressivement mis en œuvre à mesure que les technologies lui ne donnent les moyens.
Le corps, ce faisant, est dévalorisé, ramené à de la simple matière animale ; et la vie n’est plus qu’un matériau.
L’eugénisme et la sexualité sont ainsi intimement liés. Ils le sont aussi en ce que la maîtrise de la sexualité est une condition et un outil de l’eugénisme. A travers la maîtrise de la sexualité, c’est celle de la procréation, et plus encore celle de la « vie » qui est recherchée. Car la maîtrise de la vie est une forme achevée de domination de notre intelligence, non seulement sur notre corps naturel, mais sur le processus global d’évolution de l’humanité. Seule la maîtrise biologique de la vie permettrait à l’homme d’œuvrer consciemment à la poursuite et à l’accélération du progrès de l’évolution de l’espèce humaine. C’est là le programme du transhumanisme ; il a été progressivement mis en œuvre à mesure que les technologies lui ne donnent les moyens.
Dans une première étape, avant la découverte de l’ADN (1953), ce programme a d’abord porté sur l’espèce humaine et les races et eut pour nom eugénisme. Ses promoteurs les plus radicaux sont tous issus du milieu de la libre-pensée et de la franc-maçonnerie. En Angleterre, le philosophe Herbert Spencer ajoute à la loi générale de l’évolution celle de la « survie du plus apte » (1864). Il estime que la concurrence entre personnes, sociétés et races est le moyen par lequel la sélection naturelle s’opère au sein de l’espèce humaine en assurant l’élimination des plus faibles et le triomphe des plus aptes, et ce faisant, le progrès. Son œuvre est complétée par celle de Thomas Huxley – le grand père de Julian et de Aldous – qui développe toute une philosophie moniste autour de l’évolutionnisme. Il est accompagné dans cet effort par le biologiste allemand Ernst Haeckel, eugéniste radical, favorable au suicide et à l’euthanasie. Haeckel fut l’un des membres les plus éminents de la Fédération Internationale de la Libre Pensée, ainsi que de la Ligue pangermaniste et de la Société allemande d’hygiène raciale qui contribuèrent toutes deux significativement à la doctrine nazie.
En France, l’eugénisme radical a été introduit en 1862 par Clémence Royer, fondatrice de l’obédience maçonnique Droit humain. Elle fait précéder sa traduction de L’origine des espèces de Darwin par une diatribe progressiste dénonçant les « représentants déchus ou dégénérés de l’espèce ». Elle est suivie notamment par Paul Robin, proche de Bakounine et de Ferdinand Buisson, qui fonde en 1896 une Ligue pour la Régénération humaine dont l’objet est de promouvoir la contraception, l’avortement et la liberté sexuelle. Eugéniste, il souhaite ainsi œuvrer à l’émergence d’une « nouvelle race, scientifiquement tant améliorée » que disparaîtraient devant elle tous les « résidus d’une fausse civilisation ». Pour lui, le respect « de la chasteté, de la pureté, est le dernier lambeau le plus résistant à la destruction des doctrines métaphysiques qui ont toujours opprimé les humains ». Charles Richet, prix Nobel de médecine en 1913 et vice-président de la Société française d’eugénisme, préconise « l’élimination des races inférieures » et « des anormaux ». Les exemples pourraient être multipliés. Tous sont convaincus d’avoir découvert la vérité du progrès humain et détestent le christianisme, dont ils dénoncent (avec Nietzsche) le caractère antinaturel de la charité envers les faibles.
Les mouvements néomalthusiens et eugénistes ont rapidement compris que leur programme ne pourrait être mis efficacement en œuvre qu’à la condition de séparer la sexualité et la procréation, si possible (mais pas nécessairement) avec le consentement des personnes concernées. Margaret Sanger, la fondatrice du Planning familial, le dit très clairement en 1922 : « aucun espoir de progrès n’est possible tant que l’on n’atteint pas une nouvelle conception du sexe, qui ne soit pas simplement un acte procréatif, une nécessité biologique pour la perpétuation de la race, mais un mode d’expression psychique et spirituelle. » Le contrôle de la procréation a donc bien une double finalité. Elle vise d’une part à « prévenir la naissance de ceux qui transmettrait leur imbécillité à leur descendance » (finalité eugénique) ; mais elle est aussi, et même « d’abord un instrument de libération et de développement humain » (finalité spirituelle). Pour elle, « par le sexe, l’humanité peut atteindre la plus grande illumination spirituelle qui va transformer le monde, qui va illuminer l’unique chemin vers un paradis terrestre ».
Les mouvements néomalthusiens et eugénistes ont rapidement compris que leur programme ne pourrait être mis efficacement en œuvre qu’à la condition de séparer la sexualité et la procréation
Julian Huxley, frère d’Aldous et premier directeur de l’Unesco, milite également pour la diffusion de la contraception et de l’avortement comme moyens de limitation des naissances des êtres « inférieurs ». Mais il va plus loin, en recommandant d’agir non plus seulement sur la sexualité (en la stérilisant), mais aussi sur la procréation (en la sélectionnant). Pour lui, « toutes sortes de possibilités pourraient émerger » si la société adoptait le système recommandé par Hermann Müller consistant à « séparer les deux fonctions de la sexualité et de la reproduction » et d’utiliser pour la procréation les gamètes de « quelques mâles hautement doués ». Cette séparation améliorerait non seulement la race humaine, mais rendrait les relations sociales plus altruistes, car moins marquées par la concurrence sexuelle, à l’instar des sociétés de fourmis ou d’abeilles. Hermann Muller, prix Nobel en 1946, fut le premier à proposer la création d’une banque de sperme dans le but de collecter et de diffuser les semences d’hommes supérieurs. Il proposa à Staline en 1936 d’y contribuer et de l’employer pour régénérer la population de l’URSS.
Le lien explicite entre eugénisme et révolution sexuelle apparaît encore clairement dans la fondation en 1928 de « La Ligue mondiale pour la réforme sexuelle » qui milite à la fois pour la contraception, l’eugénisme, et l’acceptation « des personnes sexuellement anormales ». Margaret Sanger, les héritiers de Paul Robin, ou encore Julian Huxley figurent parmi ses membres et soutiens. Le même groupe de personnes s’engage peu après dans la fondation de mouvements œuvrant à la légalisation de l’euthanasie. La plupart sont issus des rangs des sociétés eugénistes ; ils sont mus par la même volonté de dominer la vie.
Le lien explicite entre eugénisme et révolution sexuelle apparaît encore clairement dans la fondation en 1928 de « La Ligue mondiale pour la réforme sexuelle » qui milite à la fois pour la contraception, l’eugénisme, et l’acceptation « des personnes sexuellement anormales ».
Au-delà de la séparation de la sexualité de la procréation (par la contraception), puis de celle de la procréation de la sexualité (la première fécondation in vitro de lapines est réalisée en 1934), un troisième degré de séparation est encore possible : celle de la gestation d’avec le corps. Elle a été conçue en 1923 par le généticien britannique J. B. S. Haldane qui envisage la gestation par utérus artificiel, et la nomme « ectogénèse ». Cette troisième étape n’est pas été réalisée à ce jour, mais elle est déjà préparée dans des laboratoires, et plus encore par la diffusion de sa forme « artisanale » qu’est la gestation par autrui.
Julian Huxley, J. B. S. Haldane et Hermann Muller se connaissaient bien pour avoir notamment cosigné en 1939 un « manifeste des généticiens » recommandant aux gouvernements d’adopter « une sorte d’encadrement conscient de la sélection » pour rendre possible une amélioration génétique des générations futures. Julian Huxley a donné un nom à cette vision prométhéenne de l’humanité, il l’a appelée « transhumanisme » et l’a déclarée « religion de l’avenir », à l’époque même où il présidait à la fondation de l’Union internationale humaniste et éthique. Aldous Huxley, le frère de Julian et le petit fils de Thomas, était donc bien placé pour comprendre cette vision, et l’exposer dans le Meilleur des mondes. Il n’a pas eu besoin d’inventer le contenu du livre, il lui a suffi d’écouter ses proches.
Ces grandes figures ont eu, depuis lors, des héritiers, que l’on retrouve en France principalement au sein de la tradition maçonnique. Ils ont notamment pour nom Pierre Simon, Henri Caillavet ou Jean-Louis Touraine et ne font, pour l’essentiel, que répéter et tenter d’appliquer un projet déjà ancien. Ils ont milité pour la légalisation de la contraception, de l’avortement, de l’euthanasie, de la GPA. Quant à l’eugénisme, il a gagné en efficacité en devenant libéral et sophistiqué ; mais sa forme primaire transparaît encore parfois, comme lorsque Henri Caillavet déclara en 2001 que « permettre à un enfant handicapé de venir au monde est une faute parentale et peut-être même le témoignage d’un égoïsme démesuré ». Pour Pierre Simon, comme pour Jean-Louis Touraine, le point de « basculement anthropologique » a été l’acceptation de la première séparation entre la sexualité et la procréation, c’est-à-dire de la contraception. « Tout le reste, dit ce dernier, n’est que conséquence ».
Известия (RUS)
В «Зените» отреагировали на инцидент с участием болельщиков на матче в Турции
Пресс-служба «Зенита» прокомментировала инцидент с болельщиками команды на благотворительном матче с турецким футбольным клубом «Фенербахче» в четверг, 23 марта, в Стамбуле.
В конце первого тайма произошла стычка с участием болельщиков двух команд.
По словам представителей ФК, наиболее активных болельщиков «Зенита» несогласованно провели через одну из домашних трибун «Фенербахче». Именно этот момент стал предпосылкой к конфликту между двумя группами фанатов.
«В данный момент клубы находятся в тесном контакте, чтобы встреча прошла без дальнейших происшествий, и сейчас наших болельщиков разместили на гостевой фанатской трибуне», — заявили в пресс-службе.
По информации «Спорт-Экспресса», агрессивное поведение турок вызвали российские болельщики, которые начали скандировать «Россия». Вскоре сцепившихся разняла полиция.
Шесть по шесть: футболисты «Зенита» и «Спартака» жестко наказаны за драку
Все удаленные игроки получили максимально возможную дисквалификацию
Игра завершилась со счетом 2:2. В составе «Зенита» голы оформили Малком и Клаудиньо. В «Фенербахче» мячи забили Мерт Яндаш и Бора Айдынлык.
Средства, вырученные с матча, пойдут на помощь пострадавшим в результате землетрясений в Турции, которые произошли 6 февраля в турецкой провинции Кахраманмараш вблизи сирийской границы. По последним данным, число погибших превысило 47 тыс. человек, ранены более 115 тыс.
Valeurs Actuelles
Covid, discutons de tout et surtout des chiffres !
Dans un essai corrosif, Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels, le statisticien Pierre Chaillot déconstruit point par point, chiffres et graphiques à l’appui, le récit officiel cataclysmique qui nous a été conté ces trois dernières années. Mortalité, tests, vaccins, saturation des hôpitaux, essais cliniques… tous les biais statistiques utilisés par les autorités pour jouer opportunément sur les peurs et nous soumettre à l’inacceptable y sont décortiqués.
Valeurs actuelles. Vos ex-collègues de l’Insee décrivent pour l’année 2020 une « mortalité exceptionnelle » (+ 9 %). Comment expliquer que vous n’arriviez pas du tout à cette conclusion alors que vous appartenez à ce même institut d’État ?
Pierre Chaillot. On ne compare jamais des choux et des carottes. Pour calculer un taux de mortalité, il faut prendre en considération plusieurs choses. D’abord, la population augmente et vieillit. En 2020, on bat le record du nombre de décès total. Inexorablement, ce nombre augmentera chaque année pendant au moins vingt ans, le temps que les baby-boomers décèdent. Ensuite, on ne compare jamais une année par rapport à la seule année précédente. Pourquoi ? Parce qu’en démographie, il y a un phénomène que l’on appelle l’effet moisson : certaines années sont marquées par un hiver rude ou une canicule provoquant une augmentation forte des décès. L’année suivante, le nombre de morts diminue. Tout simplement parce que les personnes fragiles et âgées ont déjà été fauchées, comme après la canicule de 2003. On repère des effets moissons environ tous les deux ou trois ans.
C’est la raison pour laquelle comparer la mortalité de 2020 avec seulement celle de 2019 n’a pas de sens. C’est tout simplement tricher. Et ce n’est d’ailleurs pas la méthodologie habituelle de l’Insee… Lorsque l’on fait son métier de statisticien correctement, que l’on standardise les données, on constate que la mortalité de 2020 est identique à celle de 2015, marquée par un hiver rude et son lot de pathologies saturant les hôpitaux.
Comment comprendre alors le décalage entre les images de services hospitaliers saturés, diffusées en boucle sur les chaînes d’information, et les chiffres déconcertants de l’ATIH révélant même une sous-utilisation des services hospitaliers en 2020 ?
Ces chiffres ont été une surprise pour moi ! J’étais persuadé qu’il y avait eu une saturation hospitalière extrêmement forte au moment du premier confinement. En réalité, ce que nous a appris l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH), c’est que l’activité Covid pendant cette période ne représentait que 2 % de l’activité… Pis, il manquait 50 % de patients dans les services par rapport à l’activité habituelle ! Cela s’explique en grande partie par les déprogrammations de soins et d’opérations.
En revanche, il serait faux de dire qu’aucun service n’aurait été saturé. Sitôt la pandémie déclarée, le gouvernement a déclenché le plan Orsan REB, habilitant le 20 février 2020 seulement 38 hôpitaux dits de première ligne sur les 1 500 existant en France, à recevoir des patients estampillés Covid ou à tout le moins en difficulté respiratoire. Fatalement, vous créez un effet entonnoir immédiat ! Il est assez facile d’y envoyer les télés pour faire croire à la saturation de tous les hôpitaux de France.
Vous reconnaissez malgré tout une surmortalité les premières semaines de la pandémie, le Covid aura quand même été une grande faucheuse !
Lorsque vous tombiez malade, les consignes du gouvernement étaient claires : restez chez vous, prenez du Doliprane et si votre état empire, appelez le 15 ! On a empêché les médecins de ville de soigner. Alors les gens sont arrivés dans un état lamentable à l’hôpital. Par ailleurs, dès mai 2020, Santé publique France tire la sonnette d’alarme : il manquait 6 000 patients victimes d’AVC ou de crise cardiaque sur la période du confinement par rapport aux données habituelles. Donc, soit on a affaire à un méchant virus qui guérit les AVC et les crises cardiaques, soit on leur a tant fichu la trouille que les personnes victimes d’accidents cardiaques ont eu peur de se rendre à l’hôpital et sont mortes chez eux…
Le rivotril ne doit pourtant surtout pas être inoculé en cas d’insuffisance respiratoire, sauf à vouloir accélérer la mort
Quant aux Ehpad, ce qui s’y est passé est absolument scandaleux. On a une surmortalité qui démarre pile au moment de la publication du décret du 23 mars 2020, qui sera rebaptisé décret Rivotril, privilégiant le palliatif. Les ventes de Rivotril augmentent même de 227 % en avril 2020. C’est à cette période que l’AP-HP met en place des groupes d’intervention rapide, permettant à des médecins d’injecter du Rivotril à toute personne âgée présentant de graves difficultés respiratoires, sur la base d’un simple coup de fil et sans prévenir les proches. Il suffit de lire la notice du Vidal pour savoir que ce produit ne doit surtout pas être inoculé en cas d’insuffisance respiratoire, sauf à vouloir accélérer la mort… Finalement toutes les décisions prises se résument en un mot : l’abandon.
Une dirigeante de Pfizer a reconnu qu’aucun des essais du laboratoire ne portait sur l’analyse de la transmission. Qu’en est-il des cas graves ? La vaccination empêche-t-elle réellement d’aller à l’hôpital ?
Quand on analyse les essais cliniques de Pfizer, de Moderna, comme les comptages du ministère de la Santé, aucun ne s’attelle à démontrer que le vaccin protégerait des formes graves. Ils cherchent seulement à prouver que le vaccin protégerait d’un test positif. Dans le cadre des essais, plusieurs indices montrent qu’on testait très peu les vaccinés et systématiquement les non-vaccinés. D’ailleurs, dans les deux essais il y a autant de morts de chaque côté, même plutôt plus du côté des vaccinés chez Pfizer.
la seule chose contre laquelle ce vaccin protège est de faire un test
Il y a des tas de biais utilisables pour démontrer l’efficacité d’un vaccin. D’une part, la mise en place d’un passe sanitaire : ainsi, les vaccinés n’ont plus besoin de faire de test pour accéder aux bistrots et les non-vaccinés sont obligés de se tester. Vous avez donc logiquement des positifs qui apparaissent chez les non-vaccinés. En réalité, la seule chose contre laquelle ce vaccin protège est de faire un test. D’autre part, en regardant les chiffres du ministère de la Santé, je me suis aperçu qu’il y avait en plus un problème d’appariement. C’est-à-dire qu’ils ont comparé des données issues de différentes instances. Non seulement, ils n’ont absolument aucune idée du nombre de vaccinés dans la population éligible (selon leurs chiffres, cela varie de 7 à 14 %), mais ils ont fait disparaître la moitié des décès, notamment ceux qui les arrangent, dans une étude censée comptabiliser le nombre de morts estampillés Covid à l’hôpital en juin 2021. J’ai aussitôt refait les calculs et démontré leur “erreur” dans une vidéo devenue virale qui a contraint le gouvernement à un addenda [un ajout d’annexe, NDLR]. Du jamais-vu de mémoire de statisticien !
Selon vos calculs, il n’y a pas eu de surmortalité en 2020 due au Covid. Qu’avez-vous pu constater en 2021, depuis l’apparition des vaccins ?
Il n’y a pas d’hécatombe non plus en 2021, nulle part en Europe. En revanche, en affinant les résultats, on constate des hausses de mortalité suspectes pile au moment des campagnes de vaccination, pour quasi tous les pays et toutes les tranches d’âge. En regardant les données EuroMomo (base européenne de la mortalité), on voit que le nombre de décès des jeunes Européens (tranche d’âge 15-44 ans) est sorti de la moyenne. Ces chiffres sont toujours en ligne, mais il faut savoir les trouver. Le seul constat que l’on peut faire, c’est que les courbes de vaccination et de mortalité se suivent. Mais pour établir un possible lien de causalité, il nous faudrait croiser la date de la vaccination avec celle du décès, données qui existent mais que les autorités refusent de nous livrer malgré nos nombreuses requêtes.
Pourquoi, malgré les nombreux cas d’effets secondaires renseignés par la pharmacovigilance et dont on sait qu’ils sont sous-estimés (à peine 10 % des cas sont remontés), aucun signal de vigilance, de prudence, voire de simple précaution, ne soit lancé ?
L’omerta est totale. Depuis le début, nous constatons des records de remontée de pharmacovigilance partout. Il suffi t de regarder les données de l’ANSM en France, du Vaers aux États-Unis, d’EudraVigilance pour l’Europe… Les autorités savent très bien que l’on n’a jamais eu autant d’effets indésirables déclarés pour aucune autre vaccination ! Et qu’ils sont par ailleurs largement sous-estimés tant le questionnaire est long et fastidieux, et qu’il est souvent difficile pour un médecin d’assumer un possible lien entre son geste et la pathologie qu’elle a déclenchée. Puis, lorsqu’une personne décède, il est quand même rare qu’elle fasse sa propre déclaration en pharmacovigilance ! Pourtant, même la dernière étude Epi-Phare montre une augmentation des problèmes cardiaques chez les jeunes.
Malgré tous ces éléments, il y a une véritable chape de plomb sur ce sujet. Il est interdit de critiquer la vaccination. Comme dans tous les précédents scandales sanitaires touchant les labos, il faudra attendre un certain nombre d’années avant que la vérité n’éclate, défendue par une minorité agissante face à la toute-puissance des labos.
Vous nous faites replonger dans l’enquête parlementaire du Sénat après la gabegie financière contre l’épidémie de grippe H1N1 en 2009. On y retrouve étonnamment les mêmes ingrédients que pour la crise du Covid. Dix ans plus tard, les décisions prises ont été l’exact inverse de celles préconisées par le Sénat…
On y retrouve effectivement les mêmes prêcheurs d’apocalypse, comme l’épidémiologiste Neil Ferguson et ses modèles catastrophistes instillant la peur. Lors du H1N1, Ferguson avait prédit au moins 100 000 morts alors que nous avons péniblement atteint les 300… Cela fait trente ans qu’il annonce n’importe quoi et pourtant, les autorités du monde entier continuent de l’écouter. On retrouve la même mécanique conduisant à taxer de “complotiste” toute personne souhaitant prendre part à un débat contradictoire. Le rapport du Sénat pointe aussi largement du doigt les conflits d’intérêts, notamment ceux liant les laboratoires pharmaceutiques et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont les décisions ont toujours arrangé les labos.
Par exemple, au moment du H1N1, l’OMS a changé la définition d’une pandémie : désormais, il ne faut plus un certain nombre de malades et de morts mais l’observation d’un virus pour qu’une pandémie soit déclarée ! De quoi favoriser in fine la vente de vaccins… À l’issue de l’enquête parlementaire, les scientifiques ont préconisé de ne surtout pas vacciner en population générale lorsque le virus sévissait déjà, et nous avons à nouveau fait tout le contraire.
Pour vous, les cabinets de conseil tels McKinsey sont désormais une des nouvelles pièces maîtresses de « l’escroquerie pandémique ».
Ce n’est pas tout à fait nouveau. Les cabinets de conseil étaient déjà très présents lors de la crise du H1N1. C’est à partir de Nicolas Sarkozy que l’on commence à avoir une prise de pouvoir de l’extérieur, via des sociétés de ce type, prenant peu à peu le pas sur le Parlement. Mais leur usage s’est exacerbé sous Emmanuel Macron comme l’a dévoilé récemment un rapport du Sénat. Toute la crise sanitaire a été pilotée par des cabinets de conseil, laissant largement le Parlement de côté. Sauf qu’ils ont des accointances très fortes avec “Big Pharma” puisque cette industrie fait partie de leurs clients, mais aussi avec les politiques. C’est ahurissant qu’en toute impunité, Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, a validé la constitutionnalité de lois parfaitement liberticides alors même qu’elles favorisaient le business de son propre fils, Victor, un des directeurs associés de McKinsey ! Combien de politiques pantouflent à l’issue de leur carrière dans ces cabinets en échange de bons procédés ?
S’exprimer sur le Covid en tenant un discours à contre-courant du récit officiel vous étiquette d’emblée complotiste et fait de vous la cible d’une armée de fact-checkers. Qu’êtes-vous venu faire dans cette galère ?
Je n’ai pas fait exprès ! Initialement, j’avais ma chaîne YouTube sur laquelle je “décodais” les chiffres de l’économie. Mais dès janvier 2020, on n’en avait plus que pour le coronavirus tueur, alors je me suis penché sur les chiffres. C’est ainsi que j’ai publié ma première vidéo remettant en perspective les chiffres de mortalité annoncés en Chine et me suis retrouvé au milieu d’une bataille rangée entre des fous furieux qui prédisaient que la population mondiale allait être décimée, et d’autres qui criaient à l’arnaque et alertaient sur les prémisses d’un totalitarisme. Alors j’ai continué à creuser et suis devenu peu à peu la cible des fact-checkers m’accusant de raconter des mensonges avec de vrais chiffres. Faire parler les chiffres est pourtant mon métier : je suis statisticien, formé par l’Insee, en détachement depuis avril 2019. Mes analyses comme mes propos n’engagent en aucun cas l’institut.
Covid 19, ce que révèlent les chiff res offi ciels : mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité émerge, de Pierre Chaillot, L’Artilleur, 480 pages, 22 €.
Известия (RUS)
Саммит ЕС пообещал поставить Киеву ракеты «земля – земля» при необходимости
Евросоюз предоставит Украине 1 млн снарядов, а также ракеты класса «земля – земля», если получит соответствующий запрос. Об этом говорится в заявлении лидеров сообщества, принятом в четверг, 23 марта, по итогам саммита в Брюсселе.
В документе отмечается, что саммит приветствует соглашение в Совете ЕС о срочном выделении Украине боеприпасов «земля – земля» и артиллерийских снарядов, а также, если Киев попросит, ракет.
Вооружение будет приобретено «в том числе через совместные заказы путем мобилизации соответствующего финансирования из Европейского фонда мира». Также уточняется, что 1 млн снарядов планируется поставить Киеву в течение следующих 12 месяцев.
Лидеры ЕС заявили и о готовности предоставлять Украине все виды помощи, в том числе политическую, экономическую, гуманитарную и военную, «сколько потребуется». Кроме того, Брюссель намерен поддерживать реформы, которые Украина должна провести, чтобы стать членом ЕС.
НАТО и порешили: альянс анонсировал новые поставки оружия Киеву
Есть ли у стран блока вооружения, способные переломить ситуацию, и как подобные решения влияют на перспективы переговорного процесса
Ранее в этот день сообщалось, что лидеры ЕС на саммите в Брюсселе поддержали план по ускоренной передаче боеприпасов Украине, а также по совместным закупкам и наращиванию военного производства. Передача должна осуществляться без ущерба для обороноспособности отдельных европейских государств.
20 марта страны Евросоюза утвердили план передачи Украине 1 млн артиллерийских снарядов в ближайшие 12 месяцев. Как отметил глава евродипломатии Жозеп Боррель, план состоит из трех шагов: €1 млрд пойдет на немедленные поставки, €1 млрд — на совместные закупки, создание комиссии по резкому увеличению военных производственных возможностей.
14 марта Совет Европейского союза увеличил на €2,2 млрд объем Европейского фонда мира, из которого Евросоюз выделяет средства на оружие.
Страны Запада усилили военную и финансовую поддержку Украины на фоне спецоперации России по защите Донбасса, о которой власти РФ объявили 24 февраля 2022 года на фоне обострения ситуации в регионе из-за украинских обстрелов.
Москва неоднократно осуждала поставки вооружений Киеву. Так, в середине января официальный представитель Кремля Дмитрий Песков заявлял, что новый виток по поставкам на Украину более совершенного военного оборудования может «лишь затянуть всю историю».
Valeurs Actuelles
Marseille-Provence 2013 : il y a dix ans, la cité phocéenne devenait la capitale européenne de la Culture
Le 12 janvier 2013, Marseille et la Provence devenaient la capitale européenne de la culture. Vingt-huit ans après la création de l’événement et après Paris en 1989, Avignon en 2000 et Lille en 2004, cette manifestation culturelle revenait en France, en Provence et à Marseille. Cette désignation, survenue en septembre 2008, a permis à la deuxième ville de France d’entreprendre de grands projets et de se débarrasser de son image de ville infréquentable. Les efforts entrepris pour être à la hauteur de ce rendez-vous ont été considérables. La cité phocéenne a eu un peu moins de 5 ans pour se transformer et elle l’a fait. Le chantier était long et audacieux. Un bateau amiral en est fièrement sorti. Il a paradé çà et là durant 12 mois.
Pendant une année, plus de 500 manifestations culturelles se sont succédé sur les bords de la Méditerranée. Parmi les plus emblématiques, des expositions de qualité comme Ici, ailleurs, une sélection d’œuvres d’une quarantaine d’artistes issus du pourtour méditerranéen à la Friche de la Belle de Mai, Le noir et le bleu, un rêve méditerranéen au MuCem mais aussi de nombreux spectacles vivants ou de rue avec en figure de proue le Cirque en capitale et ses 200 représentations, la TransHumance réunissant plusieurs milliers de personnes et d’animaux dans les rues de la cité phocéenne et autres Août en danse, Mix Up et Opéra Slam. Des animations plébiscitées sur l’instant mais peu nombreuses à avoir survécu et à être parvenues à se faire une place durable dans le paysage culturel marseillais. Celles qui ont émergé, en revanche, l’ont fait avec brio. Le meilleur exemple étant celui des arts du cirque avec la création de la Biennale du cirque (BIAC), « une référence, en pointe pour le cirque contemporain », selon Guy Carrara, le co-directeur d’Archaos, la compagnie qui a créé la BIAC. C’est aussi le cas de plusieurs lieux culturels comme le Frac (Fond régional d’art contemporain), le MaMo, le centre d’exposition de la Cité Radieuse, le Silo, un ancien bâtiment industriel aménagé en salle de spectacle qui accueille concerts, one-man-shows, ballets et pièces de théâtre quotidiennement, le Château Borély qui après une très belle restauration héberge le musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode, ou celui de la Buzine, devenu le siège de la Cité du cinéma. Tous ces sites qui ont été largement dépoussiérés pour accueillir diverses expositions à l’occasion de cette année spéciale conservent aujourd’hui tous ses bienfaits. Grâce à l’événement, ils ont trouvé ou retrouvé une vocation et de leur superbe.
Une évolution structurelle
Tout comme l’ensemble de la ville car si la capitale de la culture a logiquement eu des bienfaits sur le plan culturel, elle en a aussi eu pour l’architecture et l’urbanisme. « On avait beaucoup de projets dans les cartons et MP2013 a permis de les déclencher », explique Rémy Marciano, architecte marseillais et professeur à l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille. Il ajoute : « Ça a confirmé le potentiel de Marseille à produire une architecture locale et forte. Ça a été un point de départ ». Parmi les bâtiments sortis de terre à l’occasion de la manifestation culturelle, deux ont vu le jour sur l’esplanade du J4. Il s’agit de la Villa Méditerranée et du MuCem. Le premier, propriété du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, a été imaginé par l’architecte italien Stefano Boeri. S’il s’agit d’une prouesse architecturale avec son avancée en porte-à-faux de 40 mètres de long s’élevant à 19 mètres au-dessus d’un bassin de 2 000 m3, cela n’a pas suffit à le rendre populaire. Le bâtiment, en 2013 comme les années suivantes, a été montré du doigt par bon nombre de Marseillais pour son inutilité. Rémy Marciano reconnaît qu’à sa construction, sa fonction n’était pas bien définie : « Il y a eu un flottement sur la programmation et sur l’usage ». Durant près de 10 ans, l’édifice régional, destiné originellement à accueillir des conférences, des réunions et des expositions, n’était en quelque sorte qu’une coquille vide. Depuis juin 2022, ce n’est plus le cas. Le bâtiment a changé de vocation pour abriter le musée Cosquer Méditerranée comprenant une reconstitution de la Grotte Cosquer, une grotte paléolithique découverte en 1991 par le plongeur Henri Cosquer dans la calanque de la Triperie. Une reconversion réussie puisque la Villa Méditerranée ne désemplit plus. 400 000 visiteurs y sont attendus chaque année. Le succès a été long à se dessiner mais il est bel et bien au rendez-vous.
Celui, en revanche, qui n’aura pas dû attendre pour se faire une place, c’est son voisin, le MuCem. Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, œuvre de Rudy Ricciotti et qualifié de « bâtiment identitaire » par le professeur d’architecture, a très rapidement conquis le cœur des Marseillais. Sa façade en résille de béton n’a laissé personne indifférent. Pas moins que la passerelle de 130 mètres de long qui le relie au Fort Saint-Jean, lui aussi rénové pour l’occasion, et permet à l’ensemble de redoubler d’intérêt. En témoignent les 550 000 visiteurs en moyenne reçus chaque année. Autre grande réussite directement liée à MP2013, la rénovation du Vieux-Port. Avec elle, le cœur de la ville a totalement changé de physionomie. Anciennement très encombré par les voitures et grisonnant, il se pare désormais de belles pierres dans des tons clairs et offre de grands espaces piétonniers. L’ombrière créée par Norman Foster, en plus d’apporter un peu de fraîcheur, lui donne également un caractère singulier. Là encore, l’événement culturel a eu de nombreux bienfaits et a donné une belle impulsion à la ville en matière de rénovation urbaine. Les efforts menés sur le Vieux-Port ont été étendus à l’hyper centre et les rues environnantes ont été réhabilitées ou sont en cours de réhabilitation. Le grand échec de MP2013, à savoir la très onéreuse rénovation du hangar portuaire du J1, fermé au public depuis la fin de l’exposition consacrée au Corbusier, mis à part, l’événement a été très bénéfique pour la structure et l’architecture de la deuxième ville de France.
Enfin, le secteur à avoir su tirer profit de ce sommet culturel est incontestablement le tourisme. Avant 2013, Marseille était une ville peu fréquentée par les touristes qu’ils soient internationaux, nationaux, régionaux ou professionnels. Son image n’était pas bonne et la ville n’était pas pensée pour accueillir des visiteurs extérieurs. Le métro fermait ses portes à 21 heures ce qui limitait fortement les déplacements tardifs comme les transferts de la Gare Saint-Charles aux hôtels du centre ville et les centres de congrès comme les lieux d’intérêts n’étaient pas fléchés rendant le parcours des non initiés pour le moins difficile. Pour Maxime Tissot, directeur de l’office du tourisme de Marseille, l’année 2013 a permis une prise de conscience collective et a marqué le début d’une nouvelle ère touristique : « On a ouvert cette ville et on a arrêté d’être uniquement entre nous. C’était un événement structurant qui a énormément apporté car il a permis à Marseille de changer de dimension ». En effet, cette année spéciale a donné un nouvel élan à la cité phocéenne. Marseille a changé d’image. Elle est passée de ville infréquentable à ville attractive. Et, comme le dit le directeur de l’office du tourisme : « Le soufflé n’est pas retombé ». Mieux, il a continué à monter. Marseille est aujourd’hui dans le top 50 des destinations de tourisme d’affaires et reçoit plus de 5 millions de visiteurs chaque année contre 4 millions en 2012. Grâce à Marseille- Provence 2013, la cité phocéenne est véritablement devenue une ville touristique. L’offre culturelle y est plus importante qu’elle ne l’a jamais été et les infrastructures sont désormais adaptées aux besoins. De bonnes choses pour les différents événements qui attendent la ville dans les mois à venir. L’expérience capitale de la culture servira sans aucun doute à faire de la Coupe du Monde de Rugby, de la venue du Pape François, de l’arrivée de la flamme olympique et bien sûr de l’accueil des épreuves de voile des Jeux Olympiques 2024 des succès. Les retombées devraient une nouvelle fois être très positives. La navire Marseillais tient le cap.
Marseille : les dernières actualités
Известия (RUS)
В Копейске возбудили дело после аудио с издевательством учителя над школьником
В Челябинской области педагог школы грубо отчитал шестиклассника и заставил его извиняться, стоя на коленях. Одноклассники мальчика записали случившееся на диктофон, после чего аудиозапись попала в Сеть.
На записи слышно, как учитель утверждает, что сделал ребенку замечание, а тот «начал беспочвенно дерзить в ответ». Он долго ругает его, после чего переходит на оскорбления и, предположительно, наносит несколько ударов. Из-за этого у школьника случается истерика.
Мальчик начинает плакать. В этот момент учитель в грубой форме приказывает встать ему на колени и заставляет много раз извиняться.
Инцидентом заинтересовались в правоохранительных органах. Известно, что он произошел 21 марта в одной из школ Копейска (поселок Бажово). На опубликованной аудиозаписи слышен голос учителя обществознания и истории, который вызвал мальчика на личный разговор после урока.
В пресс-службе ГУ МВД по Челябинской области сообщили, что в школе уже работают инспекторы по делам несовершеннолетних. В отношении педагога возбуждено уголовное дело по ст. 156 УК РФ («Неисполнение обязанностей по воспитанию несовершеннолетнего»). Дело находится на контроле прокурора Копейска.
Вызвали родители: семья пострадавшей в Химках школьницы пошла в суд
Сумма иска о компенсации морального вреда — 20 млн рублей
Ранее в Нижнем Тагиле уволили учителя ОБЖ, который ударил двух пятиклассников. Инцидент произошел 9 марта во время урока. Происходящее ученики сняли на видео и выложили в Сеть. Завуч учебного заведения рассказала, что по факту случившегося проводится проверка.
До этого, в конце февраля, следователи начали проверку после избиения школьника учителем в Москве. Педагог нанес ребенку несколько ударов, после чего у мальчика диагностировали травму носа и головы.
Известия (RUS)
Матыцин оценил решение World Athletics восстановить статус ВФЛА
Решение World Athletics восстановить статус Всероссийской федерации легкой атлетики демонстрирует признание системной и результативной работы, проведенной Министерством спорта совместно с ВФЛА. Об этом в четверг, 23 марта, заявил министр спорта России Олег Матыцин.
«Мы продолжим формировать культуру чистого спорта среди спортсменов и спортивного резерва, тренеров, специалистов», — приводятся его слова в Telegram-канале министерства.
Матыцин выразил уверенность в том, что решение международной федерации даст новый импульс к реализации всех намеченных целей в дальнейшем развитии легкой атлетики.
Принесло на легкую: спасет ли ВФЛА новый руководитель
Помогать возглавившему 30 ноября федерацию Петру Иванову будут соперники по выборам
О решении Совета World Athletics восстановить статус ВФЛА после семилетнего отстранения стало известно ранее в этот день. Решение было принято по рекомендации рабочей группы под руководством Руне Андерсена. Он отметил, что федерация выполнила все условия допуска.
Однако российские легкоатлеты всё еще не могут участвовать в международных соревнованиях, заявил президент международной федерации Себастьян Коу. Он отметил, что в течение ближайших недель будут определены условия, при которых отстранение российских и белорусских спортсменов может быть отменено.
1 марта 2022 года стало известно, что российские и белорусские спортсмены не смогут принимать участие в соревнованиях World Athletics, в том числе под нейтральным статусом. Спортсменов, вспомогательный персонал и официальные лица из России и Белоруссии отстранили на фоне ситуации в Донбассе.
Ряд международных спортивных организаций ввели в отношении России рестрикции после начала спецоперации по защите мирных жителей Донбасса, о которой президент РФ Владимир Путин объявил 24 февраля 2022 года. В Москве и Минске отмечали, что такие меры являются политизацией спорта.
Valeurs Actuelles
Client mystère : l’horreur économique
Le narrateur file à toute berzingue dans les rues de Lille. Un cube sur le dos, il fait partie d’une armée d’ombres livrant sushis, burgers, wraps et autres. Sur son vélo à pignon fixe, il pédale prestissimo pour respecter les cadences infernales. Jusqu’à l’inéluctable accident : « La quattro formaggi gisait […] , encore fumante, décomposée en lambeaux. C’est l’image de cette pizza lacérée en vrac qui s’est gravée dans mon souvenir, curieusement. Les traînées filandreuses de mozzarella sur le bitume jonché de tomates concassées, la base de pâte déformée, oblongue, les ricochets de gorgonzola en monticules épars innervés de tranchées bleues, les câpres explosées façon puzzle et les olives éparpillées en étoile », écrit Mathieu Lauverjat.
Le corps contusionné, le damné de la route, son avenir irrémédiablement compromis par un impitoyable algorithme – qui le sanctionnerait, une fois rétabli, en le cantonnant aux courses les moins rémunératrices -, décide de changer de voie, découvrant par hasard le métier de client mystère. Véritable homme invisible au service d’une entreprise, il teste la qualité et le bon fonctionnement de différents services, évaluant les employés. Sa première tâche consiste à contrôler la mise en place d’un liquide vaisselle « combinant dégraissage et formule anticalcaire » dans les rayons d’un supermarché. Véritable caméléon, il multiplie les missions ; un jour, jeune célibataire fortuné voulant acheter une berline, un autre, amant en quête de lingerie pour un cinq-à-sept… Recruté par PMGT – pour Profit Motion Gain Turbo -, il prend du galon, sillonnant la France en train afin de vérifier la conformité des tenues des contrôleurs, des baris-tas et autres à la charte de l’entreprise. À partir de cet instant, tout va partir en vrille, mais il n’est pas question de déflorer une intrigue s’achevant, et c’est heureux, de manière fort morale.
« Client mystère » est un grand roman de la contemporanéité, décrivant l’aliénation des travailleurs de la France des oubliés.
Client mystère est un grand roman de la contemporanéité, celle de la périphérie chère à Christophe Guilluy, des Center Parcs et des zones commerciales, décrivant l’aliénation des travailleurs de la France des oubliés. De victime, le “héros” devient bourreau, minuscule et inflexible rouage d’une société de l’évaluation permanente. Joliment contrôlée, la narration de Mathieu Lauverjat – qui connaît visiblement bien son sujet -laisse une large place à la novlangue creuse de l’économie : « Le bench , ouvert nuit et jour, ruisselait d’activités aussi diverses que variées mais toutes dédiées à l’innovation disruptive de PMGT. Développeurs du catalogue d’applications, growth hackers , UX designers , chief product officers ; on est un troupeau de taureaux, clamait Anne-Sophie, et on va tout fracasser. » Glaciale, la manageuse en talons aiguilles est l’un des personnages les moins sympathiques d’un livre qui constitue in fine une réflexion sur le désenchantement et la solitude dans les sociétés occidentales, à l’image des premiers romans d’un certain Michel Houellebecq.
“Client mystère”, de Mathieu Lauverjat, Gallimard, coll. “Scribes” 240 pages, 19,50 €.
Известия (RUS)
Полиция применила слезоточивый газ против демонстрантов в Париже
Полиция в четверг, 23 марта, применила слезоточивый газ против демонстрантов рядом с Оперой Гарнье в Париже. Об этом сообщает европейское бюро «Известий».
На кадрах видно, как над толпой людей образовывается большое облако дыма.
Ранее в этот день корреспондент «Известий» с места событий сообщил, что протестующие начали взрывать петарды на площади Бастилии в Париже. Отмечается, что протесты постепенно перерастают в беспорядки, радикально настроенные митингующие поджигают мусорные баки и велосипеды. Кроме того, погромы начались на бульваре Сен-Мартен на западе французской столицы.
О возобновлении протестов в Париже стало известно ранее в этот день. В акции принимают участие десятки тысяч человек. Полиция применила против них слезоточивый газ. Эта демонстрация стала девятой с середины января, когда профсоюзы впервые вывели людей для борьбы с повышением пенсионного возраста.
Власти Франции устояли после принятия пенсионной реформы
Сколько голосов не хватило для падения правительства Пятой республики
Закон об увеличении пенсионного возраста с 62 до 64 лет был принят во Франции 16 марта. Документ приняли без голосования в парламенте в соответствии со ст. 49.3 Конституции страны.
22 марта президент Франции Эммануэль Макрон в интервью телеканалу France 2 заявил, что не рад проводить эту реформу и сожалеет, что власти не смогли лучше объяснить ее необходимость населению страны.
В свою очередь, руководитель профсоюза «Всеобщая конфедерация труда» Филипп Мартинез обвинил французского лидера в незнании пенсионной системы. По его словам, Макрон неуважительно относится к демонстрантам, а одобрение им пенсионной реформы означает лишь то, что политик вовсе не разбирается в этой сфере.
Valeurs Actuelles
Des dieux dans la cuisine ?
Qu’appelle-t-on penser ? Question bateau de la philosophie, et même son navire amiral, depuis qu’il y a des hommes, et qui pensent qu’ils pensent (et aussi des femmes, puisque la précision générique est désormais de rigueur). Faut-il nous faire un dessin ? On ne demande pas mieux, quand c’est Mme Catherine Meurisse qui s’en charge. Humaine, trop humaine, soit l’auteur au pays des philosophes. Elle entend le mot en son sens le plus large et croque aussi bien Platon et Spinoza que Darwin ou Proust, les penseurs et les professeurs que les écrivains et les mythes : Ulysse et Dom Juan et même les “singes de la sagesse”. Socrate pour commencer fait les frais de sa maïeutique : la mythologie dévorée par ses deux premières syllabes. Cet âge (le nôtre) est sans pitié.
On connaît l’adage, que se plaisait à citer Hegel, et qui aurait été inventé par une femme : “Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre. ” Il suppose qu’il n’y a pas de grand homme non plus pour sa femme, ni même peut-être d’homme tout court. Un philosophe (que nous ne dénoncerons pas) a inventé, sans doute un soir de mauvaise humeur, la catégorie du “sordido-pratique”, soit la réduction au plus trivial, qui serait une fatalité féminine. Le réductionnisme (la fameuse catégorie du “ne… que” – “ce n’est que… ” – dont parlait Simone Weil) est la mort de la pensée, et le tombeau de la philosophie.
Simone Weil en boîte de conserve
Ici, pas de tombeau ; la philosophie est bien vivante et Mme Meurisse l’illustre en la satirisant. Elle joue des préjugés à la mode et des préventions en vigueur et c’est à ce nouveau tribunal de la critique qu’elle convoque les grands noms de jadis ou de naguère. Des citations des auteurs sont mises en situation dans les circonstances de la vie, collective ou singulière, et c’est ainsi que Simone Weil, que nous évoquions, a les cruels honneurs de l’album : elle rappelle les conditions d’un « travail non servile » sans remarquer qu’elle est prise dans une chaîne de fabrication où elle finit en boîte de conserve. De même Héraclite, empoisonné dans le fleuve où il se baigne, que le cours de l’histoire transforme en cloaque ; ou Hegel, prenant au mot son Esthétique et canonisant œuvre d’art n’importe quelle « mauvaise idée qui [lui] passe par la tête » ; ou encore Aristote, qui fait de la logique l’arme disruptive de la publicité… Si la leçon de l’album est amère, c’est son talent lui-même qui en est cause : le monde que nous dessine Mme Catherine Meurisse, d’un crayon si incisif, est-il encore habitable pour les philosophes ?
On rêve d’une suite avec d’autres patients : Leibniz et ses monades « sans portes ni fenêtres » (on demande à voir), Gödel et ses théorèmes d’incomplétude aux innombrables applications, Guillaume d’Occam et son fameux rasoir à couper tout ce qui dépasse dans la création, Abélard, le Bernard-Henri Lévy du XIIe siècle (mais Bernard-Henri Lévy finit mieux), Weininger, le théoricien de la guerre des sexes, furieusement d’actualité par les temps qui courent, ou encore Unamuno et son féminisme transcendantal (on peut même, pour n’être pas taxé d’étroitesse occidentale, songer à Panini, le théoricien de la grammaire sanskrite, ne fût-ce que pour le délivrer de sa postérité boulangère)…
“Humaine, trop humaine”, de Catherine Meurisse, Dargaud, 96 pages, 22 €.
Известия (RUS)
На матче «Зенита» и «Фенербахче» произошла потасовка между фанатами
На благотворительном футбольном матче российского «Зенита» и турецкого «Фенербахче» в Стамбуле произошла потасовка между фанатами. Об этом 23 марта сообщил «Спорт-Экспресс».
По данным издания, гости стали скандировать «Россия». Это вызвало агрессивную реакцию домашних болельщиков. Участников конфликта вскоре разняла полиция. Российских фанатов в итоге увели на другую трибуну.
Вырученные от проведения матча средства будут направлены на помощь пострадавшим от февральских землетрясений в Турции.
Игра завершилась со счетом 2:2. В составе «Зенита» голы оформили Малком и Клаудиньо. В «Фенербахче» мячи забили Мерт Яндаш и Бора Айдынлык.
Оступь чемпиона: как «Зенит» потерпел второе поражение в РПЛ
Год Чалова помог ЦСКА победить лидера, но «Спартак» не воспользовался осечкой питерцев
Ранее, 19 марта, ЦСКА обыграл «Зенит» в домашнем матче 20-го тура «Мир — Российской премьер-лиги» (РПЛ). Игра на московской «ВЭБ Арене» 19 марта завершилась со счетом 1:0. Несмотря на поражение, «Зенит» остался лидером турнирной таблицы РПЛ.
Valeurs Actuelles
Montres Yema, toujours et partout
La saga Yema est née sur une terre d’exil. Celui de l’horloger genevois Laurent Mégevand, coupable pour les autorités helvètes de 1793 d’avoir épousé les idéaux de la Révolution française. Banni, il s’installe de l’autre côté de la frontière, à Besançon, avec 80 confrères accusés des mêmes sympathies révolutionnaires. Faisant ainsi de la “ville d’or” la capitale de la montre française — titre qui lui sera attribué en 1860.
Il s’imposait donc que quatre-vingt-huit ans plus tard, en 1948, Henry Louis Belmont, de son vrai nom Henri Blum, sorti major de l’École d’horlogerie, fondât dans la capitale franc-comtoise la manufacture qui nous intéresse aujourd’hui. Ses premiers chronomètres sortent des ateliers après quatre ans de travail. Un an plus tard, la manufacture est l’une des premières à proposer des “plongeuses” étanches jusqu’à 200 mètres.
Du fond des mers aux profondeurs de l’espace
Depuis, les maisons horlogères de Besançon ont connu le meilleur comme le pire, de la “marche pour Lip”, qui réunit, en septembre 1973, dans la ville morte plus de 100 000 manifestants, à la révolution du quartz. Mais, malgré les aléas, après un passage dans le giron du japonais Seiko suivi d’un retour sur la terre de France, à Morteau, Yema a tenu bon.
Mieux que ça : Yema est allé partout ! Sur l’eau, pendant la Route du Rhum en tant que chronométreur officiel ; sous l’eau, avec les plongeurs de la Marine nationale ; au pôle Nord avec l’explorateur Jean-Louis Étienne ; sur les circuits automobiles, au poignet de figures mythiques des sports mécaniques comme Mario Andretti ; dans le ciel avec l’armée de l’Air et jusque dans l’espace avec Patrick Baudry à bord de la navette Discovery ou, plus récemment, dans le cadre de la préparation des missions spatiales de Thomas Pesquet.
Partout, on vous dit ! Pour accompagner dans leurs passions tous ceux qui réalisent des exploits dans des conditions extrêmes comme en témoigne le slogan de la maison : “L’heure des héros”.
Navygraf, Rallygraf, Flygraf, Wristmaster Traveller… autant d’appellations qui permettront à chacun de trouver le garde-temps qui lui convient parmi la quarantaine de modèles actuellement en vente. Et pour tous les porte-monnaies, les prix s’échelonnant entre 369 euros pour une petite rétro Rallygraf Meca-Quartz et 3 598 euros pour la belle mécanique de la Wristmaster Traveller Micro-Rotor en édition limitée.
Superman 500, la revanche d’un modèle mythique
Et pour le héros des héros : la Superman ! Modèle mythique de la marque depuis les années 1960, régulièrement réédité, à quartz ou automatique (on notera que le mouvement est estampillé maison), en éditions limitées ou non, pour gaucher (avec la couronne à gauche), en acier ou en bronze, agrémenté d’une aiguille GMT (ou non) et d’un bloque-lunette et couronne qui évitera au plongeur maladroit les erreurs dans la gestion des temps de plongée ou de décompression, la Superman est un incontournable qui continue de surprendre.
Avec l’arrivée, en septembre dernier, de la Superman 500, on a retrouvé tous les superlatifs qui ont qualifié les modèles antérieurs. Mais cette fois, le plongeur vraiment maladroit était ravi d’apprendre que l’on pouvait repêcher sa “plongeuse” en parfait état de fonctionnement jusqu’à 500 mètres de profondeur !
Ce qui reste plus qu’assez si l’on s’en tient à la plongée plaisir, puisque la profondeur maximale recommandée par les agences techniques est de 60 mètres. En fait, la Superman 500 cherche surtout à se positionner en tant que montre de plongée professionnelle française ultime. Mais qui peut le plus, peut le moins. Et compte tenu des prix astronomiques du secteur, cette française à 1 399 euros offre un joli rapport qualité/prix.
Yema veut conquérir le Pôle Sud
Avec l’arrivée de trois déclinaisons de couleurs supplémentaires, fin février, on trouve désormais six modèles différents de la nouvelle Superman. Les teintes de la lunette bidirectionnelle en verre saphir résistant aux rayures évoquent, pour certaines, de prestigieux précédents. Notamment la lunette Pepsi en rouge et bleu ou la Batman en noir et bleu. Une impression renforcée par un look résolument “néo-vintage” qui nous renvoie, sans aucun complexe, aux plus belles heures de l’horlogerie suisse…
C’est d’ailleurs le modèle qu’a choisi Pierre Hedan, jeune explorateur français, pour l’accompagner lors de ses entraînements avant son expédition en solitaire au pôle Sud, en novembre prochain. Un choix qui s’imposait. En effet, pendant l’été antarctique, les journées s’allongent rapidement jusqu’à ce que la nuit ne tombe plus. Un soleil de minuit qui peut faire perdre leurs repères aux plus affûtés des aventuriers. Dans les conditions extrêmes qui seront celles de cette expédition, la GMT de Yema constituera une aide précieuse pour ne pas “perdre le sud” au cœur de cette perpétuelle pénombre.
Là encore, Yema marque son territoire et nous rappelle avec cette conquête de l’autre pôle qu’il n’est pas un endroit où la petite française n’aura pas planté le drapeau tricolore.
New York Times - World
What Fueled the U.K.’s Season of Strikes, and Why It May Be Ending
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For months, labor disputes rattled Britain, disrupting transportation, the mail and even medical procedures. Now, tensions seem to have eased.
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By Megan Specia
Reporting from London
The strikes trickled in at first and then came like a flood. As labor disputes gained momentum in Britain last year, postal workers, train drivers, nurses, teachers and others walked out, some for the first time ever, as they demanded higher pay or better working conditions.
The strikes — concentrated, like the strength of Britain’s labor unions, in the public sector and formerly state-owned businesses — sometimes converged or coincided with each other, disrupting life across the country, as transportation ground to a halt, the mail stopped and medical procedures were postponed.
But the disputes that rattled Britain, and England in particular, for much of the winter may finally be drawing to a close, with Prime Minister Rishi Sunak’s government brokering a major agreement with nurses and hundreds of thousands of other health workers, and rail unions suspending planned strikes in March and April.
Though few of the disputes are fully settled, talks are underway in most and agreements are taking shape in many. It’s a sharp change of tone after months in which public-sector workers and the Conservative government seemed at an impasse.
Here’s what to know about the strikes and how they reached this point.
Who went on strike?
By mid-2022, the momentum for disruptions had already begun as a dispute over pay and conditions for rail workers set off repeated train strikes that hobbled public transportation. Then came action by mail workers, tens of thousands of whom went on strike for several days during the busy lead-up to Christmas, and by workers in a growing list of other sectors.
As walkouts spread across key public-sector posts, the British media began to speak of a “winter of discontent,” recalling a notorious cluster of labor disputes in the late 1970s.
More on Britain
Nurses with the National Health Service in England, Wales and Northern Ireland walked out in early December, the first full-blown nurses’ strike in the venerated institution’s history. Days later, paramedics and other ambulance workers began striking. Teachers began a series of strikes across England in February, having already been on strike in Scotland.
Just last week, junior doctors held three days of strikes, and teachers in England walked out for the final two days of their strikes. Tens of thousands of teachers traveled from across the country to a rally in London on March 15 — when the city also had a rail strike.
Why were they striking?
Pay wasn’t the only factor in all of these disputes. Some of the rail negotiations hinged on longstanding fights over work rules; teachers and health workers spoke of increasingly stressful conditions and fears that the services they were part of were deteriorating. But soaring energy costs and skyrocketing inflation lit a fire under simmering discontent.
By July 2022, Britain had reached double-digit levels of inflation driven by energy prices that delivered a blow to the country’s most vulnerable households. By October, the annual rate of inflation had peaked at 11.1 percent, a 41-year high. This after a decade in which many public-sector wage deals had slipped behind a far gentler rate of inflation.
While some price rises have since eased, overall inflation is still stubbornly above 10 percent, driven by particularly fierce increases in the cost of food and exacerbating a sustained cost-of-living crisis.
Many workers, particularly those in the public sector, said they had had enough. Some workers have also pointed to major staffing gaps, as sectors like health care struggled to recruit new workers with low pay in an increasingly high-pressure environment during the coronavirus pandemic.
But the same squeezed conditions made the government — which spent heavily during the pandemic, and last year began costly subsidies of energy bills — reluctant to raise public-sector pay. And many analysts thought a strong stance against strikers would be a powerful weapon for the governing Conservatives against the opposition Labour Party, which has deep links to the trade union movement.
Why the easing of labor relations now?
As the dismal financial outlook for 2023 has tempered slightly in Britain, the heated labor climate that has gripped the country also seems to be cooling. Government revenue has been larger than predicted, and the cost of energy subsidies has eased, opening up flexibility for pay offers.
Discussions between the government and many unions seem to have progressed. After many of the strikes attracted significant public support, Mr. Sunak appears to be gaining political credit through conciliation, rather than confrontation.
Last week, Britain’s Royal Mail and the main union representing its workers said they had agreed to extend talks to try and reach an agreement over pay and employment terms.
On Friday, the Department of Education said it would engage in talks with the largest teachers’ unions, saying they had agreed not to strike for two weeks and that it hoped to conclude negotiations within that time.
On Monday, members of one of the main rail unions, the RMT, voted in favor of a pay offer from the organization that administers railway infrastructure in Britain, which had been at the center of some of the most disruptive strikes. By Wednesday, planned strikes at 14 other rail companies were suspended.
Ambulance workers put a planned March strike on hold after unions said that the government had given assurances that workers’ concerns would be addressed. Nurses also halted planned strikes, and last week the Department of Health and Social Care held negotiations with unions representing nurses, ambulance staff and other workers in the National Health Service.
They agreed on pay increases and a one-off payment for more than a million staff members in the National Health Service in England, which the government said would offer a “fair deal” for the staff but one that “also acknowledged the wider economic pressures facing the U.K.”
But a doctors’ strike is still set to go ahead next month, and it is not yet clear if other health workers will accept the pay offer, with some, including nurses, now set to vote on the agreement. Pat Cullen, the secretary general of the Royal College of Nursing, a union representing nurses, said that she believed they had been vindicated in their difficult decision to strike.
“After tough negotiations, there are a series of commitments here that our members can see will make a positive impact on the nursing profession, the N.H.S. and the people who rely on it,” she said. “Our members will have their say on it and I respect everybody’s perspective. Each should look closely at what it means for them.”
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Известия (RUS)
Блинкен назвал TikTok угрозой безопасности США
Американские власти рассматривают приложение TikTok в качестве угрозы безопасности США. Об этом 23 марта заявил госсекретарь США Энтони Блинкен.
Во время слушаний в комитете по иностранным делам палаты представителей он положительно ответил на прямой вопрос об этом.
«Ей надо положить конец тем или иным образом. Есть разные способы добиться этого», — добавил Блинкен.
В качестве одной из мер он предложил уход TikTok от материнской компании, но окончательное слово должно быть за специалистами. «Но ясно, что мы — администрация США и другие — занимаемся вызовом, который это собой представляет, и предпринимаем действия в этой сфере», — сказал госсекретарь.
Отзывные отношения: что стоит за приостановкой блокировки TikTok в США
Американские власти прислушались к решению суда
15 марта газета The Wall Street Journal написала, что TikTok могут запретить в США, если его китайские владельцы не продадут свои доли. По ее данным, такое требование выдвинул комитет по иностранным инвестициям США, подконтрольный министерству финансов. Давление связано с опасениями за безопасность личных данных граждан США.
Днем ранее агентство Bloomberg сообщило, что руководство TikTok обсуждает возможность отделения от китайской материнской компании ByteDance Ltd., чтобы решить проблемы с возможными рисками для национальной безопасности США.
До этого, 7 марта, администрация президента США Джо Байдена поддержала представленный сенаторами законопроект, позволяющий главе государства запрещать иностранные соцсети, в том числе приложение TikTok. Как заявил координатор по стратегическим коммуникациям в Совете национальной безопасности Белого дома Джон Кирби, американские власти считают, что TikTok представляет угрозу для нацбезопасности США.
14 декабря сенатор от Республиканской партии Марко Рубио внес законопроект, согласно которому китайская платформа TikTok будет запрещена на территории США. По мнению автора закона, таким образом получится защитить американцев от социальных сетей, которые находятся под контролем КНР или других вызывающих озабоченности зарубежных стран.
Об опасности китайского приложения ранее заявлял директор Центрального разведывательного управления (ЦРУ) Уильям Бернс. Правительство Китая, по его словам, может получить доступ к информации американских пользователей и модерировать контент.
Valeurs Actuelles
Restaurant : Ochre
Teintes chaudes aux murs de pierre. Cette maison d’époque ajoute son charme à l’adresse qui est le premier restaurant du chef Baptiste Renouard. Ce candidat de la saison 10 de Top chef était coaché par Jean-François Piège avec qui il a appris la rigueur en cuisine. De cet intermède télévisuel, il garde le goût de la compétition. Dans l’assiette, le chef veut nous raconter des histoires, des histoires de cueillettes sauvages, des histoires bretonnes plutôt marines et des histoires d’art.
Soigneusement réfléchies, les appellations de chaque plat font écho à sa sensibilité. Ce jour-là, à la carte du déjeuner, en entrée, l’œuf de poule coulis d’épinards, la patate douce rôtie crème fumée au curcuma et les saint-jacques à peine fumées ; en plat, le suprême de volaille jaune, raisins et mousseline de marrons à la cardamome ; en dessert, le cédrat en vacherin vaporeux aromatisé au thym, crème légère au miel, la poire cuite à la braise, caramel de cèpes, pesto au cresson. La spécialité du chef, qui travaille avec un chef pâtissier ami de longue date, est le café, du fruit à la torréfaction.
Un menu déjeuner entrée, plat, dessert à 57 euros et un menu Signature dégustation au déjeuner avec les spécialités du chef, 75 euros. Un menu en 8 temps, 120 euros, un menu en 10 temps, 160 euros, un menu végétarien, 110 euros. Cette adresse est une belle découverte, un chef inventif tout juste auréolé d’une étoile au Michelin en 2021.
Ochre, 56, rue du Gué, Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Tél. : 09.81.20.81.69.
New York Times - World
Canada Hits Record Population Growth Through Immigration
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The country grew by over 1 million people last year, almost all newcomers, as the federal government pushes more immigration to plug labor shortages.
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By Vjosa Isai
For the first time in its history, Canada grew by over 1 million people last year and most of them were newcomers, signaling that the federal government’s ambitious goal of boosting immigration to fill labor shortages is within reach.
Canada’s population growth rate of 2.7 percent in 2022 put it among the world’s 20 fastest growing nations, a list largely dominated by African countries, according to a new report by Statistics Canada, the census agency.
The growth comes as the federal government makes a push to address its labor shortage and manage a wave of retiring baby boomers by raising its 2025 immigration targets almost 25 percent.
It also comes as the country grapples with a surge of asylum seekers arriving at its border with the United States, a topic that will be high on the agenda when President Joe Biden arrives in Canada’s capital Thursday for a two-day series of meetings with Prime Minister Justin Trudeau of Canada.
Canada enjoys widespread support for immigration and public “attitudes are extremely positive,” said Victoria Esses, the director of the Centre for Research on Migration and Ethnic Relations at Western University in London, Ontario.
“The minister has done a great job of talking up the issue of how much we need immigrants in order to fill skill shortages, and labor market and for population growth,” she said. “That’s impactful and people take that to heart.’’
Still, Canada’s embrace of migrants is calibrated by rules that to varying degrees allow the country to be selective about who it admits.
Most newcomers settle in Canada through its various economic immigration programs, which require them to apply and meet eligibility criteria that value higher education and skilled work.
In November, Sean Fraser, Canada’s immigration minister, unveiled the government’s plan to welcome about 1.5 million newcomers over three years, starting in 2023.
Last year, Canada added over 437,000 immigrants and another 608,000 nonpermanent residents, such as refugees and those on study or work permits, the census agency said in its report, published on Wednesday. It said the Russian invasion of Ukraine was one of the factors driving a net increase in each province of nonpermanent residents.
The government has approved close to 617,000 temporary resident applications through a special program to accommodate Ukrainians fleeing the war, and more than 133,000 of them have arrived in Canada. On Wednesday, Mr. Fraser announced that Canada would be extending the program and pushing back the deadline for accessing federally-funded temporary housing, settlement services, and income support.
But as Canadians contend with house prices and monthly rents that strain even affluent budgets, some are questioning how much the government’s rosy outlook on immigration is taking into account the other supports those newcomers will need, particularly for housing. Ontario, Canada’s most populous province, has responded with a plan to encroach on environmentally-protected land near Toronto to build new homes, with the premier endorsing the plan as necessary to house a future wave of immigrants.
Lofty real estate prices, and the government’s plans to resettle immigrants in communities facing acute labor shortages, may divert some newcomers away from Canada’s largest cities, including Toronto, Montreal and Vancouver, to more rural areas.
Migration will be a major theme during President Biden’s first official visit to Ottawa this week. Prime Minister Justin Trudeau has said his government has been working toward changes to an agreement that binds Canada to accept refugees at unofficial crossing points, as the country sees a surge of asylum seekers in Quebec.
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Известия (RUS)
Мэр Киева сообщил о переименовании еще 16 улиц
В Киеве переименовали еще 16 улиц, названия которых были связаны с Россией и советским прошлым. Об этом в четверг, 23 марта, сообщил мэр украинской столицы Виталий Кличко в своем Telegram-канале.
Кличко уточнил, что среди топонимов, получивших новые названия, есть улицы, переулки, проспекты и бульвары.
«Процесс дерусификации в Киеве продолжается», — написал он.
По словам Кличко, улица Льва Толстого теперь называется улицей гетмана Павла Скоропадского. В 1918 году гетман возглавлял государство, образованное на оккупированной германскими войсками территории современной Украины.
Бульвар имени русского художника Василия Перова стал Воскресенским. Улицы Марины Цветаевой и Суздальскую переименовали в улицы Александры Экстер и Олексы Горняка. Проспект Освободителей — в проспект Георгия Нарбута. Проспект Юрия Гагарина получил имя Леонида Каденюка, который в 1997 году входил в экипаж американского космического корабля «Колумбия».
Кличко добавил, что к настоящему времени в Киеве переименовано уже 288 городских топонимов.
Новые украинцы: почему Репину и Куинджи сменили национальность
Как переименовывают картины и меняют гражданство российским художникам и писателям
Накануне, 22 марта, сообщалось, что украинские власти хотят снести памятник советскому военачальнику Николаю Щорсу в Киеве, при этом рассматривается вариант оставить коня, на котором он сидит.
Ранее, 2 марта, сообщалось, что городской совет Киева сменил названия трех улиц и переулка, названных в честь советского генерала, а также русских писателей и композитора. Улица генерала Тупикова стала улицей одного из украинских националистов Андрея Мельника, Тургеневская улица получила имя украинского литератора и общественного деятеля XIX века Александра Конисского, улицу Алябьева переименовали в улицу семьи Гулак-Артемовских, из которой вышел в том числе известный композитор и певец Семен Гулак-Артемовский.
Переулок Герцена стал переулком Бабий Яр.
Библиотека имени Героя СССР Зои Космодемьянской, расположенная в Дарницком районе Киева, получила имя писателя, поэта и переводчика Григория Бойко.
В феврале в Киеве снесли памятник советскому летчику Валерию Чкалову. Снос монумента согласовало министерство культуры Украины.
9 февраля власти Киева около четырех часов демонтировали памятник советскому генералу Николаю Ватутину.
С 2015 года на Украине проводится политика декоммунизации в рамках закона «Об осуждении коммунистического и нацистского режимов». Закон предполагает переименование всех топографических объектов, названия которых как-либо связаны с Советским Союзом, а также снос памятников и демонтаж мемориальных досок.
New York Times - World
Centuries of Stargazing Leave Jesuit Names Written in the Heavens
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The latest list of approved labels for asteroids includes nods to three more scholars of the order, as well as a pope, challenging the idea that science and religion make awkward partners.
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By Elisabetta Povoledo
Based in Rome, Elisabetta Povoledo has been reporting on issues involving the Vatican for more than three decades.
Centuries after the Holy See muzzled Roman Catholic stargazers for questioning the centrality of the Earth in the cosmos, Jesuit astronomers from the Vatican’s in-house observatory are increasingly writing their names in the heavens.
The Vatican, run by Pope Francis, the first Jesuit pope in history, recently announced that three more Jesuit scientists from its Jesuit-run observatory had asteroids named after them as part of a fresh batch that included the 16th-century pope who commissioned the Gregorian calendar and a Tuscan pastry chef whose hobby is the firmament.
Jesuits, while not quite yet as numerous as the stars, have had more than 30 asteroids assigned to them since the space rocks began to be formally named in 1801. That “should not be surprising, given the often scientific nature of this community,” said the astronomer Don Yeomans, who worked at NASA’s Jet Propulsion Laboratory in Pasadena, Calif., and is now part of the group that gives official approval for the names given to asteroids.
The three astral Jesuits named last month are the Rev. Robert Janusz, a Polish priest and physicist who focuses on measurements of light from star clusters (565184 Janusz); the Rev. William R. Stoeger (1943-2014), an American priest (551878 Stoeger); and the Rev. Johann Georg Hagen (1847-1930), an Austrian American who, per the naming citation for 562971 Johannhagen, “devised several ingenious experiments at the Vatican to demonstrate the rotation of the Earth, directly confirming the theories of Copernicus and Galileo.”
All three work or worked in the Specola Vaticana, or Vatican Observatory, just off the papal gardens at Castel Gandolfo, a short drive from Rome. The observatory is a descendant of centuries of Vatican-sponsored research into the stars, and it is the only Vatican body that carries out scientific study.
The history of the observatory, which has been staffed by Jesuits since the 1930s, is a rebuttal to the notion that the Roman Catholic Church has always sought to stand in the way of scientific advancement, an idea perpetuated by high-profile cases like those of Galileo and Giordano Bruno at the hands of the Inquisition during the Renaissance.
“There are institutions like the Pontifical Academy of Science that tell the Vatican what’s going on in the world of science, but we actually do the science,” said Brother Guy Consolmagno, an asteroid honoree (4597 Consolmagno) and director of the observatory, whose website tagline is “faith inspiring science.” In a 2017 interview with The New York Times, Brother Consolmagno said that part of the mission of the observatory was “to show the world that the church supports science.”
It’s telling that a former director of the observatory, the Jesuit astrophysicist Rev. George V. Coyne, who died in 2020, played a significant role in getting the Vatican to shift position and formally acknowledge in 1992 that Galileo might have been correct.
“One thing the Bible is not,” Father Coyne told The New York Times Magazine in 1994, “is a scientific textbook. Scripture is made up of myth, of poetry, of history. But it is simply not teaching science.”
The Specola’s roots date to Pope Gregory XIII, who built an observatory — known as the Tower of the Winds — inside the Vatican so that astronomers could study the reform of the Julian calendar, which was in use until 1582. Gregory, a.k.a. Ugo Boncompagni (1502-1585), was an important early patron of the Jesuits and now has an asteroid named after him, 560794 Ugoboncompagni.
Among the astronomers who worked on the reformed calendar was a Jesuit, Christopher Clavius (1538-1612) — asteroid 20237 Clavius — who lived at the Roman College, a school in the Italian capital started in 1551 by St. Ignatius Loyola, the founder of the order.
The Roman College formed generations of astronomers, including Giovanni Battista Riccioli (1598-1671) — asteroid 122632 Riccioli — who published a map of the moon in 1647 and codified some of the lunar nomenclature that is still in use. When Neil Armstrong said: “Houston, Tranquillity Base here. The Eagle has landed,” on the 1969 Apollo 11 moon mission, “Tranquillity” was a reference to the Mare Tranquillitatis, or Sea of Tranquillity, which Riccioli had named.
Asteroid 4705 Secchi is named after the Jesuit priest Angelo Secchi (1818-1878), who pioneered astronomical spectroscopy and was the director of the observatory at the Roman College from 1848 until his death.
The Vatican observatory’s current astronomers mostly split their time between Castel Gandolfo and Mount Graham, Ariz., where the Vatican operates a telescope in partnership with the University of Arizona.
The Rev. Jean-Baptiste Kikwaya Eluo, who works at the observatory, said that being a scientist and a man of faith changes the way that a person observes the world. He said that his scientific vocation had been fostered by his superiors in the Jesuit order. (He also has an asteroid named after him: 23443 Kikwaya.)
As Jesuits, “because we truly believe that God is the one who put everything there, it puts us in a very different relation with the thing we are observing,” Father Kikwaya said in a Zoom conversation from Arizona.
The naming of asteroids — which are also known as minor planets or small solar system bodies — is overseen by a group of professional astronomers, part of the International Astronomical Union. The group is presented every month with a list of proposed names and citations, but not all asteroids are labeled; only about 3.8 percent of the 620,000 numbered asteroids have been named, following specific guidelines.
Traditionally, names favored mythological figures from Greece or Rome (the first four were named Ceres, Pallas, Juno and Vesta), but inspiration was later drawn from other cultures. Ryugu, for example, is a magical underwater palace in Japanese folklore, while Bennu was named for an ancient Egyptian bird deity (selected from thousands of entries in a “Name that Asteroid!” contest). There is also Apophis, who, in Egyptian mythology, is the enemy of the sun god Ra.
Over the decades, more prosaic attributions emerged, mostly for scientists, astronomers or high-profile figures. In recent years, asteroid names have also been inspired by the winners and top participants of high school science and engineering fairs. (The New York Times science writer Carl Zimmer has an asteroid, too: 212073 Carlzimmer.)
There are restrictions. “Names of pet animals are discouraged,” the guidelines note, and historical figures associated with “the slave trade, genocide or eugenics” are not acceptable. There is also a restriction on military and political figures — they must have died at least 100 years ago to be considered.
Opening up the process has raised questions about attributing asteroid names to students whose future is still an untraveled road, however.
Take the case of Representative Alexandria Ocasio-Cortez, who had an asteroid named for her (23238 Ocasio-Cortez) after her high school project won a prize at an international science and engineering fair. “It’s true,” she wrote on Twitter in 2018.
Despite Ms. Ocasio-Cortez’s subsequent career, the asteroid will retain her name; there is no retroactive reclamation. “We don’t do that,” said Gareth Williams, secretary of the naming group, which is called the Working Group for Small Bodies Nomenclature.
The group also tends to “strongly discourage” naming asteroids after religious figures, Dr. Williams said. But the current crop of Jesuit astronomers “were not named because they were Jesuits, they were named because they were astronomers. They just happened to be Jesuits,” Dr. Williams noted.
Many of the asteroid names have a story attached. In the latest batch, asteroid 44715 was named Paolovezzosi, for Paolo Vezzosi, an amateur astronomer and pastry chef from the Italian town of Montelupo Fiorentino, in Tuscany. Mr. Vezzosi, according to the citation, “provides delicious cakes,” at outreach events.
He was nominated by Maura Tombelli, president of an astronomy group that funded and built a public observatory in Montelupo Fiorentino. Ms. Tombelli has discovered 200 asteroids during her decades of stargazing (asteroid 9904 is called Mauratombelli in her honor).
Nominating Mr. Vezzosi was a way of thanking him for helping to get the observatory off the ground, Ms. Tombelli explained.
“We had nothing else to give, just my rocks in the sky,” she said.
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Valeurs Actuelles
La DS 3 e-Tense voit plus loin
PHILOSOPHIE
On appelait ce modèle de DS 3 la Cross-back. Appelez-la DS 3 tout court à compter de ce millésime et puisque c’est une électrique, nommez-la DS 3 e-Tense. Elle a le mérite d’ouvrir la voie pour une marque française qui nous promet que ses nouveaux modèles seront 100 % électriques en 2024. Sortie en 2019, la DS 3 Crossback n’a pas eu le succès escompté, du fait sans doute d’une autonomie un peu juste pour un prix élyséen. Mais l’heure du “restylage” – comme disent les marques – a sonné et DS a décidé de se ressaisir pour faire enfin frémir les ventes (seulement 7 000 exemplaires écoulés, il est vrai, en 2022). Sa recette ? Une toute nouvelle chaîne de traction électrique du groupe Stellantis qui fera ensuite le miel des marques sœurs que sont Citroën, Peugeot et Opel. Côté esthétique, la face avant n’est pas vraiment bouleversée, mais on voit bien les retouches de style au niveau des boucliers. Les jantes pleines jouent en faveur de l’aérodynamisme. On remarque aussi quelques coquetteries à l’arrière, comme l’abandon du chrome, un entourage des feux tout noir et l’inscription “DS Automobiles” en toutes lettres.
ESTHÉTIQUE
À bord, on est bluffé par la qualité d’exécution du décor. Toujours aussi impressionnant, ce cuir Nappa pleine fleur dans sa confection en “bracelet de montre”. Et puis, ces surpiqûres point perle, inspirées de la broderie. Le guillochage “clous de Paris” des inserts métalliques ornant les commandes, le long de la console centrale, évoque noblement l’univers de la haute horlogerie. L’infodivertissement à navigation connectée s’appuie sur un écosystème numérique bien pensé, intuitif et personnalisable. Pour accéder à toutes les fonctionnalités, y compris par des raccourcis sur l’écran central de belle taille (10,3 pouces). La reconnaissance vocale est aussi du voyage pour exécuter vos moindres désirs et vous simplifier le trajet. L’habi tacle accueille cinq passagers, le coffre, 350 litres de chargement.
TECHNIQUE
Venons-en à la cavalerie. Exit le bloc électrique de 136 chevaux et la batterie de 46 kilowattheures de l’ancienne Crossback. Vive les 156 chevaux de la DS 3 e-Tense ! Il pousse plus fort et la batterie revendique 54 kilowattheures pour une autonomie portée à plus de 400 kilomètres et même plus de 550, si vous ne faites que de la ville. Temps de charge : trente minutes sur superchargeur (pour monter à 80 %), moins de six heures pour un vrai plein sur borne 11 kilowatts et jusqu’à vingt-sept heures à la maison sur prise standard. Alternatives : DS 3 BlueHDI 130 et essence PureTech 100 et 130 chevaux.
Известия (RUS)
Генсек НАТО оправдал передачу Украине снарядов с обедненным ураном
Члены Североатлантического альянса следуют международному праву в своей поддержке Украине. Об этом в четверг, 23 марта, заявил генсек НАТО Йенс Столтенберг, отвечая на вопрос журналистов о поставках Киеву снарядов с обедненным ураном.
«Члены НАТО следуют международным правилам и закону во всем, что они делают в поддержку Украины», — сказал Столтенберг.
О планах поставлять Киеву боеприпасы, содержащие обедненный уран, 21 марта сообщила заместитель министра обороны Великобритании Аннабель Голди. Президент России Владимир Путин, говоря об этой инициативе, заявил, что Россия будет вынуждена реагировать, если коллективный Запад начнет применять оружие с ядерным компонентом.
Как указал российский лидер, Запад таким образом подтвердил свое намерение воевать до последнего украинца.
Официальный представитель ведомства Мария Захарова охарактеризовала применение снарядов с обедненным ураном как проявление геноцида в отношении населения, против которого такое оружие применяется. Дипломат подчеркнула, что последствия применения таких снарядов коснутся всего мира.
Нечистая сила: чем опасна поставка Украине снарядов с обедненным ураном
И как на применение оружия с ядерным компонентом ответит Россия
Представитель Белого дома Джон Кирби, в свою очередь, заявил, что США не будут отправлять на Украину боеприпасы с обедненным ураном, но уверены, что они не несут радиоактивной угрозы. По его словам, это «вооружение обычного типа и используется уже десятилетиями».
Впервые обедненный уран начали применять в нацистской Германии в танковых снарядах из-за нехватки более плотного вольфрама. В 1999 году такие боеприпасы применялись в ходе бомбардировок Югославии военными НАТО. Также боеприпасы использовались американскими военными в Ираке, что привело к шестикратному увеличению числа случаев рака и заболеваний, связанных с радиоактивностью.
Страны Запада усилили военную и финансовую поддержку Украины после начала спецоперации России по защите Донбасса. Решение о спецоперации было принято президентом Владимиром Путиным на фоне обострения ситуации в регионе из-за участившихся обстрелов со стороны украинских боевиков.
Valeurs Actuelles
L’Ukrainien Stepan Bandera, héros encombrant et réhabilité
Ce 15 octobre 1959, l’ambulance est arrivée trop tard. Lorsque les secouristes entrent dans ce banal immeuble de Munich, l’homme pour lequel ils ont été appelés est déjà mort. Il gît sur le palier de son appartement au troisième étage. Pour la police, c’est le résultat d’une chute fatale. Mais devant l’insistance de la veuve, qui affirme qu’il s’agit d’un assassinat, une autopsie est ordonnée. Elle révèle bientôt la présence de cyanure dans les poumons.
La police bavaroise se perd en conjectures, loin de connaître ce personnage. Le passé de la victime aurait pu pourtant la mettre sur le début d’une piste. Stepan Bandera, cet Ukrainien de 50 ans, figurait depuis longtemps sur la liste des cibles à abattre dressée par le KGB, les services de renseignements soviétiques.
Car Bandera aura consacré sa vie à combattre pour l’indépendance de l’Ukraine, se battant tour à tour contre les Polonais, puis les Soviétiques. Aujourd’hui, il est célébré en Ukraine comme une figure patriotique historique et décrié par la propagande russe comme « un complice de l’Holocauste » et la preuve de la collusion du régime de Kiev avec « les néonazis ».
Né le 1er janvier 1909 dans le village de Staryï Ouhryniv, en Galicie, à l’époque partie de l’Empire austro-hongrois (aujourd’hui l’oblast d’Ivano-Frankivsk, en Ukraine) dans un milieu rallié aux idées nationales, il a pour père, Andriy, un prêtre de l’Église grecque- catholique (de rite byzantin), qui s’est engagé comme volontaire dans l’éphémère armée ukrainienne lors de la guerre ukraino-polonaise de 1918-1919, avant que Varsovie ne reprenne le contrôle de la Galicie. Il sera assassiné par le NKVD, devenu le KGB. Deux de ses frères, universitaires, seront arrêtés par la Gestapo et périront au camp d’Auschwitz en 1942. Un troisième mourra, dit-on, au maquis. Une de ses sœurs sera condamnée à une peine de dix ans dans un camp soviétique.
Stepan est interpellé et, un temps, placé en détention pour agitation alors qu’il n’a que 17 ans et milite au sein d’un mouvement de jeunesse. En même temps qu’il commence des études d’agronomie à l’université de Lviv, le jeune homme rejoint ensuite les organisations nationalistes ukrainiennes plus structurées, où son charisme, son courage, ses dons oratoires et son intransigeance le désignent bientôt comme le chef de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN). Il a 26 ans.
Son but est de faire naître, par tous les moyens, y compris la violence, sur une base ethnique, un État ukrainien qui regrouperait les territoires divisés entre la Pologne et l’Union soviétique. Le militant est imprégné de la lecture des essais des théoriciens nationalistes comme le journaliste Dmytro Dontsov et le Pr Ievhen Onatskyi, dont l’antisémitisme est érigé en système : les juifs, à leurs yeux, sont des agents de collusion avec les puissances occupantes, la Pologne et la Russie qui se partagent l’Ukraine.
Des procès pour plaider la lutte de libération nationale
Bandera développe alors des actions clandestines visant les autorités russes et polonaises, ainsi que des hommes politiques ukrainiens qui ne partagent pas ses convictions. Arrêté en juin 1934, il est jugé dans deux procès, pour avoir ourdi l’assassinat du ministre polonais de l’Intérieur Bronislaw Pieracki, tué le 15 juin 1934, et pour son implication dans de nombreux autres attentats. Les procès sont une occasion rêvée pour plaider la cause de « la lutte de libération nationale ».
À la barre des accusés, Bandera popularise le Slava Ukraini ! (“Gloire à l’Ukraine”), clamé le bras levé, à la mode fasciste. Il ne cède rien de sa résolution, bien au contraire : « Notre idéal, comme nous le comprenons, nous dépasse tant que pour parvenir à sa réalisation, nous sacrifierons non pas des centaines mais des milliers de vies humaines. »
Condamné par les polonais à la prison à vie, Bandera est libéré par les nazis et se rallie à Hitler
Condamné par la justice polonaise à être exécuté, Bandera voit sa sentence commuée en prison à vie. Après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne en septembre 1939, les nouveaux maîtres de la région libèrent Bandera. Soutenu par l’aile la plus radicale de son mouvement, l’OUN-B, celui-ci décide de jouer la carte de l’alliance avec Hitler. Entre 1940 et 1941, ses militants massacrent des milliers de Polonais et de juifs accusés de s’opposer à son projet politique.
Le 22 juin 1941, les troupes du Reich franchissent la frontière soviétique et s’en prennent, au sud, à celle de l’Ukraine. Quelques jours après, le 30 juin, à Lviv, à peu de kilomètres, les dirigeants de l’organisation des nationalistes ukrainiens proclament l’indépendance de l’Ukraine. Bandera se trouve de leur côté, tandis que se sont constitués deux bataillons qui combattent, sous l’autorité du commandement allemand, contre les Soviétiques. Plusieurs pogroms antisémites se produisent au même moment.
Un mot d’ordre à la fois contre Staline et contre Hitler
Peu après, les Allemands qui les estiment incontrôlables arrêtent Bandera et d’autres dirigeants nationalistes, non seulement à Lviv mais aussi à Kiev. Ils vont être emprisonnés, et Bandera est envoyé en résidence surveillée à Berlin, puis dans un camp de concentration – où il demeure jusqu’à l’été 1944. Pendant ce temps, ses combattants vont adopter le mot d’ordre “contre Staline et contre Hitler”. À l’été 1943, à Volhynia, dans le nord-ouest de l’actuelle Ukraine, ils procèdent à un autre massacre de plusieurs dizaines de milliers de civils polonais, hommes, femmes, et enfants. Des villages entiers disparaissent. Des atrocités qualifiées de “génocide” par le Parlement polonais en 2016.
En septembre 1944, confrontés à l’inexorable avancée de l’Armée rouge, les Allemands libèrent Bandera en comptant bien que celui-ci coordonne l’action de ses hommes armés contre les Soviétiques. Ces mêmes partisans vont poursuivre leurs actions de harcèlement après la fin de la guerre jusqu’à l’écrasement de leurs derniers maquis à la fin des années 1950.
Bandera, lui, s’est réfugié en Bavière dans la zone d’occupation américaine. Son ascendant sur ce qui lui reste de partisans actifs en Ukraine, désormais sous contrôle soviétique, est jugé suffisamment important pour que les services occidentaux s’intéressent à lui alors que la guerre froide point. Et l’OUN-B se targue de s’être ralliée au principe démocratique en 1943, au moment où elle tentait de nouer des contacts avec les Alliés, à l’ouest.
Tout discours antisémite a disparu de la terminologie nationaliste qui n’a désormais pour cible que « l’impérialisme soviétique ». Bandera fait alors la tournée des diasporas ukrainiennes au Canada et en Europe occidentale. Les États-Unis lui refusent, toutefois, un visa en 1955.
Deux assassinats ciblés à Berlin-Ouest à deux ans de distance
Dans un de ses rapports, la CIA a décrit l’exilé comme mû par « une intransigeance politique et une ambition personnelle qui le mettent en opposition à toute organisation politique au sein de l’émigration favorable à une forme représentative de gouvernement ». Mis sur la touche, Bandera continue à être modestement rémunéré par les services ouest-allemands, jusqu’à son assassinat en 1959.
En 2010, le président Viktor Iouchtchenko l’élève par décret au rang de “héros de l’Ukraine »
Il faudra attendre le 12 août 1961 pour connaître la vérité sur les circonstances de cette mort. Ce jour-là, un Ukrainien de 30 ans entre dans un commissariat de Berlin-Ouest : il se dénonce comme un double meurtrier et demande l’asile politique. Il s’appelle Bohdan Stashynsky et se présente comme un agent du KGB. Il déclare avoir tué, sur l’ordre de son patron, Alexander Chelepine, le 12 octobre 1957, un nationaliste ukrainien en exil à Munich, Lev Rebet, et deux ans plus tard, et toujours en octobre, Stepan Bandera. Il s’est, chaque fois, servi d’une arme chargée de gaz au cyanure projeté au visage de ses victimes. Un crime indécelable sans autopsie. Condamné à huit ans de prison en octobre 1962, Stashynsky sera libéré pour bonne conduite après quatre ans et refera sa vie en Afrique du Sud.
Dans l’Ukraine devenue indépendante, Bandera sera réhabilité. En 2010, le président Viktor Iouchtchenko l’élève par décret au rang de “héros de l’Ukraine”. Toujours honni à Varsovie, son souvenir est célébré dans l’ouest du pays par une quarantaine de monuments. Renforcé par l’invasion russe de février 2022, le mythe Bandera, devenu symbole patriotique, l’a emporté sur l’histoire sanglante d’un destin tourmenté.
New York Times - World
See One Historic Turkish Street Before and After the Earthquakes
By Anjali Singhvi, Bedel Saget, K.K. Rebecca Lai, Yuliya Parshina-Kottas, Sergey Ponomarev and Jeremy WhiteMarch 22, 2023
A barbershop that doubled as a ‘therapy room.’ A 150-year-old church. Doner kebab shops. The Times flew a drone over a street in Antakya’s Old City to show what has been lost.
Drone path along
Saray Street
Asi River
Old City
Officials said shortly after the earthquakes that at least 80 percent of all buildings in Antakya would need to be demolished. Across Turkey, more than 50,000 people have died and more than 1.5 million people have been displaced.
The destruction on Saray Street is a fraction of all that was lost in Old City. It was Antakya’s anchor — bringing residents together for dining, shopping, gathering and praying.
Narrow streets like Saray had cul-de-sacs with some of the area’s finest restaurants serving local cuisines and desserts, like knafeh, a sweet cheese pastry. It was “the gastronomy market of Antakya,” said Ms. Yuksel, who co-owned Barudi Cafe.
Not far from Saray, Kurtulus Street is another commercial hub that was destroyed by the earthquakes. Stretching a mile, it had several shops, restaurants and hotels.
Beyond its shops and restaurants, Old City had some of the most important and oldest religious and cultural institutions. Among the places that are now gone and may never be restored are: the Antakya Protestant Church; the Greek Orthodox Church of Antioch; Antakya Synagogue; and Habibi Neccar Mosque, which is one of the first mosques in the Anatolia region, an area that spans most of Turkey.
Damaged or destroyed historic or cultural landmark
ANTAKYA
Ihsaniye
Mosque
Antakya
Post Office
Adali
Mansion
Mahremiye
Mosque
New
Mosque
Former
Town
Hall
Former
Parliament
of Hatay
New
Public
Bath
Habibi Neccar
Mosque
Kemal Pasa St.
Bank of
Ziraat
Sheik Ali
Mosque
Grand (Ulu)
Mosque
Kurtulus St.
ASI RIVER
Old City
Greek Orthodox
Church of Antioch
Antakya
Ata College
Saray St.
Sarimiye Mosque
Antakya Synagogue
The Liwan
Hotel
Affan Coffeehouse
Antakya
Protestant
Church
Government
Building
Turkey
Antakya
500 ft.
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Protestant
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Feb. 6
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Protestant
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Antakya
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Many residents and business owners had taken great pride in Old City’s multicultural alliances and embrace of various cultures.
“Here, there’s a church, there’s a mosque, and there’s a synagogue,” said Ozgur Akseven, 34, who owned Eva Lounge Cafe, a restaurant with live music near Saray Street. “In the community, we are Armenian, we are Christian, we are Muslim, we are Jewish. We are human all together.”
When the church bell rang, Mr. Akseven said, his lounge would stop the music, and everyone would stop drinking for about 45 minutes to show respect.
Mr. Akseven, who had returned to retrieve his scooter from the rubble in late February, spoke of his family’s connection to the neighborhood. “Even my father’s father has some memories in here. This is real history,” he said, adding that “the identity of Antakya was erased” with the earthquakes.
For Dr. Eraslan, Old City was an important place she visited often with her family. “It was good before,” she said, “but we didn’t understand before we lost our city, how important it was to us.”
But Antakya, formerly called Antioch, is no stranger to disaster. Since its birth, it has rebuilt itself over and over, emerging resilient every time.
“The community always came back stronger from each disaster,” said Andrea U. De Giorgi, an author of “Antioch: A History,” and a professor of classical studies at Florida State University.
Rebuilding and restoring all that was lost in Old City may take many years.
“We have a long road ahead of us,” said Deniz Ozturk, a restoration expert and volunteer working on the ground in Antakya.
For now, what was once a vibrant part of the Old City remains desolate, and sits eerily empty.
Notes: Building facades overlaid on the drone footage are from Google Maps’ Street View. Images from 2015 were used when recent imagery was unavailable. A section of the main street shown in the drone videos is officially called Hurriyet Street, but locals refer to it as Saray Street. Some of the business names were verified using Google Maps’ Street View and videos of the street taken by residents a few months before the earthquakes.
Sources: Emir Cekmecelioglu, architect; Andrea U. De Giorgi, Florida State University; Tugce Tezer, Mimar Sinan Fine Arts University, Department of Urban and Regional Planning; Zeynep Ahunbay, Istanbul Technical University; Alper Sener, videographer; Turkish Ministry of National Defense; Cultural Inventory Map (damaged historic buildings); Hatay Culture Inventory, Vol. 1, Antakya
Bedel Saget and Anjali Singhvi reported from Antakya, Turkey. Drone footage by Sergey Ponomarev. Maps by Scott Reinhard. Additional reporting and translation by Beril Eski, Aladdin Cogal and Gulsin Harman.
Valeurs Actuelles
De Gaulle-Staline, les coulisses d’un pacte
« Connaissez-vous l’ambassadeur soviétique à Ankara ? Pensez-vous qu’il accepterait de transmettre un message à son gouvernement ? » Nous sommes en juillet 1941, à Beyrouth, au Liban. De Gaulle reçoit pour la première fois Géraud Jouve, délégué de la France libre pour la Turquie et les Balkans. Interloqué, celui-ci répond par l’affirmative. « Pouvez-vous le sonder, sans trop me découvrir ? », renchérit de Gaulle, révélant ainsi sa stratégie, aujourd’hui encore méconnue, de “coopération” avec l’URSS. Dès le lendemain, de Gaulle dicte en effet à Jouve un message à l’intention de Sergueï Vinogradov, l’ambassadeur soviétique à Ankara, lui proposant d’établir des relations « directes » mais « officieuses » entre la France libre et l’URSS.
Seule l’URSS peut vaincre l’Allemagne, les Anglais n’y arriveront jamais.
Un mois plus tôt, juste avant le déclenchement de l’attaque allemande contre le pays de Staline, de Gaulle avait déjà chargé deux de ses plus proches collaborateurs, René Cassin, secrétaire du Conseil de défense de l’Empire, et Maurice Dejean, directeur des Affaires politiques, d’une démarche similaire, « discrète mais nette », auprès de l’ambassadeur soviétique à Londres, Ivan Maïski, auquel il ira cette fois jusqu’à proposer la mise en place de « relations militaires » avec Moscou.
En échange de sa main tendue, de Gaulle obtient, le 26 septembre 1941, sa reconnaissance officielle par Staline comme « chef de tous les Français libres ». Devenant, à compter de ce jour, « l’allié de la Russie soviétique, dans la lutte contre l’ennemi commun ». « Seule l’URSS peut vaincre l’Allemagne, les Anglais n’y arriveront jamais », insistera-t-il auprès d’Alexandre Bogomolov, représentant de son pays auprès des gouvernements alliés en exil à Londres. « La France qui combat va lier son effort à l’effort renaissant de l’Union soviétique […] . Elle est, malgré son malheur provisoire, l’alliée désignée de la Russie nouvelle », déclare-t-il encore, publiquement cette fois, en janvier 1942. Staline, qui n’est pas homme à se contenter de paroles, exige alors le soutien de la France libre à son objectif de “second front”, qui doit selon lui s’ouvrir à l’ouest et non dans les Balkans, comme proposé par Churchill. Une stratégie à laquelle de Gaulle ne tarde pas à se rallier.
Son entrevue avec Molotov, à l’ambassade d’URSS à Londres, le 24 mai 1942, se déroule dans un climat des plus cordiaux. Au point, quelques jours plus tard, que de Gaulle fera cette stupéfiante demande à l’ambassadeur Bogomolov : « En cas de rupture totale avec les Américains et les Anglais, est-ce que le gouvernement de l’URSS serait prêt à m’accueillir, moi, mes gens et mes troupes, sur son territoire ? » Embarrassé, ce dernier recommande de « ne passe presser pour prendre une décision extrême ».
J’espère que les Russes seront à Berlin avant les Américains.
Préparé et conduit à l’insu de la France libre, le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord du 8 novembre 1942 est un terrible coup pour de Gaulle, humilié par Churchill et Roosevelt qui lui préfèrent l’amiral Darlan. Mais ses “alliés” communistes vont lui venir en aide. Moins d’un mois plus tard, le 28 novembre, est mis au point ce qu’Henri-Christian Giraud, le petit-fils du général, a surnommé « le protocole caché » (De Gaulle et les communistes, Albin Michel, 1988) : 18 points scellant l’alliance gaullo-communiste, parmi lesquels l’affirmation d’une épuration des « traîtres de Vichy ». Puis, le 4 décembre, de Gaulle déclare à Maïski : « J’espère que les Russes seront à Berlin avant les Américains. »
Début 1943, le chef de la France libre, qui a encore le choix entre l’alliance avec les “rouges” ou avec Giraud, dont l’anticommunisme est notoire, choisit la première. En témoigne sa lettre aux membres du Comité central du PC, qui sera révélée en 1982.
De Gaulle lui-même en fera l’aveu: « J’ai joué ce jeu et je l’ai joué carrément. » Rien ne l’en détournera. Y compris les huit jours qu’il passera à Moscou à l’invitation d’un Staline ivre et tyrannique, avec lequel il signera un « pacte franco-soviétique » soutenant notamment le Comité polonais de Lublin, mis en place parles Soviétiques pour supplanter le “vrai” gouvernement réfugié à Londres.
Dans ses Mémoires de guerre, de Gaulle dressera du reste un portrait saisissant du dictateur, non dénué d’une certaine fascination. « Staline, écrit-il, était possédé de la volonté de puissance. Rompu par une vie de complot à masquer ses traits et son âme, à se passer d’illusion, de pitié, de sincérité, à voir en chaque homme un obstacle ou un danger… Communiste habillé en maréchal, dictateur tapi dans sa ruse, conquérant à l’air bonhomme, il s’appliquait à donner le change. Mais si âpre était sa passion qu’elle transparaissait souvent, non sans une sorte de charme ténébreux… »
« L’admiration et l’affection de la France pour Staline »
En novembre 1943 a lieu à Alger ce que le journaliste Jean Pierre-Bloch, chef des services “Action” de la France Libre, surnommera « le brumaire de De Gaulle » : l’intégration des communistes au Comité français de libération nationale (CFLN). Dont Giraud, dans le même temps, est évincé… Le procommuniste Emmanuel d’Astier de La Vigerie et le militant du PCF Étienne Fajon sont par ailleurs nommés commissaires à l’Intérieur et à l’Information — la police et la propagande.
Absent de la conférence de Yalta en février 1945, de Gaulle n’en confiera pas moins à Bogomolov qu’il était « globalement satisfait » de ses conclusions — livrant pourtant la moitié de l’Europe à l’URSS. Au lendemain de la capitulation allemande du 8 mai, il félicitera encore Staline, lui faisant part de « l’admiration et de l’affection de la France », ainsi que de « la reconnaissance de l’Europe tout entière ». C’est à ce prix, auquel s’ajoutent, en 1944, les nationalisations réclamées par les communistes, que le PC aurait renoncé à son objectif de “révolution”. Lors des élections législatives d’octobre 1945, celui-ci n’en deviendra pas moins le premier parti de France (26 % des voix). Mais la menace, pour l’heure, a été circonscrite. Trois mois plus tard, en janvier 1946, de Gaulle quitte le pouvoir. « Ce départ ne manque pas de grandeur », commentera Maurice Thorez.
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« Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements », écrivait Balzac. C’est à cette histoire de France secrète, rendue taboue par la bien-pensance, qu’est consacré le nouveau hors-série de Valeurs actuelles, présenté par Jean Sévillia, l’auteur de Historiquement incorrect (Fayard).
Pétain mentor de De Gaulle, les guillotinés de Mitterrand en Algérie, Voltaire raciste, les tanneries de peau humaine sous la Révolution, les attentats du FLN à Paris, la face cachées des “Pères de l’Europe”, le vrai visage des meneurs de Mai 68, mais aussi les portraits-vérités réhabilitant Charles Martel, Colbert et Napoléon III, ou encore le bilan positif de la France dans ses colonies détaillé par Bernard Lugan… 132 pages de révélations, illustrées de nombreux documents inédits allant à rebours de l’idéologie woke, et de ce que l’on apprend, aujourd’hui, à nos enfants. A lire absolument.
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Известия (RUS)
TikTok заблокируют на всех устройствах парламента Британии
Приложение TikTok будет заблокировано на всех устройствах парламента Великобритании и в его сети. Об этом 23 марта сообщил телеканал Sky News.
Такое решение приняли комиссии палаты общин и палаты лордов из-за опасений вокруг кибербезопасности.
«TikTok будет заблокирован на всех парламентских устройствах и в более широкой парламентской сети. Кибербезопасность является главным приоритетом для парламента, однако мы не комментируем конкретные детали наших средств контроля кибер- или физической безопасности, политики или происшествий», — заявил представитель парламента.
В здании парламента по-прежнему можно пользоваться TikTok при условии, что личное устройство не подключено к Wi-Fi.
Ушли и не обещали вернуться: TikTok приостанавливает работу в России
Это коснется нового контента и прямых трансляций на видеосервисе
5 марта стало известно, что военнослужащие специальной авиадесантной службы Сухопутных войск Великобритании не смогут пользоваться соцсетью TikTok на рабочих смартфонах. Также военным рекомендовали не заходить в TikTok с личных смартфонов. Запреты и рекомендации объясняются тем, что основанная в Китае социальная сеть может быть задействована в шпионаже и способна передавать секретные данные спецслужбам КНР и России.
Ранее, 13 января, правительство американского штата Кентукки подписало указ о запрете платформы TikTok на государственных устройствах, последовав примеру нескольких других штатов США. Штат обновил свое руководство для сотрудников, чтобы запретить госслужащим пользоваться китайским приложением на служебных телефонах, ссылаясь на проблемы кибербезопасности.
Об опасности китайского приложения ранее заявил директор Центрального разведывательного управления (ЦРУ) Уильям Бёрнс. Правительство Китая, по его словам, может получить доступ к информации американских пользователей и модерировать контент.
New York Times - World
Leader of Indian Party Opposing Modi Is Sentenced in Defamation Case
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Rahul Gandhi, who leads the main opposition party, received a two-year sentence for a comment in 2019 criticizing Prime Minister Narendra Modi.
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By Karan Deep Singh
NEW DELHI — Rahul Gandhi, the leader of the main party opposing Prime Minister Narendra Modi of India, was convicted of defamation and sentenced to prison on Thursday, the latest blow to the beleaguered opposition party just a year before national elections.
Mr. Gandhi was immediately granted 30 days’ bail. His party, the Indian National Congress, said he would appeal the conviction.
A court in Gujarat, Mr. Modi’s home state, sentenced Mr. Gandhi to two years in prison. He was convicted in connection with a 2019 speech in which he linked the prime minister’s family name to that of two Indian fugitives accused of swindling millions of dollars, Nirav Modi and Lalit Modi.
“How come all the thieves have Modi as the common name?” Mr. Gandhi said while campaigning during the 2019 elections.
Purnesh Modi, a local legislator from the prime minister’s governing Bharatiya Janata Party, or B.J.P., in Gujarat, had filed the defamation suit against Mr. Gandhi, arguing that he found the comment offensive and hurtful.
“I welcome the court’s verdict with all my heart,” the legislator told journalists on Thursday. Other leaders from Mr. Modi’s party thanked him in congratulatory notes on Twitter.
Opposition groups have accused the prime minister of using the law to stymie political critics. His government has recently arrested prominent politicians, including one from Mr. Gandhi’s party for mocking Mr. Modi and another opposition leader who served as the deputy chief minister of New Delhi, the capital, on corruption charges. They have also accused Mr. Modi of misusing national agencies, including the Central Bureau of Investigation and the Directorate of Enforcement, to go after critics including journalists, nonprofits and media companies.
On Wednesday, a day after the arrest of Irfan Mehraj, one of three journalists arrested in Kashmir since January 2022, India’s chief justice strongly urged the government to protect free speech in the country, the world’s largest democracy. The restive Himalayan region of Kashmir is disputed by India and Pakistan.
Mr. Mehraj was arrested on charges of funding terrorism, while the two others, Fahad Shah and Sajad Gul, were accused of “uploading anti-national content” and “spreading disinformation.” Mr. Shah and Mr. Gul were charged under the Public Safety Act, which can allow the authorities to keep suspects in jail for up to two years under so-called preventive detention.
At an award function organized by The Indian Express, one of India’s biggest newspapers, the chief justice, D.Y. Chandrachud, said, “A functional and healthy democracy must encourage the development of journalism as an institution that can ask difficult questions to the establishment.”
“The press must remain free if a country is to remain a democracy,” Mr. Chandrachud added.
Mr. Gandhi, the opposition party leader, has been under fire lately from Mr. Modi’s B.J.P. for questioning India’s democratic standing on a recent visit to London.
“If Indian democracy collapses, in my view, democracy on the planet suffers a very serious, possibly fatal blow,” Mr. Gandhi said in a discussion organized by a London-based think tank this month. Mr. Modi’s party called the remarks “anti-national.”
“The coward, dictatorial government of B.J.P. is restless because Rahul Gandhi and the opposition are bringing their black deeds to light,” Mallikarjun Kharge, president of the Indian National Congress party, said in a response on Twitter.
Mr. Gandhi, the de facto leader of the once-mighty Indian National Congress, has been trying to revive the party’s political fortunes after a precipitous decline since 2014. The party controlled the government for more than five decades after India’s independence in 1947 but managed to hold just 52 out of the 542 seats in the Indian Parliament in the last election, in 2019.
Mr. Gandhi, who assumed full responsibility for that defeat, has since tried to establish greater connections with voters by walking across India, including during the freezing winter and monsoon rains, wearing a white polo shirt.
The Congress party, which played a significant role in India’s struggle for independence from British rule, has often capitalized on its roots and on the Gandhi family name. On Thursday, in a response on Twitter, Mr. Gandhi quoted Mohandas K. Gandhi, to whom he has no relation, saying that he stood for “truth and nonviolence.”
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Известия (RUS)
Более полумиллиона семей в РФ взяли семейную ипотеку
Более 500 тыс. российских семей воспользовались программой «Семейная ипотека» по льготной ставке до 6%, следует из данных ДОМ.РФ, с которыми ознакомились «Известия» 23 марта.
Всего за всё время ее действия с января 2018 года выдано кредитов почти на 2 трлн рублей.
«Чаще всего «Семейную ипотеку» оформляют в Московской области (57,9 тыс. кредитов), Москве (57,2 тыс.), Санкт-Петербурге (42,5 тыс.), Краснодарском крае (30,1 тыс.), Тюменской области (22,3 тыс.), Татарстане (20,1 тыс.), Свердловской области (19,4 тыс.), Башкирии (15,8 тыс.), Новосибирской области (15,5 тыс.) и Ленинградской области (14,1 тыс.)», — отметили эксперты.
На долю такой ипотеки в выдачах по льготным программам приходится более 48% по количеству кредитов и 47% по сумме (в 2022 году — 35 и 36% соответственно).
«Во многом спрос на жилье поддерживают программы, направленные на семьи с детьми, такие как «Семейная ипотека». Она стала важным инструментом демографической политики. Ее продление до середины 2024 года показало важность оказываемой поддержки семей с детьми в решении их жилищного вопроса», — сказал гендиректор ДОМ.РФ Виталий Мутко, добавив, что мера также позволяет гражданам, которые уже платят за ипотеку, рефинансировать ее.
Жилая чтобы всем: спрос на льготную ипотеку под 8% подскочил в 1,5 раза
Почему россияне продолжают оформлять жилищные кредиты, несмотря на ужесточение условий
Ранее в этот день сообщалось, что спрос на льготную ипотеку на новостройки в этом году вырос в полтора раза. В банки за январь – февраль (с 1 января по 2 марта) от физлиц поступило 199,3 тыс. заявок против 133,8 тыс. за такой же период 2022-го.
Valeurs Actuelles
Quand le FLN importait la Guerre d’Algérie à Paris
Pétrifié. Il a beau, au cours de sa carrière, avoir été confronté aux faits divers les plus barbares, jamais l’ex-commissaire Roger Le Taillanter, policier de légende, n’oubliera cette nuit-là. Nous sommes à Drancy, à côté de Paris, en 1961. Il est 22 h 30. « Je suis resté un instant pétrifié sur le seuil du café algérien devant un spectacle hallucinant, raconte-t-il dans Le Grand, ma vie de flic (Plon, 1999) . Sept corps inertes gisent sur le dallage ou sur les banquettes. Certains des hommes ont encore dans leurs mains crispées des cartes à jouer. Tous sont criblés de balles à hauteur de la poitrine et de la tête. Le cafetier, lui, a été abattu derrière son comptoir. Le sol est inondé de sang dans lequel je marche sans m’en rendre compte, car il a coulé jusqu’à la porte et même traversé le trottoir jusqu’au caniveau. » Un épisode, un de plus, des terribles affrontements entre factions rivales d’indépendantistes algériens qui vont terroriser la capitale et sa région de 1954 à la fin 1962 : plusieurs milliers de morts au total, dont 902 pour la seule année 1958…
À l’origine, donc, de cette vague d’attentats et d’exactions, la plus importante de l’histoire de France, la lutte fratricide “importée” en métropole que se livrent le FLN et le MNA (Mouvement nationaliste algérien), en guerre ouverte depuis 1953. En conflit pour le leadership sur la rébellion, les deux partis s’affrontent aussi pour faire main basse sur le “nerf de la guerre” : le magot des “cotisations”, en réalité un gigantesque racket, imposées à ceux des 300 000 Nord-Africains vivant en métropole (dont la moitié en région parisienne) qui gagnent de l’argent. Sanctions infligées aux récalcitrants : ablation du nez ou d’une oreille, égorgement, strangulation ou noyade en cas de récidive… Auteur de La Guerre d’Algérie en France, 1954-1962 (Presses de la Cité, 1994), Raymond Muelle estime « les sommes collectées entre janvier 1955 et mars 1962 à 400 millions de francs » !
Attaques de commissariats, bombe à l’Assemblée
Mois après mois, une lutte à mort pour ce pactole s’engage en métropole entre le FLN et le MNA. Meurtres et exactions s’enchaînent. Partout en France, écrit l’historien, « les cadavres sont parfois enfermés dans des sacs, ou flottant au fil de l’eau, testicules en moins, gorge ouverte. Parfois le nez et les oreilles sont coupés, les yeux crevés ou bien, faute de temps, la tête a été écrasée à coups de barre de fer ou de pavé ». Fin 1957, le FLN, plus féroce, prend le dessus sur le MNA. Sa stratégie de la terreur s’intensifie. En plus de la population d’origine algérienne, les policiers français deviennent des cibles. Pour le seul premier trimestre 1961, 11 d’entre eux sont tués, 38 grièvement blessés. Une prime par nuit passée dans les “secteurs dangereux” est instaurée. Le service Action du Sdece (l’ancêtre de la DGSE) est mobilisé. La France est en état de siège. Un couvre-feu pour les musulmans est instauré à Paris.
Mais rien n’y fait. Afin de frapper l’opinion, le FLN ultradominant multiplie les attentats : attaques de commissariats parisiens, bombes à l’Assemblée, mais aussi à la préfecture de Melun, à celle de Saint-Étienne… En juillet 1958, tous les jours ou presque, la presse titre sur le « terrorisme nord-africain ». Un mois plus tard, et en quelques jours, une centaine de déflagrations et de mitraillages secouent la France : dépôts de carburant incendiés, locaux officiels plastiqués, voies ferrées sabotées, policiers criblés de balles, bombe découverte à la tour Eiffel… Jusqu’au bout, « la guerre devient furieuse, écrit Muelle. De véritables combats, des scènes de western se déroulent en plein Paris : grenadages, assauts contre les cantonnements, poursuites dans le métro »…
Tous les terroristes arrêtés, ou presque, n’en seront pas moins libérés après les accords d’Évian…
L’Histoire interdite, le nouveau hors-série de Valeurs actuelles
« Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements », écrivait Balzac. C’est à cette histoire de France secrète, rendue taboue par la bien-pensance, qu’est consacré le nouveau hors-série de Valeurs actuelles, présenté par Jean Sévillia, l’auteur de Historiquement incorrect (Fayard).
Pétain mentor de De Gaulle, les guillotinés de Mitterrand en Algérie, Voltaire raciste, les tanneries de peau humaine sous la Révolution, les attentats du FLN à Paris, la face cachées des “Pères de l’Europe”, le vrai visage des meneurs de Mai 68, mais aussi les portraits-vérités réhabilitant Charles Martel, Colbert et Napoléon III, ou encore le bilan positif de la France dans ses colonies détaillé par Bernard Lugan… 132 pages de révélations, illustrées de nombreux documents inédits allant à rebours de l’idéologie woke, et de ce que l’on apprend, aujourd’hui, à nos enfants. A lire absolument.
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New York Times - World
At Al Aqsa Mosque, Shards of Stained Glass Tell a Story of Conflict
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Artisans at the contested Jerusalem holy site, known to Jews as the Temple Mount, complain of Israeli interference with their work and face a constant struggle to keep up with repairs after violence flares.
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By Raja Abdulrahim
JERUSALEM — At a workshop on the edge of the Aqsa Mosque compound, Muhammad Rowidy spends hours hunched over panes of stained glass, painstakingly carving through white plaster to reveal geometric designs. While he works, there is a thought he can’t shake.
“You see this,” he said, pausing and leaning back, “this takes months to finish, and in one minute, in one kick, all this hard work goes.”
Mr. Rowidy and dozens of other Palestinian artisans and workers maintain and restore the historic mosques and other structures in the 35-acre Aqsa Mosque compound revered by Muslims as the Noble Sanctuary and by Jews as the Temple Mount. They are bracing for more unrest.
The Muslim holy month of Ramadan starts on Wednesday and overlaps with the Jewish holiday of Passover in early April, raising worries that the larger numbers of worshipers and visitors to the contested site will increase the possibility of clashes.
The artisans there — including a gold-leaf specialist, coppersmiths and wood carvers — fear that their meticulous work will be destroyed, as has happened in years past. Their frustrations have been intensified by the tighter control Israel has exerted over the compound in recent years, making repairs more difficult.
The workers at the mosque, the third holiest site in Islam, need approval from the Israeli authorities for repairs or replacements, down to every broken window or smashed tile, according to the workers, administrators of the site, and Israeli rights groups.
Jews revere the compound as the location of two ancient temples and consider it the holiest site in Judaism. In recent years, Jewish worshipers have prayed inside the compound, a violation of an agreement that has been in place since 1967.
With the overlapping holidays this year, there are concerns that increased visits and unauthorized prayers could provoke further clashes between the Israeli police and Palestinians, as has been the case in previous years.
The atmosphere is already tense amid an escalation of violence in the Israeli-occupied West Bank. It has been the deadliest start of a year for Palestinians in the territory in more than two decades as settler violence increases and as Israel steps up lethal raids in response to a series of attacks by Palestinian armed groups.
Clashes at the Aqsa compound between baton-wielding riot police shooting tear gas and sponge-tipped bullets and Palestinians throwing stones and fireworks have left a trail of broken windows and other damage in recent years. After the violence, Mr. Rowidy and his colleagues are left to pick up the pieces.
Broken stained-glass windows line the top of the Qibli Mosque, one of two main structures inside the Aqsa compound, along with the Dome of the Rock, a gold-domed prayer hall.
The artisans say it can sometimes take years to secure approvals for repairs.
Bassam al-Hallaq, an architect who has worked at Al Aqsa Mosque for more than 40 years, overseeing artisans and workers, said that in 2019, the Israeli police detained and handcuffed him for hours after he tried to replace a tile without approval. He keeps newspaper clippings about his experience taped to a filing cabinet in his office as a reminder.
“The occupation wants to assert that it is in control and nothing happens without their approval,” Mr. al-Hallaq said, referring to Israel’s hold on East Jerusalem. “They are not operating according to the agreement” governing the compound, he added.
The Israeli police said that maintenance at the site was “not under the responsibility” of officers. But, to maintain security and order, the police said, “coordination and escort are required.”
Incidents at the compound have often served as a spark in the broader Palestinian-Israeli conflict.
In 2000, a trip to the site by Ariel Sharon, who later became Israel’s prime minister, surrounded by hundreds of police officers, set off the second intifada, or Palestinian uprising. More recently, the security minister in Israel’s right-wing government, Itamar Ben-Gvir, angered Palestinians and regional Muslim states by visiting the compound.
Mr. al-Hallaq said the relationship between the compound’s workers and the police began to fray after Mr. Sharon’s visit. But the workers said that the situation had become particularly difficult in the past few years.
The police did not respond to a question about why approval to fix all the windows at the Qibli Mosque had not been given.
The Jerusalem municipality referred questions to the prime minister’s office. The prime minister’s office did not respond to the requests for comment.
The compound’s oversight is handled by an Islamic trust called the Waqf, controlled and funded by Jordan under an unwritten agreement with Israel, which has overall security authority and maintains a small police station inside.
Israel says that there has been no change to the status quo that has existed at the site since the country captured and annexed East Jerusalem, including the Old City and the Aqsa compound, in 1967. Much of the world sees that annexation as illegal and does not recognize Israeli sovereignty over East Jerusalem.
The police have in the past few years increased their presence inside the compound, including monitoring the artisans’ work and escorting Jewish worshipers, said Yitzhak Reiter, president of the nonprofit Middle East and Islamic Studies Association of Israel who specializes in conflict resolution in holy places.
The relationship between the police, the Waqf administrators and the artisans who work at the compound has devolved into a give-and-take, Mr. Reiter said.
“So they negotiate every small piece of work and they expect to get something in return,” such as reviewing Friday sermons before they are delivered, he said of the Israeli authorities.
During police raids into the compound and clashes last year, officers barricaded Palestinian worshipers, including some who had thrown stones, into the Qibli Mosque and padlocked the doors, damaging handles and wood, according to witnesses and videos. Officers then climbed onto the roof and broke windows to fire tear gas and sponge-tipped bullets at those inside. The Palestinians threw rocks back.
Mr. Rowidy, 41, said it was easy to tell which side had broken which windows. Those completely smashed were done by the Israeli police with batons, he said. A video posted on Facebook during the unrest shows one of the windows being broken, with what appears to be a baton, from the roof outside.
In comparison, Palestinians who threw stones had knocked large holes in the windows, he said.
In the workshop, Bassam Ayesh, 42, watched Mr. Rowidy working on a semicircular window from the Qibli. The glass was damaged last year, initially by Palestinians, before being completely destroyed by Israeli officers, who used the opening to shoot tear gas and sponge-tipped bullets into the mosque, Mr. Rowidy said.
“As we work on it, we say to each other, ‘How long will this last? Five minutes?’” said Mr. Ayesh, who draws the geometric designs for each window.
Mr. al-Hallaq, the architect, studied in Greece before returning to work at the mosque he grew up praying in. Most of the workers learn their trade inside the compound as older generations pass down knowledge and techniques, Mr. Rowidy said.
After Ramadan last year, the artisans took down the window’s wooden frame, removed the broken glass and plaster, and began a careful reconstruction.
First, they set a new sheet of glass and poured plaster on both sides. Mr. Ayesh then drew the geometric design on the plaster in soft charcoal.
Using a small pick, Mr. Rowidy slowly moved along the outlines, removing plaster bit by bit to reveal the glass underneath. In the workshop, the only sounds were the scratching of pick against plaster, a fan and a recitation of the Quran playing in the background.
Outside, in the courtyard next to the Dome of the Rock, some of their colleagues worked to fix an underground pipe. Two police officers kept watch.
Nearby, heavily armed police escorted Jewish worshipers around the compound. Some of them openly prayed.
Taking a break from working on the window, Mr. Rowidy entered the Qibli Mosque and surveyed the broken windows, some dating to the Ottoman Empire, that he hopes to repair one day.
“When a window like this gets broken, God, my heart gets broken with it,” he said, pointing at a large pink and blue window. “I’m worried about the days to come.”
Hiba Yazbek and Gabby Sobelman contributed reporting.
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Известия (RUS)
Летевший в Волгоград самолет экстренно сел в Шереметьево
Самолет Boeing 737, выполнявший рейс Москва – Волгоград, совершил экстренную посадку в столичном аэропорту Шереметьево. Об этом 23 марта сообщает «РИА Новости».
«В 19:55 борт сообщением Москва – Волгоград выполнил аварийную посадку в аэропорту Шереметьево», — рассказал источник.
По предварительной информации, причиной стало срабатывание датчика разгерметизации салона.
На борту находились 187 человек. Посадка прошла в штатном режиме.
Ранее, 22 марта, в Хабаровске сел самолет, летевший из Москвы в Южно-Сахалинск. Причиной стали неблагоприятные метеоусловия.
New York Times - World
France’s Pension Plan
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Macron Denounces Violent Protests, Warning Against ‘Excesses’
President Emmanuel Macron of France, in his first remarks since pushing through a rise in the retirement age, was firm and unapologetic.
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By Roger Cohen and Aurelien Breeden
PARIS — President Emmanuel Macron, addressing the French people for the first time since the tumultuous passing of a law that raises the retirement age to 64 from 62, denounced violent protests and said he would not tolerate their threat to the republic.
Speaking in a televised interview with two journalists, Mr. Macron said he respected “the labor unions who defend their point of view.” But, alluding to the threat to democracy constituted by the assault of a mob on the United States Congress in 2021, he made clear that he would “not tolerate any violent excesses.”
His tone was firm and unapologetic on the eve of another day of mass protests and strikes called for Thursday. Asked if he had made any mistakes, Mr. Macron said, “Having failed to convince people.”
That was his only concession on his methods, which have included a last-minute recourse to a legal tool, article 49.3 of the Constitution, in order to avoid a full parliamentary vote on a change that has split the country. This course was perceived by his critics as antidemocratic.
It would be easy, Mr. Macron said, to shirk his responsibilities and avoid an overhaul essential to the country’s financial stability and ability to invest in its future. “But if I have to shoulder unpopularity today, I shoulder it,” he said.
Labor unions and opposition politicians reacted angrily to Mr. Macron’s defense of his approach. “He is in absolute denial,” Olivier Faure, the leader of the Socialist Party, said. “I fear that Macron has emptied more explosives on a fire that was already well lit.”
But Mr. Macron was adamant. “Do you think it gives me pleasure to push through this reform?” he asked. “No.”
But, he continued, “this reform is not a luxury, not a pleasure, it’s a necessity for the country.”
He used a chart showing retirement ages of 65 or over in several other countries to illustrate his point, reverting to a professorial mode that has contributed to a persistent view of him as an aloof president.
“We have a president who is too sure of himself,” said Philippe Martinez, the leader of the Confédération Générale du Travail, or C.G.T., France’s second-largest union, after Mr. Macron spoke. “This is serious.”
The protests against retirement at 64, which brings France more in line with its European neighbors, have been generally peaceful over the past two months even as anger has mounted. But on Wednesday, protesters in Marseille set fire to wooden pallets and tires to block a highway; in Brest, dockers blocked the port; and in Paris, demonstrators from the C.G.T. union occupied a McDonald’s on the Champs-Élysées.
Over the past week, violent nighttime clashes between police and protesters have erupted in several cities, including Paris, where there have been repeated chases between riot police firing tear gas and small groups of protesters lighting trash fires.
“When groups, as they have this week, use violence without any rules because they are not happy with something, then that is no longer democracy,” Mr. Macron said. At a time when “the United States lived what it lived at the Capitol,” he continued, “we respect, listen, we try to advance for the sake of the country, but we cannot accept insurrectionists or factions.”
Under the French system, today’s workers pay the pensions of a growing number of retirees, who now live longer. Over the medium term, the financial viability of this arrangement appears doubtful, even if Mr. Macron has not convinced French people of the urgency of the changes.
Mr. Macron, 45, noted that there were 10 million pensioners when he started working, there are 17 million now and soon there will be 20 million. Failure to raise the retirement age, he said, would be tantamount to “making our children pay because today you refuse to act with clarity and courage.”
His stance on Wednesday — that his course was the only responsible one for the country and generations to come — was a return to arguments Mr. Macron made last year. In recent months, the official narrative on the pension system has at different times been about justice, parlous public finances, even a left-wing program. The result has been confusion and growing resistance.
Mr. Macron had made clear his resolve on Tuesday evening when he told members of his centrist Renaissance party and its allies, “If you believe in this democratic and Republican order, a riot cannot win the day over the representatives of the people.”
Addressing a gathering at the presidential Élysée Palace, he continued, “The mob, whatever it is, has no legitimacy before the sovereign people expressing themselves through its elected representatives.”
In effect, at a time when the nature of democracy is being vigorously debated in France’s Fifth Republic, with its Constitution that gives the president enormous power, Mr. Macron argued that his decision to ram through the pension overhaul without a full parliamentary vote on the bill itself was more democratic than the “democracy” of widespread street protest.
His method was legal, and therefore, he said, he had the prerogative to use it; end of story, as Mr. Macron argued the case.
Commenting on Mr. Macron’s remarks Tuesday, François Bayrou, one of Mr. Macron’s key centrist allies, told Franceinfo on Wednesday: “I wouldn’t have put it that way. Demonstrations have their legitimacy, but it is not a greater legitimacy than democratic legitimacy.”
Mr. Macron has said very little about his pension overhaul over the past two months, leaving his prime minister, Élisabeth Borne, and his ministers on the front lines to defend it from the opposition and to convince a skeptical public. This approach appears to have failed, as the president himself acknowledged without offering concessions or any possible compromise.
Speaking of Ms. Borne, who has faced intense criticism in the Parliament, Mr. Macron said, “She has my confidence to lead this government.” He added that, “even in this moment of political incandescence, there is no alternative majority.”
This was an apparent allusion to the fact that while the extreme-right National Rally party of Marine Le Pen and the far left led by Jean-Luc Mélenchon hold considerable power in the National Assembly, or lower house, they agree on very little except the need to prevent the pension overhaul.
While Mr. Macron stood firm on his pension changes, he outlined other measures to placate anger in the country, which he said was due partly to a “feeling of injustice.”
“This feeling of injustice is saying, in a way, ‘When it comes down to it, we are always the ones who are working, who are asked to make an effort,’” Mr. Macron said of the many protesters who will have to work longer because of the change in the retirement age.
The government, he said, would look into ways to ensure that when large companies collect “exceptional profits,” those profits are also shared with employees instead of being used only to buy back stock.
Overall, however, Mr. Macron’s intransigent position in his remarks suggested that the dispute over the pension overhaul could last a long time. He had no response when asked when exactly French people could expect a return to calm.
The president has taken on something much bigger than the retirement age: the nation’s deep attachment to social solidarity and the pervasive view that a long sentence of work is offset only by the liberating rewards of a retiree’s life.
At a time of war in Europe, rising inflation, increasing energy costs, broad anxiety about economic prospects and growing distrust of the democratic institutions of the Fifth Republic, Mr. Macron’s determination to fight this battle now has crystallized resentments and brought into frontal conflict two views of French society and identity.
Reporting was contributed by Catherine Porter, Constant Méheut, Daphné Anglès, Liz Alderman and Tom Nouvian.
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Известия (RUS)
Пилот рейса Лас-Вегас – Колумбус потерял сознание во время полета
Пилоту самолета Southwest Airlines, следовавшего из Лас-Вегаса в Колумбус (штат Огайо), стало плохо во время полета. На помощь экипажу пришел пилот другой авиакомпании, летевший в качестве пассажира. Об этом 23 марта сообщает телеканал CNN.
Как рассказали в пресс-службе Southwest Airlines, вскоре после того, как рейс вылетел из Лас-Вегаса, пилоту срочно потребовалась медицинская помощь.
«Дипломированный пилот другой авиакомпании, находившийся на борту, вошел в кабину экипажа и помог с радиосвязью, в то время как пилот Southwest управлял самолетом», — сообщил представитель авиакомпании Крис Перри.
Потерявшего сознание капитана воздушного судна переместили в заднюю часть самолета. Ухаживать за ним помогала медсестра, которая также летела этим рейсом.
Самолет вернулся в Лас-Вегас. После приземления на борт поднялся резервный экипаж и рейс отправился в Колумбус, как и было запланировано. Пилота госпитализировали. О его состоянии не сообщается.
Всему свое вместо: авиакомпании РФ заместят импортные детали на западных самолетах
Кто этим займется и какие модификации внедрят
Ранее, 8 марта, два самолета авиакомпании United Airlines столкнулись в международном аэропорту Бостона, штат Массачусетс, в ходе подготовки к взлету. В процессе буксировки рейс, направлявшийся в Ньюарк, задел правым крылом хвост борта, который готовился к вылету в Денвер. Ведомство и пресс-служба аэропорта сообщили, что никто из пассажиров в ходе происшествия не пострадал. Их пересадили на другие самолеты.
New York Times - World
Uganda Passes Strict Anti-Gay Bill That Imposes Death Penalty for Some
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The legislation, which now goes to the president, also calls for life in prison for anyone engaging in gay sex. Policies to stifle L.G.B.T.Q. rights have been on the rise in several African nations.
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By Abdi Latif Dahir
Reporting from Nairobi, Kenya
Lawmakers in Uganda have passed a sweeping anti-gay law that can bring punishments as severe as the death penalty — the culmination of a long-running campaign to criminalize homosexuality and target L.G.B.T.Q. people in the conservative nation in East Africa.
The law, which was passed late on Tuesday night after more than seven hours of discussion and amendments, calls for a life sentence for anyone engaging in gay sex. Even trying to have same-sex relations would be met with a seven-year prison term.
The death penalty would be applied to people convicted of “aggravated homosexuality,” a sweeping term defined in the law as homosexual acts committed by anyone infected with H.I.V. or involving children, disabled people or anyone drugged against their will. Most of these acts are already crimes regardless of gender under the Ugandan penal code, but the death penalty has been added to this bill to target cases in which the perpetrator and victim are of the same sex.
The parliamentary vote caps a struggle over gay rights in Uganda that has drawn international attention for nearly 15 years. It comes as anti-gay policies and discrimination have been on the rise in several African nations, including Kenya, Ghana and Zambia.
The legislation in Uganda, called the Anti-Homosexuality Bill, also imposes a penalty of up to 1 billion Ugandan shillings, about $264,000, on any entity convicted of promoting homosexuality. People under 18 who are convicted of engaging in homosexuality face up to three years in prison, along with a period of “rehabilitation.”
“This house will continue to pass laws that recognize, protect and safeguard the sovereignty, morals and cultures of this country,” Anita Annet Among, the speaker of the Ugandan Parliament, said after legislators finished voting.
The bill will now go to President Yoweri Museveni, Uganda’s leader for nearly four decades, who has been an outspoken driver of anti-gay measures. He has in the past accused gay people of undermining the stability of Uganda, and in recent weeks he called them “deviants.”
Mr. Museveni is also a close Western ally whose nation receives almost a billion dollars a year in development aid from the United States. He has pressed for anti-gay measures despite exhortations by Western nations to respect the rights of L.G.B.T.Q. citizens and in defiance of threats to cut aid.
On Wednesday, Secretary of State Antony J. Blinken urged the Ugandan government “to strongly reconsider the implementation of this legislation,” saying that it would undermine the rights of Ugandans and “could reverse gains” in the fight against H.I.V. and AIDS.
The bill’s passing was sharply criticized by rights groups and by a few lawmakers in Uganda who said that it infringed on the freedoms of Ugandans and further eroded the rights of gay people.
Volker Türk, the United Nations human rights chief, called the anti-gay law “probably among the worst of its kind in the world” and said that it could “serve to incite people against each other.”
Homosexuality is illegal in at least three dozen African countries, with sentences ranging from fines to life in prison. Around the world, a death penalty sentence for same-sex relations is imposed in only a handful of countries, including Iran and Mauritania, according to a survey by Human Rights Watch.
The bill was introduced in early March by the lawmaker Asuman Basalirwa, who has said that homosexuality threatens family values and the safety of Ugandan children. Mr. Basalirwa did not respond to an interview request.
But during an appearance at a public forum at Makerere University in the capital, Kampala, on Wednesday, Mr. Basalirwa doubled down, saying the law was needed because there was a “public outcry” over a plot to recruit schoolchildren into homosexuality — an allegation that rights advocates have said is baseless.
In Uganda, a country of about 46 million people — about 85 percent Christian and 15 percent Muslim — religious leaders have jointly inveighed against homosexuality and what they say is its impact on the sanctity of family and children. Many religious leaders say that homosexuality is a Western import and have held protests and rallies urging legislators to introduce laws that would harshly penalize gay people.
But even as anti-gay sentiment in Uganda has become pervasive, L.G.B.T.Q. people have become more public, mobilizing to defeat anti-gay legislation in court, holding small Pride parades, representing Uganda in international gay events and creating support groups for parents of gay children.
The new laws, activists say, will aggravate the challenges already facing gay Ugandans.
The authorities have in recent years regularly rounded up people whom they suspect of being gay or lesbian and arresting people at gay-friendly bars on what rights groups say are fabricated drug charges, subjecting some to invasive physical examinations. The authorities have raided and shut down the country’s only gay film festival. And last month, a major Ugandan military officer urged health officials not to treat homosexual people in government health centers.
Last year, the authorities also closed down Sexual Minorities Uganda, an organization that supported L.G.B.T.Q. people in the country.
While the vote happened quickly, the drive to outlaw homosexuality in Uganda has been long-running, drawing encouragement from evangelical Christians in the United States and international outrage from gay people and human rights advocates.
Evangelical groups faced scrutiny and a backlash for their role, including a lawsuit by a Ugandan rights group in the United States. Since then, American evangelical organizations have operated out of the limelight, allowing local leaders and groups to feed the anti-gay sentiment in Uganda, said Nicholas Opiyo, a Ugandan lawyer and human rights activist.
“They have been working very meticulously over the last five years in mobilizing a constituency, fanning public sentiments, in spreading misinformation as the basis for this law,” Mr. Opiyo said in a telephone interview.
The legislation passed on Tuesday was a revised version of a harsh 2014 law signed by Mr. Museveni that punished “aggravated homosexuality” with life in prison.
But the Ugandan Constitutional Court nullified the law that same year, saying that it had been passed in Parliament without the necessary quorum.
In contrast, for the vote on Tuesday night, lawmakers filled parliamentary chambers. The vote count was 387 in favor and two opposed. But 168 lawmakers were absent.
Mr. Opiyo said that he and other rights advocates planned to try to persuade the president not to sign the law. If he signs, they say, they will challenge it in court.
Frank Mugisha, one of few openly gay activists in Uganda, said that he was already receiving calls and text messages from people worried for their lives. Some are thinking about leaving the country.
“Society has been radicalized to hate L.G.B.T.Q. persons,” Mr. Mugisha, who has received regular death threats and blackmail in the past, said in a phone interview from Kampala. “The coming days will be very hard.”
Musinguzi Blanshe contributed reporting from Kampala, Uganda.
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Известия (RUS)
Эксперты объяснили рост поставок платины из России в Китай
На увеличение поставок платины из России в Китай повлиял рост спроса, развитие китайской экономики, сообщили «Известиям» эксперты 23 марта.
Как рассказал основатель ювелирной компании «Алмаз-Холдинг» Флун Гумеров, чей комментарий предоставила пресс-служба Института экономики роста имени П.А. Столыпина, активнее всего платина используется в автомобильной промышленности, а именно — в катализаторах двигателей внутреннего сгорания для очистки выхлопных газов.
«Безусловно, основной потребитель платины сейчас — это Китай. Последние три года влияние на спрос оказывала пандемия коронавируса, которую КНР успешно переборола, после чего в стране начался рост экономики. Также Китай принял закон, ужесточающий требования к выхлопным газам (закон практически подводит их уровень к европейским стандартам)», — отметил Гумеров.
При этом, по его словам, после массового перехода на электромобили сократился спрос на платину в европейских странах. Так, правительства Великобритании, Франции и Италии заявили о готовности отказаться от использования двигателей внутреннего сгорания до 2025–2040 годов, напомнил эксперт.
«Однако автопром Китая пока этого делать не собирается. Также Китай вдвое снизил в 2022 году налог на покупку легковых автомобилей, чтобы стимулировать рост спроса на внутреннем рынке. В результате спрос на платину увеличился», — добавил он.
Встреча без расстояния: Китай готов стать глобальным партнером России
Лидеры РФ и КНР обсудили будущее экономическое и военно-техническое сотрудничество
В то же время замдекана экономического факультета по международной деятельности РУДН Дарья Соколан уточнила, что платина используется в производстве электротехники, химической промышленности, авиастроении, кораблестроении, медицине и ряде других отраслей.
«Самое главное, что платина используется для производства полупроводников. Такая скупка платины Китаем свидетельствует о том, что Китай серьезно настроен на активное развитие всех выше перечисленных направлений», — добавила она.
Соколан обратила внимание на то, что в стране реализуется программа «Сделано в Китае – 2025», цель которой заключается в превращении КНР в ведущую технологическую державу.
«Кроме того, стоит отметить, что платина используется в банковском сфере как финансовый инструмент. Последние годы Китай вывел свои финансовые центры — Шанхай и Пекин — в топ-10 мировых. Платина необходима для укрепления финансового рынка Китая», — сказала Соколан.
Кандидат экономических наук, декан факультета «Цифровая экономика и массовые коммуникации» МТУСИ Сергей Гатауллин также объяснил многократное увеличение российского экспорта платины в Китай пересмотром цепочек поставок 2022 года из РФ.
«Дальнейший рост объемов экспорта платины будет зависеть от темпов роста как глобальной, так и национальной экономики Китая, рыночной конъюнктуры и внешнеполитических ограничений», — считает Гатауллин.
Со своей стороны основатель ювелирной компании «Алмаз-Холдинг» Флун Гумеров выразил мнение, что даже если в КНР будут отходить от использования двигателей внутреннего сгорания, есть вероятность, что спрос на платину в стране останется большим, потому что станут популярнее автомобили на водородных топливных элементах. Как объяснил эксперт, в их производстве также необходима платина.
«Китай — один из лидеров по этому направлению вследствие жесткой необходимости улучшения экологии. В стране уже реализуются меры господдержки водородного транспорта и водородной энергетики. Многомиллиардное население — основа для активного спроса и емкого рынка, что в свою очередь приведет к увеличению экспорта платины из России в Китай», — заключил Гумеров.
Ранее в этот день издание РБК, ссылаясь на данные Главного таможенного управления КНР, сообщило, что в январе-феврале 2023 года РФ увеличила экспорт платины в Китай с 5,99 кг до 1,67 т по сравнению с тем же периодом 2022-го. Поставки родия выросли с 26,2 кг до 0,19 т.
21 марта 2023 года президент РФ Владимир Путин отмечал, что товарооборот России и Китая в 2022 году достиг рекордной отметки — $185 млрд.
New York Times - World
Russia-Ukraine War
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She Posted Online About the War in Ukraine. Then She Faced a Prison Term.
The case of Olesya Krivtsova, a Russian student who ended up on the Kremlin’s official terrorist list, has underscored the perils of using social media to criticize the Kremlin’s war in Ukraine.
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By Valerie Hopkins
Reporting from Arkhangelsk, in northern Russia
Sitting in a small courtroom flanked by her two lawyers last month, Olesya Krivtsova was facing a stiff penalty for her fondness for posting on social media. Barely 20 and until this year a university student in northern Russia, she was accused of “justifying terrorism” and “discrediting the Russian armed forces,” and was facing up to a decade in prison.
Her apparent crime? An Instagram post asking why Ukrainians had rejoiced when the main bridge to Russian-occupied Crimea was attacked in October.
The post eventually landed Ms. Krivtsova on the Kremlin’s official list of terrorists and extremists. She was placed under house arrest and forbidden from using the phone or the internet.
Ms. Krivtsova did not wait for a courtroom verdict: Last week, she fled the country.
“I decided to leave because I was desperate,” Ms. Krivtsova said by telephone on Friday from Vilnius, Lithuania. “It is impossible to prove anything to the Russian court.”
As the Kremlin intensifies its crackdown on free speech, social media platforms have become a more frequent target for punishment. The government is increasingly penalizing people for posts it considers critical of the fighting in Ukraine — with fines, imprisonment and, in extreme cases, temporarily losing custody of their children.
In the Ryazan region south of Moscow, for instance, investigators opened a criminal case against a man who posted a joke about the Russian retreat from Kherson, in southern Ukraine. A student who ran an antiwar channel on the messaging app Telegram was denounced by the rector of his university for posts that criticized the Kremlin’s invasion of Ukraine as well as alleged Russian atrocities in Bucha and Mariupol. This month, he was sentenced to eight and a half years in a penal colony.
The crackdown on social media comes as Russia also moves against activists, rights groups and news media outlets that express or report on antiwar sentiment, part of what critics say is a chilling effort to eliminate viewpoints that diverge from the Kremlin’s propaganda. President Vladimir V. Putin took the opportunity to burnish the state’s messaging this week as he appeared with China’s top leader, Xi Jinping, in Moscow.
“This is the logic of intimidation,” said Sergei Smirnov, the editor in chief of the Russian news outlet Mediazona, which reports on the country’s criminal justice system. “We are dealing with a police state that believes that we should simply punish more severely so that there are fewer and fewer people who express their opinion openly.”
Ms. Krivtsova’s case had resonated among rights activists and opponents of the war in Ukraine — as a symbol of bravery for ordinary Russians, but also as a cautionary tale for anyone who would dare follow in her footsteps. Her posts — on a private Instagram story available only to friends — were reported to officials by her fellow students at Northern (Arctic) Federal University, some of whom she knew personally.
The State of the War
“I understand if a person refuses to speak out for his safety, because the consequences are serious not only for the person, but for the whole family, for all their loved ones,” she told journalists before a recent court hearing. “Everything that I’m going through right now is terrible.”
This week, the Russian government added her to the federal wanted list, and a court ruled that she be arrested in absentia, according to Russian news media.
Almost 6,000 Russians have been accused of discrediting the Russian Army since the invasion, according to OVD-Info, a rights group that tracks political repression. Of those, more than 2,000 cases are related to comments posted on social media, the group said.
Russia treats the first charge as an administrative offense, which usually comes with a fine or some prison time. But a repeat offense — which can even involve a social media post from years in the past — carries criminal liability and a potential sentence of 10 years.
There are 447 defendants facing criminal charges for antiwar activity in Russia, according to OVD-Info. Most are charged with “disseminating false information,” but Ms. Krivtsova and several dozen others are charged with “justifying, promoting and inciting terrorism.”
Ms. Krivtsova said she realized that her chances of being exonerated were greatly diminished after train tickets were purchased in her name. She denied buying the tickets and said she believed the security services had done so to imply that she would attempt an escape. The prosecution was unable to provide any evidence showing that she had bought them.
Ms. Krivtsova said she believed that things in Russia would continue to deteriorate for some time.
“When I committed this crime,” she said, referring to the charge of discrediting the military, “the sentence was for three years, now it is five. And I know that things will get worse, that there will be criminal liability not even for public expressions but for private beliefs. Everything is building toward that.”
Since Russia’s full-scale invasion of Ukraine in February 2022, the state has placed even tighter limits on free speech, banning websites and social media platforms and making it a crime to share information about the war that did not come from a state source. Though Facebook and Instagram are banned in Russia, people still use them through workarounds, along with Telegram and VKontakte.
The long arms of the bureaucratic state are enforcing the new policies — but they have help from ordinary people who are serving as its eyes and ears. Ms. Krivtsova said she was unaware that a group of students at her university had formed their own group chat to discuss the posts of students who oppose the war with a view toward denouncing them.
Shortly after Mr. Putin ordered a full-scale invasion of Ukraine, Ms. Krivtsova posted comments on social media condemning the war. On May 9, the day Russia commemorates its contributions to defeating Nazi Germany in World War II, Ms. Krivtsova took her activity a step further: She printed and distributed leaflets around Arkhangelsk, a regional capital on the White Sea, pointing out that there are World War II veterans still living in Ukraine, some of whom had died under Russian shelling. She called for an end to the war.
The next day, officials from the Center for Combating Extremism forced her to “apologize to the Armed Forces of the Russian Federation on camera,” she said. They also extracted a written confession and charged her with “discrediting” the armed forces.
Ms. Krivtsova continued to express her opinions online, something that had been tolerated before the invasion.
In October, after the Ukrainian attack on the bridge to Crimea, which Russia illegally annexed in 2014, Ms. Krivtsova wrote a post in which she sought to understand the source of many Ukrainians’ glee over the episode, which Moscow considers an act of terrorism. A screenshot appeared in her classmates’ chat group — with the comment that it was surely illegal.
“Denunciation is the duty of a patriot,” one of the students wrote, according to screenshots of the discussion viewed by The New York Times.
One friend in the group saw the chat and warned her. But she did not think her classmates would really go through with it.
The head of her department lauded the students who denounced her.
“Society is a social organism, and it can get sick,” said Artyom V. Makulin, the head of the humanities program. “Every society has an immune system.”
He said he believed students like her had been under the influence of “ideological hypnosis.”
Ms. Krivtsova said she had never met Mr. Makulin personally, but she said that did not stop him from writing a negative character reference about her for her court appearance.
On campus, a vast majority of students approached by a Times journalist said they did not know about Ms. Krivtsova’s case. Those who did said they would not discuss the topic of the war online or even among their friends and classmates.
One freshman history student, Aleksandr, who did not give his surname for security reasons, said it was “beyond scary” to study in an environment where students could condemn you to years in prison.
In Vilnius, Ms. Krivtsova has a lot on her to-do list: finding an apartment, a job and a new set of clothes, because she left in disguise wearing a “terrible, shabby masculine jacket.” She said she had come to terms with the fact that she would probably never see her grandmother again.
But she finally has one thing she could not have in Russia. In a video she posted after her escape, she showed herself cutting off the ankle bracelet she had worn during house arrest. A tattoo of a spider with Mr. Putin’s face that says “Big brother is watching” was visible on her other leg.
She held up a drawing of a broken set of handcuffs accompanied by one word: “Freedom.”
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Известия (RUS)
Во Франции протестующие начали взрывать петарды на площади Бастилии
Протестующие против уже одобренной пенсионной реформы во Франции начали взрывать петарды на площади Бастилии в Париже. Об этом 23 марта сообщил корреспондент «Известий» с места событий.
«Обстановка накаляется с каждой секундой. В Париже на улицах несколько сотен тысяч человек. Они даже не могут сдвинуться с места», — рассказал он.
На предоставленных корреспондентом кадрах видно, как демонстранты зажигают красные файеры и взрывают петарды с помощью металлического устройства и большого молотка.
Отмечается, что протесты постепенно перерастают в беспорядки, радикально настроенные митингующие поджигают мусорные баки и велосипеды. Кроме того, погромы начались на бульваре Сен-Мартен на западе французской столицы.
Власти Франции устояли после принятия пенсионной реформы
Сколько голосов не хватило для падения правительства Пятой республики
О возобновлении протестов в Париже стало известно ранее в этот день. В протестной акции принимают участие десятки тысяч человек. Полиция применила против них слезоточивый газ. Эта демонстрация стала девятой с середины января, когда профсоюзы впервые вывели людей для борьбы с повышением пенсионного возраста.
Закон об увеличении пенсионного возраста с 62 до 64 лет был принят во Франции 16 марта. Документ приняли без голосования в парламенте в соответствии со ст. 49.3 Конституции страны.
В этот же день в Париже задержали 217 человек за участие в митинге против пенсионной реформы. Протестующих обвиняли в погромах и поджогах после разгона стихийного митинга на площади Согласия.
22 марта президент Франции Эммануэль Макрон в интервью телеканалу France 2 заявил, что документ пенсионной реформы находится на рассмотрении в Конституционном совете, его судьба будет решена там. Он подчеркнул, что он не рад проводить эту реформу и сожалеет, что власти не смогли лучше объяснить ее необходимость населению страны.
В свою очередь, руководитель профсоюза «Всеобщая конфедерация труда» Филипп Мартинез обвинил французского лидера в незнании пенсионной системы. По его словам, Макрон неуважительно относится к демонстрантам, а одобрение им пенсионной реформы означает лишь то, что политик вовсе не разбирается в этой сфере.
New York Times - World
Jailed in Egypt at 17, He Wrote to Survive and to Share His Long Ordeal
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Sentenced as a teenager to 15 years for “unlawful assembly,” Abdelrahman ElGendy started recording the abuses of prison life. The idea of someday publishing his memoir gave him a reason to live.
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By Aida Alami
Abdelrahman ElGendy envisioned the ending of his book would be inspiring, despite all the horrors he would have to recount.
Starting at age 17, Mr. ElGendy spent six years and three months in squalid prisons in Egypt, and one way he survived, he said, was to imagine the memoir he would publish if he were ever freed.
He knew the harrowing abuses he witnessed and endured during his detention — including guards whipping prisoners and beating them with batons and wooden chair legs — would make for a powerful story, if hard to read and even harder to share. But the thought of the book also gave him an existential purpose at a time when his life was little more than suffering.
He knew he didn’t want his memoir to be about only pain and degradation. The idea that, somehow, it could also be about hope helped ease his despair, letting him dream that all he was going through could have a positive meaning in the end.
“This is how I want readers to receive my work one day: What you’re holding between your hands, this is it. This is how I survived,” said Mr. ElGendy, now 27 and studying for a Master of Fine Arts degree at the University of Pittsburgh. His autobiography is his thesis project.
Mr. ElGendy was arrested at 17 in Cairo in October 2013 as he sat in a car with his father while taking pictures and filming a protest.
His prior activism had been short-lived: He had attended only a few protests, starting after his friend’s father was one of hundreds of people killed by Egyptian security forces in August of that year amid a brutal crackdown on the supporters of the recently ousted president, Mohamed Morsi.
Earlier on the day of his arrest, he had fought with his parents, who were not politically active and didn’t want him to take any more risks. But a teacher he loved had recently been arrested, and he wanted to do something about it.
They made a compromise: His father would take him to the protest and they would not leave the car.
But plainclothes officers were standing nearby. They pulled the teenager out of the car, snatched his phone and beat him, he said. His father, pleading that they let his son go, was arrested, too.
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Father and son spent days awaiting interrogation, crammed in a small cell with dozens of other people sleeping on top of each other. The teenager stood in a corner, fanning his frail father with a piece of cardboard.
They were eventually tried as a group of 68, all in the same cage in a courtroom, and sentenced to 15 years in a maximum-security prison for the crime of “unlawful assembly.”
After his conviction, the teenager was transferred to prison, where he was stripped naked and groped, he said, and had his head shaved. He said prisoners referred to the ritual as a “welcome party” and that it was designed to “tame and break” prisoners.
His fear at suddenly being a teenage inmate in a country with a notoriously brutal penal system was compounded by guilt that his father, who owned a marketing research firm, was with him behind bars.
The first time he wrote while in custody was after a court hearing in May 2014.
While standing inside a police transport vehicle, he saw his reflection in the metal, which fed an urge to put down in words the cruelty and absurdity of the events that had led him there. He went back to his cell and scribbled his first essay, in Arabic.
“Remnants of a lost dream and withering hope: I see them peeking from my reflection on the handcuff crushing my wrist,” he wrote.
His cellmates cried when he read it to them, so he decided to smuggle the paper to his sister, who published it on Facebook. On her next visit, she shared readers’ reactions: shock, sadness and compassion. That encouraged him to continue, and writing became the way he would fill much of his time as he sat in his cell.
Mr. ElGendy’s case wasn’t publicized like that of some high-profile prisoners. Protesters around the world did not chant his name, columns in international papers were not written asking for his release and editorial boards were not aware of his plight.
His situation, after all, was not extraordinary; in fact, it was common in Egypt. He was just one of more than 60,000 political prisoners in Egyptian jails, including pretrial detainees, according to estimates by human rights groups last year. A New York Times investigation revealed the extent of the abuses suffered by the prisoners, including many who were accused only of having noncompliant political views.
While in prison, Mr. ElGendy enrolled at Ain Shams University and eventually graduated with a degree in mechanical engineering. Egyptian law permits prisoners to sit for university exams.
As a student, he was allowed to have books in English that his jailers thought were for class. He said he read over 300 books, studying and writing mostly at night beside the cells’ bathroom, where a dim light shone and when the prison was quieter.
His determination to finish his degree, he said, was driven in part by the role he imagined his graduation would play in his memoir.
“I’d be in the middle of a mental breakdown studying to finish my degree, and what keeps me going is thinking how anticlimactic it would be in the book when the protagonist doesn’t graduate after all this buildup,” he explained. Pushing him on, he added, was “this notion that whatever I experienced was not in absolute vain.”
Mr. ElGendy hid his writing in the dirty laundry he gave his family during their monthly visits. His father was pardoned after three years in jail.
His writing started receiving attention, and in 2018, the Egyptian publication Mada Masr, one of the only remaining independent voices in Egypt, ran his essays as a multipart series, “Anatomy of an Incarceration.”
In one piece, he wrote about the anticipation of a family visit and the careful choreography required to leave his cell, where each inmate was given a bare 12 inches of space:
“We tiptoed and hopped across the cell, not wanting to step on anyone’s head or stomach by mistake — those two hurt the most. We aimed for hands and feet only. I yelled that we were ready as we approached the cell door, and it opened with a bang to let us out for the first time in a week — an entire week spent rotting with 64 other prisoners in a tiny 4-by-5-meter cell.”
With his sentencing upheld after an appeal, his only hope for early release was a presidential pardon. But he never received one. He was moved between seven jails in his six-plus years.
Finally, it was determined that a clerical error had led to his being improperly tried as an adult.
He was retried as a minor and released in January 2020. A prison guard woke him up to tell him the news. He left the prison as suddenly as he had entered it.
Mr. ElGendy now lives in Pittsburgh, drawn by a strong creative nonfiction program. He spends his days writing his master’s thesis, working to release other prisoners and giving talks about human rights.
In prison, he said, reading works of resistance by contemporary Egyptian authors — like the poetry of Mostafa Ibrahim and Tamim Al-Barghouthi and the novels of Ahdaf Soueif — shook and inspired him. “I’ve absorbed this idea of resistance through storytelling,” he said.
“I dream that my book plays the same role for generations to come,” he added. “The stories exist, because I told them. I was there, this is what happened and you cannot rob me of my words.”
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New York Times - World
The Tech Worker With a 4-Hour Commute From the West Bank to Tel Aviv
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Moha Alshawamreh is among the few Palestinians who work in Israel’s tech industry. His commute shows both the inequities of life in the West Bank and an exception to them.
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By Patrick Kingsley
Patrick Kingsley reports on Israelis and Palestinians for The Times, and Laura Boushnak is a photographer. They spent several days with Moha Alshawamreh in Israel and the occupied West Bank.
As hundreds of Palestinians filed through an Israeli checkpoint one recent Monday morning, most were dressed for a day of manual labor. But there was at least one striking exception.
Moha Alshawamreh, 31, wore a button-up shirt and carried a computer. While many of his relatives and neighbors, mostly male, were headed to the construction sites of southern Israel — providing cheap Palestinian labor for some of the lowest-paid jobs in Israel — Mr. Alshawamreh was on his way to a tech firm in Tel Aviv.
“Look at all these people,” Mr. Alshawamreh said that day in January, with a mix of sadness and empathy. “You don’t see any of them with a laptop or going to an office.”
Mr. Alshawamreh, the son of a laborer and a stay-at-home mother, is an engineer for a firm that uses artificial intelligence to improve retail websites — and one of the very few Palestinians working in the Israeli tech industry, considered one of the world’s most innovative.
He wound up there after a remarkable set of circumstances, including encounters with a book about the Holocaust, college half a world away and an Israeli pop star.
His journey to work — through the turnstiles and security scanners of Israeli checkpoints — highlights the inequities between Palestinians and Israelis living in the West Bank, which is currently experiencing some of its deadliest violence in two decades. His journey through life — from an occupied village to a Tel Aviv skyscraper — highlights a rare exception to that imbalance.
Mr. Alshawamreh said Israelis should know that his yearslong odyssey was “emotionally and mentally exhausting to the brink of tears.” Palestinians should see that “what I did proves that it is possible,” he added.
Mr. Alshawamreh’s working week began in the village where he grew up, Deir al-Asal al-Fauqa, a sleepy hilltop community of about 2,000 Palestinians in the southern West Bank. The village lies just east of a gray wall, hundreds of miles long, that Israel built to curb Palestinian attacks from the West Bank, which Israel captured from Jordan during the Arab-Israeli War of 1967.
To cross that wall and head to Tel Aviv, Israelis living in the nearest Jewish settlement — built in 1982 and considered illegal under international law by most countries — can drive north through a nearby checkpoint that Palestinians are barred from using. By that route, settlers can reach Tel Aviv in 75 minutes.
But Mr. Alshawamreh must enter Israel on foot, through a separate checkpoint in Meitar, 10 miles by road to the south. That restriction doubles the distance of his commute and more than triples its duration.
To reach the crossing, Mr. Alshawamreh rose at 5 a.m. and waited in the darkness for a southbound car pool.
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By sunrise, he was among hundreds of Palestinians at Meitar filing through an airport-style security system that aims to stop gunmen from entering Israel. On the Israeli side, another car pool took him to Beersheba, the nearest big city in southern Israel.
“It’s like moving from the third world to the second world to the first world,” he said of his commute.
A chance discovery in Beersheba long ago set Mr. Alshawamreh on his current trajectory.
Mr. Alshawamreh’s father, Meshref, 63, has worked as a day laborer in Beersheba for years. One day about 15 years ago, Meshref brought home a book he’d found in the city. It was “Man’s Search for Meaning,” by Viktor E. Frankl — an account of the author’s experience in Nazi concentration camps.
20 miles
Mediterranean
Sea
Jordan R.
West
Bank
Tel Aviv
JORDAN
DESTINATION
Jerusalem
ISRAEl
Dead
Sea
Deir al-Asal al-Fauqa
GAZA
STRIP
ORIGIN
Meitar
Beersheba
By The New York Times
Mr. Alshawamreh, then a teenager, picked it up. He found more than he expected — a primer on the Holocaust, a subject sometimes dismissed or minimized in Palestinian discourse, and a lesson in resilience.
Through Mr. Frankl’s writing, Mr. Alshawamreh concluded that “it is our decision whether we want to perish due to our trauma — or if we want to put meaning into it and thrive because of it.”
Suddenly, Mr. Alshawamreh’s horizons expanded, he said. Before, he had simply expected to follow in his father’s footsteps. Now, he imagined something bigger.
He won a scholarship to a university in Malaysia, earning his first degree in computer science. Then he earned another scholarship in South Korea, acquiring fluent Korean and a master’s degree in behavioral economics.
Despite that résumé, jobs were hard to find back in the tiny Palestinian tech industry.
More than half of college-level tech graduates in the West Bank fail to find work in the field, according to estimates by the Palestinian Internship Program, which is based in Israel and trains Palestinian would-be entrepreneurs. Overall unemployment in the territory is around 13 percent, contrasted with 4 percent in Israel and 46 percent in the Gaza Strip.
Mr. Alshawamreh began to consider working in Israel. Though he grew up a few hundred yards from Israel, he first heard about its reputation as the “Start-Up Nation” while studying in South Korea. An idea took root: Could he find work in Tel Aviv?
“Then I came home,” Mr. Alshawamreh said, “and reality hit.”
An Israeli settler in the West Bank has no legal hurdle to working in Tel Aviv, but Mr. Alshawamreh needed a work permit to enter Israel as well as an employer willing to undergo the many bureaucratic contortions required to hire a Palestinian.
Experts reckon there are only a few dozen Palestinians among the 360,000 workers in the Israeli tech sector, in addition to a few hundred working remotely from the West Bank.
Then in 2018, a breakthrough: Mr. Alshawamreh won a three-month internship at an Israeli company building cancer-screening technology — and, with it, a work permit.
Full-time work proved elusive. So, with his permit still valid, he instead became a rare Palestinian student at Tel Aviv University. He pursued a third degree — a master’s in business administration, half of it funded by the college, and lived in Tel Aviv.
But without a job, Mr. Alshawamreh struggled to pay his share of the fees and was suspended halfway through. He emailed dozens of prominent Israelis and Palestinians, asking for help.
One of Israel’s best-known pop stars, David Broza, unexpectedly wrote back. Moved by Mr. Alshawamreh’s plight, Mr. Broza let him stay in his home and helped raise the college fees.
“I have no idea what took over,” Mr. Broza recalled recently. “But the next thing I know is I give him the key to my house.”
Soon after, the suspension was lifted, allowing Mr. Alshawamreh to earn the M.B.A. But even with three degrees, work was scarce.
It took another two years, scores of rejected job applications and a bout of depression before Mr. Alshawamreh finally found a full-time tech job at the Israeli firm Syte.
His role involves speaking with clients and troubleshooting problems with their websites. He has grander ambitions; he hopes one day to found a Palestinian version of Uber. But this job is a start.
Mr. Alshawamreh’s willingness to engage with Israelis has sometimes attracted criticism from fellow Palestinians.
For critics, working in construction in Israel is acceptable, given the high unemployment in the West Bank. Reaping the benefits of Tel Aviv office life, however, is a step too far, in their view. They think such workers normalize the occupation by engaging too closely with Israelis.
But to Mr. Alshawamreh, there will be little progress toward peace unless Palestinians and Israelis treat one another as partners.
“My message is that we should learn more about each other,” he said. “Break the walls, talk — and put ourselves in each other’s shoes and see each other as two traumatized peoples.”
His own journey has already enlightened Israeli colleagues.
After catching a bus from Beersheba, Mr. Alshawamreh finally reached Tel Aviv shortly before 10 a.m., about four hours after leaving home.
“It’s more than just commuting,” one of his Israeli colleagues, Linda Levy, said. She added, “He’s made me aware of things I had no clue existed in Israel.”
Hiba Yazbek contributed reporting from Jerusalem.
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New York Times - World
The Woman Shaking Up Italian Politics (No, Not the New Prime Minister)
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Daughter of Italian and Jewish American parents, Elly Schlein wants to remake the center-left opposition to Giorgia Meloni, if only her party can survive it.
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By Jason Horowitz
ROME — Growing up in Switzerland, Elly Schlein felt a little lost.
“I was the black sheep. Because my brother and sister seemed to be more sure of what they would do,” the politician recalled. She watched Italian neorealist cinema and American comedies, played Philip Glass on the piano, pet her dwarf bunny named after Freddie Mercury, listened to the Cranberries and ultimately got involved in her school’s politics. “It took a lot more time for me to find my way,” she said.
Last weekend, Ms. Schlein, 37, found her way into the center of the debate about the future of the European left when she stunned the liberal establishment and reordered Italy’s political landscape by winning a primary election to become the first woman to lead the country’s center-left Democratic Party. She is promising, she said in her new office headquarters on Wednesday, to “change deeply” a party in the midst of an identity crisis.
It is hard to embody change in Italy more than Ms. Schlein.
A woman in a relationship with a woman, she is the daughter of a Jewish American father; granddaughter of an Italian antifascist partisan; proud native of Lugano, Switzerland; former volunteer for Barack Obama; collaborator on an award-winning documentary about Albanian refugees; fan of “Naked Gun” movies; shredder of Green Day chords on her electric guitar; and fervent progressive eager to make common international cause with “A.O.C.,” Representative Alexandria Ocasio-Cortez, Democrat of New York.
With her election, Ms. Schlein has catapulted Italy, which long seemed a Country for Old Men, into markedly different territory. A female opposition leader now is pitted against the first female prime minister, the right-wing nationalist Giorgia Meloni.
“It’s a different scenario now,” said Ms. Schlein, who had the professorial air of her professor parents as she leafed through newspapers. “And an interesting one, because I’ve always said that we don’t need just a female leadership. We need a feminist leadership.”
The two women could hardly be more different. Ms. Meloni, who called Ms. Schlein to congratulate her, was raised by a single mother in a working-class neighborhood of Rome, was a youth activist in post-Fascist parties and came to prominence on an anti-migrant, Italy-first platform. Her battle cry: “I’m Giorgia, I’m a woman, I’m a mother, I’m a Christian!”
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Ms. Schlein — who has Italian, Swiss and American passports — said she didn’t understand how being “a woman, a mother and a Christian helps Italians to pay their bills.” She added: “I am a woman. I love another woman. I am not a mother, but I am not less of a woman for this.”
She argued that Ms. Meloni represented an ideology that viewed women merely for their reproductive and child-rearing roles. Ms. Meloni has “never described herself as an antifascist,” Ms. Schlein said, arguing that she instead threw red meat to her base with “inhuman” and “illegal” policies making it harder to save migrants at sea.
Such liberal red meat is likely to sate the base of progressives and young voters that Ms. Schlein brought into the Democratic Party fold in last Sunday’s primary. But it did little for the left in the election Ms. Meloni won easily in September. Ms. Schlein’s party now has about half the support of Ms. Meloni’s.
Moderate critics within Ms. Schlein’s own deeply divided party fear that she will fold its big tent by forfeiting the political center, driving the party to the far left, gutting it of its reputation for sober competence, and blending it with — or feeding it to — the reinvigorated, populist Five Star Movement.
But Ms. Schlein is not convinced that denizens of an Italian middle even exist. “Where are they today?” she asked in her perfect English, noting that “when somebody had tried to represent them with new political options, it never went really well.” Instead, she saw the way forward as making “clear who we want to represent” — struggling Italians.
She said she would spread “environmentalist and feminist” solutions to endemic Italian problems such as female unemployment and inequality in “clearly a patriarchal country.” She would make amends for “the mistakes made in the past,” especially during the leadership of former Prime Minister Matteo Renzi, which led her to quit the Democratic Party nearly a decade ago.
She would reintroduce labor protections, tax the rich, reconnect with trade unions, invest in a greener economy and push for gay and immigrant rights. This week, she visited the site of a deadly shipwreck of migrants in Calabria and effectively interrogated Ms. Meloni’s interior minister for appearing to blame the victims.
“Rights, civil rights and social rights, for us are strictly interconnected,” she said in the interview, adding, “The left lost in the moment it became shy on these issues.”
One major change on her agenda is to put her party in a position to win elections by making alliances with partners who agreed on critical progressive issues, such as the support of a universal income.
“Five Star, of course,” she said. “They have a lot of support.”
But Giuseppe Conte, the leader of Five Star, which has demonstrated a strong illiberal streak over recent years, was the prime minister who signed off on the crackdown of migrant rescue ships at sea. He has emerged as Italy’s main opponent to Ms. Meloni’s vow to keep sending weapons to Ukraine.
Five Star’s position on Ukraine, Ms. Schlein said, “I don’t agree on.” She described her party as wholly supportive of Ukraine against the “criminal invasion” by Russia and noted it had voted to send arms over the next year, because “it’s necessary now.”
Supporters of Ukraine, however, worry about Ms. Schlein’s ongoing commitment because of her talk of being a “pacifist” and what some consider her naïve argument that Europe somehow needed to convince China to force Russia to end the war.
But she said she feels a personal connection to Ukraine. Her grandfather was from Ukraine, she said, and after he emigrated to the United States, eventually settling in Elizabeth, N.J., his family back home was almost certainly wiped out in the Holocaust. Her Italian grandfather, who eventually became a Socialist lawmaker, refused to wear the “black shirts of the Fascists” during his graduation and “was an antifascist lawyer” who, she said, would “defend Jews in trials.”
That family history has made her keenly sensitive to “what nationalism has brought to the European continent,” she said, adding, with a reference to the Russian president, “This war is a nationalist war from Putin.”
Ms. Schlein was herself not raised Jewish, though she called herself “particularly proud” of her Jewish ancestry. In a friendly interview during the campaign, she told an Italian website that her last name and pronounced nose, what she considers her defining physical feature, attracted odious anti-Semitic attacks. But, she noted, the nose was not Jewish, but “typically Etruscan.”
Asked about that comment, Ms. Schlein’s verbosity stalled. “I wouldn’t go back to that,” she said. “No, thanks.” When pressed on what an Etruscan nose looked like, she threw her hands up and acknowledged, “They don’t even exist!”
The point, she said, was that she learned that being a “woman,” and “an L.G.B.T.Q.I.+ person” and “very proudly the daughter of a Jewish father” made her a prime target “from the extreme right or also from my extreme left sometimes.” Ms. Schlein declined in the interview to discuss her family or her partner in further detail.
Ms. Schlein said addressing such injustices drew her into politics. A star pupil in her Lugano high school, she said, she wanted to take her talents to Italy, “because I’ve always felt that this country, the country of my mother, has strong potential that only needs to be freed.”
She went to art school in Bologna. Then she dropped film for law and went from campus politics to the real thing — making powerful friends, gaining fluency in social media and doing stints in the European and Italian Parliaments along the way. When she quit the Democratic Party to protest the loss of its liberal way, she supported a movement to “occupy” the party.
Now she occupies the leadership headquarters near the Spanish Steps, and after a short walk toward Ms. Meloni’s palace, Ms. Schlein, the progressive no one saw coming, entertained taking that place over, too.
“Well,” she said. “We’ll see.”
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New York Times - World
After Going Gray, a News Anchor Found Herself the Focus of the Story
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Lisa LaFlamme was dismissed after a decades-long TV career, not long after she stopped dyeing her hair, setting off debates across Canada about sexism, ageism and going gray.
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By Norimitsu Onishi
TORONTO — Lisa LaFlamme had barely settled in at the back of the cafe when two women approached her in quick succession. You’re so beautiful, said the first, while the other slipped Ms. LaFlamme a note on yellow-lined paper.
“Thank you for being ‘you,’” read the message written in neat cursive by “an admirer.”
The fleeting interactions, which took place during a recent interview in Toronto with Ms. LaFlamme, 58, were laden with the unspoken. Perhaps little else needed to be said among three similarly aged women meeting by chance in Toronto, half a year after Ms. LaFlamme was ousted as one of the nation’s top news anchors amid charges of ageism and sexism.
“People are so amazingly kind,” said Ms. LaFlamme, her eyes welling up. “The support has been mind-blowing. It’s really been a shock to me.”
A household name in Canada for decades, Ms. LaFlamme was unceremoniously dismissed last summer by CTV, the country’s largest private television network, after what her employer described as a “business decision” to take the program “in a different direction.” Though her national newscast at CTV had been one of the most watched and she had won a national award for best news anchor just months earlier, Ms. LaFlamme was left to sign off without a proper farewell.
Instead, in a poorly lit, two-minute, makeshift video uploaded on her Twitter account, she said, “At 58, I still thought I’d have a lot more time to tell more of the stories that impact our daily lives.”
Her departure set off multifaceted debates across Canada, especially after The Globe and Mail newspaper reported it may have been linked to Ms. LaFlamme’s hair — which she had chosen to let go gray during the pandemic when hair salons and other businesses shut down. The network’s owner, Bell Media, which denied that “age, gender and gray hair” had been factors, named a 39-year-old male correspondent, Omar Sachedina, as her successor.
“It was a complete surprise when they decided to terminate her contract early because there was no obvious evidence that CTV was in particular decline or was actually doing poorly,” said Christopher Waddell, a professor emeritus of journalism at Carleton University and a former news producer at CBC, the public broadcaster. He added that Ms. LaFlamme’s 11-year tenure as anchor of “CTV National News,” the broadcaster’s flagship newscast, had been considered a ratings success, especially compared with its main rival at CBC.
CTV’s owner did not return several emails and calls requesting comment for this article. Ms. LaFlamme declined to give details about her dismissal, citing a mutual separation agreement.
In the immediate wake of the controversy over her ouster, Mirko Bibic, the chief executive of Bell Canada, issued a statement that said, in part, “the narrative has been that Lisa’s age, gender or grey hair played into the decision. I am satisfied that this is not the case.”
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During a nearly two-hour interview, Ms. LaFlamme spoke about emerging from half a year of silence, displaying a journalist’s understanding and resignation that her departure would overshadow, for the time being, a long career highlighted by reporting in New York a day after the Sept. 11 attacks and many trips to Afghanistan and Iraq.
“The most comments I ever received were not for months in Baghdad or Afghanistan, or any story, but when I let my hair grow gray — bar none,” Ms. LaFlamme said. “And I will say this, 98 percent positive, except a couple of men and a woman — it’s funny that I can actually remember that — but they were summarily destroyed on social media because women do support women.”
Ms. LaFlamme said she has yet to map out her professional life for the years ahead. But her calendar is filling up with longstanding commitments to help other women, including a public talk for Dress for Success, a private organization providing free professional clothing to women. Ms. LaFlamme was also planning a weekslong trip to Tunisia and the Democratic Republic of the Congo to make short documentaries on African women journalists for Journalists for Human Rights, a Toronto-based organization.
She shares a home in Toronto with her husband, Michael Cooke, a former editor in chief of The Toronto Star, but regularly visits her hometown, Kitchener, Ontario, a small city 60 miles southwest of Toronto, where her mother and sisters still live.
Growing up there, she attended an all-girls Roman Catholic school and used to go home for lunch, with her three sisters and parents, “news junkies” both.
“My father was a contractor and would come home every day at lunch, and I’m in grade school, and the conversation was about the morning talk shows and the topic of discussions,” Ms. LaFlamme said. “And, of course, the last 15 minutes of lunch was Fred Flintstone.”
Hungry to discover the world outside Kitchener, she jumped at an offer through her school to work as a nanny for two years in France. Unable to make any French friends at the time, she said the experience helps her understand the alienation felt by some immigrants to Canada — “not to get to meet someone in the country you’re living in.”
After college in Ottawa, Ms. LaFlamme earned a part-time job at the CTV affiliate in her hometown after waiting six hours — without an appointment — outside the news director’s office.
She keeps “vivid memories of not being taken seriously” as a female reporter — walking past an office inside which three senior managers were “watching and laughing at one of her stories.” Or the time a male colleague commented about a navy blue dress she had picked out carefully during a trip to Paris: “How is anybody going to take you seriously in that?” she remembered him telling her.
“Just a classic navy blue suit, the skirt went below the knee, nothing, nothing, nothing sexy whatsoever,” Ms. LaFlamme said. “I’d wanted a navy blue suit because I thought it equaled professionalism.”
In the newsroom in the 1990s, she recalled, pictures of scantily clad women ripped from the local tabloid paper were put up on the walls of the edit suite.
Over the years, she received letters from two male colleagues apologizing for the way they had treated her, she said.
“I don’t know if they were going through the 12-step program or what,” she said.
Her career took off rapidly after she joined the CTV network in 1997 and was soon on a shortlist of potential successors to Lloyd Robertson, CTV’s top anchor for 35 years until his retirement in 2011 at age 77, when Ms. LaFlamme replaced him.
The National Post, a national daily, had handicapped Ms. LaFlamme’s chances back in 2001 by commenting she was “known for looking better in person than on TV.” A veteran television news executive recalled in an article in The Toronto Star that he had once tried to hire Ms. LaFlamme, but was overruled by his boss who “didn’t like her hair.”
A decade into her successful tenure as CTV’s top anchor, Ms. LaFlamme faced a predicament in the first wave of the pandemic in 2020 when hair salons closed. She had been dyeing her prematurely graying hair since her 20s. She took Nice ‘n Easy over-the-counter dye with her on reporting trips — coloring her hair in the women’s toilets at Kandahar Airfield and in a Baghdad bunker where brown water came out of a spigot jutting out of a wall.
At the start of the pandemic, Ms. LaFlamme hid the gray with spray dye.
“There was hair dye on my pillowcases — and I also had menopause and had night sweats — and the pillowcases were disgusting,” Ms. LaFlamme said.
She said she started letting her hair go gray during the pandemic’s second wave, inspired by an older sister who had done the same and a female boss who endorsed the decision.
The reaction, she said, was overwhelmingly positive. In a year-end roundup program, she joked, “Honestly, if I had known that the lockdown could be so liberating on that front I would have done it a lot sooner.”
But the decision was criticized by the head of CTV News at the time, who, according to The Globe and Mail, asked in a meeting who had approved the decision to “let Lisa’s hair go gray.” Ms. LaFlamme also disagreed sharply with her boss over news coverage and resources, according to The Globe.
As the interview wound down, Ms. LaFlamme, checking her phone, frowned at the havoc her new chocolate Lab puppy had wreaked in her living room — a chewed up jute rug. She needed to take care of the dog and to prepare for her talk for Dress for Success in two days.
“It’s an organization that really helps women get back into the work force, and for years I donated suits to the organization,” she said. “Isn’t that funny?”
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New York Times - World
Russia-Ukraine War
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Ukraine Dispatch
In Stoic Ukraine, Stony Faces Are Starting to Crack and to Cry
Although Ukrainians excel at putting up a brave front, a tremendous amount of suffering is being kept bottled up and sometimes bursts out.
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By Jeffrey Gettleman
KYIV, Ukraine — Hunched over a bowl of borscht in a crowded restaurant, the man was bragging about how many people he used to employ, all his political connections and how, if he ever had to, he could even kill someone and make the trouble “go away.”
With his clean-shaven head, black sweatshirt and hands the size of bear paws, he certainly looked as if he could make good on that threat. And if this overtly macho owner of a construction company couldn’t do it himself, he kept dropping hints of his links to the Ukrainian underworld.
But then his face suddenly softened, saddened.
“All my life, all my life, when I had problem, I could fix it,” he said. “But now … with this war ...” — he couldn’t even finish his sentence. He covered his face with his hands and burst into sobs, tears plunking into his soup.
Ukrainians are generally good at putting up a brave front. So much of the messaging from President Volodymyr Zelensky on down has been that they are tough, they are ready to sacrifice, they are “unbreakable” — that’s one of Mr. Zelensky’s favorite words.
But as the war drags on, an almost unbearable amount of pain builds up. And just like the sudden outburst at the restaurant, which surprised everyone at the table, especially the man himself, so many people here try to conceal their suffering that it creates a precarious emotional landscape, full of unmarked cliffs.
“People don’t want to open up, because they’re afraid that if they do, they’ll lose it,” said Anna Trofymenko, a psychotherapist in Kremenchuk, a city in central Ukraine.
She had a metaphor for this tendency to bottle up emotions.
“There are two types of people in this world — the avocado and the coconut,” she said.
The avocado, she explained, is soft on the outside, hard on the inside. The coconut is the opposite.
“We’re like coconuts,” she said.
Even before the war, she said, Ukrainians tended to be stoic and reluctant to emote. She chalked this up to the lingering haze of Soviet times when the survival strategy was: Don’t stand out. Don’t draw attention to yourself. Don’t open up to strangers.
The State of the War
Yevhen Mahda, a leading political scientist in Kyiv, agreed.
“During the Soviet Union,” he said, “every person was a small piece of a big machine. No one expressed their emotions. It wasn’t needed. No one cared.”
Though younger Ukrainians don’t have the same baggage, “society doesn’t change so fast,” Mr. Mahda said. “It’s a process, it’s not a fairy tale, it’s not a Harry Potter book, it’s our life.”
In Pokrovsk, an eastern town near the front line, I met a young woman sitting on an evacuation train. Her village had been relentlessly bombed, and she fled in a hurry. She carried 150 hryvnias in her pocket — about $4. But she was composed and neatly dressed, her carefully made up face a blank mask.
I didn’t ask many questions, but at one point looked at her and said, “Sorry you’re going through this.” She looked right back at me and burst into tears.
Ms. Trofymenko, the psychologist, explained this was part of the landscape, too. “As soon as you feel safe,” she said, “you let yourself go.”
“You know, we seem very reserved, unemotional, with a lack of feelings,” she added. “But once you are inside, it’s a different story.”
On the Poland-Ukraine border in the earliest days of the war, I watched one of the greatest refugee crises of modern times. An endless assembly of women and children streamed across the border, millions of them. Burdened by hastily packed, bulging suitcases and cast out of their own homes by circumstances that were upending history, they were tiny, vulnerable figures dwarfed by the long roads and huge skies.
One woman in a green hoodie stopped for a rest along a Polish highway. Because of the rule that military-age Ukrainian men are not allowed to leave the country, she was alone. She had just parted with her husband, whom she had known since they were young. She, too, was dry eyed — at first.
But after she shared her parting words to her husband, her composure cracked. Once she allowed herself to think about the man she loved and how she had no idea when, or maybe even if, she would see him again, and how it felt to clutch him that last time at the border, it was impossible to cauterize her feelings.
As a journalist, covering huge traumatic events doesn’t necessarily get easier the more one does it. I sometimes feel my protective lining wearing down.
Recently, I saw a photo of a building on fire in eastern Ukraine, not far from Pokrovsk. I looked closer and felt a pang of fear. Wait a sec, I said to myself. I’ve been to that building.
It was in the same town, Chasiv Yar, where I had an unusual interaction with a Russian sympathizer. He told me and my translator, Alex, that he believed the Russians were “doing the right thing” by invading Ukraine. Alex and her family have suffered immensely from this war (as have just about all Ukrainians), but she did not argue with the sympathizer. As a journalist, that wasn’t her role.
At the end of the interview, the Russian sympathizer, who was in his 70s, cheerful and full of life, plodded into his garden and started sawing down a bunch of grapes. He really appreciated the company, he said, and wanted to give us a gift.
As he stretched toward the glistening fruit, I saw Alex’s eyes fill with tears.
“What is it?” I asked.
We had interviewed so many people who had lost everything, but I’d never seen her cry. She is tough. She is hard. She is, by her own admission, a coconut.
Why was she crying now?
“Because these people are good,” she said.
If someone from the “other side” — as most Ukrainians and much of the West brand Russia and its supporters — could so happily offer fruit from his garden, what did that say about the complexities of war?
We walked off with the grapes, filled with emotions that were not so easily buttoned down.
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New York Times - World
The French Like Protesting, but This Frenchman May Like It the Most
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The Saturday Profile
Jean-Baptiste Reddé has hoisted his giant, colorful signs in nearly every street protest for over a decade, embodying France’s enduring passion for demonstrations.
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By Constant Méheut
Constant Méheut followed Jean-Baptiste Reddé during a recent protest in Paris against the French government’s plans to overhaul pensions.
A human tide swept through Paris last month for the type of event France knows only too well — a protest. Union leaders led the march, awash in a multicolored sea of flags. Demonstrators shouted fiery slogans. Clashes with the police erupted.
And, as in every protest, there was Jean-Baptiste Reddé.
He held a giant placard over his head that read, “Tax evasion must fund our pensions.” Its distinctive colorful capital letters stood out in the dense crowd.
Signs like that have been Mr. Reddé’s trademark since he retired from his teaching job a decade ago and dedicated himself nearly full time to protesting. He has since become a personal embodiment of France’s enduring passion for demonstration, rooted in a culture that sees change as a prize to be won, and defended, in the streets.
“This is what governs my life,” he said in a recent interview. Demonstrating, he explained, is “where I fulfill myself and find a purpose.”
These days, France is up in arms over government plans to raise the retirement age to 64 from 62, part of a push to overhaul the pension system, the third rail of French politics. Successive governments have tried to tackle the country’s pension system, which is based on payroll taxes, arguing that people must work longer to support retirees who are living longer. But Mr. Reddé, as his placard indicated, said that taxing the country’s rich would be more effective.
His signature signs have become a common sight at many protests. They emerged above the masses in the Yellow Vest movement, which put France on edge four years ago, after the government tried to raise gas taxes. They popped up at women’s rights marches. And they have turned Mr. Reddé into a leading character of French demonstrations, a kind of “Where’s Waldo?” who invariably appears alongside unionists blowing foghorns and battalions of armor-clad riot police.
He figures he has probably attended more than 1,000 protests. “Demonstrating is like loving,” Mr. Reddé, 65, said. “You don’t count.”
The son of an English teacher and a stay-at-home mother, Mr. Reddé grew up at the time of the May 1968 uprisings, which breathed freedom into France’s stifling postwar social rules. It wasn’t long before he, as a student, joined petitions against report cards.
With a university degree in English and a passion for poetry — he treasures Virginia Woolf and Sylvia Plath — he became an elementary-school teacher in the late 1970s. That’s when he participated in his first street protest, against changes to the education system.
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They are shaping the world around them. These are their stories.
Mr. Reddé said he had demonstrated against every pension overhaul since 1995. That year, as strikes paralyzed France for weeks, he spent a night at a police station for throwing rocks at officers.
“We wanted to repeat May 1968!” he said.
Mr. Reddé retired early from teaching, in part thanks to sick leave. “I found an accommodating doctor,” he said. He lives in Burgundy off an inheritance, a small pension and financial help from friends. He often sleeps at fellow protesters’ homes before actions in Paris or elsewhere.
His curly hair is cut in the pageboy style and dyed cherry-red. His emaciated face and worn clothes give him an ascetic look. When he strides through protesting crowds — his slim, 6-foot-4 body slightly bent under his sign — he looks like one of Alberto Giacometti’s bronze sculptures of anguished men.
In the early 2000s, Mr. Reddé flooded Libération, a left-wing newspaper, with small ads calling for gatherings to promote peace in the Middle East and environmental protection. He acknowledged having “a somewhat poetic and utopian character.”
“I feel empathy for everything, human and animal suffering alike. I’m a bit of a sponge,” he said. “So I demonstrate.”
Paris records about five demonstrations every day, according to government figures, making France one of the world’s leading countries for such events each year, said Olivier Fillieule, a French sociologist. Mr. Fillieule said the country’s “protest culture” was rooted in a long history of centralized state power that made little room for collective bargaining, leaving the street the best avenue for change.
Some of France’s most significant social benefits were won through mass protests, including the right to paid vacation in the 1930s. In schools, children study the biggest social movements that have rocked the country, making protests an inevitable element of every French citizen’s life.
Still, Mr. Reddé’s devotion to demonstrating is unusual.
Before each protest, Mr. Reddé follows the same ritual. First, he thinks of a punchy slogan, drawing on his frenetic consumption of news. Past slogans include “To the 49.3, we answer 1789,” a reference to Article 49.3 of the French Constitution, which the government has used to pass laws without a vote, and to the French Revolution.
Then, on the day of the protest, Mr. Reddé buys a 3-by-5-foot placard, sits down in a cafe, grabs thick markers and draws the slogan in his time-tested design of capital letters and bright primary colors.
“We are governed by colorless people,” he said. “We must put color back into this world.”
In demonstrations, Mr. Reddé makes the most of his height to position his sign above the crowd and near politicians, drawing photographers and camera operators like a magnet.
Photos of him holding his placards in demonstrations at home and overseas have appeared in numerous newspapers and television programs over the years. In 2010, an image of him holding a sign reading “Listen to the people’s anger” was used in newspapers around the world.
His signs also illustrate French history textbooks and were displayed in a 2018 exhibition organized by Michel Batlle, a painter and sculptor, who called Mr. Reddé “an artivist.”
Mr. Reddé has been criticized for trying to steal the show. A 2015 profile in Libération said his steady presence in protests could amount to “depriving people of their voice and image.”
But in the crowds, Mr. Reddé is popular.
At the march last month, Mr. Reddé wore a yellow vest, a souvenir from his involvement in the Yellow Vest protests, which he called “a historical movement of people’s uprising, for social and environmental justice.” Demonstrators stopped him for a photo or gave him a thumbs-up.
“Irreplaceable!” one woman shouted. “Tireless,” another protester whispered to his wife.
Mr. Reddé is even a kind of human landmark.
“We call each other and say, ‘Let’s meet near Jean-Baptiste,’” said Isabelle Pluvieux, an environmental activist. “He’s a lighthouse.”
Mr. Reddé said he had found in demonstrations the love and friendship he lacked as a child.
“His family is the street,” said Mr. Batlle, the artist.
Many demonstrators praised his dedication, noting that he had participated equally in small and large protests. Mr. Reddé has also organized his own demonstrations against the use of pesticides, securing a meeting with advisers to the environment minister in 2017.
“He conveys a sense of tenacity, strength, determination,” said David Dufresne, an independent journalist who has extensively covered the Yellow Vest movement.
Mr. Dufresne pointed to the physical challenge of holding a sign aloft during the many hours a French protest usually lasts. “There’s almost a warrior monk aspect to it,” he said.
Mr. Reddé acknowledged that he suffered from knee problems and tendinitis. He often holds his sign with one arm to rest the other and sometimes winces in pain. But he dismissed the hardship as irrelevant.
“Protesting rejuvenates,” he said.
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New York Times - World
Restoring Glory of Angola’s Carnival, With a Puny Budget but Much Passion
Angola Dispatch
A singer and son of a music legend is trying to once again make the Carnival celebration a highlight of the year — and to make it a year-round force for positive change in Angola.
Performing for Carnival in Luanda, Angola, last month. Once a cultural highlight that seized the streets of this port city, Carnival seems to barely register a blip these days.Credit...
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By John Eligon
Photographs by Gulshan Khan
Reporting from Luanda, Angola
The singer stood in a rubble-strewn courtyard in one of the hard-knock neighborhoods of Luanda, Angola’s capital, antsy as he got the performers in line for their final rehearsal before the big competition.
“United Af-ri-caaaa,” a voice hummed over a loudspeaker before a percussion-heavy beat kicked in. More than a dozen young people facing the singer, Tony do Fumo Jr., swiveled their hips and arms and stomped their feet.
The group of mostly teenagers, led by Mr. do Fumo, was preparing for its inaugural performance at Carnival, a celebration — and contest for prize money — that ushers in the Christian season of Lent. Pacing with the glare of a drill sergeant, he blew a whistle and waved an arm. The dancers froze. Another whistle and gesture, and they were back on beat, Mr. do Fumo bobbing along with them.
The son of an Angolan music legend, Mr. do Fumo grew up under the tutelage of some of the country’s most prominent musicians. He has performed across the world before live crowds and on television. But the pressure for this performance was unlike any he’d ever felt.
Once a cultural highlight that seized the streets of this port city in Africa’s southwest, Carnival in Luanda seems to barely register a blip these days. The swirl of colorful, flowing costumes, semba music and hip-shaking dances that make up the Mardi Gras-like festivities are mostly confined over three days to a quarter-mile waterfront stretch known as Marginal. Many blame the event’s decline on the distraction of life’s daily hardships and a lack of financial investment from a government stretched thin.
Enter Mr. do Fumo, 38, a semba singer who performs with an immersive passion. He is among those trying to help restore Carnival’s glory — and change what it means to participate in it.
Organizers have encouraged Angolans to form groups that not only perform in the event, but also engage in social and cultural activities year-round. That’s what Mr. do Fumo had in mind when, six years back, he started his Carnival group, União Jovens do Prenda, or the United Youth of Prenda, named for his former neighborhood in Luanda. It qualified for the competition — and the prize money awarded to the winners — for the first time this year.
And he was hoping his group would win a much-needed infusion of cash to fund activities like buying wheelchairs, feeding the hungry and providing support to help young people resist gangs.
By The New York Times
Mr. do Fumo was born with art in his DNA; while his father sang, his mother danced. But his parents died when he was just 6, and he grew up struggling, in a rough neighborhood with relatives who had few financial resources. He has participated in Carnival since he was 8, and sees his group as a vehicle to help young people overcome difficult conditions, as he did, through culture.
“When God gives you an opportunity to get something, it’s not only for you,” Mr. do Fumo said. “What I get for being an artist, I share with the community. We all eat the same food.”
So there he was, only hours before the group was scheduled to compete on a Sunday afternoon late last month, frantically trying to make sure everything was right. He scurried around the courtyard outside his modest home in Cassequel — a two-room cement block with a corrugated tin roof — with paint flecks on his hands and an intensity on his face. His performers packed the rectangle under a punishing sun, the courtyard’s two papaya trees providing no shady relief.
So much remained unfinished. A cardboard cutout of Africa that was supposed to be painted with each nation’s flag was only half-done. Fabric still needed to be stitched for costumes, and beads needed to be glued on. Posters needed final touches. One teenager ran green and yellow fabric through a sewing machine as he sat beneath a beach umbrella bearing a picture of Angola’s president, João Lourenço.
Mr. do Fumo paced, sipping cola from a plastic bottle, barking commands and complaints.
“There is no money!” he fumed. “There is nothing else I can do!”
The government had allocated 1.3 million kwanzas for the group, but that had not yet been paid. Instead, to pay for the costumes and everything else, Mr. do Fumo had burned through 1.5 million kwanzas (nearly $3,000) of his own money, which he had been saving to buy a car. And that was barely enough.
The top hats that went with the costumes were fashioned from cardboard and covered in cheap fabric. Most of the large posters the performers would carry were hand drawn, rather than professionally printed.
“When it comes to culture, they should do more,” Mr. do Fumo said of the government.
Filipe Zau, Angola’s minister of culture and tourism, conceded that funding was lacking. The challenge, he said, was that Carnival was no longer confined to urban centers, meaning there were more groups for the government to support. He said enticing more private sponsors, planning earlier and attracting foreign visitors were all part of the government’s strategy to raise more revenue to bolster Carnival, which in Angola dates back a century when Angolans spontaneously took to the streets to celebrate — and to mock their Portuguese colonizers.
“It’s politically important, it’s culturally important, it’s socially important,” Mr. Zau said.
In an ideal world, a vibrant Carnival would help uplift struggling neighborhoods like Cassequel. Gutters and streams around the community of tightly packed bungalows are filled with trash and mucky water, and a stench to go with it. Along the craggy dirt roads, women set up wooden stands to sell fruits and vegetables. Alcohol is often the main free time activity for many young people.
Mr. do Fumo had no time to think about what might be in the future. Showtime was approaching. With the flair of a coach before the big game, he delivered some final instructions to the younger performers.
Focus on the competition, not hanging out with friends. Drink water so you don’t faint. Keep your emotions in check. Breathe.
“We are going to Marginal to bring the big prize to our community,” he roared, and the dozens of young people around him let out a big cheer before boarding the buses for the main Carnival venue.
Somehow, when the moment came to perform before the judges on the street with the temporary bleachers, all of the scattered pieces in the courtyard seemed to click. Two performers led the charge, wheeling a painted banner bearing the name Jovens do Prenda set against a desert scape. The dancers sashayed right behind. Mr. do Fumo, in all white with a colorful top hat, bounced up and down amid the rows of dancers.
When it was all done, they laughed and joked and returned to the courtyard at night, where the young performers huddled around Mr. do Fumo.
“They really surprised me,” he said, pointing out that there was not a single professional dancer among the group. “The good thing was to see the commitment from my people and see them all together, united.”
A few days later, the results were in: Jovens do Prenda placed 14th, out of 15 groups in its category. There would be no prize money this year.
But Mr. do Fumo was already moving on.
Shortly before Carnival, one of the group’s dancers had told him her house was in dire condition. After Carnival, it collapsed, Mr. do Fumo said. So he has started raising money to buy materials to build her a new house.
“Let’s go now, let’s work,” he said.
Gilberto Neto contributed reporting from Luanda.
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New York Times - World
The Story of Multicultural Canada, Told in Humble Strip Mall Eateries
Toronto Dispatch
Some of Toronto’s best dining options are mom-and-pop shops little known beyond their immigrant patrons, offering dishes that recall tastes from home or fuse new flavors together.
Curry laksa at One2Snacks, a Malaysian takeout restaurant in the Dynasty Centre, a strip mall in Toronto.Credit...Tara Walton for The New York Times
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By Norimitsu Onishi
SCARBOROUGH, Ontario — At a tiny strip mall where the painted parking lines had faded completely some time ago, the chef at the New Kalyani restaurant effortlessly prepared one of the most exquisite treats in the Toronto area.
Pouring fermented batter into a small wok, he gripped the pan with both hands and swirled it four times in the air before laying it on a portable gas-burner.
Made to order, the resulting hopper, a classic Sri Lankan dish, appeared — a thin, lacy, bowl-shaped pancake that rose from a pillowy bottom to its delicately crispy edges.
“Most people don’t know he makes hoppers to order,” said Suresh Doss, a food writer, on a recent visit to the New Kalyani, which has no tables or chairs. “When they’re left to sit, they deflate, they crumble. The difference is night and day. I’ve brought so many chefs from Toronto here, and they would eat it and go, ‘This is the best thing I’ve eaten this year,’ because this is so different from what you would have in the city.”
Toronto became the first Canadian city with its own Michelin guide last year, and has 13 restaurants decorated with Michelin stars, mostly in fashionable neighborhoods like Yorkville.
But an alternative dining guide published by Mr. Doss casts a far wider net, finding and celebrating establishments in the city’s periphery — in the blocks surrounding the last subway stops, across the so-called inner suburbs like Scarborough or in the outer stretches of what is known as the Greater Toronto Area.
Most of the restaurants on Mr. Doss’s list are mom-and-pops and walk-ins. Many lack seating, and are squeezed in aging, low-slung strip malls, next to coin laundromats or nail salons. They are often little known by diners beyond their immigrant patrons, offering dishes that — mixing memory and desire — spring from recipes that were popular in their owners’ home countries decades ago.
A former tech worker turned culinary blogger, Mr. Doss, 45, reports on food for The Toronto Star and the CBC, the public broadcaster. His guide steers the hungry from places like the Jus Convenience Jerk Shop with “insanely good” oxtail to Lion City and its “celebration of Singaporean hawker fare.” Then there’s Monasaba, a Yemeni place with the “best mandi” (a blend of meat, rice and spices) in the region, and Mamajoun, an Armenian eatery with a menu based on “grandparents’ recipes.”
“Food trapped in time is what I call it,” Mr. Doss said recently, as he drove to some of his favorites in the guide. “Food is constantly evolving. But when you have food tied to immigration, it becomes much more than just food. It becomes nostalgia. It has to be trapped because changing it wouldn’t make sense.”
Still, there is evolution. When children of first-generation immigrant restaurateurs decide to stay in the same business, they invariably tweak their parents’ recipes.
For example, he said, as second or third-generation Sri Lankan immigrants have left Scarborough for suburbs farther east, the flavors change.
“Some of the most exciting Sri Lankan food right now is in Ajax,” Mr. Doss said, referring to a town some 45 minutes without traffic from the constellation of Michelin-starred establishments in Toronto’s core.
The guide is also a road map to the ever changing immigrant culture in Canada’s largest city. With a perspective that combines food critic, local historian and sociologist, Mr. Doss keeps track of demographic shifts in communities as well as the story inside his favorite eateries.
Some places do not stick to traditional food scripts from a single country but instead blend together flavors from afar, reflecting how each wave of immigrants in Canada has been joined by another.
To Mr. Doss, Teta’s Kitchen, an Indonesian and Lebanese restaurant in a mall near the city’s northernmost subway stop, tells the story of Canada’s easygoing multiculturalism. One of the menu’s highlights is “Pandan Kebab,” fusing the Southeast Asian herb (“the star of the show”) with the Middle Eastern mainstay.
An underappreciated but essential player in the flourishing Toronto food scene is the humble, but vanishing, strip mall, a center of immigrant culture and the only place where many first-generation restaurateurs can afford to start out.
“Strip malls were a safe haven, a third space when I was growing up in Scarborough,” Mr. Doss said, describing their disappearance as a “loss of culture.”
“Because I’m an immigrant kid,” he added, “I know what we’re losing.”
Born in Sri Lanka, Mr. Doss and his family settled in Scarborough when he was 12. Much of his adolescence was spent at strip malls playing pool with friends, and trying out the seemingly endless cuisines on offer.
Today, Mr. Doss dines out 16 times a week, crisscrossing the Toronto area, scouring for leads to hidden gems.
“It is a pretty exciting time to eat in the city,” he said. “You just need to get in the car.”
When he finds something new, Mr. Doss asks for the owners’ permission to introduce their restaurant, worried they’d be unable to handle an influx of new customers. Many refuse. It took him seven years to persuade the family behind the New Kalyani.
Kumar Karalapillai opened the restaurant with his wife and mother eight years ago. He had not felt the need for publicity because most of his regular customers are of Sri Lankan origin.
“We have just a few white people, some Indians and two, three Filipinos,” said Mr. Karalapillai, who serves hard-to-find dishes like curry with hard-boiled eggs and fried beef liver in addition to those ethereal hoppers.
Mr. Karalapillai, 40, said his dishes were based on his mother’s recipes, which the family had never considered altering.
“Eight years the same,” he said.
The future of the New Kalyani worries Mr. Doss. The restaurant is near a major intersection in Scarborough, where other strip malls are being torn down and replaced with high-end condominiums in this city with an acute shortage of affordable housing.
“This place over here, that’s being demolished,” Mr. Doss said, driving past what he described as one of the oldest strip malls in Scarborough. “So many Sri Lankan takeout places were lost because of that.”
At another mall not far away, where his favorite Malaysian restaurant, One2Snacks, is tucked in between a tax accountant and a computer repair shop, Mr. Doss orders smoky-flavored char kway teow stir-fry noodles and curry laksa noodles.
Bryan Choy, 36, runs the restaurant with his parents, Tracy and Chon Choy. The family arrived in Canada 35 years ago. While employed at another job, his father spent a decade fine-tuning recipes at home before opening the restaurant 13 years ago, with the goal of recreating the dishes from his youth in Kuala Lumpur.
“My father’s taste buds are so exact that when he eats something, he remembers it even if it was back in the day,” Mr. Choy said. “So all of his dishes, basically, are from 30-odd years ago and have that type of flavor profile.”
Like many other restaurateurs offering food trapped in time, Mr. Choy was uncertain what would happen to the restaurant after his parents retire. His younger brother works in finance, and he said he did not feel up to running the place by himself.
“If I hire a different chef, the flavor will change because it’s hard to mimic some of the things that my parents do,” he said. “Even for me, it’s hard to replicate some of the things they do.”
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New York Times - World
Kung Fu Nuns of Nepal Smash Convention
Nepal Dispatch
In Himalayan Buddhism, the religious roles of nuns have long been restricted by rules and customs. But one sect is changing that, mixing meditation with martial arts and environmental activism.
Nuns practicing Kung Fu in Nepal.Credit...
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By Sameer Yasir
Photographs and Video by Saumya Khandelwal
For this article, Sameer Yasir spent two days in a nunnery in Nagarjun, Nepal, on the outskirts of Kathmandu.
As the first rays of sun pierced through the clouds covering snowcapped Himalayan peaks, Jigme Rabsal Lhamo, a Buddhist nun, drew a sword from behind her back and thrust it toward her opponent, toppling her to the ground.
“Eyes on the target! Concentrate!” Ms. Lhamo yelled at the knocked-down nun, looking straight into her eyes outside a whitewashed temple in the Druk Amitabha nunnery on a hill overlooking Kathmandu, the capital of Nepal.
Ms. Lhamo and the other members of her religious order are known as the Kung Fu nuns, part of an 800-year-old Buddhist sect called Drukpa, the Tibetan word for dragon. Across the Himalayan region, and the wider world, its followers now mix meditation with martial arts.
Every day, the nuns swap their maroon robes for an umber brown uniform to practice Kung Fu, the ancient Chinese martial art. It’s part of their spiritual mission to achieve gender equality and physical fitness; their Buddhist beliefs also call on them to lead an environmentally friendly life.
Mornings inside the nunnery are filled with the thuds of heavy footsteps and the clanking of swords as the nuns train under Ms. Lhamo’s tutelage. Amid a soft rustle of their loose uniforms, they cartwheel, punch and kick one another.
“Kung Fu helps us to break gender barriers and develop inner confidence,” said Ms. Lhamo, 34, who arrived at the nunnery a dozen years ago from Ladakh, in northern India. “It also helps to take care of others during crises.”
For as long as scholars of Buddhism remember, women in the Himalayas who sought to practice as spiritual equals with male monks were stigmatized, both by religious leaders and broader social customs.
Barred from engaging in the intense philosophic debates encouraged among monks, women were confined to chores like cooking and cleaning inside monasteries and temples. They were forbidden from activities involving physical exertion or from leading prayers or even from singing.
In recent decades, those restrictions have become the heart of a raging battle waged by thousands of nuns across many sects of Himalayan Buddhism.
Leading the charge for change are the Kung Fu nuns, whose Drukpa sect began a reformist movement 30 years ago under the leadership of Jigme Pema Wangchen, who is also known as the 12th Gyalwang Drukpa. He was willing to disrupt centuries of tradition and wanted nuns who would carry the sect’s religious message outside monastery walls.
“We are changing rules of the game,” said Konchok Lhamo, 29, a Kung Fu nun. “It is not enough to meditate on a cushion inside a monastery.”
Today, Drukpa nuns not only practice Kung Fu but also lead prayers and walk for months on pilgrimages to pick up plastic litter and make people aware of climate change.
Every year for the past 20, except for a hiatus during the pandemic, the nuns have cycled about 1,250 miles from Kathmandu to Ladakh, high in the Himalayas, to promote green transportation.
Along the way, they stop to educate people in rural parts of both Nepal and India about gender equality and the importance of girls.
The sect’s nuns were first introduced to martial arts in 2008 by followers from Vietnam, who had come to the nunnery to learn scriptures and how to play the instruments used during prayers.
Since then, about 800 nuns have been trained in martial arts basics, with around 90 going through intense lessons to become trainers.
The 12th Gyalwang Drukpa has also been training the nuns to become chant masters, a position once reserved only for men. He has also given them the highest level of teaching, called Mahamudra, a Sanskrit word for “great seal,” an advanced system of meditation.
The nuns have become well known both in Hindu-majority Nepal, which is about 9 percent Buddhist, and beyond the country’s borders.
But the changes for the sect have not come without intense backlash, and conservative Buddhists have threatened to burn Drukpa temples.
During their trips down the steep slopes from the nunnery to the local market, the nuns have been verbally abused by monks from other sects. But that doesn’t deter them, they say. When they travel, heads shaved, on trips in their open vans, they can look like soldiers ready to be deployed on the front line and capable of confronting any bias.
The sect’s vast campus is home to 350 nuns, who live with ducks, turkeys, swans, goats, 20 dogs, a horse and a cow, all rescued either from the knife of butchers or from the streets. The women work as painters, artists, plumbers, gardeners, electricians and masons, and also manage a library and medical clinic for laypeople.
“When people come to the monastery and see us working, they start thinking being a nun is not being ‘useless,’” said Zekit Lhamo, 28, referring to an insult sometimes hurled at the nuns. “We are not only taking care of our religion but the society, too.”
Their work has inspired other women in Nepal’s capital.
“When I look at them, I want to become a nun,” said Ajali Shahi, a graduate student at Tribhuvan University in Kathmandu. “They look so cool, and you want to leave everything behind.”
Every day, the nunnery receives at least a dozen inquiries about joining the order from places as far as Mexico, Ireland, Germany and the United States.
“But everyone can’t do this,” said Jigme Yangchen Ghamo, a nun. “It looks attractive from outside, but inside it is a hard life.”
“Our lives,” she added, “are bound by so many rules that even having a pocket in your robes comes with restrictions.”
On a recent day, the nuns woke up at 3 a.m. and began meditating in their dormitories. Before dawn broke, they walked toward the main temple, where a nun chant master, Tsondus Chuskit, led prayers. Sitting cross-legged on benches, the nuns scrolled through the prayer text on their iPads, introduced to minimize use of paper.
Then in unison they began to chant, and the bright-colored temple filled with the sound of drums, horns and ring bells.
After the prayers, the nuns gathered outside.
Jigmet Namdak Dolker was about 12 when she noticed a stream of Drukpa nuns walking past her uncle’s house in Ladakh in India. An adopted child, she ran out and started walking with them.
She wanted to become a nun and begged her uncle to let her join Drukpa nunnery, but he refused.
One day, four years later, she left the house and joined thousands of people celebrating the birthday of Jigme Pema Wangchen, the sect’s head. She eventually made her way to the nunnery and never returned.
And how does she feel after seven years, six of which she has spent practicing Kung Fu?
“Proud. Freedom to do whatever I like,” she said, “And so strong from inside that I can do anything.”
Bhadra Sharma contributing reporting.
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New York Times - World
Ferrari, Prada y hambre: la visión socialista de Venezuela se tambalea
Tras años de escasez extrema, algunos venezolanos viven con lujos mientras otros sobreviven con dificultad. El país se ha convertido cada vez más en una nación de ricos y pobres.
Servicio en Altum, un restaurante que pende de una grúa en Caracas, Venezuela. Credit...
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Por Isayen Herrera y Frances Robles
Photographs by Adriana Loureiro Fernandez
Isayen Herrera y Adriana Loureiro Fernandez reportearon desde Caracas, Venezuela. Frances Robles reporteó desde Key West, Florida.
CARACAS, Venezuela — En la capital, una tienda vende bolsos de Prada y un televisor de 110 pulgadas por 115.000 dólares. No muy lejos, un concesionario de Ferrari ha abierto, y un nuevo restaurante permite que los comensales acomodados disfruten de una comida sentados encima de una grúa gigantesca con vistas a la ciudad.
“¿Cuándo fue la última vez que hicieron algo por primera vez?”, gritaba por el micrófono el anfitrión del restaurante a los clientes emocionados, mientras cantaban una canción de Coldplay.
Esto no es Dubái ni Tokio, sino Caracas, la capital de Venezuela, donde una revolución socialista prometió igualdad y el fin de la burguesía.
La economía de Venezuela colapsó hace casi una década, lo que provocó un enorme flujo de emigrantes en una de las peores crisis de la historia moderna de América Latina. Ahora hay indicios de que el país se está asentando en una nueva y rara normalidad, con productos cotidianos fácilmente disponibles, una pobreza que empieza a disminuir y asombrosas áreas de opulencia.
Esto ha dejado al gobierno socialista del presidente autoritario de Venezuela, Nicolás Maduro, liderando un país en el que la economía está mejorando, la oposición batalla por unirse y Estados Unidos ha comenzado a reducir las sanciones petroleras que habían contribuído a obstaculizar las finanzas.
Las condiciones siguen siendo terribles para una gran parte de la población, y aunque la hiperinflación que paralizó la economía se ha moderado, los precios siguen triplicándose anualmente, una de las peores tasas del mundo.
Pero con la relajación por parte del gobierno de las restricciones al uso de dólares estadounidenses para hacer frente al colapso económico de Venezuela, la actividad empresarial está volviendo al que fue el país más rico de la región.
Como resultado, Venezuela es cada vez más un país de ricos y pobres, y una de las sociedades más desiguales del mundo, según Encovi, una respetada encuesta nacional realizada por el Instituto de Investigaciones Económicas y Sociales de la Universidad Católica Andrés Bello.
Maduro se ha jactado de que la economía creció un 15 por ciento el año pasado, con respecto al anterior, y de que la recaudación de impuestos y las exportaciones también aumentaron, aunque algunos economistas subrayan que el crecimiento de la economía es engañoso porque se produjo tras años de enormes caídas.
Por primera vez en siete años, la pobreza está disminuyendo: la mitad del país vive en la pobreza, frente al 65 por ciento en 2021, según la encuesta de Encovi.
Pero la encuesta también reveló que los venezolanos más ricos eran 70 veces más ricos que los más pobres, lo que pone al país a la par con algunos países de África que tienen las tasas más altas de desigualdad en el mundo.
Y el acceso a los dólares estadounidenses está limitado a personas con vínculos al gobierno o a quienes están involucrados en negocios ilícitos. Un estudio del año pasado de Transparencia Internacional, una organización anticorrupción, halló que negocios ilegales como el contrabando de comida, gasolina, personas y gas representaban más del 20 por ciento de la economía venezolana.
Aunque algunas zonas de Caracas están llenas de residentes que pueden adquirir una creciente variedad de productos importados, uno de cada tres niños en toda Venezuela sufría desnutrición en mayo de 2022, según la Academia Nacional de Medicina.
Alrededor de siete millones de personas se han dado por vencidas y han huido de su patria desde 2015, según las Naciones Unidas.
A pesar del nuevo mensaje del gobierno de Maduro —“Venezuela se arregló”—, muchos sobreviven con el equivalente a solo unos pocos dólares al día, y los empleados del sector público han salido a la calle para protestar por los bajos salarios.
“Tengo que hacer maromas”, dijo María Rodríguez, de 34 años, analista de laboratorio médico en Cumaná, una pequeña ciudad ubicada a 400 kilómetros al este de la capital. Rodríguez dice que, para pagar la comida y la matrícula escolar de su hija, dependía de dos trabajos, un negocio paralelo de venta de productos de belleza y el dinero de sus familiares.
Yrelys Jiménez, profesora de preescolar con estudios universitarios en San Diego de los Altos, una localidad ubicada a media hora en coche al sur de Caracas, bromeaba diciendo que su salario mensual de 10 dólares significaba “pan para hoy y hambre para mañana”. (El restaurante que permite que los comensales coman a 45 metros sobre el suelo cobra 140 dólares por comida).
A pesar de estas penurias, Maduro, cuyo gobierno no respondió a las solicitudes de comentarios, se ha centrado en promover los crecientes indicadores económicos del país.
“Parece que el enfermo se recupera, se para, camina y corre”, dijo Maduro en un discurso reciente, comparando a Venezuela con un paciente de hospital que se cura repentinamente.
El cambio de estrategia de Estados Unidos hacia Venezuela ha beneficiado en parte a su gobierno.
En noviembre, después de que el gobierno de Maduro accediera a reanudar las conversaciones con la oposición, el gobierno de Biden concedió a Chevron una licencia de seis meses, prorrogable, para extraer petróleo en Venezuela. El acuerdo estipula que los beneficios se utilicen para pagar las deudas que el gobierno venezolano tiene con Chevron.
Y, mientras Estados Unidos sigue prohibiendo las compras a la petrolera estatal, el país ha aumentado las ventas de petróleo en el mercado negro a China a través de Irán, según los expertos en energía.
Maduro también está saliendo del aislamiento de sus vecinos latinoamericanos porque un giro regional hacia la izquierda ha provocado el deshielo de las relaciones. Colombia y Brasil, ambos dirigidos por líderes de izquierda recientemente elegidos, han restablecido las relaciones diplomáticas. El nuevo presidente de Colombia, Gustavo Petro, ha sido particularmente cálido con Maduro, reuniéndose con él en repetidas ocasiones y acordando un acuerdo para importar gas venezolano.
Con las elecciones presidenciales previstas para el próximo año y la reciente disolución del gobierno paralelo de la oposición, Maduro parece cada vez más confiado en su futuro político.
La tasa de inflación del año pasado, del 234 por ciento, sitúa a Venezuela en el segundo lugar del mundo, por detrás de Sudán, pero palidece en comparación con la hiperinflación registrada en 2019, cuando la tasa se disparó hasta el 300.000 por ciento, según el Banco Mundial.
Con la producción y los precios del crudo al alza, Venezuela también ha empezado a experimentar un aumento de los ingresos procedentes del petróleo, su exportación clave. La producción del país, de casi 700.000 barriles al día, es superior a la del año pasado, aunque fue dos veces mayor en 2018 y cuatro veces mayor en 2013, dijo Francisco J. Monaldi, investigador de política energética de América Latina en la Universidad Rice.
La flexibilización por parte del gobierno venezolano de las restricciones sobre los dólares ha facilitado que algunas personas puedan usar el dinero enviado desde el extranjero. En muchos casos, no se intercambia dinero en efectivo. Los venezolanos con medios utilizan cada vez más aplicaciones digitales como Zelle para usar dólares en cuentas del extranjero para pagar bienes y servicios.
Aun así, los funcionarios estadounidenses califican el panorama económico de Venezuela de ilusorio de alguna manera.
“Fueron capaces de ajustarse a muchos de sus problemas tras la aplicación de las sanciones a través de la dolarización”, según Mark A. Wells, subsecretario de Estado adjunto, “por lo que con el tiempo empieza a parecer que son capaces de alcanzar un estatus que básicamente ayuda a las élites de allí, pero los pobres siguen siendo muy, muy pobres”.
“Por lo tanto, no es que todo sea más estable y mejor ahí”, agregó Wells.
Maduro asumió el cargo hace casi 10 años y fue reelegido en 2018 en unos comicios ampliamente considerados como una farsa y que fueron repudiados por gran parte de la comunidad internacional.
La creencia generalizada de que Maduro ganó fraudulentamente llevó a la Asamblea Nacional elegida democráticamente a declarar vacante la presidencia en 2019 y utilizar una disposición de la Constitución para nombrar a un nuevo líder, Juan Guaidó, un exdirigente estudiantil. Fue reconocido por decenas de países, incluido Estados Unidos, como gobernante legítimo de Venezuela.
Pero como figura principal de un gobierno paralelo que supervisaba las cuentas financieras internacionales congeladas, carecía de poder dentro del país.
En diciembre, la Asamblea Nacional destituyó a Guaidó y eliminó el gobierno interino, una medida que algunos observadores consideraron como un impulso a Maduro. Varias figuras de la oposición han anunciado que se presentarán a las primarias previstas para finales de octubre, a pesar de que muchos analistas políticos son escépticos de que Maduro permita una votación creíble.
“Lo que Maduro tiene hoy es una oposición desarticulada y dispersa”, dijo Guaidó en una entrevista telefónica. “También tiene a la mayoría del pueblo en su contra. Sigue siendo un dictador sin apoyo popular, una economía destruida por su propia culpa, con profesores, enfermeras, ancianos y trabajadores protestando ahora mismo mientras hablamos”.
Incluso gente como Eugenia Monsalves, propietaria de una empresa de suministros médicos en Caracas y que envía a sus dos hijas a colegios privados, está frustrada con el rumbo del país.
Aunque es de clase media alta, dice que tiene que cuidar cómo gasta su dinero.
Sale a comer de vez en cuando y ha visitado algunas de las nuevas tiendas de lujo de la ciudad, pero sin comprar nada.
“La gran mayoría de los venezolanos viven una situación complicada, muy complicada”, dijo.
Monsalves cree que el gobierno de Maduro debe irse, pero le preocupa que los mejores candidatos hayan sido forzados al exilio o descalificados. La oposición, dijo, no se ha unido en torno a lo que más necesita: un líder que pueda energizar al electorado.
“Eso es lo que yo más quisiera, así como muchísimos otros venezolanos”, dijo. “Pero la verdad es que de esta manera, y sin un panorama claro de la oposición, una propuesta clara de un candidato, lo veo muy difícil”.
Nayrobis Rodríguez colaboró con reporteo desde Sucre, Venezuela, y Julie Turkewitz, desde Necoclí, Colombia.
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New York Times - World
Earthquake in Turkey and Syria
Turkey Dispatch
‘A Strange Dream’: A Cruise Ship Is a Floating Shelter for Displaced Turks
More than 1,000 Turkish residents displaced by the recent earthquakes are staying on a luxury boat in the Mediterranean Sea.
People who lost their homes in an earthquake in Turkey watched news reports about the disaster onboard the Gemini, a cruise ship in the port of Iskenederun.Credit...
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By Cora Engelbrecht and Nimet Kirac
Photographs by Sergey Ponomarev
Cora Engelbrecht, Nimet Kirac and Sergey Ponomarev traveled to the southern port city of Iskenderun, in the Turkish quake zone, to report this article.
The dinner theater is now a day care center, where children rifle through boxes of donated toys. The beauty salon has turned into a one-man barbershop.
On a recent afternoon, young boys raced across the wide decks that run the length of the Gemini, a cruise ship floating off the coast of southern Turkey. Families drank tea and peered at an amphitheater of mountains encompassing the lives they had lost beneath the rubble of two earthquakes that decimated a wide section of Turkey and western Syria.
“We’re in a strange dream — it is haunting,” said Basak Atay, a 30-year-old nurse. She has spent the past several days living with her family on the 538-foot luxury ship, which has become a shelter for some of the estimated 1.7 million Turks displaced by the quakes and their aftershocks.
“I would never have guessed that I would be on a cruise to nowhere at a moment like this,” said Ms. Atay, who lost family and friends in the quakes.
The ship, which used to ferry vacationers from Turkey to the Greek islands, is housing more than 1,000 survivors in the port of Iskenderun, in the hard-hit province of Hatay. At least 650,000 residents have fled the region since the first quake on Feb. 6, according to the province’s mayor. The residents of the Gemini are a fortunate fraction of those who remain.
The government in Turkey, which was saddled with a housing crisis before the earthquake, has resorted to a patchwork of impromptu fixes to help the displaced.
The Gemini is one of at least five floating solutions that dot the coastline of Hatay, providing aid to thousands of people. A military ship at a nearby port has been converted into a hospital, where doctors have performed dozens of surgeries, including a baby delivery, since the first temblor. Local ferries offer housing and transport families across the Mediterranean Sea to northern cities like Istanbul and Mersin, where the population has increased by almost 21 percent over the past three weeks.
In December, Turkey’s Ministry of Energy leased the Gemini, with its 400 cabins, to temporarily house its staff off the coast of Filiyos, in the Black Sea. When the earthquake struck, the ship was sent to Iskenderun’s port so that it could be repurposed for survivors. Local officials handled requests to board it, allocating cabins to people who were disabled, elderly or pregnant or who had young children.
Deadly Quake in Turkey and Syria
A 7.8-magnitude earthquake on Feb. 6, with its epicenter in Gaziantep, Turkey, has become one of the deadliest natural disasters of the century.
Like many passengers, Ms. Atay said it was her first time on a luxury liner.
“We talk about how happy people probably made fun memories on this ship,” Ms. Atay said, adding that she could imagine people dancing on the deck below, where strings of lights swayed above a wooden floor. “But we are broken.”
Before landing on the Gemini, she said, her family of eight had sprinted through an obstacle course of temporary shelters — a car, a tent, a hotel — while she continued to work as a nurse in the emergency ward of a private hospital about 20 minutes from the port.
“I feel I have been walking on my tiptoes,” she said, recalling her relief when she arrived on the boat and had her first night of uninterrupted sleep, one day after a magnitude-6.6 earthquake struck near Iskenderun, causing more buildings to collapse.
On Deck 6, Ayse Acikgoz, 72, sat on a white leather bench, knitting warm clothing for her 15 grandchildren, who she said were still living in tents. One floor above, in the Eclipse lounge, a dozen people watched news of the quake zone on television. At the front of the ship, a group of men thumbed prayer beads as they surrounded a match of backgammon.
At lunchtime diners in the Aegean Restaurant scooped lentils, lamb liver and rice into plastic dishes at the buffet line. Children ogled an array of desserts, including orange slices and syrupy balls of fried dough.
“The food is warm, and the options change every day,” said Ayse Simsek, 33, who said she and her two daughters had survived in her car for nine days on cups of soup provided by relief groups before they boarded the Gemini.
Gul Seker, 34, was preparing to give birth while living in an encampment of shipping containers in Iskenderun when a neighbor called and urged her to apply for a spot on the ship. Within hours, she was on the Gemini with her husband and son. Days later, she went into labor.
“I thought I was going to die,” said Ms. Seker, who has hypertension. “I called my husband to say goodbye,” she said, recounting the story in her seventh-floor cabin overlooking an expanse of blue. A ship receptionist arranged to move her to a hospital on the military ship nearby, she said. She ended up giving birth in a public hospital in Iskenderun.
“We call her our miracle,” Ms. Seker said, reaching into a stroller to arrange the lace on her daughter’s bonnet. Baby bottles and diapers were stacked on a shelf with clothes and stuffed animals — gifts from the passengers and crew.
The baby is named after the cruise company, Miray, which is spelled in soft blue lettering on the walls of the Gemini.
On Deck 8, a local barber, Yunus Kutuku, 34, presides over what was once a beauty salon. The second quake destroyed the barbershop where he had worked for 20 years in Iskenderun, but on the ship, he has given dozens of cuts to survivors free of charge.
“I’ve become a local celebrity here,” he said as he maneuvered expertly around an enthusiastic boy wearing a bright green Batman shirt. “It keeps me busy. As long as I have scissors, I can go on.”
He has cut the hair of at least five passengers who were regulars at his shop before the quake. “It relaxes them,” he said. “It gives them the semblance of things going back to normal,” he added, before shouting “next” to the long line of boys waiting for their turn.
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Guerra Rusia-Ucrania
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Putin y Xi celebran la colaboración de sus países, a pesar de la guerra de Rusia en Ucrania
El presidente ruso, Vladimir Putin, le dio la bienvenida a Xi Jinping, el máximo dirigente chino, y mencionó brevemente el plan de paz de Pekín para Ucrania, sin dejar de subrayar la sólida cooperación entre Moscú y Pekín.
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Por Valerie Hopkins, Chris Buckley y Anton Troianovski
Valerie Hopkins reportó desde Moscú, Chris Buckley desde Taipéi (Taiwán) y Anton Troianovski desde Seúl.
El presidente ruso, Vladimir Putin, y el máximo dirigente chino, Xi Jinping, iniciaron el lunes sus conversaciones en Moscú. Posaron uno al lado del otro demostrando una colaboración que no se ha visto afectada por la guerra que Rusia mantiene en Ucrania desde hace un año.
Aunque la guerra y las fricciones que ha evidenciado estuvieron presentes en la reunión, Xi y Putin no hicieron comentarios públicos al respecto, a pesar de las múltiples consecuencias registradas el año pasado como las sanciones occidentales a Rusia, la crisis energética en Europa y la devastación en Ucrania.
En vez de eso, los líderes hicieron todo lo posible por halagarse mutuamente y proyectar unidad en una serie de actos meticulosamente coreografiados. Xi es el líder mundial de más alto nivel que visita Rusia desde la invasión y se quedará tres días, mientras continúan las sangrientas batallas en el este de Ucrania. Además, su visita se produce solo tres días después de que la Corte Penal Internacional emitiera una orden de detención contra el líder ruso por crímenes de guerra.
Las imágenes de la alianza, construida más con gestos simbólicos que con un tratado formal, ha avivado la ansiedad en Occidente ante la posibilidad de que China expanda su apoyo a Rusia más allá de la diplomacia o la economía —posiblemente con armas para que sean usadas en la guerra de Putin— y consolide un poderoso bloque opuesto a la OTAN y Estados Unidos.
“Querido amigo, bienvenido a Rusia”, le dijo Putin a Xi, después de que el líder chino fuera recibido con una alfombra roja y una banda militar.
Putin le dijo a su invitado que China era objeto de “envidia” porque su gobierno había construido un “sistema muy eficaz para desarrollar la economía y fortalecer el Estado”. Xi expresó su “profunda gratitud” a Putin y dijo estar “seguro de que el pueblo ruso seguirá apoyándolo firmemente”, según Xinhua, la agencia de prensa estatal china.
Los mandatarios se sentaron junto a una pequeña mesa, cerca de una chimenea, en un entorno mucho más íntimo que la larga mesa en la que Putin mantuvo tensas reuniones con líderes occidentales antes de que Rusia invadiera Ucrania.
Pero detrás de esta muestra de amistad hay un escenario geopolítico. China y Rusia se oponen a un orden mundial dominado por Estados Unidos y sus aliados, y eso parece pesar más que cualquier objeción que pueda tener Xi sobre la invasión de Ucrania.
El secretario de Estado, Antony J. Blinken, criticó la visita, afirmando que equivale a una “pantalla diplomática para que Rusia siga cometiendo” crímenes de guerra. El tribunal internacional acusó a Putin de ser responsable del secuestro y deportación de niños ucranianos, y las fuerzas rusas siguen atacando zonas civiles.
Según Blinken, el viaje “sugiere que China no siente la responsabilidad de hacer que el presidente rinda cuentas por las atrocidades cometidas en Ucrania”.
Putin, en un artículo publicado en el Diario del Pueblo, el principal periódico del gobernante Partido Comunista de China, estableció paralelismos entre las amenazas que, según él, pesan sobre Rusia por parte de Occidente —y que, en su opinión, lo impulsaron a invadir Ucrania— y las preocupaciones de Pekín en materia de seguridad en Asia.
Describió la cooperación entre Rusia y China como un contrapeso esencial a un Occidente que pretende dominar no solo Europa Oriental, sino también la región de Asia-Pacífico, y que pretende “contener el desarrollo de nuestros países”.
“Son las relaciones ruso-chinas las que hoy representan prácticamente la piedra angular de la estabilidad regional, incluso mundial”, escribió Putin.
Según un resumen chino de su reunión en el Kremlin, Xi le dijo a Putin: “La mayoría de los países apoyan la disminución de las tensiones, abogan por las negociaciones de paz y se oponen a echarle leña al fuego. Históricamente, los conflictos deben resolverse mediante el diálogo y las negociaciones”.
Las cautelosas declaraciones de Xi coinciden con la delicada posición que China ha adoptado en relación con la guerra: simpatiza con las quejas de Rusia contra la influencia occidental y la OTAN, al tiempo que aboga por el diálogo para poner fin a los combates. En consonancia con esa ambigüedad, Xi se ha referido a los combates en Ucrania como una “crisis” o un “conflicto”, pero no como una guerra o una invasión.
Al final del primer día de reuniones, no se evidenció algún progreso en el aspecto que más expectativas ha generado: saber si Xi podrá convencer a Putin para que inicie negociaciones de paz serias. Putin se limitó a afirmar que Rusia había “estudiado detenidamente” las propuestas de paz de China y que las tratará “con respeto”.
Un portavoz de la Casa Blanca, John F. Kirby, dijo: “Veremos de qué salen hablando de esta reunión”. Al calificar a la alianza Pekín-Moscú como un “matrimonio de conveniencia”, dijo que armar a Rusia iría en contra de las declaraciones públicas de Xi acerca de que China quiere la paz.
Para Putin, la visita de Xi también es una oportunidad para suavizar las tensiones suscitadas por los asesinatos de nueve ciudadanos chinos en una mina de oro en la República Centroafricana, un incidente que Xi ha condenado. Hay diversas afirmaciones sobre la identidad del grupo responsable de las muertes, pero algunos culpan a un grupo de mercenarios rusos.
Las conversaciones de Xi y Putin continuarán el martes, cuando se les unirán delegaciones más amplias de funcionarios gubernamentales. También planean dirigirse a los medios de comunicación y celebrar un banquete estatal al que asistirán los líderes empresariales rusos.
Ambos mandatarios se han reunido unas 40 veces desde que Xi se convirtió en líder nacional pero, aunque proyectan una relación más profunda que nunca, la guerra ha interrumpido sus relaciones, al tiempo que ha profundizado la dependencia rusa de China para el comercio y el apoyo diplomático.
La guerra ha sido una fuente de inestabilidad para Pekín, y ha perjudicado los lazos chinos con los países europeos. También ha magnificado las tensiones económicas y energéticas mundiales en un momento en que Xi quiere centrarse en la reconstrucción económica de China después de la pandemia.
En las últimas semanas, Xi ha tratado de reafirmar el papel global de China después de su aislamiento pandémico. Pekín se ha presentado como un potencial intermediario de la paz, organizando conversaciones que condujeron a un acuerdo significativo este mes entre Arabia Saudita e Irán y proponiendo un plan de 12 puntos que fue redactado en términos generales para poner fin a los enfrentamientos.
El presidente de Ucrania, Volodímir Zelenski, dijo que agradecería la oportunidad de hablar con Xi, pero no está claro si los líderes tienen la intención de hablar.
El ministro de Relaciones Exteriores de China, Qin Gang, habló por teléfono la semana pasada con el ministro de Relaciones Exteriores de Ucrania, Dmytro Kuleba, e instó a Ucrania y Rusia a negociar. “No importa cuán grandes sean las dificultades y los desafíos, no se le debe cerrar la puerta a una solución política”, le dijo Qin, según el Ministerio de Relaciones Exteriores de China.
Pero hay obstáculos enormes.
Putin, en su artículo del lunes, señaló que Rusia entablará conversaciones solo si retiene el control del territorio capturado en el este y el sur de Ucrania. El gobierno de Ucrania ha descartado ceder territorio a cambio de la paz.
“El primer y principal punto es la capitulación o retirada de las tropas de ocupación rusas”, dijo Oleksiy Danilov, jefe del Consejo de Defensa y Seguridad Nacional de Ucrania, en un comunicado el lunes.
Ni las fuerzas rusas ni las ucranianas han mostrado una desaceleración en la lucha a lo largo del frente en expansión. Cientos de soldados mueren o resultan heridos diariamente en cada bando, según los analistas militares.
Incluso en el caso de que China desee desempeñar un papel para poner fin al derramamiento de sangre, es poco probable que Xi presione a Putin para evitar poner en peligro su asociación más amplia, según dicen muchos analistas. Xi considera que el vínculo de Pekín con Moscú es esencial para compensar el dominio global estadounidense.
“Los países occidentales liderados por Estados Unidos han implementado la contención, el cerco y la represión general de China”, declaró en un discurso este mes.
William Klein, un exdiplomático estadounidense radicado en Pekín, dijo que la visita a Moscú “demuestra claramente que China ve a Rusia como un socio estratégico indispensable”.
“Independientemente de lo que China pueda pensar sobre la guerra, ve a Rusia como una clave para crear un contrapeso a la presión de Estados Unidos”, dijo Klein, que ahora es socio consultor de FGS Global. “No debería haber ninguna expectativa de que China recalibrará sus intereses fundamentales debido a esta guerra”.
La pérdida del apoyo de Rusia podría dejar a China peligrosamente expuesta, según han argumentado los expertos en política exterior china, incluso después de la invasión de Putin.
El mes pasado, Yang Jiemian, un experto en política exterior de Shanghái, escribió en un análisis que si “Rusia se debilita constantemente hasta el punto en que no puede, no quiere o no se atreve a luchar contra Estados Unidos y Occidente, eso haría que China enfrente circunstancias estratégicas muy desfavorables”.
Marc Santora colaboró con reportes desde Kiev, Ucrania, Ivan Nechepurenko desde Tbilisi, Georgia; Olivia Wang desde Hong Kong y Michael Crowley y Katie Rogers desde Washington.
Valerie Hopkins es corresponsal internacional de The New York Times y cubre la guerra en Ucrania así como Rusia y los países de la antigua Unión Soviética. @VALERIEinNYT
Chris Buckley es corresponsal jefe de China y, después de criarse en Sídney, Australia, ha vivido en China durante la mayor parte de los últimos 30 años. Antes de unirse al Times en 2012, fue corresponsal de Reuters en Pekín. @ChuBailiang
Anton Troianovski es el jefe de la corresponsalía de Moscú para The New York Times. Antes fue el jefe de la corresponsalía de The Washington Post en Moscú y pasó nueve años con The Wall Street Journal en Berlín y en Nueva York. @antontroian
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Las baterías usadas de coches estadounidenses enferman a los trabajadores mexicanos
La extracción de plomo de baterías de automóvil, muchas de ellas procedentes de Estados Unidos, en algunas plantas de reciclaje del norte de México ha provocado altos niveles de contaminación por plomo, según un nuevo informe.
Después de que unos análisis mostraron altos niveles de plomo en el cuerpo de Azael Mateo González Ramírez, su supervisor en una planta de baterías recicladas en el norte de México lo instó a seguir trabajando.Credit...Alejandro Cegarra para The New York Times
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Por Steve Fisher
Photographs by Alejandro Cegarra
Una tarde de 2019, después de regresar a casa de su trabajo en una planta de reciclaje de baterías de automóviles en el norte de México, Azael Mateo González Ramírez dijo que tenía mareos, le dolían los huesos y sentía la garganta áspera. Luego le dio dolor de estómago, y sufrió episodios de diarrea.
González trabajaba en una planta de Monterrey donde manipulaba baterías usadas de automóviles, muchas procedían de Estados Unidos, y extraer plomo era una parte del proceso. El trabajador, de 38 años, apilaba las baterías cerca de grandes contenedores de polvo de plomo.
Según González, las pruebas médicas mostraron que tenía altos niveles de plomo en su cuerpo. Los expertos coinciden en que ningún nivel de plomo es seguro y que, con el tiempo, puede provocar daños neurológicos y gastrointestinales.
Su supervisor insistió en que siguiera trabajando.
La ciudad de Monterrey, ubicada a tres horas en coche desde Texas, se ha convertido en la mayor fuente de baterías de automóvil de Estados Unidos. En la última década se ha registrado un crecimiento constante del envío de baterías usadas estadounidenses a México, según la Agencia de Protección Ambiental de EE. UU. (EPA, por su sigla en inglés).
El aumento de los envíos de baterías se produce mientras un informe publicado el lunes reveló que hay niveles significativamente altos de plomo en muchas instalaciones, lo que deja a los trabajadores en una situación vulnerable ante un metal tóxico que plantea graves riesgos para la salud humana.
Las muestras de suelo tomadas afuera de seis plantas de reciclaje de baterías en Monterrey, en 2021, revelaron niveles de plomo muy por encima del límite legal en México, según el informe de Occupational Knowledge International, una organización de salud pública sin ánimo de lucro con sede en San Francisco, y Casa Cem, un grupo ecologista mexicano.
Aunque la normativa mexicana estipula que las instalaciones deben eliminar el plomo del suelo contaminado y pueden ser clausuradas por infringir las normas medioambientales, los registros del gobierno mexicano muestran que en los últimos años se han cerrado pocas plantas.
La laxitud de las leyes medioambientales mexicanas y su aplicación aún más laxa animan a las empresas estadounidenses a llevar baterías usadas en ese país, donde la mano de obra es más barata y los sindicatos son más débiles, señalaron los expertos en derechos laborales y salud ocupacional.
“Los trabajadores de esas plantas son envenenados día tras día y, a menudo, ellos mismos no lo saben”, dijo Perry Gottesfeld, director de Occupational Knowledge International. “No reciben la formación necesaria, no disponen del equipo adecuado y no operan en instalaciones que tengan una ventilación adecuada”.
En los últimos 10 años, el número de baterías de automóvil enviadas a México desde Estados Unidos ha crecido casi un 20 por ciento, según los registros de la EPA incluidos en el estudio de ambas organizaciones. Los datos de la EPA muestran que, en 2021, más del 75 por ciento de todas las baterías estadounidenses usadas se exportaron a ese país.
En las plantas de reciclaje, el plomo se extrae de las baterías, se tritura, se funde y se convierte en lingotes que se utilizan para fabricar nuevas baterías.
El mayor fabricante de baterías de automóviles del mundo, Clarios, con sede en Milwaukee, Wisconsin, compró dos plantas en Monterrey en 2019, y el informe encontró niveles de plomo en el suelo afuera de sus instalaciones que estaban muy por encima del límite legal en México de 800 partes por millón. (Las muestras en el reporte fueron probadas y analizadas por un laboratorio independiente).
En una planta de Clarios, una muestra de suelo arrojó niveles de plomo de 15.000 partes por millón, mientras que en la otra instalación, una muestra mostró 3800 partes por millón de plomo.
En 2021, Clarios cerró su última planta de reciclaje de baterías de automóviles en Estados Unidos en Carolina del Sur, tras una serie de multas de la EPA por infracciones relacionadas con la contaminación del aire, los residuos peligrosos y el transporte inadecuado de baterías de plomo.
El envío de baterías a México le ahorraría a la empresa un 25 por ciento en costos de reciclaje, según una presentación de Clarios ante la Comisión de Bolsa y Valores.
“Ciertamente, hay un ahorro de costos si no hay que preocuparse por actualizar las instalaciones para cumplir con las normas que están en vigor en EE. UU.”, dijo Gottesfeld.
Una portavoz de Clarios declaró que en las instalaciones de la empresa se aplican “estrictos protocolos de seguridad y proporcionamos a nuestros empleados equipos de protección de última generación”.
“Trabajamos con las autoridades locales en materia de salud, seguridad y medioambiente para garantizar que nuestras instalaciones no solo cumplen las normas, sino que son un punto de referencia para nuestro sector”, declaró Ana Margarita Garza-Villarreal, la portavoz.
Aunque la agencia federal de medioambiente de México está facultada para cerrar las plantas que incumplan las normas medioambientales, los documentos muestran que solo en cuatro ocasiones, durante los últimos 23 años, las autoridades han cerrado temporalmente algunas secciones de las plantas de reciclaje de pilas por contaminación del aire y el suelo.
La legislación mexicana exige que las plantas dispongan de sistemas de filtración para eliminar la propagación del polvo de plomo y que las empresas proporcionen mascarillas a los trabajadores. Pero algunos sistemas de filtrado están anticuados o se estropean, el uso de mascarillas no se aplica estrictamente y los contenedores de polvo de plomo se encuentran en zonas de trabajo que no están correctamente ventiladas, según las entrevistas realizadas por el Times a 15 trabajadores actuales y antiguos de plantas de reciclaje de baterías en Monterrey.
Óscar Nuñez, de 32 años, dijo que trabajó en una planta de reciclaje propiedad de una empresa mexicana donde la ventilación no funcionaba bien y el polvo de plomo penetraba en sus guantes.
“Era como una cárcel ahí”, dijo Núñez, quien renunció a los tres meses por temor a su salud.
Elizabeth Coronado era enfermera en una planta de Monterrey propiedad del Grupo Gonher, donde trabajó González, y se encargaba de supervisar la salud de los trabajadores en zonas de alta exposición al plomo.
De los aproximadamente 300 trabajadores cuyas muestras de sangre analizaba cada tres meses, dijo que un tercio de ellos tenía 50 microgramos de plomo por decilitro de sangre en su organismo. En 2022, el promedio de los trabajadores de reciclaje de baterías en Estados Unidos era de nueve microgramos, según un grupo comercial de baterías.
Los expertos en plomo en Estados Unidos dicen que los trabajadores cuyo nivel de plomo alcanza los 30 microgramos de plomo por decilitro de sangre deben ser retirados de la fuente del metal.
“Es alarmante”, dijo Coronado, quien dejó la planta en 2021 y ahora trabaja en una clínica local.
Coronado dijo que la empresa solía darles a los trabajadores con altos niveles de plomo multivitaminas y leche pero, según los expertos, eso no hará nada para mejorar la exposición al plomo. Dicen que, en vez de eso, los tratamientos más eficaces incluyen darles a los pacientes medicamentos que se enfocan en el plomo presente en el cuerpo y lo elimina.
El Grupo Gonher no respondió a una solicitud de comentarios.
Aunque ninguna cantidad de plomo en el cuerpo es segura, niveles como los encontrados en los trabajadores de la planta de Gonher pueden tener graves consecuencias, dijo Michael Kosnett, experto en exposición al plomo en el lugar de trabajo y profesor adjunto asociado de la Escuela de Salud Pública de Colorado.
“No debe tolerarse”, dijo. “Entre los efectos nocivos a largo plazo, más significativos, que se asocian al plomo en la sangre en las etapas de adolescencia o de mayor edad se encuentra un riesgo documentado de muerte por enfermedad cardiaca”.
González dijo que se había ofrecido a tapar los contenedores que contenían polvo de plomo. Pero su supervisor le dijo que no era una prioridad.
González aseguró que fue despedido de la planta en 2021 como parte de lo que la empresa le dijo que era una reestructuración. En sus cinco años en la planta, dijo, nunca había faltado un día al trabajo y cree que, en parte, fue despedido por las preocupaciones que planteó en repetidas ocasiones sobre la exposición al plomo.
González Ramírez, quien ahora trabaja alquilando equipos de música para eventos privados, dijo que sus amigos que trabajan en la planta de reciclaje afirman que poco ha cambiado.
“Hay mucho veneno ahí”, dijo.
Chantal Flores y Lorena Ríos colaboraron con reportes desde Monterrey.
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New York Times - World
Pandemia de la COVID-19
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Nuevos datos vinculan los orígenes de la pandemia con perros mapache en el mercado de Wuhan
En unas muestras que dieron positivo para coronavirus, un equipo de investigación internacional encontró material genético de animales, incluidas grandes cantidades que coincidían con perros mapache.
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Por Benjamin Mueller
Ben Mueller ha estado cubriendo el coronavirus, incluido sus consecuencias, tratamiento y orígenes, desde su aparición a principios de 2020.
Un equipo internacional de expertos en virus declaró el jueves que encontraron datos genéticos de un mercado en Wuhan, China, que vincula el coronavirus con los perros mapache que se venden allí, lo que añade evidencia al argumento de que la peor pandemia en un siglo podría haber sido provocada por un animal infectado que estaba siendo vendido a través del comercio ilegal de vida silvestre.
Los datos genéticos se extrajeron de muestras tomadas dentro y en los alrededores del Mercado Mayorista de Mariscos de Huanan desde enero de 2020, poco después de que las autoridades chinas clausuraran esas instalaciones debido a las sospechas de que estaban relacionadas con el brote de un nuevo virus. Para ese entonces, los animales ya no estaban allí, pero los investigadores tomaron muestras en paredes, pisos, jaulas de metal y carritos que a menudo se usan para transportar jaulas de animales.
En las muestras que dieron positivo para coronavirus, el equipo de investigación internacional encontró material genético de animales, incluidas grandes cantidades que coincidían con perros mapache, afirmaron tres científicos involucrados en el análisis.
La mezcla del material genético del virus y el animal no prueba que un perro mapache estuviera infectado. Incluso si un perro mapache hubiese sido infectado, no estaría claro que el animal haya propagado el virus a las personas. Otro animal podría haberle transmitido el virus a las personas, o alguien infectado con el virus podría habérselo transmitido a un perro mapache.
Sin embargo, el análisis estableció que los perros mapache —animales peludos que están relacionados con los zorros y que se sabe que son capaces de transmitir el coronavirus— depositaron firmas genéticas en el mismo lugar donde se recolectó material genético del virus, afirmaron los tres científicos. Esa evidencia es consistente con un posible escenario en el que el virus haya “saltado” a los humanos desde un animal salvaje, explican los investigadores.
Aún no se ha publicado el informe con todos los detalles de los hallazgos del equipo de investigación internacional. Su análisis fue divulgado por primera vez por The Atlantic.
Con seguridad, los nuevos datos atizarán el debate sobre los orígenes de la pandemia, aunque no resuelva la interrogante de cómo se inició.
En las últimas semanas, la llamada teoría de la fuga de laboratorio, que plantea que el coronavirus surgió de un laboratorio de investigación en Wuhan, ganó impulso gracias a una nueva evaluación de inteligencia del Departamento de Energía de Estados Unidos y audiencias dirigidas por el nuevo liderazgo republicano de la Cámara de Representantes.
Pero los datos genéticos del mercado ofrecen algunas de las pruebas más tangibles sobre cómo el virus podría haberse propagado de animales salvajes, fuera de un laboratorio, a las personas. También sugiere que los científicos chinos no han proporcionado un recuento completo de la evidencia que podría completar los detalles sobre cómo se propagó el virus en el mercado de Huanan.
Jeremy Kamil, virólogo del Centro Shreveport de Ciencias de la Salud de la Universidad Estatal de Luisiana, quien no participó en el estudio, afirmó que los hallazgos demuestran que “las muestras del mercado que tenían los primeros linajes de covid en ellos estaban contaminadas con lecturas de ADN de animales salvajes”.
Kamil dijo que eso no llegaba a ser una evidencia concluyente de que un animal infectado había desencadenado la pandemia. Sin embargo, dijo que “eso realmente centra la atención, de manera profunda, en el comercio ilegal de animales”.
Los científicos chinos ya habían publicado un estudio que analizó las mismas muestras del mercado en febrero de 2022. Esa investigación reportó que las muestras habían dado positivo para el coronavirus, pero sugirió que el virus provenía de personas infectadas que estaban comprando o trabajando en el mercado, en vez de los animales que se vendían allí.
En algún momento, esos mismos investigadores, incluidos algunos afiliados al Centro Chino de Control y Prevención de Enfermedades, publicaron los datos sin procesar de las muestras tomadas en el mercado en GISAID, un archivo internacional de secuencias genéticas de virus (los intentos de contactar a los científicos chinos por teléfono el jueves 16 de marzo no tuvieron éxito).
Florence Débarre, bióloga evolutiva del Centro Nacional de Investigación Científica de Francia, explicó en una entrevista que el 4 de marzo estaba buscando en esa base de datos información relacionada con el mercado de Huanan cuando, por casualidad, notó que aparecían más secuencias de lo habitual. Confundida sobre si contenían nuevos datos, Débarre los apartó. Al volver a iniciar sesión la semana pasada, descubrió que contenían una gran cantidad de datos sin procesar.
Los expertos en virus habían estado esperando esos datos de secuencias sin procesar del mercado desde que se enteraron de su existencia en el informe chino de febrero de 2022. Débarre dijo que alertó a otros científicos, entre ellos los líderes de un equipo que el año pasado publicó un conjunto de estudios que señalaba al mercado como el lugar de origen.
La semana pasada, un equipo internacional —que incluía a Michael Worobey, biólogo evolutivo de la Universidad de Arizona; Kristian Andersen, virólogo del Instituto de Investigación Scripps en California; y Edward Holmes, biólogo de la Universidad de Sídney— comenzó a extraer los nuevos datos genéticos.
Una muestra en particular llamó su atención. Había sido tomada de un carrito vinculado a un puesto específico en el mercado de Huanan que Holmes visitó en 2014, dijeron los científicos involucrados en el análisis. Holmes descubrió que ese puesto contenía perros mapache enjaulados encima de otra jaula que contenía aves, es decir, exactamente el tipo de entorno propicio para la transmisión de nuevos virus.
El equipo de investigación descubrió que la muestra tomada de un carrito en ese lugar a principios de 2020 contenía material genético del virus y de un perro mapache.
“De manera relativamente rápida pudimos darnos cuenta de que al menos en una de estas muestras había mucho ácido nucleico de perro mapache, junto con ácido nucleico del virus”, afirmó Stephen Goldstein, virólogo de la Universidad de Utah que trabajó en el nuevo análisis (los ácidos nucleicos son los componentes químicos básicos que transportan la información genética).
Después de que el equipo internacional tuvo acceso a los nuevos datos, algunos científicos involucrados en el análisis dijeron que se comunicaron con los investigadores chinos que subieron los archivos con una oferta para colaborar, siguiendo las reglas del archivo en línea. Acto seguido, las secuencias desaparecieron de GISAID.
No se sabe con certeza quién los eliminó o por qué fueron eliminados.
Débarre afirmó que el equipo de investigación estaba buscando más datos, incluidos algunos de muestras del mercado que nunca se divulgaron. “Lo importante es que todavía hay más datos”, dijo.
Los científicos involucrados en el análisis afirmaron que algunas de las muestras también contenían material genético de otros animales y de humanos. Angela Rasmussen, viróloga de la Organización de Vacunas y Enfermedades Infecciosas de la Universidad de Saskatchewan en Canadá, trabajó en el análisis y afirmó que la presencia del material genético humano era de esperarse porque las personas compraban y trabajaban allí y los casos humanos de covid fueron vinculados al mercado.
Sin embargo, Goldstein advirtió: “No tenemos un animal infectado, y no podemos probar definitivamente que había un animal infectado en ese puesto”. El material genético del virus es lo suficientemente estable, dijo, como para no tener claro cuándo con exactitud se depositó en el mercado. Goldstein afirmó que el equipo seguía analizando los datos y que no tenía la intención de que su análisis se hiciera público antes de publicar un informe.
“Pero, como a los animales que estaban en el mercado no se les tomaron muestras en ese momento, esto es lo mejor que podemos obtener”, dijo.
Benjamin Mueller es reportero de salud y ciencia. Anteriormente, cubrió la pandemia de coronavirus como corresponsal en Londres y la policía en Nueva York. @benjmueller
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New York Times - World
La policía y el ejército de Perú usaron fuerza excesiva contra manifestantes
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Investigaciones visuales
Una investigación de The New York Times revela que las fuerzas de seguridad dispararon municiones letales contra civiles desarmados, en las protestas de diciembre y enero.
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Por Brent McDonald y Ainara Tiefenthäler
Graphics by James Surdam
En el transcurso de cinco semanas, las fuerzas de seguridad de Perú respondieron repetidamente a las protestas antigubernamentales con lo que los expertos califican como fuerza excesiva, lo que incluye accionar escopetas con munición letal y disparar rifles de asalto contra los manifestantes que huían, así como ocasionar la muerte de personas desarmadas que estaban a cientos de metros de distancia, según revela una investigación de The New York Times.
Las protestas comenzaron a principios de diciembre, desencadenadas por la destitución y detención del presidente Pedro Castillo, quien intentó disolver el Congreso y gobernar por decreto. Tanto los militares como las fuerzas de la Policía Nacional han participado en las medidas represivas que se han concentrado en las provincias del sur, donde Castillo tenía su base de apoyo.
Algunos manifestantes exigen que se redacte una nueva Constitución que aborde los arraigados problemas de pobreza y desigualdad.
Cuarenta y ocho civiles han muerto y más de 970 han resultado heridos, según la Defensoría del Pueblo de Perú. La investigación del Times descubrió que la mayoría de las muertes fueron causadas por armas de fuego.
El Times analizó cientos de videos e imágenes, revisó informes de autopsias y balística y habló con testigos y expertos. Analizamos en detalle ocho muertes ocurridas en diciembre y enero en tres localidades —en las ciudades de Ayacucho, Juliaca y Macusani— para mostrar que los militares y la policía utilizaron tácticas letales, a menudo en aparente violación de sus propios protocolos, que estipulan el uso de fuerza razonable y proporcional al responder a disturbios civiles.
“El factor clave es que la policía no está utilizando la fuerza letal de forma proporcional”, afirmó Joel Hernández, de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. Hernández ayudó a efectuar una evaluación sobre el terreno de la violencia, y la calificó de “excesiva para el objetivo de controlar la protesta”.
Las protestas han desembocado en escaramuzas violentas entre agentes de la policía y manifestantes. Al menos 363 agentes de las fuerzas de seguridad habían sido heridos hasta finales de febrero, según el Ministerio de Salud. Con la intención de tomar aeropuertos y atacar edificios gubernamentales, los manifestantes han arrojado piedras con hondas y lanzaron explosivos improvisados. Un oficial de policía murió cuando una turba enfurecida quemó su vehículo. Las autoridades dijeron que los bloqueos de carreteras de los manifestantes provocaron accidentes de tráfico e impidieron el traslado a los hospitales, lo que contribuyó a la muerte de 11 personas.
La presidenta de Perú, Dina Boluarte, hizo campaña como líder de izquierda y aliada de los pobres de las zonas rurales, pero luego ha adoptado una línea dura contra los manifestantes. Boluarte ha dicho que la policía y el ejército respondieron conforme a la Constitución, las leyes y los protocolos del país, y culpa de las muertes a delincuentes violentos y armados.
“Eso no es una protesta pacífica. Eso es una acción violenta generada por un grupo de personas radicales”, dijo Boluarte en un discurso el 24 de enero, después de que 18 civiles fallecieran en Juliaca. Ese grupo de personas, de acuerdo con la presidenta, tienen una agenda política y económica “basada en el narcotráfico, en la minería ilegal y el contrabando”.
Pero en los cientos de imágenes y otros materiales examinados, el Times no encontró pruebas de que las armas caseras portadas por algunos manifestantes causaran muertes de civiles. Y la ministra de Relaciones Exteriores de Perú, Ana Cecilia Gervasi, declaró al Times en febrero que el gobierno no contaba con pruebas de que las protestas estuvieran siendo impulsadas por grupos criminales.
La fiscalía peruana está investigando a Boluarte y las acciones de su gobierno relacionadas con las protestas.
Tanto Boluarte, como el Ministerio de Defensa y la Policía Nacional del Perú no han respondido a las preguntas del Times.
Los videos e imágenes de este reportaje contienen escenas de violencia explícita.
Ayacucho: manifestantes baleados con fusiles de asalto
El 15 de diciembre, un día después de que Boluarte declaró un estado de emergencia nacional que le otorgaba a la policía mayores poderes para detener a personas e ingresar en propiedades privadas sin orden judicial y autorizaba al ejército a colaborar en el control de los disturbios civiles, un grupo de soldados peruanos apostados en Ayacucho acudió al aeropuerto local para desalojar a los manifestantes que se encontraban ahí.
Al final del día, 10 civiles habían muerto o recibido heridas mortales. Todos por armas de fuego.
En dos de los casos en Ayacucho analizados por el Times, las pruebas visuales y los documentos muestran que los soldados desplegaron un uso excesivo y letal de la fuerza contra los civiles.
Los videos muestran que alrededor de las 2:00 p. m., elementos de policía comienzan a disparar gases lacrimógenos contra unos 150 manifestantes reunidos en el aeropuerto, y que algunos respondieron lanzando o arrojando piedras. Más de una decena de soldados avanzaron con fusiles de asalto Galil. El Times tuvo acceso a un registro militar de las armas entregadas a los soldados destacados en Ayacucho que confirma que más de 80 efectivos recibieron fusiles Galil ese mismo día.
A medida que más manifestantes intentaban tomar el aeropuerto de nuevo, las imágenes muestran a los soldados haciendo que retrocedan y persiguiéndoles hasta las calles residenciales adyacentes, mientras disparaban de manera indiscriminada en dirección a los civiles que huían.
Un video grabado hacia las 6:30 p. m. capta a varios soldados en la esquina suroeste del aeropuerto disparando hasta 20 veces con fusiles de asalto Galil en dirección a un parque de la ciudad donde había gente escondida detrás de árboles y muros bajos de hormigón.
Los explosivos improvisados lanzados por los manifestantes detonaban a decenas de metros de los soldados, que parecían no inmutarse y seguían disparando.
A las 6:35 p. m., a dos cuadras de distancia, una cámara de seguridad situada frente a un parque municipal graba una bala que alcanza por la espalda a Christopher Michael Ramos Aime, de 15 años, cuando cruzaba la calle.
La bala alcanzó a Christopher con tal fuerza que le atravesó la parte superior del torso, saliendo por el hombro opuesto, según un informe de balística realizado por la policía peruana y consultado por el Times. El reporte estimaba que la bala, que no fue recuperada, tenía unos 5 milímetros de diámetro.
Las imágenes muestran a soldados disparando hacia donde estaba Christopher con fusiles de asalto Galil. Los soldados estaban a unos 90 metros de distancia, una distancia dentro del rango de alcance de 396 metros del arma, y dispararon proyectiles de 5,56 milímetros, consistentes con la bala que mató a Christopher, según un análisis del Times y la revisión de un experto forense que pidió permanecer en el anonimato porque no está autorizado para hablar con los medios de comunicación.
Momentos después, a una cuadra de distancia, José Luis Aguilar Yucra, de 20 años, cae muerto de un balazo en la cabeza. Un video muestra que estaba parado en la acera entre un grupo de personas cuando es impactado por una bala.
Aproximadamente en ese momento, parece que los soldados disparaban desde un muro del cementerio ubicado a 76 metros de distancia, un rango dentro del alcance de un fusil Galil, y en la línea de visión del sitio donde Aguilar Yucra estaba de pie.
Las imágenes muestran que, después de que los soldados se retiran el lugar, un grupo de personas recupera del pavimento más de una decena de casquillos usados, identificados por el Times como munición de 5,56 milímetros.
Según el informe de balística, la herida de bala en la frente de Aguilar Yucra corresponde a un proyectil de 5 milímetros, consistente con la munición utilizada por el fusil de asalto militar Galil.
El Ministerio de Defensa de Perú no ha respondido a las solicitudes de información sobre estos dos casos concretos, pero dijo en un comunicado el 16 de diciembre que su personal había sido atacado en el aeropuerto con “objetos contundentes, explosivos y armas de fuego artesanales”. En las imágenes analizadas, el Times no encontró indicios de que los manifestantes portaran armas.
Los videos parecen mostrar que tanto Christopher como Aguilar Yucra estaban desarmados y, como estipulan los protocolos militares, no representaban “un peligro inminente de muerte o lesiones graves” para los agentes ni para nadie cuando recibieron disparos.
Otras seis víctimas presentaban heridas de bala compatibles con el calibre de la munición disparada por los fusiles Galil, según los expertos forenses de la Policía Nacional. Un informe de balística muestra que la policía recuperó una bala de 5,56 milímetros en una de las víctimas.
Juliaca: el día más mortífero de las protestas
El 9 de enero, tras varios días de marchas, Juliaca se convirtió en el escenario de los enfrentamientos más mortíferos desde que comenzaron las protestas. Dieciocho civiles, entre ellos tres menores y un residente médico, murieron por disparos, según los registros hospitalarios y de autopsias obtenidos por el Times. Otras 70 personas resultaron heridas, al menos 31 de ellas por arma de fuego. Un suboficial de policía murió luego de que su patrulla fue incendiada esa noche.
Las imágenes, documentos y testimonios recogidos por el Times ofrecen un relato detallado de la respuesta militar y policial desplegada ese día contra los manifestantes en el aeropuerto local, y sugieren que los agentes policiales que estaban en la primera línea fueron responsables de la mayoría de las personas heridas de bala y fallecidas. Las imágenes y los documentos oficiales también señalan la participación de elementos de la policía en otros tiroteos con civiles sucedidos en el centro de la ciudad esa noche.
El tiroteo comenzó por la tarde, cuando cientos de manifestantes se dirigieron al aeropuerto de Juliaca, que estaba resguardado por las fuerzas de seguridad. Algunas personas intentaron tomar las instalaciones, lanzando piedras y disparando lo que parecían ser fuegos artificiales con lanzadores caseros. Los efectivos policiales disparaban gases lacrimógenos desde tierra y, finalmente, también lo hizo el ejército desde un helicóptero que volaba a baja altura.
Las imágenes del aeropuerto y las calles cercanas muestran a los agentes apuntando y disparando repetidamente armas de fuego en la dirección en la que estaban los civiles. Un video muestra a un soldado disparándole a la multitud. El Times, en consulta con expertos en armamento, pudo identificar los tipos de armas de fuego que usaban los oficiales de policía y los militares ese día, y las municiones que dispararon.
Poco antes de las 2:00 p. m., Gabriel Omar López Amanqui, de 35 años y padre de dos hijos, fue fotografiado lanzándole piedras a una fila de agentes de policía cerca del aeropuerto. Minutos después, le dispararon. En el informe de la autopsia se describen más de 70 pequeñas heridas penetrantes compatibles con perdigones o postas —un tipo de munición letal que suelen disparar las escopetas calibre 12—, algunas de las cuales le causaron lesiones mortales en el corazón y los pulmones.
Según el experto forense que analizó los documentos para el Times, es probable que la escopeta disparada contra López apuntara por encima de la cintura a una distancia de menos de 20 metros.
Pareciera que esa táctica viola los protocolos de la policía peruana, que establecen que ante manifestantes que lanzan objetos contundentes como piedras, los agentes deben usar balas de goma, apuntar a las extremidades inferiores y disparar a una distancia no inferior a los 35 metros.
Las directrices policiales también establecen que el primer paso para controlar a una multitud descontrolada debe ser detener a los actores violentos. Ese día fueron detenidas 11 personas en las protestas en Juliaca, según la Coordinadora Nacional de Derechos Humanos, un grupo de defensa de los derechos humanos.
Rápidamente las inmediaciones del aeropuerto se convierten en un caos, con varios muertos y decenas de heridos. Al anochecer, la multitud se dispersa, pero pequeños grupos de manifestantes seguían enfrentándose a los efectivos policiales en el centro de la ciudad, y al menos tres civiles más resultan muertos.
Uno de esos civiles es Eberth Mamani Arqui, quien estaba varias cuadras al oeste de una comisaría de la Policía Nacional con un grupo de más de una decena de personas. Las imágenes tomadas en ese momento muestran a agentes armados con equipamiento antidisturbios que corrían en dirección a la multitud. Un video capta a los civiles gritando a los agentes por la calle, cuando se oye un disparo y Mamani cae de espaldas al suelo.
Mamani, de 40 años, murió luego de recibir un disparo en el rostro. Era un operador de maquinaria pesada y tenía un hijo de 8 años.
A dos cuadras al norte de la comisaría de la Policía Nacional se produjo otro enfrentamiento, en el que al menos cuatro civiles fueron heridos de bala, dos de ellos mortalmente. Según el análisis de las imágenes grabadas durante aproximadamente una hora, se produjeron repetidos disparos de fusil en dirección a los peatones y manifestantes, algunos de los cuales lanzaban lo que parecen ser fuegos artificiales hacia los agentes.
A las 7:51 p. m., las imágenes de un circuito cerrado de televisión mostraban a un grupo de personas que arrastraron fuera del campo de visión de los agentes de policía a dos jóvenes que recibieron disparos mortales. En imágenes tomadas con un teléfono celular en el lugar, las víctimas yacían en la acera, sangrando abundantemente. El Times ha identificado a estas dos víctimas como Paul Franklin Mamani Apaza, de 20 años, y Brayan Apaza Jumpiri, de 15.
Según el informe de la autopsia de Mamani Apaza, el joven murió por un tiro de un proyectil de 7,62 milímetros en el pecho, que coincide con la munición de los fusiles de asalto Kalashnikov usados por los efectivos policiales.
Brayan tenía una bala alojada en la cabeza, según los testimonios, los informes médicos y la autopsia. Murió tras permanecer tres días en coma.
Los 18 civiles que resultaron heridos mortalmente en Juliaca el 9 de enero, excepto uno, murieron por disparos en la parte superior del cuerpo, cuatro de ellos en la cabeza. Los expertos forenses encontraron balas de 7,62 milímetros en cuatro de los cadáveres, incluido el de Mamani Apaza. Otras ocho víctimas también presentaban heridas compatibles con fusiles de asalto policiales y militares. Al menos tres víctimas, entre ellas López Amanqui, murieron por municiones letales que coinciden con las que usan las escopetas que portaban las fuerzas de seguridad en el aeropuerto.
Según la Policía Nacional, un agente murió y otro resultó herido en la madrugada del 10 de enero en Juliaca, cuando fueron atacados por una turba enfurecida que incendió su patrulla. Otros seis agentes heridos durante las protestas del 9 de enero fueron trasladados en helicóptero a un hospital de Lima.
En un discurso televisado dos semanas después, Boluarte afirmó que “no es la policía que está disparando” y que la mayoría de las muertes en Juliaca se debían a armas caseras o ilegales. “La policía no usa esas armas letales”, afirmó. El gobierno no ha aportado ninguna prueba que respalde esa afirmación.
Macusani: disparos a distancia
El 18 de enero, otros dos manifestantes, Sonia Aguilar Quispe y Salomón Valenzuela Chua, murieron por disparos mientras cientos de personas se concentraban en Macusani, una ciudad al sur de Perú. Los disparos que los mataron parecen haber sido efectuados por la Policía Nacional, según pruebas visuales, análisis de audio y relatos de testigos recogidos por el Times.
Por la tarde, tras una marcha pacífica en Macusani, las imágenes muestran a decenas de personas dispersas a lo largo de un camino de tierra que pasa por la comisaría de la Policía Nacional de la ciudad. Algunos manifestantes lanzan piedras, explosivos improvisados e insultan a los agentes que estaban dentro y fuera del edificio, en un perímetro de unos 90 metros de distancia. Los agentes de policía lanzaron gases lacrimógenos y se oyeron disparos esporádicos.
En un video que parece filmado desde el interior de la comisaría, un agente disparaba con un fusil de asalto Kalashnikov contra los manifestantes que estaban en un cerro. Una transmisión en directo de una hora de duración desde el exterior de la comisaría capta disparos repetidos desde la entrada del edificio. Los agentes también disparaban desde el techo de la comisaría.
Alrededor de las 5:50 p. m., se produjo una ráfaga de seis disparos en rápida sucesión que causaron conmoción en las personas que estaban en el cerro porque Aguilar Quispe recibió un disparo en la cabeza. Según los testimonios de los testigos, estaba de pie entre la multitud cuando la alcanzó la bala.
Aguilar Quispe, de 35 años y madre soltera de dos niños pequeños, llegó al hospital ya muerta, con el cráneo fracturado por la bala, según los informes de la autopsia.
El sonido de los disparos —uno de los cuales se cree que mató a Aguilar Quispe— fue captado en dos emisiones de video en directo: una se grabó cerca de la comisaría de policía y la otra en la protesta en lo alto del cerro, a menos de 45 metros de Aguilar Quispe.
El Times les pidió a dos expertos que analizaran el audio. Robert C. Maher, experto en acústica de disparos de la Universidad Estatal de Montana en Bozeman, dijo que el sonido de los disparos era coherente con disparos de rifle dirigidos en la dirección general de los manifestantes. Steven Beck, exasesor de acústica del FBI, dijo que la distancia del tirador coincidía con la ubicación de la comisaría.
Valenzuela, de 30 años, camionero, operador de maquinaria pesada y padre de cuatro hijos, se encuentra cerca cuando Aguilar Quispe fue abatida. Una media hora más tarde, él también recibe un disparo, a pocos pasos de distancia, y fallece al día siguiente de un disparo en el pecho, según consta en su autopsia.
Esa noche, una turba incendió la comisaría de la Policía Nacional de Macusani. Según las noticias locales, los agentes fueron rescatados en helicóptero. No se informó de ningún herido.
Responsabilidad del gobierno
En total, las 48 víctimas civiles de Perú tenían edades comprendidas entre los 15 y los 62 años. Entre las muertes analizadas se encuentran la de Sonia Aguilar Quispe, una mujer que estudiaba en el extranjero y regresó a casa para cuidar de sus padres; la de José Luis Aguilar Yucra, un joven padre que trabajaba en una tienda de refrescos, y la de Brayan Apaza Jumpiri, un estudiante de secundaria que decía que quería ser agente de policía.
Algunos familiares entrevistados por el Times expresaron su temor a las represalias de las autoridades y dijeron que las víctimas han sido tachadas de terroristas en los medios de comunicación locales.
“Mi hijo tenía un futuro adelante”, dijo Asunta Jumpiri Olbea, madre de Brayan, quien acababa de cumplir 15 años. “Mi hijo no es un terrorista. Ellos son terroristas y nos están matando como animales”.
El Ministerio Público de la fiscalía de Perú está investigando a Boluarte por posibles delitos de “genocidio, homicidio calificado y lesiones graves” relacionados con las protestas e intenta determinar la responsabilidad de cada muerte por arma de fuego. Al mismo tiempo, en un documento interno oficial del 27 de febrero el ministerio ha dicho que dejará de prestar servicios de investigación, incluido el uso de expertos forenses y balísticos —servicios que pueden ser cruciales para las investigaciones de derechos humanos—, a menos que lo soliciten específicamente los principales fiscales del país.
Hasta la fecha, no se ha acusado ni detenido a ningún militar o agente de policía en relación con las muertes ocurridas en las protestas.
John Ismay colaboró desde Washington. Julie Turkewitz colaboró desde Bogotá, Colombia. Mitra Taj colaboró desde Lima. Haley Willis colaboró desde Nueva York.
Brent McDonald es corresponsal sénior de video para el Times en Washington. Produce cortos documentales, reportajes en video e investigaciones visuales. @DocuBrent
Ainara Tiefenthäler es videoperiodista y trabaja en el equipo de Investigaciones visuales. Fue una de las periodistas galardonadas con el Premio Pulitzer 2022 de Reportaje Internacional por la cobertura del Times sobre la gran cantidad de víctimas civiles en los ataques aéreos liderados por Estados Unidos. @tiefenthaeler
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El País (ESP)
SANS TITRE
Volcanes de costillas picantes en los que la lava es queso. Pollo frito como el que se toma en las calles de Seul. Falsos bibimbaps que son postre. Éstas y otras fantasías forman parte de la oferta de Pocha, un local que ha dado un paso más en la ampliación de la oferta gastronómica coreana en España. Restaurantes de cocina tradicional de Corea hay muchos, pero este pequeño bar del Eixample ha traído la versión más callejera, contemporánea y desprejuiciada a Barcelona.
Según cuentan sus dueños, Nim Ro e Ine Joo, la expresión pocha se podría traducir como salir a beber y picar algo después del trabajo, y los platillos propios de ese momento se denominan anju. Esta especie de tapeo es la que podéis ver desfilar en el vídeo de arriba, en el que también encontraréis la receta de uno de sus platos más exitosos: la tortita de kimchi.
TORTITAS DE KIMCHI DEL RESTAURANTE POCHA
Ingredientes
Para 1 tortita (2 personas)
- 100 g de kimchi con su salsa
- 110 g de harina de trigo
- 1 cucharadita de maicena
- Chile en polvo
- 120 ml de agua
- Aceite de girasol
- Sal
Preparación
- Picar el kimchi.
- Juntar en un bol el kimchi con su salsa, la salsa de kimchi, la harina, la maicena, una pizca de chile en polvo, una pizca de sal y el agua. Mezclar.
- Calentar tres cucharadas de aceite de girasol en una sartén a fuego medio. Cuando esté caliente, verter la masa y extenderla moviendo la sartén.
- Unos tres o cuatro minutos después, cuando el borde de la masa esté hecho y se empiece a ver dorado, dar la vuelta a la tortita (ver vídeo).
- Cocinar otros tres o cuatro minutos y dar la vuelta otra vez, añadiendo más aceite si la sartén está muy seca.
- Tocar el centro de la tortita. Si ya está duro, subir el fuego, añadir un poco más de aceite y cocinar un poco más hasta que la tortita esté bien dorada y crujiente.
El País (ESP)
SANS TITRE
Volcanes de costillas picantes en los que la lava es queso. Pollo frito como el que se toma en las calles de Seul. Falsos bibimbaps que son postre. Éstas y otras fantasías forman parte de la oferta de Pocha, un local que ha dado un paso más en la ampliación de la oferta gastronómica coreana en España. Restaurantes de cocina tradicional de Corea hay muchos, pero este pequeño bar del Eixample ha traído la versión más callejera, contemporánea y desprejuiciada a Barcelona.
Según cuentan sus dueños, Nim Ro e Ine Joo, la expresión pocha se podría traducir como salir a beber y picar algo después del trabajo, y los platillos propios de ese momento se denominan anju. Esta especie de tapeo es la que podéis ver desfilar en el vídeo de arriba, en el que también encontraréis la receta de uno de sus platos más exitosos: la tortita de kimchi.
TORTITAS DE KIMCHI DEL RESTAURANTE POCHA
Ingredientes
Para 1 tortita (2 personas)
- 100 g de kimchi con su salsa
- 110 g de harina de trigo
- 1 cucharadita de maicena
- Chile en polvo
- 120 ml de agua
- Aceite de girasol
- Sal
Preparación
- Picar el kimchi.
- Juntar en un bol el kimchi con su salsa, la salsa de kimchi, la harina, la maicena, una pizca de chile en polvo, una pizca de sal y el agua. Mezclar.
- Calentar tres cucharadas de aceite de girasol en una sartén a fuego medio. Cuando esté caliente, verter la masa y extenderla moviendo la sartén.
- Unos tres o cuatro minutos después, cuando el borde de la masa esté hecho y se empiece a ver dorado, dar la vuelta a la tortita (ver vídeo).
- Cocinar otros tres o cuatro minutos y dar la vuelta otra vez, añadiendo más aceite si la sartén está muy seca.
- Tocar el centro de la tortita. Si ya está duro, subir el fuego, añadir un poco más de aceite y cocinar un poco más hasta que la tortita esté bien dorada y crujiente.
El País (ESP)
SANS TITRE
La harina de centeno sirve para alguna cosilla más que para hacer pan -que es un uso magnífico, no tenemos nada en contra-, pero, oye, que si queremos aportar algo de variedad a la insipidez de nuestras vidas podemos meterla en unas creps, que son un alimento riquísimo tanto en versión salada como dulce. Unas crepes de harina de centeno tienen un aspecto parecido al de las de harina de trigo habituales, pero un sabor distinto e interesante.
La receta de las crepes es sencilla: consta de harina, huevos, leche y una grasa, mantequilla o aceite, en proporciones variables. Como decía nuestra compañera Ana Vega en la receta de las crepes Suzette, hacer crepes es mucho más fácil de lo que piensas y no hace falta tener una crepera o sartén especial para elaborarlas. Tan solo un poco de maña para que salgan finas y uniformes. Si lo necesitas, usa un plato para darles la vuelta, como harías con una tortilla de patatas.
En general, prefiero no agregar azúcar a la masa de las crepes porque así las puedes rellenar tanto con dulce como con salado, según te dé la ventolera. La fórmula la he tuneado de la amiga Liliana de Albahaca y Canela, aunque empleando harina integral de centeno al 100%. La harina de centeno tiene menos gluten que la de trigo y ambas tienen distintas características, por lo que en principio las crepes que se obtienen son más frágiles. Al igual que ocurre con las crepes del norte de Francia elaboradas con trigo sarraceno, la masa cocida adquiere algo menos de cohesión que una masa de trigo; hay que cuajar perfectamente bien las crepes por la primera cara, hasta que esté bastante tostadita, para asegurarnos de que no se desbaraten al darles la vuelta. Te aconsejo que no uses un tamaño de sartén mayor de 20 centímetros, sobre todo si no tienes mucha práctica crepera.
Dificultad
La de conseguir la consistencia adecuada de la masa en crudo para que la crepe quede fina y estupenda, cuestión de práctica. Pero se pilla enseguida.
Ingredientes
Para unas 8 crepes de 20 cm
- 120 g de harina de centeno integral (si empleas harina de centeno blanca, necesitarás algo menos de leche, porque la fibra absorbe más agua)
- ½ cucharadita de sal
- 2 huevos grandes a temperatura ambiente
- 300 ml de leche entera a temperatura ambiente
- 25 g de mantequilla derretida
- Algo de mantequilla adicional para pintar la sartén
Preparación
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Pesar y medir todos los ingredientes pesables y medibles.
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Derretir la mantequilla y mezclarlo todo en un bol con unas varillas o en un robot hasta que no queden grumos. Pasar esta papilla a una jarra, taparla y dejarla reposar una hora en la nevera para que la harina se hidrate bien.
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A la hora de cuajar las crepes, poner a calentar a fuego medio una sartén antiadherente de 20 cm, mejor que no sea muy profunda.
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Remover la papilla de masa cruda para homogeneizarla.
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Poner en la sartén un poquito de mantequilla y extenderla por toda la superficie con un papel de cocina o un pincel de silicona cuando se derrita.
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Cuando la sartén este bien caliente, verter con la jarra el equivalente a un cucharón en el centro de la sartén y girarla rápidamente para que la masa recubra todo el fondo. Si la masa no está suficientemente fluida como para cubrir el fondo de la sartén en este vaivén, o queda demasiado gruesa, añadir algo de leche o agua a la masa y mezclar antes de cuajar la siguiente crepe.
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No pasa nada por tener que tirar la primera crepe porque se rompa o salga mal; se da en las mejores familias.
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Cuajar la crepe perfectamente por esta primera cara, hasta que esté bien tostadita (levantar la crepe con cuidado por el lateral para verlo), introducir una espátula o paleta larga por debajo de la crepe y voltearla con un movimiento rápido para cocinar la segunda cara (o, como decíamos en la introducción, usa un plato para voltear la crepe como si fuera una tortilla de patata).
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Tostar la segunda cara al gusto, sacar la crepe a un plato y tapar con un paño para que no se enfríe.
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Proceder de igual manera con el resto de la masa hasta acabarla, apilando las crepes en el plato (no se pegan unas a otras).
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Servir las crepes de harina de centeno con acompañamientos dulces o salados, como más te guste, con mermeladas, compotas, crema pastelera, chocolate o nata, o con queso fundido, un huevo a la plancha, jamón o lo que te apetezca.
Si haces esta receta, comparte el resultado en tus redes sociales con la etiqueta #RecetasComidista. Y si te sale mal, quéjate a la Defensora del Cocinero enviando un mail a defensoracomidista@gmail.com.